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  • Ryanair visé par un appel au boycott en Norvège : ses conditions de travail dénoncées

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20130412trib000759064/ryanair-vise-par-un-appel-au-boycott-en-norvege-ses-conditions-de-travail-

    A la suite d’une plainte que devait déposer une hôtesse de l’air licenciée, les critiques pleuvent en Norvège contre les conditions de travail chez Ryanair. Elles sont remontées jusqu’au Parlement et des syndicats et des hommes politiques ont appelé au boycott. Ce que fait une grande compagnie d’assurance. Ryanair se dit victime de fausses allégations et dénonce une campagne de dénigrement.

    #ryanair #norvège

  • les compagnies aériennes françaises interpellent les candidats à la présidentielle

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20120405trib000692131/-la-peur-des-compagnies-aeriennes-francaises-de-disparaitre-comme-le-trans

    La Fédération nationale de l’aviation marchande a envoyé aux candidats à la présidentielle 10 propositions pour redynamiser le pavillon français qui perd 1 point de parts de marché par an depuis dix ans.

    En présentant ce jeudi les 10 propositions de la fédération nationale de l’aviation marchande (Fnam) pour réformer le transport aérien français, son président, Lionel Guérin, a tiré la sonnette d’alarme.

    #transport-aérien #aéroports

  • Norwegian Air Shuttle : cette compagnie aérienne qui veut remplacer ses hôtesses scandinaves par des asiatiques moins chères
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20130426trib000761894/norwegian-air-shuttle-une-low-cost-qui-veut-remplacer-ses-hotesses-scandin
    #Ryanair fait des petits, comme disait l’ami @reka

    La compagnie aérienne a annoncé jeudi qu’elle envisageait d’immatriculer ses futurs appareils long-courrier en Irlande afin de réduire ses coûts en contournant la loi norvégienne qui limite ses possibilités d’employer des équipages asiatiques.

    • Et on a la réponse à la question que je me posait hier :

      « ...Un procès en attente en France

      En toile de fond, on retrouve le même débat que celui en vigueur en France. Ryanair, compagnie irlandaise, doit-elle, lorsqu’elle s’installe dans un autre pays européen, se soumettre au droit social de celui-ci, ou bien continuer à employer ses salariés sous contrat irlandais, plus avantageux ? Initié en France, ce débat fait donc tâche d’huile ailleurs en Europe. En France, le procès de Ryanair pour travail dissimulé de son personnel à Marseille est prévu fin mai. Si Ryanair l’emporte, s’ouvrira donc un boulevard pour se développer dans l’Hexagone avec des coûts sociaux inférieurs à ceux des compagnies françaises. Si elle perd, cela pourrait freiner la marche en avant des low-cost dans l’Hexagone. L’obligation d’appliquer le droit du travail français pourrait les dissuader de créer des bases dans en France. Si Ryanair perd, le dossier ne sera pas tranché pour autant. La compagnie a d’ores et déjà annoncé qu’elle en appellerait à la cour de justice de l’Union européenne.... »

      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120125trib000680351/norwegian-air-se-tourne-vers-airbus-pour-la-premiere-fois.html

  • 50 avions de 200 à 300 places immobilisés 3 mois : coût faible… Argh !
    En revanche, le coût de la remise à niveau des appareils doit, en effet, être insignifiant par rapport au coût faible ci-dessus…

    #Boeing 787 : pourquoi Boeing maintient son objectif de livraisons
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130424trib000761468/boeing-787-pourquoi-le-constructeur-maintient-son-objectif-de-livraisons-.

    Le directeur financier Greg Smith a refusé de chiffrer le coût de l’interdiction de vol du 787 pour Boeing, affirmant qu’il n’était pas important et que le coût par unité des réparations, la mise au point d’une solution et les tests de re-certification de la batterie étaient « insignifiants » sur l’ensemble du programme. Selon lui, le 787 devrait devenir rentable par unité pour le groupe « d’ici deux ans ». Son PDG, Jim McNerney a, également refusé de chiffrer ou détailler les demandes d’indemnisations de ses clients pour les frais que leur aura occasionné l’interdiction de vol du 787. Greg Smith a souligné que Boeing n’avait pas d’obligation « contractuelle » de les indemniser mais que le groupe « allait coopérer avec ses clients de diverses manières pour s’assurer que les perturbations engendrées ne se répercutent pas sur leurs résultats ».

  • On en était resté aux impayés, maintenant ce sont les trop-perçus…

    Défense : quand le système #Louvois verse 100 millions d’euros de solde en trop aux militaires
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130424trib000761504/defense-100-millions-d-euros-de-solde-verses-en-trop-aux-militaires.html

    C’est l’histoire d’un énorme bug dans Louvois, le désormais fameux système de paiement des soldes du ministère de la Défense. Un bug qui persiste depuis plus d’un an. Certains militaires doivent rembourser au ministère de la Défense 100 millions d’euros de trop perçus. Récit d’un désastre.
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    Un gag ou un sketch à la Coluche... Le ministère de la Défense a décidément mal à maîtriser son système informatisé de paiement des soldes Louvois. C’est le secrétaire général pour l’administration (SGA), Jean-Paul Bodin, qui le révèle devant les députés de la commission de l’Assemblée nationale : « nous devons faire face à des trop-versés d’environ 100 millions d’euros, ainsi qu’à toute une série de reprises d’avance de solde qui n’ont pas été effectuées en 2012, des erreurs d’imputation ou des doubles paiements d’indemnités ». Selon Jean-Paul Bodin, 65 % des cas portent sur des « sommes inférieures à 5.000 euros ».

    Et donc, 35% des dossiers portent sur des sommes supérieures à 5.000 euros.

    « Les dossiers les plus sensibles sont ceux dont les sommes excèdent ce montant et, a fortiori, 15.000 euros, explique le SGA. Un plan sera mis en place pour récupérer ces trop-perçus en étalant le remboursement dans le temps ». Mais assez rapidement : l’objectif est d’avoir effectué « cette récupération d’ici un an, si cela est possible », bien que ce moratoire sur les trop-perçus a été décidé « pour ne pas fragiliser les familles ». Le ministère a également mis en place « une procédure adaptée pour traiter les problèmes d’imposition en vue des déclarations d’impôt sur le revenu ». A suivre.

    Sur les responsabilités,

    (…) réponse qui n’a évidemment pas calmé les députés. "Votre absence de réponse à la question des responsabilités est inacceptable !", s’est écrié le député de l’Union des démocrates et indépendants du Tarn, Philippe Folliot. Jean-Paul Bodin a donc tenté une explication : "le système d’information n’a pas été complètement renseigné au plan local. Par ailleurs, le calculateur a mal fonctionné, ce qui engage la responsabilité de ceux qui l’ont conçu et mis en place. Mais il y a aussi une responsabilité dans la conduite des réformes, au niveau des états-majors et de l’administration centrale. Nous sommes donc tous concernés. J’assume ma part de responsabilité, ayant moi-même présidé, en tant que directeur-adjoint de cabinet, plusieurs réunions sur ce dossier, au cours desquelles avaient été notamment données des instructions très précises de cadencement de la réforme et prise la décision de retarder de deux ans la fermeture des CTAC".

    Et de préciser que "toutes les décisions de « bascule » (vers Louvois, ndlr) ont été collectives, présentées par l’ensemble du ministère au ministre, après plusieurs mois de paye en double et après que l’accord des uns et des autres ait été recueilli". Et pourtant, en septembre 2010, un audit réalisé par la direction générale des systèmes d’information et de communication (DGSIC), constate que « Louvois se révèle peu robuste, difficilement maintenable et exploitable ». "Cela est dû à la complexité du domaine et aux choix techniques au niveau de sa mise en œuvre dans son environnement fonctionnel", précise a posteriori le patron du SGA.

    Et pour finir, la Tribune se livre à un peu de name dropping :

    Et les industriels ? Trois marchés ont été notifiés, dont un le 16 mai 2007 à la société Steria pour définir les choix d’architecture du système d’information et un autre le 21 février 2008 à Eurogroup et MC2I pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage. De plus, une mission d’intégration entre Louvois et les Systèmes d’Information des Ressources Humaines (SIRH) a été confiée à Steria en mai 2008.

    • Pour mémoire (article d’octobre 2012…) Quand l’armée française ne paie plus ses soldats... http://www.france24.com/fr/20121018-france-armee-terre-paiement-soldats-soldes-logiciel-louvois-retar

      Il est quelque peu sorti de ses gonds. Mercredi 17 octobre, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en déplacement à Rambouillet, dans les Yvelines, n’a pas vraiment dissimulé sa colère. « Je ne lâcherai pas le morceau. Ce que je constate est indigne d’un pays comme la France », a-t-il déclaré, visiblement remonté.

      Et pour cause : depuis le mois d’octobre 2011, quelques milliers de soldats français de l’armée de Terre ne reçoivent plus leurs soldes ! Ou ne la reçoivent que partiellement. Selon les chiffres du ministère de la Défense, 60 % des cas concernent directement des militaires en opérations extérieures (Opex), comme par exemple en Afghanistan. Le coupable : un bug informatique nommé Louvois (Logiciel unique à vocation interarmées de la solde), un logiciel chargé de centraliser le système de paie des armées françaises. À l’automne dernier, l’armée de Terre (environ 125 000 hommes) et le service de santé des Armées avaient ouvert la voie à la Marine et à l’armée de l’Air en testant ce nouveau logiciel.

      « À ce jour, nous avons recensé quelque 10 000 soldats concernés par ce bug. Nous faisons notre possible pour que tout rentre dans l’ordre au plus vite », confie un conseiller du ministre contacté par FRANCE 24. À la question de savoir qui s’occuperait de régler les pénalités bancaires et les agios des militaires touchés, le diplomate botte en touche : « on verra, la question n’est pas encore à l’ordre du jour ».

  • American Airlines : un #bug informatique cloue au sol toute la flotte d’avions
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20130416trib000759918/un-bug-informatique-a-cloue-toute-la-flotte-d-american-mardi.-des-perturba

    C’est l’une des flottes d’avions les plus importantes de la planète (plus de 600 appareils, hors franchisés). Et elle est restée clouée au sol mardi aux Etats-Unis en raison d’un problème informatique sur le système de réservations.

    cc @touti

  • Défense : la France veut se doter d’un drone Male armé
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130403trib000757355/defense-la-france-veut-se-doter-d-un-drone-male-arme.html

    C’est une décision ferme et irrévocable. A terme, la France veut s’équiper d’un drone de surveillance et de combat MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance), capable de frapper ses ennemis par surprise et en toute sécurité à l’image des Etats-Unis qui utlisent des Reaper (Predator), équipés de missiles Hellfire. Pour autant, la France va devoir passer un tour et donc patienter encore quelques années pour obtenir satisfaction. Car, pour éviter de se faire piéger par le débat en cours aux Etats-Unis sur l’emploi de drones armés, Paris a demandé officiellement à Washington début 2013 l’autorisation d’acquérir des Reaper non armés, qui seront ensuite « francisés » afin que l’armée de l’air française conserve toute son autonomie pour mener ses missions opérationnelles. Ce qui, estime-t-on au ministère de la Défense, sera beaucoup plus facile à obtenir qu’un drone armé. Le dossier est actuellement instruit par l’armée de l’air américaine. Washington devrait pouvoir donner une réponse à Paris vers la fin de l’année, voire début 2014, une fois l’approbation des parlementaires américains obtenue. « La procédure prend environ un an », explique une source proche du dossier à La Tribune.

  • #H7N9 et la bourse…

    Les cas de grippe aviaire en Chine dont chuter les compagnies aériennes en Bourse
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20130405trib000757867/les-cas-de-grippe-aviaire-en-chine-font-chuter-les-compagnies-aeriennes-en

    Les titres des grandes compagnies aériennes ont dévissé vendredi sur les marchés boursiers, les investisseurs s’inquiétant d’un possible impact sur les voyages de la grippe aviaire en Chine.

    – 7,77 % pour Air France-KLM ce vendredi à la bourse de Paris, - 5,23% pour Lufthansa, - 6,90 % pour IAG, qui coiffe British Airways et Iberia, - 6,38 % pour Easyjet... Les cours de cours de Bourse des grandes compagnies aériennes ont dégringolé ce vendredi en raison des craintes des investisseurs d’un impact sur le trafic aérien de la grippe aviaire en Chine. Dès jeudi, les titres des compagnies asiatiques avaient déjà dévissé. Ce vendredi, les compagnies chinoises ont été particulièrement touchées. China Southern Airlines a perdu 8,5 %, China Eastern Airlines 8,3 %, et Air China 9,8 %.

  • La Deutsche Bank aurait dissimulé des milliards de pertes sur des dérivés de crédit
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20130404trib000757543/la-deutsche-bank-aurait-dissimule-des-milliards-de-pertes-sur-des-derives-

    La première banque allemande aurait-elle fauté ? La banque centrale allemande, la Bundesbank, a engagé une enquête sur les rumeurs affirmant que la Deutsche Bank avait dissimulé des milliards de pertes enregistrées sur des dérivés de crédit au plus fort de la crise, affirme jeudi le Financial Times.
    (…) 
    Le journal affirme que la manipulation des comptes de la banque dans cette affaire pourrait avoir porté sur 12 milliards de dollars.

  • Les passagers de Samoa Air vont désormais payer le prix de leur billet en fonction de leur poids. Et la compagnie ne fera pas confiance, elle pèsera tous les passagers à l’aéroport...

    C’est cool, pour une fois, une info marrante. J’imagine quand ça viendra à Roissy, les vols retour sur les compagnies américaines :)

    http://www.nrk.no/nyheter/verden/1.10970543

    For ei veke sidan skreiv NRK.no om den norske økonomen Bharat P. Bhatta som meiner det vil lønne seg for flyselskapa å ta betalt per kilo for flypassasjerane. Dette vil gjere det lettare for selskapa å avgjere kor mykje drivstoff eit fly må bruke, ifølgje økonomen.

    No kan det virke som at eit lite flyselskap på den andre sidan av jorda har fått tenning på ideen. Samoa Air frå det amerikanske territoriet Amerikansk Samoa vil innføre ordninga med kilopris på flyreisene sine.

    • http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20130403trib000757317/air-samoa-joue-les-pionniers-le-prix-des-billets-d-avion-depend-du-poids-d

      Vif succès selon Air Samoa
      Cette petite compagnie aérienne des Samoa qui a introduit il y a quatre mois une tarification différente selon le poids des passagers, rencontre un vif succès selon la direction, qui assure qu’il s’agit d’une première mondiale. Son PDG, Chris Langton, assure que « les personnes obèses reconnaissent que le système pay-by-weight (payez selon votre poids) est le plus juste en dépit du fait qu’ils payent plus qu’une personne plus légère ». Les passagers payent entre 1,32 tala et 3,8 tala par kilo (0,44-1,30 euro/kilo). Du coup, la compagnie va étendre cette grille aux vols reliant ces petites îles du Pacifique à leurs nations insulaires voisines. Ces liaisons vers Tonga et les îles Cook doivent être lancées cette année. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vieux de 2007, 75% des habitants des zones urbaines des Samoa souffrent de surcharge pondérale.

      (…)

      Ce sujet sensible est récurrent outre-Atlantique. Il revient tous les deux ou trois ans sur la table aux Etats-Unis où un grand nombre d’Américains sont concernés par l’obésité. Avec la flambée du prix du carburant, les compagnies aériennes américaines ont maintes fois essayé d’augmenter les prix pour les personnes obèses. Au-delà des transporteurs américains, le poids des passagers est un enjeu pour toutes les compagnies aériennes. Il augmente chaque année, explique t-on dans une compagnie. Dans ce contexte, l’expérience d’Air Samoa vient mettre un peu d’eau au moulin.

    • Quelques questions idiotes :
      – y a-t-il des considérations économiques inavouées ? (Statistiquement, les riches sont moins obèses que les pauvres. Est-ce qu’on n’aurait pas trouvé une méthode pour réduire les prix pour les plus riches et augmenter les prix pour les pauvres ?
      – y a-t-il des considérations ethniques ? Aux États-Unis, les noirs sont 50% plus touchés par l’obésité, et les hispaniques 20% plus que les blancs.

      Bref, j’ai un peu l’impression que ce genre de mesure permet de faire baisser les prix des blancs aisés, et de faire payer plus cher les pauvres basanés, tout en suggérant qu’en fait c’est une bonne idée.

      Ah, et tant que j’y suis, aux États-Unis les femmes noires sont 20% plus touchées par l’obésité que les hommes noirs.

    • La considération physiquo-économique élémentaire est que la consommation de carburant est en rapport direct avec la masse emportée.

      Les deux types d’avion exploités http://www.samoaair.ws/index.php/about-us2/our-fleet sont tout petits :
      – le Britten-Norman BN-2A Islander http://fr.wikipedia.org/wiki/Britten-Norman_Islander a une masse maximale au décollage de 3 tonnes dans laquelle il faut inclure 10 passagers (c’est celui qu’on voit sur les photos et la vidéo)
      – le Cessna 172 http://fr.wikipedia.org/wiki/Cessna_172 emporte 1 pilote et 3 passagers pour une masse maximale de 1,1 tonne (masse à vide 0,78 t)

      Par ailleurs, le surpoids est un phénomène préoccupant dans le Pacifique cf. http://en.wikipedia.org/wiki/Obesity_in_the_Pacific

    • Le problème, c’est bien cet aspect « élémentaire » qui semble, de plus, provoquer l’enthousiasme général (alors qu’en général, les considérations de sexe, de niveau de revenu et d’origine ethnique seraient plutôt sensibles ici) : quel est l’impact réel du (sur)poids des passagers dans le coût du vol.

      Est-ce que la compagnie, par exemple, va te rembourser s’il y a eu du vent arrière pendant tout le vol entre deux îles ? (Auquel cas tu peux gagner énormément de temps de vol, et là l’impact sur les coûts est immédiat.) Et si jamais il y a des vents dominants dans un sens entre deux îles, est-ce qu’il ne serait pas logique que l’aller dans un sens soit systématiquement plus ou moins cher que le retour dans l’autre sens. (Il m’est déjà arrivé

      Par ailleurs, quelle est la part du coût réel du vol dans le prix du billet ? Pourquoi le poids du passager influe proportionnellement sur le prix du billet, alors qu’en général le prix du billet est inversement proportionnel au taux de remplissage de l’avion, ce qui est illogique si on lie les coûts réels au prix du billet : si nous sommes 3 dans un avion de 10 places, il y a des chances qu’à cette période je paie mon billet moins cher, histoire d’attirer plus de monde dans l’avion ; si l’avion est rempli à 100%, tout le monde a certainement payé plein pot, alors qu’on pourrait tout aussi bien considérer qu’il faudrait diviser le coût réel du vol par 3, ou par 10, pour estimer le prix du billet.

      Ensuite, d’autres questions idiotes se posent pour le calcul du prix du billet :
      – est-ce qu’il y a une concurrence entre compagnies, ou pas ?
      – y a-t-il une forme de régulation des prix des billets (sachant que ça doit représenter un moyen de transport plus ou moins indispensable dans le coin) ?
      – même logique : est-ce qu’il y a des formes de subventions, directes ou indirectes, de cette compagnie ?
      – qui paie pour les aérodromes (pistes, construction, entretien, bâtiments & piste, équipements techniques, régulation éventuelle, route d’accès…) ? est-ce que ce prix est immédiatement répercuté sur les taxes d’atterrissage (donc intégrées au prix du billet), ou bien est-ce que c’est une forme de subvention aux compagnies comme c’est très généralement le cas ? auquel cas les 90% d’obèses de Samoa paieraient collectivement pour que les 10% de pas obèses paient moins cher leur billet même lorsqu’ils ne prennent pas l’avion ?

      Le coût des vols en avion, surtout dans ce genre de condition, est certainement déjà très largement mutualisé pour des raisons socio-économiques évidentes ; donc d’autres considérations socio-économiques portant sur les inégalités (genre, ethnie, classe sociale) pourraient tout aussi bien entrer en compte dans la détermination du prix du billet.

      Bon, en gros : le poids du passager dans le prix du billet, ça me semble la chose la moins élémentaire possible.

  • Et si Jakarta devenait l’aéroport le plus important du monde ?
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20130327trib000756375/et-si-jakarta-devenait-l-aeroport-le-plus-important-du-monde-.html

    On y arrive. C’est le début d’un grand chamboulement dans la hiérarchie des grands aéroports mondiaux. Si l’entrée fracassante de l’aéroport de Pékin dans le Top 10 des aéroports les plus fréquentés du monde a été l’élément majeur de ces dernières années (l’aéroport chinois est en deuxième position depuis 2010), l’année 2012 a vu débouler dans ce Top 10 les aéroports de Jakarta et de Dubai.

  • La crise fait les beaux jours de la Banque de France
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20130328trib000756571/la-banque-de-france-n-a-jamais-gagne-autant-d-argent.-et-c-est-une-mauvais

    La Banque de France, vieille de plus de 200 ans, a dégagé en 2012 le résultat opérationnel courant le plus élevé de son histoire, à 8,10 milliards d’euros. Un montant qui représente une envolée de 43,4% par rapport à l’année précédente. Mieux, le bénéfice net a doublé, pour atteindre 3,15 milliards d’euros, signant, lui aussi, un record historique.

    La crise grecque n’a pas fait que des malheureux…

    Les obligations grecques ont généré un revenu de 450 millions d’euros
    En effet, la crise des dettes souveraines a conduit l’an dernier les membres de l’Eurosystème - l’autorité monétaire de la zone euro, qui regroupe la BCE (Banque centrale européenne) et les banques centrales des pays de l’Union européenne ayant adopté l’euro - à acheter, à titre exceptionnel, des obligations de pays en difficulté. Or en contrepartie des risques importants qu’elles représentent, ces obligations offrent un rendement élevé. Et, donc, des revenus non négligeables aux banques centrales qui les détiennent. Les obligations souveraines grecques, par exemple, ont généré un revenu de 450 millions d’euros pour la Banque de France.

    (…)

    Un pactole en vue pour l’Etat
    « Je préférerais ne pas avoir ces résultats et que les économies ne soient pas en crise », a soupiré Christian Noyer. Pas sûr que l’Etat français, actionnaire unique de la Banque de France et à court d’argent, nourrisse pareils scrupules : non seulement la Banque de France lui versera 3,11 milliards d’euros au titre de l’impôt sur les sociétés, mais elle lui distribuera également un dividende. Celui-ci, dont le montant sera décidé dans les prochaines semaines, s’était élevé à 877 millions d’euros, l’an dernier.

  • Pourquoi le capital-risque français prend de moins en moins de... risques - La tribune.fr
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20130326trib000756126/pourquoi-le-capital-risque-francais-prend-de-moins-en-moins-de-risques.htm

    « Sur les 351 millions d’euros investis par le capital-risque français, au second semestre 2012, 5% seulement ont été consacrés à du #financement d’amorçage, la majorité des capital-risqueurs préférant les sociétés les plus matures, selon l’indicateur Chausson Finance. » Tags : internetactu internetactu2net fing financement #investissement (...)

    #économie

  • Tracfin ne comprend pas pourquoi l’Europe fabrique des billets de 500 euros
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130321trib000755312/coup-de-gueule-de-tracfin-contre-les-billets-de-500-euros-33.html

    « Je ne comprends toujours pas pourquoi nous fabriquons des billets de 500 euros », regrette le patron de Tracfin (Traitement du renseignement et d’action contre les circuits financiers clandestins), Jean-Baptiste Carpentier. Et de rappeler qu’une étude britannique a conclu que plus de 80 % de la circulation de ces coupures est liée à la fraude et à la criminalité, dont la fraude fiscale. Bien que n’étant pas membre de la zone euro, le Royaume-Uni ne les accepte plus dans les opérations de change manuel.

    Il faut dire que l’Allemagne, à l’origine de la coupure de 500 euros la défend mordicus. Heureusement, la monnaie électronique va permettre de faire circuler plus efficacement et plus discrètement…

    La monnaie électronique qu’entend favoriser une directive européenne est également dans le collimateur du patron de Tracfin. Elle est « potentiellement dangereuse car elle est intraçable ». « Rien n’empêche de détenir des centaines de milliers d’euros sur une carte en plastique, sans aucun contrôle possible, rappelle Jean-Baptiste Carpentier. Il serait vain de lutter contre les évolutions technologiques, mais mettre en place un tel instrument sans envisager simultanément des garde-fous et des contrôles, au moins pour lutter contre la fraude fiscale, pose problème ».

    Avec un petit rappel de la TVA carbone

    « Rappelez-vous l’expérience cuisante pour les finances publiques de la TVA carbone instaurée pour des motifs environnementaux. Pendant que le dispositif se négociait à Bruxelles, la criminalité organisée réfléchissait déjà au moyen d’en profiter. Six mois après, plus d’un milliard d’euros échappaient au fisc en quelques jours ». Pour le patron de Tracfin, « mettre en place une TVA carbone sans se poser la moindre question sur les risques revenait à laisser une Ferrari au pied d’une tour d’Aubervilliers avec les clefs dessus... Mais l’accès au marché devait à tout prix être libre, à tel point qu’au Danemark il suffisait, pour faire du commerce de carbone, d’avoir une adresse électronique valide. Dans ces conditions, frauder était à la portée d’un enfant de dix ans : il suffisait de vendre TTC et d’acheter hors taxe, puis de disparaître sans reverser la TVA. Si l’on veut privilégier la liberté de circulation des capitaux, il faut parer en même temps aux risques de détournement ».

  • Le gaz serait-il la « lueur au bout du tunnel » pour Chypre ?
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20130319trib000754779/chypre-voit-une-lueur-au-bout-du-tunnel-ses-reserves-de-gaz-naturel.html

    C’est en tous cas ce que laisse envisager la proposition d’aide adressée par la banque russe Gazprombank, créée au début des années 1990 par le géant gazier public russe Gazprom pour fournir des services financiers à l’industrie gazière. L’établissement financier, ainsi détenu à 41% par Gazprom, aurait proposé de soutenir financièrement Chypre selon le quotidien russe Vedomosti, qui cite une source interne à la banque. Le montant de ce soutien reste pour l’heure inconnu. Mais, interrogée par le journal russe, l’économiste Julia Tsepliaeva de BNP Paribas a estimé qu’à elle seule Gazprombank ne pouvait fournir à Chypre qu’un crédit maximum de trois milliards de dollars au vu de son capital et de la réglementation.

    Tout le monde veut s’assurer l’accès à la ressource... Et... Les « européens » la jouent donc en force...

  • Après la viande de #cheval... du #mouton britannique découvert chez Spanghero
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/20130319trib000754752/apres-la-viande-de-cheval-du-mouton-britannique-decouvert-chez-spanghero.h

    Et ça continue… Chaque fois qu’on va voir, on trouve autre chose.

    Spanghero paraît loin de sortir du tunnel. Quelque 57 tonnes de viande ovine d’origine britannique ont été découvertes dans ses entrepôts, révèle RTL ce mardi. Un information confirmée à la radio par Barthélémy Aguerre, le patron de l’entreprise dont le siège se situe à Castelnaudary (Aude). Le parquet de Carcassonne a reçu un signalement de la Brigade nationale d’enquête vétérinaires à ce sujet.

    Problème : l’importation de viande de mouton en provenance des îles britanniques est interdite en France. Cet embargo a été mis en place en raison des risques de présence de #prion à l’origine de la tremblante du mouton. Ces lots étaient destinés à être transformés en merguez mais rien n’indique, pour l’heure, que des produits contenant cette viande aient été mis en vente.

  • Défense : des trous capacitaires dans la panoplie des espions...
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130314trib000753988/defense-des-trous-capacitaires-dans-la-panoplie-des-espions-34.html

    Des #drones en souffrance
    Les services ont par ailleurs besoin de drones à double capacité, électromagnétique et imagerie. De quoi s’agit-il ? « La charge électromagnétique permet de détecter des émissions suspectes sur un champ large ; la caméra associée peut ensuite surveiller les sites à partir desquels ces émissions ont été passées sur un champ étroit et confirmer ou non l’intérêt de l’objectif », explique le patron de la DRM. Et de rappeler qu’il « existe des virages à ne pas manquer ». « Nous avons manqué celui des drones dans les années 2000, ils sont aujourd’hui indispensables. Les rattrapages sont quelques fois plus coûteux que les investissements réalisés à temps », conclut-il.

    Et pour tout savoir sur le ROHUM, ROIM, ROEM…

  • Défense : recherche désespérément espions... (1/4)
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130312trib000753532/defense-recherche-desesperement-espions-14.html

    En dépit d’une réorganisation plutôt réussie des services de renseignements français en 2008, il existe toujours quelques trous dans la raquette en terme de ressources humaines. « En tout, environ 13.000 personnes travaillent pour le renseignement français - une centaine à TRACFIN (Service de traitement du renseignement et d’action contre les circuits financiers clandestins, ndlr), plus de 6.000 à la DGSE », rappelle pourtant le Coordonnateur national du renseignement, le préfet Ange Mancini. Toutefois, les patrons de certains des services de renseignements, aujourd’hui au nombre de six, sont toujours à la recherche de certaines compétences... rares, qui coûtent cher. En tout cas, pas toujours au salaire d’un fonctionnaire lambda. Comme l’explique le directeur central du renseignement intérieur (DCRI), Patrick Calvar, qui dispose de 3.301 agents : « pour ce qui est des contractuels, parce que nous sommes soumis aux règles de la police nationale, nous ne pouvons, à la différence de la DGSE, recruter qui nous voudrions faute de pouvoir verser les salaires attendus. Mais comment parer les cyber-attaques si nous n’avons pas dans nos rangs les ingénieurs qui nous permettraient de comprendre et d’anticiper les manœuvres ? »

    (…)

    Des linguistes beaucoup trop rares
    Les différents services ont donc quelques manques dans leur organisation. C’est notamment le cas de certains linguistes spécialistes de langues rares. « Il faut se préoccuper des éventuelles crises à venir, explique le directeur de la DRM, le général Didier Bolelli, qui est à la tête d’un service de 1.620 personnes. C’est pourquoi nous avons besoin d’interprètes en chinois , en persan , etc. Or il s’agit de langues rares, difficiles et qui ne s’apprennent pas en six mois. Nous ne pouvons non plus dépendre de ressortissants locaux dont la fiabilité est plus difficile à évaluer ». C’est aussi le cas à la DPSD. « Actuellement, je n’ai pas suffisamment de spécialistes arabophones , aussi dois-je faire appel à la DGSE, explique le patron de la DPSD, le général Jean-Pierre Bosser, qui aura sous ses ordres 1.100 agents en 2014. Pour éviter de trop recruter, nous mutualisons nos services ». La DPSD n’a pas été épargnée par les réorganisations qui touchent le ministère de la Défense. « À l’issue de la période 2008-2014, elle aura perdu plus de 13 % de ses effectifs, soit 177 postes », précise le général Bosser.

    A la DGSE, son patron, le préfet Érard Corbin de Mangoux, qui revendique 5.000 agents, estime « le problème (des linguistes, ndlr) est récurrent, bien que des solutions ponctuelles soient toujours trouvées ». Ainsi la DGSE se sert de la Légion étrangère qui « est un vivier important tant il est difficile de recruter des traducteurs, qui doivent être habilités, parmi des étrangers souvent entrés dans notre pays comme réfugiés politiques ».

    Ggh ! chinois, persan, arabe langues rares !?! Plutôt langues non choisies par les étudiants (sans doute, parce qu’elles ne servent à rien…)

    Des locuteurs, il y en a bien, mais ce sont des agents doubles potentiels…

  • Boeing 787 : c’est « un problème de sécurité très sérieux, un événement sans précédent »
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130125trib000744799/boeing-787-c-est-un-probleme-de-securite-tres-serieux-un-evenement-sans-pr

    http://www.af.mil/shared/media/photodb/photos/100421-F-7814K-105.jpg

    Plus d’une semaine après la suspension de vols de l’ensemble de la flotte mondiale de Boeing 787, le mystère des deux débuts d’incendies constatés sur deux B787 est loin d’être résolu. Et le Dreamliner n’est pas prêt de reprendre les airs. « Nous n’en sommes qu’au début de l’enquête » et « il reste encore beaucoup de travail pour comprendre » comment deux débuts d’incendie sont survenus à bord de deux B787 en l’espace de deux semaines, a déclaré jeudi la présidente de l’agence américaine de sécurité aérienne (NTSB), Deborah Hersman. Cette dernière a indiqué que ces deux incidents, le premier observé sur un appareil de JAL à Boston, le second sur un exemplaire d’All Nippon Airways au Japon, représentaient « un problème de sécurité très sérieux », tout en indiquant que son agence ne connaissait pas encore la cause du problème. « C’est un événement sans précédent. Nous sommes très préoccupés » et « travaillons très dur pour comprendre ce qui s’est passé (...) Ce que nous savons, c’est qu’il y a eu du feu » à bord, a-t-elle ajouté. « Il y a eu une très forte montée de chaleur et des court-circuits ». Les avions sont conçus pour « ne jamais subir d’incendies. En deux semaines nous avons vu deux défaillances de batteries de 787 », des modèles uniques conçus spécialement pour cet avion de Boeing, a déclaré Deborah Hersman. « Ces évènements ne devraient pas arriver » car il y a des systèmes de sécurité destinés à empêcher des incendies, « ces systèmes n’ont pas fonctionné et nous devons comprendre pourquoi », a-t-elle insisté.

    Après l’analyse détaillée des deux incidents au Japon, le dernier paragraphe de l’article rappelle que Thalès est éventuellement concernée.

    Thales dans l’enquête
    Parallèlement, les enquêteurs étudient si la cause de l’incident ne provient pas d’un problème lié à l’ensemble du système électrique dans lequel est intégré la batterie, un dispositif conçu par le groupe français Thales. Des ingénieurs de Thales participent d’ailleurs depuis jeudi à l’enquête au Japon.

    La semaine précédente, le même journal (et le même journaliste) présentait les éventuelles répercussions financières pour Boeing et ses sous-traitants.

    Boeing 787 : le scénario catastrophe qui pourrait coûter des milliards de dollars à Boeing | La Tribune http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130118trib000743357/boeing-787-le-scenario-catastrophe-qui-pourrait-couter-des-milliards-de-do

    Les problèmes rencontrés sur le B787, quatorze mois à peine après la mise en service du premier exemplaire, risquent de coûter très cher à l’avionneur américain. Plusieurs milliards de dollars assurément selon un analyste qui préfère conserver l’anonymat en raison de son incapacité de donner un chiffre précis. C’est impossible à faire. On en sait trop peu sur les anomalies rencontrées par ces batteries lithuium-ion. Tout dépendra du temps nécessaire pour identifier le problème, pour concevoir ensuite la solution technique pour le résoudre, puis sa certification, et enfin son implémentation (et évidemment du coût de celle-ci). Cela peu prendre énormément de temps en raison non seulement de la complexité des systèmes de cet avion de nouvelle génération mais aussi de la variété des acteurs impliqués. Est-ce un problème intrinsèque à ces batteries fabriquées par le japonais GS Yuasa (voire d’un lot de batteries), ou au système électrique conçu par Thales et qui inclut les fameuses batteries ? Les conséquences sont évidemment différentes selon les cas. Il faudra peut être des jours ou des semaines pour le savoir. La seule décision de changer le fabricant de batteries nécessiterait entre 12 et 15 mois de certification, selon un expert.

    Après avoir évoqué les compensations aux compagnies aériennes, les (probables) annulations de commande, l’auteur se pose la question de la responsabilité des fournisseurs.

    Se retourner sur les fournisseurs ?
    Face à tous ces coûts, Boeing pourrait-il éventuellement se retourner contre l’un ou les sous-traitants mis en cause ? Là aussi, très difficile à dire. « S’il s’agit d’un petit producteur de boulons, il ne sera même pas solvable », explique un dirigeant d’un industriel français. Quant à un gros, tout dépendrait des contrats. « Dans certains contrats, Boeing a clairement orienté les choix de certains fournisseurs », explique un expert.

  • Boeing B787 : nouvel incident ce dimanche d’un Dreamliner de JAL
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130113trib000742193/incroyable-nouvel-incident-ce-dimanche-pour-le-boeing-dreamliner-le-sixiem

    Pour l’analyste Richard Aboulafia, de Teal Group, les autorités « prennent la bonne décision en ouvrant une enquête » car « la fréquence des incidents (du 787) est bien supérieure à la normale ». Cela « reflète le niveau élevé de nouvelles technologies » de l’avion, mais aussi un système de fabrication « qui a peut-être été poussé trop loin trop vite », a ajouté ce spécialiste de l’aéronautique.

    Le système de production hors de cause selon Boeing

    Au contraire, a assuré Ray Conner, de Boeing, « l’accélération de la production en cours se passe très bien », ajoutant que le système de production de l’appareil, éclaté entre des dizaines de sous-traitants, n’était pas non plus en cause. Interrogée à ce sujet par l’AFP, la FAA a souligné avoir « examiné chaque incident impliquant le système électrique du 787 et n’avoir rien vu qui nécessite des mesures immédiates » comme par exemple une immobilisation au sol de la flotte.