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  • Guerre en Ukraine : un jeune Français sur deux se dit prêt à s’engager, selon une étude
    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/guerre-en-ukraine-un-jeune-francais-sur-deux-se-dit-pret-a-s-engager-selon-une-e

    La guerre est au cœur des préoccupations des jeunes, souligne une étude menée par le CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po) et l’IRSEM (Institut de recherche stratégique de l’école militaire).

    C’est nos gamins qu’on a super bien éduqués.

  • Conflit au Proche-Orient : à Sciences Po Paris, après l’embrasement, des étudiants sous le choc | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/160324/conflit-au-proche-orient-sciences-po-paris-apres-l-embrasement-des-etudian

    Reportage tardif de Médiapart sur les événements à Sciences Po, qui commet une erreur factuelle. Si la ministère de l’ESR s’est bien rendue à ScPo le 12 mars comme l’atteste son tweet (https://twitter.com/sretailleau/status/1767569368047612095) la visite de Gabriel Attal n’a eu lieu que le lendemain (voir parmi d’autres sources : https://www.cnews.fr/france/2024-03-13/mobilisation-propalestinienne-sciences-po-paris-gabriel-attal-annonce-saisir-l et https://www.europe1.fr/Police-Justice/mobilisation-pro-palestinienne-a-sciences-po-le-gouvernement-va-saisir-la-ju et ).

    Ce sont bien les propos d’Emmanuel Macron au Conseil des ministres qui ont lancé l’halali (https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/mobilisation-pro-palestine-a-sciences-po-tout-comprendre-a-la-polemique-79003630). C’est à la suite des déclarations du Président de la République dénonçant des propos intolérables qui en réalité ne semblent jamais avoir été tenu, que Attal, en bon exécutant, est allé faire le gros bras à Sciences Po.

    Le premier ministre, Gabriel Attal, et la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, se sont rendus sur place le jour même, avant les questions au gouvernement. En plein conseil d’administration de Sciences Po, Gabriel Attal dénonce « une forme de pente et de dérive liée à une minorité agissante et dangereuse à Sciences Po », dont il est diplômé, et cite une formule célèbre de Mao : « Le poisson pourrit toujours par la tête. »

    • Une étudiante juive, avec étoile de David autour du coup, qui a assisté sans entrave à la conf : « Le 12 mars, il n’y a pas eu d’antisémitisme. Si un incident a conduit à ce qu’une personne ne puisse pas entrer, ce n’était pas parce qu’elle était juive, j’en suis une preuve vivante. »

      De son côté, le Comité Palestine Sciences Po a démenti les allégations d’antisémitisme dans un communiqué, affirmant qu’« aucun·e étudiant·e n’a été empêché·e d’entrer dans l’amphithéâtre en raison de son appartenance religieuse ». Il affirme que l’entrée a été refusée à « des individus ayant harcelé et intimidé par le passé d’autres étudiant·es quant à leurs positons politiques ».

      Et

      Jointe par Mediapart, Léo Le Roux, une membre du comité, affirme que c’était le cas de l’étudiante de l’UEJF : « Elle filmait spécifiquement les visages avec son téléphone, on lui demandait d’arrêter, ce qu’elle ne faisait pas. C’est une vigilance qu’on a, qui est très classique dans les AG et les occupations, ce n’était pas contre elle mais contre les étudiants ouvertement hostiles ou menaçants. » « Lors de précédentes actions en solidarité avec la Palestine, ses photos se sont retrouvées sur Twitter [devenu X], Telegram, et des vagues de harcèlement s’ensuivaient », abonde Hicham, lui aussi membre du comité.

      Les étudiantes et étudiants propalestiniens avec qui nous avons échangé disent vivre sur le campus avec un sentiment de « danger constant » du fait de la pratique du « doxing » qui s’est répandue chez les militant·es pro-Israël.

      Ah mais le harcèlement anti-pro-palestinien, c’est parfaitement autorisé, laïc et même recommandé [par l’UEJF]. Et Macron, donc.

  • Des transports publics gratuits ? « Une fausse bonne idée » pour des associations d’usagers | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/des-transports-publics-gratuits-une-fausse-bonne-idee-pour-des-associat


    Morlaix Communauté a voté la gratuité des transports publics en 2022.
    Lionel Le Saux/Le Télégramme

    Montpellier a décidé de passer ses transports en commun gratuits fin décembre. Auparavant, d’autres villes ont franchi le pas, comme Morlaix. Mais plusieurs experts sont dubitatifs.

    Cinq, quatre, trois, deux, un ! Après un compte à rebours festif, les transports en commun sont devenus gratuits, le 21 décembre dernier, pour les 500 000 habitants de la métropole de Montpellier, l’une des plus grandes collectivités européennes engagées dans une telle démarche.

    Le dernier d’une liste qui s’allonge de plus en plus : en France, une quarantaine de collectivités ont déjà franchi ce pas, parmi lesquelles Dunkerque, Aubagne, Morlaix, Vitré, Dinard, Dinan, Poher Communauté ou Compiègne - mais toutes sont moins peuplées que la métropole de Montpellier et ses 31 communes. En Europe aussi : le Luxembourg et ses 650 000 habitants sont dotés de transports en commun gratuits depuis 2020, tout comme l’est la capitale estonienne Tallinn (445 000 habitants) depuis 2013.

    1 Quelle fréquentation ?
    La métropole montpelliéraine espère que la gratuité entraînera une hausse de fréquentation de 20 %, une promesse de campagne du maire (PS) Michaël Delafosse qui défend « une idée de l’engagement européen, du Green New Deal, à savoir le climat et le pouvoir d’achat ».

    Encore faut-il identifier d’où viendront ces éventuels passagers supplémentaires. Selon l’Union des transports publics et ferroviaires, qui trouve que la gratuité est « une fausse bonne idée », « cette gratuité totale ne réduit pas la part de la voiture individuelle et (…) prend surtout au vélo et à la marche ».

    En effet, « ce ne sont en aucun cas des critères économiques qui conduisent les voyageurs à prendre leur voiture individuelle », dont le coût annuel est en moyenne 16 fois plus élevé qu’un abonnement de transport public, « mais des critères de praticité personnelle ».

    La principale association d’usagers des transports, la Fnaut, est sur la même ligne. « Si vous avez une correspondance en bus où vous mettez 20 minutes de plus qu’avec votre voiture, vous prendrez votre voiture, quel qu’en soit le prix, il n’y a pas photo », explique à son président, Bruno Gazeau.

    Les chiffres dans les villes sont disparates. À Morlaix, la hausse de fréquentation était de +21 % entre 2021 et 2022. À Calais, c’était + 70 % la première année. Et même jusqu’à 120 % sur certaines lignes. Mais à Tallinn, en Estonie, la part de l’automobile a augmenté, y compris au sein des populations les plus modestes, selon des statistiques gouvernementales. À Aubagne, « ils font deux fois moins de voyages par habitant qu’à Marseille », voisine et payante, appuie le président de la Fnaut.

    2 Quelle adaptation de l’offre ?
    La Chambre régionale des comptes a mis en garde Montpellier : « la mise en place progressive de la gratuité, l’offre de transport proposée a été dégradée » et a « conduit à réduire la fréquence de passage sur plusieurs lignes ».

    « Il vaut mieux utiliser l’argent (perdu à cause) de la gratuité à développer l’offre », avec des réseaux étendus, des voies totalement réservées aux bus pour augmenter leur vitesse moyenne, et des fréquences étoffées en début et en fin de journée, selon l’association d’usagers des transports. « La qualité de service, c’est ce qui fait la différence. »

    Un message que dit avoir entendu Montpellier : 70 nouveaux bus électriques et 77 nouvelles rames de tramway y ont été achetés pour 224 millions d’euros. Dunkerque, qui a vu la fréquentation plus que doubler en cinq ans, avait auparavant « augmenté l’offre significativement », selon M. Gazeau.

    3 Quelle réponse aux enjeux climatiques ?
    La gratuité totale menace la capacité du transport public « à répondre aux enjeux de la lutte contre le changement climatique et de l’inclusion sociale », argumente l’UTP. Un bus électrique coûte aujourd’hui le double d’un véhicule diesel de même capacité. En coupant ces transports d’une source de financement, même minoritaire, les collectivités auraient alors plus de mal à les décarboner.

    Les organisations d’usagers militent davantage pour des mesures décourageant l’usage de l’automobile, qui historiquement se sont avérées efficaces, selon elles : restriction de la circulation, péages urbains ou augmentation des tarifs de stationnement.

    4 Quel équilibre financier ?
    La gratuité déséquilibre aussi, selon M. Gazeau, le socle du financement qui repose sur deux autres piliers : le versement mobilité (une taxe sur la masse salariale) versé par les entreprises - qui renâclent à son augmentation - et les impôts locaux via les subventions des collectivités.

    Pour compenser le manque à gagner sur la billetterie, la collectivité de Montpellier s’appuiera sur le versement mobilité, une taxe due par les entreprises d’au moins 11 salariés, qui progresse depuis trois ans. Elle prévoit également des économies de près de deux millions d’euros grâce à la suppression des valideurs et donc de leur entretien.

    Autre problème pour les opposants à la mesure : les utilisateurs des transports risquent ainsi de ne plus avoir voix au chapitre sur la gestion des transports publics : ce serait « un mauvais calcul sur le long terme ». En moyenne, le prix du billet payé par un passager représente moins du tiers du coût de son voyage, selon l’UTP.

    Plutôt qu’une gratuité totale, la Fnaut et l’UTP défendent des tarifications modulées selon les publics. « En donnant la gratuité aux chômeurs, aux jeunes, aux apprentis, etc., on règle la question du pouvoir d’achat », tranche M. Gazeau.

    • Tarification : gratuité, systèmes tarifaires, tarification en cas de pollution - FNAUT
      https://fnaut.fr/gratuite-systemes-tarifaires-tarification-en-cas-de-pollution

      La FNAUT est favorable à la gratuité pour ceux qui en ont besoin. La FNAUT n’est pas favorable à la gratuité totale, qui prive le transport public de ressources conséquentes, qui n’entraine qu’un faible report modal.

      1. La tarification est une des compétences des autorités organisatrices. C’est à elles d’arrêter un système tarifaire selon les critères qu’elles définissent (par catégories sociales, jeunes, retraités, chômeurs, etc.) selon les revenus, avec plusieurs zones ou avec une zone unique. C’est à elles de décider de la ou des gratuités.

      2. Depuis 10 ans, le prix des transports n’a pas suivi l’inflation, au contraire de l’ensemble des autres services publics. Il en résulte que l’usager ne paie que 20 % du prix dans son TER et 30% en moyenne dans son bus, son tram ou son métro. 

      De surcroit les systèmes tarifaires ont été peu modifiés, maintenant par exemple des avantages importants à certaines catégories, retraités par exemple.

      3. La FNAUT est favorable à la gratuité pour ceux qui en ont besoin et privilégie les tarifications solidaires.

      4. Dans ce contexte, la FNAUT n’est pas favorable à la gratuité totale, qui prive le transport public de ressources conséquentes, qui n’entraine qu’un faible report modal (essentiellement de la marche vers le bus, mais peu de la voiture vers le transport public) et qui en fin de compte le conduit à une « paupérisation » croissante.

      5. La FNAUT n’affiche pas une opposition frontale aux augmentations tarifaires qui doivent cependant être modérées et sans à-coups brutaux. Elle lie ces augmentations à deux conditions :

      – l’amélioration de la qualité de service c’est-à-dire, un accroissement des fréquences ou de la vitesse commerciale, une amélioration de la ponctualité.

      – l’adoption d’une tarification solidaire c’est-à-dire liée aux capacités contributives de chacun et non à son statut.

      6. Les jours de pollution, elle préconise un forfait journalier du montant d’un ticket unitaire, aller simple ou aller-retour, pour les automobilistes prenant les transports publics.

      Elle considère la gratuité comme anti-pédagogique et injuste pour les usagers quotidiens des transports publics.

      Elle préconise de privilégier par ailleurs les mesures de prévention comme le péage urbain, qui réduirait la place de la voiture en privilégiant la marche et le vélo, ou le rail.

      7. Le report modal doit être encouragé, il réduit simultanément la congestion, l’insécurité routière, la pollution, le bruit ainsi que la dépendance automobile.

      Il n’est possible qu’à la condition que la fréquence, la ponctualité et la vitesse commerciale soient des priorités de la politique de mobilité.

    • Le gros éléphant dans la pièce largement ignoré dans tous ces argumentaires (pour ou contre) :

      Les organisations d’usagers militent davantage pour des mesures décourageant l’usage de l’automobile, qui historiquement se sont avérées efficaces, selon elles : restriction de la circulation, péages urbains ou augmentation des tarifs de stationnement.

      Mais c’est justement ce qu’il se passe à Montpellier : dans le même temps qu’était annoncée (puis mise en place) la gratuité des transports en commun, il y a eu une multiplication des entraves à la circulation automobile (Zone 30 sur tout la ville, voies doubles réduites à une seule – l’autre étant réservée aux bus et aux vélos –, fermeture de voies qui étaient importantes pour la circulation automobile en centre-ville, augmentation des tarifs de stationnement, fermeture programmée de parkings…).

      C’était déjà assez pénible de rouler dans Montpellier (j’y étais en 1991, c’était déjà assez chiatique à l’époque, et ça ne s’est pas amélioré), c’est devenu extrêmement pénible. Donc ça gueule.

      De fait, si tu ne mets pas une mesure extrêmement forte face aux restrictions à la circulation des bagnoles (lesquelles bagnoles sont une sorte de religion locale), il est absolument certain qu’aux prochaines élections tu auras une campagne dénonçant « l’écologie punitive » et « les bobos venus de Paris avec leur trottinette électrique ». Si tu fais juste la « restriction de la circulation » sans mesure forte en face (ici : la gratuité), aux prochaines élections tu perds à coup sûr et tu peux faire une croix sur les mesures écologiques dans la ville.

      (Sinon, autre point : Montpellier c’est pas dense comme Paris, pour la plupart des gens la voiture reste indispensable. Donc sans la gratuité des transports, les entraves à la voiture seront une double peine – parce que tu continueras à payer pour la voiture, tout en étant obligé de payer pour un abonnement des transports en commun.)

      (Après, ceux qui gueulent contre la gratuité, gnia gnia faudrait faire autrement gnia gnia, ici c’est les mêmes qui chouinent contre les bobos-écolos qui font rien qu’à les empêcher de vivre heureux dans le voiture. Et même quand l’essence augmente, c’est pas loin d’être la faute aux méchants islamo-wokistes.)

    • J’ai déjà indiqué que la gratuité c’est pour les habitants des villes et villages qui participent à la Métropole, et que les villes et villages qui ont refusé de participer à la Métropole, c’est généralement justement pour ne pas participer au financement du tram, ni avoir le tram jusqu’à la plage (oui : Palavas…), ou bien pour ne pas avoir à développer le logement social chez eux. Ça serait assez indéfendable de filer la gratuité à des gens qui depuis toujours refusent de participer aux transports en commun de la Métropole (rappel : le petit train de Palavas depuis la place de la Comédie allait jusqu’à la mer, jusqu’à 1968 ; désormais il y a un tram qui ne va pas jusqu’à la mer, parce que Carnon et Palavas ne veulent surtout pas avoir de ligne directe qui leur amènerait les citadins pauvres et permettrait aux touristes des plages de leur échapper).

      La Métropole de Montpellier :


      Ça va tout de même vachement loin à l’ouest et au nord-est. Par contre, en limitrophe au nord-ouest, il n’y a pas Saint-Clément-de-Rivière ni Saint-Gély-du-Fesc (revenu moyen très très au-dessus de Montpellier). Et surtout au sud-est il n’y a pas Palavas, Mauguio, Carnon et La Grande-Motte (mais pourquoi donc ?).

      Pour la billetterie, gros changement tout de même : il n’y a plus de tickets-papier ni de validation des tickets. Donc les machines installées dans les bus et dans les trams sont désactivées et ne seront pas entretenues. Ça doit représenter une économie assez énorme (ie. réduction du surcoût que tu évoques). (Par contre, pour les usagers qui ne sont pas de Montpellier c’est moins pratique, puisque sans smartphone c’est très chiant. Il y a une vente de billets temporaires par ailleurs, mais je n’ai même pas compris comment ça marchait.)

    • Dans la logique de donner quelque chose pour faire passer la pillule des restrictions à la circulation automobile, il y a aussi le développement du vélo. D’où ici la subvention importante à l’achat d’un vélo électrique (terminé depuis ce 31 décembre). Sauf que le vélo ici, ça va encore demander de nombreuses années de travaux : par exemple pour nous pas question de lâcher les gamins en vélo pour aller au collège et au lycée, c’est vraiment trop dangereux.

      Cela dit, depuis la mise en place des restrictions à la bagnole, et notamment les voies réservées aux vélos sur les grands axes, il y a visiblement une grosse augmentation du nombre de vélos. Je ne sais pas si ça a été chiffré sérieusement ici, mais ça me semble assez évident.

    • Je suis curieux de lire ce qu’a réellement écrit la chambre des comptes, parce que ceci est franchement malhonnête :

      La Chambre régionale des comptes a mis en garde Montpellier : « la mise en place progressive de la gratuité, l’offre de transport proposée a été dégradée » et a « conduit à réduire la fréquence de passage sur plusieurs lignes ».

      La « mise en place progressive », c’est récent, et c’était pour les jeunes et les retraités. Période pendant laquelle il y a eu (et il y a encore) des travaux absolument énormes d’entretien des voies de tram (tout le réseau a été rénové) et de construction de la nouvelle ligne de tram, qui ont provoqué des perturbations lourdes sur le réseau. Ce qui fait que « l’offre de transport dégradée », c’est pas « à cause de la gratuité », c’est au contraire parce qu’il y a de très gros travaux pour entretenir et développer le réseau (je dis pas que ça a été indolore, mais suggérer que c’est parce qu’il n’y a plus de sous et que ce serait une dégradation « permanente » à cause de la gratuité, c’est parfaitement mensonger).

    • Ahaha, le FNAUT Fédération Nationale des associations d’usagers des transports publics

      Si tu veux noyer le poisson, regarde la parution au JO du 6 décembre 2022, je te colle pas tout le texte parce que c’est un galimatias qui se pose comme thinktank des transports …

      https://www.journal-officiel.gouv.fr/pages/associations-detail-annonce/?q.id=id:202200491584

      (…) réaliser ou promouvoir toutes prestations de services, études et enquêtes concernant les domaines d’intervention de la fédération, en vue de fournir aux usagers, aux voyageurs, aux citoyens, aux pouvoirs publics et aux médias les informations et éléments de jugement utiles ; diffuser ces informations, notamment par des activités de presse et d’édition, conférences, expositions et autres activités pédagogiques ; et plus généralement, prendre toutes initiatives conformes à son objet

    • Vice président FNAUT Île-de-France, Bernard GOBITZ

      Gratuité des transports en commun : « Ce serait une erreur », estime Bernard Gobitz
      https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/gratuite-des-transports-en-commun-ce-serait-une-erreur-estime-bernard-gobitz-790
      I

      La gratuité des transports en cas de pic de pollution est « trop chère et peu efficace »
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/gratuite-transports-cas-pic-pollution-est-trop-chere-pe

      Directeur Commercial chez TEXELIS (retraité) (source linkedi)
      https://www.texelis.com

      TEXELIS conçoit et fabrique les ponts et ensembles de mobilité de haute performance, destinés aux véhicules lourds d’usage intensif.
      Les équipes de TEXELIS accompagnent les constructeurs de véhicules militaires, de métros, de tramways et tram-trains, et d’autres véhicules spécialisés, pour définir, produire, maintenir et rénover leurs équipements de mobilité, partout dans le monde.

    • La gratuité pour les jeunes d’Occitanie, c’est vraiment le gros mensonge pourri à la Macron. On annonce une mesure et on met tellement de conditions et d’obstacles que c’est juste bon pour ton gosse de riche du centre-métropole et ses 3 copains.

      En gros, faut une appli smartphone qui ne marche que si tu es tout le temps connecté en données et géolocalisé. Il y a 2 ans, ça ne matchait qu’avec les gares SFCF, donc, si tu prenais un bus SNCF et descendais à un arrêt pas dans une gare (ce qui est beaucoup le cas en Occitanie), la gratuité, c’est dans ton cul.

      Et de toute manière, c’est dans ton cul, parce qu’il faut avoir cumulé assez de voyages plein tarif en un temps limité pour avoir des point pour des voyages tarifs réduits qu’il faut cumuler pour avoir enfin des voyages gratuits… non reportés et toujours soumis à cumul en temps limité.

      Du coup, à chaque vacances scolaires, ton pécule disparait et tu repaies pour relancer la pompe à gratuité qui se vide… presque aussi vite que ta batterie de smartphone quand tu as les datas et la localisation allumés tout le temps dessus.

      Ce qui fait que tu dois t’acheter (en plus du forfait bien costaud pour cumuler les heures de données sans te faire peler le cul) une batterie de secours pour finir la journée de transport gratuit, mais pas vraiment en fait.

      Parce que si ta batterie lâche avant la fin de ton voyage… t’as bien compris, ce trajet est dans ton cul, ton cumul est dans ton cul et la fameuse gratuité, c’est pour jamais, vue que les vacances, c’est toutes les 8 semaines.

      Donc, c’est hypocrite comme du Macron, avec un gros effet d’annonce et de la merde en vrai dans les tuyaux.

      Parce que oui, les bouseux d’Occitanie traversent aussi des zones blanches… et là, pour ton trajet avec coupure de connexion au milieu, je te laisse deviner où tu peux te le mettre.

    • En Bretagne, pour la troisième année, c’était gratuit l’été pour les moins de 26 ans en cours d’étude. Conditions pas trop contraignantes (quota : 50000 billets/semaine et réservation la veille pour le lendemain. Ça demande d’anticiper, mais ma fille qui d’habitude ne le fait pas trop, a bien utilisé la possibilité…

      Voyagez gratuitement sur l’ensemble du réseau BreizhGo cet été ! | BreizhGo
      https://www.breizhgo.bzh/se-deplacer-en-bretagne/actualites/GratuiteBreizhGoJeunes

      Collégiens, lycéens, apprentis, étudiants et titulaires de la carte BreizhGo Solidaire âgés de moins de 26 ans : tous peuvent bénéficier de la Gratuité BreizhGo Jeunes, à partir du mercredi 12 juillet dans la limite des places disponibles. Pour cela, il suffit de réserver son billet la veille de son déplacement.

      L’été dernier, la deuxième édition de cette opération avait été largement plébiscitée par les jeunes puisque 160 000 billets avaient été écoulés en sept semaines.

    • Je suis curieux de lire ce qu’a réellement écrit la chambre des comptes

      c’est là
      Rapport d’observations définitives et ses réponses
      SAEML des Transports de l’agglomération de Montpellier (Hérault) – Exercices 2015 à 2021
      https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2023-10/OCR2023-06.pdf

      le texte que tu cites est très proche – est-ce étonnant – du passage correspondant de la synthèse. Le contenu du rapport est un peu plus nuancé.

    • @simplicissimus Merci, effectivement c’est quasiment le passage verbatim. Par contre c’est son insertion dans l’article qui est tordue, puisque c’est immédiatement suivi par :

      « Il vaut mieux utiliser l’argent (perdu à cause) de la gratuité à développer l’offre », avec des réseaux étendus, des voies totalement réservées aux bus pour augmenter leur vitesse moyenne, et des fréquences étoffées en début et en fin de journée, selon l’association d’usagers des transports. « La qualité de service, c’est ce qui fait la différence. »

      Or il y a bel et bien un développement de l’offre : on a la ligne 5 du tram qui est en construction, il est planifié des « bus-tram » sur des voies réservées, les routes à deux voies qui sont déjà passées à une voie pour les voitures et une voie pour les bus, on a eu la rénovation de toutes les voies du tram, et en décembre la fin des travaux du réaménagement de l’arrêt de la Comédie.

      Là où la cours des comptes relève que ma propre ligne de bus passe toutes les 10 minutes au lieu de toutes les 8 minutes, l’article suggère qu’en fait il n’y aurait plus aucune « amélioration de l’offre » par manque de moyens à cause de la gratuité.

    • Et mise à part la problématique de la gratuité, la chambre des comptes liste 16 recommandations où pratiquement toutes sont non mises en œuvre , ce qui soulève un problème de gestion et de politique. Notamment, sur la non protection des données informatiques ou sur la gouvernance …

      3/ Mettre en œuvre les procédures et mesures destinées à prévenir et à détecter la commission de faits de corruption ou l’apparition de conflits d’intérêts pour répondre aux objectifs de l’article 17 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence et à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite loi Sapin II.
      Non mise en œuvre.

    • Dans ma ville j’avais un bus jusqu’à 1h du matin, jusqu’en juillet dernier, mais depuis il a été supprimé et j’ai même plus la permission de minuit (dormez braves gens) et... le prix du billet a augmenté ! Alors la « gratuité qui réduit l’offre » ça me fait marrer parce qu’a priori payer plus a le même effet aussi (alors d’accord y a une nouvelle ligne de tram mais elle est de l’autre côté de la ville, donc moi j’ai toujours pas de tram et j’ai moins de bus). Ah oui, j’ai oublié de dire : c’est la ville du ministre de l’écologie...

  • DOCUMENT RTL - Les confidences du résistant qui a révélé le massacre de soldats allemands en 1944
    https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/document-rtl-les-confidences-du-resistant-qui-a-revele-le-massacre-de-soldats-al

    Le chef de ce groupe de résistants annonce alors aux prisonniers leur funeste sort. « Le capitaine leur a parlé en allemand, parce qu’il était alsacien, et leur a dit qu’ils allaient être fusillés. Sur les 54 prisonniers qui étaient présents, on a retiré les sept qui n’étaient pas allemands. C’était des Tchèques ou des Polonais », précise Edmond Réveil. Ce dernier, âgé de 19 ans en 1944, refuse de participer à la tuerie. « On était quatre ou cinq à refuser », se souvient-il.

    L’ancien résistant voit alors un « impressionnant » charnier. « Ils ont été enterrés et on a mis de la chaux dessus. C’est resté secret jusqu’ici. » Mais Edmond Réveil ne condamne pas pour autant ce massacre, alors que quelques jours auparavant 99 habitants avaient été pendus à Tulle. « Les Allemands ne respectaient pas la convention de Genève, on ne l’a pas respecté non plus. Eux ils n’ont pas hésité, ils ont tué 47 jeunes Français juste avant. C’était œil pour œil, dent pour dent », tranche-t-il.

  • avait déjà raisonnablement kiffé certains balados de Baousson (notamment « Vulgarisation de trucs par quelqu’une qui n’y connaît rien », cf dazibao du 18 fructidor 229), elle n’avait pas d’opinion sur Mazaurette et n’avait jamais entendu parler de Bisset jusqu’à aujourd’hui, lors de la tentative d’écoute (en différé) de la nouvelle émission de ces trois-là réunies — « Jusqu’ici tout va bien », censée remplacer « C’est encore nous » sur les ondes de l’ORTF.

    Verdict ? Bah, c’est gentillet, ça s’écoute — enfin disons que ça s’écoute à peine, ça s’écoute distraitement, en bruit de fond, en faisant la vaisselle ou en épluchant des rutabagas (ce qui constitue, vous vous en doutez bien, les deux activités principales de votre dictateuse préférée) ; « Jusqu’ici tout va bien » est une émission perdue parmi tant d’autres du même acabit, une espèce de parlotte très actuelle, pas dérangeante pour deux sous, insipide à force de se vouloir branchouille — toutes proportions gardées la vieille Garreau trouve que ça rappelle un peu les trucs de feue Kriss Graffiti, mais la tonalité qui contrastait légèrement il y a trente ou trente-cinq ans de cela est maintenant devenue un standard de la radiophonie et le trio d’animatrices suit bien sagement une piste déjà mille fois balisée.

    Cependant, comme toujours sur ce flux SeenThis nous nous bornerons à considérer l’aspect positif de ce changement de programmation : dans le cadre de la « transition énergétique » (sic) c’est plutôt une bonne chose d’avoir éjecté Vanhoenacker et sa bande pour mettre Mazaurette et la sienne à la place, ça permettra d’économiser chaque jour les piles du transistor en éteignant celui-ci de dix-sept à dix-huit heures.

    #MamieNicoleÉcouteLaTSF.

  • Ce témoignage sur des OVNI « intacts » aux mains des États-Unis a forcé la NASA à réagir
    https://www.huffingtonpost.fr/international/video/ce-temoignage-sur-des-ovni-intacts-aux-mains-aux-etats-unis-a-force-l

    Ils sont parmi nous ? David Charles Grusch, un ancien colonel employé par le Pentagone, affirme dans un témoignage choc que des programmes secrets ayant permis de récupérer des restes d’engins spatiaux d’origine « non-humaine » ont été dissimulés aux élus. C’est le média américain The Debrief, très partisan de la thèse de l’existence d’aliens, qui a révélé l’affaire lundi 5 juin.

    Pour Grusch, ancien soldat américain de l’US Air Force, « nous ne sommes pas seuls » dans l’univers. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo en tête de cet article, il avance ainsi que les États-Unis ont en leur possession du matériel provenant de phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN). En juillet 2021, Grusch a fourni des informations classifiées concernant les OVNIS à la DOD-IG, le Département de la défense. Neuf mois plus tard, l’homme de 36 ans décide de devenir officiellement de lanceur d’alerte, en déclenchant la procédure auprès du Congrès américain.

    Il dit ainsi avoir confié des « informations classifiées » en mai 2022 qui ont été « retenues abusivement » ou « cachées » au Congrès par des agents « pour contrecarrer délibérément et intentionnellement la surveillance légitime », par les parlementaires, du programme d’analyse des ovnis, raconte-t-il dans The Debrief.

    140 cas de rencontres non expliquées

    Ses allégations sont d’autant plus remarquées qu’elles font suite à un rapport sur les PAN datant de 2021 publié par le Pentagone, où l’on trouve plus de 140 cas de rencontres non expliquées. Des révélations qui faisaient suite à une fuite d’images militaires montrant des événements apparemment inexplicables dans le ciel, tandis que des pilotes de la marine ont témoigné qu’ils avaient fréquemment rencontré des engins étranges au large des côtes américaines.

    Si le ministère de la Défense américain n’a pas réagi aux allégations de David Charles Grusch, un porte-parole de la Nasa a déclaré dans un communiqué : « L’une des principales priorités de la NASA est la recherche de vie ailleurs dans l’univers, mais jusqu’à présent, la NASA n’a trouvé aucune preuve crédible de vie extraterrestre et il n’y a aucune preuve que les PAN sont extraterrestres. Cependant, la NASA explore le système solaire et au-delà pour nous aider à répondre à des questions fondamentales, y compris si nous sommes seuls dans l’univers ».

    Il n’empêche que le sujet n’a jamais été autant d’actualité, y compris au sein de l’agence américaine. Le 31 mai dernier, la NASA a tenu sa première réunion publique sur les OVNIS. Un panel d’experts a appelé le public a lui fournir davantage de données, notamment des vidéos de phénomènes inexpliqués tournées avec leurs téléphones, pour mieux comprendre le phénomène.

    • Ovnis : le lanceur d’alerte est-il crédible ?
      https://www.rtl.fr/actu/international/ovnis-le-lanceur-d-alerte-est-il-credible-7900272380

      Encore un lanceur d’alerte américain sur les ovnis  ? Oui, mais celui-ci tranche par son apparente crédibilité. Ancien soldat de l’US Air Force, David Charles Grusch, 36 ans, a travaillé sur les phénomènes aériens non identifiés pour la Navy, notamment sur des vidéos prises par des pilotes américains où l’on voyait des objets dotés « de caractéristiques inconnues ». Donc David Grusch a des références et se définit comme un lanceur d’alerte. Il a d’ailleurs déclenché la procédure auprès du Congrès pour être reconnu en tant que tel.

      Selon lui, le gouvernement américain a recueilli et depuis longtemps des restes d’engins spatiaux d’origine non humaine, et ces découvertes auraient été cachées au grand public, mais aussi aux élus américains. Il explique par ailleurs qu’il y a un programme dédié.

      « Il s’agit de récupérer des véhicules techniques d’origine non humaine. On peut les appeler des engins spatiaux, des véhicules d’origine exotique qui ont atterri ou se sont écrasés. Et il y en a un certain nombre », détaille-t-il à la chaîne de télévision News Nation.

      Et à nos confrères du Parisien, il donne un exemple qui date de 90 ans. En 1933, un vaisseau d’une dizaine de mètres ressemblant à une cloche aurait été récupéré à Magenta, au nord de l’Italie, et gardé par le gouvernement de Mussolini, puis récupéré par le renseignement américain.

      Ces témoignages sont relativement crédibles, mais il faut se méfier. Son CV plaide pour lui mais il n’apporte aucune preuve à ce qu’il raconte. Il n’a pas de photos, il dit connaître des gens qui lui ont dit qu’il travaillait sur ses vaisseaux, mais il n’a rien vu de ses propres yeux, alors il en serait plus, mais affirme ne pas pouvoir tout dévoiler. À prendre avec précaution.

      Ce qui est sûr, en revanche, c’est que les États-Unis, et notamment la NASA, travaillent sérieusement sur le sujet. Et ce n’est plus tabou. La NASA a tenu sa première réunion publique sur cette question la semaine dernière. Elle a par exemple montré un objet volant rond métallique qui volait à basse altitude et à grande vitesse, au Moyen-Orient l’année dernière. Elle le reconnaît, c’est mystérieux, mais n’a pas d’explication. Toutefois, elle insiste, ça ne prouve pas qu’il y ait de petits hommes verts. Avec cette réunion, la NASA veut dire on ne vous cache rien, il n’y a pas de conspiration, mais parfois, on ne sait pas. Un groupe d’experts indépendants doit rendre un rapport détaillé cet été.

    • David Grusch, lanceur d’alerte sur des ovnis : « Ça peut être extraterrestre ou autre chose mais pas humain » - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/sciences/david-grusch-lanceur-dalerte-sur-des-ovnis-ca-peut-etre-extraterrestre-ou

      On a beau savoir de quoi il va nous parler, on n’en est pas moins interdit quand David Charles Grusch, 36 ans, détaille les secrets qu’il dit avoir découverts : depuis des décennies, les États-Unis détiendraient, selon lui, des ovnis d’origine « non humaine » dont ils tenteraient d’exploiter la technologie. Le propos, qu’on entendrait plus volontiers dans la bouche d’un complotiste, émane d’un vétéran de l’armée de l’air américaine, agent du renseignement depuis quatorze ans, qui a déclenché une procédure de lanceur d’alerte après avoir transmis des informations à sa hiérarchie.

      Quelques heures après être sorti de l’anonymat, lundi, David Grusch nous a accordé un entretien par vidéoconférence. Débit lent mais termes martelés : il semble autant vouloir dire beaucoup que devoir parler peu. En Amérique, le sujet, très politique, n’est plus regardé avec mépris, mais plus que jamais, il requiert une écoute empreinte de prudence.

      Avez-vous hésité à parler et pourquoi l’avez-vous fait ?

      DAVID GRUSCH. Bien sûr, j’ai hésité, car j’ai passé quatorze ans au sein de la communauté du renseignement américain. J’ai toujours travaillé dans l’ombre et même parfois sous couverture. Être une personnalité publique, avoir mon nom divulgué, c’est un cauchemar. Mais j’ai pensé que le public méritait de connaître certains faits. Il y a des questions que les humains se posent depuis des générations. Si les États-Unis et leurs alliés détiennent des éléments de réponse, ça me paraît mal, éthiquement, de garder ça secret.

      Depuis presque quatre-vingt-dix ans, les États-Unis et leurs alliés ont récupéré des fragments d’objets et des objets exotiques, des vaisseaux endommagés ou intacts… Les analyses menées ont apporté la preuve qu’il s’agissait d’objets non humains, en particulier ceux découverts il y a quatre-vingt-dix ans. Les programmes dont je parle étaient consacrés à de la rétro-ingénierie (étude des propriétés d’un objet pour déterminer son fonctionnement interne) à des fins militaires. Et c’est malheureusement la principale utilisation…

      Des objets non humains ?

      Je n’étais pas sûr de leur origine non humaine, jusqu’à ce que je sois briefé sur l’analyse réalisée par les membres de ces programmes sur ces vaisseaux récupérés.

      Quelle pourrait être l’origine de ces objets, s’ils n’étaient pas humains ?

      Je suis diplômé de physique. Les données mécaniques et expérimentales montrent que ce n’est pas humain. Ça peut être extraterrestre ou ça peut être autre chose, venant d’autres dimensions telles que décrites par la mécanique quantique. Je n’ai pas vu assez de données pour dire que c’est une chose plutôt qu’une autre. Le gouvernement américain doit avoir plus d’informations.

      Peut-on en savoir plus sur les endroits où ces « vaisseaux » ont été récupérés ?

      L’un d’eux l’a été en Italie en 1933, c’est le cas le plus ancien sur lequel j’ai été briefé. Je ne peux pas parler des autres.

      Que se serait-il passé ?

      En 1933, un vaisseau ressemblant à une cloche, de l’ordre d’une dizaine de mètres de grandeur, a été récupéré à Magenta, au nord de l’Italie. Il a été gardé par le gouvernement de Mussolini jusqu’à ce que les agents du Bureau des services stratégiques (OSS, Office of Strategic Services, une ancienne agence de renseignement américaine) le récupèrent en 1944. L’ironie, c’est que c’est antérieur à tout ce dont le public a pu entendre parler pendant des décennies, comme Roswell, etc. J’ai été autorisé à en parler par le bureau de prépublication et d’examen de la sécurité du Département de la Défense.

      Vous parlez d’informations dissimulées pendant des décennies : n’avez-vous pas peur de faire le jeu de conspirationnistes ?

      Oui, il y a toujours une probabilité que cela pousse d’autres théories conspirationnistes non fondées. L’ironie est que ceci était autrefois une théorie conspirationniste qui se révèle vraie.

      Avez-vous vu de vos propres yeux du matériel exotique ?

      J’ai vu des choses très intéressantes dont je ne suis pas autorisé à parler publiquement pour l’instant. Je n’ai pas l’approbation.

      Vous évoquez des sous-traitants de la défense impliqués dans de la rétro-ingénierie. Seraient-ils nombreux ?

      Une poignée de sous-traitants américains sont impliqués, dont certains depuis le début, et ont gardé le secret. Il n’y a pas eu de mise en concurrence.

      Vous parlez de rétroconception à visée militaire, mais quelles pourraient être les autres utilisations potentielles ?

      Faire progresser des programmes spatiaux avancés, faire avancer la science des matériaux, ce genre de choses ! Les matériaux étudiés pourraient avoir de nouvelles propriétés en matière de conductivité, de solidité, etc. Cela pourrait se traduire par des avancées pour le climat ou encore la santé.

      Quels sont les alliés des États-Unis qui auraient participé à ces programmes ?

      Ce sont principalement les membres de l’alliance des Five Eyes (« Cinq Yeux »), donc le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

      Jusqu’où va votre liberté de parole ?

      Je suis toujours lié par mon accord de confidentialité avec le gouvernement américain et je ne peux pas discuter d’informations toujours classifiées. Je peux donc parler publiquement, de manière générale, mais les détails sur les récupérations de matériel sont très limités tant qu’ils ne sont pas déclassifiés.

      Vous dites dans votre plainte avoir subi des représailles après avoir alerté l’inspecteur général du Département de la Défense, en 2021. De quoi s’agit-il ?

      On a essayé de s’en prendre à mon habilitation de sécurité, on a porté à mon encontre des allégations de faute, des choses comme ça. Pour protéger l’enquête en cours en mon nom, je ne peux pas donner trop de détails. Je pense que dans quelques mois, je pourrai.

      Craignez-vous pour votre vie ?

      À un moment, il y a eu des menaces de cette nature.

      Avez-vous peur pour vous ou vos proches ?

      Dans une telle situation, il y a d’abord un vrai risque à rester anonyme, parce qu’il est facile d’attaquer discrètement quelqu’un qui n’a pas de soutien public. Il y a bien sûr un risque à devenir une personne publique, mais ça vaut le coup : le peuple américain peut pousser ses représentants élus et le président à obtenir des réponses. Alors oui, je crains les paparazzis, des gens voudront peut-être m’empêcher de m’exprimer, mais je suis prêt à prendre ce risque.

      Qu’allez-vous faire maintenant ?

      J’ai plus d’informations que je publierai plus tard. Je veux être un leader d’opinion sur ce sujet. Je lancerai cette année une fondation à but non lucratif pour aider le milieu scientifique à démarrer des protocoles sur ce sujet, depuis les étudiants de premier cycle jusqu’aux diplômés. Ce serait utile parce qu’il n’y a pas de secret dans le système universitaire. Cela permettrait de regarder ces choses, enfin, scientifiquement.

  • ÉDITO - Quand François Lenglet tente de remplir le formulaire du RSA : « Au secours ! »
    https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/edito-quand-francois-lenglet-tente-de-remplir-le-formulaire-du-rsa-au-secours-79

    Une bonne partie des Français ayant théoriquement droit au RSA n’en font pas la demande. Pour tenter de comprendre pourquoi, François Lenglet a tenté de remplir le dossier de demande de cette allocation sociale. Mais il est d’une complexité absolue.

    Regarder
    LENGLET-CO - Faut il avoir fait une grande école pour réussir à remplir le dossier d’attribution du RSA ?

    Je me suis plongé dans l’enfer administratif français, avec un cas exemplaire : le #RSA. Le Revenu de solidarité active, c’est un minima social, 607 euros par mois pour une personne seule, réservé à ceux qui n’ont pas de #revenu. Deux millions de foyers le touchent en France. Il s’agit de protéger les Français les plus démunis, et les étrangers vivant en France depuis plus de 5 ans, contre l’extrême #pauvreté. Le gouvernement veut le réformer, en imposant aux bénéficiaires d’effectuer des travaux d’intérêt général et en accompagnant davantage leur réinsertion sur le marché de l’#emploi.

    J’ai tout simplement téléchargé le formulaire de demande du RSA, et je l’ai parcouru. C’est édifiant. J’y ai trouvé le summum du raffinement bureaucratique français. Il faut rappeler que ce formulaire, le CERFA 15481 01, s’adresse à une population souvent désocialisée, faiblement diplômée, parfois au chômage depuis des années. Ce ne sont pas les pros du CERFA, pour résumer.

    Sept pages de questionnaire, donc, qui commence de façon assez classique, avec nom et adresse. Page 2, ça se complique, la situation familiale (votre situation familiale actuelle et vos droits à pension alimentaire). Page 3, situation professionnelle actuelle, la température monte. Il faut donner le numéro de SIRET de son employeur, indiquer s’il cotise à l’Urssaf, la MSA ou la CGSS, le brouillard s’épaissit.

    Mais le cœur du formulaire, c’est la page 4 : vos #ressources sur les trois derniers mois. Le meilleur est pour la fin : déclaration sur l’honneur. Au secours ! En fait, il faut un conseiller fiscal pour remplir cette affaire. Bon, alors, on pourrait vous objecter qu’il faut bien des critères pour attribuer cette aide. Mais on peut imaginer un effet pervers incroyable : davantage de monde occupé à contrôler ces formulaires qu’à aider les bénéficiaires. Pauvres agents de la #CAF, condamnés à vivre au quotidien dans cet enfer. Pauvres bénéficiaires, condamnés à signaler le moindre changement de leur situation sur ces formulaires abscons.

    En fait, à la lecture de ces pages, je repensais aux arguments des partisans du #revenu_universel – une allocation qui serait versée à tous, et évidemment reprise aussitôt à ceux qui n’en ont pas besoin par le biais de l’impôt sur le revenu. Un système simple. Pas si bête. Parce que ça permettrait aux agents publics de se concentrer sur les tâches vraiment utiles.

    #contrôle #bureaucratie

  • Pas d’interdiction le dimanche, délit d’alcoolémie : ce que contient le plan chasse du gouvernement
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/plan-chasse-du-gouvernement-un-delit-d-alcoolemie-et-de-stupefiants-insta

    Bientôt une autorisation pour avoir le droit de se balader !

    Parmi les 14 mesures détaillées par la secrétaire d’État à l’Écologie, l’interdiction de chasser sous l’empire de l’alcool ou encore la création d’une application mais pas d’instauration d’un jour sans chasse comme le réclamaient les associations...

    Le gouvernement souhaite lancer à l’automne prochain d’une plateforme numérique qui permettra au public d’identifier les zones et horaires non chassés. Cette application pour smartphone doit permettre visualiser en temps réel les chasses en cours, grâce à l’obligation de déclaration par les organisateurs de chasse collective.

    #facepalm #fatigue

  • Énergie : Mac Lesggy explique comment faire des économies sur la cuisson de vos pâtes
    https://www.rtl.fr/actu/food/energie-mac-lesggy-explique-comment-faire-des-economies-sur-la-cuisson-de-vos-pa

    En septembre dernier, le Prix Nobel de Physique 2021, Giorgio Parisi, récompensé pour ses travaux sur les systèmes complexes, rien à voir avec les pâtes, a relayé sur sa page Facebook une méthode pour cuire les pâtes en utilisant beaucoup moins d’énergie. Il s’agit de la cuisson dite « passive ». 

    Au lieu de laisser bouillir, une fois qu’on a mis les pâtes dans l’eau, on pose un couvercle sur la casserole, auquel on ne touchera plus c’est important, puis on coupe carrément le feu. Les pâtes ne cuisent plus à 100 degrés, température d’ébullition, mais une température qui partant de 100°C, baisse progressivement. La cuisson est un peu plus longue, 2 minutes de plus en moyenne, mais le résultat est à peu près le même. 
    Des économies d’énergie au détriment de la tradition

    Cette méthode permet de faire de vraies économies : les fabricants ont mesuré qu’on pouvait réduire jusqu’à 47% la quantité d’énergie, gaz ou électricité, utilisée pour la cuisson traditionnelle.

    • Pareil pour les œufs
      Mettre les œufs dans l’eau froide.
      Quand l’eau bout retirer la casserole du feu et opter pour l’une des deux solutions :
      – Pour des œufs coques, les sortir et les consommer immédiatement .
      – pour des œufs durs, les laisser dans l’eau chaude (hors du feu) au moins 10 minutes
      Outre les économies d’énergie cette méthode permet d’éviter
      -- l’éclatement des coquilles (pas de choc thermique car montée en température progressive)
      -- la surcuisson (verdissement) des œufs durs.
      Important : le récipient et le volume d’eau doivent être adaptés (ajustés) au nombre d’œufs.

    • Même chose pour le riz. Tu le rinces avant, tu le mets dans l’eau froide avec un pouce d’eau au-dessus quelque soit la quantité et la taille de ta casserole. Tu mets à bouillir avec un couvercle que tu ne soulèves surtout pas durant la cuisson. Puis quand ça bouillonne tu coupes et tu attends bien 10/15 minutes, toujours sans soulever le couvercle !
      Si tu as de la chance, il se forme un dessin géométrique de jolis trous dans le riz et les enfants te demanderont si tu les as fait consciencieusement avec des baguettes.

    • Cuisson de la soupe de légumes de ce soir : arrêt du gaz dès l’ébullition ; rallumage du gaz un quart d’heure plus tard jusqu’à ébullition et arrêt du gaz ; une seconde fois et une troisième. La soupe est cuite avec 3 ou 4 fois moins d’énergie.

  • Stupéfiant ! La proprio de cet ancien restaurant (coincé entre une station service et un traiteur chinois, selon RTL) était dans le collimateur des autorités depuis octobre 2018. Elle louait quand même ses piaules 1 300 € par mois.

    Pensionnaires dénutris et dans leurs excréments, cordelettes pour les attacher... Un Ehpad « sauvage » découvert dans le Loiret - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2022/12/28/pensionnaires-denutris-et-dans-leurs-excrements-cordelettes-pour-les-attac

    Les autorités de santé ont découvert un Ehpad illégal à Dordives, près de Montargis, dans le Loiret rapporte TF1. En octobre 2022, suite à un signalement, des personnes âgées ont été trouvées dans une fausse maison de retraite, en hypothermie, dénutries et dans leurs excréments. Des cordelettes étaient également présentes dans leurs chambres, vraisemblablement pour les attacher la nuit.

    il a quand même fallu plus de deux mois pour que cette taule soit mise sous scellés ...

    Autres articles tout aussi révoltants (et truffés d’incohérences) à ce sujet :

    https://www.francetvinfo.fr/sante/senior/maltraitance-dans-les-ehpad/loiret-fermeture-d-une-maison-de-retraite-illegale-installee-dans-un-an

    Son annonce, encore en ligne, propose notamment des services médicaux. À ce stade, personne n’a fait l’objet d’une mise en examen. L’enquête est toujours en cours.

    https://www.rtl.fr/actu/sante/les-infos-de-12h-loiret-un-ehpad-clandestin-decouvert-a-dordives-7900219146

    Cet ancien restaurant, coincé entre une station service et un traiteur chinois, avait déjà suscité la curiosité il y a plusieurs années. En 2016 (?), le maire Jean Berthaud avait fait fermer cette pension dédiée aux personnes âgées.

    https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/video-ehpad-sauvage-dordives-loiret-maltraitance-personnes-agees-ce-que-l-on

    « Il manquait un certain nombre de dossiers, il n’y avait pas de numéro d’URSSAF. Ça nous a mis la puce à l’oreille », se remémore l’édile, au micro du 20H de TF1. Nelly Kaddari, assistante sociale au centre hospitalier de l’agglomération montargoise affirme avoir croisé la route de la propriétaire, il y a quelques années. Elle décrit des conditions épouvantables pour les résidents, « accueillis dans des caravanes ou dans le sous-sol de sa maison ». « Le soir, elle enfermait les résidents parce qu’ils étaient seuls », se souvient-elle. 

  • Fabien Roussel, le communiste préféré du Figaro.

    Le communiste Fabien Roussel dit ne plus vouloir de « la gauche des allocations »
    https://www.lefigaro.fr/politique/le-communiste-fabien-roussel-dit-ne-plus-vouloir-de-la-gauche-des-allocatio

    « Pour être rescapé, il a fallu que j’entende... Il y a des discours (à gauche) qui ne passent pas » auprès des électeurs, a souligné Fabien Roussel. Ainsi, « les Français nous parlent d’assistanat en nous disant qu’ils travaillent et que eux (les bénéficiaires de minima sociaux, NDLR), ne travaillent pas », a-t-il ajouté. Selon le communiste, « la gauche doit défendre le travail et le salaire et ne pas être la gauche des allocations, minima sociaux et revenus de substitution ». « Je ne suis pas pour une France du RSA et du chômage », a-t-il insisté.

  • DOCUMENT RTL - Tirs de police à Paris : les policiers « voulaient se déchaîner », raconte un passager du véhicule

    Julie Brault - édité par Florine Boukhelifa – publié le 06/06/2022
    https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/document-rtl-tirs-de-police-a-paris-les-policiers-voulaient-se-dechainer-raconte

    DOCUMENT RTL - Tirs de police à Paris : les policiers « voulaient se déchaîner », raconte un passager du véhicule
    Ibrahima, qui se trouvait à l’arrière du véhicule visé samedi 4 juin par des policiers à vélo, livre sa version des faits.

    #violences_policières
    via @davduf

  • Engie va acheter du gaz de schiste américain malgré la menace environnementale (article du 4/05/2022)
    https://www.rtl.fr/actu/international/edito-engie-va-acheter-du-gaz-de-schiste-americain-malgre-la-menace-environnemen

    Le Français Engie vient d’annoncer un contrat d’achat de gaz de schiste américain. Un contrat de 15 ans, pour l’achat de 2,4 milliards de mètres cubes annuels, avec une société du Texas, qui avait été bloqué avant la guerre en Ukraine pour des raisons environnementales.

    Engie, c’est l’ex-Gaz de France, qui occupe la première place sur le marché français du gaz, et qui cherche évidemment à diversifier ses approvisionnements pour remplacer le gaz russe. L’entreprise a donc conclu un contrat de 15 ans, pour l’achat de 2,4 milliards de mètres cubes annuels, avec une société du Texas. Le gaz proviendra notamment du bassin permien, qui est le gisement de schiste le plus actif aux États-Unis, situé justement au Texas et au Nouveau-Mexique. 

    Ce contrat avait été discuté avant la guerre d’Ukraine, mais bloqué par l’état français, actionnaire à 24% d’Engie, pour des raisons environnementales. Les techniques d’extraction de ce gaz sont en effet très polluantes pour les sols, et très voraces en eau.
     
    Mais il faut maintenant choisir entre le rationnement du gaz et le schiste, la problématique n’est plus la même qu’à l’époque. On ne le sait pas, mais il y a d’ailleurs déjà du schiste dans les importations françaises de gaz. Et s’il faut se passer du gaz de Poutine, cette proportion ne peut qu’augmenter, avec la progression inévitable de nos importations en provenance des États-Unis, sous la forme de gaz liquéfié transporté par bateau. 

    Avec cette perspective, le secteur du schiste connaît un boom très important aux États-Unis. Sur le seul mois de mars dernier, 904 permis de forer ont été accordés, c’est le double d’un mois normal. La production devrait connaître un record cette année, sous l’effet de la hausse des prix et de la demande mondiale.

  • Présidentielle 2022 : comment Emmanuel Macron veut récupérer le vote musulman
    https://www.rtl.fr/actu/politique/presidentielle-2022-comment-emmanuel-macron-veut-recuperer-le-vote-musulman-7900

    69 % des électeurs de confession musulmane ont voté en faveur de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle 2022. Un intérêt révélé par un sondage exclusif de l’Ifop réalisé pour le journal La Croix. En 2017, plus de 2 millions de Français musulmans avaient voté pour le candidat En Marche selon un sondage Opinion Way. 

    Cette année encore, le président-candidat sait qu’il aurait besoin de cet électorat pour une réélection. Durant son quinquennat, la politique d’Emmanuel Macron à l’égard de l’islam a pris un tournant à droite. Le président a mis en place une loi contre « le séparatisme islamiste » après l’assassinat de Samuel Paty. Plus tard, la loi sur le port du voile s’est durcie et le gouvernement a pris plus de poids dans la formation des imams.

    Trompe l’oeil. Le succès tant vanté du vote LFI dans les quartiers s’est dit en %, là où pourtant l’abstention domine.

    Réservoir. La REM se saisi d’une dynamique autrement plus réelle du vote LFI et cherche à capter à son profit un geste d’autodéfense, « le vote musulman ».

    • Le débat de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, nouveau rendez-vous manqué pour Marine Le Pen, étouffée par un Emmanuel Macron offensif
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/04/21/le-debat-d-entre-deux-tours-de-l-election-presidentielle-nouveau-rendez-vous

      Le chapitre sur la laïcité s’est transformé en débat autour du voile musulman, sujet prisé par Marine Le Pen, qui propose de l’interdire dans les lieux publics. « Permettez-moi d’essayer de sortir du sujet », a-t-elle pourtant amorcé, comme pressée d’en finir. Sur la défensive, elle a assuré qu’elle n’avait « pas oublié » qu’il y avait du « terrorisme », en répétant que le voile était à ses yeux un « uniforme imposé par les islamistes », qu’elle entend bannir pour toutes. Emmanuel Macron a saisi la perche : « Ce qui est inquiétant, c’est votre cheminement » liant religion musulmane, islamisme, étrangers et terrorisme. Le président candidat a, lui, réitéré son attachement à la loi de 1905 et haussé le ton.

      « Vous allez créer la guerre civile », a-t-il lancé à une Marine Le Pen aux yeux écarquillés de surprise. « C’est grave, ce que vous dites », a-t-elle réagi à mi-voix. Emmanuel Macron, d’un ton professoral, a alors expliqué les contours de la laïcité, invoqué la « France de l’universalisme » contre « une trahison de la République » consistant à faire de la France « le premier pays au monde à interdire un signe religieux sur la voie publique ». Implacable.

  • Coronavirus : « Nous avons passé le pic du rebond épidémique », assure Olivier Véran
    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/invite-rtl-coronavirus-nous-avons-passe-le-pic-du-rebond-epidemique-assure-olivi

    "je ne dis pas que l’épidémie est derrière nous", assure Olivier Véran. "Je continue de dire aux Français de se protéger dans la période. 150.000 contaminations par jour, ce n’est pas rien".

    Flo Débarre @flodebarre
    https://twitter.com/flodebarre/status/1512115632996823045

    Le nombre de cas remontés dans SI-DEP n’est qu’une fraction du nombre réel d’infections. Pour avoir une idée rapide de si le nombre de tests réalisés est à la mesure du nombre d’infections, on peut regarder le taux de positivité. Il s’est récemment stabilisé mais reste très élevé

    Nicolas Berrod @nicolasberrod
    https://twitter.com/nicolasberrod/status/1512110057802113032

    Pour la 1ère fois, @SantePubliqueFr note dans son bulletin hebdo que les taux d’incidence/dépistage « devront être interprétés avec prudence ces prochaines semaines, en raison du recours de + en + fréquent aux autotests » (non pris en compte sans confirmation par PCR/antigénique).

    #covid-19

  • https://www.youtube.com/watch?v=CrstZXEHW2M

    – Jean-Luc Mélenchon, quelle sera la place du handicap dans votre politique et votre gouvernement ?
    – Celle qu’il se donnera à lui-même. Si les citoyens ne font rien, ils n’auront rien.

    Mais alors, pourquoi voter pour un candidat qui prévient d’emblée que lui ne ferait rien un fois élu si on ne l’y contraignait pas par la suite ?

    Il se rend compte de la brutalité désastreuse de sa réponse mais scie un peu plus la branche sur laquelle il se trouve en essayant de s’y raccrocher : en substance, les personnes dominées n’ont pour seule alternative que la soumission ou la lutte à mort. Alors c’est entendu, « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » et il n’y a jamais eu de conquêtes sociales sans un mouvement social qui pousse au cul ses soit-disant représentants, mais en l’occurrence, de la part d’un candidat à la présidence, c’est bien l’aveu d’un je m’en foutisme complet. Il dit d’ailleurs explicitement qu’il ne décidera rien de lui-même à ce sujet, qu’il aura autre chose à faire, mais en profite quand même pour glisser par exemple une opinion parfaitement réactionnaire à propos de la langue des signes.

    La vidéo complète (24 mn) : https://www.youtube.com/watch?v=f1elsKobC58

    En fait on se demande ce qu’il est venu faire là, sinon pour discréditer son propre programme pourtant mille fois plus intéressant sur la question que ce qu’il en dit et dont le fond aurait paru bien plus cohérent et crédible s’il avait été présenté par une personne concernée, et l’entorse au dispositif médiatique de présidentialisation d’autant plus symbolique.

    https://melenchon2022.fr/livrets-thematiques/handicap

    Le vrai-faux verbatim de l’entretien est d’ailleurs passé au crible des conseillers idoines sur le site :
    https://informations.handicap.fr/a-jean-luc-melenchon-lfi-quelle-place-pour-handicap-32555.php

    La réponse y est amendée au point où on passerait presque de l’auto-émancipation à l’assistanat :

    « Celle qu’il se donnera à lui-même. Si les citoyens ne font rien, ils n’auront rien. Mais une mesure s’impose particulièrement : la création d’un véritable service public d’accompagnement des élèves en situation de handicap, avec un nouveau corps de fonctionnaires et un service de 24h pour un temps plein. »

    C’est peu dire que les grands écarts perpétuels de ce machin qui se tire sans cesse des balles dans le pied laissent perplexe...

    #handicap #LFI #Mélenchon

  • Le dérapage de Gérald Darmanin embarrasse Emmanuel Macron
    https://www.rtl.fr/actu/politique/derapage-de-gerald-darmanin-emmanuel-macron-furieux-contre-le-ministre-de-l-inte

    À deux mois de l’élection présidentielle, c’est un dérapage qui met mal à l’aise au sein du gouvernement. Emmanuel Macron serait embarrassé contre Gérald Darmanin, selon une indiscrétion RTL.

    Alors initialement, l’idée semblait de mettre à nouveau en scène une des divines colères de Jupiter, dont on te faisait savoir qu’il était « furieux » :

    Mais la version actuelle de l’article ne rapporte plus cela, Jupiter est seulement « embarrassé » (le « furieux » n’est plus visible que dans l’URL de l’article). Faudrait pas non plus voir à passer pour des faibles auprès de l’électorat principal de Macron (les syndicats de police d’extrême-droite).

  • À intervalle régulier, la Macronie met en scène une sainte colère du chef.

    Jean-Michel Blanquer à Ibiza : Emmanuel Macron « furieux »
    https://www.rtl.fr/actu/politique/jean-michel-blanquer-a-ibiza-emmanuel-macron-furieux-7900115898

    Or, le président est « furieux » confie un ministre, lui aussi en furie contre son collègue de l’Éducation nationale : « Ça fait bordel, désinvolture et déconnexion » peste-t-il, « c’est un problème pour nous tous ».

    Il faut dire qu’en quelques heures, les vacances à la plage du ministre ont tout emporté sur leur passage. Y compris le grand moment européen du chef de l’État. Ce 19 janvier était une date cochée par le président depuis des mois. Une semaine que l’Élysée voulait entièrement consacrer au débat européen afin qu’Emmanuel Macron apparaisse en majesté cet après-midi à Strasbourg.