Crise de la pédiatrie : « On repousse les opérations d’enfants tous les jours » – Libération
▻https://www.liberation.fr/societe/sante/crise-de-la-pediatrie-on-repousse-les-operations-denfants-tous-les-jours-
▻https://www.liberation.fr/resizer/xvuLm10japN4C-q2EVE4BWh-nWs=/1200x0/filters:format(jpg):quality(70):focal(1738x1251:1748x1261)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/ZIGNAIE3BFD4HNOJ5UESYWPVDE.jpg
Il y a beaucoup de conséquences graves, mais ce n’est pas aussi clair qu’un bébé qui mourrait dans un lit en attendant de passer au bloc. C’est plus insidieux. Par exemple, si une opération cardiaque est retardée de quinze jours ou un mois, le cœur va continuer de travailler dans de mauvaises conditions. L’enfant sera plus fragile au moment de l’intervention et donc les risques augmentent. On peut aussi parler de la chirurgie du dos où les reports sont dramatiquement plus longs. Pour une scoliose, on note aussi des effets graves. D’abord, le dos va être plus déformé et l’atteinte respiratoire risque de s’aggraver. Ensuite, la chirurgie sera plus compliquée et plus risquée. Mais la plupart de ces enfants ne vont certainement pas mourir tout de suite et ne seront pas comptabilisés comme les conséquences de ces soins reportés.