« Les Soulèvements proposent un ancrage terrestre au mouvement pour le climat » 

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  • Emmanuel Macron pousse à la dissolution des Soulèvements de la terre par Cécile Cornudet
    https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/emmanuel-macron-pousse-a-la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre-195225

    Annoncée il y a deux mois et demi après les affrontements de Sainte-Soline , la dissolution des Soulèvements de la terre doit désormais être lancée, a exigé Emmanuel Macron ce mercredi en Conseil des ministres. Le sujet, qui semblait encalminé, a ressurgi ce dimanche après que des activistes de ce collectif ont arraché des cultures maraîchères près de Nantes.

    Les 17 et 18 juin prochains, ils appellent également à manifester contre le projet de tunnel ferroviaire Lyon-Turin, suscitant l’inquiétude du ministère de l’Intérieur qui anticipe la présence de 4.000 activistes.

    Complexité juridique

    Jusqu’ici, le dossier de dissolution, poussé par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, et par Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, semblait être bloqué au niveau de Matignon, les équipes d’Elisabeth Borne freinant face à la complexité juridique du sujet.

    Suite à ce coup de pression du président (qui a néanmoins félicité Elisabeth Borne pour le rejet de la motion de censure lundi ), le décret de dissolution devrait être présenté mercredi prochain, le 21 juin, en Conseil des ministres. « La Première ministre a la ferme intention de présenter en Conseil des ministres le décret de dissolution », a confirmé ce mercredi Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, lors des questions d’actualité au Sénat.

    • « Les Soulèvements proposent un ancrage terrestre au mouvement pour le climat » Antoine Chopot, Alessandro Pignocchi, 16 juin 2023

      https://www.terrestres.org/2023/06/16/les-soulevements-proposent-un-ancrage-terrestre-au-mouvement-pour-le-cli

      A l’initiative d’Emmanuel Macron, la dissolution des Soulèvements de la Terre est relancée. Derrière les agitations politiques, quel est le sens de cette coalition inédite de paysans, syndicats, mouvements climat et activistes, désormais portée par 170 comités locaux ? Dans cet entretien, deux compagnons de route du mouvement éclairent son origine, sa dynamique et sa solidité politique après deux années et demie d’existence. Ce dialogue est suivi d’un éclairage, “Pourquoi désarmer l’agro-industrie nantaise ?”, complexifiant la lecture dominante qui a accompagné l’action des Soulèvements le 11 juin dernier.

    • ON NE DISSOUT TOUJOURS PAS UN SOULÈVEMENT - Quand Macron vole au secours de l’agro-chimie et du béton !

      https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/on-ne-dissout-pas-un-soulevement-communique-du-15-juin

      À la demande expresse de la FNSEA et sous l’exigence de Macron, Borne a réitèré jeudi 15 juin cette menace en annonçant la publication d’un décret de dissolution pour mercredi prochain. Dès le lendemain à 22h08, nous recevions une nouvelle notification de dissolution, avec un délai de trois jours en plein week-end, qui ne laisse pas de place au contradictoire, pour présenter nos observations. Nous le redisons aujourd’hui, nous sommes un vaste mouvement, pas un « groupuscule » ni une « nébuleuse d’activistes ». Nous ne sommes pas une association ni une organisation avec de quelconques « dirigeants », mais une constellation de coordinations, d’assemblées et de coalitions qui construisent des actions de terrain au plus près des luttes locales. Nous contestons le fondement juridique comme matériel de cette dissolution et nous engagerons un recours contre cette mesure liberticide si elle était prononcée.

      [...]

      C’est pourquoi nous invitons tous les comités locaux à faire acte d’insoumission dès le soir de l’annonce de la dissolution en faisant exister les Soulèvements de la Terre sous de multiples formes, et donc si cela se confirme pour le 21 juin, pendant la fête de la musique.

      Nous invitons aussi à organiser, le mercredi qui suivra la dissolution, des réapparitions multiples et créatives du mouvement dans tous le pays avec les comités locaux : rassemblements, convergences devant les bétonneurs et responsables locaux de l’empoisonnement des terres, soirées de présentations du livre « on ne dissout pas un soulèvement », fresques urbaines et autres métamorphoses...

    • Manifestation contre le Lyon-Turin : plus de 100 personnes interdites de territoire
      https://reporterre.net/Manifestation-contre-le-Lyon-Turin-plus-de-100-personnes-interdites-de-t

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      Lyon-Turin : les opposants à la ligne ferroviaire grande vitesse se rassemblent malgré l’interdiction

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/06/17/lyon-turin-les-opposants-a-la-ligne-ferroviaire-grande-vitesse-se-rassemblen

      Quelque 2 000 militants, selon les estimations des autorités, ont afflué samedi dans la vallée à l’appel d’une dizaine d’organisations, pour protester contre le chantier « pharaonique » jugé « néfaste » pour l’environnement, la biodiversité et les ressources en eau.

      [...]

      Soutenue par l’Union européenne, la nouvelle ligne doit à terme relier Lyon et Turin, avec 70 % des voies en France et 30 % en Italie, avec un tunnel de 57,5 km traversant les Alpes entre Saint-Jean-de-Maurienne et Suse. Coût évalué : plus de 26 milliards d’euros.

      Pour le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, « on est face à la contradiction absolue des militants écologistes extrémistes. Ils veulent soi-disant sauver la planète mais ils ne veulent pas se donner les moyens : on ne sauvera pas la planète en faisant de la décroissance », a-t-il commenté vendredi matin sur BFM-TV/RMC.

    • Vous avez perdu la TELT | Communiqué commun de la coordination des opposant.es au Lyon-Turin 17 juin 2023

      https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/vous-avez-perdu-la-telt-communique-commun-de-la-coordinati

      Plus de 5000 personnes se sont rassemblées aujourd’hui pour manifester contre la ligne grande vitesse et les 260 km de tunnels du Lyon-Turin, malgré les interdictions injustifiées de la préfecture en amont, les contrôles de police et l’avalanche de répression contre nos camarades italien.nes à la frontière : les bus transportant 300 personnes venues du Val Susa ont été arrêtés avant le tunnel de Fréjus. De plus, 50 militant.es No Tav se sont vu.es remettre des refus d’entrée sur le territoire. En comparaison, les « pro Lyon-Turin » étaient seulement 150 à manifester leur soutien au projet cette semaine.

      Le cortège intergénérationnel s’est élancé vers midi, guidé par un oiseau géant. Très rapidement, il a été bloqué au niveau d’un pont sur la rivière de l’Arc dans une zone sans interdiction, ne respectant donc pas les arrêtés déposés par la préfecture elle-même. Celle-ci a refusé toutes les propositions alternatives lors des multiples négociations, en amont et pendant la manifestation, ponctuant leur mépris du dialogue de tirs de lacrymo et de grenades désencerclantes. Environ 2000 gendarmes étaient mobilisé.e.s, et le bilan actuel fait état d’une cinquantaine de blessé.es graves, 6 hospitalisations dont 2 pronostics fonctionnels engagés.

      [...]

      De la dissolution des Soulèvements de la terre, qui risque d’être prononcée en conseil des ministres ce mercredi, à la militarisation du Val Susa, L’État tente partout d’empêcher les soulèvements populaires. Mais en Italie comme en France, l’échec est inéluctable : on ne dissout pas ce qui repousse partout.

      Fédération SUD Rail - CCLT - VAM - La confédération paysanne Savoie - EELV Savoie - Attac SAvoie - La France Insoumise - Greenpeace Chambéry - NO TAV - Les soulèvements de la Terre