Cinq arguments féministes contre la criminalisation des clients

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  • Cinq arguments féministes contre la criminalisation des clients | Le Devoir
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    L’idée de criminaliser les clients vient d’une tradition féministe dite « abolitionniste » qui vise à éradiquer la prostitution. Or, nous devons nous interroger devant une telle alliance entre les conservateurs et certaines féministes, surtout au sujet de la sexualité. Adopter des lois qui accroissent les interdictions en matière de relations sexuelles entre adultes consentants constitue un premier pas risqué. On commence par la prostitution — demain, est-ce que ça sera l’échangisme, l’homosexualité, ou même l’avortement ? L’alliance entre certaines féministes et le gouvernement conservateur renforce un cadre qui fait appel au droit pénal pour traiter un enjeu de société. Les gais et les lesbiennes, par exemple, peuvent témoigner des conséquences néfastes d’une telle politique.

    #prostitution #féminisme #Canada

    • On commence par la prostitution — demain, est-ce que ça sera l’échangisme, l’homosexualité, ou même l’avortement ?

      – On peut pratiquer l’échangisme sans qu’il n’y ait de relation marchande (c’est d’ailleurs la majorité des pratiques).
      – On peut être homosexuel⋅le sans qu’il n’y ait de relation marchande (évident non ?).
      – On peut avorter sans qu’il n’y ait de relation marchande (du moment que c’est légalisé et intégré au système de santé public).

      Il ne peut pas y avoir de prostitution sans relation marchande.

      C’est tellement indécent comme comparaison que je ne vois pas trop l’intérêt d’en lire plus.

      Mais bon même si on commence à lire :

      La prostitution, c’est aussi un vieux monsieur […], un jeune […], un homme handicapé […], ou bien un homme qui ne répond pas aux critères de beauté […].

      Comment dire… Au moins c’est explicite quoi. Dois-je vraiment lire encore plus loin ? Pfff.

      Si de tels hommes ont recours aux services des travailleuses du sexe qui sont consentantes, cela ne veut pas dire que l’on est dans l’exploitation.

      Une pauvre personne qui exploite une encore plus pauvre personne : ça reste bien évidemment toujours de l’exploitation.

    • Le fait que la prostitution rattraperait les inégalités d’accès est un vrai mythe : la plupart des clients sont surtout ceux qui sont bien insérés, qui ont de l’argent et souvent une vie de famille. Les pauvres types se tapent la queue comme d’habitude.
      En plus l’accès à une pute n’a rien à voir avec l’accès à une compagne : elle ne fait pas le ménage, de son ventre ne sorte pas les gosses de l’homme qui la loue et ses enfants ne lui appartiennent pas non plus.

      Manière, je suis de plus en plus consciente que les femmes en 2014 restent tout de même du domaine du #trophée : la femme avec laquelle tu t’apparies est le marqueur de ta réussite sociale. Plus tu es riche, plus tu peux prétendre à la belle femme assortie à ta voiture et la belle femme en question, elle est suffisamment intelligente pour avoir compris qu’avec son intelligence, elle restera collée aux étages intermédiaires par différents plafonds de verre, alors qu’un bon plan matrimonial dans un monde d’hommes lui assurera une trajectoire stratosphérique.

      En dehors de la plastique qui permet à l’homme de se pavaner et de rendre les autres hommes jaloux, tout en améliorant « la race » (c’est pour cela que les princes à tête de gargouille se font plus de jolies bergères que de princesses à tête de gargouille... pour améliorer le cheptel royal !), les autres qualités intrinsèques de la femme n’ont que peu d’impact sur sa place dans la société.

      Et les femmes moches et intelligentes n’attirent personne, même pas les perdants de la compétition de l’accès aux chattes, qui ne sont perdants que parce qu’ils veulent les femelles décoratives et fonctionnelles.