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  • Les scientifiques disent que nous devons nous préparer au contact avec les extraterrestres : « Nous ne sommes pas prêts »
    https://www.netcost-security.fr/science/127648/les-scientifiques-disent-que-nous-devons-nous-preparer-au-contact-a

    Une grande partie des scientifiques sont absolument convaincus que nous ne sommes pas seuls dans l’Univers, cependant, en raison des énormes distances de l’espace cosmique, nous ne savons pas si un jour nous entrerons en contact avec l’une des prétendues civilisations extraterrestres. Mais cette incertitude ne peut pas nous faire arriver sans préparation, au cas où nous aurions vraiment un contact avec les extraterrestres. Comment nous comporterions-nous ? Quelle devrait être l’approche la meilleure et la plus responsable de l’humanité face à un événement aussi marquant pour notre espèce ? L’Organisation des Nations Unies (ONU) a mis au point des organes et des procédures à activer dans le cas où un astéroïde géant se dirigerait vers la Terre, menaçant l’apocalypse, mais il n’y a rien de concret pour la possible découverte d’extraterrestres, à la fois directs et indirects, grâce à la détection d’un signal radio. Les seuls protocoles du SETI (Recherche d’intelligence extraterrestre) sur le sujet datent d’il y a plus de 30 ans et n’ont pas été mis à jour depuis au moins une dizaine, de plus ils ne font référence qu’à la conduite scientifique à entreprendre. Il n’y a rien sur le plan social ou politique de si fondamental pour la gestion d’un événement aussi révolutionnaire qu’il ait des conséquences imprévisibles, potentiellement merveilleuses mais aussi absolument catastrophiques.

    Pour combler cette lacune injustifiable, des scientifiques de l’université de St Andrews – la plus ancienne d’Ecosse – ont créé un nouveau centre de recherche international ad hoc, précisément pour mieux préparer la réponse coordonnée de l’humanité en cas de contact avec les extraterrestres. Le centre faisant autorité, appelé SETI Post-Detection Hub, en référence aux actions à entreprendre suite au contact, a été établi au Center for Exoplanet Science et au Center for Global Law and Governance de l’université, dans le but d’impliquer des experts de disciplines multiples. Non seulement des personnalités scientifiques, mais aussi des sciences humaines, dans le but d’élaborer les meilleurs protocoles de gestion de la « crise ». Les chercheurs évalueront également l’impact sur l’humanité d’un tel événement, qui risque de bouleverser complètement la compréhension de la vie, des religions et des piliers de nos sociétés.

    Selon certains experts, dont le regretté astrophysicien Stephen Hawking, détecter la position de la Terre aux extraterrestres – par exemple grâce à des messages cryptés envoyés dans l’espace – est considéré comme un choix loin d’être judicieux, étant donné que ceux qui écoutent peuvent avoir des intentions non pacifiques. . Par conséquent, l’analyse et l’interprétation linguistique d’un éventuel signal extraterrestre doivent être effectuées avec la plus grande attention par les experts impliqués dans le projet SETI, afin de gérer une éventuelle réponse.

    « La science-fiction regorge d’évaluations de l’impact sur la société humaine suite à la découverte et même aux rencontres avec la vie ou l’intelligence ailleurs. Mais nous devons aller au-delà de la réflexion sur l’impact sur l’humanité. Nous devons coordonner nos connaissances spécialisées non seulement pour évaluer les preuves, mais aussi pour considérer la réponse sociale humaine à mesure que notre compréhension progresse et que ce que nous savons et ce que nous ne savons pas est communiqué. Et le moment est venu de le faire », a déclaré le Dr John Elliott, chercheur à la School of Computer Science de l’Université écossaise et coordinateur du SETI Post-Detection Hub, dans un communiqué de presse. « Recevrons-nous un jour un message d’ET ? Nous ne savons pas. Inoltre non sappiamo quando questo accadrà – ha specificato lo scienziato – , ma sappiamo che non possiamo permetterci di essere impreparati – scientificamente, socialmente e politicamente senza una guida -, per un evento che potrebbe trasformarsi in realtà già domani e che non possiamo permetterci di gestire mal ». Le nouveau Hub se chargera donc de développer une véritable ligne directrice qui ira de la recherche à l’interprétation des signaux extraterrestres, jusqu’à la réponse potentielle à apporter à nos « voisins ».

    Selon une étude récente de l’Université de Nottingham, seulement dans notre galaxie – la Voie lactée – il y a au moins 36 civilisations extraterrestres, un calcul obtenu grâce à une version modifiée de la célèbre équation de Drake. C’est évidemment une hypothèse, mais si ces civilisations existaient réellement, tôt ou tard le contact historique pourrait avoir lieu. A ce jour, selon une autre recherche du Blue Marble Space Institute of Science de Seattle et de l’université américaine de Washington, ce contact n’aurait pas eu lieu non seulement à cause de notre retard technologique, mais aussi parce que les extraterrestres n’auraient aucun intérêt à visiter le solaire système. . Ce qui est certain, c’est que l’existence d’extraterrestres intelligents ne peut être absolument exclue, donc être prêt est certainement la meilleure approche pour gérer un événement d’importance révolutionnaire pour l’ensemble de l’humanité.

  • Usbek & Rica - Le cinéma, la littérature et la musique doivent-ils résister à l’injonction des formats courts ?
    https://usbeketrica.com/fr/article/le-cinema-la-litterature-et-la-musique-doivent-ils-resister-a-l-injonct

    Qu’on le veuille ou non, les nouveaux modes de narration propres aux réseaux sociaux transforment déjà notre rapport au cinéma, à la lecture ou à la musique. Les formats qui s’écrivent en ligne impriment leur nouvelle temporalité ultra-ramassée à nos esprits sur-connectés. La phénoménologie de l’expérience esthétique est en pleine mutation.

    Dans ce contexte, les films ont-ils tous vocation à devenir des courts-métrages, les romans des nouvelles et les albums de musique des compilations d’extraits sonores de vingt secondes  ? La plupart d’entre nous visionnons déjà des films en version accélérée, oubliant la nécessité que peuvent avoir les blancs, les silences et même les « longueurs » (terme qui n’aura probablement jamais été aussi péjoratif qu’en 2022) dans l’architecture d’une œuvre. Autre option : faire l’effort collectif de rééduquer nos sens au temps long pour continuer d’apprécier notre patrimoine artistique, sans pour autant se priver de la possibilité d’être agréablement surpris par ceux qui font le pont entre ces mondes et imaginent des formats encore à naître et que l’on ne soupçonne pas encore…

    #RéseauxSociaux #Format #Temps #Cinéma #Musique #Littérature

    • C’est marrant, parce que moi au contraire je trouve que les films ne savent plus être concis : la moindre connerie de Marvel, il faut deux films de 2h30 à 3 heures pour réussir à raconter un truc un peu neuneu. Je me dis que c’est le format « série » qui fait que les réalisateur·ices ne savent plus raconter une histoire rapidement, camper un personnage en deux regards, ramener un dialogue à l’essentiel… Ou bien que le public il aime qu’on lui explicite bien les motivations du personnage grâce à des dialogues bien chiants et bien explicatifs.

      Les séries, bon sang ça traîne de plus en plus. Je me fais « Andor » en ce moment : il y a des épisodes entier de 45 minutes dans lesquels, franchement, il ne se passe rigoureusement rien : ça cause, ça cause, et à la fin je me dis qu’entre les épisodes 2 et 3 (il ne se pas vraiment rien de rien), quelqu’un d’un peu doué aurait raconté un film complet. Et ça c’est une série généralement considérée comme plus « adulte » que les autres séries Star Wars.

      C’est ce qui m’a sauté aux yeux en revoyant Les sentiers de la gloire avec ma grande : ça va très vite (88 minutes), en deux regards ou attitudes on te campe un personnage et quand on le retrouve plus tard, on a l’impression d’avoir déjà tout compris de ses motivations. Avengers Infinity Wars c’est 149 minutes, et il faut se fader Endgame (181 minutes) pour savoir la fin. Denis Villeneuve en 155 minutes il ne raconte que la moitié de Dune et on devra repayer et se refader 3 heures supplémentaires pour avoir la fin.

      (Oui bon, d’accord, Barry Lindon ça dure trois heures. Laurence d’Arabie plus de 3 heures et demi. Et Cléopatre c’est carrément 4 heures. Mais j’ai raison quand même.)

  • Usbek & Rica - Fréquentation, âge du public... 5 infographies pour comprendre la crise du cinéma
    https://usbeketrica.com/fr/article/frequentation-age-du-public-cinq-infographies-pour-comprendre-la-crise-

    Afin de mieux comprendre la nature de la crise inédite qui touche le secteur du cinéma (voir notre long format et notre interview avec la productrice Judith Lou Lévy), nous avons passé au crible plusieurs données clés, comme l’évolution de la fréquentation des salles, celle des tranches d’âge du public et, plus largement, la place du cinéma dans le « temps libre quotidien » des Français. Décryptage.

    #Cinéma #Infographie #Loisirs

  • Usbek & Rica - Quand la science-fiction repousse toutes les limites
    https://usbeketrica.com/fr/article/quand-la-science-fiction-repousse-toutes-les-limites

    S’intéresser à l’habitabilité de sa planète pour une espèce expansive comme l’espèce humaine, c’est faire rentrer dans les réflexions la question des seuils et des limites. Depuis, la notion de « limites planétaires » exprime le fait que le système Terre ne peut pas indéfiniment absorber les pressions anthropiques sans compromettre les conditions de vie à la surface de notre planète. La confrontation de l’humanité avec des limites de toute nature est désormais au cœur de la science-fiction.

  • 20 Nations at High Risk From Global Warming Might Halt Debt Payments - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/10/14/climate/climate-disasters-poor-nations-iimf.html

    Usbek & Rica - Les nations les plus vulnérables au réchauffement climatique pourraient cesser de rembourser leurs dettes
    https://usbeketrica.com/fr/article/les-nations-les-plus-vulnerables-au-rechauffement-climatique-pourraient

    À quelques semaines de la COP27 qui se tient en Égypte, le groupe V20, composé des pays les plus vulnérables au réchauffement climatique, envisage d’annuler sa dette collective de 686 milliards de dollars afin d’investir dans des projets environnementaux. Explications.

  • Usbek & Rica - « Il n’est pas sûr que, dans quelques décennies, nous soyons encore capables de lire des classiques »
    https://usbeketrica.com/fr/article/il-n-est-pas-sur-que-dans-quelques-decennies-nous-soyons-encore-capable

    Vous écrivez : « Pourra-t-on encore lire de la littérature dans 50 ans  ? La question semble d’emblée comme une provocation voir un non-sens ». En quoi ne le serait-t-elle pas  ?

    Inès Sol Salas – En effet, on ne sait pas si, dans quelques décennies, nous serons encore capables cognitivement de lire des ouvrages littéraires exigeants dont font partie les classiques. L’universitaire et professeure de littérature américaine Katherine Hayles constatait déjà il y a quinze ans que 50 % de ses étudiants avaient des difficultés à lire les classiques, à cause de la numérisation de nos environnements. Les jeunes lecteurs peinent à porter une attention soutenue à du « non ludique », sans dopamine pour les stimuler. Ils sont dans ce qu’elle nomme l’« hyper attention » (capacité à se concentrer sur plusieurs objets en même temps, sur un temps court) et non plus dans une « attention profonde » nécessaire à la lecture. Pour Hayles, cela doit nous amener à modifier la manière dont on transmet la littérature aux jeunes en la ludifiant, avec des badges numériques, des récompenses, ou des moyens détournés… L’Éducation nationale en France essaie d’aller dans cette direction. Le philosophe Bernard Stiegler a été très critique avec la proposition de Hayles : pour lui, il faut revenir au contraire à une maîtrise attentionnelle pour redevenir producteur de savoir et de sens, et non consommateur passif de contenus. Il s’agit de résister à cette numérisation consumériste de l’attention… Sans résistance, nous risquons petit à petit d’aller vers une « littérature sans lecteurs ».

    Pour ne pas finir sur ce genre de note, quels chemins de résistance s’offrent à nous  ?

    Il nous faudrait, dans un premier temps, sans doute revenir à une véritable démocratisation culturelle, où l’accès à une offre exigeante et à son appropriation vaut pour toutes et tous. Favoriser également chez les jeunes cette maîtrise attentionnelle dont parle Stiegler, un temps à soi entier, qui ne soit pas morcelé par mille notifications et messages. Des établissements scolaires avaient par exemple proposé des temps de lecture silencieuse obligatoires toutes les semaines.

    #Lecture #CDI #Littérature #Culture #Livre

  • Usbek & Rica - Bunkers de luxe, refuges blindés… Comment les ultra-riches se préparent à l’effondrement
    https://usbeketrica.com/fr/article/bunkers-de-luxe-refuges-blindes-comment-les-ultra-riches-se-preparent-a

    Bunkers, hôtels privés, refuges luxueux : dans son nouveau livre pas encore traduit en français, Survival of the richest, l’auteur américain Douglas Rushkoff montre comment les ultra-riches font sécession pour se préparer à survivre aux crises sociales et environnementales du futur.

    https://seenthis.net/messages/715011
    https://oppidum.ch
    https://rushkoff.com

    We always knew but now we know. The tech elite mean to leave us all behind.

    In Survival of the Richest, Rushkoff traces the origins of The Mindset in science and technology through its current expression in missions to Mars, island bunkers, and the Metaverse.

    “Survival of the Richest is more than a primer on a soulless worldview pervading all aspects of life. Defying fantasies of escape—from each other, from earthliness, from Earth—Rushkoff offers something at once more realistic and more imaginative: mutual regard, responsibility, and flourishing. In so doing, he mounts an impassioned defense of everything and everyone marked expendable in the fanatical pursuit of a blank slate.” – Jenny Odell

    #Douglas_Rushkoff #survivalisme

    • Tout commence par une invitation. La plus généreuse que l’écrivain américain Douglas Rushkoff a jamais reçu, « et de loin ». Spécialiste des enjeux technologiques et de la culture cyberpunk, cet essayiste multi-récompensé croit d’abord se rendre à l’une de ces luxueuses conférences organisées par des fonds d’investissement ou des grandes banques. Le genre d’endroit où il est – de son propre aveu – rémunéré pour « donner son avis sur les derniers mots à la mode comme s’il s’agissait de symboles boursiers : IA, VR, CRISPR ». À ceci près que, cette fois, l’événement en question a lieu en plein désert, dans un complexe hôtelier encerclé par de somptueux bâtiments en pierre et en verre. Encore plus déstabilisant, le matin même de son intervention, Rushkoff est escorté dans une salle de réunion où il ne trouve, en guise de public, que cinq personnes. Cinq hommes, dont au moins deux milliardaires, que l’auteur décrit comme « des membres de l’échelon supérieur du monde de l’investissement technologique et des fonds spéculatifs ».

      Ce club ultra-resserré dégaine alors une première salve de questions, d’ordre plutôt général, autour des dernières tendances tech du moment, auxquelles Rushkoff s’efforce de répondre poliment. Très vite, l’intéressé sent pourtant le cours de la discussion virer vers des préoccupations nettement moins banales. Le ton devient plus agité, les questions moins technophiles, presque existentielles. « Entre la Nouvelle-Zélande et l’Alaska, quelle zone sera la moins impactée par la crise climatique  ? », lui demande l’un d’entre eux. « Quelle sera la plus grande menace : le changement climatique ou la guerre biologique  ? », renchérit son voisin. Et la litanie d’empirer : « Combien de temps conseillez-vous de prévoir pour pouvoir survivre sans aucune aide extérieure  ? », « Un abri souterrain doit-il être équipé d’un système d’aération  ? », « Quelle est la probabilité de contamination des eaux souterraines  ? » Précisant « être sur le point de terminer la confection de [son] bunker », le PDG d’une société de courtage va jusqu’à demander : « Selon vous, comment pourrais-je être en mesure de conserver mon autorité sur mes forces de sécurité après ‘L’événement’  ? »

      (...) engagé dans un business model clairement effondriste [l’ancien président de la Chambre de commerce américaine en Lettonie, J. C. Cole, aujourd’hui fer de lance d’une entreprise de « fermes refuges » autonomes secrètes dans la région de New York.] n’a ainsi « réussi à convaincre personne d’investir dans ses fermes » pour l’instant, tout simplement parce que « les projets qui attirent le plus d’attention et d’argent [dans ce secteur] sont ceux qui n’ont aucun élément coopératif et qui consistent, au contraire, à faire cavalier seul »


      Capture d’écran du site Oppidum © https://oppidum.ch

      « (...) Ils ont succombé à un état d’esprit où ‘gagner’ signifie gagner suffisamment d’argent pour se protéger des dommages qu’ils créent… en gagnant de l’argent de cette façon », analyse avec une pointe d’ironie Rushkoff. Et d’en conclure : « Le bunker du milliardaire correspond moins à une stratégie durable qu’à une métaphore de leur approche complètement déconnectée de la vie. Le style de vie qu’il implique ressemble plus à celui d’une forteresse assiégée qu’à celui d’une oasis accueillante. »

      le règne de la séparation ne finira pas

      #collapsologie #preppers #effondrement #survivalisme #milliardaires #société_d'abandon

  • Usbek & Rica - « Parcoursup entérine les écarts d’apprentissage entre les enfants d’ouvriers et de cadres »
    https://usbeketrica.com/fr/article/parcoursup-enterine-les-ecarts-d-apprentissage-entre-les-enfants-d-ouvr

    Sociologue et chercheur au CNRS, Cédric Hugrée est le co-auteur, avec Tristan Poullaouec, sociologue et maître de conférences à l’Université de Nantes, de L’Université qui vient (Raisons d’agir, juillet 2022). Proposant un contre-récit chiffré sur l’Université, les deux chercheurs nous rappellent qu’elle souffre d’un manque historique de moyens et que s’y déploie actuellement un nouveau régime de sélection scolaire où les échecs demeurent importants, bien que sans commune mesure avec les chiffres régulièrement avancés par nos ministres.

    • Mais le salariat étudiant n’est pas la cause principale de l’échec à l’université, c’est le niveau des élèves qui est en cause. Dans les faits, ces deux fragilités (scolaire et économique) vont de pair et elles empêchent les étudiants de tenir dans le temps. Si vous avez un ou deux échecs à l’université et que vous vivez dans des conditions économiques précaires, il y a des chances que vous amorciez une rupture. Les cas d’étudiants en réussite à l’université et qui abandonnent pour de seules raisons économiques sont plus rares. A contrario et ça a été pour nous une surprise de recherche, il y a des moments où le salariat aide les étudiants scolairement. Sans doute cela s’explique-t-il parce que leur travail est lié à leurs études et aide à l’acquisition de savoirs théoriques et à la mobilisation scolaire.

      […]

      Il n’existe aucune corrélation entre le coût et la qualité d’une scolarité. Ensuite, cela ne favorise pas la diplomation, mais va simplement pousser à plus d’endettement privé. Le Président Biden a récemment décider d’apurer une partie de la dette étudiante américaine car cela devient un problème économique conséquent. Enfin, il faut renverser la question : au nom de quoi les universités auraient-elles à accepter structurellement d’être moins dotées par l’État que les classes prépas ou les BTS  ? Aller en classe préparatoire ne coûte pas grand-chose aux familles et vous y recevez une formation de qualité, payée par l’État. Je propose plutôt de nous caler sur ce standard  !

  • Villes, santé, fracture #Numérique… 3 illustrations d’un numérique d’intérêt général
    https://usbeketrica.com/fr/article/villes-sante-fracture-numerique-3-illustrations-d-un-numerique-d-intere

    Comment faire en sorte que le numérique bénéficie à l’ensemble des citoyens ? En amont de l’événement Numérique en Commun(s) qui aura lieu à #Lens les …

    #Technologie #Pas-de-Calais #Hauts-de-France

  • Usbek & Rica - « Everything everywhere… », le film qui va vous faire adorer le multivers
    https://usbeketrica.com/fr/article/everything-everywhere-le-film-qui-va-vous-faire-adorer-le-multivers

    Ni trop ironique ni trop plombant, le film trouve par la suite le parfait dosage entre scènes d’action, dilemmes familiaux et rebondissements inattendus, notamment lorsqu’interviennent les révélations autour du mystérieux Jobu Tupaki. Déjanté  ? C’est le mot. Mais plus important encore, dans son ultime chapitre, Everything everywhere all at once finit par capter quelque chose du grand mystère de l’existence. Laquelle ne vaut la peine d’être vécue qu’à condition de « se perdre dans ses pensées »…

    Longtemps que je n’avais ri d’aussi bon cœur au cinéma. Mais comme certaines critiques le mentionnent, on frôle l’overdose dans le dernier tiers (rien à voir avec la qualité du film : vu dans un multiplexe à 11h début de séance 450ppm, fin de séance 590ppm, mais seulement une trentaine de personnes...).

  • Usbek & Rica - « Il faut absolument lutter contre l’invisibilisation des modérateurs de contenus »
    https://usbeketrica.com/fr/article/il-faut-absolument-lutter-contre-l-invisibilisation-des-moderateurs

    La première étape, c’est de lutter contre l’invisibilisation des modérateurs. Il faut absolument les sortir de l’ombre de leurs écrans, ce que cultivent les entreprises de réseaux sociaux avec un recours fréquent à de strictes clauses de confidentialité leur permettant d’échapper à tout examen public (des usagers, de la société civile, des régulateurs) et de maintenir des salaires bas. C’est aussi pour ne pas avoir à reconnaître combien ces réseaux sociaux peuvent être des canaux de diffusion pour du contenu répugnant, outrageant, choquant, bien loin de l’image qu’ils cherchent à cultiver auprès du grand public et surtout des annonceurs. « Ouvrez un trou sur Internet, il se remplira immédiatement de merde », souligne l’un de mes interlocuteurs dans le livre. Qui voudrait y être associé  ? Enfin, reconnaître l’existence d’un « intermédiaire », c’est mettre à mal le mythe fondateur d’Internet comme espace d’une expression démocratique libre et sans entrave. Pour responsabiliser ces acteurs, et ouvrir un débat sur les garde-fous à mettre en place, je crois à la pression du nombre. Journalistes, militants de la société civile, modérateurs en personne, universitaires comme moi… Nous sommes déjà quelques-uns à mettre ces métiers, ce travail, sur la place publique, à exposer les conditions de travail, et il faut absolument poursuivre dans cette voie.

    #RéseauxSociaux #Algorithme #Modération #GAFAM

    • Enfin, reconnaître l’existence d’un « intermédiaire », c’est mettre à mal le mythe fondateur d’Internet comme espace d’une expression démocratique libre et sans entrave.

      Difficulté ici : dans le « mythe fondateur d’internet », il n’a justement jamais été souhaité, voire même imaginé, que l’on centralise la quasi intégralité de l’expression publique (et notamment politique et militante) en un seul et unique endroit. Je pense même que, dans ce « mythe fondateur », si on avait décrit un tel endroit, évidemment il aurait été immédiatement évident qu’un tel endroit concentrerait également à la fois toute la merde et toute la censure possibles (parce que de manière assez extrême, on aurait re-décrit l’hyperconcentration de la télévision).

  • Matrix, le protocole décentralisé made in France qui cartonne en Ukraine | Marie Roy
    https://usbeketrica.com/fr/article/matrix-le-protocole-decentralise-made-in-france-qui-cartonne-en-ukraine

    Matrix et Element sont respectivement un protocole et une application sécurisés et décentralisés. Avec le conflit ukrainien, ces technologies ont connu un certain succès auprès des utilisateurs. Mais qu’ont-elles de spécifique ? On a rencontré Amandine Le Pape, la co-fondatrice de ces services, pour y voir plus clair. Source : Usbek & Rica

  • Usbek & Rica - Guillaume Martin : « La société du peloton est une superpuissance qui, pour exister, doit écraser les particularités »
    https://usbeketrica.com/fr/article/guillaume-martin-la-societe-du-peloton-est-une-superpuissance-qui-pour-

    Je pense qu’il s’agit d’un mouvement de balancier : lorsqu’on bascule dans un extrême, on tente d’équilibrer les choses par l’extrême inverse. L’hyper-individualisme gangrène désormais tous les pans de la société. En réponse, les institutions bâtissent un discours basé sur le collectif pour rééquilibrer un tant soit peu la balance. Encore étudiant, j’avais écrit un mémoire sur l’idéologie olympique de Pierre de Coubertin. Une idéologie pleine de valeurs universalistes, défendant le sport comme le terrain de l’entraide, du fairplay, etc. Mais, là aussi, il y a une vraie hypocrisie, car cela va à l’encontre de l’essence même du sport, qui est de gagner, et pas de participer. Et ce n’est pas grave, au contraire, tant que c’est limité au domaine du sport. C’est même là que nous pouvons déverser toutes nos pulsions individualistes. Où l’on peut, non pas dominer l’autre, mais au moins le battre. Tant que toutes ces pulsions sont sublimées dans ce cadre ultra-réglementé, ce n’est pas grave et il ne faut pas avoir honte de les cacher. C’est lorsqu’elles débordent en-dehors du cadre sportif que la situation devient inquiétante.

    #Cyclisme #Réflexion #Sport #Société

  • Usbek & Rica - Un rover de la NASA découvre un déchet humain sur Mars
    https://usbeketrica.com/fr/article/on-a-pollue-la-terre-on-a-pollue-l-espace-maintenant-on-pollue-mars-un-

    Cette couverture n’est pas le seul débris qui s’est vu larguer par la navette lors de sa descente en février 2021. Un bouclier thermique, un parachute supersonique et une grue aérienne propulsée par une fusée ont subi le même sort, rapporte le média Mashable. En avril, l’hélicoptère Ingenuity – premier engin à avoir effectué un vol sur une autre planète – avait même photographié l’épave d’un parachute orange et blanc recouvert de poussière, la couverture protectrice qui stockait le parachute ainsi que la coque dorsale, retrouvée en morceaux après un plongeon à 125 km/h.

    Si la pollution spatiale a particulièrement fait parler d’elle ces dernières années, les premiers « déchets » abandonnés sur sol extraterrestre datent pourtant des années 1970, lors des premières explorations sur la Lune. Au terme du mythique programme Apollo de la NASA, achevé en 1972, les six équipes d’astronautes ont laissé derrière elles des objets en tout genre : des modules lunaires aux véhicules électriques en passant par des sismomètres, des pelles ainsi que les caméras grâce auxquelles des millions de personnes ont pu admirer les premiers pas sur la Lune depuis leur télévision. Ces objets sont restés là pour une raison : le poids limité des modules de transports spatiaux. « Plus ils en jetaient, plus ils pouvaient ramener de pierres [sur Terre] », explique Stan Starr, directeur adjoint du projet Apollo, à la NASA.

    Problème : ces débris laissés dans l’espace peuvent contaminer des corps planétaires vierges de toute trace humaine, selon l’organisme américain. Pourtant, les États sont tenus de protéger les planètes extraterrestres, rappelle Benjamin Bastida Virgili : « Parmi ces règles, les pays doivent par exemple aseptiser tous les outils spatiaux afin de ne pas apporter de bactéries sur des sols étrangers et potentiellement implanter une vie non-endémique ».

    Face à cette surcharge orbitale, l’ESA a lancé une mission de « nettoyage de l’espace », visant à retirer plusieurs engins spatiaux hors d’usage et à prévenir la création démesurée de nouveaux débris. « On est en train de développer toutes les technologies en vue de cette première mission qui devrait être lancée en 2025, pour enlever un débris vieux de dix ou quinze ans », avance Benjamin Bastida Virgili, qui prend part au projet « Clean Space ».

    Outre ces missions sauvetage, nombreux sont les scientifiques à demander une juridiction de l’espace plus contraignante. C’est notamment le cas de la professeure d’astronomie à l’Université de San Francisco, Aparna Venkatesan, qui a affirmé lors d’un événement organisé par le Musée américain d’histoire naturelle, le mois dernier, que la mise en place de protections contre la pollution de l’environnement spatial nécessiterait de définir l’espace comme un patrimoine commun de la civilisation humaine.

    #Espace #Communs #Pollution

  • Usbek & Rica - « La surmédiatisation de nos vies ne compense en rien notre souffrance »
    https://usbeketrica.com/fr/article/la-surmediatisation-de-nos-vies-ne-compense-en-rien-notre-souffrance

    Nous n’avons jamais été aussi riches collectivement dans l’histoire de l’humanité, et nous ne nous sommes pourtant jamais sentis aussi malheureux. La faute au basculement d’un système de valeurs transcendantales aux valeurs numériques contemporaines. Bonne nouvelle, cependant, selon Diane Delaurens, haut fonctionnaire, diplomée de Sciences Po et l’ENA, et titulaire d’une licence de philosophie : il est encore temps de s’en détacher pour réapprendre à se connaître tout en oeuvrant dans l’intérêt de l’ensemble des écosystèmes et de la Terre en général.

    #Société #Valeurs #Individu #Philosophie #Histoire

  • « Les gens qui souffrent le plus ne se mobilisent pas »
    https://usbeketrica.com/fr/article/les-gens-qui-souffrent-le-plus-ne-se-mobilisent-pas

    Et si nos manières de nous révolter faisaient partie des facettes de notre comportement les plus faciles à prédire ? C’est ce que montrent les …

    #Société #Sciences #Technologie #Sciences_Humaines #Travail

  • Usbek & Rica - L’Allemagne expérimente un billet de train mensuel à 9 euros pour tous
    https://usbeketrica.com/fr/article/l-allemagne-experimente-un-billet-de-train-mensuel-a-9-euros-pour-tous


    #transport

    La mise en place de cette réduction n’est qu’une des mesures que l’Allemagne prévoit d’introduire dans le cadre d’un plan d’aide plus global. Ainsi, en septembre, les adultes qui travaillent verront un versement unique de 300 euros ajouté à leur salaire pour aider à compenser le coût de l’augmentation des factures d’énergie. Les taxes sur les carburants baisseront quant à elle de 30 centimes par litre pour l’essence et de 14 centimes pour le diesel, tandis que les automobilistes parcourant plus de 21 kilomètres par jour verront leurs crédits d’impôt existants légèrement augmentés.

    • Allemagne : avec le train à 9 euros, les punks plongent dans la jet-set
      https://www.liberation.fr/international/europe/allemagne-avec-le-train-a-9-euros-les-punks-plongent-dans-la-jet-set-2022


      Wir berichten live aus #Sylt nachdem das #9EuroTicket eingeführt wurde.....😀
      https://twitter.com/leckerbisse/status/1533044735673237505

      Les habitants de la très jolie île de Sylt, en mer du Nord, s’étaient préparés à une ruée de touristes avec l’introduction du pass à 9 euros. Qui n’irait pas rejoindre les plages de sable de l’une des stations balnéaires les plus belles et les plus chics du pays avec cet abonnement mensuel exceptionnel à 9 euros, valable jusqu’au 31 août dans tous les transports en commun d’Allemagne et les trains régionaux ?

      Mais les insulaires s’attendaient à voir débarquer des touristes, pas des punks ! Affalés devant les supermarchés et dans les rues piétonnes, bouteilles de bière à la main, les jeunes coiffés d’iroquois se baignent depuis quelques jours dans les bassins publics en écoutant de la musique rebelle et en hurlant des slogans anarchistes et hostiles à l’autorité.

      Ce sont de vrais punks qui n’ont jamais vu la mer et rêvent de faire de cette île bourgeoise un nouveau Woodstock. Avec leur pass, ils ont réussi à se rendre à Sylt depuis Berlin en moins de huit heures et avec cinq changements (550 kilomètres). « L’été ne fait que commencer. Ça va dépoter », a déclaré l’un d’eux dans un film qui fait le buzz sur les réseaux sociaux.

  • Usbek & Rica - Pourquoi tout le monde se met à dire : « J’ai pas les mots » ?
    https://usbeketrica.com/fr/article/pourquoi-tout-le-monde-se-met-a-dire-j-ai-pas-les-mots

    Les formules à la mode nous renseignent souvent plus sur l’époque qu’elles n’en ont l’air. Nous n’avons plus les mots  ? C’est que nous avons les images. Mais ont-elles vocation à les remplacer définitivement  ? Une chronique de Blandine Rinkel, musicienne et écrivaine.

    #Langage #Image #Mot #Réflexion #Numérique

  • INFERTILITÉ TOTALE EN 2045

    Dans un livre récemment paru, le duo de scientifiques Shanna H. Swan et Stacey Colino montre que le nombre de spermatozoïdes produits dans les pays occidentaux a chuté de 59 % entre 1973 et 2011. Si la trajectoire actuelle se poursuit, ce chiffre pourrait atteindre zéro dès 2045. 

    La pandémie va-t-elle faire chuter le taux de fécondité  ? D’après l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), en tout cas, le nombre de naissances enregistrées en France en janvier a chuté de 13 % par rapport à janvier 2020. Une baisse inédite depuis 1975, dans un contexte « de crise sanitaire et de forte incertitude, [qui] a pu décourager les couples de procréer ou les inciter à reporter de plusieurs mois leurs projets de parentalité », selon l’Institut d’études statistiques. Certes, le nombre de naissances en France est en baisse constante depuis six ans, mais l’Insee note que la chute observée en janvier est « sans commune mesure avec les baisses qui ont pu être observées dans le passé ».
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/000436391

    Une tendance qui reste à confirmer, donc… et à laquelle pourrait bien s’ajouter un autre phénomène encore plus global. Celui de la présence, dans notre organisme, de certaines substances chimiques aux effets nocifs sur la fertilité. C’est ce que met en évidence le duo de scientifiques Shanna H. Swan et Stacey Colino dans un nouveau livre récemment paru en anglais, Count Down – How Our Modern World Is Threatening Sperm Counts, Altering Male and Female Reproductive Development, and Imperiling the Future of the Human Race.
    https://www.simonandschuster.com/books/Count-Down/Shanna-H-Swan/9781982113667

    Dans une étude qu’elle avait co-signée en 2017, Swan montrait en effet que le nombre de spermatozoïdes produits dans les pays occidentaux avait chuté de 59 % entre 1973 et 2011. Si cette courbe poursuit sa trajectoire actuelle, prévient-elle aujourd’hui, ce chiffre pourrait atteindre zéro dès 2045. Dans le détail, Count Down démontre que ce sont les « substances chimiques du quotidien » que l’on trouve dans les emballages alimentaires, les jouets, les cosmétiques ou encore les pesticides qui affectent durablement notre système endocrinien. Les phtalates et le bisphénol A sont plus particulièrement visés par les deux auteurs « car ils font croire au corps humain qu’il dispose de suffisamment d’hormones – testostérone ou œstrogènes – et qu’il n’a donc pas besoin d’en fabriquer davantage ». La taille et la forme des organes génitaux seraient aussi affectées.
    https://academic.oup.com/humupd/article/23/6/646/4035689
    https://usbeketrica.com/fr/article/la-baisse-de-la-fertilite-masculine-menace-l-humanite
    https://www.theguardian.com/us-news/2021/feb/26/falling-sperm-counts-human-survival
    https://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/environnement/phtalates/quels-risques-pour-sante
    https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-bisphenol-6185
    https://www.independent.co.uk/life-style/health-and-families/pollution-penis-shrink-sperm-count-b1821863.html

    « Les phtalates abaissent les taux de testostérone et ont donc une influence particulièrement mauvaise côté masculin, par exemple en provoquant la diminution du nombre de spermatozoïdes, détaille Swan dans son interview au Guardian. Le bisphénol A, lui, imite les œstrogènes et est donc particulièrement nocif côté féminin, augmentant les risques de problèmes de fertilité. Mais il peut également faire chuter la qualité du sperme, la libido et provoquer des taux plus élevés de dysfonction érectile. »

    « Une grande partie de l’exposition à ces matières se produit in utero, lorsque le fœtus se forme pour la première fois » Shanna H. Swan

    Le constat est d’autant plus inquiétant que l’exposition à ces substances commence… avant même la naissance. « Une grande partie de l’exposition à ces matières se produit in utero, lorsque le fœtus se forme pour la première fois, renchérit Swan. Les effets se poursuivent ensuite pendant l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte. C’est un phénomène cumulatif : un fœtus femelle, in utero, développe déjà les ovules qu’il utilisera pour avoir ses propres enfants. »

    Preuve de l’étendue du problème, une enquête publiée par Santé publique France en 2019 révélait que la présence de bisphénols et de phtalates dans le corps est généralement plus importante chez les enfants que chez les adultes. « L’alimentation participerait à 90 % de l’exposition totale », précisait à l’époque Santé publique France. Seules manières de minimiser les risques à l’échelle individuelle, selon Shanna H. Swan : manger, « dans la mesure du possible », des aliments non transformés comme « des carottes ou des pommes de terre cuisinés naturellement »  ; éviter les poêles qui contiennent du téflon ou des molécules toxiques  ; et « ne pas passer de matières plastiques au micro-ondes ».
    https://www.santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/esteban

    https://usbeketrica.com/fr/article/l-occident-pourrait-devenir-totalement-infertile-en-2045
    https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-lundi-18-avril-2022
    https://www.facebook.com/franceinter/posts/5333622433339500
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  • Usbek & Rica - « Quelque part, on s’amuse plus dans une attraction Disney que dans la vraie nature »
    https://usbeketrica.com/fr/article/quelque-part-on-s-amuse-plus-dans-une-attraction-disney-que-dans-la-vra

    L’idée d’utiliser l’univers Disney pour évoquer le rapport à l’authenticité est ancienne. Umberto Eco, dans ses chroniques rassemblées dans La guerre du faux, s’est rendu dans les années 1970 aux États-Unis, pays du « faux » par excellence, pour y observer le phénomène. Il ne choisit que les destinations les plus fake possibles : Las Vegas, les villes de pionniers de l’Ouest reconstituées de toutes pièces et, clou du circuit, le premier parc d’attractions de Walt Disney ouvert dans les années 1950 en Californie. Eco y fait une découverte majeure : l’univers Disney n’imite pas le réel en moins bien, contrairement à une reconstitution historique. Il assume le caractère fantaisiste et, quelque part, surpasse l’original : on s’amuse plus dans une attraction Disney que dans la « vraie nature ».

    #Disney #Réel #Réalité #Géographie