Problèmes de merde
▻http://www.laviedesidees.fr/Les-selles-de-la-terre.html
Ne tournons pas autour du pot : cet essai sur les excréments est passionnant, parce qu’ils constituent un enjeu agricole, urbain et écologique. Le sujet est fumant : que faire de toute cette merde ? Et cela débouche sur un débat scientifique et démocratique.
Livres & études
/ #environnement, santé, #écologie
si on mangeait de l’herbe on aurait pu en faire du « fuel » (du combustible comme avec les bouses de vaches) et donc recycler le caca utilement :)
C’est une hérésie de brûler les bouses, tu crames toute la fertilité
Mais des visionnaires avaient trouvé la solution
▻https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZP_nNemsNT8
@nicolasm je ne savais pas. Mais sur les plateaux himalayens, ils n’ont pas de bois pour l’hiver, et je crois que leurs habitants brûlent de la bouse de yacks.
Pas besoin d’aller si loin, en france, il y avait des marchands de bouses séchées. Et j’ai lu dans un livre de 1789, (désolée pour la source perdue genre c’était Se soigner pour les pauvres) que la bouse de vache fraiche servait à soigner (les hémorragies utérines, wéé, bof), avant de s’en offusquer, peut-être penser que la bouse est constituée de plantes mastiquées et mélangées à des enzymes, vraiment pas le même rapport aux excréments qu’aujourd’hui.
D’autant qu’évidemment la matière première (les herbes pour les herbivores) compte énormément pour la qualité de la production, l’usine étant le ventre.
Et du coup, avec cette analogie sur la chaine de production entière de la valeur merde, on peut y lire toute l’évolution destructrice de l’industrialisation avec à chaque niveau de ce cycle écologique les pertes qui s’accumulent : des plantes dont se nourrissaient les vaches, (tellement arrosées de pesticides chimiques et d’engrais qu’elles bouffent du poison) à leur mode d’élevage (en usine concentrationnaire) en passant par notre connaissance, comment a été modifié notre rapport à la merde, aux odeurs, à nous mêmes etc
http://ekladata.com/cusU5V37hWIRrwXv0-aeZqZS4ec.jpg 
http://ekladata.com/N4Fk3p_zIY5X6sa-_fWH3evUXF4.jpg Site sur lequel il y a aussi des photos d’extraction de la tourbe
▻http://zizitop.eklablog.net/cartophilie-c17811270/12
Dans la steppe mongole, c’est le seul carburant présent (été comme hiver) et quand tu prélèves tu n’as pas vraiment l’impression de priver la terre d’une ressource précieuse.
(souvenir des soirs où je devais installer ma tente…)
Oui le cas des mongols est particulier, car il y a à la fois le climat et le nomadisme qui fait qu’ils ne pourraient pas gérer une plantation. Ils font ça aussi en Inde mais c’est plutôt le signe que ça ne va pas bien la bas. Perso brûler des bouses pour se chauffer j’associe ça à manger le cuir de ses chaussures. Quand y a plus le choix faut bien mais c’est une spirale descendante. (Chez nous on fait un peu ça aussi en brûlant la paille des récoltes dans des fournasses tamponnées énergie renouvelable...). Utiliser les bouses pour faire pousser des plantes qui vivaces qui crééent de la biomasse c’est quand même largement mieux, et c’est un système qui est de plus en plus productif dans le temps.
@touti exactement, j’ai pensé à ça après-coup. J’ai jamais rien lu d’aussi pertinent sur les #bouses (et pas la merde actuelle que nous produisons, ni la merde dans laquelle nous sommes rendus aujourd’hui). Probablement que le plus souvent, il ne s’agit plus des mêmes bouses.
@simplicissimus et pas qu’en mongolie ou en himalaya. Dans la région nord et froide de la russie aussi.
A savoir aussi qu’on peut faire du feu avec certaines « mottes de terre » également ; ça se pratique en Ecosse je crois.
@la_taupe ça c’est la tourbe
attention, la bouse est renouvelable, la tourbe ne l’est pas.
@la_vie_des_idees il y a-t-il moyen de contacter les contributeurs ?
@odilon vous pouvez écrire à redaction at laviedesidees point fr
