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  • Belgique : le vote électronique coûte 13 fois plus cher que le vote papier.

    Aucune commune wallonne, hormis celles germanophones, n’utilisera le vote électronique lors des élections 2024 pour des raisons économiques

    Si en Flandre et à Bruxelles, de nombreuses communes vont l’utiliser, le vote électronique ne sera pas disponible en Wallonie, sauf dans certaines communes germanophones, le 9 juin 2024 pour des raisons en grande partie économique.


    Lors d’une conférence de presse au Park Atrium à Bruxelles, la ministre Verlinden s’est prêtée au jeu et a testé un bureau de vote électronique. Il faut savoir qu’en Belgique, 187 communes (159 flamandes, les 19 communes bruxelloises et les neuf communes germanophones) votent de manière électronique tandis que toutes les communes wallonnes et 141 communes du nord du pays votent par bulletin papier lors des prochaines élections du 9 juin prochain. “Il s’agit pratiquement de la même situation qu’en 2019 mis à part les communes de Rhode-Saint-Genèse et de Sint-Pieters-Leeuw qui passent dorénavant au vote électronique”, a indiqué le porte-parole du SPF Intérieur, Koen Schuyten.

    Le vote électronique a ses détracteurs depuis son lancement en Wallonie en 1991.

    Il faut savoir que la mesure date déjà de 2015. À l’époque, Ecolo, soutenu par la majorité, avait fait la demande pour un retour au vote sur papier, pour des raisons économiques. Selon un rapport réalisé en 2013 sur base des données issues du scrutin local de 2012, le vote électronique coûte 13 fois plus cher que le vote papier. Il faut toutefois se rappeler que le vote papier était déjà de retour en Wallonie pour les communales de 2018 et les multiples scrutins de 2019 (sauf communauté germanophone).
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    Source : https://www.lavenir.net/actu/belgique/2024/05/08/aucune-commune-wallonne-hormis-celles-germanophones-nutilisera-le-vote-elec

    #vote électronique #élections #démocratie #vote #machines_à_voter #gaspillage Avec le #papier , beaucoup de possibilités de #trucage

  • #corruption #ue #union_européenne Deux eurodéputés, un Belge et un Italien, interpellés dans l’affaire du Qatargate ats/miro
    https://www.rts.ch/info/monde/13776097-deux-eurodeputes-un-belge-et-un-italien-interpelles-dans-laffaire-du-qa

    L’eurodéputé belge Marc Tarabella a été placé en garde en vue vendredi dans l’enquête sur des soupçons de corruption au sein du Parlement européen impliquant le Qatar et le Maroc. Le même jour, l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino, également visé par la justice belge, a été arrêté à Naples.

    Ils sont tous deux privés de leur immunité parlementaire par un vote en plénière de la seule institution élue de l’UE le 2 février.


    L’Italien Andrea Cozzolino, qui se trouvait dans une clinique de Naples, dans le sud de l’Italie, pour des examens médicaux, a été arrêté à sa sortie en vertu d’un mandat d’arrêt européen, selon l’agence Ansa. Dans la matinée, la police belge avait perquisitionné le domicile bruxellois de Andrea Cozzolino, mais ce dernier était absent, selon le parquet fédéral belge.

    Le socialiste belge Marc Tarabella a quant à lui été interpellé tôt vendredi à son domicile, dans la région de Liège, dans l’est de la Belgique. Il a été amené à Bruxelles pour y être entendu dans les locaux de la police judiciaire fédérale.

    Coupe du monde
    Plusieurs bureaux de la mairie d’Anthisnes, où Marc Tarabella est bourgmestre, ont été perquisitionnés, a ajouté le parquet. Une autre perquisition a ciblé « un coffre bancaire situé à Liège » lui appartenant.

    Le nom de Marc Tarabella, élu passionné de football qui s’est beaucoup exprimé au Parlement européen sur le sujet de l’organisation de la Coupe du monde 2022 par le Qatar, était apparu très tôt quand ce scandale a éclaté le 9 décembre.

    Dès le lendemain, le 10 décembre, son domicile à Anthisnes avait été perquisitionné, en présence de la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, comme l’exige la loi pour un eurodéputé belge.

    Mais aucun argent liquide n’avait été découvert. Il n’avait pas été interpellé, contrairement à l’eurodéputée grecque Eva Kaili, prise en « flagrant délit » la veille à Bruxelles, et donc privée du bénéfice de l’immunité.

    Eva Kaili, déchue en décembre de sa fonction de vice-présidente du Parlement, compte parmi les trois personnes actuellement écrouées dans ce dossier, avec son compagnon l’assistant parlementaire Francesco Giorgi et l’ancien eurodéputé Pier Antonio Panzeri, lui aussi italien.

    Les « progrès » du Qatar
    Pier Antonio Panzeri suspect clef du dossier, désormais « repenti » puisqu’il a reconnu avoir orchestré cette ingérence de plusieurs puissances étrangères dans la politique européenne, a mis en cause Marc Tarabella devant les enquêteurs.

    Selon la presse belge, l’Italien a affirmé en décembre avoir versé « entre 120’000 et 140’000 euros » en plusieurs fois à l’élu belge, pour son aide dans les dossiers liés au Qatar. En novembre, devant le Parlement, l’eurodéputé belge avait salué des changements positifs dans l’émirat sur la question des droits des travailleurs.

    « Il y a eu des progrès. Il faut le reconnaître [...] le discours unilatéralement négatif m’apparaît préjudiciable à l’évolution des droits dans l’avenir au Qatar », avait affirmé Marc Tarabella.

    Démentis
    Le ton a changé. Sept ans plus tôt, en 2015, Marc Tarabella avait qualifié d’"erreur de casting" l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, a rappelé la presse belge. L’élu belge fustigeait alors le manque de transparence de la FIFA dans cette attribution.

    A Bruxelles, lors de la vague d’interpellations du 9 décembre, les enquêteurs ont mis la main sur 1,5 million d’euros en argent liquide, notamment aux domiciles de Pier Antonio Panzeri et de Eva Kaili.

    Marc Tarabella a nié avoir reçu « argent ou cadeaux en échange de [ses] opinions politiques ». Les autorités du Qatar et du Maroc ont également vivement démenti ces soupçons de corruption.

    #corruption généralisée à l’#ue #quatar #ps #Parlement_européen #députés_européens #Droit #PPE #marc_tarabella #andrea_cozzolino #fifa #pier_antonio_panzeri #eva_kaili #cadeaux #euro_député

  • Cocaïne : près de 110 tonnes saisies en 2022 à Anvers, nouveau record Ambroise Carton - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/cocaine-pres-de-110-tonnes-saisies-en-2022-a-anvers-nouveau-record-11133894

    Près de 110 tonnes de cocaïne ont été saisies par les autorités belges en 2022 dans le port d’Anvers, première porte d’entrée en Europe pour cette drogue expédiée d’Amérique latine, soit un nouveau record, ont annoncé mardi les douanes belges.


    C’est la première fois que la barre des 100 tonnes est dépassée. Les saisies s’élevaient à 89,5 tonnes l’année précédente. A Rotterdam (Pays-Bas), les interceptions pour cette même drogue ont baissé à 52,5 tonnes contre environ 70 en 2021, a-t-il été précisé lors d’une conférence de presse associant les deux pays voisins à Beveren (Belgique), près d’Anvers.

    #ue #union_européenne #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #police #trafic #criminalité #héroïne #Anvers #Rotterdam #containers #marché

    • La fillette de 11 ans tuée dans une fusillade « venait de la famille la plus riche de la pègre anversoise » : voici ce que l’on sait :
      https://www.lalibre.be/regions/flandre/2023/01/10/qui-est-la-fillette-de-11-ans-tuee-dans-une-fusillade-a-anvers-elle-venait-d

      Tuée dans la fusillade du lundi 9 janvier, Firdaous, une filette d’à peine 11 ans, serait de la plus grande famille anversoise impliquée dans le trafic de drogue.

      Alors qu’une fusillade éclatait du côté de Merksem, la jeune Firdaous a perdu la vie. L’annonce de ce décès a choqué toute la Flandre ce lundi soir.

      Selon nos confrères de HLN, la petite Firdaous est issue d’une famille de barons de la drogue. Sa mère, Naziha, serait la sœur aînée d’Othman, Younes et Nordin El B. Les frères de Naziha ne sont pas inconnus de la police et des services de renseignements. Ils ont déjà eu affaire à la justice à plusieurs reprises dans le cadre d’enquêtes sur le monde de la drogue. Depuis le piratage du service de chat Sky ECC, les enquêteurs affirment qu’il est clair qu’Othman et Younes tirent les ficelles de la scène de la drogue anversoise depuis Dubaï, indiquent nos confrères flamands.


      Cependant, la famille de Naziha semble hors de tout cela. Le voisinage décrit une famille sympathique et irréprochable. A part le fils aîné, Mohamed El J., soupçonné d’être lié à son célèbre oncle Othman, possible cause de l’attaque de lundi soir. Bart de Wever avait d’ailleurs qualifié la famille du baron Othman de « la plus riche de la pègre anversoise »

      « Il y aura certainement une réaction »
      Othman E.B., l’oncle de l’enfant tuée par balle à Merksem lundi soir, affirme mardi au journal Gazet van Antwerpen que sa famille répondra au drame sans recourir à la violence. « Nous allons rechercher les auteurs avec la police et la justice », a déclaré le trentenaire recherché pour trafic de drogue, supposément depuis Dubaï. . . . . .

  • Coronavirus : le variant Omicron résiste aux anticorps mais pas à la troisième dose, selon une étude franco-belge
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-variant-omicron-resiste-aux-anticorps-mais-pas-a-la-trois

    Selon une étude menée par plusieurs laboratoires français (Institut Pasteur, Inserm, CNRS notamment) et par la KU Leuven, le variant Omicron serait plus résistant aux anticorps des personnes vaccinées ou infectées. Ainsi, les anticorps présents cinq mois après la deuxième dose de vaccin Pfizer ou AstraZeneca ne seraient plus capables de neutraliser ce variant. La même inefficacité est observée chez les personnes qui avaient contracté le Covid-19 un an avant.

    #covid

  • Bouches-du-Rhône : jusqu’à 3.000 euros le week-end, la grasse rémunération des médecins dans les centres de vaccination Annie Vergnenegre - france3-regions

    Des médecins libéraux qui interviennent dans les centres de vaccination se font payer à l’acte et empochent plusieurs milliers d’euros par vacation. Jusqu’à 3.000 euros le week-end par exemple. La pratique est légale mais scandalise. 

    La vie n’a pas de prix, mais elle va avoir un coût pour la sécurité sociale.

    Depuis quelques mois, les centres de vaccinations fleurissent sur le territoire. Dans les stades comme au Vélodrome à Marseille, mais aussi dans les gymnases, les salles des fêtes des mairies ou les centres de congrès... Des médecins libéraux viennent y prêter main forte pour vacciner le plus grand nombre. 

    Grâce à la mécanique désormais bien rodée dans ces centres, un médecin peut atteindre une cadence d’une quinzaine de vaccinés dans l’heure contre 4 à 5 en cabinet. Soit environ 60 personnes par demi-journée de vacation. Une efficacité qui a un prix pour la sécurité sociale.

    Entre 1.800 et 3.000 euros pour 4 heures de travail
    Pour certains médecins, payés à l’acte, l’activité est extrêmement lucrative. Entre 1.824 euros brut pour 4 heures de travail en semaine et 2.967 euros le week-end. Certains médecins enchaîneraient plusieurs vacations d’affilée et pourraient empocher jusqu’à 9.000 euros en une seule journée. A peine le temps de dire bonjour, en deux minutes. 

    La pratique dénoncée par le Canard Enchaîné le 1er avril sous le titre « Des toubibs bien soignés pour piquer » n’est pas un poisson. La pilule passe mal, parmi les médecins eux-mêmes, mais aussi parmi les infirmiers et le personnel municipal qui tous interviennent dans ces centres.

    Aussi choquante qu’elle puisse être en période de pandémie, cette rémunération est bien prévue par l’Assurance Maladie. https://www.ameli.fr/medecin/actualites/vaccination-contre-la-covid-19-remuneration-des-medecins-en-centres-de-vaccina.

    Le médecin vaccinateur qui intervient dans un centre vaccinal peut en effet choisir d’être payé au forfait ou à l’acte. La vacation à la demi-journée en semaine s’élève à 420 euros et 460 la demi-journée le week-end.

    Pour chaque injection, le praticien est payé 25 euros en semaine, 44,60 euros le week-end. Auxquels s’ajoutent 5,40 euros pour la saisie dans le fichier « Vaccin Covid » ; ce fameux fichier qui compile au niveau national le nombre de personnes vaccinées.

    Un coût exorbitant pour la sécurité sociale, et qui semble absolument pas justifié en centre vaccinal. Dans ces structures, le médecin est déchargé de toutes les tâches annexes à la vaccination. Il ne gère pas les doses, ni les prises de rendez-vous, ni même l’accueil des personnes qui sont dispatchées sur des lignes pour être vaccinées à la chaîne.

    Dans certains centres des Bouches-du-Rhône, 30 à 50 % des médecins opteraient pour le paiement à l’acte selon nos informations. Des médecins pourraient enchaîner deux voire trois vacations. 
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    La suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/bouches-du-rhone-la-remuneration-des-medecins-dans-les-

    #vaccination #vaccins #médecins #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #crise_sanitaire #en_vedette #pandémie #variant

  • Golan : un poste d’observation syrien détruit par l’armée israélienne
    Belga – 1er juin 2021
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_golan-un-poste-d-observation-syrien-detruit-par-l-armee-israelienne?id=1

    L’armée israélienne a détruit mardi un poste d’observation de l’armée syrienne sur le plateau du Golan occupé par l’Etat hébreu, troisième opération du genre en un an, a indiqué un porte-parole militaire israélien.
    Newsletter info

    L’armée « a détruit un poste d’observation avancé de l’armée syrienne érigé dans une zone israélienne […] sur le plateau du Golan », a affirmé sur Twitter Avichay Adraee, faisant référence au côté israélien de la frontière de facto sur la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël.

    Il a ajouté que les troupes israéliennes avaient attaqué et fait sauter le poste, précisant que l’armée « ne tolérerait aucune tentative de violer la souveraineté » d’Israël.

    Il n’y a pas eu d’informations dans l’immédiat sur d’éventuelles victimes.

    Depuis le début de la guerre en Syrie voisine en 2011, Israël a mené des centaines de frappes en territoire syrien, ciblant des positions du régime de Bachar al-Assad mais aussi des forces iraniennes et du mouvement libanais du Hezbollah, grands alliés du pouvoir syrien.

    #IsraelSyrie

  • RTBF Test PCR gratuit côté Français : beaucoup de Belges passent la frontière pour le réaliser

    Si vous partez à l’étranger cet été, vous n’y couperez pas, vous devrez passer par la case « Test PCR » . En Belgique, ce test s’élève à presque 50 euros. Un chiffre à multiplier par le nombre de membres de la famille. De quoi faire réfléchir nombre de nos compatriotes qui n’hésitent pas à faire quelques kilomètres pour se faire tester en France où c’est entièrement gratuit.

    Dans ce centre de testing, situé à Leers au cœur du centre commercial, on teste sept jours sur sept sans rendez-vous. Un argument déterminant est affiché en sept grandes lettres pour inciter le patient à franchir la porte « GRATUIT ».


    Le bouche-à-oreille efficace
    Isabelle est Française, même si elle habite en Belgique. Elle n’a pas hésité bien longtemps avant de choisir de quel côté de la frontière elle allait se faire tester. Les Belges sont de plus en plus nombreux à faire comme elle. À la grande surprise de Delphine Laloux, l’infirmière responsable de centre de testing  : « Le bouche-à-oreille fonctionne dans des proportions étonnantes, puisqu’on a déjà reçu des personnes de Bruxelles ! ».

    Il faut dire que le déplacement vaut la peine étant donné qu’ici tous les tests sont entièrement pris en charge par la sécurité sociale française… même pour les étrangers qui partent en voyages.  "Ils (les Belges ndlr) doivent simplement remplir les papiers comme tous les Français" , précise Delphine.

    « Nous prenons les gens avec ou sans rendez-vous et avec ou sans ordonnance. Les Belges qui viennent ici c’est souvent dans la perspective de voyages mais également pour les cas contacts, surtout pour les enfants. Les règles belges sont très strictes. Pour les Belges concernés, quand il faut un test, venir ici en France leur facilite la tâche vu la proximité. Et ceux qui viennent nous confient que c’est rare de trouver des pays où le test est gratuit », poursuit Delphine qui précise que cette gratuité « a des répercussions sur la sécurité sociale française ».

    En Belgique, c’est presque 50 euros 
    La France fera peut-être de cette gratuité un argument touristique pour l’été. Car si, nous l’avons dit, le test PCR pour les voyageurs s’élève à environ 50 euros en Belgique, il n’en est pas de même dans d’autres pays européens où la facture peut monter jusqu’à 300 euros.

    Et en Belgique, le magazine de défense des consommateurs Test-Achats réclame aussi la gratuité des tests pour les voyageurs.

    #sécurité_sociale #tourisme #pcr #frontière #test #cadeaux #covid-19 #sante #coronavirus #santé #france #belgique #confinement #frontiere #pandémie

  • L’avion détourné par la Biélorussie : en 1956, l’Etat français détournait l’avion du FLN
    A.M. avec M.KH. - Publié à 10h02

    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-avion-detourne-par-la-bielorussie-en-1956-l-etat-francais-detournait-l

    Le monde entier est indigné par cet épisode incroyable : un avion civil arraisonné par un avion de chasse et forcé d’atterrir à Minsk. Hier soir, les dirigeants de l’Union européenne se sont mis d’accord pour imposer de nouvelles sanctions contre la Biélorussie, notamment économiques, et ils ont appelé leurs compagnies aériennes à éviter l’espace aérien.

    Ils demandent surtout la libération immédiate de l’opposant politique Roman Protassevitch qui a été arrêté à cette occasion. Hier matin, chez nos confrères de BFM TV, Clément Beaune, le secrétaire d’État français chargé des Affaires européennes, réagissait fortement à la hauteur des faits et de la méthode utilisée par la Biélorussie, et parlait d’"une affaire sidérante et scandaleuse : on parle d’un avion européen, d’une compagnie de l’Union européenne, qui voyageait entre deux capitales de l’Union européenne. C’est donc un acte de piraterie d’État qui ne peut pas rester impuni".

    Pas une première

    Mais ce n’est pas la première fois qu’un acte tel que celui-là arrive : retour en 1956.

    A cette époque, la France fait face à la guerre d’indépendance algérienne, et après avoir été sous protectorat, le Maroc et la Tunisie deviennent indépendants.

    Le 22 octobre, 5 chefs algériens du Front de libération nationale, le FLN, prennent un vol de Rabat, au Maroc, à destination de Tunis, via Palma de Majorque. Ils sont invités à participer à un sommet sur l’avenir du Maghreb, organisé par le président tunisien Habib Bourguiba, en présence du roi Mohammed V. Il y a notamment Ahmed Ben Bella, qui deviendra le premier président de la République algérienne quelques années plus tard. L’avion d’Air Atlas, affrété par le roi du Maroc, quitte Rabat pour Tunis, et voici que se passe l’impensable. L’avion de Ben Bella et de ses compagnons est détourné. Les uns condamnés pour attentat, les autres connus comme terroristes, hier chefs de la rébellion, se trouvent prisonniers.

    Un détournement sur Alger, encore sous contrôle de l’armée française puisque l’Algérie est française à l’époque, et les leaders politiques du FLN sont mis en prison. (...)

    #Terrorisme_d'État #FranceAlgérie

  • #Belgique Leuze-en-Hainaut : un seul communiant à la Collégiale Saint-Pierre pour ce jeudi de l’Ascension

    C’était le seul enfant sur le perron de la Collégiale Saint-Pierre en ce jeudi de l’Ascension. Bastien célèbre sa petite communion :  "Je suis un peu stressée parce que c’est ma première communion, je n’ai pas vraiment l’habitude. Cela fait bizarre d’être ici, entouré de personne", explique le petit garçon. C’est une autre conséquence de l’épidémie, beaucoup de parents ont décidé de postposer à l’année prochaine la communion de leurs enfants. Un avis qui n’est pas celui d’Elie, le papa de Bastien :  "On a déjà reporté l’année dernière donc au bout d’un moment faut que cela se fasse" , explique le père du communiant. « C’est une étape importante dans le développement de mon fils. C’est une étape qui le fait grandir et il arrive tout doucement vers la vie d’adulte » , termine Elie.

    Une période allongée
    Dans la paroisse, environs 140 enfants étaient inscrits pour la communion depuis septembre dernier. Une cinquantaine d’enfants ont décliné et reporté la cérémonie à l’année prochaine.

    Suite : https://www.rtbf.be/info/regions/detail_leuze-en-hainaut-1-seul-communiant-a-la-collegiale-saint-pierre-pour-ce-

    #religion #tradition #religions #catholicisme #en_vedette #catholicisme #christianisme #covid-19 #coronavirus #santé #confinement #sars-cov-2 #covid #pandémie

  • Bruxelles : Un Youtubeur français secoué durant la fête à Flagey (PHOTOS)
    https://www.lalibre.be/regions/bruxelles/un-youtubeur-francais-pris-a-partie-durant-la-fete-a-flagey-photos-60979a519

    Loris Giuliano, Youtubeur français au million d’abonnés, était à Bruxelles samedi soir. Accompagné de quatre autres personnes, il s’est rendu à Flagey, où des centaines de personnes profitaient de la réouverture des terrasses. Arrivé en voiture à hauteur de la place Sainte-Croix, le Youtubeur s’est retrouvé encerclé par la foule. Des gens se sont mis à taper sur le véhicule.

    C’est finalement la police qui a aidé Loris Giuliano et ses compagnons à se dégager de ce rassemblement. Ils ont tout de même tous les cinq été contrôlés par les policiers, au commissariat, avant de pouvoir repartir assez rapidement.

    #en_vedette #abrutis #fait_divers

  • Argentine : ouverture du procès pour complicité dans l’affaire de viols d’enfants sourds par des prêtres

    Le procès de deux religieuses et sept autres femmes poursuivies pour complicité de viols commis par deux prêtres, condamnés en 2019, sur des enfants sourds et muets d’un pensionnat de l’Ouest de l’Argentine, s’est ouvert lundi.

    Dans une affaire qui avait secoué le pays du Pape François, les deux prêtres avaient été condamnés à plus de 40 ans de prison pour des abus sexuels et des viols d’enfants âgés de 4 à 17 ans commis entre 2004 et 2006 à l’institut Provolo de Mendoza. Un jardinier a également été condamné à 18 ans de prison.

    Sur la base des révélations lors de ce procès de 2019, de nouvelles enquêtes ont été ouvertes et une religieuse paraguayenne de 53 ans, une psychologue, une cuisinière, quatre directrices et la représentante légale de l’institution sont jugées pour corruption de mineurs et complicité.

    Une religieuse japonaise de 46 ans est elle poursuivie pour abus sexuels aggravés dans ce procès prévu pour une durée d’environ six mois où plus d’une centaine de témoins seront entendus.

    Aucune des prévenues qui comparaissent libres, seule la religieuse japonaise étant assignée à résidence, n’est présente à l’audience qui déroule en visio-conférence, a indiqué une source judiciaire.
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    « Ils ont tout couvert, ils leur ont interdit d’apprendre la langue des signes pour que ça ne se sache pas », a-t-il déploré.

    L’institut Provolo, situé au pied des Andes, à Mendoza, à mille km à l’ouest de Buenos Aires, a été fermé en 2016 lorsque le scandale a éclaté.

    Ce grand bâtiment en briques au toit vert, fondé en 1995, accueillait gratuitement des élèves sourds et muets d’origine modeste qui étaient internes et retournaient chez eux le week-end.

     L’intégrale : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_argentine-ouverture-du-proces-pour-complicite-dans-l-affaire-de-viols-d-

    #catholicisme #maltraitance #viol #culture_du_viol #agressions_sexuelles #pédophilie #Argentine #église_catholique #violences_éducatives #enfance_volée #pédocriminalité #abus_sexuels #emprise #enfance #domination #hommes #femmes #religieuse #secret_de_polichinelle #handicap

  • Bruxelles : Nouvelle demande d’autorisation pour une « Boum 3 » introduite auprès de la zone de police de Bruxelles-Ixelles Patrick Michalle - 3 Mai 2021
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_nouvelle-demande-d-autorisation-pour-une-boum-3-introduite-aupres-de-la-

    L’organisateur « l’Abîme » introduit une nouvelle demande d’autorisation auprès de la zone de police Bruxelles-Ixelles pour organiser samedi 29 mai à 14 heures un nouveau rassemblement au Bois de la Cambre. Dans son texte de demande d’autorisation, Dave Monfort, coordinateur de « l’Abîme » mentionne le même motif que celui relatif à la Boum 2 à savoir l’état psychologique des jeunes en l’absence de contacts sociaux depuis 1 an de confinement. Et d’évoquer « experts et études attestant de risques de contamination quasi inexistants à l’extérieur ».


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    Lorsque l’organisateur a voulu demander l’aide de la police pour écarter des éléments perturbateurs, très minoritaires et identifiés, il a reçu une fin de non-recevoir de la part de l’officier commandant le dispositif policier : « Nous connaissons notre métier » lui a-t-il été répondu. Ce qui résume le climat de non-dialogue qui a prévalu tout au long de la semaine qui a précédé cet événement.

    #Bruxelles #belgique #la_Cambre #répression #violences_policières #police #violence_policière #répression #justice #violence #brutalité_policière #Boum

  • Bruxelles La Boum 2 : le mouvement « Trace ton cercle » appelle les autorités à « sortir de leur posture répressive »
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-boum-2-le-mouvement-trace-ton-cercle-appelle-les-autorites-a-sortir-d

    Le mouvement citoyen « Trace ton cercle » , qui mène depuis plusieurs mois des actions pacifiques pour tenter d’attirer l’attention du gouvernement sur la situation des jeunes en ces temps de Covid, appelle les autorités bruxelloise et fédérale « à sortir de leur posture répressive » à la veille de « La Boum 2 » qui doit se tenir dans la capitale.

    « Il n’y a, dans les déclarations récentes de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden ou du bourgmestre de Bruxelles Philipppe Close, pas beaucoup d’empathie vis-à-vis de la jeunesse. Aucune écoute des frustrations et du mal-être que celle-ci exprime. Or, nous aimerions voir, dans l’État de droit dans lequel nous vivons et votons, un dialogue constructif et une planification réfléchie » , écrit le mouvement dans un communiqué.

    « Nous avons plus l’impression de voir de l’intimidation et un discours répressif. Décider d’une démonstration de force disproportionnée face à des jeunes qui se retrouvent paisiblement est une responsabilité politique », ajoute-t-il.

    « Il ne s’agit pas ici de contester le bien-fondé des mesures contre la propagation du virus mais de défendre quelque chose de plus important encore : la santé mentale des jeunes, enjeu de santé au moins aussi important à nos yeux que la lutte contre le virus et totalement ignoré pendant plus de six mois » , poursuit le collectif.

    Ce dernier appelle dès lors les autorités « à sortir de leur posture répressive et de leurs centres de crise ce samedi » et d’aller « à la rencontre des jeunes là où ils seront ».

    « Et surtout, il est de votre responsabilité d’encadrer les évènements et d’assurer la sécurité de tous, y compris celle des participants. Pas de canon à eau, pas de cavalerie contre les jeunes qui seront là de manière pacifique et festive, mais un dialogue », conclut le mouvement.

    #Bruxelles #belgique #la_Cambre #répression #violences_policières #police #violence_policière #répression #justice #violence #brutalité_policière #Boum

  • L’arrivée en Belgique des hard seltzers (sodas alcoolisés) inquiète le secteur de la prévention

    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-arrivee-en-belgique-des-hard-seltzers-sodas-alcoolises-inquiete-le-sec

    Très populaires depuis quelques années aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les #hard_seltzers arrivent sur le Vieux Continent. Le groupe brassicole #AB_InBev va en effet introduire ces boissons pétillantes aromatisées et faiblement alcoolisées dans quatre pays européens dont la Belgique. Le centre flamand d’expertise pour l’#alcool et autres drogues (VAD) s’inquiète de l’arrivée d’une #boisson_alcoolisée, facile à boire.

    Le géant brassicole prévoit d’introduire ces breuvages en Allemagne, aux Pays-Bas, en France et en Belgique. « Nous n’en avons pas que pour les amateurs de bières », explique Elise Dickinson, responsable marketing pour les hard seltzers chez AB InBev. «  La demande pour ce type de boissons est en croissance en Europe et AB InBev entend aider les distributeurs européens à être présents dans ce segment porteur », ajoute-t-elle.

  • Belgique : "Journalope", "Collabo","On va te pendre" : quand les agressions verbales et les menaces se multiplient pour les journalistes de terrain Barbara Boulet, RTBF, 29 Avril 2021

    C’est un 1er avril qui n’aura pas amusé mon collègue Pierre-Yves. Pierre-Yves Meugens est reporter à Bruxelles. Cet après-midi-là, pour la radio, il part relayer une équipe au bois de la Cambre où s’est organisée une grande "boum" en dépit des mesures sanitaires. https://www.rtbf.be/info/regions/detail_des-milliers-de-personnes-reunies-au-bois-de-la-cambre-une-operation-de-

    Il est à peu près 17h30 quand Pierre-Yves arrive sur place. Entre les projectiles qui volent, les autopompes qui arrosent, et la charge de la cavalerie, il reçoit des jurons. "A 8 ou 9 reprises sur la soirée, des gens qui voyaient le sigle RTBF sur mon micro, me criaient des insultes comme ’Merdia’ ou ’Journalope’, se souvient Pierre-Yves. A un moment, une voiture est passée, un passager m’a crié ’collabo’. Je n’ai pas répondu. Ce n’est qu’à la fin de la soirée, quand un plus jeune, apparemment ivre, criait en boucle ’journalope’ que j’ai fini par réagir, j’en ai eu marre. Je lui ai demandé pourquoi il disait ça et s’il imaginait une démocratie sans journalistes. Je lui ai expliqué que j’étais là notamment pour leur laisser la parole, à lui et aux autres participants. Il m’a dit que de toute façon, j’allais déformer. Je vais le dire franchement : ce soir-là je suis rentré découragé, même si la majorité des gens ont été respectueux et même charmants"

    Un policier conseille de partir
    Dix jours plus tôt, au même endroit, c’est une équipe de l’émission télé Investigation qui se fait malmener, en marge d’une manifestation contre la "dictature sanitaire". "Dégagez ! Vous n’avez rien à faire ici" s’époumone un manifestant, puis "Je ne te cause pas sale pute", à la journaliste qui tente de défendre son droit d’être là. Des participants devront même s’interposer entre un homme particulièrement agressif et l’équipe. Un policier en civil ira jusqu’à conseiller à l’équipe de quitter les lieux pour sa sécurité. Et au moment où les collègues s’éloignent, fusent encore des "Menteurs !" et autres "Bande de collabos". "J’avais le sentiment qu’il ne s’agissait plus d’une simple question de défiance, se souvient aujourd’hui la journaliste Clémence Dath. Mais bien d’une forme de haine » . La RTBF a décidé de déposer une plainte en justice pour ces faits.

    Ces exemples-là se sont multipliés ces dernières semaines. Et pas uniquement sur les lieux de manifestations tendues, d’ailleurs. Ainsi, un de ces dimanches matins, à Liège, mon collègue technicien radio Renaud Huvelle pousse la porte d’une rôtisserie du quartier des Guillemins à Liège. Le suit un homme d’une quarantaine d’années très énervé, qui se met à l’insulter et à le traiter d’assassin. Renaud n’était pas de service ce week-end-là, mais il portait un masque siglé RTBF. "L’homme était difficile à interrompre, se souvient Renaud. Il semblait vouloir en venir aux mains. J’ai essayé de calmer la situation en minimisant mon rôle à la RTBF. La serveuse a essayé d’appeler la police. Il est finalement parti au bout de 10 minutes".

    Voitures banalisées, matériel moins siglé
    Avec la crise sanitaire et les mesures adoptées par le gouvernement, sans généraliser pour autant, les situations de tensions se sont multipliées pour les équipes de terrain. Au point qu’aujourd’hui, il leur arrive de mettre en place des stratégies – improvisées ou non- pour les éviter. Par exemple, le week-end dernier, les collègues télé qui ont couvert les événements de Droixhe se sont consciencieusement abstenus de rester statiques et visibles pendant les minutes qui ont précédé l’intervention en direct. "Il y a quelques années, ces réflexes n’existaient pas", commente Anne Poncelet qui coordonne la couverture de l’actualité liégeoise à la RTBF. "Récemment, j’ai même retiré la garde de week-end d’une journaliste enceinte car j’avais peur qu’elle soit confrontée à de pareilles tensions".

    Des équipes de deux personnes au moins
    Cela fait aussi un moment que la RTBF anonymise davantage les reporters : matériel moins siglé et dans certains cas, même, des voitures banalisées. A la rédaction, où des cas sont "surtout remontés depuis la fin de l’année dernière", le problème est d’ailleurs pris au sérieux par la direction de l’information, qui l’inscrit systématiquement à l’ordre du jour de ses comités éditoriaux pour faire le point avec les chefs d’équipe, rappeler les consignes de sécurité ou annoncer de nouvelles mesures. La RTBF essaie de ne plus envoyer de journalistes ou cadreurs seuls sur les manifestations, par exemple.

    "Nous avons une double crainte, commente le directeur de l’Information Jean-Pierre Jacqmin. D’abord, bien sûr, qu’un membre de l’équipe se fasse agresser. Ensuite, il y a le risque de perdre le contrôle éditorial". C’est le cas où une équipe ne peut plus maîtriser son intervention en direct.

    Ce qui s’est passé avec l’équipe d’investigation (à qui un policier a conseillé de quitter la manifestation) pose aussi sérieusement question : la presse finira-t-elle par déserter certains lieux d’actualités pour raison de sécurité ? Des journalistes vont-ils finir par craindre d’aller sur le terrain ?

    Jean-Pierre est en contact régulier avec les directions des autres rédactions francophones pour échanger sur le problème et envisager des solutions. Parce qu’il faut bien dire que le phénomène n’est pas propre à la RTBF et à sa particularité d’être un média de service public.

    Une tendance de fond
    Le journaliste du JT d’RTL Loïc Parmentier nous raconte avoir lui aussi été malmené avec son collègue caméraman dans une petite artère à l’orée du bois de la Cambre. C’était le 2 avril dernier, vers 22h30, à l’issue de ce qu’on pourrait appeler "l’after de la boum". Ils sont pris à partie par une dizaine d’hommes agressifs qui vocifèrent "bande de collabos. On va vous tondre, on va vous pendre". Et qui les accusent d’être "à la solde" tantôt "du gouvernement", tantôt " du capital ". L’un d’eux faisait mine de vouloir donner des "coups de boule". "Impossible de discuter" , se souvient Loïc, qui estime que le problème est devenu récurrent.

    C’est précisément aussi l’avis de l’Association des journalistes professionnels, l’Ajp. La secrétaire générale Martine Simonis ne cache d’ailleurs pas son inquiétude : "On doit faire le constat d’un climat hostile, de menaces. Avant, on avait des événements sporadiques lors de manifs qui tournent mal. Des cas isolés. On a aujourd’hui beaucoup plus un mouvement de fond qui vise les journalistes. Donc avec des groupes qui pensent qu’il faut agresser des journalistes. Que les journalistes sont leurs ennemis. Ces groupes sont très minoritaires mais très actifs et très visibles dans l’espace public". Aucun média ne serait d’ailleurs épargné. Même si l’audiovisuel et les photographes de presse écrite sont sans doute plus exposés, en raison de leur plus grande visibilité.

    Journalistes perçus comme symboles de l’autorité
    La secrétaire générale explique que ce public-là perçoit les journalistes comme des symboles de l’autorité, ce qu’ils ne sont pas : "Pour toutes ces personnes en opposition – et c’est tout à fait leur droit de l’être- les journalistes sont les seuls qu’ils peuvent atteindre pour se défouler. Les politiques, ils ne les atteignent pas. Les représentants de l’ordre, ils préfèrent ne pas s’y frotter. Ils assimilent les journalistes au pouvoir… Ce qui est une vraie erreur d’analyse".

    Comme journalistes, nous ne sommes pas les porte-parole des autorités, même s’il faut admettre que la crise sanitaire en particulier a montré la difficulté de trouver au quotidien la juste distance, le recul critique nécessaire.

    Photographe grièvement blessé à Reims
    Si ce climat hostile a atteint la Belgique aujourd’hui, il a aussi sérieusement progressé partout en Europe. Avec de récentes dérives graves : fin février, un photographe de L’Union, à Reims en France, a été grièvement blessé, après une agression par un groupe de 13 personnes, à proximité de la voiture qui portait le logo du journal. "Ce sont des attaques qu’on voyait avant dans des pays compliqués pour la liberté de la presse comme le Mexique ou certains pays de l’Est. Et tout à coup, on voit que les attaques physiques se passent aussi ici".

    La situation s’aggrave en Europe
    Heureusement, toutes les agressions sont loin d’être aussi graves. Mais quand même. D’après la plateforme du conseil de l’Europe pour renforcer la protection du journalisme et la sécurité des journalistes, l’an dernier, en Europe, 70 alertes ont été recensées pour des cas (sérieux) de harcèlement et d’intimidations (dont 4 pour la Belgique). 52 pour des faits de violences physiques (aucune en Belgique). A titre de comparaison, en 2019, il n’y en avait "que" respectivement 43 et 33. Plus préoccupant encore : pour ce début d’année 2021, il y a déjà eu 29 alertes pour violences physiques, c’est presque autant que pour toute l’année 2019.

    La méthode trumpienne favorise les agressions
    "En Europe, on observe deux tendances nouvelles, analyse Ricardo Gutiérrez, secrétaire général de la Fédération européenne des journalistes (FEJ). Des agressions physiques, souvent dans le cadre de couvertures de manifs. Il y a eu des cas en France, en Grèce, en Italie, en Pologne, en Russie, en Espagne, en Turquie, au Royaume-uni et en Serbie. Et puis on a des attaques verbales qui émanent de politiciens de haut rang, parfois même de premiers ministres. Même au Royaume Uni, une ministre s’en est prise à une journaliste. C’est la méthode trumpienne, faire passer les journalistes pour les ennemis du peuple. Les discréditer en les critiquant verbalement. Le problème est que ces critiques verbales quand elles émanent de l’autorité publique, incitent au passage à l’acte. Quelqu’un d’un peu énervé dans une manif tapera plus vite sur un journaliste quand le Premier ministre du pays aura verbalement agressé les médias".

    Inertie des États
    Le secrétaire général de la Fédération européenne des journalistes pointe aussi l’inertie des États en la matière : "La liberté de la presse est un droit qui exige des États qu’ils prennent des mesures pour que ce droit s’exerce pleinement. Mais ils ne le font pas. Ils ont presque tous (sauf la Russie) voté une recommandation en 2016, mais à part la Suède et les Pays-Bas [où la situation a pris des proportions énormes, voir encadré ci-dessous], personne n’a pris d’initiatives ni de mesures concrètes depuis lors. C’est ça qui est grave : les États se donnent une image de protecteur de liberté de la presse mais ils ne prennent pas de mesures concrètes". Dans le rapport d’évaluation du Conseil de l’Europe, pas de trace de la Belgique : "Elle n’y est pas du tout citée car elle n’a rien fait" , regrette Ricardo Gutiérrez.

    La suite : https://www.rtbf.be/info/inside/detail_journalope-collabo-on-va-te-pendre-quand-les-agressions-verbales-et-les-

    #journalisme #médias #censure #presse #_journaliste #fait_divers #politique #conseil_de_l_europe #presse #propagandistes

  • Bruxelles La Boum2 : le responsable du site "L’abîme" s’exprime pour la première fois et raconte sa folle journée à la police Patrick Michalle
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-boum2-le-responsable-du-site-l-abime-s-exprime-pour-la-premiere-fois-

    Dave Monfort est analyste programmeur de formation mais se présente avant tout comme un artiste. Mais depuis quelques semaines, c’est pour avoir impulsé la "Boum2" avec son site "l’Abîme" dont il a acheté les droits d’exploitation en prévision de ce qui allait se passer, qu’il suscite l’intérêt des médias. Quelques heures après sa sortie du commissariat central de Bruxelles, il nous raconte sa confrontation de plus de cinq heures avec les policiers. Les journalistes présents pour le voir arriver en ont été pour leur frais, tout ayant été fait pour qu’il échappe à l’œil des caméras : " Je m’apprêtais à me rendre à la convocation au commissariat ce matin mais en sortant de chez moi je n’ai pas pu aller bien loin. Deux "Volvo" de la police étaient devant chez moi et m’ont embarqué. Toute sirène hurlante, j’ai traversé les rues de Bruxelles pour finalement entrer discrètement dans le parking du commissariat et aucun journaliste ne s’est rendu compte de ma présence. On leur a probablement dit que je n’étais pas arrivé".

    Ils m’accusent de gérer une milice privée et d’inciter à la violence
    Ce qui se passe ensuite fait moins sourire notre interlocuteur : "Mon avocat n’était pas encore arrivé et ils ont commencé par me confisquer mon téléphone. Puis au travers d’une série de questions, j’ai dû répondre durant cinq heures à une série de questions en relation avec des accusations de création d’une milice et d’incitation à la violence". Les interrogateurs ont notamment pris appui sur une vidéo diffusée sur le site "l’abîme" le lendemain du 1er avril dans laquelle il apparaît que le "suspect"  semble donner des consignes :" dans cette vidéo, la personne qui filmait, moi-même en l’occurrence, appelait la police à retirer son genou de la nuque d’un des participants, ils ont considéré que c’était un appel à la violence, ainsi que le fait que je dise "reculez !" aux manifestants, ils l’ont interprété comme une injonction adressée aux policiers  ». Il était aussi question d’une autre vidéo censée être un clip humoristique mais qui prise au pied de la lettre est devenue un élément à charge pour démontrer la volonté d’inciter à la violence :  » dans cette vidéo, on apparaissait avec des tenues accompagnées de cagoules et de gilets pare-balles avec le logo "l’Abîme". Mais tout cela se passe dans une ambiance de fête avec un DJ, une table et plein de boissons avec deux personnes qui tapent sur un ordinateur, deux autres sur une moto, voilà c’est tout" . Le contexte étant expliqué, tout cela semble s’être rapidement dégonflé.

    Aucun dialogue, ils réagissent plus mal qu’imaginé
    Au terme de cinq heures entrecoupées d’interruptions, Dave Monfort a pu rentrer chez lui sans aucune condition particulière. Lorsqu’on lui demande si un dialogue a pu s’établir avec les autorités publiques, sa réponse est sans appel : " Il n’y a pas eu de dialogue, le traitement qu’on nous sert, c’est la démonstration qu’on voulait faire en fait. Ils réagissent plus mal qu’on avait imaginé, on joue un pion comme une partie d’échecs mais ils ont tellement mal joué que tout était en notre faveur, la communication de la ministre, la communication de la police, ils ont tout fait de travers".

    Autoriser et tout se passera bien
    Lorsqu’on l’interroge sur la manière dont il voit la journée du 1er mai au Bois de la Cambre, la réponse se veut rassurante mais à certaines conditions : " si on laisse faire dans une ambiance bon enfant, cela peut vraiment bien se dérouler. Cela dépend d’eux en fait, les gens ne viennent pas au Bois de la Cambre pour jeter des cailloux ou s’en prendre à la police, personne ne vient pour ça. La seule solution est de donner l’autorisation et tout se passera bien".

    Une nécessaire soupape pour des jeunes qui n’en peuvent plus d’attendre
    Lorsqu’on évoque les hôpitaux bruxellois aux soins intensifs quasi saturés, le principal contre argument est sanitaire : "on ne nie pas l’encombrement des hôpitaux et la situation sanitaire mais elle n’est pas corrélée avec les événements en extérieur, vu qu’il n’y a pas de contamination en extérieur" . L’autre argument est plus sociologique, il concerne le ras-le-bol et la nécessaire soupape de sécurité pour les jeunes qui n’en peuvent plus d’attendre une hypothétique sortie de crise pour faire la fête : "on s’est jamais empêché de faire la fête malgré les millions de morts de la famine, les morts liés au cancer ou les accidents de la route" . Pour Dave Monfort, il n’y a pas de réel argument à faire valoir si ce n’est de celui de s’opposer à une volonté de lâcher un peu la pression après une année de confinement : "c’est incompréhensible d’autant que les personnes du gouvernement qui nous imposent cela, ils ont une vie normale, même plus que normale, ils ne connaissent pas la même situation que les 25.000 personnes qui suivent la "Boum" et qui peut-être n’ont pas de famille, de jardin ou même de boulot".

    Sur les consignes données aux participants pour éviter des débordements
    Dave Monfort se déclare serein à trois jours de l’événement qu’il a contribué à susciter mais qui appartient dit-il désormais à une multitude de groupes. Des consignes précises ont été données aux participants en matière de propreté publique et de sécurité précise-t-il comme : "Ne rien laisser sur place. Ne pas comptez sur les poubelles locales et prévoir de repartir avec tout ce qui a été amené, sans exception (mégots, mouchoirs, canettes, emballages, capotes, … )". Une équipe de bénévoles est annoncée pour organiser un nettoyage le 2 Mai. Quant aux consignes à l’égard de la police, elle se veulent claires dans le texte adressé aux participants : "Prouver que nous pouvons nous rassembler en extérieur, dans une ambiance festive, sans débordements et sans violence. Tout cela afin de pouvoir proposer de nous rassembler en extérieur dans une ambiance festive tous les week-end, dans tous les parcs" ou encore d’agir sur le mode de la fête sauvage définie comme : "une fête à l’état naturel, sans aucune autre forme de résistance que la musique, la danse et notre joie de vivre". Et d’inviter dans la foulée à pas venir avec des bouteilles en verre mais avec gourde et bouteille en plastique. D’autres consignes sont destinées à prévoir une possible intervention de la police et mentionnent explicitement de ne pas résister en cas d’interpellation.

    #résistance #fête #bruxelles #La_Cambre #La_boum #police #violence_policières à venir

  • Le géant indien des vaccins demande à Biden de mettre fin à l’embargo sur ses matières premières
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-geant-indien-des-vaccins-demande-a-biden-de-mettre-fin-a-l-embargo-su

    Le patron du plus grand fabricant mondial de vaccins, basé en Inde, s’est adressé directement vendredi au président américain Joe Biden sur Twitter pour lui demander de mettre fin à un embargo sur les exportations de composants.

    La méthode peu courante adoptée par Adar Poonawalla, patron du Serum Institute (SII), l’un des principaux fournisseurs des pays en voie de développement, souligne la gravité des difficultés que rencontrent ces pays pour s’approvisionner en vaccins anti-Covid.

    « Respecté Président, si nous voulons sincèrement nous unir dans le combat contre ce virus, au nom de l’industrie de la vaccination à l’extérieur des Etats-Unis, je vous demande humblement de supprimer l’embargo sur l’exportation de produits de base, afin que la production de vaccins puisse augmenter », a-t-il tweeté.

    Il n’y a pas eu de réponse immédiate sur Twitter de Joe Biden. . . . . .
    #covid #coronavirus #vaccins #pénurie organisée #inde #usa #biden

  • L’hymne à Nikkal, la plus ancienne partition musicale connue au monde se dévoile en musique
    https://www.rtbf.be/musiq3/article/detail_l-hymne-a-nikkal-la-plus-ancienne-partition-musicale-connue-au-monde-se-


    Tablette « Hymne à Nikkal », le plus ancien vestige de notation musicale
    © Musée national de Damas, Syrie

    Quand l’une des plus anciennes partitions musicales de l’Histoire traverse les siècles et se dévoile à nos oreilles… Ne vous êtes-vous jamais demandé à quoi ressemblait la musique jouée il y a des milliers d’années ? Grâce à une tablette découverte dans les années 1950 par des archéologues français dans l’ancienne cité d’Ougarit, en actuelle Syrie, c’est maintenant possible. Ecoutez ce chant vieux de 3400 ans.
    […]
    Parmi les chercheurs qui se penchèrent sur ces tablettes, la professeure d’assyriologie de l’Université de Californie Anne Draffkorn Kilmer, accompagnée de la musicologue belge Marcelle Duchesne-Guillemin, s’est intéressée à celle qui était la mieux conservée, afin de tenter de déchiffrer cette partition musicale. Après plusieurs années de travail, les deux chercheuses ont réussi à déchiffrer la tablette, révélant ainsi le plus ancien vestige de notation musicale connue à ce jour. Un document d’autant plus précieux qu’il a révolutionné notre vision de l’histoire de la musique, révélant qu’il devait exister une théorie musicale bien avant les Grecs, contrairement à ce que certains musicologues avançaient. De son travail est né le disque Sounds from silence, réalisé avec son collègue Richard Crocker, dans lequel on trouve des informations sur la musique antique du Proche-Orient.

    D’après un article de 1988 du musicologue Robert Fink dans la revue Archeologia Musicalis, ces morceaux confirment que l’échelle diatonique à 7 degrés et la notion d’harmonie existaient il y a 3400 ans dans la musique sumérienne.

    Cette fameuse tablette, cataloguée sous le nom « d’hymne hourrite h.6 », était donc la seule qui soit dans un état de conservation suffisante pour être déchiffrée et interprétée. Outre la notation musicale, cette tablette présente « l’hymne à Nikkal », une prière à la déesse Nikkal, fille du dieu de l’été Khirkhibi et épouse du dieu de la lune Yarikh. Nikkal, qui signifie « Grande Dame et fructueuse », était la déesse des vergers. Cet hymne est vraisemblablement une invocation pour accorder la fertilité aux femmes stériles.

    En dessus de ce texte, écrit en hourrite, on retrouve des indications musicales, inscrites en akkadien. Sous un double trait, une série de termes akkadiens empreints de hourrite, accompagnés chacun d’un chiffre représentent des termes musicaux techniques correspondant, vraisemblablement, à des cordes ou des intervalles. Si la lecture des notes et du tempo reste sujette à interprétation, cela n’a pas empêché des musicologues de retranscrire la partition pour la rendre lisible et interprétable. C’est ce que fit notamment le musicologue anglais Richard Dumbrill. Et c’est sur cette base musicale que le musicien Michael Levy a interprété à la lyre la plus ancienne partition musicale du monde, que nous vous proposons d’écouter ci-dessous.

    https://www.youtube.com/watch?v=64aouN2oohM

  • Drogue, criminalité financière, corruption : les criminels trahis par leurs téléphones, réputés impénétrables
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_operation-de-police-sans-precedent-en-belgique-les-criminels-trahis-par-

    La police fédérale a mené ce matin environ 200 perquisitions, dont une vingtaine renforcée avec les unités spéciales, visant le crime organisé lors d’une intervention coordonnée au plus haut niveau policier et judiciaire, selon les informations recueillies par la RTBF. L’opération est le fruit d’une intense coopération internationale. En Belgique, les forces de l’ordre ont été mobilisées sur tout le territoire avec un déploiement particulièrement important autour d’Anvers où le port fait figure de plaque (...)

    #cryptage #smartphone #criminalité #écoutes #surveillance #PGP #hacking

    ##criminalité

    • Les cryptophones sont des téléphones mobiles réputés impénétrables et impossibles à placer sur écoute. La protection des communications procurée par l’emploi d’une application de messagerie cryptée est renforcée par la désactivation des caméras, micros, système GPS ou connectivité USB de l’appareil. Il est aussi possible d’effacer toutes les données du téléphone à distance si celui-ci est saisi par les autorités.

      Ces dernières années, la police a régulièrement été confrontée à cette technologie très répandue dans le milieu criminel et constituant un obstacle majeur aux enquêtes. Pour déjouer le système, les enquêteurs de la police judiciaire ont dû déployer des moyens techniques de pointe et mobiliser une importante capacité d’analyse de données.

      #police