• Mediapart prône le choix de l’acteur rationnel (pour sa gueule) contre la santé publique : Vaccination : jusqu’où doit aller l’altruisme ? Lise Barnéoud (multirécidiviste)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290722/vaccination-jusqu-ou-doit-aller-l-altruisme

    En demandant aux plus jeunes de se faire vacciner contre le Covid, il s’agit moins de les protéger eux-mêmes que de protéger les plus fragiles, à commencer par les personnes âgées. Mais peut-on légitimement leur faire prendre des risques, même minimes, pour autrui ? Premier article de notre série sur les leçons de la pandémie.

    C’est l’une des questions les plus épineuses soulevées durant cette pandémie, une question éminemment éthique : faut-il vacciner les plus jeunes contre le Covid ? Ce virus n’a pas d’appétence pour les enfants. Au point qu’à l’échelle individuelle, ces injections offrent très peu de bénéfice direct pour leur santé, voire aucun.
    En revanche, « ce sont des transmetteurs, j’en suis l’exemple vivant », avait déclaré le premier ministre, Jean Castex, en décembre 2021, expliquant que sa fille de 11 ans lui avait donné le virus. « Donc oui, en concluait-il, la vaccination des enfants est une nécessité ».

    En France, les moins de 15 ans représentent 17 % de la population. Dans un pays comme le Nigéria, c’est 43 %. Des millions d’individus qui, forcément, jouent un rôle dans la dynamique épidémique. En les vaccinant massivement, on peut légitimement espérer diminuer la circulation du virus. Et ainsi réduire l’incidence des cas de Covid et les hospitalisations. Mais jusqu’où doit aller l’altruisme en matière vaccinale ? Peut-on demander aux adolescent·es et aux enfants de se faire vacciner pour protéger la collectivité ?

    Une vaccination altruiste, explique Steven Kraaijeveld, de l’université de Wageningue, aux Pays-Bas, « c’est lorsqu’on décide soi-même de se faire vacciner pour le bien des autres ». C’est le cas par exemple quand l’entourage d’un nouveau-né décide de se faire vacciner contre la coqueluche pour protéger le nourrisson avant ses premières injections.

    En revanche, dès lors que cette notion de libre choix disparaît, les éthicien·nes préfèrent parler de « vaccination paternaliste » (lorsque ce sont les parents qui décident pour leurs enfants) ou de « vaccination indirecte » (lorsque les mesures mises en place par un gouvernement nécessitent une vaccination pour poursuivre une vie normale). Dans le cas de la vaccination anti-Covid des jeunes, il s’agirait donc plutôt de vaccination indirecte ou paternaliste, selon l’âge et le contexte familial. 

    Comparées aux vaccinations classiques qui visent d’abord à protéger la personne vaccinée, ces stratégies, qu’elles soient dites altruistes, indirectes ou paternalistes, soulèvent de nombreuses questions. À commencer par celle-ci : quel risque fait-on prendre aux jeunes pour protéger la collectivité contre le Covid ? Quand bien même les risques graves d’une vaccination sont minimes, dès lors que l’on immunise des centaines de milliers de personnes, des effets indésirables sévères surviennent.

    Signaux faibles non détectés

    On pourrait croire que lorsque les bénéfices d’un traitement sont incertains, on met le paquet sur les essais cliniques pour s’assurer que les risques soient vraiment infimes. Raté : les essais cliniques chez les moins de 18 ans portent sur un nombre ridiculement faible de participant·es.
    Dans le premier essai clinique de Pfizer par exemple, seuls 3 014 enfants de moins de 17 ans participaient à l’étude. Dans un second essai spécifiquement dédié aux 12-15 ans, à peine 2 260 adolescent·es ont participé, dont 1 131 qui recevaient le vaccin.

    Impossible de détecter des signaux faibles avec de tels effectifs. Autrement dit, les premiers pays à autoriser les vaccinations des jeunes (notamment les États-Unis et Israël) l’ont fait sans savoir si les risques l’emportaient sur les avantages. À l’époque, certains chercheurs avaient d’ailleurs critiqué ces autorisations d’utilisation d’urgence pour cette raison.
    À l’automne 2021, plusieurs pays, dont la France, ont décidé de suspendre ou déconseillé l’administration de Moderna aux moins de 30 ans.

    Aujourd’hui, les données de pharmacovigilance permettent d’avoir un peu plus de recul, notamment sur les vaccins à ARN messager utilisés majoritairement chez les jeunes. Seul risque identifié (au-delà des douleurs localisées et de la fièvre) : de rares cas de myocardites (inflammation du muscle cardiaque) et de péricardites (inflammation de la membrane qui entoure le cœur), en particulier chez les garçons entre 12 et 24 ans. Ce risque apparaît plus important avec le vaccin Moderna qu’avec celui de Pfizer.

    Ces effets secondaires entraînent le plus souvent une hospitalisation de très courte durée (de 1 à 4 jours en moyenne selon les études), essentiellement en vue d’un diagnostic et d’une surveillance, mais ils ne laissent ensuite aucune séquelle d’après les retours disponibles.
    Après ces découvertes, à l’automne 2021, plusieurs pays, dont la France, ont décidé de suspendre ou déconseillé l’administration de Moderna aux moins de 30 ans (Suède, Norvège, Finlande, France) ou aux moins de 18 ans (Danemark). Les autorités recommandent à la place le vaccin Pfizer.

    En France, l’excès de cas de myocardite chez les garçons âgés de 12 à 17 ans a été estimé à 1,9 pour 100 000 doses de Pfizer et à 3,2 pour 100 000 doses de Moderna. Ce sur-risque atteint son maximum dans le groupe d’hommes âgés de 18 à 24 ans après la deuxième injection, où l’on compte 4,7 myocardites en excès pour 100 000 doses de Pfizer et 17 pour 100 000 doses de Moderna. Ce risque diminue ensuite avec l’âge.

    Un risque variable avec l’âge

    De l’autre côté de la balance, quels sont les bénéfices cliniques de cette vaccination ? Pour comparer des choses qui peuvent l’être, prenons les hospitalisations que l’on pourrait éviter grâce à ces injections.

    En France, chez les 10-19 ans, le record de taux hebdomadaire de nouvelles hospitalisations s’établit à 6,7 pour 100 000 personnes au début de l’année 2022. Depuis fin février, ce taux est redescendu sous la barre des 2,5 pour 100 000. Chez les 0-9 ans, ce taux atteignait 14 hospitalisations pour 100 000 début 2022. Il est désormais autour de 5 pour 100 000.

    Autrement dit, parmi les mineur·es, ce sont les moins de 10 ans qui bénéficieraient le plus d’une vaccination car leur taux d’hospitalisation liée au Covid est le plus élevé, notamment du fait des syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (PIMS) qui surviennent essentiellement chez les 6-10 ans.
    Imaginons que soit vaccinés aujourd’hui la totalité des 767 000 enfants nés en 2004 (18 ans cette année). En faisant l’hypothèse que la vaccination empêche toutes les formes graves, on peut s’attendre à 17 hospitalisations pour cause de Covid évitées, mais environ 20 hospitalisations engendrées par les myocardites post-vaccinales (18 chez les hommes et 2 chez les femmes). La balance est donc légèrement négative pour les hommes de 18 ans.

    Les hospitalisations liées au Covid ne sont pas du même ordre que les hospitalisations liées aux myocardites post-vaccinales.

    Daniel Floret, professeur de pédiatrie et vice-président de la commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de santé
    Le même scénario chez les 818 000 enfants nés en 2014 (8 ans) donne 4 hospitalisations évitées contre 2 ou 3 hospitalisations à cause des myocardites post-vaccinales (d’après les données de pharmacovigilance américaines sur cette tranche d’âge). La balance est légèrement favorable au vaccin.

    En revanche, en prenant les données d’incidence de janvier 2022, le pic de la vague chez les jeunes, on évite beaucoup plus d’hospitalisations : 50 chez les enfants de 18 ans et 114 chez ceux de 8 ans. À ce moment-là, la balance penchait du bon côté. Même si, avec plus de nuance, on s’aperçoit qu’elle reste encore très serrée pour les jeunes hommes entre 12 et 24 ans.

    « Cette comparaison est un peu trompeuse, prévient toutefois Daniel Floret, professeur de pédiatrie et vice-président de la commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de santé. Car les hospitalisations liées au Covid ne sont pas du même ordre que les hospitalisations liées aux myocardites post-vaccinales. » 
    De fait, environ 10 % des hospitalisations pédiatriques pour cause de Covid se soldent par un passage en soin critique, beaucoup moins dans le cas des myocardites post-vaccinales. « En outre, il faudrait prendre en compte aussi les bénéfices de cette vaccination en termes de vie sociale, notamment vis-à-vis de la scolarisation », ajoute le spécialiste.

    Le joker du bénéfice « psychosocial »

    Ce bénéfice « psychosocial », impossible à chiffrer, a commencé à gonfler après le premier rapport du Comité consultatif national d’éthique sur la vaccination des enfants et des adolescents publié en juin 2021. Pour cette commission indépendante, qui étrillait au passage l’annonce gouvernementale d’ouverture de la vaccination aux adolescent·es faite avant la publication de son avis sur la question, « la première condition qui permettrait d’ouvrir la vaccination aux enfants et adolescents serait le bénéfice individuel direct ». 

    « Après avoir principalement insisté sur la dimension altruiste de la vaccination des plus jeunes, les autorités ont trouvé un nouveau joker avec ce bénéfice “psychosocial” », analyse François Alla, professeur de santé publique à l’université de Bordeaux, qui a démissionné du Haut Conseil de la santé publique en janvier 2022. « Mais jamais on ne nous a présenté les balances bénéfice-risque pour les jeunes, on nous affirme qu’elles sont positives, c’est tout. »
    Pour Rachel Gur-Arie, qui fait partie d’un groupe d’éthicien·nes sur les maladies infectieuses associé à l’université d’Oxford-Johns-Hopkins, « il y a eu une focalisation sur l’altruisme qui a fermé la porte à toutes discussions nuancées sur les balances bénéfice-risque ».

    Pour cette jeune chercheuse américaine, « en adoptant une perspective d’éthique en santé publique, nous estimons qu’il est problématique de promouvoir une vaccination systématique contre le Covid chez les mineurs en bonne santé ». Après avoir publié ce point de vue sur la plateforme de publications en libre accès Wellcome Open Research, la jeune femme et les autres coauteurs ont reçu de nombreuses critiques, les traitant d’antivax ou d’égoïstes.
    Ce qui nous interpelle, c’est l’idée que la vaccination des enfants puisse servir à compenser la faible couverture vaccinale des adultes.
    Rachel Gur-Arie, éthicienne

    Dans cet article, les chercheurs soulignent d’autres éléments en défaveur d’une vaccination généralisée des enfants. « Généralement, les arguments éthiques en faveur de la vaccination des jeunes en bonne santé pour le bénéfice d’autrui insistent sur le fait que l’immunité collective représente l’un des seuls moyens de protéger les groupes à risque », écrivent-ils.
    C’est le cas par exemple avec la rougeole, car les personnes immunodéprimées, très vulnérables à ce virus, ne peuvent pas recevoir le vaccin qui contient des germes entiers vivants. Ils dépendent donc de la vaccination de leur entourage pour éviter de croiser la route de ce virus.

    Autre exemple : le vaccin contre la grippe est peu efficace chez les personnes âgées, alors qu’elles en sont les principales victimes. D’où l’importance de la vaccination du personnel des Ehpad pour protéger leurs patient·es fragiles par exemple. Mais tel n’est pas le cas ici.
    Les vaccins à ARN messager contre le Covid restent efficaces chez les personnes âgées et peuvent être administrés aux personnes immunodéprimées, chez qui l’efficacité est certes moindre qu’en population générale mais tout de même significative (77 %, contre 90 % chez les immunocompétent·es, d’après une étude américaine).
    Autour du vaccin, « une position idéologique » 

    Autre argument en défaveur de cette « stratégie altruiste » : si certains vaccins diminuent bel et bien le risque de transmission (le vaccin contre la rougeole par exemple), les vaccins anti-Covid ne brillent pas dans ce domaine. Ils protègent efficacement contre les formes graves, mais moins bien contre l’infection elle-même. Selon les études, entre 20 % et 60 % des personnes vaccinées peuvent tout de même attraper le virus et donc le transmettre.
    Il n’empêche, même cette efficacité médiocre contre l’infection permet de diminuer la circulation du virus : selon certaines modélisations, une baisse de 10 % des taux de transmission en population générale permet de réduire de 40 % le pic d’admissions hospitalières.

    « Ce qui nous interpelle, c’est l’idée que la vaccination des enfants puisse servir à compenser la faible couverture vaccinale des adultes. De notre point de vue, ce n’est pas acceptable. Cette histoire d’altruisme est vraiment et uniquement dirigée vers et pour les adultes… », estime Rachel Gur-Arie, qui souligne par ailleurs que la plupart des enfants sont aujourd’hui naturellement immunisés contre ce virus, donc participent à l’immunité collective.
    Pour Anne-Marie Moulin, médecin spécialiste en immunologie et agrégée de philosophie, « nombre de décisions ne reposent pas sur la prise en compte des données, mais sur des a priori de principe ». Comme l’idée qu’un vaccin est nécessairement bénéfique, où que ce soit, pour qui que ce soit.

    « C’est vrai qu’il existe un réflexe un peu magique autour du vaccin en France, abonde François Alla, une position idéologique, presque religieuse, en faveur des vaccins, renforcée par une gouvernance très centralisée. C’était extrêmement difficile de remettre en question ces choix, même lorsque les données scientifiques ont commencé à montrer qu’il n’était pas possible d’atteindre une immunité collective avec ces vaccins. »

    Ce qui a vraiment manqué, disent finalement tous ces experts, c’est une politique de la nuance. Une nuance basée sur des faits et des observations.

    #vaccins #vaccination #laisser_faire

  • Thread très intéressant de “OSS 117 : Helsinki se révolte”. Je vous mets la partie qui m’a intéressée, concernant l’immunité de groupe :
    https://twitter.com/OSS117_Helsinki/status/1434954780443615238

    […]

    Et il faut revenir sur le sketch que l’on nous fait sur l’immunité de groupe.

    NON, LES SCIENTIFIQUES NE SE SONT PAS TROMPÉS SUR L’IMMUNITÉ DE GROUPE.

    Faut arrêter avec ça aussi.

    Déjà, l’immunité de groupe, par concept, est un taux pour lequel les non-vaccinés sont protégés par les vaccinés. Si vous êtes vaccinés, l’immunité de groupe, vous vous en moquez.

    A 100% de vaccinés, l’immunité de groupe ça n’existe pas.

    Donc les antivax qui ricanent sur l’absence d’immunité de groupe, en fait, c’est dommage pour vous car ça veut dire qu’il faudra vous faire vacciner car les vaccinés ne pourront pas compenser votre bêtise.

    Vous riez encore ?

    L’immunité de groupe était atteignable (atteinte ?) avec la souche ancestrale. Là les scientifiques ont vu juste.

    Possiblement, elle l’était aussi avec les variants SudAf, britannique et brésilien. Pas avec l’indien

    Et vous savez quoi ? Les scientifiques ne lisent pas l’avenir.

    Quand le vaccin a été fabriqué, le variant indien n’existait pas. Ce n’est pas pour rien qu’on vous dit que c’est une course contre la montre et qu’il faut se faire vacciner pour empêcher l’apparition des variants. Sinon, on aura un train de retard à chaque fois.

    On demande donc au vaccin aujourd’hui d’être efficace sur un variant pour lequel il n’a pas été positionné. C’est du repositionnement en quelque sorte 😈 (Mode troll activé).

    En attendant, les vaccins multivalents arrivent qui eux seront positionnés sur les variants. Là, il sera possible que l’on reparle à nouveau d’une immunité de groupe pour les non-vaccinés.

    Conclusion : pour l’instant, les vaccinés ne peuvent pas protèger les non-vaccinés avec un vaccin ciblant la souche ancestrale, à cause du variant delta. Les politiques de santé publique visent donc le 100% de vaccinés.

    Avec les multivalents, ces politiques pourrait être révisées

  • Je ramèneici un fil hyper complet et pratique de Nicolas Bonneel, chercheur CNRS, qui n’en peut plus des apprentis charlatants ! 👇

    Une maitre de conf de mon domaine, l’informatique graphique, siège au conseil scientifique d’un gros organe de désinformation #covid : #reinfocovid.
    Parmi leurs dernières bêtises sur la pharmacovigilance : « tout ce qu’on va lire par la suite relève d’une présomption de causalité » 1/X

    puis « 170 [évènts graves après vaccination Astrazeneca] ont conduit à la mort [en 1 mois en France selon l’ANSM] », puis 761 pour Pfizer, 7 pour Janssen et 44 pour Moderna. Reinfocovid en déduit, avec les données européennes (23k décès en Europe), une létalité réelle de 0.1% 2/X

    après un x10 pour prendre en compte la sous-déclaration. Cela ferait environ 36k morts en France. Avec ce même calcul, on obtiendrait 1.4% d’effets indésirables graves.
    Bref, la pharmacovigilance implique-t-elle, même approximativement, une causalité ? 3/X

    Selon eux : « Les vaccins covid-19 sont les seules substances pour lesquels les effets indésirables sont remis en cause ». Mais en vrai ca ne serait pas le cas. Leur argument ? On le voit ci-après : « On est la marmotte qui mange du chocolat ». 4/X

    Est-ce vrai ? Allez juste sur le site en question : https://www.adrreports.eu/fr/index.html Vous y verrez-la notice ci-après en première page qui concerne bien toutes les substances et n’est pas spécifique aux vaccins covid-19. Mensonge numéro 1. 5/X

    On notera même la notice de rétractation d’un papier MDPI vaccines qui fait la même erreur de prendre les données de pharmacovigilance pour de la causalité : https://www.mdpi.com/2076-393X/9/7/729/htm
    6/X

    Les chiffres restent-ils plausibles ? Il y a en France 3.5 millions de vaccinés de + de 80 ans. Dans cette tranche d’âge, 10% de cette population est morte en 2020, avant les vaccins. Donc chaque jour qui passe, une personne de cette tranche d’âge a 0.027% de risque de décès 7/X

    y compris le jour d’une injection. C’est peu. Mais x3.5 millions cela fera 930 pers. de 80+ ans qui mourront le jour d’une injection. Plus généralnt, ci-après la population vaccinée par tranche d’âge, ainsi que le nb moyen de décès quotidien attendu parmi ces vaccinés 1 dose. 8/X

    Au total, 1584 devraient mourir le jour de leur 1ère injection. Le double si on compte 2 injections. Encore 7x ca si on considère une semaine entre l’injection et le décès comme suspecte. Encore 4x si finalement on prend 1 mois. Faire grosso modo x10 pour le chiffre européen. 9/X

    Beaucoup moins si on considère une étude clinique dont la distribution des âges ne correspond pas à la distribution des personnes vaccinées actuellement (principalement âgées). Aussi il s’agit des chiffres de 2020 qui incluent une importante mortalité covid, sans vaccins. 10/X

    Elle annonce par la suite : « une mort subite c’est une mort où on injecte et on meurt quelques minutes après ».Non, on peut faire des morts subites plusieurs jours après. La base adrreports qu’ils utilisent inclut d’ailleurs des morts subites 8 j après : https://twitter.com/nbonneel/status/1426742607586205696
    11/X

    Bon, pas convaincu ? On peut reprendre les données de phase 2 et 3 des différents vaccins.

    – Pour Moderna c’est ici : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa2035389 : 15k vaccinés, 15k placebo, suivi médian de 2 mois. 2 morts vaccinés non liés au vaccin (dont 1 suicide), 3 morts avec le placebo. 12/X

    – Pfizer : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa2034577 : 22k vacc, 22k placebo, suivi médian de 2 mois. 2 morts vaccinés non liés au vac, 4 avec placebo.

    – Astrazeneca : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0140673620324661 : 24k vacc ; le suivi rapporte sur 6k vacc+6k placebo. 1 mort vacciné non lié au vac, 3 avec placebo. 13/X

    – Janssen : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2101544 : 20k vacc, 20k placebo. 3 morts vaccinés non liés au vac, 16 morts placebo.

    Vous voyez 0.1% de létalité sur 63k vaccinés ? Les essais contrôlés ils ont pas l’air de connaitre. Mais je sens poindre le « mais ce sont des études de BigPharma ! » 14/X

    Allons ailleurs :

    –Thompson et al. https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2107058 3179 vacc (Pfizer 67%+Moderna 33%),796 non vacc. Suivi médian 69j. 0 mort

    –Kadali et al. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1201971221003581 803 Pfizer+442 Moderna :"no reports of anaphylaxis or death due to the BNT162b2" (Moderna on sait pas), 2 hospit

    – García-Grimshaw et al. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8213977 . 704k vaccinés 1 dose (Pfizer). 33 effets indésirables sérieux (donc pas 1.4%, plutôt 0.005%), 0 morts parmi les 17 effets indésirables neurologiques qu’étudie ce papier (pas d’info sur les autres). 16/X

    –Modenese.. https://www.mdpi.com/2076-393X/9/6/652/pdf 74 Pfizer,"No severe adverse effects were observed"

    –Menni.. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1473309921002243 « Systemic and local side-effects after BNT162b2 and ChAdOx1 nCoV-19 vaccination occur at frequencies lower than reported in phase 3 trials » (self-report) 17/X

    Je vous laisse aussi 2 calculateurs de balance benefice-risque des vaccins covid en fonction de divers paramètres (age, vaccin, sexe,...) :
    https://cress-umr1153.fr/covid_vaccines
    et
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120521/vaccins-covid-calculez-votre-balance-benefice-risque-personnelle
    18/X

    En quoi ces propos anxiogènes et manifestement faux sur les vaccins sont un problème ?
    –> https://twitter.com/nathanpsmad/status/1427632731106721792
    –> https://twitter.com/ecsdmed/status/1427569867218116630
    –> https://twitter.com/Sonic_urticant/status/1427016665099902978

    Jamais ils ne mentionneront les séquelles post-réa ni les covid longs qui peuvent être lourdement handicapants. 19/X

    Pour finir avec les discours nauséabonds de reinfocovid : « Le covid tue des personnes âgées [90 ans et +] malheureusement qui auraient dû peut-être mourir 2 années avant ». A 90 ans un H a 4 ans à vivre et une F 5 ans. Personne n’aurait dû mourir avant. https://www.viager-rentable.com/esperance-de-vie-statistique-calcul-viager 20/X

    Et qlq sources qui rappellent que :

    –la pharmacovigilance ne donne pas de causalités : https://twitter.com/arikouts/status/1414945493810024452

    –ce n’est pas un vaccin expérimental : https://twitter.com/OSS117_Helsinki/status/1414442331806253056

    –rien n’indique que l’ivermectine https://www.cochrane.org/fr/CD015017/HAEMATOL_livermectine-dans-la-prevention-et-le-traitement-de-la-covid-19 ni l’HCQ https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD013587.pub2/full marchent. 21/X

    –que les covid longs sont un problème https://twitter.com/T_Fiolet/status/1411770809077669891 et https://nature.com/articles/s41598-021-95565-8

    –qu’on a du recul sur ce genre de vaccins : https://twitter.com/OSS117_Helsinki/status/1416806466091208704

    –une vizu de la mortalité par age https://twitter.com/DDupagne/status/1426796586609295361

    –les vaccins n’ont pas de graphene https://twitter.com/MatSciMatt/status/1414018907900366858 22/22

    @mentions@Sonic_urticant @lonnibesancon @OSS117_Helsinki @arikouts @AlexSamTG @HerbelPhilippe @lionel_case @BioHospitalix et +. Et si vous connaissez d’autres gros RCT impliquant les vaccins et faisant un suivi de la mortalité, n’hésitez pas !

    Source : https://twitter.com/nbonneel/status/1428187385871933441
    Formart reader : https://threadreaderapp.com/thread/1428187385871933441

    Désolée pour la mise en forme, les quelques liens coupés et l’absence d’illustration, mais sur smartphone c’est une plaie, j’arrangerai ça quand je serai sur ordi si je vois que ça tourne... //edit :mis à jour avec liens & images !