• Le sombre rôle d’Israël dans la sale guerre du Guatemala
    Gabriel Schivone, The Electronic Intifada – 20 Janvier 2017 - Traduction : Lauriane G. pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/12/27/le-sombre-role-disrael-dans-la-sale-guerre-du-guatemala

    En Novembre, un juge guatémaltèque autorisa l’ouverture d’un dossier séparé contre Ríos Montt. Le dossier relate le massacre du village de Dos Erres en 1982.

    Ríos Montt était président de 1982 à 1983, une période marquée par une intense violence d’état contre les populations indigènes Mayas. Cette violence comprend la destruction de villages entiers, ayant pour conséquence des déplacements en masse.

    Les Mayas furent pris pour cible à maintes reprises pendant cette période de répression qui dura de 1954 – quand les Etats-Unis organisèrent un coup d’état militaire – à 1996. Plus de 200 000 personnes furent tuées au Guatemala pendant cette période, 83 pourcent d’entre elles étaient Mayas.

    Les crimes commis par l’état guatémaltèque furent perpétrés avec de l’aide de l’étranger – particulièrement des Etats-Unis. Une des parties prenantes clé de ces crimes n’a jusque là jamais été mentionnée devant la cour : Israël.

    #Guatemala

  • Appel à action: Libérez Ahed Tamimi! | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/12/21/appel-a-action-liberez-ahed-tamimi

    Ahed Tamimi, 16 ans, est une célèbre activiste du village palestinien occupé de Nabi Saleh. Son courage et celui de sa famille ont fait le tour du monde entier depuis que le village s’oppose aux soldats israéliens armés, aux confiscations de terres et à l’installation de colonies qui s’emparent des ressources locales – au point que même le puits du village a été confisqué

  • La “solution à aucun état” : décoloniser la Palestine au-delà de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est avec Sophia Azeb
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/12/16/la-solution-a-aucun-detat-decoloniser-la-palestine-au-dela-de-l

    LÉOPOLD LAMBERT : Il y a trois ans, nous nous sommes rencontrés pour parler du pouvoir de l’imagination dans la lutte politique, et de votre idée de ce qu’on avait alors appelé la « solution à aucun état » pour l’avenir de la Palestine. Le 23 Décembre 2016, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté la Résolution 2334 qui condamne la construction et l’existence des colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Il semble qu’il y ait un relatif consensus parmi les médias libéraux et les politiciens d’utiliser le terme “colonisation” quand il s’agit de se référer à ces colonies. Bien que nous devrions probablement nous réjouir que l’organisation d’initiatives comme la campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) sont sans aucun doute l’un des éléments-clé derrière le vote d’une telle résolution, je pense que nous partageons tous les deux une forte prudence concernant ce genre de textes qui ne conçoivent la colonisation qu’au travers le spectre très étroit des « territoires palestiniens occupés », plutôt qu’au travers la totalité de l’apartheid israélien en Palestine. Serais-tu d’accord pour dire que la vision proposée par cette résolution ainsi que le discours libéral habituel est dangereux, puisqu’il adopte la totalité de la terminologie de ce qu’on appelle la “solution à deux états,” qui créerait un Etat de Palestine très précaire sur un morceau de territoire limité et fragmenté, et en fin de compte légitimerait, rétroactivement, la violence coloniale déployée contre les Palestiniens depuis 1947 ?

  • L’Apartheid de l’intérieur ? Les citoyens palestiniens d’Israël
    Par Yara Hawari, le 23 novembre 2017 | Source : Al-Shabaka | Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/11/27/lapartheid-de-linterieur-les-citoyens-palestiniens-disrael

    (...) La citoyenneté en tant que mécanisme d’apartheid

    On dit souvent que les Palestiniens d’Israël sont des citoyens « de deuxième classe », et pourtant cette expression ne reflète pas la réalité. Bien qu’on ait donné la citoyenneté israélienne aux Palestiniens qui sont restés à l’intérieur des frontières du nouvel Etat, on ne l’a pas utilisée d’emblée comme un mécanisme d’inclusion. C’est parce que, en Israël, à la différence de la plupart des pays, citoyenneté et nationalité sont des termes et des catégories distincts. Alors qu’il existe quelque chose comme la citoyenneté israélienne, il n’y a pas de nationalité israélienne ; la nationalité est plutôt définie selon des axes religieux/ethniques. Israël définit 137 nationalités possibles, dont juive, arabe et druze, qui sont consignées sur les cartes d’identité et dans l’enregistrement des bases de données. Pourtant, parce que l’État se définit constitutionnellement comme juif, ceux qui jouissent de la nationalité juive éclipsent la population non juive (principalement palestinienne).

    Comme la nation juive et l’État d’Israël sont considérés comme une seule et même entité, la conséquence est l’exclusion des citoyens non-juifs. Le rapport de la CESAO explique que la différenciation entre citoyenneté et nationalité permet un système raciste sophistiqué et camouflé, pas forcément détectable par un observateur ignorant. Le système divise la population en deux catégories (Juifs et non-Juifs), incarnant la définition même de l’apartheid. Les citoyens palestiniens sont ainsi désignés comme des « Arabes israéliens », terme devenu commun dans les médias traditionnels. En plus d’agir comme faisant partie du mécanisme d’exclusion binaire, cette appellation cherche à nier l’identité palestinienne de ces citoyens tout en permettant à Israël de se présenter comme un Etat divers et multiculturel. Ceci entre en jeu dans l’accès à la terre, au logement, à l‘éducation, comme on en parlera plus loin.

    Les citoyens palestiniens ainsi que les Juifs israéliens ont mis plusieurs fois en doute la question de citoyenneté et nationalité devant les tribunaux israéliens. Alors que les Palestiniens l’ont fait pour essayer de gagner la totalité des droits à l’intérieur de l’État, les Juifs israéliens cherchaient généralement à renoncer à l’identité ethnique et religieuse. Jusqu’ici, la Cour Suprême israélienne a rejeté toutes les requêtes demandant à changer la loi en se fondant sur le fait que la nationalité israélienne permettrait techniquement l’inclusion des citoyens non-juifs et mettrait en question le soutènement sioniste d’Israël en tant qu’Etat-nation juif.(...)

  • La destruction calme de la Palestine par le sionisme | Agence Media Palestine
    Par Ali Abunimah – The Electronic Intifada – 16 novembre 2017 – Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/11/21/la-destruction-calme-de-la-palestine-par-le-sionisme

    Deux reportages publiés par Haaretz mercredi soulignent l’objectif immuable du sionisme : la destruction des Palestiniens en tant que peuple et communautés viables, et le vol de leur terre au profit exclusif des colonies de peuplement juives.

    Le premier reportage fait état de procès-verbaux déclassifiés de réunions au cabinet du Premier ministre dans les mois qui ont suivi la guerre de 1967, quand Israël a occupé la Cisjordanie et la bande de Gaza, ainsi que le plateau du Golan syrien et la péninsule égyptienne du Sinaï.

    Les dirigeants israéliens se sont demandé comment traiter la question de ces centaines de milliers de Palestiniens qui se retrouvaient sous leur occupation militaire. Il est clair que, déjà, les Israéliens voulaient la terre, mais pas les gens qui vivaient dessus.

    L’une des « solutions » préconisée par Levi Eshkol, Premier ministre d’Israël à l’époque, a été, en réalité, de les expulser.

    Priver d’eau les Palestiniens

    Selon ces procès-verbaux, Eshkol a déclaré aux ministres qu’il « travaillait à la création d’une unité ou d’un bureau qui se livrera à l’encouragement de l’émigration arabe ». Et il a ajouté, « Nous devons traiter cette question sans bruit, calmement et secrètement, et nous devons travailler à trouver un moyen (pour eux) d’émigrer vers d’autres pays et pas seulement au-delà du Jourdain ».

    Et dans une prémonition du siège israélien brutal d’aujourd’hui, Eshkol a indiqué que « précisément en raison de la suffocation et de l’emprisonnement qui existent là-bas, peut-être que les Arabes quitteront la bande de Gaza ».

    Mais il n’allait pas nécessairement laisser faire le hasard. Et le Premier ministre de proposer : « Peut-être que si nous ne leur donnons pas suffisamment d’eau ils n’auront pas d’autre choix, parce que les vergers vont jaunir et flétrir ».

    Il a suggéré également que « peut-être, pouvons-nous nous attendre à une autre guerre et qu’alors ce problème sera réglé ». Il devait penser à la Nakba de 1948, quand les milices sionistes ont nettoyé ethniquement 750 000 Palestiniens de leurs foyers pendant la prétendue « guerre d’indépendance » d’Israël.

    Eshkol était catégorique : « Ce qui nous intéresse, c’est de vider Gaza, d’abord ».

    Il n’y a eu apparemment aucun désaccord.

    https://seenthis.net/messages/645282

  • 14 Palestiniens arrêtés toutes les nuits par Israël | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/10/19/14-palestiniens-arretes-toutes-les-nuits-par-israel

    Des associations de défense des droits de l’Homme renouvellent leurs appels à Israël pour qu’il libère Khalida Jarrar, membre du Conseil Législatif palestinien, et tous les autres dits détenus administratifs, retenus sans charges ni procès.

  • Israël cache son rôle dans les crimes du Myanmar contre les Rohingyas
    Par Ali Abunimah – The Electronic Intifada – 27 septembre 2017 - Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/09/29/israel-cache-son-role-dans-les-crimes-du-myanmar-contre-les-roh

    Le général Min Aung Hlaing et d’autres dirigeants du Myanmar visitent le fabricant d’armes Israel Aerospace Industries, en septembre 2015. (via Facebook)

    Israël tente d’enterrer l’information concernant ses ventes d’armes au régime militaire du Myanmar, que les Nations-Unies accusent d’une campagne « brutale » contre la population musulmane Rohingya du pays qui est un « cas typique de nettoyage ethnique ».

    Des centaines de milliers de Rohingyas fuient leurs foyers alors que des foules bouddhistes brûlent leurs villages.

    Amnesty International et Human Rights Watch affirment que les militaires du Myanmar, ou Birmanie, commettent en ce moment des crimes contre l’humanité.

    « L’armée se rend coupable de déportations par la force, d’assassinats, de viols et de persécutions contre les musulmans Rohingyas dans le nord de l’État Rakhine, provoquant des morts en grand nombre et des déplacements massifs » déclare Human Rights Watch.

    La dirigeante du Myanmar, prix Nobel et ancienne prisonnière politique, Aung San Suu Kyi, est de plus en plus critiquée dans le monde pour ses faux-fuyants et justifications des atrocités. (...)

  • Les preuves de l’apartheid, du pillage et des assassinats israéliens remises à la Cour de #La_Haye | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/09/23/les-preuves-de-lapartheid-du-pillage-et-des-assassinats-israeli

    Le mois dernier, deux groupes de défense des droits de l’homme ont conclu que le système d’enquête d’#Israël sur les #crimes présumés commis contre les Palestiniens par ses propres forces était une #imposture.

    Des centaines de dossiers, comprenant les assassinats avérés de quatre garçons qui jouaient au football sur une plage en juillet 2014, n’ont donné lieu à aucune poursuite contre leurs auteurs.

    #impunité

  • Le sommet Israël-Afrique repoussé face au boycott | Agence Media Palestine
    Par Ali Abunimah, le 11 septembre 2017, Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine , Source : The Electronic Intifada
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/09/12/le-sommet-israel-afrique-repousse-face-au-boycott

    Le président du Togo Fauré Gnassingbé, photographié avec Sara et Benjamin Netanyanahu, devait accueillir un sommet Israël-Afrique le mois prochain. Celui-ci a été repoussé dans le cadre d’un boycott grandissant (via Facebook)

    Il semble qu’un sommet Israël-Afrique de haute notoriété prévu pour le mois prochain se soit effondré devant l’opposition croissante des gouvernements africains.

    The Jerusalem Post racontait lundi que le sommet, qui devait se tenir dans la capitale togolaise Lomé, « a été annulé à la suite de menaces de boycott de la part d’un bon nombre de pays, et de pressions contre l’événement venues des Palestiniens et des pays arabes ».

    Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé que le sommet avait été « remis » mais, comme le faisait remarquer le journal, aucune date alternative n’a été annoncée.

    De plus, i24 News d’Israël a évoqué comme une inquiétude l’instabilité politique au Togo, où les forces de sécurité ont essayé de violemment réprimer les manifestations contre 50 ans de pouvoir de la famille du président autocrate de l’État ouest-africain Fauré Gnassingbé.

    Ce sommet devait être le couronnement de l’offensive de charme du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en Afrique.

    #Israfrique

    • Avant que le sommet ne soit annulé, cet entretien édifiant avec l’ambassadrice d’Israël en France, Aliza Bin-Noun :

      « Il existe aujourd’hui un momentum dans les relations entre Israël et l’Afrique »
      Cyril Bensimon, Le Monde, le 1er septembre 2017
      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/01/il-existe-aujourd-hui-un-momentum-dans-les-relations-entre-israel-et-l-afriq

      Quelles ont été les retombées de la visite il y a un an du premier ministre dans quatre pays africains ?

      Depuis 2016, de nombreux dirigeants africains ont visité Israël. Des leaders africains comme le président Kagamé du Rwanda ou le président Kenyatta du Kenya ont eu des déclarations très favorables à Israël. Beaucoup d’autres se sont exprimés de manière très positive par rapport à Israël. Cela n’était pas le cas avant. Nous avions des amis africains mais ceux-ci subissaient des pressions qui pouvaient venir de l’extérieur du continent. Cette visite a permis un rapprochement significatif. Quatre pays ont renouvelé ou ouvert des relations avec Israël : la Guinée, la Zambie, le Soudan du Sud, le Rwanda, et la Tanzanie est en train de le faire. Nous avons également de plus en plus d’ambassadeurs africains, de politiques qui visitent Israël. Il existe aujourd’hui un momentum dans les relations entre Israël et l’Afrique et la visite du premier ministre y a contribué de manière significative.

      Ce rapprochement suscite cependant des tensions. Le Maroc a annulé sa participation au dernier sommet de la Cédéao au Liberia, en raison de la présence d’officiels israéliens…

      Bien sûr, il y a de fortes résistances. Par exemple, Israël essaie de retrouver son statut d’observateur à l’Union africaine, mais il y a des pays africains qui sont influencés par des pays arabes ou par d’autres nations qui ne sont pas favorables à Israël. L’Algérie, par exemple, joue un rôle négatif. L’Afrique du Sud, même si nous avons des relations diplomatiques, poursuit une politique très critique à l’égard d’Israël. L’Iran, qui joue un rôle en Afrique, promeut elle aussi une politique anti-israélienne sur le continent.

      (...)

      Ne craignez-vous pas que les manifestations contre les immigrés africains, puis celles des juifs d’origine éthiopienne dénonçant un racisme anti-Noirs puissent ternir votre image en Afrique ?

      Tout d’abord, les manifestations n’ont pas été nombreuses récemment. Nous contrôlons la situation et nous avons tenté d’améliorer la situation des immigrés africains en Israël. Bien sûr, nous ne pouvons pas dire que nous avons résolu tous les problèmes, mais c’est une question qui préoccupe le gouvernement.

      Enfin, il ne faut pas oublier qu’il y a des millions de chrétiens sur le continent africain et que pour eux Israël joue un rôle religieux important. Cela va au-delà des relations classiques qui donnent à Israël une image très particulière sur le continent du fait du lien entre le judaïsme et la chrétienté.

      Compile #Israfrique :
      https://seenthis.net/messages/685758

  • Réfugiés en Palestine : “Nos photos ont plus de pouvoir qu’une balle ou une arme à feu’’ – reportage photos | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/08/30/refugies-en-palestine-nos-photos-ont-plus-de-pouvoir-quune-ball

    A l’intérieur d’un camp de réfugiés en périphérie de Bethlehem, un centre culturel encourage les jeunes à s’exprimer par la photographie. Voici les images qu’ils veulent partager et les expériences qui les ont inspirés. (Ndlr : Camp de réfugiés d’Aida, centre culturel Alrowwad)

  • En Palestine, le cirque pour se reconstruire | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/08/01/en-palestine-le-cirque-pour-se-reconstruire

    En 2006, Jessika Devlieghere et Shadi Zmorrod ont ouvert la première école de cirque palestinienne. Le but : permettre aux jeunes Palestiniens d’évacuer le stress lié à la violence de l’occupation, et de se reconstruire autour de valeurs positives.

  • Les forces israéliennes investissent le siège social de PalMedia à Ramallah et s’emparent de matériels et de documents | Agence Media Palestine
    29 juillet 2017 – Ma’an
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/07/30/les-forces-israeliennes-investissent-le-siege-social-de-palmedi

    Ramallah (Ma’an) : samedi, dès l’aube, les forces israéliennes ont lancé un raid sur le siège social de la société d’informations PalMedia, à Ramallah en Cisjordanie occupée, et perquisitionné dans certains bureaux appartenant à des organes de presse arabes et internationaux, s’emparant de matériels et de documents dans au moins l’un de ces bureaux, agissant sur des accusations d’une prétendue « incitation ».

    Des sources médiatiques ont rapporté à Ma’an que les forces israéliennes avaient investi ce siège social qui fournit les services de radiodiffusion de plusieurs médias, notamment de Russia Today, al-Mayadeen, al-Manar et al-Quds news. Les forces israéliennes ont perquisitionné et endommagé l’immobilier dans ces bureaux, selon ces sources.

    Selon un journaliste de RT, qui a aussi un bureau dans l’immeuble, les forces israéliennes ont défoncé plusieurs portes de bureaux de ces médias afin de pénétrer à l’intérieur. Cependant, aucun matériel n’a été confisqué dans le bureau de RT pendant ce raid.

    Des témoins ont assuré à Ma’an qu’une dizaine de véhicules de l’armée israélienne avaient encerclé l’immeuble de Ramallah avant le lancement du raid et la perquisition dans les bureaux.

    #Presse_Israël

  • Israël condamne la présidente de l’union des femmes palestiniennes à la détention administrative
    Ma’an News | Le 9 juillet 2017 | Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine |
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/07/11/israel-condamne-la-presidente-de-lunion-des-femmes-palestinienn

    RAMALLAH (Ma’an) – Les autorités israéliennes ont condamné dimanche Khitam al-Saafin , présidente de l’Union du Comité des Femmes Palestiniennes, à trois mois de prison administrative, politique israélienne hautement contestée d’internement sans procès ni charges.

    Le chef de l’unité juridique de l’association pour les droits des prisonniers Addameer, Mahmoud Hassan, a dit qu’une audience se tiendrait mercredi au tribunal du centre de détention d’Ofer pour confirmer la sentence.

    Les forces israéliennes ont arrêté al-Saafin le 2 juillet dans le village de Beituniya, au centre de la Cisjordanie occupée, le même jour que celui où elles ont arrêté la députée palestinienne Khalida Jarrar, autre éminente féministe et défenseure des droits de l’Homme.

    Le tribunal d’Ofer a rallongé lundi la détention et d’al-Saafin et de Jarrar afin d’inspecter les ordinateurs qui avaient été confisqués chez elles au cours des raids d’arrestation et pour donner au procureur israélien le temps nécessaire à son argumentation en faveur de la détention administrative.

    Les militaires israéliens ont dit à ce moment là que leurs arrestations à toutes les deux étaient dues à leur rôle majeur dans le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) – parti palestinien de gauche bien connu qu’Israël déclare être un groupe terroriste. (...)

    #Khitam_Saafin
    #Khalida_Jarrar

  • Pétition : Libérez Khalida Jarrar et Khitam Saafin | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/07/03/petition-liberez-khalida-jarrar-et-khitam-saafin

    Aux premières heures du dimanche 2 juillet 2017, des soldats de l’armée d’occupation israélienne ont fait irruption au domicile de la députée palestinienne Khalida Jarrar, éminente dirigeante de gauche, féministe et défenseure des droits de l’Homme, l’ont arrêtée et ont confisqué ses biens. Au même moment, les forces d’occupation armées ont fait irruption dans la maison de la famille de Khitam Saafin, présidente de l’Union des Comités des Femmes Palestiniennes et remarquable combattante pour la libération des femmes palestiniennes et du peuple palestinien. Nous exigeons leur libération immédiate.

  • Une catastrophe se profile à Gaza
    Par Charlotte Silver le 12 juin 2017 | The Electronic Intifada | Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/06/14/une-catastrophe-se-profile-a-gaza

    Israël va réduire de 40 % sa fourniture d’électricité dans la Bande de Gaza occupée, transformant une situation déjà désastreuse en catastrophe.

    Israël dit que la prochaine réduction, approuvée dimanche par le ministère israélien, se fonde sur une requête de l’Autorité Palestinienne.

    Avant la réduction, la population de deux millions de Gazaouis n’a reçu que quatre heures d’électricité par jour, les hôpitaux, la désalinisation et les usines de traitement des eaux usées étant gravement mis en péril ou rendus inopérants.

    Déjà, les services médicaux, y compris les graves interventions chirurgicales, ont été sévèrement réduits à cause de la constante crise énergétique.

    Les groupes électrogènes de l’hôpital sont au bord de la panne, a déclaré lundi Gisha, association israélienne de droits de l’Homme qui surveille le blocus de Gaza.

    Gisha a écrit dimanche une lettre urgente au ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman, l’avertissant qu’une réduction supplémentaire d’électricité « est la ligne rouge à ne pas dépasser ».

    On dit maintenant aux Palestiniens de Gaza de se préparer au pire. On dit que la coupure réduira la moyenne quotidienne d’électricité de 45 minutes supplémentaires.(...)

    #Gaza

  • Un dessinateur d’animation palestinien reproduit l’occupation israélienne | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/05/11/un-dessinateur-danimation-palestinien-reproduit-loccupation-isr

    Pour le dessinateur d’animations Mohammad Sabaaneh, les mots comptent.

    « La plupart des gens parle de ‘conflit palestinien et israélien’ » dit-il. « Ce n’est pas exact. Ce n’est pas un conflit. C’est une occupation. »

  • Mon mari meurt de faim dans une prison israélienne —Nous serons réunis quand la Palestine sera libre | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/05/26/mon-mari-meurt-de-faim-dans-une-prison-israelienne-nous-serons-

    Il y a trente huit jours, mon mari, Marwan Barghouti, a entrepris une grève de la faim dans sa cellule d’une prison israélienne – avec plus de mille autres prisonniers palestiniens. La raison pour laquelle ils mettent leur vie en jeu est simple : ils veulent être traités humainement et avec dignité. Voyant que certains, parmi ces prisonniers, risquent de mourir d’un moment à l’autre, nous nous demandons tous pourquoi le monde n’est pas intervenu.

    Marwan et moi sommes mariés depuis 32 ans, pendant lesquels il a passé plus de temps en prison qu’à mes côtés. Il lutte contre l’occupation israélienne de la Palestine depuis plus de 40 ans. Vingt deux de ces années, il les a passées en prison, et pour sept autres, il était en exil après avoir été déporté par Israël. Il a été pourchassé pendant plusieurs mois et a survécu à deux tentatives d’assassinat.

  • Actualisation de la situation des prisonniers politique palestiniens au 17 Mai 2017 | Agence Media Palestine
    17 Mai 2017, 31 ème jour de grève des prisonniers palestiniens.
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/05/17/actualisation-de-la-situation-des-prisonniers-palestiniens-au-1

    L’avocat d’Addameer (association des Droits de l’Homme et de défense des prisonniers palestiniens) Farah Bayadsi, a rencontré Ahmad Sa’adat, gréviste et secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (PFLP). L’avocat d’Addameer s’est déjà vu refusé le droit de visite, mais a reçu l’approbation suite à une requête de la Haute Cour présentée le 10 mai 2017.

    Sada’at a informé l’avocat d’Addameer que les prisonniers sont soumis à deux raids de recherche violents tous les jours, au cours desquels les prisonniers sont forcés de quitter leur chambre, ce qui est épuisant physiquement pour les prisonniers en raison de leur état de santé. Il a également ajouté que 10 prisonniers sont détenus dans une cellule exiguë avec un évier et un toilette, pas de ventilateur ni de climatisation et chaque prisonniers reçoit 3 couvertures. Il a précisé par ailleurs que les examens médicaux effectués par l’IPS (Israel Prison Service) ne sont pas suffisants, car seule la pression sanguine et le poids des grévistes de la faim sont examinés.

    L’IPS impose des restrictions aux prisonniers grévistes, y compris une amende disciplinaire de 200 NIS (équivalent à 50 euros environ), l’interdiction de visite familiale pendant deux mois, l’interdiction d’accès à la « cantine » (boutique où les prisonniers peuvent acheter des produits de la vie courante, tel que des cigarettes) et la saisie de sel ainsi que de tous les vêtements, uniquement un seul vêtement par prisonnier est autorisé.

    Plus inquiétant encore : l’IPS a rendu extrêmement difficile pour les médecins indépendants de rendre visite aux prisonniers grévistes et a fourni aux prisonniers des tasses en plastique afin de boire du robinet plutôt que de l’eau potable, habituellement fournie.

    35 autres prisonniers politiques palestiniens se sont joint à la grève dimanche 14 mai, a rapporté le média « Asra Voice ».

    (...) Sa’adat a également noté que les prisonniers en grève avaient refusé de rencontrer des délégués du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), qui sont venus pour leur visite, parce que les délégués du CICR ont refusé d’entrer dans les sections et les salles des prisonniers afin de voir par eux-mêmes les conditions de détention.

    Les prisonniers en grève de la faim ont donc rejetés cette « proposition » du CICR et ont demandés au CICR de prendre ses responsabilités dans la protection des détenus et de leurs droits. (...)

    • Compte-rendu de la rencontre du vendredi 13 mai avec 3 responsables français du Comité International de la Croix Rouge au sujet de la situation dramatique des 1.800 prisonniers politiques palestiniens à leur 26e jour de grève de la faim illimitée

      Par Association Palestiniens IDF

      Nous étions 5 camarades représentant l’Association de Palestiniens en Ile-de-France, l’Union Générale des Etudiants de Palestine, le Forum Palestine Citoyenneté, l’Association Femmes Égalité, l’Association France Palestine Solidarité Paris-Sud – Campagne BDS France et avons :

      – rappelé le caractère unitaire de cette grève pour la dignité et la liberté et les risques encourus par les prisonniers politiques palestiniens (la mort, si le silence complice des diverses institutions, dont celui du CICR se perpétue), ainsi que leurs revendications, dont : fin de la détention administrative illégale, la fin des interdictions et interruptions des visites familiales, l’accès aux soins médicaux appropriés et la fin de la négligence médicale délibérée, la libération des prisonniers malades, en particulier des personnes handicapées et celles atteintes de maladies incurables, la fin de la tortures et humiliations...
      (...)
      Les 3 représentants du CICR ont répété à plusieurs reprises que cette organisation a choisi la confidentialité et que ses délégués mènent des discussions aussi bien avec les israéliens qu’avec les prisonniers, établissant ainsi une sorte d’égalité entre les bourreaux et les victimes.

      Nous avons dénoncé l’inefficacité de la méthode du CICR puisqu’il n’a obtenu aucune amélioration des conditions de détention des prisonniers politiques palestiniens, que celles-ci se sont aggravées, sont contraires à la dignité humaine et qu’elles les ont amenées a décidé une grève de la faim illimitée.

      Suite à cette rencontre et d’après les déclarations de ces trois représentants, la confidentialité du CICR se poursuivra, même en cas de décès de l’un des prisonniers. Cette déclaration confirme que le CICR a échoué dans sa mission de protéger les personnes emprisonnées en temps d’occupation et qu’il ne dénoncera pas les conditions de détentions qui condamne les prisonniers palestiniens à plus ou moins long terme à mort. Là est leur complicité dans les crimes de l’occupation.

      Tout en continuant à affirmer notre solidarité avec la résistance des prisonniers politiques palestiniens, nous devons aussi dénoncer tous ceux qui comme le CICR se rendent complices de l’occupant en lui écrivant :
      Siège du Comité International de la Croix Rouge (CICR) à Paris
      10 Bis Passage d’Enfer, 75014 Paris
      par_paris@icrc.org