• Le Pen à L’Emission politique, révélateur du naufrage du service public télévisuel | Marwen
    https://marwen-belkaid.com/2018/03/26/le-pen-a-lemission-politique-revelateur-du-naufrage-du-service-publi

    Il y a quelques jours, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, était l’invité de L’Emission politique sur France 2. Venu défendre la vision du gouvernement à quelques jours (...) Source : La Plume d’un enfant du siècle

  • Manifeste pour un football populaire et socialiste (3/3) : construire un autre modèle | Marwen
    https://marwen-belkaid.com/2018/03/23/manifeste-pour-un-football-populaire-et-socialiste-3-3-construire-un

    S’appuyer sur le monde amateur Déconstruire certains clichés est nécessaire – au sens philosophique du terme à savoir ce qui ne pourrait pas ne pas être ou être autrement – pour permettre la mise en (...) Source : La Plume d’un enfant du siècle

    • Dans un formidable retournement c’est au nom de l’égalité que serait menée la réforme de la SNCF, pour mettre fin à l’injustice que serait le statut du cheminot présenté de manière mensongère comme une sorte de dolce vita. Cette stratégie pourrait prendre dans l’opinion et cela serait une catastrophe. Dans une séquence géniale, Olivier Besancenot a rappelé que l’on était tous le cheminot de quelqu’un et que si aujourd’hui vous cédiez à cette tentation de tomber sur les cheminots il ne faudrait pas s’étonner demain que personne ne se lève pour vous quand on s’attaquera à vous. Il a totalement raison. La logique du gouvernement s’applique même directement à la SNCF puisqu’il a annoncé que la suppression du statut de cheminot ne concernerait que les nouveaux travailleurs de l’entreprise, moyen de casser l’esprit d’entreprise et la conscience de classe bien présents au sein de la SNCF. Plutôt que de céder à la tendance mortifère de la division et de la jalousie, il est grand temps que nous nous unissions. Emmanuel Macron mène une attaque à un niveau systémique, c’est à ce niveau qu’il faut lui répondre en faisant notre la célèbre maxime camusienne, « je me révolte donc nous sommes ». Plutôt que de distiller le poison de la division, regroupons-nous pour battre la caste, il n’y a que la convergence des luttes qui leur fait peur. Angela Davies disait que les murs écroulés deviennent des ponts. Mes amis il est grand temps d’écrouler leurs murs, en allant manifester le 22 mars notamment.

    • c’est au nom de l’égalité que serait menée la réforme de la #SNCF, pour mettre fin à l’injustice que serait le statut du cheminot présenté de manière mensongère comme une sorte de #dolce_vita. Cette stratégie pourrait prendre dans l’opinion et cela serait une #catastrophe.

      La catastrophe a déjà eue lieu le 8 mai 2017. Cette réforme de la SNCF n’est qu’un étage de la fusée Macron ou du #rouleau_compresseur #LREM si seulement elle pouvait exploser en vol, quitte à prendre des débris sur la gueule.

      Le second tour de l’élection du président de la République s’est tenu le 7 mai 2017 avec près de 47 millions d’électeurs appelés aux urnes.
      Abstention/blanc/nul = 34%
      Macron = 44%
      Lepen = 22%

      https://lesolivensteins.bandcamp.com/track/maudit-temps-de-chien


      #inavalable #maudit_temps_de_chien

  • Autoritarisme, l’autre visage du néolibéralisme | La plume d’un enfant du siècle
    https://marwen-belkaid.com/2018/03/14/autoritarisme-lautre-visage-du-neoliberalisme

    « N’essayez pas d’avancer pas à pas. Définissez clairement vos objectifs et approchez-vous en par bonds en avant qualitatifs afin que les intérêts catégoriels n’aient pas le temps de se mobiliser et de vous embourber. La vitesse est essentielle, vous n’irez jamais trop vite. Une fois que l’application du programme de réformes commence, ne vous arrêtez plus avant qu’il soit terminé : le feu de vos adversaires perd en précision quand il doit viser une cible qui bouge sans arrêt ». Ces mots, rappelés par Serge Halimi dans Le Monde Diplomatique de ce mois, pourraient être ceux de Macron mais ils sont en réalité issus d’une déclaration de Roger Douglas, artisan d’une cure néolibérale en Nouvelle-Zélande. Dans leur violence simple, ils résument tout l’esprit du néolibéralisme et de son souverain mépris de la démocratie, sa haine même.

  • Démantèlement de la SNCF, une certaine idée de la République (1/2) | La plume d’un enfant du siècle
    https://marwen-belkaid.com/2018/03/01/demantelement-de-la-sncf-une-certaine-idee-de-la-republique-1-2

    Parce qu’il ne faut pas se leurrer. Casser la SNCF et démanteler les services publics ne sont pas simplement le fruit d’une volonté de creuser les inégalités. La logique morbide qui a bien du mal à se dissimuler derrière la politique menée par ce gouvernement est d’étendre indéfiniment le domaine marchand. Les services publics étant l’un des derniers secteurs échappant largement à l’emprise de ce domaine, Macron et son gouvernement s’empressent de les livrer aux vautours n’attendant que ça. Si leur funeste projet est mené à bout, c’est à une véritable curée que nous allons assister et aucun service public ne sera épargné. C’est bien pour cela qu’il ne faut pas sombrer dans le piège de la division, j’y reviendrai.

    https://marwen-belkaid.com/2018/03/02/demantelement-de-la-sncf-une-certaine-idee-de-la-republique-2-2

    Le parti du Réel – qui ne jure que par l’efficacité et la modernité tout en gardant les yeux grands fermés sur la réalité – incarné par Emmanuel Macron et bien aidé par une partie des médias acquise aux grands industriels qui seront les premiers à profiter d’un démantèlement de la SNCF est déjà en train de mettre en place sa stratégie morbide. Cette stratégie, pluri séculaire, est simple mais continue de marcher : diviser pour mieux régner. Pour mieux justifier sa réforme le gouvernement est en train de jeter en pâture les cheminots et les médias dominants s’en donneront à cœur joie sitôt que les grèves commenceront. La méthode consiste précisément en une abjecte politique de la terre brûlée et de monter les dominés les uns contre les autres.

    #SNCF #privatisations (à marche forcée) #AGCS

    • Il s’agit simplement de dire qu’amalgamer djihadistes, salafistes et islamistes est une aberration sans nom et confine, osons le mot, à la médiocrité d’analyse voire à la manipulation éhontée.

      Et à ce moment précis de la lecture de l’article, nous eussions aimé en savoir davantage. Mais ce n’est (sûrement) qu’une question de temps ...

    • Oui on en saura pas plus de Marwen Belkaid ! Pourquoi ne pas dire tout simplement et malheureusement que les démocrates laïques de gauche se sont fait voler leur révolution par des fondamentalistes, salafistes, et djihadistes avérés (source Robert Fisk, Caroline Galactéros ...) @sombre
      Triste dérive des religions et des dictatures...

    • Donc, critiqué en 280 caractères par la meute sur Twitter, El Khal est coupable de ne pas avoir la subtilité et la complexité, dans son intervention télévisée, d’un article du Monde diplomatique ou d’un « écrivain » façon Camus. La question du format se pose tout de même un petit peu, non ? (Et c’est d’ailleurs pour cela que je ne suis jamais les news à la télé.)

    • Là où réside le problème est précisément dans le fait de renvoyer dos à dos une armée soutenue par la Russie et l’Iran à des groupes rebelles hétérogènes (allant des djihadistes à l’Armée Syrienne Libre, nous y reviendrons) alors même que l’artillerie ne saurait être la même entre les multiples camps.

    • Mais par contre quand Marwen Belkaid dit :

      Je crois qu’il nous faut, sur ce sujet comme sur bien d’autres, parvenir à ne pas sombrer dans le manichéisme ambiant tout en refusant le simplisme. Voilà quel est notre chemin de crête.

      nous sommes évidemment tou·tes d’accord
      Et donc Belkaid n’a d’autres choix que de renvoyer dos à dos la presse « aux ordres » et Le Média. Désolé @marielle mais je ne pense pas que tout ce qui se lit ou se visionne dans Le Média soit parole d’évangile (si je puis m’exprimer ainsi). Donc tenir une ligne éditoriale en s’inscrivant en faux contre tout ce qui se dit dans les médias « mainstream » ne va pas vraiment apporter du grain à moudre à celles et ceux qui essaient de faire une opinion sur la question syrienne et proche-orientale en général (D’autre part, je pense ne pas être le seul à soupçonner depuis le départ l’enfumage systématique de cette presse servile que tu dénonces à propos du conflit en Syrie. Je n’avais pas attendu que Le Média me le dise. Donc les pudeurs de vierge effarouchée de El Khal)

      Pour ma part, je ne me suis jamais permis d’apporter une quelconque contribution aux discussions qui ont lieu ici sur la Syrie vu que j’ai beaucoup de mal à me faire une opinion par rapport à une problématique d’une grande complexité (désolé d’insister).
      Je ne peux que m’émouvoir (comme chacun·e de nous) des souffrances des habitant·es désarmé·es pris·es en tenaille dans les combats entre factions belligérantes.
      Ma remarque de tout à l’heure était somme toute assez « innocente » vu que je ne connais pas les différences qui existent dans les différentes tendances de l’Islam politique. Et je suis resté sur ma faim, voilà.

      Ce qu’il faut retenir de l’article (je pense) serait plutôt ça :

      Dans son discours de Suède, Albert Camus définit le rôle de l’écrivain en ces mots : « Le rôle de l’écrivain, du même coup, ne se sépare pas de devoirs difficiles. Par définition, il ne peut se mettre aujourd’hui au service de ceux qui font l’histoire : il est au service de ceux qui la subissent. […] Aucun de nous n’est assez grand pour une pareille vocation. Mais dans toutes les circonstances de sa vie, obscur ou provisoirement célèbre, jeté dans les fers de la tyrannie ou libre pour un temps de s’exprimer, l’écrivain peut retrouver le sentiment d’une communauté vivante qui le justifiera, à la seule condition qu’il accepte, autant qu’il peut, les deux charges qui font la grandeur de son métier : le service de la vérité et celui de la liberté. Puisque sa vocation est de réunir le plus grand nombre d’hommes possible, elle ne peut s’accommoder du mensonge et de la servitude qui, là où ils règnent, font proliférer les solitudes. Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre métier s’enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir : le refus de mentir sur ce que l’on sait et la résistance à l’oppression ». Je crois personnellement que ces mots s’appliquent pleinement au journaliste – Camus l’était. Il est plus que temps de les faire nôtres.

      ... plutôt que de dire que les confrères « d’en face » font de la merde.

    • La double-pensée est peut-être ce qui définit le mieux la présidence Macron. Dire quelque chose tout en faisant l’inverse est devenu une marque de fabrique du pouvoir. Précariser c’est protéger quand il s’agissait de casser le code du travail, démanteler le modèle social c’est moderniser quand il s’agit de creuser les inégalités, gazer et pourchasser les migrants c’est agir avec humanité quand il s’agit de mener une politique que le Front National ne renierait pas et donc mettre au pas le Parlement en passant par les ordonnances c’est mener une concertation.

      #service_public #domaine_marchand #république

    • L’Ephéméride de la semaine, c’est Saint Rapport Spinetta

      Aujourd’hui Mercredi 28 Février 2018, c’est la Saint Rapport Spinetta.
      Saint Rapport Spinetta du nom de son rédacteur, Jean Cyril,
      non ce n’est pas une blague,

      Le lien direct vers le mp3 fonctionne
      http://sons-audioblogs.arte.tv/audioblogs/sons/3047789/3086213_Saint_Rapport_Spinetta.mp3
      Spinetta, ancien PDG d’Air France, missionné pour privatiser la compagnie aérienne,
      accusé, quand il était président du conseil de surveillance d’AREVA d’avoir retardé la libération des otages lors de l’affaire de la prise d’otages français au Niger, et d’avoir tenté d’assassiner un ancien colonel de la DGSE,
      Jean Cyril,
      non ce n’est pas une blague,
      Spinetta, soupçonné de blanchiment en bande organisée, de travail dissimulé, de complicité de corruption passive, de trafic d’influence et de complicité d’abus de biens sociaux pendant une enquête sur une compagnie sous traitante d’Air France,
      Jean Cyril,
      ce n’est pas une blague,
      Spinetta, Socialo. . . . de toujours, et donc chiraco macrono compatible, donc le type idéal à qui il faut confier le démantèlement du service public ferroviaire,

      Saint donc Rapport Spinetta,
      du nom de qui vous savez,
      est la saint patron de ceux qui veulent nous faire prendre de force le train de la Réforme, en marche,
      en marche
      en marche,
      C’est toujours en marche ces derniers temps.
      . . . . . . .
      http://audioblog.arteradio.com/post/3083939/saint_rapport_spinetta