Autant je suis d’accord pour ne pas attribuer tous les travers des comportements masculins à des intentions sexistes, autant là chez Wolinski ça me semble sans ambiguïté. Il n’y a pas de meilleure illustration de l’imposture des 70’s sur la libération sexuelle des femmes telle qu’évoquée par Dworkin
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Il ne s’appuie que sur des symboles machistes : le dessin de Wolinski est une belle illustration de la gauche DSK, celle qui rêve d’être calife à la place du calife pour se taper des meufs. Objectivement sur les trois protagonistes du dessin, l’interprétation quant à leurs motivations respectives est sans équivoque.
On comprend bien que Wolinski parle aux hommes pour s’adresser aux (futurs) retraités, il leur dit à 60 ans la vie n’est pas terminée on bande encore et on peut même satisfaire 2 femmes. Il n’a bien sûr pas voulu nuire aux femmes, mais son dessin trahit ses pensées. On comprend bien qu’une personne âgée masculine ait envie d’être « récompensé » à la fin de la carrière d’un bon moment avec deux jolies jeunes filles, comme on consomme un gâteau.
Les femmes sont les accessoires, consommables (si la date de fraîcheur n’est pas dépassée), de son affiche, pas étonnant que ça fasse réagir.
Il aurait juste suffit que les deux femmes aient le même âge que lui pour que l’affiche soit chouette. Dommage...
A quoi voit-on que c’est sexiste malgré le côté sexe joyeux et libre ? C’est parce que l’affiche ne te fait t’identifier qu’à un seul des trois protagonistes.
En s’identifiant aux deux autres, on voit apparaître le malaise.
Est-ce parce qu’elles sont libérées, émancipées et accomplies que deux jeunes femmes pulpeuses se font peloter par un retraité, même sexuellement performant ? Pas sûr que beaucoup de femmes réussissent à s’identifier à elles... En tous cas sûrement pas la femme du dit retraité...
