Les syndicats français cherchent à réprimer l’opposition aux réformes du travail de Hollande

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  • Les #syndicats français cherchent à réprimer l’opposition aux réformes du #travail de Hollande
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/synd-f26.shtml

    Dans le communiqué publié après la réunion, les syndicats disent qu’ils travailleraient « pour faire des propositions sur les nouvelles dispositions de la #loi et pour proposer des modifications aux dispositions en vigueur, notamment en matière de licenciements, d’organisation du travail et de la journée de travail, la santé et la sécurité, et de l’apprentissage. » Leur document concentre ses critiques sur deux aspects de la loi prévue : les limites imposées sur les indemnités que les employeurs doivent payer aux prud’hommes, et « des mesures qui augmentent le pouvoir unilatéral des employeurs. » Les syndicats ont convenu de se réunir à nouveau le 3 mars.

    Les syndicats sont restés silencieux sur le cœur de la nouvelle loi : leur capacité à négocier avec les employeurs et imposer des contrats au niveau de l’entreprise qui ne respectent pas le Code du travail. Cela montre que les syndicats ne rejettent pas le saccage des droits des travailleurs et continueront de négocier diverses dispositions du projet de loi avec le gouvernement et les employeurs de manière à le faire passer.

    Le Code du travail actuel contient de nombreuses protections pour les travailleurs mises en place depuis plus de 100 ans. Aussi des conventions collectives ont été négociées par branches professionnelles, de sorte que tout lieu de travail ou usine doit se conformer aux conditions minimales de la convention collective selon la branche dont il fait partie.

    Toutefois, tout ce qui intéresse les syndicats au fond c’est de conserver leur rôle, leurs privilèges et leur influence auprès des employeurs et de l’État, tout en adoptant cyniquement la posture d’opposants à la réforme. Toutefois, cette posture d’opposant est une fraude évidente : les syndicats ne se sont même pas donné la peine d’organiser une action de #grève contre le projet de loi.