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    • pardon, pardon. je causais bien de street press et des autres média qui racontent n’importe quoi (ainsi il y avait bien plus de monde dans Tolbac, dans la nasse policière aux abords, que ce qui a été écrit), imaginons ce que ce serait si il s’agissait d’un intervention policière plus loin des salles de rédac (juste de l’autre coté du périph à Ivry par exemple).

    • Nous, étudiant-e-s et professeur-e-s de... - Solidaires Etudiant-es Paris 8
      https://www.facebook.com/SolidairesEtudiantesParis8/posts/1139011052804344

      Nous, étudiant-e-s et professeur-e-s de l’Université de Paris 8, voudrions utiliser notre droit de réponse au communiqué du Ministère de l’Éducation Nationale relatif aux « événements » d’hier jeudi 17 Mars, communiqué qui a été repris notamment par Libération.
      Factuellement : après la manifestation contre la loi Travail devait se tenir une assemblée générale entre étudiants des universités de la région parisienne, à l’Université de Paris I, sur le site de Tolbiac. Vers 18h, une soixantaine d’étudiants sont entrés dans les locaux, par une porte latérale qu’ils ont trouvée ouverte. Rapidement, des centaines de policiers (et des dizaines de fourgons, de cars) ont débarqué, avec des sirènes d’urgence qui hurlaient, bouclant tout le secteur d’Olympiades et la circulation. Les autres étudiants qui arrivaient ont été contraint de « patienter » dans la rue. Les CRS sont entrés par la force dans l’amphithéâtre où se trouvaient des étudiants, la plupart assis, qui s’apprêtaient à commencer l’AG. Sous le choc, les personnes présentes ont levé les mains en l’air déclarant leur pacifisme. Les forces de l’ordre ont blessé plusieurs étudiants au visage et aux bras avec des matraques, les ont bombardés au gaz lacrymogène dans le couloir après les avoir expulsés, puis les ont maintenus une heure durant devant la sortie. Une étudiante de master de philosophie de l’Université Paris 8 blessée au bras par les forces de l’ordre, a passé la soirée aux urgences.
      Dehors, les CRS, et autres policiers en civil, formaient bloc le long de la rue de Tolbiac, tandis que d’autres, ordonnaient de reculer, d’avancer, de monter sur la dalle, criaient aux étudiants de « Dégager ». Certains de nos camarades, stupéfaits par leur « arsenal militaire », étouffés par le gaz, ont fui en courant, tandis que d’autres, les yeux rouges et le visage déconfit, essayaient de se retrouver entre eux. Les policiers ont pourchassés certains d’entre eux au milieu du trafic, en ont plaqués à terre et embarqué une vingtaine au commissariat.
      Nous démontons les informations erronées et hâtives du Ministère de l’éducation, qui dans son communiqué, affirmait que des dégradations avaient été commises par les personnes présentes. Nulle dégradation n’a été commise, pas même en intention, par les étudiants présents, uniquement préoccupés par le dialogue relatif aux actions communes, dialogue qui fut précisément empêché par les forces de l’ordre. En retenant les étudiants de l’amphithéâtre au niveau de la sortie, en contraignant les autres à l’extérieur à patienter dehors, en prenant d’assaut la dalle d’Olympiades (sur laquelle nous aurions été heureux de nous réunir) ils ont par trois fois empêchés la tenue de ce dialogue.
      Nous condamnons :
      la fermeture des établissements académiques où devaient se tenir des assemblées générales, moments de réalisation vivante de nos valeurs démocratiques ;
      la violence déployée par les forces de l’ordre contre les étudiant-e-sles méthodes répressives utilisés contre qui parmi les étudiants cherchait à filmer la scène, ainsi que l’enregistrement vidéo opéré par les policiers des étudiants évacues ;
      la détention des plusieurs étudiants, mis en garde à vue parmi lesquels Marco Marchese étudiant en double master de philosophie et photographie à l’Université de Paris 8.
      cette répression et les poursuites judiciaires en cours qui confirment la tendance du pouvoir actuelle à la criminalisation des revendications sociales.
      Nous demandons la libération immédiate et la levée de poursuites judiciaires de Marco Marchese ainsi que de tous les étudiants arrêtés
      Nous sommes convaincu-e-s que ces actions vont à l’encontre du principe d’autonomie et de liberté académique qui fonde toute université.
      Les présidences de l’université, à commencer par celle de Paris 8, se doivent de protéger tout d’abord l’intégrité physique de leurs étudiants et personnels, et dans les campus et lors de ces manifestations, parfaitement pacifiques et légitimes, belles et métissées par surcroît.
      Nous réaffirmons notre détermination à lutter contre le projet de loi Travail, jusqu’à son retrait

  • Loi travail : une radicalisation néolibérale, Bruno Amable, Professeur à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne
    http://www.liberation.fr/debats/2016/03/14/loi-travail-une-radicalisation-neoliberale_1439537

    La division au sein du #salariat est un élément essentiel d’un projet qui est principalement conçu pour bénéficier au capital. L’argument le plus en vogue est que la protection des uns se ferait au détriment de l’insertion des autres. Les mêmes qui soi-disant ne croient pas à la lutte des classes attendent, en revanche, beaucoup de celle entre les « insiders » et les « outsiders », et tentent de faire croire à ces derniers que l’amélioration de leur sort dépend de la dégradation de celui des premiers. Et de promettre pour tous un #CDI… qui va finir par être plus #précaire qu’un #CDD si on continue dans la même direction.

    Comme d’hab, nos experts ne disent pas que pour casser un CDD le patron doit payer les #salaires de la période du contrat. Avec les « ruptures conventionnelles » qui se multiplient, la solidité du CDI, ça fait rire.

    sinon un fil sur la loi travail, analyses, icono, actions, mobilisations, avec moultes photos, par ex des manifs et blocages #lycéens en cours... :
    https://twitter.com/clprtr/status/707233718407135233

  • Retrait de la Loi travail ! Pas de droit du travail sans droit au chômage !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8073

    Dissipons un malentendu. Ni tout à fait imbéciles ni tout à fait naïfs, nous n’avions pourtant pas compris ce « Mon ennemi c’est la finance » adressé peu avant la dernière alternance politique à un électorat populaire alors instamment sollicité. Ce n’est qu’avec les actes qui ont suivi ces paroles que l’énoncé a pris sens. Il fallait simplement prolonger la phrase : l’ennemi dont il était question, c’était « la finance »… des pauvres, des précaires et des salariés.

    Eh oui, le « changement » c’était ça, et pas autre chose : alors que plus de 40 milliards de crédit d’impôts ont été offerts aux entreprises au nom de la compétitivité, les intérimaires ont vu leurs droits sociaux rabotés, d’innombrables « chômeurs en activité à temps réduit » ont subi les dommages de « droits rechargeables » qui réduisent leurs allocations ; le SMIC horaire est toujours aussi faible pour des emplois toujours plus sous pression tandis que les salaires stagnent ; un RSA en baisse est assorti de davantage de stigmatisation et de contrôle de ceux qui en dépendent…

    L’austérité, c’est faire travailler plus, faire plus de profit, contrôler davantage le temps des vivants pour une économie qui n’est rien d’autre que la politique du capital. Après quarante ans de précarisation et de chômage de masse, le mythe du plein emploi, et sa version édulcorée « la création d’emploi », sont encore et toujours invoqués pour mettre en concurrence des pans de plus en plus larges de la population, au nom de la raison économique.

    C’est encore au nom de l’emploi - et par là même, implicitement, au nom du droit au travail - que le gouvernement entend renverser le droit du travail avec sa Loi travail. Une fois de plus, il faudrait accepter davantage de flexibilité et moins de droits. On cherche par tous les moyens à nous acculer à un chacun pour soi suicidaire.

    #tract #précaires #droit_au_chômage #toctoc (et la bobinette...)