http://mappemonde.mgm.fr

  • Israël devant faire face à « des grandes menaces »... La preuve par la carte

    https://dl.dropbox.com/s/hgoksdv10xndu9f/israel-propagande.jpg

    Je reçois cette représentation problématique (c’est le moins qu’on puisse en dire) d’un cartographe italien que je ne dénoncerai pas ici, et qui souhaite que je publie cette carte sur un de mes espaces blogs. Pourquoi tant de haine ?

    #israël #monde_arabe #cartographie #représentation #propagande

    • OK avec toi sur le caractère abusif d’une telle carte. Mais n’est ce pas abusif aussi de la reprendre et mettre au pilori sans citer de nom d’auteur ? sans compter les risques qu’elle ne soit reprise et diffusée par des gens qui partagent sa crainte ?
      #copyright

    • En fait, j’ai hésité, mais oui, tu as raison. la carte est déjà disponible sur Internet de toutes façons et son auteur connu. Cela dit, l’idée n’est pas de mettre au pilori (c’est de ma faute, je n’aurai peut-être pas du la présenter comme je l’ai fait, mais certains jours, on est de moins bonne humeur que d’autres...). Je voulais présenter cette carte surtout pour la déconstruire « de manière constructive », si je puis dire, expliquer pourquoi cette propagande est dangereuse. Je suis désolé d’avoir donné l’impression inverse.

      Ta remarque est d’autant plus bienvenue que justement, je suis aussi, plus généralement, en pleine réflexion sur tous ces textes ou ces billets très sarcastiques sur un auteur, une figure intellectuelle, qui peuvent être légitimes, mais qui finalement sont très destructifs et n’aident pas à avancer dans le débat et la réflexion. Il y a certainement une autre manière de parler ou d’écrire sur ce qu’on aime pas, sur ce qu’on déteste vraiment, mais la forme ad hoc en même temps « sans complaisance » et « dans le respect de l’autre » est très difficile à trouver. Réflexion à suivre ausi...

      L’auteur est Adriano Vincenzo Cirillo et la carte st disponible sur ce site :

    • merci.
      Dans un autre genre, mais sur un sujet proche, j’avais commis à l’automne 2006 une recension des cartes du conflit entre Israel et le Hezbollah, recension qui montre bien que cet italien aurait pu faire des demi-cercles en direction inverse...
      Voir : http://mappemonde.mgm.fr/num11/internet/int06303.html

      Pour poursuivre sur ta réflexion quant à la nécessité de développer un discours constructif sur la production cartographique, j’ai un petit projet qui me trotte dans la tête. Suite à notre discussion sur une carte confessionnelle du Liban, puis au travail intéressant mais à mon sens incomplet de mon collègue F. Balanche sur les cartes du conflit syrien (http://orientxxi.info/magazine/l-insurrection-syrienne-et-la,0397), je me proposais de revenir justement prochainement sur cette question de que cartographie t on et en fonction de quelques représentations héritées. IL faut aussi que je trouve le temps.

  • L’océan mondial de la planète bleue

    http://mappemonde.mgm.fr/num25/mois/moi10101.html

    La planète est recouverte à 70% d’eau. Pourtant, les représentations planes usuelles de notre Terre privilégient les continents (sauf l’Antarctique) en déformant ou en fragmentant les espaces océaniques.

    De ce fait, la représentation d’une circumnavigation (tour du monde) peut s’arrêter en bordure gauche d’une carte pour reprendre à droite. De surcroît, à la différence des continents qui restent figurés comme des entités distinctes et bien individualisées, ces planisphères nous font perdre de vue qu’il n’y a pas trois ou cinq océans, mais bien un seul océan mondial.

    On peut se fixer alors pour objectif de construire un planisphère montrant cet océan mondial de manière continue.

    Aussi là :

    http://mappamundi.free.fr/page1.php
    #cartographie #visualisation #visions_cartographiques #mer #océan

    • les représentations planes usuelles de notre Terre privilégient les continents

      il faut dire que c’est là qu’habitent 99,99% des humains

  • Quel #planisphère de référence pour Google Maps ?
    http://mappemonde.mgm.fr/num20/internet/int08401.html

    L’utilisateur de #Google_Maps, qui reste généralement à l’échelle locale pour visualiser un plan de ville, un itinéraire, ne s’interroge pas forcément sur la projection utilisée dans cette application. Or il existe un moyen très simple de le savoir : en effectuant un simple zoom arrière, au maximum des possibilités du curseur, l’ensemble du planisphère utilisé apparaît (fig. 1), et l’on peut rapprocher l’image produite des planisphères caractéristiques des projections courantes.

    L’emploi d’un objet anachronique et inadapté : la #projection de #Mercator

    L’on se rend compte alors, d’après la forme des continents, que les concepteurs de Google Maps utilisent une projection « conforme » où latitudes et longitudes dessinent un quadrillage régulier sur le plan. Il s’agit en fait d’une variante particulière de la projection de Mercator, une projection cylindrique inventée au XVIe siècle. La projection de Mercator a été créée pour les besoins de la navigation (parce qu’elle préserve les angles, et donc les caps). Son usage, toujours courant comme on le voit, est depuis longtemps (et justement) critiqué hors de cette utilisation spécifique (1) : les déformations de surface induites sont considérables et donnent une image très fausse des proportions relatives des masses continentales (2). Cette projection est ainsi largement inadaptée aux types de données représentées dans l’application à l’échelle mondiale – des données que l’on peut visualiser en cliquant sur les onglets « satellite » et « relief ». Et les pôles ne sont pas représentables. Dans cette projection cylindrique, ils ne pourraient apparaître qu’à l’infini (fig. 2).

  • De la difficulté de cartographier l’espace saharo-sahélien
    http://mappemonde.mgm.fr/num31/intro/intro2.html

    Signalé par Bénédicte Tratnjek

    Armelle Choplin et Olivier Pliez

    Depuis les premières cartes de l’Afrique au XVIe siècle où le Sahara apparaissait comme une longue barrière de dunes et le Sahel comme un lieu hanté par des bêtes sauvages, cartographier l’espace saharo-sahélien pose problème. Encore aujourd’hui, il semble difficile de représenter les mutations qui traversent la zone sans entretenir certains clichés. Nous en voulons pour preuve deux récents phénomènes qui ont fait l’objet d’une importante production cartographique : les migrations transsahariennes et la montée de l’insécurité liée au terrorisme.

    #sahara #sahel #cartographie #terrorisme #plo

  • Très intéressantes déclarations du chef de l’armée libanaise : Kahwagi à « L’OLJ » : À quoi sert-il de contrôler les frontières si l’intérieur tombe ? - Scarlett Haddad
    http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/806354/Kahwagi_a_%3C%3C+L%27OLJ+%3E%3E+%3A_A_quoi_sert-il_de__controler_les_

    Selon lui, il y a peut-être sur l’ensemble du territoire près de 5 000 combattants syriens qui pourraient recevoir des entraînements dans des endroits clos. Mais 15 000, c’est impossible. » De toute façon, il précise que le transfert d’armes et de combattants à partir des frontières libanaises n’est pas à comparer avec ce qui se passe à la frontière entre la Syrie et la Turquie, l’Irak ou la Jordanie. Il reconnaît que l’armée ne contrôle pas la frontière à cent pour cent et ajoute : « Si vous voulez qu’elle le fasse, cessez de l’épuiser à l’intérieur. » Au sujet de l’existence du Front al-Nosra au Liban, le général Kahwagi précise qu’il y a plusieurs groupes proches de l’idéologie d’el-Qaëda et donc du Front al-Nosra, comme Fateh al-Islam et d’autres. Ces groupes sont en général dans le camp de Aïn el-Héloué, mais ils ne constituent pas encore un phénomène inquiétant, notamment à cause de la diversité de la société libanaise.

    Pour ceux qui se demandent ou en est l’affaire d’Ersal :

    Le commandant en chef rejette les critiques qui lui ont été adressées après Ersal, assurant qu’il a agi avec sagesse et fermeté, car Ersal est une localité libanaise qui a donné à l’armée 600 soldats et la population y est à 80 % favorable à la troupe. Elle ne pouvait pas donc être traitée comme le camp de Nahr el-Bared. À Ersal, l’armée a déjoué le plan de discorde avec les premières accusations portées contre elle d’avoir avec elle des éléments du Hezbollah. Aujourd’hui, elle encercle la localité et attend avec patience que les personnes recherchées par la justice soient arrêtées. Il rappelle que cette tactique avait été utilisée à Brital pour arrêter plusieurs personnes recherchées par la justice et qu’elle a porté ses fruits, la dernière arrestation en date ayant été celle de Ali Masri. Il dément aussi les informations selon lesquelles le Nord serait devenu un fief de l’opposition syrienne, révélant qu’un tiers des effectifs de l’armée est déployé dans cette région.

  • La population indienne en 2011 : anciennes et nouvelles différenciations spatiales

    Superbe article et beaucoup de cartes très très intéressantes, mais franchement chez mappemonde que par ailleurs j’aime beaucoup, il faudrait vraiment travailler les légendes des cartes : résidus de régression, coordonnées sur l’axe 1 d’une analyse en composante principale... Un peu ésotérique pour qui n’est pas géographe, et encore, je suis sur que dans la grande géographosphère certains se poseraient des questions. Ça vaudrait le coup d’expliquer ça avec des mots plus simples et compréhensibles par ma grand-mère ET mon chauffeur de taxi.

    Sinon, bravo pour le reste.

    http://mappemonde.mgm.fr/num36/articles/art12401.html

    La population indienne en 2011 : anciennes et nouvelles différenciations spatiales

    François Durand-Dastès

    Les résultats publiés six mois après le recensement de 2011 permettent de faire le point sur la masse de la population indienne, le ralentissement de sa croissance, la diversité de l’urbanisation et les problèmes posés par le faible taux de féminité. On s’attache à faire la part des constantes et des inerties d’une part, et des phénomènes nouveaux de l’autre. Les différenciations spatiales sont décrites et cartographiées à l’échelle fine des 600 districts. Les recherches d’explications mènent à des réflexions sur les processus de diffusion et sur les rapports des faits du présent avec des caractères profondément enracinés dans le temps.

    Du fait de l’ampleur de sa masse démographique, tout ce qui se passe en Inde est lourd de conséquences sur nombre de grands problèmes planétaires, comme l’alimentation ou les émissions de gaz à effet de serre. Il y a dans la position mondiale de l’Inde comme une démesure, qu’il est coutumier d’apprécier en rappelant par exemple que l’Inde représente 17,5% de la population mondiale. Mais cette position se décline sous des formes multiples et présente des aspects qui sont moins couramment évoqués. Ainsi bien que l’Inde soit justement considérée comme peu urbanisée (taux d’urbanisation de 31%), l’effectif de sa population urbaine est nettement supérieur à la population totale des États-Unis ; ou encore, le premier État de la fédération, l’Uttar Pradesh, avec 200 millions d’habitants, viendrait, s’il était un État souverain, au cinquième rang des pays du monde, juste devant le Brésil (et, incidemment, pendant quelques années récentes, son gouvernement a été dirigé par une femme de basse caste).

    La publication des premiers résultats du recensement de 2011 offre l’occasion de faire le point sur l’état de la population indienne, ses caractères, sa dynamique, et aussi de reprendre quelques considérations sur les indications que les résultats du recensement soulignent ou révèlent quant aux structures spatiales du pays (Durand-Dastès, 1995 ; Guilmoto, 2006 ; Landy, 2010 ; Saglio Yazimirsky, 2001).

    #inde #démographie #statistiques

    • #femmes #recensement

      C’est étonnant de comparer la carte du « Taux de croissance démographique, 2001-2011 » avec celles des « Taux de féminité 2001-2011 » parce que c’est inversement proportionnel : c’est là ou il y a le plus de femmes (pour d’hommes) qu’il y a le moins de croissance démographique. L’état des lieux des conditions de vie (et de souffrance) des femmes en Inde est terrifiant.

  • Un « antisémite » à la tête du Pentagone ? |Richard Hétu
    http://blogues.lapresse.ca/hetu/2012/12/19/un-%c2%abantisemite%c2%bb-a-la-tete-du-pentagone

    « Envoyez-nous Hagel et nous allons nous assurer que chaque Américain sache qu’il est antisémite. » Cette déclaration anonyme est attribuée dans cet article de l’hebdomadaire The Weekly Standard à un conseiller d’un sénateur républicain influent. Elle a fait surface la semaine dernière, peu après que Bloomberg eut annoncé que le nom de l’ancien sénateur républicain du Nebraska, Chuck Hagel, était en tête des candidats à la succession de Leon Panetta au poste de secrétaire à la Défense.

    Le commentateur Bill Kristol n’a pas tardé à faire sa part pour illustrer l’« hostilité » du vétéran du Vietnam et supporteur de Barack Obama (dès 2008) à l’égard d’Israël. Dans un article publié dans le Weekly Standard, il rappelle notamment que le républicain rebelle a accusé l’État juif en 2006 de « destruction systématique d’un ami américain – le pays et le peuple du Liban ».

    Kristol évoque également cette déclaration de Hagel remontant à 2008 : « La réalité politique… est que le lobby juif intimide les gens ici (au Congrès). » Plus loin dans la même interview, Hagel parle du lobby pro-Israël, une expression moins problématique.

    Comme le souligne le chroniqueur du Washington Post Dana Milbank dans cet article, l’ancien sénateur s’est également mis à dos les « néoconservateurs » en refusant notamment de signer une lettre d’appui à Israël lors de la deuxième intifada et en défendant l’idée de négociations avec le Hamas.

    Dans l’interview de 2008, Hagel a expliqué ainsi son refus de signer toutes les lettres soumises au Congrès par l’AIPAC, l’influent lobby pro-Israël, dont certaines sont à son avis « stupides » :

    « Je suis un sénateur des États-Unis. Je soutiens Israël. Mais j’ai prêté serment à la constitution des États-Unis. Pas à un président. Pas à un parti. Pas à Israël. »

    Ça se saurait si l’armée israélienne avait bombardé le peuple libanais .
    Ça se saurait aussi si le lobby pro-Israël avait de l’influence sur le congrès US

    • Et oui, John Mc Cain ne sait pas....

      http://www.dedefensa.org/article-mccain_grand_comic_2012_and_i_know_of_no_jewish_lobby__19_12_2012

      …Eh bien, c’est à cette occasion que le sénateur John McCain, l’homme qui interpréta “Bomb, bomb, bomb… Iran” sur l’air de Papa Doo Run Run des Beach Boys, a réussi cette fois à décrocher l’incontestable première place du concours Grand Comic, année 2012. (Le concours Grand Comic pourrait être après tout, qui sait, une initiative secrète et complotiste de dedefensa.org pour récompenser les traits d’esprit-humour-décapant-Système qui nous sont dispensés dans cet Âge d’Or de la contre-civilisation BAO.) L’intervention de McCain qui lui vaut cette distinction est la phrase, surtout dans sa partie soulignée en gras « Of course I strongly disagree with such comments, and I know of no, “Jewish lobby…” » Une telle affirmation, à Washington D.C., en décembre 2012, conduit McCain au niveau des plus grands, au moins des cinq Marx Brothers additionnés, de Buster Keaton, de Jerry Lewis et sans oublier the Master of Nonsense, Raymond Devos Sr.

  • La « crise » dans l’Union européenne à 27 vue par les cartes

    http://mappemonde.mgm.fr/num35/lieux/lieux12301.html
    Jean-Paul Bord

    Ce texte vient en complément d’un article publié dans le n°106 de M@ppemonde, où nous commentions un dossier du Nouvel Observateur sur la crise, comprenant une curieuse « carte 2011 des risques » où ne figuraient que 12 des 27 pays de l’Union européenne. Il semble utile de donner corps à l’envie de compléter la carte tronquée de l’Europe à 12 pays, pour voir si on ne serait pas amené à nuancer l’opposition schématique Nord/Sud en prenant en compte les 27 membres actuels de l’Union européenne. Est-ce qu’on ne donnerait pas à voir plutôt, dans ce périmètre élargi, une « opposition Europe de l’Est/Europe de l’Ouest, réactivant par là même l’ancienne partition territoriale de l’Europe de la Guerre froide ? », comme nous le supposions en conclusion de l’article précédent ?

  • OpenStreetMap : collaborer pour faire des cartes

    Un article très intéressant et important, une base pour une bonne discussion et surtout pour avancer

    http://mappemonde.mgm.fr/num35/internet/int12301.html

    OpenStreetMap : collaborer pour faire des cartes

    Nicolas Lambert
    Christine Zanin

    « OpenStreetMap (ou OSM) est une carte du monde entier librement modifiable, faite par des gens comme vous. » (site OpenStreetMap France).

    La montée en puissance de la cartographie en ligne

    Au tournant des années 2000, 20% des requêtes réalisées sur les moteurs de recherche concernaient des lieux ou des adresses [1]. C’est ce qui a poussé de nombreuses sociétés privées à mettre en place des portails cartographiques gratuits (ou partiellement gratuits). Dans un univers très concurrentiel, Google s’est imposé facilement en mettant à la disposition des internautes, dès 2004, un service de cartographie et de vues aériennes d’une grande partie du monde, devenu « Google Maps » (sur le web) et « Google Earth » (via un logiciel 3D). Révolutionnaire par sa facilité d’accès et sa simplicité d’utilisation, ce portail cartographique a bousculé d’emblée les us et coutumes de la cartographie et de la géomatique, jusque-là domaine réservé aux experts et aux professionnels.

    Mais l’arrivée de Google Maps n’a été qu’une étape. En effet, la montée du web 2.0 (web collaboratif) a encore changé la donne pour les ressources cartographiques en ligne, au point qu’on identifie aujourd’hui un domaine nouveau de la cartographie, qui a été nommé (un peu improprement) « néogéographie ».

  • THE DAILY STAR : : News : : Local News : : Syriac community voices outrage over decision to revoke citizenships
    http://www.dailystar.com.lb/News/Local-News/2011/Nov-14/153973-syriac-community-voices-outrage-over-decision-to-revoke-citizen
    25 familles déchues de leur nationalité (mal ?) acquise en 1994.
    Il serait intéressant de savoir si des mobilisations identiques se produisent parmi les autres catégories de déchus : Palestiniens, bédouins, etc.
    Pour mémoire, j’avais cartographié la localisation des nationalisés dans une carte parue dans cet article de M@ppemonde :
    http://mappemonde.mgm.fr/num6/articles/art05209.html

    #listes_électorales
    #Liban
    #nationalité