• Gynécologue accusé de transphobie à Pau : l’affaire devant le Conseil de l’ordre des médecins
    https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/pau/gynecologue-accuse-de-transphobie-a-pau-l-affaire-devant-le-conseil-de-l-or

    L’affaire sera étudiée lors d’une audience le 22 novembre. En cas d’échec de cette conciliation, elle pourrait filer au Conseil de l’ordre régional et prendre un tour juridique…

    L’affaire avait éclaté début septembre, quand un gynécologue expérimenté de la polyclinique Pau Pyrénées avait posté sur Internet un message courroucé expliquant qu’il n’était pas compétent pour prendre en charge les personnes transgenres. « MONSIEUR, écrivait-il alors. Je m’occupe des vraies femmes. […] Je n’ai aucune compétence pour m’occuper des hommes, même s’ils se sont rasé la barbe et viennent dire à ma secrétaire qu’ils sont devenus femmes. » Le médecin avait précisé qu’il répondait ici à la colère du compagnon de la patiente.

    Deux mois plus tard, on apprend que la patiente éconduite a déposé plainte auprès du Conseil de l’ordre départemental des médecins. Une audience est programmée le 22 novembre prochain à Pau. Le professionnel répondra de « non-respect de ses obligations déontologiques ». Ce premier rendez-vous aura pour mission de trouver une conciliation entre les deux parties. Si tel n’était pas le cas, une deuxième étape devant le conseil de discipline pourrait être nécessaire. Le professionnel s’exposerait alors à des sanctions juridiques.

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    https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/sante/gynecologue-accuse-de-transphobie-on-n-a-pas-ete-forme-a-cette-problemati

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    L’article ne fournis pas l’aimable message que le MONSIEUR, compagnon de cette personne trans, a écrit sur internet.

    Je me pose beaucoup de question avec cette histoire :

    Si j’ai 54 ans mais que je me ressent en avoir 6 ans ou que je m’auto-identifie en avoir 6 pour des raisons identitaires agistes ou a cause d’un alzeimer precoce, ou d’un syndrome de peter pan ou de choix militants anti agiste ou un fétichisme sexuel, ou un autre raison individuel et singulières, est ce que les pédiatres ont l’obligation de me recevoir en consultation et si ils refusent doivent ils être condamnés par l’ordre ?

    Est-ce que les pediatres doivent etre formé à la gériatrie pour ménager la suceptibilité des patients qui ne supportent pas l’idée de vieillir ?

    Est-ce que j’ai le droit de poursuivre un cardiologue si il refuse de me soigner pour mes problèmes gastriques ?

    Si mon cardiologue se trompe lors de son diagnostique et de ses soins gastro-entérologiques est ce que j’ai le droit de le poursuivre aussi ?

    Est-ce que les femmes de la région de Pau doivent renoncer à leurs soins médicaux gynecologique au prétexte de la suceptibilité d’un mâle qui s’auto-proclame etre une femme sur la base de son ressenti personnel ?

    Est-ce que la gynecologie doit etre interdite par la loi pour transphobie vu qu’elle ne soigne pas les prostates qui s’auto-identifient a des utérus ?

    #sexisme #psychiatrie #gynécologie #inversion_patriarcale #appropriation

    • Il y a cinquante ans c’était le médecin de famille qui faisait les suivis gynéco frottis, contraception, grossesse ...Et puis peu à peu la mode c’était la spécialisation ! Fallait avoir une ou un gynéco pour être bien suivie ( ? ) . Les généralistes ne font plus de frottis ou alors rarement et iels font payer un supplément. J’aime pas trop être réduite à un organe...J’aimais bien lorsque ma, mon généraliste me considérait comme une personne .

    • Merci pour ta réponse. Lorsque tu as un problème cardique est-ce que tu va chez le dentiste au pretexte que finallement c’est dommage de te réduir à un organe et que tu reste une personne que tu aille chez le dentiste ou chez le cardiologue ? Est-ce que tu pense que les gynecologues ne considèrent pas leurs patientes comme des personnes au prétexte qu’ils ont choisis une spécialisation ?
      J’ai du mal à voire la spécialisation comme une mode. La médecine a fait un peu de chemin depuis les 50 dernières années, et il y a des medecins qui font le choix de prendre une spécialisation, est-ce que tu es contre ce droit des medecins à choisir une spécialisation ?

      Peut-être que cette personne trans aurais du allé chez le généraliste au lieu de faire des problèmes à un medecin dont la spécialité n’est pas celle qui lui conviens. Si c’est ce que tu veux dire avec ton exemple personnel je suis d’accord avec toi.

    • Non non ! Je suis pour la spécialisation bien évidemment ! Le généraliste peut pas tout faire ! Je vais chez la dentiste et le cardiologue ( because je suis âgée ) . Je pensais à la personne trans dans ce cas précis. Me semble que les généralistes sont plus adapté‧es, ouvert‧es . Je peux me tromper. Le généraliste est la personne à qui tu vas dire plus facilement tes problèmes genre addictions, problèmes au travail dans la famille...Après si le médecin généraliste se sent pas capable de t’aider il t’envoie ailleurs ! Chez le spécialiste, quel qu’il soit ! Un‧e spécialiste de même peut t’envoyer chez un‧e autre. Dans l’exemple que tu donnes y’a eu embrouille et ou mauvaise volonté.

    • La jeune femme qui souffrait de douleurs à la poitrine, avait d’abord cherché à prendre rendez-vous avec un gynécologue spécialisé dans un premier temps. Ne trouvant pas de personne qualifiée à moins de trois heures de chez elle, cette dernière a alors pris rendez-vous avec le docteur Acharian sur Doctolib, « un peu au hasard », indique-t-elle au Parisien.
      « Scientifiquement, un homme est un homme... »

      S’il reconnaît s’être emporté et assure être désolé, le spécialiste, joint par nos confrères, réfute toute accusation d’homophobie et de transphobie. Mais précise : « c’est juste que je serai incapable d’examiner une personne trans, de la conseiller, je n’ai pas cette compétence [...] Scientifiquement, un homme est un homme, une femme est une femme. Même s’il se considère comme une femme, je dis que c’est un homme. »

      Le praticien n’exclut pas de porter plainte pour agression verbale et diffamation. De son côté, la jeune femme envisage également une action en justice. « Cela me fait doucement sourire qu’il dise qu’il n’est pas transphobe, alors que ses propos montrent le contraire, c’est trop facile. La transphobie n’est pas un avis, c’est un délit. »

      https://www.ladepeche.fr/2023/09/12/je-nai-aucune-competence-pour-moccuper-des-hommes-un-gynecologue-refuse-un

      A lire cette personne trans il est interdit de se spécialisé sur le corps des femelles de l’espèce humaine, et ce n’est pas un avis, c’est un délit ! Si c’est pas beau le privilège sexuel des mâles, un seul d’entre eux sur le simple critère de son ressenti peu te pulverisé une discipline médicale avec un seul commentaire sur google advice.

      Voici ce que disent les juristes ;

      Pour un gynécologue, pas forcément. Il est précisément tenu à des obligations de compétence, qui peuvent lui manquer pour la prise en charge de patientes transgenres. Les règles déontologiques interdisent toujours au médecin d’intervenir dans des « domaines qui dépassent ses connaissances, son expérience et les moyens dont il dispose » (art. R4127-70). Un gynécologue qui expliquerait que son refus est fondé sur la transidentité de la patiente ne s’inscrirait donc pas nécessairement en violation de ses obligations légales et déontologiques. Même chose pour un urologue qui refuserait de prendre en charge un patient transgenre. La connaissance, par ces spécialistes, de l’appareil génital féminin ou masculin, des fonctions sexuelles et des fonctions reproductives, n’implique pas nécessairement une compétence pour les corps en transition, ou après transition.

      En revanche, tout professionnel de santé qui refuserait de prendre en charge un patient en raison de sa transidentité, alors même que la situation médicale est sans lien avec celle-ci, s’expose à ce que ce refus soit qualifié de discriminatoire. De même, un gynécologue qui exprimerait une franche hostilité à l’égard d’une patiente en raison de sa transidentité s’inscrirait dans une attitude discriminatoire proscrite. Le fait, pour un gynécologue, de refuser une consultation sans s’interroger sur la raison de la demande de rendez-vous pourrait également être qualifié de refus discriminatoire (un problème mammaire, par exemple, est le même pour une femme cis ou une femme trans).
      La médecine doit-elle faire sa transition ?

      On imagine mal une obligation de se former aux corps trans dans le contexte d’une pénurie généralisée de gynécologues, où les refus de soins sont avant tout fondés sur l’absence de créneau. Mais on peut le recommander. Il convient de noter que les parcours de transition sont pris en charge depuis peu de temps, et que de nombreux gynécologues accueillent évidemment des patientes transgenres. Des difficultés sont encore à résorber. Par exemple, le changement de numéro NIR par la sécurité sociale est dépendant de l’état civil, et les numéros commençant par un 1 posent encore des difficultés pour le remboursement des actes. Par exemple, et alors que la chose est admise pour les gynécologiques, les sages-femmes ont toujours interdiction de prendre en charge des « 1 ». Une réflexion est clairement à l’œuvre pour acculturer le monde médical (v. Rapport relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans, janv. 2022), et des recommandations de bonnes pratiques de la Haute autorité de santé sont attendues à l’automne 2023.

      https://www.leclubdesjuristes.com/societe/un-gynecologue-peut-il-legalement-refuser-lexamen-dune-femme-tran

      La personne trans n’était pas sans soins ni sans recours, son spécialiste était à 3h de route, ce qui est certes contraignant, mais aussi assez compréhensible vu la spécificité de sa situation et la rareté des medecins d’une manière générale et probablement dans la région de Pau.

      Le nom du médecin a été diffusé par la press, ainsi que la clinique ou il exerce et il est accusé de transphobie et d’homophobie (!?) et poursuivie par SOS Homophobie (histoire qui n’as strictement rien à voire avec l’homophobie à moins d’être transphobe...). Il est menacé de poursuite par l’ordre si il ne trouve pas un compromis avec cette personne qui exige qu’un spécialiste dont ce n’est pas la spécialité le prenne en charge.

      Pour le mégenrage, ce n’est pas un délit en France et encore moins un crime et ce n’est pas considéré comme de la discrimination basée sur l’identification de genre contrairement à ce que prétendent de nombreux miliant·es trans. C’est par contre le cas au Canada, mais je ne trouve aucune trace d’un tel délit en droit français et wikipédia n’en fait pas état non plus
      https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9genrage

    • Est ce que c’est un mauvais gynecologue ?

      J’ai été voir les commentaires sur son compte google, les patientes sont généralement satisfaites dans les commentaires (j’ai regardé pour cela les messages de plus de 6 mois d’ancienneté) et depuis septembre il y a des messages de femmes qui le remercient pour son engagement pour les femmes (qui sont des réponses au contexte). Lorsqu’il y a des avis défavorables les réponses ne sont pas très délicates et il y a un message tout à la fin d’une personne qui a effacé son avis et auquel il répond déja qu’il ne prend pas en charge les hommes. J’imagine que c’etait le même problème qui se posait il y a 2 ans avec une autre personne trans.

  • Pau : le corps momifié d’un homme retrouvé chez lui, trois ans après sa mort
    https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/pau/pau-le-corps-momifie-d-un-homme-retrouve-chez-lui-trois-ans-apres-sa-mort-4

    Un huissier a fait la macabre découverte, jeudi 29 juillet, avenue de Montardon. L’homme n’avait plus donné de nouvelles depuis 2018

    Une enquête de police a été ouverte après la découverte du corps momifié d’un homme, jeudi 29 juillet, dans son appartement, avenue de Montardon, à Pau.

    C’est un huissier de justice, saisi pour des impayés à répétition, qui a fait la macabre découverte. L’homme, né en 1974, souffrant de handicap et se déplaçant en fauteuil, n’avait semble-t-il plus donné de nouvelles depuis 2018.

    Ses parents étaient décédés, et le reste de sa famille, dont il était éloigné, vivait dans une autre région.