• Je suis Didier Borgeaud (lanceur d’alerte en 1995 à Moussaron)

    Lettre ouverte aux dirigeants de cette famille, propriétaires, actionnaires et salariés de l’IME Moussaron.

    Une photo ne peut donner la vérité d’une #institution. Pour rendre visible une institution, il faut absolument photographier toutes ses strates, dans sa complexité, les différentes parties ne s’opposent pas. Les photos ou la vidéo à charge de 99 et des 2013 n’effacent pas la réalité des moments de joie des enfants et même des personnels. Pas plus d’ailleurs que les photos des petits bonheurs quotidiens (qu’à ma connaissance personne ne nie) ne peuvent faire oublier les moments indignes dont nous avons tous été témoins à nos différentes époques.
    La sincérité du discours sur le désir de bien faire, ne rend pas inopérante l’impossibilité de le faire dans des conditions matérielles indignes et déplorables… Simplement il y’a ceux et celles qui préfèrent ne voir que le bon côté (qui existe évidemment) et qui sont dans le déni quant à la #maltraitance et aux violences et il y a les autres, toujours moins nombreux, qui, malgré les bons côtés, ne peuvent fermer les yeux sur l’#indignité du traitement infligé et qui décident que l’un n’efface ni n’excuse l’autre. Il y a eu durant des décennies des enfants maltraités dans cette institution, pas tous, pas tout le temps, mais beaucoup et quotidiennement. Dire le contraire c’est mentir, il faut qu’il y ait sanctions, il faut que la justice passe, il faut que les Doazan, comme directeurs, assument la responsabilité des dérapages lourds parce que le poste et la fonction impliquent des obligations. C’est comme après l’apartheid, c’est dur, mais pour qu’il y ait pardon, il faut qu’il y ait reconnaissance et aveux. Pour que les familles pardonnent, il faudrait avoir conscience d’avoir échoué et sentir l’impérieux besoin de le reconnaitre, pour que je vous pardonne de m’avoir trainé dans la boue, il faudrait que vous ayez conscience que ce que vous m’avez fait était totalement injuste et pareil pour l’ensemble des lanceurs d’alertes. Faire ce chemin vous prendra du temps, vous préfèrerez sans doute rester dans le déni, mais c’est le seul chemin qui vaille pour que vous puissiez de nouveau vous sentir un homme qui assume. Voilà Monsieur Doazan je n’ai pas de haine, aucune, même du temps ou je travaillais pour vous, je vous trouvais plutôt agréable et de bonne compagnie. Il se trouve juste que, par faiblesse, par #cupidité, par aveuglement ou je ne sais pourquoi, vous avez imperceptiblement glissé vers un sentiment de toute-puissance, vous pensez peut être encore un peu que vous avez toujours eu raison, vous justifiez peut être encore un peu l’injustifiable. Vous savez que vous vous mentez à vous même. Il ne vous reste qu’une poignée de laquais qui ont peur de perdre leurs émoluments, quelques hypocrites qui ne savent pas encore où la balance penchera et d’autres qui comme vous se mentent en se concentrant sur les seuls bons moments.

  • Vendetta sur les #semences
    http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/29/1763535-vendetta-sur-les-semences.html

    D’autre part, un accord sur les brevets stipule aussi que toute exploitation dont les semences contiennent des gènes brevetés sera accusée de contrefaçon si elle ne paie pas la taxe sur la propriété intellectuelle. Même si l’exploitation en question a été contaminée par le vent et donc indépendamment de la volonté de son propriétaire.

    Désormais, il faudra en passer obligatoirement par les coopératives agricoles sous peine de devoir s’acquitter d’une contribution volontaire (et) obligatoire allant à la recherche. L’idée c’est de revendre les semences à une coopérative et d’acheter celles des autres. Mais pas forcément à des prix attractifs. Et pas forcément, non plus, au nom de la qualité. « Par exemple, on se rend compte que le blé ancien a un meilleur taux de gluten que le blé moderne », explique Emmanuelle Pfrang qui possède avec son époux des cultures de céréales à Simorre.

    #agriculture #privatisation

  • Condom. Émoi après la mise sous tutelle de l’IME de Moussaron
    http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/29/1763812-condom-emoi-apres-mise-sous-tutelle-ime-moussaron.html
    C’est arrivé près de chez moi...

    Une fois sur place, elle découvre son fils « avec un œil au beurre noir ». Elle demande des explications : « J’ai interrogé l’éducateur, et il m’a dit qu’il ne savait pas ce qui avait pu se passer. Pour moi, cela pouvait être un autre enfant, je voulais juste comprendre pourquoi il avait un coup sur le visage. J’ai donc posé la question à une autre personne qui m’a répondu qu’il s’était fait cela tout seul ». Voyant qu’il n’y aurait guère d’autre réponse, Françoise décide de repartir dans le Fumélois. Mais avant même de quitter le parking de l’établissement, elle fait une autre découverte. « Lorsque je l’ai placé dans la voiture, j’ai vu qu’il avait des hématomes au niveau du cou. Il en avait aussi dans le dos ». Inquiète, elle décide alors de se rendre aux urgences de l’hôpital de Villeneuve-sur-Lot. « On s’est aperçu qu’il était couvert de bleus. Ensuite, j’ai découvert qu’au niveau de ses habits au niveau des chevilles et des bras, il y avait des traces de scotch ». L’enfant aurait été attaché. Au domicile fumélois, la fille de Françoise entreprend des recherches sur l’IME de Condom. « En fouillant sur Internet, elle a trouvé que l’institut avait mauvaise réputation », se remémore-t-elle. Françoise entreprend alors immédiatement les démarches pour porter plainte contre la structure qu’elle soupçonne de maltraitance. Elle écrit aux procureurs du Gers et du Lot-et-Garonne ainsi qu’aux agences régionales de santé (ARS) de Midi-Pyrénées et d’Aquitaine. En attendant que les procédures ne débouchent, Françoise vit avec le poids de la culpabilité. Surmontant ses craintes, elle a tenté de placer son fils quelques jours dans un centre des Pyrénées-Atlantiques. Nathan y est resté quinze jours. Il est revenu « le sourire jusqu’aux oreilles » et l’encadrement l’a trouvé « adorable ».

  • Les impôts locaux « difficiles à payer »
    http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/19/1755718-les-impots-locaux-difficiles-a-payer.html
    Et oui, contrairement à ce que veulent faire croire certains discours moisis anti-pauvres, ramer au #RSA ne suffit pas à être exonéré de #taxe d’habitation !

    « Nous avons aussi de plus en plus de demandes de recours gracieux, explique Daniel Authier, représentant du personnel au Mirail. Le cas classique, c’est l’allocataire du RSA : le revenu de solidarité active n’exonère pas de la taxe d’habitation, ni de la redevance TV. Alors quand on doit payer 131 € de redevance, plus la taxe d’habitation, en ne gagnant que 450 € de RSA, on peut avoir du mal ». Cependant, les exonérations totales de paiement sont très rares. « On oriente plutôt vers un étalement ».

  • Dans l’électoralisme toulousain, une femme politique propose le retour des maisons closes.

    Christine de Veyrac, qui s’appuie sur l’exemple des « sex drive-in » en Suisse, a précisé sa pensée : « L’on souhaite tous un monde idéal dans lequel la prostitution n’existerait pas, mais la réalité est toute autre. Vouloir l’abolir relève de la pure utopie. Ne vaut-il pas mieux s’organiser et prendre des mesures visant à garantir aux prostituées un vrai statut, de vrais droits et des conditions de travail décentes ? Pour cette raison, j’en appelle à l’ouverture de lieux dédiés, comme cela existe déjà, par exemple chez nos voisins Suisses. En revanche, il est impératif de lutter et d’éradiquer les réseaux mafieux qui profitent de la situation actuelle pour exploiter sans vergogne la misère humaine »

    http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/13/1751404-la-proposition-de-lieux-dedies-a-la-prostitution-fait-polemique.ht
    #prostitution #maison_close #municipales #Toulouse

  • L’ancien responsable du centre d’essais chimiques du Bouchet, dans la région parisienne, évoque la production d’une « centaine de kilos de gaz sarin, et d’une dizaine de tonnes de tabun, dans l’usine de Braqueville, près de Toulouse ». Des propos qui confirment, en les minorant, les révélations du livre publié en 2006, « War of Nerves », par l’un des meilleurs spécialistes américains des armes chimiques, Jonathan Tucker, qui évoquait, lui, la production de « plusieurs dizaines de tonnes de sarin et 400 kg de VX » (produit de la famille du gaz sarin) par la poudrerie de Braqueville.

    http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/10/1749611-la-france-a-produit-des-armes-chimiques-a-toulouse.html#xtor=EPR-1
    #guerre chimique #production #Toulouse

  • Je n’arrive pas à comprendre cette naïveté :

    Nadia Portheault a décidé de quitter le navire du Front National, parti qu’elle envisageait de représenter aux prochaines élections municipales de Saint-Alban. En cause : les propos racistes, antisémites et homophobes de certains cadres et militants du FN31.

    La jeune femme de 25 ans, d’origine algérienne, avait rejoint le parti de Marine Le Pen par le biais de son mari, Thierry. Celui-ci avait décidé d’adhérer aux idées frontistes, séduit par le « discours sur le patriotisme et l’amour du pays ».

    #gorafi_encore_plagié
    http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/05/1746297-saint-alban-origine-algerienne-candidate-fn-jette-eponge-denonce-r