• Sciences Po Grenoble : la ministre appelle à « sanctionner » les étudiants accusés de diffamation
    https://www.lemonde.fr/education/article/2021/05/08/sciences-po-grenoble-la-ministre-appelle-a-sanctionner-les-etudiants-accuses


    L’entrée de Sciences Po Grenoble, à Saint-Martin-d’Hères, le 8 mars 2021.
    JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP

    Le 4 mars, plusieurs étudiants avaient accusé deux professeurs d’« islamophobie », aussi bien par voie d’affichage devant l’enceinte de l’IEP que sur les réseaux sociaux, provoquant une crise au sein de l’établissement.

    La ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a appelé samedi 8 mai, dans un entretien au Figaro, l’Institut d’études politiques (IEP) de Grenoble à « sanctionner » rapidement les auteurs de la diffamation publique de deux de ses professeurs.

    Le 4 mars, plusieurs étudiants avaient placardé à l’entrée de l’institut des affichettes accusant nommément deux professeurs d’« islamophobie », avant de relayer pareils propos sur les réseaux sociaux par le biais de syndicats étudiants, dont l’Unef (Union nationale des étudiants de France, classé à gauche). L’affaire a déclenché l’ouverture par le parquet d’une enquête, pour « injure publique » notamment. Le gouvernement avait dénoncé la « mise en danger » des enseignants par ces étudiants, ciblant plus spécifiquement l’Unef, qui a reconnu une initiative « maladroite et dangereuse ».

    « Maladresses, manquements et fautes »
    La ministre avait alors commandé un rapport à l’inspection de l’éducation nationale, dont les conclusions ont été révélées samedi par Le Figaro. Dans ce document, dont l’Agence France-Presse a obtenu copie, l’inspection souligne que « tous les acteurs de cette affaire ont commis des erreurs d’appréciation, des maladresses, des manquements et fautes plus ou moins graves ».

    Mais, aux yeux de l’inspection, les principaux coupables restent les étudiants qui ont taxé les deux professeurs d’« islamophobie » ou qui ont relayé de telles accusations sur les réseaux sociaux – notamment l’Union syndicale Sciences Po Grenoble (US, premier syndicat de l’établissement) ainsi que la branche locale de l’Unef.
    « Ces accusations, souligne le rapport, sont la cause de la grave détérioration du climat de l’IEP » au fil des mois, laquelle « a conduit à l’événement déplorable du 4 mars ». D’autant que les rapporteurs n’ont trouvé « aucun témoignage permettant d’accréditer les rumeurs d’islamophobie » des deux professeurs « relayées par l’US », que l’inspection accuse par ailleurs d’avoir généré « un climat de peur ». Le 10 mars, la directrice de l’IEP, Sabine Saurugger, avait « condamné très clairement » les affiches. Elle avait en revanche estimé que l’un des professeurs visés avait tenu des propos « extrêmement problématiques » sur l’islam.
    L’inspection appelle la direction de l’IEP à prendre « sans tarder des mesures fermes » pour « sanctionner les fautes les plus graves ». Cela concerne tous « les élus étudiants de l’US signataires » des accusations contre les professeurs, mais aussi les membres du syndicat qui ont diffusé sur les réseaux de « graves accusations » contre d’autres étudiants, « d’une violence inouïe » parfois, et qui « relèvent du harcèlement ».

    La ministre veut renforcer la gouvernance de l’IEP
    A l’origine des accusations d’islamophobie, on trouve ainsi, en novembre et en décembre 2020, un échange de courriels véhéments à propos d’un cours sur l’islam entre un professeur d’allemand, dont le nom a été mentionné sur les affiches, et une historienne.
    L’inspection épingle le « manque de professionnalisme déconcertant » des deux professeurs, qui ont laissé plusieurs étudiants en copie de leurs mails, et dénonce le « manque d’intérêt marqué » des étudiants pour le respect de la vie privée ou la présomption d’innocence, lequel a conduit aux affichages.
    « Il nous faut réfléchir à une éducation aux règles minimales du droit sur les réseaux sociaux, peut-être pour tous les étudiants », a souligné la ministre. Mme Vidal a également annoncé un renforcement de la gouvernance de l’IEP (préconisé par le rapport) tout en réaffirmant sa confiance à Sabine Saurugger.

  • Covid-19 : « Dans les établissements scolaires, on écope comme on peut la troisième vague, mais pas question de le faire en silence », Anne Urbain

    Tribune. Il y a deux semaines, les cas de Covid-19 ont flambé dans le lycée où j’enseigne à Sevran (Seine-Saint-Denis). Une dizaine de classes contaminées, près de la moitié des professeurs arrêtés, une absence de vie scolaire : le virus est bien là, l’établissement doit « vivre avec » lui, c’est-à-dire assister, dans l’angoisse et l’impuissance, à sa propagation. On nous demande de fonctionner.

    L’Agence régionale de santé a refusé la fermeture du lycée. Estimant que les protocoles alors en vigueur ne permettaient pas de nous protéger collectivement, une vingtaine d’enseignants a pris la décision de s’isoler individuellement pour endiguer la vague de contamination menaçant élèves et personnels. Ces professeurs – dont je fais partie – ont exposé la situation à leur médecin : le corps médical a prescrit un isolement d’une semaine et un retour conditionné à un test négatif. Grâce à cette expérimentation de « lycée fantôme », l’établissement s’est vidé, pas totalement mais suffisamment pour nous maintenir, nos élèves et nous, à l’abri d’un risque sanitaire majeur. Jusqu’à quand ? Une même cause produit les mêmes effets, apprend-on à l’école : c’est pourquoi nous avons décidé, ce lundi 29 mars, avec cette vingtaine de collègues, d’exercer notre droit de retrait.

    Aulnay-sous-Bois, Drancy, Villepinte, Epinay-sur-Seine, Sevran : dans les écoles, collèges et lycées voisins, la situation semble de moins en moins sous contrôle. Et, comme trop souvent, la communauté éducative se débrouille. Droit de retrait, prescription d’isolement par les médecins, pétition de parents, cri d’alarme lancé aux instances hiérarchiques et aux médias : on écope comme on peut la « troisième vague », mais pas question de le faire en silence.

    Dans ces établissements, les demandes convergent, sans surprise : d’une part isoler (en tenant compte de la réalité du terrain : la fermeture d’un « groupe classe » n’a, par exemple, aucun sens au lycée, du fait des regroupements par spécialités) et, si besoin, ordonner une fermeture générale temporaire ; d’autre part, tester les élèves et les personnels massivement et régulièrement. La direction de mon lycée a plaidé plusieurs fois pour l’obtention de tests, sans être entendue. Pire, sa hiérarchie vient de débouter la Région, qui proposait 200 tests à disposition du lycée. Pourquoi ?

    Indifférence et mépris

    Ecole morte, lycée fantôme, absence de vie scolaire… ces métaphores résonnent différemment dans la pandémie que nous traversons. Elles mettent mal à l’aise. Je suis professeure de lettres et je réfléchis chaque année avec mes élèves à ce qui fait une métaphore, ce pas de côté que fait notre sensibilité, cet écart entre réalité et imagination, entre sens « propre » et « figuré » pour emprunter la terminologie scolaire. Ce pas de côté, j’ai aujourd’hui du mal à le percevoir : les morts, les fantômes, l’absence de vie… le propre et le figuré eux-mêmes se contaminent, dans un département essoré par la maladie et au sein d’un lycée [Blaise-Cendrars] qui, en mars 2020, formait l’un des premiers clusters en milieu scolaire et lançait alors (en vain) un cri d’alarme.
    J’enseigne depuis quinze ans dans des établissements de la Seine-Saint-Denis et la conscience de cette indifférence (ce mépris, m’a appris l’expérience) m’accompagne au quotidien : elle est là, dans mon sac, cinq matins par semaine, entre ma trousse de marqueurs et ma carte Navigo, elle façonne mon identité de professeure, elle s’invite dans ma salle de classe et plane évidemment sur mes élèves. Que les collèges et les lycées où j’ai travaillé soient les parents pauvres de l’Education nationale, je n’ai pas attendu l’épidémie de coronavirus pour le constater. J’ai d’ailleurs choisi ce sujet comme toile de fond d’un récit que je tirais du côté de l’absurde, cherchant une certaine forme de légèreté. Cela ne me semble plus possible aujourd’hui. Les familles endeuillées, les scolarités éventrées, les personnels sommés de continuer, de « fonctionner » : le goût de l’humour, même noir, m’est passé, la légèreté a pris trop de plomb dans l’aile. Quand mes élèves s’initient à la dissertation, je leur soumets souvent cette confidence de Figaro, au début du Barbier de Séville : « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer. » Aujourd’hui, à leur place, je rendrais copie blanche.

    Et mes élèves, justement, qui avancent contre vents et marées, troisième vague ou non, naviguant en experts depuis dix ou quinze ans d’un risque à l’autre (éducatif, social et maintenant sanitaire), où en sont-ils de leur odyssée ? Sont-ils révoltés ? Désabusés, peut-être, comme Figaro et son « habitude du malheur » ? Comment vivent-ils le fossé entre les discours entendus et ce qu’ils traversent depuis plus d’un an ? Ils sont aux premières loges et le spectacle est malheureusement grandiose : on se contamine très peu en milieu scolaire, la jeunesse est une priorité absolue, le taux d’incidence à l’école est raisonnable, le bon sens doit l’emporter, il faut casser la course folle de l’épidémie parce que sinon l’hôpital ne tiendra pas. Du mauvais Beckett…

    Lassitude et rage des élèves

    Et comment mes élèves la perçoivent-ils, cette école de la confiance, avec ses solutions imparables ? Difficile à dire… Je ne les connais que masqués, pour la plupart débarqués au lycée, après une année de troisième déjà partie dans le décor, entre la tristesse, la peur – dans un établissement voisin, ils étaient dix-huit en septembre à avoir perdu un proche du Covid-19 – et le désir, pour beaucoup et malgré tout, de travailler, de progresser.

    Bien sûr, ils s’interrogent sur l’absurdité des évictions d’élèves quand la réforme du lycée a, dans les faits, quasiment supprimé le groupe classe : quelle cohérence, quelle efficacité scientifique à l’heure d’un brassage généralisé où un seul cas positif peut évidemment contaminer tout un niveau ? Bien entendu, ils sont sceptiques sur l’efficacité du « passage en demi-jauge » pour contrer la vague épidémique, quand leur lycée, qui fonctionne en demi-groupes depuis longtemps déjà, est violemment touché par le virus. Lassitude, incompréhension, écœurement, rage : leur pudeur ne filtre pas tout…
    Lire aussi : Dans les lycées, le grand flou des « demi-jauges »
    On s’inquiète dans les médias du divorce entre élites et classes populaires, on s’alarme d’une confiance en baisse et du manque de crédit accordé, notamment par la jeunesse, au monde politique, mais comment, à 17 ans, reçoit-on le déni de la réalité et la fracture quotidienne entre les choses et les mots qui les désignent ? Comment regarde-t-on des décisions dont on sait pertinemment, même si cela n’est pas formulé, où elles risquent de mener ? Les angles morts des protocoles défaillants ou inadaptés, mes élèves en connaissent souvent les noms : Delafontaine, Avicenne, Jean-Verdier, René-Muret… hôpitaux débordés qui, déjà, parlent d’un tri nécessaire entre les patients.

    J’enseigne cette année la spécialité humanités, littérature et philosophie. Avec le groupe dont je m’occupe (trente élèves issus de six classes différentes…), nous réfléchissons aux pouvoirs de la parole, l’un des deux thèmes au programme de première. Les instructions officielles nous demandent de mettre l’accent sur la diversité de la parole, à la fois « art », « autorité » et « séduction ». Et si la parole se devait, parfois, d’être aussi une vérité, une responsabilité ? Une chose est sûre en ces temps incertains : les élèves apprennent. De tout, avec nous et sans nous. La leçon est ici magistrale.

    Anne Urbain est autrice de La Soutenance (Editions de l’Olivier, 240 p., 18 euros)

    https://www.lemonde.fr/education/article/2021/03/29/covid-19-dans-les-etablissements-on-ecope-comme-on-peut-la-troisieme-vague-m

    #crise_sanitaire #Seine-Saint-Denis #école #enseignants #arrêts_de_travail #droit_de_retrait

  • Je me demandais : y’aurait une estimation du budget pour que le CNRS enquête sur tous les travaux de recherche menés dans les universités ?

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1361770765021032449/pu/vid/1280x720/UFGzkMnxHCKYg8RT.mp4

    Sinon, j’ai l’impression qu’absolument tout le monde se demande quel est le rapport entre le drapeau confédéré au Capitole et la choucroute. Et toujours cette sidération, encore plus prégnante avec les ministre de Macron, de constater qu’on est gouvernés par des abrutis même pas foutus de rester sur une même idée jusqu’à la fin de la phrase. Ça reste tout de même le grand mystère de la Macronie : comment c’est possible que ces gens soient aussi visiblement une bande de benêts finis à la pisse ?

  • Envers les enfants transgenres, l’école tâtonne (LeMonde.fr)
    https://www.lemonde.fr/education/article/2021/02/03/face-aux-enfants-transgenres-l-institution-scolaire-tatonne_6068566_1473685.

    Confronté aux interrogations des équipes éducatives, le ministère de l’éducation nationale a lancé un groupe de travail pour tenter de définir des lignes directrices sur les questions relevant de la transidentité.

    #éducation #transidentité

  • « Le Covid-19 révèle les problèmes structurels de l’enseignement supérieur et, plus généralement, ceux de la jeunesse », François Vatin
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/01/21/le-covid-19-revele-les-problemes-structurels-de-l-enseignement-superieur-et-

    Les conditions d’existence difficiles des étudiants sont celles des 18 -25 ans, explique dans une tribune au « Monde » le sociologue François Vatin, pour qui la crise sanitaire met en évidence « la nécessité d’un grand service social de la jeunesse ».

    Tribune. La fermeture des établissements d’enseignement supérieur au cours de l’hiver et du printemps 2020, leur réouverture un peu chaotique cet automne suivie de leur nouvelle fermeture sine die ont soulevé de nombreuses interrogations. Celles-ci révèlent les problèmes structurels de l’enseignement supérieur français et, plus généralement, ceux de la jeunesse postscolaire.

    Commençons par l’incongruité, ô combien révélatrice, qui a conduit à ce que, depuis le second confinement, les universités soient fermées, mais pas les classes postbac des lycées, qui profitent de la protection accordée à l’enseignement secondaire. A l’instar des établissements culturels, l’université se voit alors rangée dans la catégorie du « non-essentiel », ce qui ne peut manquer d’alimenter un sentiment fondé de manque de considération des pouvoirs publics.

    Une vision myope

    Que penser d’une loi [celle de programmation de la recherche] promulguée le 24 décembre 2020, qui a conduit, par l’effet d’un amendement sénatorial de dernière minute, à bouleverser, sans concertation, les modalités du recrutement des universitaires ? Pourtant, sur deux points essentiels – la condition sociale étudiante et les modalités pédagogiques –, les idées les mieux partagées sur les effets désastreux du Covid-19 sur l’université me semblent témoigner d’une vision myope. Sur ces deux points, cette situation inédite devrait au contraire être mobilisée au profit de la résolution de problèmes antérieurs à l’épidémie et qui lui survivront.

    On souligne à raison les conditions d’existence, matérielles et psychologiques difficiles, voire parfois dramatiques, de nombreux étudiants. On aurait limité ces dégâts si l’on avait décidé dès le printemps de ne pas rouvrir les universités à l’automne, sachant que la reprise de l’épidémie était inéluctable et que la sociabilité étudiante ne pouvait que l’accélérer. Cela aurait évité aux intéressés d’engager des dépenses de logement, et permis de consacrer le maximum de moyens publics à l’amélioration des conditions matérielles de l’enseignement à distance.

    A vouloir à tout prix « sauver la rentrée », on a sûrement provoqué plus de problèmes qu’on en a résolus. Mais surtout, ces difficultés sociales ne sont pas celles des étudiants, mais de la jeunesse en général.

    Prise en charge

    Ce que l’épidémie met donc en évidence, c’est la nécessité d’un grand service social de la jeunesse. On imagine des solutions spécifiques pour la population jeune qui ne serait ni en formation ni en emploi. C’est ne rien comprendre à la sociologie de la jeunesse, car ce sont les mêmes qui partagent leur vie entre temps de formation, petits boulots, engagements associatifs, etc.

    Il faut arrêter de penser qu’un jeune de 18 à 25 ans, parce qu’il a une carte d’étudiant, rentrerait dans une catégorie spécifique dont la gestion sociale incomberait aux universités. Elles sont là pour former intellectuellement ceux qui en ont le désir, pas pour assurer la protection sociale de tous les bacheliers. On se préoccupe actuellement de l’accès des plus « fragiles » aux campus, autrement dit de ceux dont on sait que les chances d’obtenir leur diplôme sont extrêmement faibles, épidémie ou pas.

    La nation ne doit pas négliger la prise en charge sociale de sa jeunesse, de toute sa jeunesse. Pour ce faire, elle doit arrêter de masquer le problème en confiant celle-ci aux universités dès lors qu’elle est détentrice du baccalauréat. L’épidémie de Covid ne fait que révéler un problème connu de longue date.

    Il en est de même sur un plan pédagogique. Les étudiants se plaignent de passer leur journée devant un écran à écouter des cours soporifiques. Les enseignants ne se plaignent pas moins de les dispenser. Sur leur écran s’affichent des initiales qui témoignent de la présence théorique d’étudiants, qui peuvent se livrer en fait à de tout autres occupations. Mais croit-on que ce soit si différent dans un amphithéâtre où, cachés derrière leur écran, les étudiants peuvent s’adonner à leur jeu favori ou discuter avec leurs amis ?
    C’est le cours magistral, inventé à une époque où l’information était rare et difficile d’accès, qui est absurde à une époque où l’information est au contraire surabondante.

    Enseignement en petits groupes

    En revanche, excepté dans les domaines techniques qui exigent des manipulations, l’enseignement en petits groupes peut s’effectuer dans des conditions satisfaisantes à distance, dès lors que les étudiants travaillent avant le cours et sont stimulés pour prendre la parole. Ils maîtrisent parfaitement ces outils de communication, et leur prise de parole est moins bridée que dans la classe. Mais encore faut-il qu’ils soient, à quelque niveau d’études que ce soit, véritablement engagés dans leurs études, ce qui nous ramène à la question précédente.

    Bien sûr, l’enseignement universitaire à distance soulève des problèmes de natures diverses : qualité de l’équipement et des connexions, des étudiants et des enseignants, apprentissage des outils, imagination pédagogique… mais rien de tout cela n’est insurmontable et le contexte épidémique mérite qu’on s’attelle à résoudre ces problèmes.

    Les vrais problèmes sont ailleurs ; ils sont antérieurs à l’épidémie qui les a seulement exacerbés. Peut-être aussi ces événements vont-ils permettre enfin de les aborder sereinement et sérieusement. A l’université aussi, on peut rêver du monde d’après…

    #étudiants #jeunesse #jeunes #précarité #précarisation

  • Covid-19 : Olivier Véran annonce un « protocole » pour dépister massivement le Covid-19 chez les élèves et enseignants
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/14/covid-19-olivier-veran-annonce-un-protocole-pour-tester-massivement-eleves-e

    Le premier ministre, Jean Castex, avait expliqué, le 7 janvier, qu’il faudrait « vraiment que la situation sanitaire soit gravissime pour fermer des écoles », car les conséquences sont « absolument dramatiques ».

    Car c’est bien connu, les contaminations n’ont lieu qu’au sein du cercle familial.