• Remarque que question soutien aux violeurs, à la mairie de Paris Christophe Girard a été reconduit à son poste à la #culture_du_viol

      A ce stade du pouvoir, c’est pratiquement une secte d’abuseurs et de violeurs, ils se reconnaissent entre eux et se congratulent. Et quand ce n’est pas le cas, ils cèdent au chantage car il y a beaucoup d’argent et de pouvoir derrière les violeurs. Une réputation et de l’argent, quoi d’autre que la politique aujourd’hui ?
      Girard était au service de Pierre Bergé, proxénète d’enfants et de Yves Saint Laurent pour servir leur protégé le violeur Matzneff.

      #la_gerbe_d'horreur

    • Gérald Darmanin accusé : “C’est vrai, j’ai eu une vie de jeune homme » - Gala
      https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/gerald-darmanin-accuse-cest-vrai-jai-eu-une-vie-de-jeune-homme_451914

      Après deux classements sans suite et un non-lieu, la situation serait difficile à vivre pour le ministre de l’Intérieur. « Je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières. Mais il faut quand même mesurer ce que c’est que d’être accusé à tort, de devoir expliquer à ses parents ce qu’il s’est passé parce que, c’est vrai, j’ai eu une vie de jeune homme. »

      Le mec normalise complètement le fait d’avoir des relations sexuelles sous contrainte : tous les hommes sont comme ça, à l’entendre : c’est comme ça que font les jeunes hommes, essayer de niquer par chantage, contrainte, surprise, violence, tout est bon.

      Gérald Darmanin, 37 ans, est accusé par Sophie Patterson-Spatz de l’avoir violée en 2009. A l’époque, elle s’était adressée à l’élu, qui était alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP, pour tenter de faire annuler une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants contre un ex-compagnon. Selon elle, M. Darmanin lui aurait fait miroiter son appui auprès de la Chancellerie, en échange de faveurs sexuelles.

      Une deuxième accusatrice, une habitante de Tourcoing (Nord), ville dont le ministre fut maire de 2014 à 2017, avait porté plainte pour « abus de faiblesse », affirmant, là encore, que l’élu lui avait demandé des faveurs sexuelles en échange d’un logement. Cette procédure a également été classée sans suite par le parquet de Paris au printemps 2018.

      Dingue comment la culture du viol met une couche d’acceptabilité sur un acte de corruption. Mettons que le mec ait encaissé du fric pour attribuer un logement social ou demander à faire effacer un casier. Il ne fait pas (dans le premier cas, le second on ne sait pas) et il encaisse le fric. Ça reste de la corruption, non ? Mais à partir du moment où l’intégrité du corps d’une femme est en jeu, ce que ça dit de la disponibilité sexuelle organisée des femmes aux hommes recouvre cet acte criminel d’une couche dorée. Ça devient acceptable.

  • « Nous étions perdus, les élèves aussi » : des enseignants racontent trois mois d’école à distance
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/11/j-ai-perdu-l-essentiel-de-mon-metier-des-enseignants-racontent-trois-mois-d-

    Comment transmettre sans être face aux élèves, sans les voir en chair et en os ? Quelle quantité de travail envoyer pour ne pas les noyer ? Faut-il privilégier les cours en visioconférence, les vidéos mises en ligne ou bien les cours en PDF pour qu’ils aient une trace écrite ? Autant de questions auxquelles les enseignants ont dû faire face sans aucune préparation.

    Les cours et leçons, qui doivent désormais être expliqués par écrit, sont à refaire. Les élèves, privés de la possibilité de poser leurs questions en classe, et les familles inquiètes se tournent vers les mails, qui arrivent par dizaines. Les copies et cahiers d’exercices sont remplacés par des documents Word ou des feuilles volantes prises en photo… « J’étais enchaînée à mon ordinateur dix heures par jour », résume Dominique*, professeure de lettres en collège. Pour elle comme pour beaucoup, les journées de travail ont vite rallongé.

    Il faut également gérer des angoisses des élèves, décuplées pour les plus grands qui devaient décider d’une orientation pour l’année prochaine ou passer un examen et qui sont restés des semaines dans le flou. Lise*, professeure de mathématiques en lycée, raconte : « Ils ont eu énormément de questions, mais nous découvrions toutes les annonces par voie de presse, parfois elles changeaient à quelques heures d’intervalle en fonction du ministre qui parlait… Nous étions perdus, les élèves aussi. »

    « On était loin du discours officiel consistant à dire que nous étions prêts », assure Nicolas*, professeur d’histoire-géographie. Plusieurs enseignants rappellent, par exemple, que, durant plusieurs jours, les serveurs de l’éducation nationale n’ont pas supporté les millions de connexions simultanées, obligeant le recours à d’autres outils – qui n’étaient pas compatibles avec le règlement général sur la protection des données – comme Zoom, Discord ou WhatsApp, pour ne pas perdre d’emblée le lien avec les élèves. « Je ne me suis pas sentie guidée par mon ministère ou ma hiérarchie, on nous a demandé d’improviser avec les moyens du bord », tance Virginie.

    Ces contraintes n’épargnent pas les enseignants eux-mêmes. « Non, je n’ai pas fait cours en visioconférence, se justifie Chloé*, professeure d’espagnol en collège, qui a préféré les envois de documents. J’ai deux enfants de 3 et 7 ans à la maison, j’en fais quoi pendant que j’enchaîne les visio avec mes 170 élèves ? » D’autres déplorent une connexion défaillante, notamment en zone rurale, ou un matériel informatique inadapté. « Nous travaillons avec notre matériel et nos outils, l’éducation nationale ne nous équipe pas », précise la plupart d’entre eux.

    #Education #Confinement

  • Mort de Zineb Redouane : le rapport d’expertise balistique disculpe la police

    Cette Algérienne de 80 ans a été touchée au visage par un tir de grenade alors qu’elle se trouvait à la fenêtre de son appartement, le 1er décembre 2018 lors d’une manifestation de « gilets jaunes ».

    Par Mustapha Kessous Publié 11 juin 2020
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/11/mort-de-zineb-redouane-le-rapport-d-expertise-balistique-disculpe-la-police_

    Soixante-treize pages et une conclusion redoutée par les avocats et la famille de la victime : « L’arme a été utilisée selon les préconisations et les procédures d’emploi en vigueur dans la police nationale. » Il y a un an et demi, Zineb Redouane mourait sur une table d’opération de l’hôpital de la Conception, à Marseille. La veille au soir, le 1er décembre 2018, « Mama Zina » comme on la surnommait, avait reçu une grenade lacrymogène en plein visage, tirée par la police – en marge d’une manifestation marseillaise de « gilets jaunes » qui s’était terminée en violents affrontements, près du Vieux-Port – alors qu’elle était en train de fermer les fenêtres de son petit appartement, situé au quatrième étage de la rue des Feuillants, dans le centre-ville.

    Le 20 mai, en plein confinement, le rapport d’expertise balistique concernant la mort de cette Algérienne de 80 ans a été remis à l’ancienne juge de Marseille qui l’avait commandé lorsqu’elle instruisait l’enquête. En effet, il y a près d’un an jour pour jour, l’affaire a été « dépaysée » (à Lyon) à la demande de Yassine Bouzrou, l’avocat de Milfet Redouane, la fille de la victime. Me Bouzrou estimait alors que l’information judiciaire ouverte pour « recherche des causes de la mort » était « catastrophique ».

    Un magistrat du parquet présent à la manifestation

    En effet, au moment de la manifestation, un magistrat du parquet était présent aux côtés des forces de l’ordre, créant ainsi une suspicion d’entrave à l’enquête « tout en omettant d’indiquer sa présence au magistrat instructeur », notait l’avocat. Pour la relancer, Yassine Bouzrou avait porté plainte contre l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) « pour faux en écriture publique », car il considérait que « les agents avaient rédigé un faux PV [procès-verbal] au sujet de l’exploitation d’une caméra de surveillance qui aurait été hors service » : « Je n’ai jamais cru que la seule caméra hors service était la mieux placée à quelques mètres du tireur », ripostait-il. (...)

    #Violences_policières #Zineb_Redouane

  • Plus on est pauvre, moins on a de chances d’obtenir un logement social
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/11/plus-on-est-pauvre-moins-on-a-de-chances-d-obtenir-un-logement-social_604250

    Une enquête menée par six associations humanitaires met au jour les discriminations dont sont victimes les demandeurs de HLM les plus modestes. Par Isabelle Rey-Lefebvre

    Il s’agit là d’un paradoxe. Alors que la vocation première du logement social est d’accueillir les ménages les plus modestes, plus on est pauvre, moins on a de chances d’en obtenir un. C’est la cinglante conclusion à laquelle aboutit l’enquête, publiée jeudi 11 juin, menée par six associations à partir des données extraites du système national d’enregistrement de la demande de logement social, de l’analyse des dossiers de 96 ménages, en principe prioritaires, mais victimes de cette logique de refus et d’entretiens avec des travailleurs sociaux.
    « Après avoir été broyées par le mécanisme opaque et sélectif d’attribution, les familles pauvres qui pensent avoir enfin franchi la dernière étape sont bloquées par la cherté des loyers qui, bien que sociaux, sont encore trop élevés pour elles » , analyse Michel Platzer, vice-président de ATD Quart Monde, partenaire, pour cette enquête, du Secours catholique, de Solidarités nouvelles pour le logement, de la Fondation Abbé Pierre, d’Habitat et humanisme et de Solidarité DALO.

    Depuis 1973, le nombre de demandeurs d’un logement social n’a pas cessé d’augmenter – la barre des deux millions a été franchie en 2018 –, tandis que leur situation financière s’est dégradée : 51 % des candidats appartiennent au quart de la population aux revenus les plus bas, contre 25 % en 1978.

    Le bailleur social a le dernier mot

    Dans son rapport, publié en 2017, la Cour des comptes constatait que le taux d’attributions d’un logement social aux familles disposant de moins de 500 euros par mois et par unité de consommation n’était, en 2015, que de 19 %, contre 26 % pour l’ensemble des ménages demandeurs, sept points d’écart qui constituent une forme de discrimination finement analysée par cette enquête.

    Les auteurs estiment à 224 000 le nombre de familles bloquées pendant des années sur la liste d’attente sans qu’aucune proposition leur ait été faite ou, pire, ayant été refusées à la toute dernière étape du long parcours d’attribution par le bailleur social, qui a, de droit, le dernier mot.

    Moussa (le prénom a été changé), 32 ans, français d’origine malienne, est intérimaire dans les travaux publics, notamment pour Eurovia, filiale de Vinci spécialisée dans les chantiers routiers. Il gagne bien sa vie, entre 2 300 et 2 600 euros par mois. Depuis 2016, il habite le 14e arrondissement de Paris, dans une sous-pente de 2,5 mètres carrés déclarée « impropre à l’habitation » par arrêté préfectoral.

    Prioritaire par définition pour accéder à un logement social, solidement soutenu par la Fondation Abbé Pierre, il a déjà essuyé quatre refus en commission d’attribution, à Nanterre, Courbevoie et Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), alors que son dossier était classé deuxième des trois candidats sélectionnés. « Franchement, je ne comprends pas, témoigne-t-il. Il manque toujours un papier, on oublie de me téléphoner, on m’invente une dette locative… C’est décourageant, car, à chaque fois, j’ai l’espoir, mais rien ne se passe. »

    Après quatre ans et demi d’hébergement, à cinq (grands-parents, parents et fils) dans une chambre d’hôtel, la famille A., arrivée d’Arménie en Bretagne en 2012, avait réussi à réunir toutes les conditions exigées pour accéder à un logement social – titres de séjour, bourse d’études pour le fils –, mais s’est vu refuser un appartement par le bailleur social qui a jugé trop incertaines les ressources de la mère, en CDD comme femme de ménage dans des bureaux.

    « Cette attitude nous a déconcertés, car les ressources couvraient largement le loyer et, surtout, il y avait des appartements vides disponibles » , se souvient Marie-Annonciade Petit, chargée des relations publiques pour Habitat et humanisme. Pour rassurer le bailleur, l’association a signé le bail et la famille a pu emménager en 2018.

    Ne pas prendre de risque d’impayé

    La réticence des bailleurs sociaux s’explique par leur souci de ne pas prendre de risque d’impayé de loyer. Alors, dès qu’ils sentent que les finances sont fragiles, qu’une dette de loyer a pu être contractée auparavant, ils referment la porte. Par ailleurs, la présence d’enfants proches de la majorité, qui fera bientôt chuter le montant des allocations familiales et des aides au logement, ou la précarité des emplois les rendent frileux.

    Le risque financier n’est pourtant pas un critère légal de prise en compte du dossier, et il cache parfois des motifs moins avouables, comme l’origine des demandeurs : « J’ai entendu des phrases comme : “Avec un Comorien, c’est toute la famille qui arrive.” » , raconte Mme Petit. Un candidat qui ose refuser le logement qu’on lui propose prend, lui, le risque de voir son dossier enterré.

    Le législateur a bien tenté, et ce à plusieurs reprises, de forcer l’ouverture des portes des HLM aux cas les plus difficiles. La loi sur le droit au logement opposable (DALO, du 5 mars 2007), un statut accordé au demandeur qui oblige l’Etat à le reloger dans les six mois, laisse toujours 54 360 « ménages DALO » sans solution.

    « Nous avons bien un accord départemental avec les bailleurs sociaux de l’Ile-de-France pour qu’ils mettent à la disposition des associations et des personnes hébergées 2 000 logements par an, mais ils n’en proposent que 1 000 et beaucoup d’entre eux ne jouent pas le jeu et refusent nos candidats », dit Odile Pécout, travailleuse sociale pour Solidarités nouvelles pour le logement.

    En 2009, la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion oblige Action Logement (ex-1 % logement des entreprises) à réserver un quart de ses attributions aux publics prioritaires, ce qui n’a jamais été fait. Plus récemment, la loi relative à l’égalité et à la citoyenneté, du 27 janvier 2017, a, elle, instauré l’obligation faite aux bailleurs de réserver, hors quartiers prioritaires de la ville, 25 % des attributions aux 25 % des demandeurs les plus modestes ; 18,7 % des demandeurs en ont profité sur le plan national, mais seulement 15 % à Nice ou 11 % en Ile-de-France.

    Un obstacle majeur est le loyer trop élevé des logements sociaux qui se libèrent. Leur montant est tout à fait déconnecté de la situation des demandeurs, ainsi victimes, selon les termes du rapport, « d’exclusion économique » . Les six associations à l’origine de l’enquête demandent, entre autres, la revalorisation de l’aide personnalisée au logement et une nouvelle politique des loyers sociaux, à ajuster aux ressources des candidats pour parvenir à une « quittance adaptée » . Une possibilité déjà envisagée par les lois ELAN (du 23 novembre 2018) et « égalité et citoyenneté », mais très peu usitée, sauf à Rennes.

    Les étapes dans l’attribution d’un logement social

    Le candidat doit d’abord s’inscrire auprès du site demande-logement-social.gouv.fr, en indiquant ses, au plus, sept communes de prédilection, le type d’appartement demandé et, après avoir joint les pièces justificatives (toujours plus nombreuses), obtenir un numéro d’enregistrement. La demande doit être renouvelée tous les ans.
    Il soumet ensuite son dossier à différents guichets : celui de la préfecture, s’il est prioritaire ; celui d’Action Logement, s’il est salarié d’une entreprise cotisante ; celui de la mairie, s’il habite la commune ; ou directement auprès d’un bailleur social.
    Chacun de ces acteurs dispose d’un contingent de réservations : 30 % pour le préfet (dont 5 % pour les fonctionnaires et 25 % pour les prioritaires), le plus souvent 20 % pour la collectivité locale, 20 % pour Action Logement et le solde pour le bailleur social.
    Lorsqu’un logement est libéré sur son contingent, le réservataire doit présenter trois dossiers en commission d’attribution (composée de représentants des locataires, de la collectivité locale et du bailleur). Mais tout se joue avant, lors du choix de ces trois dossiers, dans une opacité totale.

    #logement #logement_social #discrimination #racisme #pauvres

  • VICTOIRE DE LA CAMPAGNE BDS SUR LE BOYCOTT DES PRODUITS ISRAÉLIENS : LA FRANCE CONDAMNEE PAR LA CEDH
    La Campagne BDS France, le 11 juin 2020
    https://www.bdsfrance.org/victoire-de-la-campagne-bds-sur-le-boycott-des-produits-israeliens-la-fra

    Condamnation des autorités françaises : selon la CEDH, l’appel au boycott des produits israéliens est protégé par la liberté d’expression.

    La campagne BDS France se réjouit de l’arrêt de la Cour européenne des droits humains (affaire Baldassi et autres c. France, requêtes n°15271/16 et autres) rendu le 11 juin 2020 qui condamne la France pour avoir violé le droit à la liberté d’expression de militant-e-s associatif-ve ayant appelé au boycott de produits israéliens dans des magasins.

    L’article 10 protège la liberté d’expression, qui peut être restreinte à certaines conditions. Les militant-e-s BDS affirmaient que ces conditions n’étaient pas remplies et que leur liberté d’expression avait été bafouée par la France. A l’unanimité, la CEDH dit que la France a violé l’article 10 de la Convention.

    La France est donc condamnée pour violation de l’article 10 de la CEDH (qui protège la liberté d’expression) : elle doit verser dans les trois mois 7 380 euros personnellement à chaque militant et 20 000 euros en plus à eux tous en commun.

    La campagne BDS France relève également que la Cour a bien pris en compte les spécificités des appels au boycott des produits israéliens lancés par les militant-e-s associatif-ve-s engagé-e-s contre l’apartheid israélien. L’arrêt énonce que « les propos reprochés aux requérants concernaient un sujet d’intérêt général, celui du respect du droit international public par l’État d’Israël et de la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, et s’inscrivaient dans un débat contemporain, ouvert en France comme dans toute la communauté internationale » (§78).

    Ces propos relèvent de la liberté d’expression dans un régime démocratique et sont ainsi protégés. L’appel au boycott des produits d’un régime d’apartheid est bien un droit pour les mouvements mobilisés en faveur du respect du droit international, droit qui avait été exercé par les mouvements pacifiques qui ont lutté en Inde, aux Etats-Unis et en Afrique du Sud contre le colonialisme et la discrimination.

    L’arrêt de la Cour européenne des droits humains prouve, comme nous l’avons toujours dit, que les autorités françaises ont eu tort de vouloir criminaliser un mouvement non violent et responsable comme le nôtre, qui, tout en condamnant toute forme de racisme dont l’antisémitisme, réclame des mesures de boycott contre le régime israélien, ses entreprises et ses institutions, tant que cet Etat ne respecte pas le droit international. Cet arrêt met en lumière le caractère faux et malhonnête des tentatives de diffamation menées contre la campagne BDS, tentatives visant à museler celles et ceux qui demandent à agir contre l’apartheid israélien.

    Conséquemment à l’arrêt de la CEDH, nous demandons aux autorités françaises d’abroger immédiatement les circulaires Alliot-Marie et Mercier afin de reconnaître la légalité et la légitimité de nos modes d’actions non violents et d’entamer un dialogue avec nous afin de contribuer ensemble à exercer une pression sur l’Etat d’Israël en vue d’obtenir que le droit international soit respecté.

    Nous invitons les entreprises françaises à désinvestir d’Israël et aux institutions françaises à cesser toute collaboration avec les institutions publiques israéliennes.

    Nous sommes déterminé-e-s à continuer les actions de boycott des produits israéliens et des entreprises internationales complices de l’apartheid israélien. Nous réclamons également un boycott des universités et des institutions israéliennes complices, ainsi que des manifestations culturelles et sportives faisant la promotion de l’apartheid israélien.

    Israël, pays de l’apartheid, ne pourra pas indéfiniment empêcher la justice et la liberté pour le peuple palestinien de triompher !

    Nous invitons tou-te-s les citoyen-ne-s de bonne volonté et toutes les mouvements attachés au respect des droits humains et de la légalité internationale à rejoindre la campagne BDS. Notre mobilisation est plus que jamais légitime et indispensable au moment où les autorités israéliennes envisagent, en violation du droit international, d’annexer une partie de la Cisjordanie, poursuivant ainsi la dépossession du peuple autochtone palestinien, entérinée par le plan Trump.

    BDS pour la justice, la dignité et l’égalité !

    #France #BDS #Boycott #Palestine #Justice #Criminalisation_des_militants #Liberté_d'expression #CEDH #Cour_européenne_des_droits_humains