• Contrecoup pour le pétrole de schiste aux Etats-Unis - Hydrocarbures non conventionnels
    http://www.usinenouvelle.com/article/contrecoup-pour-le-petrole-de-schiste-aux-etats-unis.N264414

    Le plus grand champ de pétrole de schiste des Etats-Unis, en Californie, vient de voir son potentiel diminué de plus de 95 %. Les industriels gardent la foi, tandis que les écologistes y voient l’occasion de mettre fin aux activités de fracturation hydraulique.

    Mercredi 21 mai, l’Agence d’Information sur l’énergie (IEA), dépendante du ministère de l’Energie des Etats-Unis, a infligé un coup dur au champ de pétrole de schiste de Monterey en Californie. Cette formation géologique était censée contenir l’un des plus grands volumes de pétrole non-conventionnel aux Etats-Unis avec la bagatelle de 13,6 milliards de barils, soit près d’un an et demi de la consommation du pays. Mais au regard des difficultés pour exploiter ce champ, l’agence américaine a abaissé le volume techniquement récupérable de… 95,6 %, à 600 millions de barils.

    La cause est purement technologique. Le potentiel du champ est abaissé en raison « des difficultés de l’industrie pour produire dans cette région », explique Adam Sieminski, administrateur de l’IEA. « Tous les réservoirs ne sont pas créés égaux (…) il se révèle plus difficile de fracturer la roche et d’en extraire le pétrole », explique-t-il. Comprendre : le pétrole est bien dans le sol, mais les techniques de fracturation hydraulique et d’acidification ne sont pas aussi efficaces que sur d’autres grands champs de pétrole de schiste aux Etats-Unis comme au Texas ou en Pennsylvanie.....

    #pétrole-de-schiste
    #États-Unis
    #fracturation-hydraulique

  • Comment Alstom est devenu une proie pour General Electric - Ferroviaire
    http://www.usinenouvelle.com/article/comment-alstom-est-devenu-une-proie-pour-general-electric.N258194

    ANALYSE L’agenda de Martin Bouygues est déterminant dans l’acquistion évoquée d’Alstom par General Electric. Mais si le groupe en est réduit à être un actif à la vente chez Bouygues, c’est qu’il n’a pu pérenniser la renaissance de 2004.

    Un sauvetage par l’Etat générateur de faiblesses structurelles, la crise de 2008-2009 et un gros actionnaire qui a besoin de cash. Trois raisons qui font d’Alstom, fleuron industriel français au premier plan des programmes historiques de la grande vitesse ferroviaire et du nucléaire, une proie toute désignée pour un General Electric qui se recentre sur ses activités industrielles.

    L’américain serait prêt, selon Bloomberg, à débourser près de 10 milliards d’euros pour acquérir Alstom. Il ne faut pas sous-estimer le poids de l’agenda de Martin Bouygues dans cette opération. Avec ses 29,4% du capital d’Alstom, Bouygues est la clé de l’avenir du groupe de Patrick Kron. L’appétit de GE lui fournirait l’occasion de se donner des marges de manœuvres pour renforcer sa filiale Bouygues Télécoms après son échec dans la bataille pour SFR. Alstom a beau être sur la corde raide du point de vue financier, il est loin d’être tombé.....

    #économie
    #énergie
    #Alstom
    #capital
    #Bouygues
    #General-Electric

  • Fraude à la viande de cheval : nouvelles saisies en Belgique - Agroalimentaire
    http://www.usinenouvelle.com/article/fraude-a-la-viande-de-cheval-nouvelles-saisies-en-belgique.N228761

    Les autorités belges ont saisi plus de 16 tonnes de viande de cheval, dont une partie provenait du trafic mis à jour au début du mois dans le sud de la France.
    Le trafic de viande de cheval mis à jour mi-décembre dans le sud de la France avait des ramifications dans toute l’Europe. Illustration ce 27 décembre : la Belgique annonce avoir saisi plus de 16 tonnes de viande impropre à la consommation, dont une partie provenait du trafic français. La France avait prévenu la Belgique la semaine dernière que 17,5 tonnes de viande au passeport falsifié avaient été livrées dans le pays.
    Les autorités belges ont donc procédé à la saisie de la viande, qui provenait de centres équestres, de laboratoires pharmaceutiques ou avaient été vendues par des particuliers. Les autorités sanitaires belges dénoncent au passage l’inaction de la Commission européenne dans ce dossier. « Cette fraude montre que des problèmes d’identification de chevaux existent dans divers pays européens. Bien que l’Agence alimentaire ait soulevé de nombreuses fois ce problèmes auprès de la Commission européenne, aucune action concrète n’a encore été prise pour harmoniser les contrôles dans les différents Etats membres pour une correcte application de la réglementation européenne dans l’ensemble de l’Union », accuse l’Afsca, l’Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire, dans un communiqué. Les leçons des scandales sanitaires du début 2013 n’auraient donc pas été tirées.

    #Fraude
    #viande-de-cheval
    nouvelles #saisies en #Belgique
    #scandale encore et encore ! Les leçons des scandales sanitaires du début 2013 n’auraient donc pas été tirées !!
    #voyous
    #sanitaire
    #agroalimentaire

  • Trafic de viande de cheval : « Nous allons prendre des mesures juridiques », assure Sanofi Pasteur - Pharmacie / Biotechnologies
    http://www.usinenouvelle.com/article/trafic-de-viande-de-cheval-nous-allons-prendre-des-mesures-juridiques

    Le Français Sanofi Pasteur, premier fabricant mondial de vaccins, ne compte pas laisser impuni le trafic de ses chevaux, qu’il utilisait pour fabriquer des sérums. Il se dit victime de la fraude.
    Dans ce trafic de viande de cheval, il se dit « victime d’une fraude ». Le fabricant de vaccins Sanofi Pasteur, filiale du laboratoire français Sanofi, ne compte pas rester inactif dans le cadre de la nouvelle affaire qui a fait l’objet d’une vaste opération de gendarmerie ce 16 décembre 2013. Des chevaux utilisés dans le cadre de programmes scientifiques entre 2010 et 2012 par Sanofi Pasteur se seraient retrouvés dans la chaîne alimentaire via une falsification de leurs documents de traçabilité.
    « Nous allons prendre des mesures juridiques dès que nous aurons plus d’informations sur la chaîne [de responsabilités] », indique un porte-parole de Sanofi Pasteur. Les mesures pourraient porter sur deux points : le non-respect de l’engagement contractuel, car le certificat de vente de Sanofi Pasteur précise que ces animaux ne doivent pas intégrer la filière alimentaire, et la détérioration de l’image du fabricant de vaccins : les responsables de cette fraude « nous portent préjudice », assure le porte-parole.
    LES ANTICORPS ÉQUINS TRANSFORMÉS EN MÉDICAMENTS
    Selon Sanofi Pasteur, les équidés utilisés pour la fabrication de sérums ne présentent pas de danger pour la santé humaine. 200 jeunes chevaux sont gardés en semi-liberté dans une ferme de l’industriel durant trois ans, surveillés par une équipe vétérinaire. Des vaccins humains leur sont injectés afin qu’ils produisent en réaction des anticorps. Sanofi Pasteur les extrait lors d’une prise de sang puis les purifie dans le cadre d’un process industriel très rigoureux, dans son centre de fabrication de sérums équins situé dans la Drôme, pour les transformer en produits pharmaceutiques : des sérums antirabiques (rage), antitétaniques (tétanos) et antivenimeux. Ce sont des produits biologiques « injectés à des gens qui sont en danger de mort », poursuit le porte-parole.
    DES ANIMAUX VENDUS SANS VISÉE ALIMENTAIRE
    Les animaux sont équipés de puces électroniques pour assurer leur traçabilité. Au bout de trois ans, ils sont cédés « à un prix symbolique, car ce n’est pas un business pour nous ! », à des écoles vétérinaires, des particuliers ou des professionnels. Ces derniers s’engagent en contrepartie à ne pas les tuer pour une visée alimentaire. « Ce sont de jeunes chevaux en bonne santé », assure le porte-parole. Si les interlocuteurs directs de l’industriel ne semblent pas être mis en cause dans l’enquête des gendarmes, l’entreprise attend néanmoins d’en savoir plus.
    Gaëlle Fleitour

    #sanofi-pasteur
    #vaccins
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    #sérums-antirabiques (rage)
    #antitétaniques (tétanos)
    #antivenimeux

  • Le gaz de schiste devant le Conseil constitutionnel - Gaz naturel
    http://www.usinenouvelle.com/article/le-gaz-de-schiste-devant-le-conseil-constitutionnel.N205502

    Les membres du Conseil constitutionnel étudient, ce mardi 24 septembre, une question prioritaire de constitutionalité sur les gaz de schiste. Quelle que soit leur décision, cela ne remettra pas en cause le refus par le président de la République d’exploiter cette ressource.
    C’est, ce mardi 24 septembre, que les sages de la rue Montpensier se pencheront sur l’épineuse question prioritaire de constitutionalité posée par le pétrolier Schuepbach. En 2011, il s’est vu retirer ses deux permis d’exploration de gaz de schiste dans le sud de la France après que le parlement ait voté une loi interdisant l’usage de la fracturation hydraulique dans le cadre de la recherche et de l’exploitation de la roche-mère. Total avait subi le même revers. L’entreprise texane s’est tournée vers la justice, estimant qu’il s’agit d’une application inappropriée du principe de précaution.
    Le Conseil constitutionnel va devoir juger si le principe de précaution a été correctement appliqué ou non. En théorie, le pétrolier retrouverait ses permis valables si les Sages rejetaient la loi. En pratique, c’est impossible. Le gouvernement ne le permettrait pas. A Matignon, les conseillers du Premier ministre affirment que la loi étant rejetée, un nouveau texte serait immédiatement mis en place pour rester cohérent avec l’objectif du Président de la République.
    AUCUN CHANGEMENT POLITIQUE
    Du côté des pétroliers, on est lucide. « L’examen de la question prioritaire de constitutionalité ne veut pas dire qu’il y aura des changements politiques », explique Jean-Louis Schilansky, président de l’Union françaises des industries pétrolières (UFIP). Il ajoute : « Mais on attend, au moins, un examen objectif de la situation. C’est une vraie question d’égalité et de constitutionalité ! »
    Le verdict final du Conseil constitutionnel devrait être publié dans les jours qui suivent, sans doute début octobre. Notons que lors de la Conférence environnementale, le Président de la République a appelé à diminuer la consommation des énergies fossiles de 30 % à l’horizon 2030. Un objectif qui ferme, de fait, la porte à l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels.
    Ludovic Dupin

    #gaz-de-schiste
    #Conseil_constitutionnel