• Insee - Un dossier sur la mortalité en France - Population - 594 000 personnes décédées en France en 2015

    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=if65#inter1

    Intéressant, mais je ne trouve pas les statistiques sur les « causes des décès » et l’évolution dans le temps

    

    En 2015, 594 000 personnes sont décédées en France, soit 6,1 % de plus qu’en 2014. Le pic de décès hivernal est plus marqué en 2015 que lors des trois années précédentes. Il reste toutefois nettement moins élevé qu’après-guerre : entre 1946 et 1970, les décès survenaient encore plus souvent durant les trois premiers mois de l’année.

    #france #démographie #mortalité #statistiques

  • Insee - Conditions de vie-Société - Les habitants des quartiers de la politique de la ville (Insee Première n°1593)
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1593

    Les habitants des quartiers de la politique de la ville
    La pauvreté côtoie d’autres fragilités

    Résumé
    En France métropolitaine, 4,8 millions de personnes vivent dans les 1 300 quartiers de la politique de la ville. La population de ces quartiers, de par leur définition même, est fréquemment touchée par la pauvreté. Les habitants sont plus jeunes qu’en moyenne dans la population urbaine. Il s’agit également plus souvent de familles nombreuses ou monoparentales ou d’étrangers. Au-delà de la pauvreté monétaire, la population des quartiers de la politique de la ville présente des fragilités dans plusieurs domaines. Notamment, elle s’insère difficilement sur le marché du travail et manque de formation et de qualification. Dans les quartiers de la politique de la ville, le logement social est très présent : 8 logements sociaux pour 10 ménages, soit trois fois plus que dans l’urbain englobant ces quartiers.


    Figure 1 - Nombre d’habitants dans les quartiers de la politique de la ville et taux de pauvreté* dans ces quartiers, par unité urbaine

    Lien vers le dossier http://www.insee.fr/fr/service/default.asp?page=agendas/dossiers_actualite/3-mai-2016-politique-ville.htm

  • Insee - Population - La localisation géographique des immigrés - Une forte concentration dans l’aire urbaine de Paris
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1591#inter1

    Au 1er janvier 2012, la France compte 65,2 millions d’habitants dont 5,7 millions d’immigrés. La population immigrée est davantage concentrée sur le territoire que celle des non-immigrés. Ainsi, huit immigrés sur dix résident dans des grands pôles urbains, contre six non-immigrés sur dix. En particulier, 38 % des immigrés (2,2 millions de personnes) habitent dans l’aire urbaine de Paris, où résident par ailleurs 17 % des non-immigrés (10,2 millions de personnes). Les immigrés sont en revanche moins présents que les non-immigrés dans les zones peu ou très peu densément peuplées. La répartition territoriale de la population immigrée est le résultat de plusieurs vagues d’#immigration, notamment vers le sud-ouest de la France et les zones urbanisées et industrialisées des années 1960 ; elle varie toutefois selon le pays de naissance. La concentration géographique des populations immigrées évolue peu au fil des années. De fait, les immigrés arrivés en France depuis moins de cinq ans s’installent dans des lieux où vivent déjà beaucoup ceux arrivés depuis longtemps.

    #territoires #migrations

  • Les ventes de pesticides s’envolent dans les campagnes, Énergie - Environnement
    http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021754205501-pesticides-les-ventes-senvolent-dans-les-campagnes-1206011.php

    L’agriculture française utilise toujours plus de pesticides. Les quantités de substances actives (QSA) vendues à des fins agricoles ont bondi de 16 % en 2014, frôlant les 59.000 tonnes, dont près de 28.000 tonnes d’herbicides et un peu plus de 21.000 tonnes de fongicides, selon les données du ministère de l’Agriculture.

    Un autre chiffre s’envole, celui de la distribution des produits contenant des molécules classées comme cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction humaine par les pouvoirs publics. Les volumes vendus augmentent de 21,7 % et dépassent légèrement les 15.000 tonnes pour les substances soumises depuis octobre 2014 à la redevance pour pollutions diffuses. Un chiffre que nuance le ministère de l’Agriculture, celui-ci estimant « possible », qu’en 2014 « des exploitations se soient approvisionnées par anticipation de leurs besoins pour 2015 ».

    • Mais LOL la suite qui continue de clichés après aussi, avec « avant tout était bio et pourtant on mourrait à 65 ans » (et sinon, t’as entendu parlé des progrès de l’hygiène des logements ? du temps de travail qui a diminué ? de la scolarisation plus avancée et donc du travail qui commence plus tard ? et de mille autre chose sans rapport avec la nourriture qui faisait qu’on mourrait plus jeune avant ?) FUCKING LOL

    • Elle a un discours très #fnsea finalement… « céréalière à Aguts (Tarn), vice-présidente des Jeunes Agriculteurs. »

      En gros pour nourrir les plantes = intrants N P K et protéger les plantes = *cides… « des soins » #lol, et préfère comparer avec les pays voisins plus tolérants aux #ogm ou produits #phyto, tapes sur le #bio également, être fort en export…

      En gros des problématiques de grandes surfaces de cultures, qui de facto sont très sensibles aux problèmes environnementaux… donc… bon…

      Par contre, sur le prix de vente des céréales effectivement… prix totalement hors sol, elle l’explique bien.

    • Donc 140ha son exploitation a priori. « Nous pouvons encore rester la première puissance agricole d’Europe » dit-elle à La Croix en février dernier.

      http://www.la-croix.com/Economie/France/Celine-Imart-L-agriculture-secteur-avenir-2016-02-08-1200738482

      La deuxième idéologie, c’est celle du « small is beautiful », le mythe de la ferme avec quatre vaches et trois poulets, présenté comme le modèle à suivre. C’est une aberration, qui nous empêche d’entreprendre et de nous moderniser.

      Enfin, troisième idée reçue, le rejet des biotechnologies et de la chimie. Partout, les pesticides sont présentés comme des dangers mortels et les agriculteurs comme des suppôts de Monsanto, voire comme des assassins. C’est évidemment faux, mais il n’y a aucun débat serein sur ces questions, ce qui place l’agriculture française en difficulté.

      Pour en sortir, il y a quelques mesures simples, mais urgentes, à prendre : harmoniser les normes au niveau européen ; mieux tracer l’origine des produits ; faire un choix clair entre une agriculture européenne ouverte, qui se bat sur les marchés mondiaux avec les mêmes armes que ses concurrentes, et une agriculture plus réglementée mais également plus protégée.

      Vive le #pétrole bon marché…

    • Bon, le contenu aussi, ça vaut le détour. Les agriculteurs sont pas assistés car que 2 milliards d’€ alors que l’écologie, l’éducation blabla ... Evidemment qu’elle baratine, faut regarder la part des aides dans le revenu des agriculteurs pour voir le niveau d’aide/assistanat/soutien ...

      http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/revaind09g.PDF

      En outre, la
      répartition des aides est très inégale suivant les spécialisations : 42 300 euros en moyenne
      pour les exploitations de grandes cultures contre moins de 10 000 euros pour celles
      d’horticulture, viticulture ou arboriculture fr
      uitière, historiquement moins soutenues par la
      Pac. En moyenne sur les années 2004 à 2006, la part des subventions dans le revenu dépasse
      très nettement 100 % pour les exploitations spécialisées en production de céréales,
      oléagineux et protéagineux, en production bovi
      ne orientée vers la viande et en production
      ovine, contre moins de 10 % pour celles de maraîchage, fleurs et viticulture d’appellation.
      En 2006, 20 % des exploitations perçoi
      vent 43 % de l’ensemble des aides.

      Donc oui, son secteur à plus d’argent par les aides que par la vente, et il se sucre sur le dos des autres productions ...

    • … celui-ci estimant «  possible  », qu’en 2014 «  des exploitations se soient approvisionnées par anticipation de leurs besoins pour 2015  ».

      Oui, tel quel c’est débile. Je pense que l’idée c’est qu’en 2014, les agriculteurs auraient anticipé un comportement vertueux du gouvernement qui aurait limité l’emploi des pesticides (Grenelle de l’environnement, toussa, toussa…) et auraient accrus leurs stocks en prévision.

      Les palinodies récentes sur les néonicotinoïdes montrent que ce « danger » reste assez éloigné.

  • Insee - Territoire - Femmes et hommes : regards régionaux sur l’égalité
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1585#sommaire

    Globalement, en France, les jeunes filles réussissent mieux leurs études, les hommes occupent plus souvent un poste à la hauteur de leur niveau de diplôme, les femmes prennent davantage les transports en commun pour se rendre à leur travail…

    D’une région à l’autre, ces différences entre femmes et hommes sont d’amplitude variable. Ainsi, c’est en Bretagne que les filles et les garçons ont les résultats scolaires les plus proches. L’Île-de-France est la région où les écarts sont les plus faibles sur le marché du travail, excepté en matière de rémunération. Au contraire, dans les départements d’outre-mer, les différences de salaires entre femmes et hommes sont bien moins importantes qu’en métropole, mais les taux de chômage diffèrent plus.

    Aucune région ne présente des écarts plus faibles que la moyenne dans tous les domaines.

    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1585&page=graph#figure1
    Figure 1 : Situation des femmes par rapport à celle des hommes sur divers aspects de la vie

    Note : l’échelle est différente pour le dernier indicateur « Est parent d’une famille monoparentale », pour lequel les différences entre femmes et hommes sont plus importantes que celles observées pour les autres indicateurs.

    Lecture : sont représentés des rapports femmes/hommes. Une valeur inférieure à 1 signifie que la situation est moins fréquente chez les femmes que chez les hommes ; elle est plus fréquente lorsque la valeur dépasse 1. Ainsi, dans les DOM, les femmes prennent deux fois plus les transports en commun que les hommes pour se rendre sur leur lieu de travail.

  • Exemple de propagande pedocriminelle, le dernier film de Woody Allen.

    –—
    https://www.youtube.com/watch?v=LQKV9X7Di60

    Sur le figaro le prof pedocriminel imaginé par Woody Allen est qualifié de simple « névrosé » et bien sur le fait qu’"un professeur de philosophie bedonnant et totalement désabusé (Joaquin Phoenix), qui va réussir à attraper dans ses filets une belle étudiante (Emma Stone)." est valorisé.
    http://www.lefigaro.fr/cinema/2015/10/18/03002-20151018ARTFIG00012-tous-les-doubles-depressifs-de-woody-allen-ou-pre
    Le film cartonne car la prédation des jeunes filles par des dominants vieux, blancs, bedonnants et désabusé qui ont autorité sur elles, c’est la base de l’hétérosexualité.

    I’ve seen the latest Woody Allen movie trailer yesterday, and it’s the most Straight White Male Author stuff I’ve ever seen.

    I mean…

    The Man: [teaching to a fascinated class] There is a difference between a theoretical world of philosophy bullshit and real life.

    *

    The Girl: [to her boyfriend, about The Man] He’s just fascinating because he’s brilliant, but he’s a sufferer.

    *

    The Man: I can’t write cause I can’t breathe.
    The Woman Who Is About His Age: You need a muse.
    [cut to The Girl walking in the sunlight.]

    *

    The Girl: [off] He was so damned interesting. And different.

    *

    The Man: playing Russian roulette in front of his horrified students
    The Girl: What the hell are you doing?!
    The Man: This is an existential lesson better than the textbooks.

    *

    The Girl’s boyfriend: I mean you can see why I might be jealous, no?
    The Girl: That’s silly!
    The Girl: [off] The truth was I was attracted to [The Man] despite - or was it because? - he was a lost soul.

    *

    The Girl: aggressively kisses The Man
    The Man: [smiling but gently pushing her away] That’s a bad idea.

    *

    The Man: [sitting with The Girl in a restaurant] It was at this moment that my life came together.

    *

    The Girl: [to the Man] I’m completely lost, I can’t go on seeing you anymore!

    *

    The Man: [to the Girl] I wanna apologize for all the trouble I’ve caused.

    *

    The Man: [off] OK, so what are we talking about here? Morality? Choice?? Esthetics???? The randomness of life?????????

    And I’m not even exaggerating, these are exact quotes from the trailer! (Well, question marks aside.)

    I mean, the whole thing could be a series of @GuyInYourMFA tweets. It would be hilarious if it wasn’t written and directed by a famous pedophile.

    http://mamie-caro.tumblr.com/post/131158095924/ive-seen-the-latest-woody-allen-movie-trailer

    #pédocriminalité #hétérosexualité #domination #male_gaze #prédation #cinema #culture_du_viol #lolita

    voire aussi ceci : http://seenthis.net/messages/402431

  • Pourquoi la crise affole les #statistiques de la #pauvreté
    http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=2080

    Pour saisir toute la subtilité du phénomène, il faut se pencher sur la méthode de calcul du seuil de pauvreté. En France – et en Europe en général – ce seuil est mesuré de façon relatif (en proportion) au niveau de vie médian, niveau qui sépare l’effectif des ménages en deux, autant gagne plus, autant moins. Or, la crise ne touche plus seulement les plus pauvres, mais aussi les couches moyennes qui vivent avec environ 1 600 euros par mois pour une personne seule. Dans le secteur privé, mais aussi dans le public où les salaires diminuent comme cela a été le cas notamment en 2013.

    Ainsi, le niveau de vie médian baisse. Résultat, le seuil de pauvreté en fait de même, et une partie des ménages cessent alors d’être considérés comme pauvres alors que leurs revenus n’ont pas changé. Cet effet, valable au moins au seuil de 60 %, est plus fort que l’impact de l’augmentation du nombre de ménages qui voient leurs revenus diminuer (par exemple en passant par la case chômage) et tombent sous ce seuil. Au bout du compte, la pauvreté – ainsi mesurée - diminue [3].

    • Tu ne l’as pas entendu, @aude_v, parce que Philippe Manière ne va pas citer la référence de quelqu’un vraiment peu suspect d’amour excessif pour le capitalisme, les curieux pourraient y trouver de vrais arguments…

      Je ne trouve pas exactement l’endroit d’où proviennent les chiffres 8 et 3 qu’ils mentionnent (je soupçonne d’ailleurs que le 3 en question est en réalité suivi de quelques brouettes après la virgule…) Mais, il y a de grandes chances qu’il s’agisse d’un billet commentant la sortie de Les revenus et le patrimoine des Français, édition 2013 de l’INSEE. Puisqu’on peut à peu près reconstituer les chiffres qu’il mentionne. La fiche thématique 1.6 (pp. 88-89) donne La composition des revenus selon le niveau de vie.

      Dans le tableau 2, le total des revenus avant transferts et impôts représente 61,8% du total des revenus des 10% des ménages ayant le niveau de vie le plus faible. Pour les 10% ayant le niveau de vie le plus fort, le chiffre correspondant est de 125%. (données de 2010). Le rapport entre ces deux chiffres donne bien le coefficient 2 (8 divisé par 3 virgule quelque chose) quand on passe du rapport entre les revenus avant transfert au rapport des revenus disponibles.

      Laissons de côté, les arguties sur le poids de la TVA (impôt non progressif dans le total des impôts), on peut juste constater que ce Monsieur attribue aux seuls impôts (directs) un effet redistributif qui résulte au moins autant des transferts sociaux (allocations familiales, allocation logement et minimas sociaux). Et donc, sous son l’impôt détruit la création de richesse, il faut aussi entendre pas d’allocs pour les fainéants.

      Un petit graphique :

      Parmi les sites susceptibles d’être dans les sources du chroniqueur, il pourrait y avoir L’Observatoire des Inégalités dont le nom même montre bien le « gauchisme ». Par exemple, http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1469 qui outre le titre de la fiche thématique La composition des revenus selon le niveau de vie reprend, sous une forme modifiée le tableau 1 de la fiche.

    • Ah, tiens ! ça doit être ce billet (octobre 2010) sur le même site « gauchiste ». En particulier, parce qu’il s’agit bien ici des 20% les plus aisés et des 20% les plus modestes.

      Inégalités de revenus : comment l’Etat redistribue la richesse
      http://www.inegalites.fr/spip.php?article1312

      Mais les impôts et les prestations sociales jouent toujours un rôle essentiel dans la réduction des inégalités de niveaux de vie. Avant redistribution, le niveau de vie des 20 % les plus aisés est au minimum 6,9 fois plus élevé que celui des 20 % les plus modestes, mais il l’est de 3,8 fois plus après impôts et prestations sociales.

      Les prestations sociales réduisent davantage les inégalités de revenus que les impôts.
      En prenant en compte l’ensemble de la distribution des revenus, les prestations sociales expliquent 32 % de la réduction de l’écart entre les plus riches et les plus pauvres, alors que les impôts directs n’en représentent que 17 %. Tandis que les prestations sont concentrées sur les bas revenus – la plupart sont sous conditions de ressources –, les impôts directs touchent une proportion beaucoup plus large des contribuables. Les impôts qui corrigent le plus les inégalités sont dits « progressifs », parce que le taux d’imposition augmente progressivement avec la ressource taxée (c’est le cas de l’impôt sur le revenu notamment). Mais ils ne représentent plus grand-chose aujourd’hui : l’impôt sur le revenu ne représente plus que 7 % de l’ensemble des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales). A l’opposé, les allocations logement ou chômage et les minima sociaux notamment jouent un rôle de plus en plus grand.

      Comme le lien précédent, il reprend à sa façon les données de l’INSEE, cette fois-ci France, portrait social, édition 2009 (p. 80 et suivantes, dans le chapitre Les mécanismes de réduction des inégalités de revenu en 2008)
      http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/FPORSOC09H.PDF
      (mais là, l’INSEE parle de quintiles ;-)

      Dans le papier de l’INSEE, il y a plusieurs étapes de la redistribution donnant à chaque étage des rapports différents. Si la source de Ph. M. est bien celle-ci, on pourrait alors alors constater que
      • 6,9 s’arrondit à … 8
      • 3,9 s’arrondit à …3
      (mais je dois être un peu trop soupçonneux ;-)

  • Insee - Revenus-Salaires - Une pauvreté très présente dans les villes-centres des grands pôles urbains

    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1552

    En France métropolitaine, en 2012, le taux de pauvreté est le plus élevé dans le Nord et le Sud-Est, ainsi qu’en Seine-Saint-Denis. Le taux de pauvreté est le plus important dans les villes-centres des grandes aires urbaines, où la pauvreté touche particulièrement les familles monoparentales, les familles nombreuses et les ménages jeunes, ainsi qu’en dehors de l’influence des villes. Les inégalités de niveaux de vie à l’intérieur des régions et des départements sont souvent fortes ; elles sont les plus prononcées à Paris, dans les Hauts-de-Seine, et en Haute-Savoie, du fait d’un niveau de vie particulièrement élevé de la partie aisée de la population qui y habite. Le niveau de vie médian est généralement plus élevé dans l’espace urbain, en particulier dans les couronnes des grands pôles urbains. Pour les personnes les plus pauvres, la part des prestations sociales dans le revenu disponible est importante et varie fortement selon les régions ; elle est la plus élevée dans les villes-centres où elle représente en moyenne 46 % du revenu disponible pour les 10 % de personnes les plus modestes. À l’inverse, pour les personnes les plus aisées, la part des revenus du patrimoine est alors prédominante : dans les villes-centres, qui concentrent souvent les plus fortes inégalités, elle représente en moyenne 30 % du revenu disponible pour les 10 % de personnes les plus aisées.

    #france #pauvreté #richesse #revenus #cartographie #insee

    • @reka Est-ce que tu sais s’il existe un historique de cette carte, j’ai dans l’idée que le nord et le Massif Central ont, de tout temps, été pauvres, de même une grande langue qui irait des Cévennes aux Corbières, ce qui, avant la révolution indistrielle s’expliquait du fait que c’étaient des régions difficilement cultivables, ce qui aujourd’hui s’explique comme un héritage de leur désertification, dont les deux origines principales dont d’une part l’éxode rural au moment de la révolution industrielle justement et la saignée de 14-18 ?

    • @philippe_de_jonckheere je ne me suis pas penché sur la question encore, je commence juste par signaler les éléments pour les retrouver. Mais je suis sur que dans les archives de l’INSEE, on doit trouver les séries longues. Elles ne sont peut-être pas dispo sur le Web, il faut dans ce cas en faire la demande, ce qui n’est pas très difficile, mais là, point de vu temps :) c’est chaud pour moi. Cela dit, ce serait vraiment intéressant de creuser cet aspect et voir cette évolution sur le temps long. Un projet de plus à mettre sur la liste et à faire avec @simplicissimus et @fil !

    • En tous cas, ce sera difficile à ce niveau de détail. Comme l’indique l’Insee, avec les revenus 2012, c’est la première fois que les données sont fournies au niveau communal (Filosofi).

      Le dispositif précédent (RDL), au niveau départemental, a été mis en place en 2003.

      Enfin, le « taux de pauvreté » n’est défini de cette façon que très récemment. Je ne crois pas qu’on puisse en fournir des estimations rétrospectives, y compris au niveau national, notamment au début du XXe siècle.

      Sans oublier le peu de bien que je pense de ce « taux de pauvreté monétaire relative », son vrai nom complet qui est en train de devenir l’alpha et l’oméga de la « réflexion » (hum, hum) sur la pauvreté.

    • Ici le relatif vient du fait que les "pauvres" sont définis comme étant ceux qui sont en bas de la distribution des revenus, avec un seuil ("de pauvreté") calculé conventionnellement par rapport à cette même distribution de revenus. Ce qui fait que si l’on multipliait (ou divisait) tous les revenus par 2, le "taux de pauvreté" ne bougerait pas d’un poil. C’est parce qu’elle est calculée à partir des revenus qu’elle est "monétaire".

      De mon point de vue, ce "taux de pauvreté relative" est donc plutôt une mesure de la dispersion des revenus. Et entretient une confusion, puisque ces mêmes mots « pauvreté relative » peuvent être utilisés avec un sens assez largement différent (cf. définition PNUD).

      On voit aussi que l’indicateur actuel est difficile à utiliser sur longue période, dans la mesure où aujourd’hui tout est monétaire et marchandisé ce qui n’était pas le cas il n’y a pas si longtemps (voir p. ex. taux de salariat, autoconsommation, échanges non marchands).

  • Isolées, paupérisées et stigmatisées, les mères séparées peinent à se faire entendre | Stéphanie Lamy
    http://www.huffingtonpost.fr/stephanie-lamy/isolees-pauperisees-et-stigmatisees-les-meres-separees-peinent-a-se-f

    Bien que détenteur d’une autorité parentale conjointe, le parent abandonnique est absous, par la CAF, par la Justice, de ses devoirs. Il maintient cependant tous ses privilèges - surtout celui de jouir, plus tard, de l’obligation alimentaire qui lui serait due de la part de ses enfants devenus grands - un rendement optimal sur le peu de capital investi.

    L’exploitation des mères séparées au bénéfice de tous (sauf elles)

    Rémunération diminuée, dépenses liées au ménage majorées - sans qu’aucune égalité de la prise en charge matérielle des enfants soit imposée - ce sont les mères séparées qui investissent le plus lourdement dans la génération suivante.
    Bien que le taux d’effort qu’elles fournissent pour construire ce capital humain soit particulièrement pesant, pour l’instant elles n’y retirent aucun bénéfice.

    #femmes #famille #pauvreté

    • #monoparentalité #célibataire #mères #femmes

      Les familles monoparentales avec au moins un enfant de moins de 25 ans représentaient 9,4% en 1968, 10,2% en 1982, 13,2% en 1990, 16,7% en 1999, 18,3% en 2011 . Ce sont aujourd’hui essentiellement des mères séparées ou divorcées qui élèvent leurs enfants. La proportion des pères parmi les familles monoparentales s’est, elle, stabilisée à 15% depuis 1990 alors qu’ils étaient 20% entre 1960 à 1970, surtout issus des veuvages.

      #qui_l'eut_cru
      de l’#effacement_des_femmes

      Et puis je ne suis pas d’accord avec (entre autres) ceci : (fin du paragraphe à propos de l’attribution de l’ASF, allocation de soutien familial )


      C’est donc soit la CAF, soit les nouveaux conjoints qui assument la charge de l’enfant.

      C’est aller un peu vite en besogne de se permettre d’ignorer à ce point les aides sociales, et quelle insulte machiste contre celles qui assument la charge de l’enfant de moitié si ce n’est de la totalité. D’autre part, il eu fallut dire aussi à combien s’élève cette splendide ASF (90€ par mois) qui fixe au final un prix global d’engraissage du gnard à vraiment bien peu surtout si il fallait compter dessus pour « assumer la charge de l’enfant » !
      Pour que la CAF verse l’ASF, il faut savoir que la mère doit demander que le parent abandonnique soit poursuivi en justice par la CAF (éh wéé) bref encore un #parcours_de_la_combattante pour ses droits qui n’est pas facile du tout. Sinon, pour le huffingtonpost Mesdames, il vous reste encore la prostitution maritale vers laquelle vous tourner de manière à nourrir votre enfant grace au "nouveau conjoint". bande de #feignasses va.

    • Plus encore qu’un parcours de la combattante, c’est - dans bien des cas- une incitation/obligation à participer à la guerre des pauvres contre les pauvres. Et donc une manière de produire du #non_recours au droit.

      À part la perception du « minimum vieillesse » (Aspa) où il est parfois (?) demandé aux survivants de régler
      une « #dette », il est rare que l’"obligation alimentaire" soit mise en pratique. Si tel était le cas pour le RSA, où c’est aussi prévu par les textes, ce serait un bordel sans nom.

    • @mona, j’avais également cherché pour trouver plus récent, il y a une note en bas du tableau :

      - Il n’est pas possible de comptabiliser les différents types de familles (couples et familles monoparentales) à partir de ce tableau puisque certaines d’entre elles font aussi partie de ménages complexes.

      Mais effectivement ce ne sont apparemment pas les bons chiffres.
      La notion de famille est complexe, bien plus que le huffington ou la CAF ne la voit.
      http://seenthis.net/messages/258179

    • Pouf, pouf !

      L’article du Huff’ n’est vraiment pas clair. En fait, il semble bien que la question réside dans la base du pourcentage.

      D’après Portrait social, Insee, 2014 qui vient de sortir (c’est un marronnier) et est la source du déferlement (tout relatif) de stats…
      http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/FPORSOC14m_FTLo2pop.pdf

      En 2011, il y a 8,4% de familles monoparentales (avec enfant(s) de moins 25 ans) dans l’ensemble de 28 millions de ménages ; 5,4% pour monoparentales (avec enfant(s) de moins de 18 ans).

      Ces dernières représentent 21,6% des familles avec enfant(s) de moins de 18 ans.

      Le 18,3% (de quoi ?) cité dans l’article pour 2011 doit sortir d’un autre tableau (je ne sais pas lequel) mais doit nécessairement se rapporter à des familles avec enfants.

    • Ah merci @simplicissimus
      À part la carte des familles monoparentales sur Paris, de mon côté pas trouvé grand chose, c’est pas inintéressant ceci dit mais les chiffres datent ! et surtout, c’est quoi une famille monoparentale, quel age doit avoir l’enfant ? Ici on a la part des familles monoparentales dans les familles d’enfants de moins de 25 ans.


      http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=20&ref_id=13175

    • Pour les définitions, ce reporter à celles de l’Insee .
      http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/liste-definitions.htm

      Famille monoparentale
      Une famille monoparentale comprend un parent isolé et un ou plusieurs enfants célibataires (n’ayant pas d’enfant).

      Qui suppose aussi de bien comprendre la définition de « Famille », notamment la dernière phrase…

      Famille
      Une famille est la partie d’un ménage comprenant au moins deux personnes et constituée :
      – soit d’un couple vivant au sein du ménage, avec le cas échéant son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage ;
      – soit d’un adulte avec son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage (famille monoparentale).
      Pour qu’une personne soit enfant d’une famille, elle doit être célibataire et ne pas avoir de conjoint ou d’enfant faisant partie du même ménage.
      Un ménage peut comprendre zéro, une ou plusieurs familles.

      Les définitions ne portent pas de critères d’âge, ce qui fait que dans les publications (cf. ci-dessus) l’Insee se réfère à plusieurs définitions (enfant(s) de moins de 18 ans ou enfant(s) de moins de 25 ans). Le critère de monoparentalité est donc que les enfants cohabitant avec leur parent n’aient pas, eux-mêmes, d’enfant(s) ni de conjoint cohabitant…

      Sachant que les définitions de base du recensement sont Personne et Ménage (à bien connaitre, là aussi).

      Décrire la vie telle qu’elle est n’est pas toujours facile pour les statisticiens. Et, souventes fois, les non-statisticiens ne s’attardent pas trop aux subtilités de ces descriptions.

      Un exemple « simple » ;-)
      Un enfant en garde partagée 50-50, ses parents ne cohabitant pas avec d’autre(s) personne(s) appartiendra donc à deux familles (au sens Insee) monoparentales. Et donnera donc une famille monoparentale (mère) et une famille monoparentale (père).

      Il est d’ailleurs fort probable que la (légère) augmentation des familles monoparentales (père) (et non pas stabilité depuis 1990) soit due essentiellement au développement de la garde partagée.

    • Ah, en 2005, le pourcentage correspondant (part de famille père-enfant(s) au sein des familles monoparentales) était de 15,4%

      MAIS, mais, mais, il s’agissait alors de monoparentales (enfant(s) de moins de 25 ans) !
      tableau 1 de
      http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1195

      soit avec l’historique (et les arrondis)

      part de famille père-enfant(s) au sein des familles monoparentales (enfant(s) de moins de 25 ans)
      1968 : 20%
      1990 : 14%
      2005 : 15%

    • Pff, compliqué de s’y retrouver !
      Et la définition de l’INSEE est amha insuffisante, par exemple une femme qui a un enfant seule et habite chez ses parents sera-t-elle comptabilisée ?

      Les derniers chiffres que tu donnes vont en tout cas à l’inverse de ce que certains voudraient faire croire, (plus de pères s’occupent de leurs enfants) car la tendance se renforce, en tout cas dans la famille monoparentale) dans la délégation de l’élevage aux mères.

      Et pour revenir au nombre de familles monoparentales

      France métropolitaine, ménages ordinaires, familles avec enfants de 25 ans ou moins en années révolues.
      Source : Insee, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.

      Ainsi, 24 % des familles avec enfants sont monoparentales dans les pôles urbains, contre 16 % en zone rurale. Elles sont en particulier plus fréquentes dans les grands centres urbains de la région parisienne et du sud de la France (carte).

    • Dans ton exemple, la réponse est nette : c’est non, il ne s’agit pas d’une famille monoparentale.

      Par ailleurs, les derniers chiffres (enfant(s) de moins de 25 ans) sont anciens (10 ans presque) ; les récents (juste au dessus) confirment bien que, non, la délégation de l’élevage aux mères ne se renforce pas (enfant(s) de moins de 18 ans).

    • Permet moi de douter, car c’est bien net si on s’en tient uniquement à la définition administrative de recensement de l’INSEE mais pas forcément d’autres points de vue, critique que sous-tendait ma question naïve.
      Car cela peut, par exemple, masquer les mères adolescentes (1,5% des naissances) et seules (chiffres ?) ou les mères qui vivent avec d’autres personnes mais n’en sont pas moins à assumer seules quotidiennement et financièrement la charge de leur(s) enfant(s) et leur éducation.
      On ne peut évidemment pas non plus y inclure les familles avec des pères qui ne voient leurs enfants que 1/2h par semaine et où la mère est chargée d’eux.

      Sinon, oui, je me suis trompée car effectivement, les pères monoparentaux sont un peu plus nombreux, environ 15% des familles monoparentales, peut mieux faire donc, d’autant que le nombre de familles monoparentales augmente.

      Pour répondre à ce que tu écris dans ton 2em post ou tu dis que l’enquête serait biaisé en faveur de l’augmentation (légère) de la monoparentalité des pères, cela est surement vrai mais non parce que l’enfant

      appartiendrait à deux familles

      mais parce qu’un enfant qui va chez son père au maximum 3 jours par an sera pour l’enquêteur de l’INSEE rattaché à une famille monoparentale masculine si l’enfant y séjourne lors de son enquête. Si je lis bien :

      Un enfant en résidence alternée est rattaché au ménage du parent chez qui il séjournait le premier jour de collecte de l’enquête de recensement.

      Mais cela semble différer d’une enquête à l’autre…

      Dans l’enquête Études des relations familiales intergénérationnelles (Erfi), le contour du ménage est laissé à l’appréciation du répondant. Un enfant pourra être déclaré chez un seul parent, chez les deux ou chez aucun s’il a son propre logement.

      En tout cas, c’est assez cruel de voir que les mères qui s’occuperaient 362 jours par an de leur môme seraient ainsi effacées. Alors que les mères constituent 85% des familles monoparentales, et 68 % déclarent que leur enfant de moins de 25 ans issu d’une union rompue réside avec elles.
      Tu auras compris que je suis aussi très en colère contre les papas gâteaux qui n’assument pas leurs responsabilités éducatives de parents mais sont (rendus) présents pour récolter les lauriers. Et de l’autre côté le coût social qui existe pour les femmes.

      Et puis, ce qu’on ne peut comptabiliser : la stigmatisation des parents seuls, comme sur la page wikipédia consacré à la monoparentalité :

      Les parents seuls peuvent être confrontés à certaines remarques vis-à-vis de l’éducation qu’ils apportent à leurs enfants, sans que des études aient montré un lien probant entre la monoparentalité et ces problèmes.

      Enfants à difficultés scolaires ;
      Mal éduqués ;
      Manque affectif qui nuit à leur personnalité.

    • J’ai écrit des bêtises dans mon commentaire : en effet, une FAMILLE est une partie d’un MÉNAGE et donc une PERSONNE (un enfant, dans ce cas) ne peut pas faire partie de plusieurs FAMILLEs.

      La règle de rattachement de l’enfant au MÉNAGE (et donc à la FAMILLE) que tu décris ne dépend pas du passage de l’enquêteur mais de la situation de l’enfant au « premier jour de collecte ». Celui-ci est déterminé conventionnellement et est TOUJOURS un jour de semaine (c’était le jeudi 16 janvier cette année en France métropolitaine). Ce qui élimine de fait toute possibilité de rattachement à un père qui n’aurait l’enfant que le week-end.

      Cette procédure de rattachement permet d’estimer sans biais (contrairement à celle que je décrivais) la proportion d’enfants à la charge de la mère et celle à la charge du père. En gros, en supposant (hypothèse évidemment fausse) que tous les enfants soient en garde alternée 50-50, au jour (conventionnel) du recensement, on aurait la moitié des enfants chez l’un et l’autre chez l’autre.

      Par ailleurs, le recensement a pour but de compter ; c’est donc fondamentalement un questionnaire « simple » (avec très peu de questions) et la nécessité de respecter des conventions strictes. Les enquêtes auprès des ménages permettent de développer (parfois longuement…) des thèmes spécifiques et peuvent donner lieu à l’emploi de concepts différents. Ainsi, Erfi (que je ne connais pratiquement pas) est une enquête très particulière qui vise à interroger un même échantillon dans le temps en 2005, 2008 et 2011 et, vu ce que tu cites, qui autorise le rattachement à plus d’un ménage. Le but est justement d’avoir une compréhension plus fine que le recensement qui, fondamentalement, revient à mettre un bâton dans une case.

      Il y a des montagnes de choses que l’on ne peut pas compter, notamment les « vraies questions », qui sont définitivement hors du champ des statistiques. Par exemple, estimer la proportion de parents qui « assument leur responsabilité éducative de parent ».

  • Protection sociale = désincitation au travail ? Réfutation empirique | INSEE

    http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES467C.pdf

    Cet article cherche à évaluer si le RMI et, à sa suite, le RSA découragent certains jeunes de travailler. Auquel cas, on observerait un fléchissement du taux d’emploi des jeunes juste après 25 ans, puisque certains choisiraient de ne pas travailler ou de réduire leur effort de recherche d’emploi à partir de cet âge. (...) Pour étudier cette question, nous conduisons une analyse par discontinuité sur les enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2011 qui permettent d’obtenir des estimateurs précis des taux d’emploi par âge des jeunes célibataires sans enfant et peu qualifiés.
    Nous n’observons pas de rupture dans les taux d’emploi à 25 ans pour l’ensemble des jeunes sans enfant, ce qui indique que le RMI et le RSA n’ont pas d’effet désincitatif marqué sur l’emploi des jeunes autour de cet âge. Une légère rupture dans les taux d’emploi est toutefois visible pour les jeunes les moins qualifiés (ayant au mieux le BEPC) les premières années de l’étude (femmes sur la période 2004‐2007 et hommes sur la période 2004‐2005), mais elle disparait par la suite, en particulier après la mise en place du RSA. Les effets désincitatifs au travail parmi les jeunes sans enfant étant déjà faibles avec le RMI, confinés aux jeunes sans qualification, il n’y pas lieu d’attendre d’effet réincitatif de la part du RSA, conclusions limitées au groupe cible de notre étude.

    #protection_sociale
    #travail
    #expérience_naturelle

  • C’est en France que les inégalités de revenu augmentent le moins
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140430trib000827739/c-est-en-france-que-les-inegalites-de-revenu-augmentent-le-moins.html

    Entre le sentiment d’une montée des inégalités en France, et la réalité, il y a commune un hiatus. D’autant plus flagrant si l’on regarde ce qui se passe ailleurs. L’OCDE a publié le 30 avril une nouvelle étude sur la question des inégalités dans les pays riches, avec, notamment, un graphique très parlant sur l’évolution de la part du revenu que s’arroge la minorité la plus aisée, celle du dernier centile (cette fraction représentant 1% de la population, aux revenus les plus élevés).

  • Insee - Conditions de vie-Société - La dépense des ménages en produits de l’économie de l’information depuis 50 ans - La chute des prix et l’innovation favorisent son essor
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1479

    En 2012, les ménages ont dépensé 67 milliards d’euros en « produits de l’économie de l’information », soit en moyenne 2 370 euros par ménage. On englobe sous ce terme les produits informatiques, électroniques et optiques ainsi que les services d’information et de communication (encadré 1).
    Les ménages consacrent aujourd’hui 6,0 % de leur budget aux produits de l’économie de l’information, contre seulement 3,8 % en 1960 (graphique 1). Depuis cinquante ans, en effet, plusieurs innovations dans ce domaine ont pris place dans notre quotidien. D’abord la télévision, puis les ordinateurs dans les années 1970. Ensuite, sont apparus la distribution de bouquets de programmes de radio et de télévision, le mobile et Internet. L’économie de l’information s’est ainsi développée, favorisée par une très forte baisse des prix. Avec le passage au tout numérique, elle atteint son apogée entre 2002 et 2007 : la part du budget des ménages consacrée à ces produits se stabilise alors à près de 7 %. Depuis 2008, elle tend à diminuer : les dépenses continuent d’augmenter fortement en volume (+ 3,6 % par an en moyenne contre + 0,4 % pour l’ensemble de la consommation des ménages), mais moins que par le passé, et la hausse n’est plus à la hauteur du recul des prix (- 4,3 % par an en moyenne de 2008 à 2012, contre + 1,5 % pour l’inflation d’ensemble).
    En 2012, près de 30 % de ces dépenses sont relatives à des biens (équipements divers...) et 70 % à des services (abonnements, redevances...). Cette répartition est relativement stable en valeur depuis 1960. En 2012, 37 % des dépenses en biens concernent les produits de l’électronique grand public et 34 % les ordinateurs. Parmi les dépenses en services, 59 % concernent les télécommunications.

    La moitié des dépenses sont pré-engagées

    La moitié des dépenses liées à l’économie de l’information en 2012 sont pré-engagées, prélevées sur le budget des ménages sous forme par exemple d’abonnements ou de redevances. En 2012, 80 % de ces dernières sont liées aux services de télécommunications (abonnements de téléphonie mobile, Internet et offres Triple play). Les services télévisuels tels que la redevance et les abonnements à des chaînes payantes pèsent plus faiblement.
    En 2012, les ménages consacrent 32 milliards d’euros aux dépenses pré-engagées en économie de l’information, soit 2,9 % de leur budget. En 1995, soit avant l’ouverture complète à la concurrence des télécommunications au 1er janvier 1998, cette part n’était que de 1,9 %.
    Entre 1995 et 2012, les dépenses pré-engagées en économie de l’information augmentent fortement : + 5,7 % par an en moyenne, en valeur, en raison du développement des forfaits associés aux téléphones portables et des offres groupées de téléphonie. Elles contribuent en moyenne chaque année à hauteur de 0,5 point à la croissance des dépenses pré-engagées. Depuis 2009, les dépenses pré-engagées de l’économie de l’information augmentent très faiblement en valeur, et se contractent même en 2012, avec la baisse des prix des services de télécommunications. Ainsi, elles freinent depuis quatre ans la progression de l’ensemble des dépenses pré-engagées...

    #économie
    #Insee
    La #dépense des #ménages en #produits de l’ #économie de l’ #information depuis 50 ans

  • Géographie fançaise ds grands-parents - 15 millions de grands-parents
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1469

    En 2011, 8,9 millions de grand-mères et 6,2 millions de grands-pères, soit 15,1 millions de grands-parents vivent en France métropolitaine. Parmi les personnes âgées de 75 ans ou plus, une sur cinq n’est pas devenue grand-parent, soit parce qu’elle n’a pas eu d’enfant (14 %), soit parce que ses enfants n’en ont pas eu (6 %). Les personnes qui ont eu plusieurs enfants sont toutefois pratiquement assurées d’être grands-parents. Les femmes deviennent grand-mères à 54 ans en moyenne et les hommes grands-pères à 56 ans. Après 75 ans les grands-parents ont en moyenne 5,2 petits-enfants.

    Le Nord - Pas-de-Calais et la Lorraine sont les régions qui comptent le plus de grands-parents parmi les 75 ans ou plus (85 %), tandis que l’Île-de-France est celle qui en compte le moins (75 %). Plus on a de frères et sœurs, plus on a d’enfants puis de petits-enfants. Enfin, les petits-enfants connaissent plus souvent leurs grand-mères que leurs grand-pères, et plus souvent leurs grands-parents maternels que paternels.

    #france #démographie #vieux #grands-parents

  • #Elections_européennes et courrier électoral : la réaction des Jeunes Européens - France
    http://www.taurillon.org/Elections-europeennes-et-courrier-electoral-la-reaction-des-Jeunes,05986

    Le gouvernement souhaiterait supprimer pour les élections européennes de 2014 l’envoi du courrier électoral contenant les professions de foi. La rédaction du Taurillon offre exceptionnellement ses colonnes à des communiqués de presse. Cette fois, celui des Jeunes Européens - France. Elections européennes de 2014 : pour des professions de foi dans les boites aux lettres des électeurs ! Avec stupéfaction, nous avons appris que le Ministère de l’Intérieur étudiait la possibilité de supprimer l’envoi (...)

    #Actualité
    http://international.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/09/10/europeennes-valls-poste-bulletins-10214.html
    http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1452/ip1452.pdf

  • La crise appauvrit les plus pauvres, quand les plus riches s’enrichissent - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2013/04/23/la-crise-appauvrit-les-plus-pauvres-quand-les-plus-riches-s-enrichissent_

    Si tous les déciles de niveau de vie sont concernés par la baisse de revenus de 2010, elle est bien plus forte dans le bas que dans le haut de la fourchette.

    (…)

    Selon Fabrice Lenglart, ce creusement des inégalités a cependant été largement compensé par les effets redistributifs des transferts sociaux. « Sans ces derniers, la baisse du niveau de vie des 20% des ménages les plus modestes aurait été quatre fois plus importante, ce qui aurait provoqué une explosion des inégalités. »

    Heureusement, la baisse des intolérables « charges sociales » va, enfin !, assécher ces transferts qui limitent l’efficacité incitative des marchés et notamment du marché du travail…

    • @james oui, c’est clair mais dans une moyenne il y a forcément des valeurs qui tirent le résultat vers le haut, non ? Je veux des noms ;-)
      Mais ta remarque en appelle une autre ; les merdias sont passés maître dans l’art de faire croire que tout ne va pas si mal que ça.

    • Oui, en fait, j’aurais dû m’écrier : « Mais bon sang, mais c’est bien sûr ! ». Je voyais bien qu’il y avait un truc qui déconnait dans la com. de 20 Minutes mais je n’arrivais pas à mettre un nom là-dessus. La différence entre moyenne et médiane ! Merci @james.

    • Le salaire médian doit être aujourd’hui au dessus de 1700€ brut/mois
      Cela signifie que la moitié des salariés est payée entre le SMIC et le SMIC+300€. ça fait donc du monde à la base de la pyramide..
      Le mieux serait d’avoir une évolution de la pyramide des salaires français depuis 40 ans pour illustrer ce qu’est le creusement des inégalités. ça devrait pas être trop compliqué à obtenir pour quelqu’un qui sait interroger l’INSEE (genre quelqu’un qui a eu un diplome de journaliste). C’est plus parlant que les chiffres, mais il faut croire que les journaux ne savent pas insérer des graphes dans leurs articles

    • @yohooo je pense que ça les inciterait plutôt à marcher sur la gueule du collègue pour grimper dans la hiérarchie et/ou à faire de la lèche auprès de ladite hiérarchie. Bon, OK, je suis pessimiste .
      @petit_ecran_de_fumee : en voilà une idée qu’elle est bonne ! En fait, mettre en évidence en fonction du temps (des années) depuis disons 50 ans, l’écart entre salaire le plus bas et salaire le plus haut et établir la médiane pour cette plage de valeurs. Je suis sûr qu’on s’apercevrait que l’écart entre les deux valeurs extrêmes augmente et que la médiane se tasse voire diminue fortement. Tu me dis si je me trompe.

    • Le SMPT (Salaire Moyen Par Tête) est un indicateur qui a le mérite d’être disponible rapidement. Pour sa signification, c’est autre chose…

      En effet, il s’obtient à partir des déclarations des entreprises aux Urssaf en additionnant le total des salaires versés et en divisant par le nombre de salariés déclarés ( quel que soit leur temps de travail )

      Vu la méthode utilisée, il est totalement inenvisageable d’estimer une médiane.

      Par ailleurs, même si l’utilisation universelle de la moyenne lui confère dans l’esprit de ses utilisateurs des propriétés de centralité qu’elle n’a pas, quand on leur pose la question : y a-t-il plus de monde au dessus de la moyenne ou en dessous, ils ne se trompent absolument jamais… Ce qui est un très bon moyen d’introduire la notion de médiane et de dissymétrie d’une distribution !

      PS : la source pour le SMPT (entre autres, on y trouve aussi des indicateurs rapides (cf. supra ) sur l’emploi) c’est le bulletin n° 169 d’ AcossStat
      http://www.acoss.fr/index.php?option=com_docman&task=view_acosstat&Itemid=5529

    • Pour un aperçu de la distribution des salaires (évolution des déciles de 2002 à 2010 (pas vu plus récent)) http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon04148

      Pour l’évolution de l’inégalité (pas seulement les revenus salariaux), l’Insee avait sorti il y a 2-3 ans une étude qui montrait que le premier décile n’était pas pertinent pour montrer l’évolution (les 10% de la population ayant les revenus les plus élevés, ça fait encore beaucoup) mais qu’il fallait descendre au 1%, voire au 1‰ pour voir, effectivement, les revenus moyens s’envoler. Je n’arrive plus à remettre la main dessus…

    • En infographie, on verrait un triangle équilatéral au départ (distribution compacte et homogène) dont la base s’élargirait en même temps qu’elle s’étirerait vers le haut, ce qui mécaniquement la creuserait sur les côtés, on passerait donc d’une pyramide parfaitement triangulaire à une sorte de « T » renversé..
      Pendant ce temps, le salaire médian, initialement au tiers de la hauteur de la pyramide, ne cesserait de descendre pour atteindre l’intersection de la barre verticale avec la barre horizontale du T, c’est à dire que le salaire médian pourrait presque se confondre avec le salaire minimum.

    • @simplicissimus : oui, là ça se complique. Pour établir une médiane, il faut établir des classes de valeurs et, pour chaque classe, mettre l’effectif correspondant. Je me doute que la collecte des données va poser problème. Autres difficultés, nous aurons des valeurs établies en fonction de l’unité monétaire de l’époque et donc, il faudrait pouvoir pondérer ces valeurs monétaires en valeur constante. Concernant le prix d’un produit (alimentaire, industriel, services) là aussi, problème de l’évolution des coûts. Toutefois il ne me semblerait pas difficile d’évaluer le coût pour se loger et son évolution dans le temps (loyer, indice de la construction, prix de l’énergie, de l’approvisionnement en eau, des réseaux de communication ...). Un sacré chantier en somme surtout pour définir la méthodologie.
      Les comparaisons qualitatives sont peut-être subjectives (c’était mieux « avant ») mais quand je réfléchis, je m’aperçois que ma génération s’est matériellement appauvrie par rapport à celle de nos parents qui, eux, ont bénéficié d’un relatif plein emploi et aussi (surtout) de l’inflation avec une indexation des salaires sur le coût de la vie. Mes parents ont fait construire une maison en 1970, ils ont emprunté en tout et pour tout 150 000 F (je crois savoir qu’ils avaient très peu d’apport personnel). A la fin du remboursement en 1985, il remboursait 700 F mensuellement. Ce serait bien de connaître le taux de l’inflation pour cette période de 15 ans.

    • @sombre : pour les revenus, la source, ce sont tout simplement les déclarations fiscales (de l’impôt sur le revenu) qui sont exploitées statistiquement (et anonymement) par l’Insee.

      Pour les très hauts salaires, le plus récent (que j’ai trouvé) est cet Insee Première n° 1288 d’avril 2010 sur les données fiscales 2007.

      Signe d’un accroissement de l’écart entre les très hauts salaires et le reste de la population salariée, le 99e centile de la distribution des salaires des temps complets du secteur privé a crû nettement plus rapidement que le salaire médian au cours de la décennie passée (+ 1,35 % par an de 1996 à 2007 contre + 0,6 %), évolution qui s’est aussi traduite par une croissance de la part de la masse salariale qui leur est dévolue et qui est passée de 5,5 % à 6,8 %. Cette évolution s’est aussi accompagnée d’une modification de la composition de la population des THS. Le poids des secteurs de la finance et du conseil et de l’assistance (particulièrement celui des holdings des grands groupes) s’est accru. La concentration géographique de cette population en Île-de-France s’est aussi accentuée (64 % en 2007 contre 62 % en 1996). Enfin, cette population s’est légèrement féminisée (la proportion de femmes passant de 9 % à 13 %) et a un peu vieilli (avec un âge moyen de près de 49 ans contre un peu moins de 48 ans en 1996).

      http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?id=2913=
      et en pdf
      http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1288/ip1288.pdf

      C’est vieux mais ça n’a pas dû « s’arranger »…

      @petit_ecran_de_fumee : l’évolution n’est pas aussi caricaturale ! La moitié des salariés, ça fait quand même pas loin de 9 millions de personnes… L’évolution de la médiane est lente (elle ne bouge pas beaucoup). Là où ça bouge nettement plus, c’est pour les petits effectifs (très hauts salaires) mais sans que ça n’influe sur la médiane.

      Prend 1‰ des salariés, les mieux payés (soit environ 9 000 personnes), multiplie leur salaire par 10, ça ne change absolument rien à la médiane, ni même au 9ème décile : la position relative (le rang) des 99,9% restant n’a changé en rien.

    • La partie la plus détaillée sur le sujet se trouve dans les 2 dernières pages du chapitre sur les salaires de France Portrait Social 2009 http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/FPORSOC09F.PDF
      Elle porte également sur les données de 2007.

      Normalement (?) vu les rythmes, on pourrait s’attendre à un Insee Première sur le sujet au printemps 2013. Mais, d’un autre côté, le sujet est sans doute un peu chaud et il ne faut pas effaroucher les « créateurs de richesse » qui sont susceptibles de s’envoler à tout moment… Et dévoiler l’évolution récente de leurs revenus, bruts et surtout nets d’impôts, permettrait de nourrir intelligemment le débat. Ce n’est pas forcément à l’ordre du jour.

    • @sombre qui dit :

      je pense que ça les inciterait plutôt à marcher sur la gueule du collègue pour grimper dans la hiérarchie et/ou à faire de la lèche auprès de ladite hiérarchie. Bon, OK, je suis pessimiste .

      Se battre chacun pour soi ou tous ensemble dépend du degrés de solidarité dans ta boîte. Que la lutte soit collective ou individuelle, le patron a intérêt à garder dans sa poche des argument comme « Vous êtes largement payé au dessus du salaire médian ». En communiquant sur le salaire moyen, c’est l’inverse qui s’opère.

      Perso, dans ma boîte, j’ai toujours milité (même à mes dépends) pour une égalisation progressive des salaires. Quand je dis que les salariés sont payés largement en dessous du salaire moyen, les patrons baissent les yeux et n’ont rien à me répondre tandis que les autres salariés acquiescent. ça crée un rapport de force. Heureusement qu’ils ne connaissent pas le salaire médian.

    • @Simplicissimus :
      oui je décrivais comment on observerait un accroissement des inégalités sur un graphe avec une pyramide, pour confirmer à @Sombre ce qu’il disait

      Je suis sûr qu’on s’apercevrait que l’écart entre les deux valeurs extrêmes augmente et que la médiane se tasse voire diminue fortement

      La médiane ne diminue pas en valeur absolue, mais en valeur relative.
      Quand tu écris

      Prend 1‰ des salariés, les mieux payés (soit environ 9 000 personnes), multiplie leur salaire par 10, ça ne change absolument rien à la médiane, ni même au 9ème décile : la position relative (le rang) des 99,9% restant n’a changé en rien.

      on est bien d’accord, la pyramide devenant 10 fois plus haute, alors que la médiane ne bouge pas, il en résulte que cela donne l’impression que la médiane a baissé, et à la limite peut se confondre avec la base. C’est ce que je voulais dire...