• BNP Paribas à l’amende pour $ 10 milliards : Haro sur le baudet ? | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2014/05/29/bnp-paribas-a-lamende-pour-10-milliards-haro-sur-le-baudet

    Il est évidemment irrespectueux de traiter de baudet BNP Paribas.

    Mais la phrase de Jean de la Fontaine nous a rappelé aussi que « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir ». En l’espèce, la Cour est Washington, où se disputent pour un pouvoir monarchique et héréditaire les Bushes et les Clintons, dans une lutte qui rappelle la guerre entre Capétiens et des Plantagenêts.

    Cela ne signifie évidemment pas que BNP Paribas est innocente. Les banquiers concernés ont probablement considéré -avec l’appui convergent des cabinets d’avocats- que la règlementation née des attentats du 11 septembre 2001, le Patriots Act, ne s’appliquait pas à leurs opérations hors des Etats-Unis. Malheureusement, le fait que les transactions (vraisemblablement le financement du négoce du pétrole iranien) se faisaient en dollars impliquait que leur liquidation s’effectue aux États-Unis : en effet les opérations en devises se nouent et se dénouent dans le pays où la devise est émise.

    Les chiffres annoncés (8 à 10 milliards de dollars d’amende) sont exorbitants au sens propre : ils sont en dehors des proportions de l’orbe et nous stupéfient. Comme nous ne connaissons pas le montant des opérations, il est difficile d’émettre un jugement sur leur proportionnalité. Toutefois après l’amende de 13 milliards de dollars payée par JP Morgan pour sa gestion des crédits hypothécaires, le Département de la Justice américain n’a aucune raison de se gêner.

    #amendes
    #BNP-Paribas
    #Cuba
    #Iran
    #lobby
    #bancaire
    #Soudan
    #Libye
    #banques-européennes

  • “Japan is back” | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/12/19/japan-is-back

    Depuis que le PIB de la Chine a dépassé celui du Japon, une prise de conscience d’un risque de domination de l’Asie par la seule Chine a transforme la vision que la Japon a de lui-même. Confortablement installe dans la seconde position mondiale, le pays commence à mesurer le risque d’être dépassé.

    Les commentaires sur la Chine à Tokyo sont d’une rare hostilité. Il y a, certes, un élément raciste dans cette hostilité, que les Chinois ressentent envers la Japonais, dont il ne faut pas oublier qu’ils ont occupe une partie de la Chine dans des conditions épouvantables. Le conflit relatif à une ile dont chaque pays revendique la souveraineté n’est qu’un exemple de toutes les frictions sino-nipponnes.

    Mais ce n’est pas le seul aspect de cette tension. Le Japon se rend compte que le risque de laisser a Beijing le monopole du leadership chinois est considérable. Sur ce point, la politique des États-Unis et de l’Occident en général ne fait que confirmer le peu d’attention que le Japon reçoit. Or, il est clairement dans l’intérêt de l’Occident de ne pas laisser le monopole du leadership d’un continent qui représente 60% de la population mondiale a la Chine....

    #économie
    #Chine
    #Japon
    #PIB
    #Etats-Unis
    #Europe

  • Manipulation des taux de change : les grandes #banques dans le collimateur de la FCA
    http://e-delit.com/2013/11/15/manipulation-des-taux-de-change-les-grandes-banques-dans-le-collimateur-de-

    Depuis plusieurs mois les autorités de régulation boursière de pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne, la Suisse, ou la Grande-Bretagne cherchent à déterminer si des traders employés par les plus grandes banques internationales avaient manipulé les taux de change pour augmenter leur profit.

    La semaine dernière les choses ont commencé à devenir plus claires. Barclays et JP Morgan ont déclaré avoir mis à l’arrêt plusieurs de leurs traders. UBS, Citigroup et Deutsche Bank ont quant à elles reconnu avoir lancé une enquête pour dire de manière sure si certains de leurs traders ont participé à ce montage financier.

    Au cœur de cette affaire, un système de messagerie instantanée et plusieurs milliers de milliards de dollars en jeu. Bloomberg a été la première en juin 2013 à évoquer cette histoire en affirmant que des traders de banques pourtant concurrentes s’échangeaient des informations de manière clandestine sur les ordres de changes des devises de leurs clients.

    Ces acteurs bien informés du marché se mettaient ensuite d’accord, d’après les accusations, pour gonfler ou minimiser les ordres en fonction de leurs propres paris sur telle ou telle devise, afin d’influencer le taux de change et maximiser leur profit.

    Wall Street’s Culture of #Corruption : ForEx Markets Manipulated Too, NYT Reports | Daily Ticker - Yahoo Finance
    http://finance.yahoo.com/blogs/daily-ticker/wall-street-culture-corruption-forex-markets-manipulated-too-17502780

    Wall Street (and the Twitter-sphere) were abuzz earlier this week about a Bloomberg report that JPMorgan (JPM) is considering a ban on traders using instant messaging and other chatting technology.
    Other banks may soon follow suit and here’s why: The Justice Department is investigating alleged collusion of currency markets by a group of traders from several banks, including Citigroup (C), Royal Bank of Scotland (RBS), UBS (UBS) and Deutsche Bank (DB). The bankers communicated via instant messaging and at least one trader is cooperating with authorities, The New York Times reports.
    The fact the group called themselves “The Cartel” isn’t likely to help them in the court of public opinion, much less with the feds.
    “The manipulation we’ve seen so far may just be the tip of the iceberg,” U.S. Attorney General Eric Holder told The Times. “We’ve recognized that this is potentially an extremely consequential investigation.”

    #banksters #fraude

    • L’assainissement de la finance n’est pas pour demain.
      Même Ugueux s’y met…

      Après le Libor, le marché des changes risque-t-il d’imploser ? | Démystifier la finance
      http://finance.blog.lemonde.fr/2013/12/01/apres-le-libor-le-marche-des-changes-risque-t-il-dimploser

      Diverses informations donnent une idée de la nervosité des banques.

      Certains traders ont été mis « en congé » pendant l’enquête. Les banques ont interdit l’utilisation des « chatrooms » spécialisées qui permettaient aux traders de communiquer librement entre eux. C’est la dénonciation par un « whistleblower » de ces pratiques de « chatrooms » entre concurrents qui a été à l’origine, depuis mai dernier, d’une vague d’investigations. Une question à soulever dans les débats sempiternels sur le bon usage des médias sociaux. Les chatrooms les plus connues ont été baptisées de doux nom de « The Cartel » et « The Bandits’ Club ». Pas besoin de traduction.
      (…)
      Ce marché est largement dominé par une quinzaine de banques dont la Société Générale, BNP Paribas, la Deutsche Bank, Citibank, JP Morgan, HSBC , Barclays et quelques autres. Le problème est en effet mondial et affecte en plus des grands marchés, la Suisse, la Chine, Hong Kong, Bombay et d’autres.

      Le marché est également autorégulé, et le rôle des banques centrales est plus discret qu’autoritaire.
      (…)
      C’est un nouveau pan des activités financières qui fait apparaître des structures qui permettent aux directions d’institutions financières d’améliorer leurs fins de mois en manipulant les actifs dont ils ont la responsabilité. L’assainissement de la finance n’est pas pour demain.

      cf. aussi http://seenthis.net/messages/184484

  • L’Europe investigue l’Allemagne : La Commission a-t-elle perdu le Nord ? | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/11/13/leurope-investigue-lallemagne-la-commission-a-t-elle-perdu-le-n

    e sais, ce n’est peut-être pas sa faute et de grands Etats ont voulu se monter le col. Mais c’est une initiative qui stupéfie la planète entière sauf peut-être Milan et Paris. C’était à la Une des nouvelles en Nouvelle Zélande ! Que souhaite Monsieur Barroso ? José Manuel Barroso has launched an inquiry into whether Germany’s large current account surplus is harming the European economy, titre le Financial Times. Monsieur Barroso annonce une enquête sur les surplus commerciaux de l’Allemagne vis-à-vis des pays européens. . Ces surplus sont-ils mauvais pour l’économie européenne ? interroge-t-il.

    Au meme moment, la Commission annonce une croissance de 0,1% pour l’Eurozone. Le deuxieme trimestre était clairement anormalement élevépour une série de raisons techniques. Pour le troisieme trimestre, la France baisse de 0,1% et l’Allemagne augmente de 0,3%.

    http://im.ft-static.com/content/images/dc100398-4d22-11e3-bf32-00144feabdc0.img
    http://im.ft-static.com/content/images/8e6ae7d2-4d1a-11e3-bf32-00144feabdc0.img
    Nous nageons dans l’absurde pour plusieurs raisons.

    1. Rien dans aucun des traités ne permet à la commission d’investiguer, moins encore de « pénaliser » un Etat qui a un surplus avec les autres pays de l’Union Européenne. Il existe cependant une disposition dans les « scoreboards » de la Commission qui prévoit des amendes pour un pays dont le surplus dépasse 4% du PIB. L’Europe cherche-t-elle à pénaliser le succès ?...

    #croissance
    #José-Manuel-Barroso
    #Europe
    #FESF
    #Lagarde
    #Euro
    #Evolution-économique
    #Finances
    #Finances-publiques
    #Fiscalité
    #Gouvernance
    #Marchés
    #Règlementation

  • L’endettement transatlantique et l’emploi : le nouveau défi. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/11/07/lendettement-transatlantique-et-lemploi-le-nouveau-defi

    L’explosion de l’endettement ne laisse pas beaucoup de marge de manoeuvre pour soutenir l’emploi.

    Le tableau ci-dessous donne une idée de l’endettement de l’Eurozone par rapport au PIB. Il émane de la Banque Centrale Européenne. Entre 2009 et 2013, le taux est passe de 67.5% à 92.5%. Cet endettement collectif continue à augmenter et tout le monde semble se satisfaire de cette situation. Certes, les efforts budgétaires continuent à se développer, mais l’endettement continue à croitre, en grande partie en raison de privilèges et de droits acquis. Il faut y ajouter que la crise de l’Eurozone qui a augmenté le cout de l’endettement avec une hausse des taux qui continue à affecter les pays en difficultés.

    .....

    #économie
    #PIB
    #endettement
    #transatlantique
    #emploi

  • La vérité sur les banques européennes apparaitra-t-elle sous la loupe de la BCE ? | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/10/31/la-minute-de-verite-des-banques-europeennes-apparaitra-t-elle-s

    La prise en charge par la BCE de la régulation de 124 banques européennes les plus importantes comporte une condition préalable essentielle : une analyse de la santé financière de ces banques par un cabinet d’audit britannique appointé à cet effet par la BCE. "Cette évaluation des actifs, c’est comme faire un état des lieux dans un appartement avant de s’y installer, déclare au Monde Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France. Il faut savoir quelle est la situation réelle des groupes bancaires et faire cette étude sur une base harmonisée, ce qui n’a jamais été fait."La liste comprend 24 banques en Allemagne, 16 en Espagne, 15 en Italie, 13 en France, 7 aux Pays-Bas, en belgique, 5 en Irlande et 4 en Grèce, à Chypre et au Portuga. Elles représentent 85% des actifs bancaires de Eurozone.

    Un exercice qui fait peur

    Cet exercice dont il est difficile de contester la légitimité, n’est pas du gout de tout le monde. Certains commentaires sont illustratifs de la crainte que cet exercice suscite dans le landerneau bancaire européen. Le professeur Eric Lamarque fait observer que les stress tests de la BCE affaiblissent autant les banques européennes qu’ils ne participent à leur renforcement. C’est un peu comme si le fait qu’un malade passerait des tests pour effectuer un diagnostic de sa maladie pouvait, en soi, affaiblir ou renforcer son état de santé. 

    Ce qui est certain, c’est que le résultat devra être plus solide que les deux stress tests de l’Autorité Bancaire Européenne qui avait été forcée de faire des analyses tronquées suite au lobby des banques sur les régulateurs.

    #économie
    #banques
    #Europe
    #BCE

  • Les sanctions financières s’abattent sur JP Morgan : harcèlement ou désordre ? | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/10/24/les-sanctions-financieres-sabattent-sur-jp-morgan-harcelement-o

    $ 13.000.000.000 est le montant de l’accord entre JP Morgan et le Ministre de la Justice américain pour les poursuites liées aux crédits hypothécaires que la banque est accusée d’avoir vendus fallacieusement lors de la crise financière. 

    La banque a également perdu six milliards de dollars sur la macro-spéculation de son Corporate Investment Office à Londres ou des erreurs directionnelles ont été dénouées en catastrophe par un trader francais connu sous le nom de la baleine de Londres (London Whale), Bruno Iksil. Les régulateurs y ajoutent de $ 1,06 milliards pour ces opérations à payer à quatre agences gouvernementales différentes.

    D’autres amendes ont d’ores et déjà été payées et d’autres sont attendues, notamment dans l’affaire du Ponzi scheme de Bernie Madoff.

    Ce troisième trimestre, JP Morgan Chase a annoncé une perte, après avoir pris en compte $ 9,2 d’amendes et de frais d’avocats, dont trois en frais d’avocats.

    Les régulateurs affaiblissent les banques.

    Comme l’écrivait Rana Foroohar dans Time Magazine, « c’est la pire des sanctions que le Gouvernement américain pouvait imaginer pour répondre à la crise financière ». JP Morgan Chase a 200 milliards de fonds propres. Ces seules amendes et frais amputent ses fonds propres de plus de 10%. Il s’agit donc d’une diminution du taux de fonds propres imposé aux banques par … les mêmes régulateurs.

    Cela choque d’autant plus que ces mêmes autorités avaient assuré Jamie Dimon, le patron de JP Morgan, qu’ils seraient compréhensifs sur ces errements si la banque acceptait de racheter Bear Stearns et Washington Mutual que la Federal Reserve avait dû soutenir. Lors de la prochaine crise, nul ne doute que les autorités se feront mal recevoir lorsqu’elles auront besoin d’aide.

    #économie
    #crise
    #bankers
    #finance
    #sanctions-financières
    #JP-Morgan

  • Le message des USA à la France : l’intégration de l’extrémisme est un piège. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/10/18/le-message-des-usa-a-la-france-lintegration-de-lextremisme-est-

    Nous venons de vivre aux Etats-Unis les conséquences de l’investiture que le parti républicain a donnée à des candidats d’extrême droite, le Tea Party. Une fois intégrés dans le parti républicain, leur discours est devenu complètement absurde. Il faut dire qu’ils avaient réussi à se faire élire sur base d’un arrêt de l’Obamacare, ignorant que la loi était votée et que jamais le Président ne signerait une proposition contraire.

    L’obsession des discours « conservateurs » contre l’Obamacare a atteint des sommets d’incohérence. Leur leader au Sénat, Ted Cruz, n’a pas hésité à déclarer que le chômage aux Etats-Unis était la conséquence d’Obamacare. Et il a annoncé qu’il ferait « tout ce qui est en son pouvoir pour supprimer cette loi, y compris une nouvelle fermeture du gouvernement fédéral ». Le texan républicain Tom DeLay déclare que « les « vrais » Américains considèrent Ted Cruz comme un héros ». 

    A côté de cela, les Républicains modérés, menés par John McCain, ont décidé de stopper Ted Cruz. C’est lui et quelques autres Républicains, principalement des femmes, qui ont réussi à mettre sur pied l’accord finalement voté ce mercredi. Même Rush Limbaugh, le chantre des républicains, dont le talk-show fait fureur dans les milieux conservateurs, a déclaré « je ne me souviens pas d’avoir vu un parti politique devenir aussi irrelevant ».

    #Etats-Unis
    #France
    #intégration
    l’ #extrémisme est un piège
    #Tea-Party
    #Gouvernance

  • Le grand (dés)ordre monétaire s’impose aux Assemblées du FMI. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/10/13/le-grand-desordre-monetaire-simpose-aux-assemblees-du-fmi

    http://www.zcommunications.org/media/graphic/1296/view/238.jpg?1253756417

    Washington s’était mis aux couleurs du jour : triste, morne, privé de ses musées et de ses parcs, pluvieux et froid. Une zone pluvieuse est restée au-dessus de la capitale américaine pendant les trois jours de ces réunions. Le climat économique et monétaire était en effet lugubre. 

    L’inquiétude sur la dette américaine.

    Meme si l’hypothèse d’un défaut de paiement de la trésorerie des Etats-Unis est évoquée, c’est pour repousser cette situation dont les conséquences mondiales seraient catastrophiques. Je ne crois pas que l’irresponsabilité politique sera à ce point suicidaire.

    Le parti républicain est de plus en plus déchiré : Le Président (républicain) de la Chambre des Représentants n’ose même plus mettre au vote une résolution qui approuverait le budget et augmenterait le plafond d’endettement. Les modérés de son propre camp la voteraient, tant est forte leur colère de voir le Grand Old Party piégé par les extrémistes du Tea Party.

    Dans les milieux internationaux, des questions de plus en plus persistantes sont ouvertement posées. A l’inquiétude chinoise -le premier créancier des États-Unis- fait écho la question de Mohamed El Erian, le patron du fonds obligataire PIMCO : devons nous nous habituer à une crise d’instabilité tous les ans aux Etats-Unis ?

    Lors d’un débat organise par APCO, la firme internationale de communication et de stratégie, auquel j’ai participe, je me suis fermement opposé aux anciens parlementaires (mes collègues de l’International Advisory Council d’APCO). Convaincus que le problème se résoudrait, ils traitaient les conséquences américaines et mondiales de la fermeture de l’Etat fédéral comme une escarmouche politique, en toute complaisance et irresponsabilité.

    Le Fonds Monétaire International divisé et dépassé.

    La structure des institutions dites de « Bretton Woods » est ouvertement mise en question par les pays émergents. Avec la moitié des voix pour 10% des habitants de la planète, le FMI, de même que son institution-sœur, la Banque Mondiale, ne peut plus prétendre à une autorité sur l’ordre monétaire mondial. Créé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il ne répond plus aux rapports de force, qu’ils soient politique ou économique, de la planète.

    Les déclarations de Christine Lagarde, son Directeur General, sur les erreurs commises en Grèce et ailleurs, ont inutilement mis de l’huile sur le feu au sein de l’Eurozone. Cherche-t-elle a se dédouaner par rapport aux pays émergents ?

    Le FMI, disait le Gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria, est une institution qui est devenu un repoussoir tant il est inacceptable de continuer à imposer un ordre monétaire occidental au reste du monde.

    Certaines révisions ont eu lieu, mais le fait que l’Europe, un de ses piliers, est devenu un continent assisté par le FMI, affaiblit la voix occidentale. Il n’est plus possible de continuer à gérer l’ordre monétaire mondial sans donner aux grands pays émergents un poids plus proche de la réalité présente. .

    #économie
    #FMI
    #Lagarde.
    #dette-américaine
    #agences-de-notation
    #Banque-Centrale-Europeenne
    #deficit-budgetaire-americain
    #Draghi
    #emploi
    #Etats-Unis
    #Europe
    #federal-reserve
    #France
    #Grece,
    #Italie

  • Silvio Berlusconi joue l’Europe à la roulette. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/09/28/lirresponsabilite-de-silvio-berlusconi-continue-a-menacer-leuro

    http://s1.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20130318&t=2&i=713923123&w=460&fh=&fw=&ll=&pl=&r=CBRE92H1F8

    L’instruction de démissionner donnée par Silvio Berlusconi aux ministres de son parti a fait tomber aujourd’hui le gouvernement italien : une fois de plus, cet individu que les Italiens ont continué à plébisciter pendant des années, n’hésite pas à jouer à la roulette l’avenir de son pays, de l’Europe et du monde. Se considérant au-dessus de la loi et des juges, il estime qu’un jugement d’un Tribunal italien qui l’a condamné pour fraude fiscale mérite une crise politique et une menace européenne.plus égocentrique que ça, tu meurs. 

    Ce type même d’attitude démontre à quel point ce vieillard pervers et peu scrupuleux fait passer ses problèmes personnels avant le bien de son pays. Il était cette semaine à New York pour convaincre, selon le Financial Times, que l’Italie était jeune, vigoureuse et crédible. On est sidéré d’un tel cynisme. Trois jours après avoir vanté son pays, il provoque une crise politique qui va remettre l’Italie à l’avant plan des préoccupations européennes.

    On ne joue pas avec la confiance Cavaliere, quand on prétend être un politicien responsable.

    Un endettement croissant.

     Depuis le début de la crise de l’Eurozone, c’est l’Italie qui présente le plus gros risque d’explosion de l’Europe. Berlusconi, Monti et Letta n’ont rien fait pour l’atténuer. Aucun pays européen n’ose élever la voix pour forcer le Gouvernement italien à adopter le type de mesures qui s’imposent pour renverser la tendance à l’endettement croissant. Lâcheté ou compromission ?

    Avec une dette qui excède 2.075 milliards d’euros et atteint 17% du Produit Intérieur Brut de l’Italie, l’Italie est le deuxième pays le plus endetté de l’Eurozone, après la Grèce, tant en montant absolu qu’en part relative du PIB. Dans les prochains 12 mois, l’Italie devra refinancer 250 milliards d’euros de dette publique. A cela s’ajoutera le financement d’un déficit budgétaire dont on espere qu’il ne dépassera pas 3%.

    #Banque_Centrale_Europeenne
    #banques_europeennes
    #Berlusconi
    #Draghi
    #Espagne
    #Europe
    #italie
    #endettement
    #Europe

  • Cinq ans après Lehman Brothers, la culture financière n’a pas changé. | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/09/14/cinq-ans-lehman-brothers-la-culture-financiere-na-pas-change/#comment-42077

    Le gouvernement américain a eu raison de lâcher Lehman Brothers

    Les circonstances qui ont provoqué le 15 septembre 2008, la chute de Lehman Brothers sont nombreuses, mais jamais Richard Fuld, son CEO, n’a cru que le Trésor américain, à la tête duquel se trouvait l’ancien patron de Goldman Sachs et un des « parrains » de Wall Street, le lâcherait. Contrairement à une perception erronée, ce sont les Républicains qui étaient au pouvoir et ne voulaient plus d’un sauvetage des banques. Comme cette crise avait été provoquée par la mauvaise gestion des banques et non par des facteurs extérieurs, il faillait envoyer un message clair : l’argent des contribuables n’est pas au services des institutions financières. Il fallait une leçon grandeur nature pour comprendre ce qu’une telle faillite signifie au niveau mondial et mettre une limite au chantage des banquiers.
    La règlementation peut-elle devenir un risque systémique ?
    Suite à ce qui a été un traumatisme -mais n’a pas affecté les investisseurs particuliers aux Etats-Unis- la machine règlementaire s’est mise en route. Des deux cotés de l’Atlantique, les Gouvernements ont renfloué les banques. Les dirigeants politiques ont remis en route la machine à réguler pour que, plus jamais, les contribuables n’aient à sauver les banques. L’Asie n’ayant pas été affectée par cette crise, elle reste (provisoirement) hors du jeu.
    Malheureusement, au lieu de restructurer la règlementation, on en a ajouté une couche. La nouvelle règlementation est à la fois plus complexe, moins efficace et encore moins adaptée aux marchés mondiaux.
    On s’est intéressé au risque systémique, mais en se contentant de mettre autour de la table les mêmes acteurs. Nous aurons droit à des réunions interminables de régulateurs de tous poils. Aux États-Unis, ce seront des régulateurs spécialisés sous la houlette du Trésor. En Europe ce seront les 28 régulateurs sous la houlette de la Commission et de la Banque Centrale Européenne.
    La complexité institutionnelle et les détails absurdes dans lesquels les auteurs se sont perdus, produiront deux faiblesses inévitables : un processus de décision encore plus complexe en cas de crise et une propension des financiers de contourner la jungle des règlementations.
    Les mentalités n’ont pas changé.
    Que ce soit la baleine de Londres chez JP Morgan, la chute de MF Global et surtout la manipulation du taux du LIBOR ou les délit d’initiés, nous avons continué à assister à un ensemble d’infractions que les régulateurs n’ont pu prévenir.
    Le bilan des grandes banques mondiales continue à contenir deux fois plus d’actifs financiers que de prêts à l’économie.
    Apres une première vague de « démissions » à la tète de plusieurs banques et institutions financières, tout est rentré dans l’ordre. Les Présidents et leurs conseils d’administration sont aussi peu efficaces et compétents qu’avant. Personne n’a été remercié. Les activités de marché ont continué de plus belle, les hedge funds sont en croissance, les « acteurs financiers » sont repartis à l’assaut d’acquisitions, bref, le modèle financier n’a changé que marginalement, et les banques européennes ne se sont pas vu interdire de spéculer avec leurs fonds propres. Qui plus est, certaines d’entre elles ont connu une érosion de leurs fonds propres. La diminution des bilans n’a pas eu lieu. Apres un ralentissement de trois ans qui a accéléré la récession, les marchés sont repartis de plus belle grâce a la subsidiation des banques par les Banques Centrales.

    #Lehman_Brothers
    #JP_Morgan
    #MF_Global
    #LIBOR
    #Règlementation
    #Ethique
    #Bénéfices
    #Intégrité

  • Aider les banques ou les banquiers ?

    http://finance.blog.lemonde.fr/2013/05/25/aider-les-banques-ou-les-banquiers

    Le cas d’Alfredo Saenz Abad, patron de la plus grande banque de l’Eurozone par les actifs, Banco Santander, a défrayé la chronique bien au-delà de l’Espagne. On se souviendra que 100 milliards d’euros ont été octroyés par l’Europe pour recapitaliser les banques espagnoles. L’affaire, dans ce contexte, révèle des aspects profondément embarrassants.

    Alfredo Saenz a démissionné deux semaines après que la très respectable Banco de Espana ait annoncé qu’elle allait revoir le cas de ce banquier catalan de 70 ans. Cette révision devait être faite à la lumière des critères de la banque pour la direction des banques lorsque la personne est le sujet de poursuites pénales.

    Son crime ? Avoir fait de fausses allégations contre quatre hommes d’affaires qui devaient de l’argent à la banque qu’il dirigeait à l’époque, Banco Espanol de Credito (Banesto).Rien de moins.

  • Blocus monétaire : « un acte de guerre d’une extraordinaire gravité »
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/03/19/20002-20130319LIVWWW00277-en-direct-suivez.php#193947

    Blocus monétaire : « un acte de guerre d’une extraordinaire gravité »

    Pour l’économiste Jacques Sapir, spécialiste de l’Europe et de la Russie, le « blocus monétaire » de Chypre qui vient d’être mis en oeuvre par la BCE est un acte d’une extraordinaire gravité. Cette décision équivaut à un « blocus » économique, c’est-à-dire dans les termes du droit international à une action qui vaut "acte de guerre". "Elle pourrait d’ailleurs se prêter à contestation devant les cours internationales. C’est donc dire la responsabilité prise par Mario Draghi (le patron de la BCE, ndlr) qui pourrait, à ce compte, se retrouver un jour devant un tribunal, international ou non", explique Jacques Sapir

    Impressionnant comme il faut chercher pour trouver l’info. Sur la home du Figaro, on doit dérouler une dizaine d’articles sans intérêt (mais vraiment) sur Cahuzac, puis Obama et sa grande Odyssée, et un peu de Tapie... et enfin, un peu de Chypre...

    • Ha ben mince : pour une fois que l’Europe prend ses responsabilités face aux dérives de la finance internationale et aux états voyous il faut que la gauche en cravate s’en plaigne.

      Bon, ok, il aurait été plus courageux de s’attaquer au Luxembourg, à Monaco, à l’Irlande et la Belgique.

      Mais au fait, qu’est-ce que cela apporte-t-il à qui de dérèglementer les flux monétaires avec ces paradis de l’argent sale ?

    • Le Monde, à l’instant même, pour une décision de la BCE de ce matin.

      Chypre : la BCE menace de couper les liquidités d’urgence dans quatre jours
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/21/chypre-la-bce-maintient-les-liquidites-d-urgence-jusqu-a-lundi_1851468_3234.

      Après avoir agité la menace de « couper les vivres » aux banques chypriotes, insolvables et confrontées à une grave crise de liquidités, le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), réuni jeudi, a décidé de maintenir la fourniture de liquidités d’urgence aux établissements financiers jusqu’à lundi, veille de la date prévue pour leur réouverture.

      Après cette date, ces liquidités d’urgence (ou programme ELA) « ne pourront être envisagées que si un programme UE/FMI est en place qui assure la solvabilité des banques concernées », a ajouté la BCE. La veille, un membre du directoire de l’institution monétaire de Francfort avait déjà laissé entendre que les banques chypriotes ne pourraient plus prétendre à ces liquidités si Nicosie ne se soumettait pas à un plan d’aide, synonyme de restructuration de son système bancaire.

    • Même Georges Ugueux est d’accord avec Jacques Sapir !

      http://finance.blog.lemonde.fr/2013/03/20/chypre-leurope-est-elle-dans-lillegalite

      Sans aucun pouvoir reconnu pour ce faire, et dans des circonstances qui ne sont pas prévues dans la législation de la BCE, Mario Draghi a mis en place un système visant à forcer Chypre à accepter les conditions imposées par les Chefs d’Etat et de Gouvernement. Techniquement, il s’agit de couper l’accès des banques cypriotes aux fonds d’urgence.

      Le Figaro est explicite : après avoir « pris acte » du rejet du plan d’aide par Nicosie, la BCE a sorti son arme de dissuasion massive : le blocus monétaire. Elle a prévenu qu’elle n’alimenterait plus les banques chypriotes en liquidités, tant que le plan de sauvetage UE-FMI ne serait pas accepté. « Les liquidités d’urgence de la BCE ne sont disponibles que pour les banques solvables, or les banques chypriotes ne sont pas solvables tant qu’elle ne seront pas recapitalisées rapidement », a indiqué Jorg Asmussen, le membre allemand du directoire de la BCE. Qu’a fait la BCE pour BNP Paribas et d’autres banques en difficultés ? Nous notons bien que les liquidités d’urgence ne seront désormais plus disponibles en cas …d’urgence.

      C’est purement et simplement du chantage et cela provoque un sentiment de perte d’indépendance de la BCE. De surcroit, la décision de taxer les dépôts chypriotes vient de torpiller toute tentative de système de garantie mutuelle prévue par l’Union bancaire européenne. On ne voit comment un tel système européen pourrait avoir la moindre crédibilité.

  • http://finance.blog.lemonde.fr/2012/07/15/2397

    Il est à peine croyable que, après la crise de 2008, la finance ait à ce point ignoré les leçons de ses abus. L’accumulation de ceux-ci durant le premier semestre de 2012 constitue une confirmation que certaines pratiques, malgré des règlementations accrues, continuent à se poursuivre à travers les marchés financiers.

    « Démystifier la Finance » : il y a du grain à moudre ...

  • Eurozone : Sarkozy roule-t-il pour les banques françaises ? | Démystifier la finance
    http://finance.blog.lemonde.fr/2011/10/22/eurozone-sarkozy-roule-t-il-pour-les-banques-francaises

    Le débat européen est bloqué depuis des mois par la défense tous azimuts du secteur bancaire par Nicolas Sarkozy alors que l’Allemagne plaide pour une participation de ce secteur à la solution des dettes souveraines. Cela a provoqué une aggravation de la crise européenne dans des proportions invraisemblables. Elle se chiffre par dizaines de milliards d’euros.

    Il est temps de remettre les pendules à l’heure et de renoncer à des revendications hexagonales qui n’ont que trop coûté à l’Europe et au contribuable français. La responsabilité des Etats Membres de l’Eurozone est de gérer le déséquilibre de l’endettement, pas de renflouer des banques qui n’en ont pas vraiment besoin.