https://sciencepost.fr

  • Une plante de 407 millions d’années trompe les chercheurs en ne suivant pas la séquence de Fibonacci
    https://sciencepost.fr/plante-ancienne-ne-suit-pas-sequence-de-fibonacci

    Le monde des plantes suit généralement certaines règles. Par exemple, on pensait auparavant que la séquence de Fibonacci, très présente dans la structure de végétaux existants, devait être apparue très tôt chez les premières espèces. Cependant, l’un des plus anciens exemples de plante à feuilles dans les archives fossiles remet en doute cette idée.
    Séquence de Fibonacci et phyllotaxie

    La séquence de Fibonacci est une séquence où chaque nombre est la somme des deux nombres précédents : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, etc. Elle est étroitement liée à un rapport mathématique spécial appelé le nombre d’or qui est d’environ 1,61803. Ce nombre s’obtient en divisant un nombre de la séquence de Fibonacci par son précédent (par exemple : 5/3 ≈ 1,6667, 8/5 ≈ 1,6, 13/8 ≈ 1,625, et ainsi de suite).

    Cette séquence est remarquable, car elle apparaît fréquemment dans divers phénomènes biologiques et géométriques, mais aussi dans la nature. Il existe en effet un lien entre la séquence de Fibonacci et la phyllotaxie des plantes (l’organisation en spirale des organes autour d’une tige). En effet, le nombre d’organes dans une spirale suit souvent une progression proche des rapports de la séquence de Fibonacci. Et en suivant cette progression, vous remarquerez que ces organes émergent souvent à des angles de 137,5 degrés. Cette disposition optimisée permet à chaque organe de recevoir une quantité maximale de lumière du soleil sans se chevaucher. Cela favorise la photosynthèse, la croissance saine et l’efficacité de l’utilisation des ressources.

    Naturellement, ce n’est pas une règle stricte, mais ces formations constituant plus de 90 % des spirales observées dans la nature. C’est notamment le cas dans les têtes de tournesol, les pommes de pin, les ananas et les plantes d’intérieur.
    Un fossile de 407 millions d’années

    Sur la base de leur large distribution, on a longtemps supposé que les spirales de Fibonacci étaient une caractéristique ancienne ayant évolué dans les premières plantes terrestres. Cependant, leur origine évolutive a en réalité été largement ignorée, ce qui nous ramène cette nouvelle découverte. Des chercheurs ont en effet examiné des spirales différentes dans un fossile végétal vieux de 407 millions d’années.

    Les chercheurs ont fait cette observation en produisant les premiers modèles 3D de pousses feuillues du lycopode Asteroxylon mackiei, un membre du premier groupe de plantes feuillues, à l’aide de techniques de reconstruction numérique. Ce fossile exceptionnellement préservé a été trouvé dans le célèbre site fossilifère du chert de Rhynie, dans l’Aberdeenshire, au nord-est de l’Écosse.

    Ces résultats, publiés dans la revue Science, suggèrent ainsi que contrairement à aujourd’hui, les « spirales non-Fibonacci » étaient courantes dans les anciens écosystèmes terrestres et que l’évolution des spirales de feuilles a divergé en deux voies. Les feuilles de ces anciens lycopodes auraient en effet une histoire évolutive entièrement distincte des autres grands groupes de plantes d’aujourd’hui comme les fougères, les conifères et les plantes à fleurs.

    • Je ne sais pas pourquoi ça parle du nombre d’or. C’est lié, mais sans rapport de cause à effet. Ce qui l’est par contre, c’est que les nombres de Fibonacci ont rapport aux agencements de séquences. Ce qui est beaucoup plus en lien avec l’agencement des molécules.

    • https://fr.wikipedia.org/wiki/Fond_diffus_cosmologique

      Le fond diffus cosmologique (FDC, ou CMB pour l’anglais cosmic microwave background, « fond cosmique de micro-ondes ») est un rayonnement électromagnétique très homogène observé dans toutes les directions du ciel et dont le pic d’émission est situé dans le domaine des micro-ondes. On le qualifie de diffus parce qu’il ne provient pas d’une ou plusieurs sources localisées, et de cosmologique parce que, selon l’interprétation qu’on en fait, il est présent dans tout l’Univers (le cosmos).

      Prévu dès 1948 et découvert par hasard en 1964, le fond diffus permet à la communauté scientifique de départager les différents modèles cosmologiques, notamment en abandonnant les modèles fondés sur le principe cosmologique parfait et en donnant la priorité aux modèles basés sur l’idée de Big Bang, qui prédisent l’émission d’un tel rayonnement thermique à l’époque de l’Univers primordial.

      Selon le modèle standard de la cosmologie, ce rayonnement a été émis environ 380 000 ansa après le Big Bang (ce qui fait qu’on l’appelle aussi rayonnement fossile), alors que l’Univers observable était encore beaucoup plus petit, dense et chaud (de l’ordre de 3 000 K) qu’aujourd’hui. Dilué et refroidi par l’expansion de l’Univers, il possède désormais une température moyenne très basse, de l’ordre de 3 K. Le fond diffus cosmologique est très étudié depuis sa découverte pour deux raisons : il correspond à la plus vieille image électromagnétique qu’il est possible d’obtenir de l’Univers et il présente d’infimes variations de température et d’intensité selon la direction observée, des anisotropies détaillées depuis le début des années 1990 qui permettent de recueillir quantité d’informations sur la structure, l’âge et l’évolution de l’Univers.

      #cosmologie #CMB #fond_diffus_cosmologique #rayonnement_fossile #Big_Bang #white_noise

      A noter qu’il existe une quarantaine d’occurrences pour décrire le concept de « fond diffus cosmologique » :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_synonymes_de_%C2%AB_fond_diffus_cosmologique_%C2%BB

  • Cet astéroïde est constitué de matières inconnues, dépassant tout ce que l’on connaît sur Terre
    https://sciencepost.fr/cet-asteroide-est-constitue-de-matieres-inconnues-depassant-tout-ce-que-

    L’exploration spatiale a toujours suscité la curiosité et l’enthousiasme des scientifiques. Au fur et à mesure que nous explorons l’espace, de nouvelles découvertes étonnantes sont faites, nous poussant à remettre en question nos connaissances sur l’univers. Une révélation récente a secoué le monde de l’astronomie : certains astéroïdes semblent être constitués de matière inconnue, qui n’a pas encore trouvé sa place dans la table périodique des éléments.

    La quête des éléments superlourds

    L’équipe de recherche dirigée par Jan Rafelski, du Département de Physique de l’Université de l’Arizona, a récemment fait une découverte qui repousse les limites de notre compréhension des éléments chimiques. Ils émettent l’hypothèse que ces astéroïdes pourraient être constitués d’éléments superlourds, dont le numéro atomique dépasse de loin les frontières de notre table périodique actuelle. Selon le modèle Thomas-Fermi, ces éléments superlourds se trouveraient dans une région mystérieuse de la table périodique, une « île de stabilité nucléaire », où le numéro atomique atteindrait Z=164.

    Les éléments superlourds : un territoire inexploré

    Pour comprendre cette découverte intrigante, il est essentiel de plonger dans le monde des éléments superlourds. Ces éléments sont divisés en deux catégories : ceux dont le numéro atomique se situe entre 105 et 118, qui sont connus mais instables, et ceux avec Z>118, qui n’ont pas encore été observés, mais dont certaines propriétés ont été prédites. Ce sont ces derniers qui nous intéressent. On estime que leur densité serait extrême, en accord avec la densité observée pour des astéroïdes particuliers.

    L’astéroïde 33 Polyhymnia : une clé de l’énigme

    Pour étayer leur théorie, les chercheurs ont porté leur attention sur l’astéroïde 33 Polyhymnia, situé entre les orbites de Mars et de Jupiter. Ce petit corps céleste intrigue les scientifiques en raison de sa densité inhabituelle. Alors que la densité moyenne de la Terre est d’environ 5,5 g/cm³, l’astéroïde 33 Polyhymnia affiche une densité remarquable d’environ 75 g/cm³. C’est ici que la comparaison devient fascinante.

    À la recherche de l’inconnu

    Les chercheurs ne s’arrêtent pas là. Ils envisagent également des substances encore plus exotiques, telles que la matière alpha, composée uniquement de noyaux d’hélium isolés. Selon leurs calculs, des éléments stables avec un numéro atomique Z=164 auraient une densité comprise entre 36,0 et 68,4 g/cm³, une fourchette proche de la valeur observée pour l’astéroïde Polyhymnia.
    Implications et avenir

    Cette découverte a des implications majeures, en particulier pour ceux qui envisagent d’exploiter les ressources minières des astéroïdes. Elle suggère que des matériaux encore inconnus sur Terre pourraient être abondants dans l’espace. L’idée de « mineurs spatiaux » à la recherche de ces éléments exotiques ouvre de nouvelles perspectives passionnantes pour l’avenir de l’exploration spatiale et de l’industrie minière.

    Conclusion : la quête de l’inconnu

    La découverte de ces astéroïdes faits d’éléments inconnus nous rappelle que l’univers est un lieu d’exploration infinie. Alors que nous en apprenons davantage sur les objets célestes qui nous entourent, nous découvrons des mystères qui défient notre compréhension actuelle de la chimie et de la matière. L’exploration spatiale continue d’ouvrir des portes vers l’inconnu, nous incitant à repousser nos limites et à repenser ce que nous savons de l’univers.

  • Le Soleil se réveille
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-sciences-du-week-end/le-soleil-se-reveille_6052208.html

    Le billet sciences du weekend avec Mathilde Fontez, rédactrice en chef du magazine scientifique Epsiloon s’intéresse aux spécialistes du Soleil qui sonnent l’alerte  : notre étoile est très active en ce moment.

    franceinfo : L’activité du Soleil est plus intense que prévu ?

    Mathilde Fontez : Oui, et ça commence à se voir sur Terre  : en mars dernier, une tempête solaire a provoqué des aurores boréales dans 30 états américains. Fin février, on avait même pu voir une aurore au Mont-Saint-Michel. Normalement, elles ne se forment seulement qu’aux hautes latitudes. Le fait qu’on puisse en observer jusqu’en Normandie, ça indique des tempêtes solaires très intenses.

    Et il y a aussi les taches à la surface du Soleil, que surveillent les chercheurs, parce qu’elles traduisent l’activité de l’étoile. Elles vont dans le même sens  : il y en avait 159 en juillet, 115 en août, c’est beaucoup, c’est un niveau jamais vu depuis 20 ans. Donc oui, le soleil se réveille. On semble être en train de s’acheminer vers un maximum d’activité, d’ici un an. Voire d’ici la fin de l’année 2023, selon certains chercheurs.

    Un maximum solaire, ça veut dire plus de tempêtes solaires  ?

    Plus d’éruptions solaires oui  : le plasma à la surface du soleil s’agite et propulse des jets de matière et de radiations dans l’espace, qui arrivent parfois jusqu’à la Terre. Ce phénomène est normal  : on sait depuis longtemps que le Soleil suit un cycle d’à peu près 11 ans, où il passe d’un minimum à un maximum d’activité.

    Le premier cycle répertorié, a eu lieu entre 1755 et 1766. Là, nous sommes dans le cycle 25, qui a commencé en 2019. Sauf que les chercheurs s’attendaient à ce que le pic soit atteint en 2025, ça va plus vite que prévu. Ce cycle semble aussi très intense, en particulier par rapport au précédent, qui avait été très doux.

    Qu’est-ce qui se passe  ?

    On ne sait pas. Je vous rassure, personne ne soupçonne que le Soleil se détraque. Ce qu’on voit surtout, c’est que les spécialistes ont encore du mal à prédire l’intensité, le rythme de l’activité du Soleil. On ne comprend pas assez finement la physique de l’étoile, pour faire des prédictions fiables. Même avec les modèles les plus pointus qui cumulent toutes les données un peu comme le font les modèles climatiques, ça ne marche pas.

    Ce maximum qui arrive, va donc être particulièrement scruté par les chercheurs, pour essayer d’améliorer les modèles. En croisant les doigts pour que les plus fortes éruptions ne partent pas vers la Terre. Parce que c’est ça l’enjeu  : ces bouffées de particules peuvent ioniser la haute atmosphère terrestre, et créer des pannes de radio et de satellites à grande échelle. D’où l’importance de les prévoir.

  • Comment les #arbres influencent-ils la formation des #nuages
    https://sciencepost.fr/comment-les-arbres-influencent-ils-la-formation-des-nuages

    Dans le cadre du projet international CLOUD, des chercheurs ont identifié les #sesquiterpènes, des hydrocarbures gazeux libérés par les plantes, comme étant un facteur majeur dans la formation des nuages. Cette découverte pourrait réduire les incertitudes des modèles climatiques et aider à faire des prévisions plus précises.

    Source :
    Role of sesquiterpenes in biogenic new particle formation | Science Advances
    https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adi5297

    #climat

  • Découverte [d’une chambre] d’esclaves près de Pompéi
    https://sciencepost.fr/decouverte-ancien-quartier-esclaves-pompei

    Une équipe d’archéologues annonce avoir identifié le mobilier d’une chambre réservée aux #esclaves dans la ville romaine de Civita Giuliana, à environ 600 m des murs de l’ancienne Pompéi. La scène, figée dans le temps depuis près de 2 000 ans, nous révèle une situation de précarité et de subordination.

    #Empire_romain

  • Canada Opens Access for Psilocybin and MDMA… | Green Light Law Group
    https://greenlightlawgroup.com/blog/canada-opens-access-for-psilocybin-and-mdma-therapy

    Canada recently amended its Controlled Drugs and Substances Act (CDSA) to allow for psilocybin and MDMA therapy in limited circumstances. Subsection 56(1) of the CDSA will exempt medical providers from enforcement of the CDSA when providing psilocybin and MDMA treatment to patients suffering serious or terminal health conditions. Thus, providing a new pathway for patients to access psychedelic treatment, and another example of the medicinal approach to psychedelic legalization.

    #psilocybin #fin_de_vie #canada #champignons #Psilocybe_semilanceata

    Tout ça parce qu’il y a des psilos dans mes semis de tomates :)

  • Les émissions mondiales de CO2 sont de retour à leur niveau pré-COVID
    https://sciencepost.fr/emissions-co2-retour-niveau-pre-covid

    Global Emissions Rebound to Pre-COVID Levels - Scientific American
    https://www.scientificamerican.com/article/global-emissions-rebound-to-pre-covid-levels

    Like millions of people around the world, we’re watching the Glasgow climate change conference carefully. Pledges to end deforestation could reduce five or more billion tons of carbon dioxide pollution a year, while preserving global biodiversity. Additionally, at Glasgow, more than 40 countries have pledged to phase out coal use. Notable countries missing from the list include China, India, Australia and the United States.

  • Les batteries au sodium vont-elles bientôt détrôner celles au lithium ?
    https://sciencepost.fr/catl-batteries-sodium-ions

    En outre, CALT assure que ses batteries sodium-ion pourraient être chargées à 80 % en seulement quinze minutes à température ambiante et maintenir 90 % de leur capacité à des températures de -20 °C. À cette fin, CATL affirme que sa nouvelle batterie au sodium est bien adaptée au transport électrique, en particulier dans les régions plus froides. On pense alors aux pays scandinaves où les voitures électriques sont déjà bien implantées.

  • Découverte : des restes de vie vieux de 3,4 milliards d’années
    https://sciencepost.fr/decouverte-preuves-de-vie-de-34-milliards-dannees

    Dans le cadre de récents travaux, une équipe dirigée par la Pr Barbara Cavalazzi, de l’Université de Bologne, aurait en effet découvert des micro-fossiles témoignant de la présence de vie autour d’évents hydrothermaux il y a 3,42 milliards d’années. Ces restes de vie ont été isolés dans des roches prélevées dans la ceinture de roches vertes de Barberton en Afrique du Sud.

    « Nous avons trouvé des preuves exceptionnellement bien conservées de microbes fossilisés qui semblent avoir prospéré le long des parois des cavités créées par l’eau chaude des systèmes hydrothermaux à quelques mètres sous le fond marin », précise la chercheuse dans un communiqué. « Les habitats souterrains, chauffés par l’activité volcanique, ont probablement hébergé certains des premiers écosystèmes microbiens de la Terre et c’est le plus ancien exemple que nous ayons trouvé à ce jour ».

    Les filaments microfossiles découverts en Afrique du Sud sont si bien conservés que les chercheurs ont pu identifier des parois cellulaires riches en carbone et des noyaux distincts. Les fortes concentrations de nickel isolées dans ces fossiles indiquent également qu’il s’agissait d’archées procaryotes, des formes de vie évoluant de nos jours dans des environnements anoxiques (sans oxygène), s’appuyant sur le méthane pour alimenter leur métabolisme.

    Aussi vieux que soient ces fossiles, nous savons que la vie sur Terre est probablement plus ancienne encore. Les horloges moléculaires suggèrent qu’elle pourrait en effet s’être développée il y a au moins quatre milliards d’années. Les fossiles les plus anciens découverts à ce jour (au Groenland, bien que cela soit contesté) ont également 3,77 milliards d’années.

  • Elon Musk y croit : le premier spatioport flottant de SpaceX sera prêt en 2022
    https://www.numerama.com/sciences/715396-elon-musk-y-croit-le-premier-spatioport-flottant-de-spacex-sera-pre

    Les choses sont devenues plus concrètes en 2020 lorsque l’entreprise a d’une part publié ses premières offres d’emploi concernant ses spatioports océaniques et, surtout, procédé à l’acquisition de deux anciennes plateformes pétrolières, via une filiale. SpaceX n’a en effet pas l’intention de construire ces bases de zéro, en tout cas pas celles-ci. Autant profiter de l’existant, avec des structures éprouvées.

    Seront-elles opérées depuis les eaux internationales ? Ou depuis des eaux américaines ? :-)

    • ou mexicaines ?
      l’année dernière, l’annonce de recrutement précisait que le lieu de travail était à Brownsville (Texas), à la frontière avec le Mexique (de l’autre côté, c’est Matamoros) pratiquement sur le Golfe du Mexique.

      SpaceX va construire des ports spatiaux flottants pour ses vaisseaux Starship ! (article du 22/06/2020)
      https://sciencepost.fr/spacex-va-construire-des-ports-spatiaux-flottants-pour-ses-vaisseaux-sta

      Il y a quelques semaines, SpaceX est entré dans l’histoire de l’industrie spatiale en envoyant ses premiers astronautes en orbite. Or, nous évoquions peu après le fait que SpaceX désirerait profiter d’une fenêtre de lancement ouverte en 2022. L’objectif ? Envoyer une première mission sans équipage vers Mars. Et si cette mission vers la planète rouge décollait depuis un spatioport flottant géant ?

      Sur la plateforme de recrutement Greenhouse, SpaceX a publié une offre d’emploi très particulière. En effet, le job consiste à “travailler au sein d’une équipe d’ingénieurs et de techniciens pour concevoir et construire une installation opérationnelle de lancement de fusées offshore”. Or, le lieu de travail n’est autre que Brownsville (Texas), où l’on teste actuellement les fusées Starship. Évidemment, de nombreuses personnes ont réagi sur les réseaux sociaux, notamment Twitter :

      SpaceX construit des ports spatiaux flottants de classe super-lourde pour Mars, la Lune et les voyages hypersoniques autour de la Terre”, a déclaré Elon Musk.

  • Un internaute a « trafiqué » OpenStreetMap à l’avantage de la Chine
    https://sciencepost.fr/?p=197053

    Un utilisateur visiblement pro-Chine

    OpenStreetMap (OSM) est un projet collaboratif de cartographie en ligne open source visant à constituer une base de données géographiques libre du monde. Autrement dit, il s’agit en quelque sorte du Wikipédia de la cartographie auquel participent de nombreux contributeurs. Comme l’explique le média Rest of World dans une publication du 29 mars 2021, Nick Doiron, un passionné de cartographie et utilisateur de la plateforme, a été interpellé par un article du New York Times paru quelques jours plus tôt. Le quotidien étasunien y expliquait à l’aide de quelques photos satellites comment la Chine avait construit un village le long de la frontière sensible avec l’un de ses voisins : le Bhoutan.

    #cartographie #manipulation #chine

  • Chine : une grande ville placée en quarantaine en raison du Covid-19
    Il y a quelques jours, la ville de Harbin a été placée en quarantaine. Celle-ci a en effet connu une nouvelle vague de contamination, causée par des citoyens chinois en provenance de Russie et rentrant au pays. Selon un spécialiste local, il est question de nouvelles caractéristiques du Covid-19 suscitant certaines craintes malgré un retour à la normale des activités.
    Le nord-est de la Chine en alerte

    Harbin est une ville de plus de 10 millions d’habitants, située dans l’extrême nord-est de la Chine. Capitale de la province du Heilongjiang, Harbin vient d’être mise en quarantaine par les autorités. Selon l’agence de presse Xinhua, 8 nouveaux cas importés ont été détectés à Harbin. Au total, la province compte 384 cas importés sur 921 depuis le début de l’épidémie. Or, ces cas importés sont pour la grande majorité des citoyens chinois revenant de Russie. Plus de 2 000 personnes sont ainsi sous haute surveillance et plus de 200 se trouvent en observation à l’hôpital.
    #Covid-19#migrant#migration#Chine#Heilongjiang#Harbin#quarantaine#frontière#disaporachinoise#Russie#retour
    https://sciencepost.fr/chine-une-grande-ville-placee-en-quarantaine-en-raison-du-covid-19

  • CONSEILS SANITAIRES

    Sommaire
    Confinez-vous
    Lavez-vous les mains
    Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche
    Toussez et éternuez dans votre coude ou dans un mouchoir et jetez-le de suite
    Désinfectez
    Privilégiez les aliments cuits
    Lavez vos vêtements idéalement à 60 degrés
    Faites attention aux médicaments que vous prenez
    Conseils : si vous devez quand même sortir (fabrication de masques, de gel hydro-alcoolique etc.)
    Conseils : si vous pensez être atteint.e par le covid19
    Conseils : si vous partagez un logement
    Conseils : si vous êtes une personne plus à risque

    Confinez-vous
    "Les mesures de confinement actuelles sont insuffisantes, face à l’impossibilité pour nombre de personnes de recevoir des soins vitaux en raison de la ruine des hôpitaux et du manque criant de personnel, les collectifs de soignants appellent - en date du 21 mars - au confinement total. S’il ne permettra pas d’endiguer le virus, il peut permettre au moins que l’afflux de patients graves vers les établissements de santé ne dépasse pas leurs capacités de prise en charge comme c’est actuellement le cas dans le Grand-Est et en Corse". https://static.mediapart.fr/files/2020/03/22/20200321-cdp-confinement-total-1-3.pdf
    #restecheztoi1.

    Lavez-vous les mains
    « Pour se laver les mains de façons efficace, il faut enlever ses bagues et autres bijoux, utiliser de l’eau et se mouiller complètement les mains. Prendre du savon (de 1 à 3 ml) et bien le faire mousser. Savonner les mains pendant au moins 15 secondes en prenant le soin de frotter entre les doigts, le dos de la main, les poignets et les avant-bras. »2

    Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche ou lavez-vous bien les mains avant de le faire.
    Le covid19 survit sur les mains et pénètre dans l’organisme par les muqueuses : "muqueuse conjonctivale3 (les yeux), muqueuse nasale (narines), lèvres ou muqueuse buccale et oro-pharyngéeces"4.
    Il est, à ce sujet, conseillé d’éviter le port de lentilles de contact et de mettre des lunettes.5

    Toussez et éternuez dans votre coude ou dans un mouchoir et jetez-le de suite

    Désinfectez
    Il n’y a pas encore d’étude sur le covid-19 à ce sujet, mais on sait que les autres coronavirus (ceux du Sras, du Mers et ceux qui provoquent de simples rhumes) survivent sur les surfaces inanimées : sur les objets (la vaisselle etc.), les tissus (serviettes de toilette, vêtements etc.), le papier (livres etc.), les surfaces (le bois, le plastique, le fer etc.). Il n’y a pas de raisons que le covid-19 diffère à ce sujet. Il "devrait, comme ses semblables, persister - sur ces surfaces - en moyenne entre 4 et 5 jours.6

    A savoir que :
    Cette persistance peut « être efficacement inactivés par des procédures de désinfection des surfaces". Notamment avec des solutions à base d’alcool (entre 62 et 72 %), d’eau oxygénée ou d’hypochlorite de sodium (de l’eau de javel)7. Il est donc plus que conseillé de désinfectez régulièrement : les poignets (de porte, de frigo), les robinets, la chasse d’eau, les interrupteurs, la télécommande, le clavier de votre ordinateur etc.
    Cette persistance diminue de manière importante à des températures dépassant les 30 °C. Et au contraire, les températures plus basses favorisent sa persistance qui peut aller jusqu’à neuf jours.

    Privilégiez les aliments cuits
    Par prudence, vous pouvez privilégier le cuit au cru (la cuisson faisant perdre son potentiel infectieux au virus)
    Certains (comme le Pr Gayet CHRU de Strasbourg) conseillent d’éviter notamment les fruits et les légumes crus qui ne s’épluchent pas ou qu’on mange avec la peau8
    Des avertissements circulent, de même, au sujet des aliments d’origine animal peu ou pas cuits.9

    Lavez-vos vêtements : idéalement à 60 degrés
    Plusieurs médecins (la virologue Anne Goffard, Gilles Pialoux médecin du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon) attestent de la perte du potentiel infectieux du Covid 19 à partir d’une exposition à 56 °C pendant vingt à trente minutes ou à 65°C pendant cinq à dix minutes. En bref, si vous avez la possibilité d’accéder à une machine à laver, lavez vos vêtements à 60 degrés.

    Faites attention aux médicaments que vous prenez
    Surtout ne prenez AUCUN anti-inflammatoire non stéroïdiens (AINS) , c’est valable pour les comprimés comme pour les pommades (aspirine, indometacine, diclofenac, ketoprofene, flubiprofene, celecoxib... tout ce qui finit par metacine, profene , coxib ...),
    Les AINS sont prescrits dans le traitement au long cours des douleurs de l’arthrose et des rhumatismes chroniques, ou en cure courte pour passer un cap douloureux et aigu en cas de douleurs articulaires (causées par l’arthrose, l’arthrite, le mal de dos, etc.) ; mais aussi pour les douleurs de règles, de dents, les maux de tête, les coliques néphrétiques, les traumatismes, les suites d’opération.
    En voici une liste non-exhaustive :
    acéclofénac (Cartrex), acide méfénamique (Ponstyl), acide niflumique (Nifluril), acide tiaprofénique (Flanid, Surgam), alminoprofène (Minalfène), célécoxib (Celebrex), dexkétoprofène (Enantyum), diclofénac (Flector, Voltarène), étodolac (Lodine), étoricoxib (Arcoxia), fénoprofène (Nalgésic), flurbiprofène (Antadys, Cebutid), ibuprofène (Advil, Antarène, Brufen, Hémagène, Ibupradoll, Intralgis, Nurofen, Nureflex, Spedifen, Spifen, Upfen), indométacine (Indocid), kétoprofène (Profénid, Ketum, Toprec), méloxicam (Mobic), nabumétone (Nabucox), naproxène (Alevetabs, Antalnox, Apranax, Naprosyne), piroxicam (Brexin, Cycladol, Feldène, Zofora), sulindac (Arthrocine)- ténoxicam (Tilcotil)10
    ni aucun corticoïde :
    Altim, Betamethasone, Betnesol, Celestene, Cortancyl, Decadron, Dectancyl, Depo-Medrol, Dexamethasone, Diprostene, Hexatrione, Hydrocortancyl, Kenacort Retard, Medrol, Methylprednisolone, Neodex, Neofordex, Prednisolone, Solumedriol, Solupred
    Prendre uniquement du Paracétamol ( Dafalgan, Doliprane).
    Limiter cependant la prise de ces derniers, car ils ont tendance à diminuer la réponse immunitaire.
    Pour les asthmatiques cependant, le consensus médical semble aussi s’établir pour le maintien des prises de corticoïdes inhalées (donc en très petites quantités), éventuellement complétées par des inhalations à l’eau chaude seule et/ou par une augmentation maîtrisée de traitements bronchodilatateur (ventoline).
    Pour les malades chroniques, prenant des corticoïdes, ne pas interrompre le traitement. Demandez conseil rapidement si symptômes grippaux, difficultés. Le professeur Francis Berenbaum, chef du service de rhumatologie à l’hôpital Saint-Antoine avance toutefois dans un Tweet : « Vous pouvez poursuivre [votre traitement], mais vous devez l’arrêter en cas de fièvre ou de syndrome grippal. » 11
    Si vous ne pouvez pas vous passer de ces médicaments, il est nécessaire de consulter son médecin traitant afin qu’il vous indique la marche à suivre.

    Conseils : si vous devez quand même sortir
    Conservez une distance physique
    Maintenez une distance avec les personnes que vous croisez d’au moins un mètre et demi.
    Saluez les personnes que vous rencontrez sans contact physique (bannir les poignées de main, la bise, le check etc.)

    Portez un masque
    Le port d’un masque anti-projection (de type masque chirurgical qui protège les personnes que vous croisez) est recommandé par l’académie nationale de médecine : http://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-pandemie-de-covid-19-mesures-barrieres-ren
    Il existe des tutos pour fabriquer ses propres masques.
    Des masques en tissus lavables : 12 : https://www.infirmiers.com/pdf/masque-tissu.pdf
    ou des masques en papier jetables ici : https://www.youtube.com/watch?v=7Lg0jnJ3hEo

    Ne pas confondre ces masques avec les masques jetables FFP2 susceptibles de protéger d’une contamination. Les FFP2 sont désormais réservés aux soignant.e.s. Si vous en avez en stock, voir ici des conseils pour bien vous en servir et notamment vérifier leur étanchéité par un fit-check : https://www.youtube.com/watch?v=YJ3hqLPXsNg).13

    Préparer son gel hydralcoolique : https://www.who.int/gpsc/5may/tools/system_change/guide_production_locale_produit_hydro_alcoolique.pdf?ua=1

    De retour chez vous
    Il est conseillé de retirer à l’entrée de votre logement et de les y laisser : vos chaussures, votre manteaux, votre sac. Bref, tout ce qui a pu être contaminé dehors.
    Soyez attentifs de même aux objets que vous ramenez de l’extérieur. Il est, par exemple, plus prudent de vous débarrasser des emballages des produits alimentaires avant de les ranger dans votre cuisine.
    Pensez à désinfecter les objets que vous avez touchés dehors : clé, téléphone etc.
    Et puis, bien sûr, dès votre retour : lavez-vous les mains

    Conseils : si vous pensez être atteint.e par le covid19
    Il est conseillé d’appeler votre médecin traitant.
    Et uniquement en cas de symptômes très graves le SAMU au 15 (ou au 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes)
    Par ailleurs, un numéro vert d’informations sur le coronavirus fonctionne 24h/24 et 7j/7 pour obtenir des renseignements : 0800 130 000

    Conseils : si vous partagez un logement
    Si vous partagez votre logement, il est important de se donner des règles communes concernant les règles d’hygiène (nettoyage des parties communes, règles de vie, etc) et surtout des règles à adopter quand vous rentrez chez vous après une sortie à l’extérieur.
    Si vous pensez être atteint.e par le Covid-19, le mieux (mais c’est rarement possible !) c’est « de rester dans une pièce spécifique, en évitant les contacts avec les autres occupants du domicile, d’aérer régulièrement14. Et si possible, une salle de bain et des toilettes spécifiques sont à privilégier. »
    Si ça n’est pas possible, « il est recommandé de se laver les mains fréquemment, de ne pas toucher d’objets communs et de laver quotidiennement les surfaces fréquemment touchées (poignées, téléphones mobiles, etc.) »15

    Conseils : si vous êtes une personne plus à risque
    Dans de nombreux quartiers des groupes de soutien et d’auto-support se mettent en place, n’hésitez pas à vous faire connaître pour que d’autres puissent faire vos courses et se rendre pour vous à la pharmacie.
    Notons qu’il est conseillé dans ce cas que vos courses, médicaments etc. soient déposés sur votre pallier. Il n’est pas judicieux dans une perspective de réduction des risques que les aidant.e.s rentrent chez vous.
    Liste des personnes considérées comme particulièrement à risque
    Selon le Haut conseil de la santé publique HCSP16, vous êtes considérées à risque si :
    – vous êtes âgé.e.s de 70 ans et plus ;
    – vous êtes enceintes à partir du 3ème trimestre ;
    – vous présentez une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m2 : par analogie avec la grippe A(H1N1) ;
    – vous souffrez d’une insuffisance rénale chronique dialysée, d’une insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
    – vous êtes atteint.e.s de cirrhose au stade B au moins ;
    – vous avez des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle, ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque ;
    – vous êtes diabétique insulinodépendant.e ou si vous présentez des complications secondaires à une pathologie (micro ou macro angiopathie) ;
    – vous souffrez d’insuffisances respiratoires chroniques, si vous êtes sous oxygénothérapie, asthmatique, si vous souffrez de mucoviscidose ou de toute autre pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;
    – vous souffrez d’une immunodépression

    Notes de fin
    1https://twitter.com/CollectInterHop?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E123856
    2 https://www.cchst.ca/oshanswers/diseases/washing_hands.html
    3 Cheng-weiLu, Xiu-fenLiu, Zhi-fangJia "2019-nCoV transmission through the ocular surface must not be ignored" The Lancet, Volume 395, Issue 10224, 22–28 February 2020, Page 39
    4 https://www.medisite.fr/pneumonie-bronchite-coronavirus-peut-on-etre-contamine-par-les-aliments.555
    5 http://www.ordre.pharmacien.fr/content/download/495594/2238442/version/1/file/Conseils-pharmaciens_stade3-VDEF.pdf
    6 Voir à ce sujet ici : une étude allemande qui fait référence : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0195670120300463,
    Le résumé en français :https://sciencepost.fr/combien-de-temps-le-coronavirus-covid-19-peut-il-survivre-sur-differente
    Un article de vulgarisation ici : https://fr.wikihow.com/pr%C3%A9venir-le-coronavirus
    7 Des conseils nettoyages ici : https://www.topsante.com/medecine/maladies-infectieuses/zoonoses/coronavirus-comment-laver-et-produits-nettoyants-635710
    8 https://www.medisite.fr/pneumonie-bronchite-coronavirus-peut-on-etre-contamine-par-les-aliments.555
    9 https://lemedecin.fr/teleconsultation/coronavirus.php
    10 Source : https://www.lefigaro.fr/sciences/coronavirus-la-liste-des-medicaments-contenant-des-anti-inflammatoires-non-
    11 Sources : Cf Ministre de la santé sur la prise d’anti-inflammatoires : https://twitter.com/olivierveran/status/1238776545398923264
    Cf Odile Le Nais, infectiologue Cochin (4min10s), https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-samedi-14-mars-2020


    Cf https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/16/coronavirus-mise-en-garde-contre-l-ibuprofene_6033233_3244.html
    Informations relues par des médecins et praticiens hospitaliers sur le fil telegram Infos médicales et scientifiques - Covid19 ENTRAIDE/INFOS https://t.me/joinchat/C9clbVWaiJ6A8Qy45lvLZA
    Un article du Lancet du 11 mars évoquait le fait que l’ibuprofène augmentait le nombre de récepteurs ACE2 sur lesquels se fixe le coronavirus. Sans en dire plus sur la dose prise par les patients concernés.
    12 Ou ici : https://www.youtube.com/watch?time_continue=1090&v=1748ttJEP-I&feature=emb_logo

    13 A ce sujet notons que la barbe compromettrait l’étanchéité des masques. Voir ici : https://www.youtube.com/watch?v=TEjk4SfMkF8
    - Société de Réanimation de Langue française, "Comprendre et appliquer les mesures d’isolement" , 12 mars).
    14 La ventilation de la pièce aidera à évacuer l’air, ce qui peut minimiser les risques de contamination de ceux/celles susceptibles d’y entrer https://fr.wikihow.com/pr%C3%A9venir-le-coronavirus
    15 Ministère des solidarités et de la santé : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/coronavirus-PS
    16 https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus#xtor=SEC-3-GOO-[{adgroup}]-[425080454107]-search-[corona%20virus]

  • Pour éviter de tomber dans le piège de la fake news ou, pire, du complotisme, apprend avec les médias sérieux comment titrer un article dont le sujet est : « on sait pas trop ». Le coronavirus s’y prête très bien.

    La première grande méthode, c’est le titre sous forme de question. Classiquement, c’est une technique qui permet d’affirmer rigoureusement n’importe quoi en restant à l’abri des poursuites en diffamation (« Monsieur Machin est-il le mystérieux violeur de pingouins du zoo de Vincennes ? »). Mais à l’heure du fact-checking, cette stratégie journalistique honteuse devient une valeur positive : c’est comme si on vérifiait une affirmation qui circule sur les réseaux sociaux, donc c’est bien, c’est notre métier de grand média. Alors qu’évidemment, ça veut juste dire : « Je fais un titre sensationnel, mais comme je ne sais pas je fais mine de m’interroger. »

    Coronavirus : cette courbe cache-t-elle une bonne nouvelle pour l’épidémie ?
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-cette-courbe-cache-t-elle-une-bonne-nouvelle-pour-lepidem

    Le coronavirus est-il en train de se stabiliser en Chine ? Posez vos questions à notre correspondant
    https://www.lemonde.fr/planete/live/2020/02/10/coronavirus-posez-vos-questions-a-notre-correspondant-en-chine_6029036_3244.

    Coronavirus : plus de 40 000 cas, une épidémie en perte de vitesse ?
    https://sciencepost.fr/coronavirus-plus-de-40-000-cas-une-epidemie-en-perte-de-vitesse

    Coronavirus : le pangolin, “intermédiaire” ayant transmis le virus à l’homme ?
    https://www.jforum.fr/coronavirus-le-pangolin-intermediaire-ayant-transmis-le-virus-a-lhomme.html

    En Chine, l’épidémie de coronavirus peut-elle mener à une vraie contestation du pouvoir ?
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/en-chine-pourquoi-la-crise-du-coronavirus-ne-pourra-pas-mener-a-une-v

    Et la seconde grande méthode, c’est le conditionnel de précaution. C’est facile à détecter : si tu peux compléter le titre par « ou pas », alors ça ne devrait même pas avoir été imprimé. (Exemple : « Le Monde est peut-être le meilleur journal d’information du monde… ou pas »).

    Coronavirus : la semaine où tout peut basculer
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/02/09/coronavirus-la-semaine-ou-tout-peut-basculer_6028972_3210.html

    Coronavirus : 803 morts en Chine et 37 198 cas, le pic de contamination pourrait être passé
    http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-803-morts-en-chine-et-37-198-cas-le-pic-de-contamination-pour

    Le virus tue encore, mais se stabiliserait
    https://www.lenouvelliste.ch/articles/monde/le-virus-tue-encore-mais-se-stabiliserait-907571

    Coronavirus : le risque d’infection par des personnes n’ayant pas voyagé en Chine pourrait s’accroître
    https://www.lesoir.be/278830/article/2020-02-10/coronavirus-le-risque-dinfection-par-des-personnes-nayant-pas-voyage-en-chine

    Les pangolins sont peut être des hôtes du coronavirus, selon les scientifiques
    https://galsen221.com/les-pangolins-sont-peut-etre-des-hotes-du-coronavirus-selon-les-scientifi

  • Les abeilles officiellement reconnues comme espèce en voie de disparition - SciencePost
    https://sciencepost.fr/2016/10/abeilles-officiellement-reconnues-espece-voie-de-disparition

    The United States Fish and Wildlife Service a récemment officiellement classé les abeilles comme espèce en voie de disparition, renforçant ainsi la menace qui plane sur tout le cycle de la vie, humanité comprise.

  • EU border ’lie detector’ system criticised as pseudoscience

    Technology that analyses facial expressions being trialled in Hungary, Greece and Latvia.

    The EU has been accused of promoting pseudoscience after announcing plans for a “#smart_lie-detection_system” at its busiest borders in an attempt to identify illegal migrants.

    The “#lie_detector”, to be trialled in Hungary, Greece and Latvia, involves the use of a computer animation of a border guard, personalised to the traveller’s gender, ethnicity and language, asking questions via a webcam.

    The “deception detection” system will analyse the micro-expressions of those seeking to enter EU territory to see if they are being truthful about their personal background and intentions. Those arriving at the border will be required to have uploaded pictures of their passport, visa and proof of funds.

    According to an article published by the European commission, the “unique approach to ‘deception detection’ analyses the micro-expressions of travellers to figure out if the interviewee is lying”.

    The project’s coordinator, George Boultadakis, who works for the technology supplier, European Dynamics, in Luxembourg, said: “We’re employing existing and proven technologies – as well as novel ones – to empower border agents to increase the accuracy and efficiency of border checks. The system will collect data that will move beyond biometrics and on to biomarkers of deceit.”

    Travellers who have been flagged as low risk by the #avatar, and its lie detector, will go through a short re-evaluation of their information for entry. Those judged to be of higher risk will undergo a more detailed check.

    Border officials will use a handheld device to automatically crosscheck information, comparing the facial images captured during the pre-screening stage to passports and photos taken on previous border crossings.

    When documents have been reassessed, and fingerprinting, palm-vein scanning and face matching have been carried out, the potential risk will be recalculated. A border guard will then take over from the automated system.

    The project, which has received €4.5m (£3.95m) in EU funding, has been heavily criticised by experts.

    Bruno Verschuere, a senior lecturer in forensic psychology at the University of Amsterdam, told the Dutch newspaper De Volskrant he believed the system would deliver unfair outcomes.
    A neuroscientist explains: the need for ‘empathetic citizens’ - podcast

    “Non-verbal signals, such as micro-expressions, really do not say anything about whether someone is lying or not,” he said. “This is the embodiment of everything that can go wrong with lie detection. There is no scientific foundation for the methods that are going to be used now.

    “Once these systems are put into use, they will not go away. The public will only hear the success stories and not the stories about those who have been wrongly stopped.”

    Verschuere said there was no evidence for the assumption that liars were stressed and that this translated to into fidgeting or subtle facial movements.

    Bennett Kleinberg, an assistant professor in data science at University College London, said: “This can lead to the implementation of a pseudoscientific border control.”

    A spokesman for the project said: “The border crossing decision is not based on the single tool (ie lie detection) but on the aggregated risk estimations based on a risk-based approach and technology that has been used widely in custom procedures.

    “Therefore, the overall procedure is safe because it is not relying in the risk on one analysis (ie the lie detector) but on the correlated risks from various analysis.”

    The technology has been designed by a consortium of the Hungarian national police, Latvian customs, and Manchester Metropolitan and Leibnitz universities. Similar technology is being developed in the US, where lie detection is widely used in law enforcement, despite scepticism over its scientific utility in much of the rest of the world.

    Last month, engineers at the University of Arizona said they had developed a system that they hoped to install on the US-Mexico border known as the #Automated_Virtual_Agent_for_Truth_Assessments_in_Real-Time, or Avatar.

    https://www.theguardian.com/world/2018/nov/02/eu-border-lie-detection-system-criticised-as-pseudoscience?CMP=share_bt
    #wtf #what_the_fuck #frontières #contrôles_frontaliers #technologie #expressions_faciales #Grèce #Hongrie #Lettonie #mensonge #abus #gardes-frontière #biométrie #biomarqueurs #corps #smart_borders #risques #université #science-fiction
    ping @reka @isskein

    • Smart lie-detection system to tighten EU’s busy borders

      An EU-funded project is developing a way to speed up traffic at the EU’s external borders and ramp up security using an automated border-control system that will put travellers to the test using lie-detecting avatars. It is introducing advanced analytics and risk-based management at border controls.

      More than 700 million people enter the EU every year – a number that is rapidly rising. The huge volume of travellers and vehicles is piling pressure on external borders, making it increasingly difficult for border staff to uphold strict security protocols – checking the travel documents and biometrics of every passenger – whilst keeping disruption to a minimum.

      To help, the EU-funded project IBORDERCTRL is developing an ‘intelligent control system’ facilitating – making faster – border procedures for bona fide and law-abiding travellers. In this sense, the project is aiming to deliver more efficient and secure land border crossings to facilitate the work of border guards in spotting illegal immigrants, and so contribute to the prevention of crime and terrorism.

      ‘We’re employing existing and proven technologies – as well as novel ones – to empower border agents to increase the accuracy and efficiency of border checks,’ says project coordinator George Boultadakis of European Dynamics in Luxembourg. ‘IBORDERCTRL’s system will collect data that will move beyond biometrics and on to biomarkers of deceit.’
      Smart ‘deception detection’

      The IBORDERCTRL system has been set up so that travellers will use an online application to upload pictures of their passport, visa and proof of funds, then use a webcam to answer questions from a computer-animated border guard, personalised to the traveller’s gender, ethnicity and language. The unique approach to ‘deception detection’ analyses the micro-expressions of travellers to figure out if the interviewee is lying.

      This pre-screening step is the first of two stages. Before arrival at the border, it also informs travellers of their rights and travel procedures, as well as providing advice and alerts to discourage illegal activity.

      The second stage takes place at the actual border. Travellers who have been flagged as low risk during the pre-screening stage will go through a short re-evaluation of their information for entry, while higher-risk passengers will undergo a more detailed check.

      Border officials will use a hand-held device to automatically cross-check information, comparing the facial images captured during the pre-screening stage to passports and photos taken on previous border crossings. After the traveller’s documents have been reassessed, and fingerprinting, palm vein scanning and face matching have been carried out, the potential risk posed by the traveller will be recalculated. Only then does a border guard take over from the automated system.

      At the start of the IBORDERCTRL project, researchers spent a lot of time learning about border crossings from border officials themselves, through interviews, workshops, site surveys, and by watching them at work.

      It is hoped that trials about to start in Hungary, Greece and Latvia will prove that the intelligent portable control system helps border guards reliably identify travellers engaging in criminal activity. The trials will start with lab testing to familiarise border guards with the system, followed by scenarios and tests in realistic conditions along the borders.
      A mounting challenge

      ‘The global maritime and border security market is growing fast in light of the alarming terror threats and increasing terror attacks taking place on European Union soil, and the migration crisis,” says Boultadakis.

      As a consequence, the partner organisations of IBORDERCTRL are likely to benefit from this growing European security market – a sector predicted to be worth USD 146 billion (EUR 128 bn) in Europe by 2020.

      Project details

      Project acronym: #iBorderCtrl
      Participants: Luxembourg (Coordinator), Greece, Cyprus, United Kingdom, Poland, Spain, Hungary, Germany, Latvia
      Project N°: 700626
      Total costs: € 4 501 877
      EU contribution: € 4 501 877
      Duration: September 2016 to August 2019


      http://ec.europa.eu/research/infocentre/article_en.cfm?artid=49726

    • AVATAR - Automated Virtual Agent for Truth Assessments in Real-Time

      There are many circumstances, particularly in a border-crossing scenario, when credibility must be accurately assessed. At the same time, since people deceive for a variety of reasons, benign and nefarious, detecting deception and determining potential risk are extremely difficult. Using artificial intelligence and non-invasive sensor technologies, BORDERS has developed a screening system called the Automated Virtual Agent for Truth Assessments in Real-Time (AVATAR). The AVATAR is designed to flag suspicious or anomalous behavior that warrants further investigation by a trained human agent in the field. This screening technology may be useful at Land Ports of Entry, airports, detention centers, visa processing, asylum requests, and personnel screening.

      The AVATAR has the potential to greatly assist DHS by serving as a force multiplier that frees personnel to focus on other mission-critical tasks, and provides more accurate decision support and risk assessment. This can be accomplished by automating interviews and document/biometric collection, and delivering real-time multi-sensor credibility assessments in a screening environment. In previous years, we have focused on conducting the basic research on reliably analyzing human behavior for deceptive cues, better understanding the DHS operational environment, and developing and testing a prototype system.

      Principal Investigators:
      #Aaron_Elkins
      #Doug_Derrick
      #Jay_Nunamaker, Jr.
      #Judee_Burgoon
      Status:
      Current

      http://borders.arizona.edu/cms/projects/avatar-automated-virtual-agent-truth-assessments-real-time
      #University_of_Arizona

    • Un #détecteur_de_mensonges bientôt testé aux frontières de l’Union européenne

      L’Union européenne va tester dans un avenir proche un moyen de réguler le passage des migrants sur certaines de ses frontières, en rendant celui-ci plus simple et plus rapide. Ce moyen prendra la forme d’un détecteur de mensonges basé sur l’intelligence artificielle.

      Financé depuis 2016 par l’UE, le projet iBorderCtrl fera bientôt l’objet d’un test qui se déroulera durant six mois sur quatre postes-frontière situés en Hongrie, en Grèce et en Lettonie. Il s’avère que chaque année, environ 700 millions de nouvelles personnes arrivent dans l’UE, et les gardes-frontières ont de plus en plus de mal à effectuer les vérifications d’usage.

      Ce projet iBorderCtrl destiné à aider les gardes-frontières n’est autre qu’un détecteur de mensonges reposant sur une intelligence artificielle. Il s’agit en somme d’une sorte de garde frontière virtuel qui, après avoir pris connaissance des documents d’un individu (passeport, visa et autres), lui fera passer un interrogatoire. Ce dernier devra donc faire face à une caméra et répondre à des questions.

      L’IA en question observera la personne et fera surtout attention aux micro-mouvements du visage, le but étant de détecter un éventuel mensonge. À la fin de l’entretien, l’individu se verra remettre un code QR qui déterminera son appartenance à une des deux files d’attente, c’est-à-dire les personnes acceptées et celles – sur lesquelles il subsiste un doute – qui feront l’objet d’un entretien plus poussé avec cette fois, des gardes-frontières humains.

      Le système iBorderCtrl qui sera bientôt testé affiche pour l’instant un taux de réussite de 74 %, mais les porteurs du projet veulent atteindre au moins les 85 %. Enfin, évoquons le fait que ce dispositif pose assez logiquement des questions éthiques, et a déjà de nombreux opposants !

      L’IA a été présentée lors du Manchester Science Festival qui s’est déroulé du 18 au 29 octobre 2018, comme le montre la vidéo ci-dessous :
      https://www.youtube.com/watch?v=9fsd3Ubqi38

      https://sciencepost.fr/2018/11/un-detecteur-de-mensonges-bientot-teste-aux-frontieres-de-lunion-europee