Dépenses publiques : le remède de cheval de l’Institut Montaigne

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  • Dépenses publiques : le remède de cheval de l’Institut Montaigne (Actuchomage)
    http://www.actuchomage.org/2012112023262/La-revue-de-presse/depenses-publiques-le-remede-de-cheval-de-linstitut-montaigne.html

    Les vampires de l’Institut Montaigne proposent de saigner à blanc les victimes de la crise, les malades et les fonctionnaires, éternels boucs-émissaires ?Pourtant, ces 50 milliards, on peut les trouver ailleurs et immédiatement (ce n’est pas nous qui le disons mais l’Inspection générale des Finances), notamment chez les plus riches qui, depuis les années 90, ont bénéficié d’une accumulation de dérogations fiscales ayant eu pour effet d’appauvrir l’Etat !

    Mais, c’est bien connu, on ne touche pas aux nantis responsables de la crise : ce sont ceux qui la subissent qui doivent payer. Et sans aller aussi loin que les préconisations des vampires de Montaigne qui rêvent de faire crever tout le monde, notre gouvernement « socialiste » s’y employera par petites touches, menant une politique sociale-libérale gorgée de duperie.

    Bien que les effets mortifères de l’austérité soient de plus en plus admis et que les protestations populaires contre ces politiques prennent de l’ampleur en Europe, les illuminés qui nous dirigent s’entêtent dans cette direction. Refusant de reconnaître la faillite de leur modèle, les Chicago Boys sont plus que jamais de retour ! Jusqu’où iront-ils ?

    • Jusqu’où iront-ils ?
      Ils iront jusqu’à obtenir une main d’oeuvre corvéable, répondant au doigt et à l’oeil à la moindre proposition de boulot grassement rémunéré. Soudeur de canalisation pour les puits de gaz de schistes par exemple. :-) Nous ne sommes qu’un troupeau à dompter du mieux possible.

    • Allez hop, encore une bonne saignée sur le malade, au point où on en est... La lente agonie du malade est décidément opportune, elle est si gratifiante pour les médecins autoproclamés..

      Et bien sûr, pas de remise en cause du train de vie « financier » de l’Etat :
      50 milliards, soit 15% du budget de l’Etat, c’est les indemnités qu’on verse annuellement aux créanciers de l’Etat, via les intérêts sur la dette. Une sorte d’abonnement assez onéreux, juste pour que l’Etat accède aux outils financiers dont il disposait gratuitement avant 1973 quand il avait la main sur sa banque centrale...
      http://opinionsopiniez.hautetfort.com/archive/2012/10/31/des-camemberts-pour-clouer-le-bec-des-corbeaux-de-l-aust

    • « Les illuminés qui nous dirigent s’entêtent dans cette direction. Refusant de reconnaître la faillite de leur modèle... ».
      Non, la vérité est qu’ils auraient tort de se priver : ils disposent d’un Etat qui, quelque soient les équipes dirigeantes qui s’y succèdent, manifeste un zèle sans limite pour pilonner les classes populaires et poursuivre, autant que possible, les transferts de milliards du travail vers le capital ;
      ils auraient tort de se priver car les plus fortunés d’entre eux, les grands patrons, amassent toujours plus de capitaux et rien ne les empêche de placer cet argent, fruit de l’exploitation, dans les paradis fiscaux (590 milliards à ce jours pour la France) ;
      ils auraient tort de se priver car, pendant ce temps, non seulement les directions syndicales accompagnent le saccage social que la classe capitaliste impose à toute la société, mais les dirigeants des grands partis gestionnaires du capitalisme se bousculent pour servir sans limite les parasites ;
      enfin, ils auraient tort de se priver tant que les travailleurs ne cessent pas le travail, tant qu’ils n’occupent pas les lieux de production, tant qu’ils ne reprennent pas confiance en leur force et ne se mobilisent pas pour réclamer leur dû et prendre en main toute l’organisation économique et sociale de la société.
      Bref, les « illuminés » ne s’entêtent pas parce que ce sont des ânes, mais parce que le rapport de force est en leur faveur. Et tant qu’il en sera ainsi, la « faillite de leur système » entraînera l’humanité vers toujours plus de misère, de gâchis, de barbaries.