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  • Gaza : 4 mois de guerre, le journalisme palestinien décimé en toute impunité
    Publié le 07.02.2024 | RSF
    https://rsf.org/fr/gaza-4-mois-de-guerre-le-journalisme-palestinien-d%C3%A9cim%C3%A9-en-toute-impu

    Journalistes palestiniens tués, blessés, empêchés de travailler sans possibilité de se réfugier en lieu sûr : le bilan des quatre mois de guerre sur Gaza est terrifiant. Reporters sans frontières (RSF) condamne fermement une éradication du journalisme palestinien et du droit à l’information à Gaza par l’armée israélienne, et appelle les États et les organisations internationales à faire pression sur Israël pour que cesse ce carnage.

    En 124 jours de conflit, au moins 84 journalistes ont été tués à Gaza, dont au moins 20 dans l’exercice de leurs fonctions ou en raison de celles-ci, selon les informations de RSF à ce jour. Le journalisme est décimé au fil des jours d’une guerre interminable par des frappes israéliennes incessantes du nord au sud de la bande de Gaza. Les journalistes qui ont survécu à ces quatre mois vivent un enfer quotidien : dans des conditions inhumaines, ils subissent des manques de tous ordres, notamment de matériel, ainsi que des black-out médiatique réguliers. (...)

    • Palestinian journalism has been decimated: Reporters Without Borders
      8 February 2024 09:58 GMT | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/palestinian-journalism-has-been-decimated-reporters-without-borders

      The Reporters Without Borders (RSF) organisation has described the rate of killing of Palestinian journalists as “horrifying.”

      "In four months of conflict, Palestinian journalism has been decimated by Israeli armed forces with complete impunity, with a staggering death toll of more than 84 journalists killed, at least 20 in the line of duty,” RSF said in a statement.

      Palestinian sources say the number of journalists killed is at least 123.

      “After filing two complaints with the International Criminal Court and making repeated appeals to States and international organisations, RSF is once again urging the UN Security Council to immediately enforce Resolution 2222 (2015) on the protection of journalists,” it said.

  • Israël éradique le journalisme à Gaza : dix journalistes tués en trois jours, 48 depuis le début de la guerre
    https://rsf.org/fr/isra%C3%ABl-%C3%A9radique-le-journalisme-%C3%A0-gaza-dix-journalistes-tu%C3%A9s

    En trois jours seulement, du 18 au 20 novembre, dix journalistes palestiniens ont péri à Gaza – dont au moins trois dans le cadre de leurs fonctions. Cela porte à 48 le nombre total de journalistes tués par des frappes israéliennes à Gaza – dont 11 en raison de leur mission d’informer le monde de l’actualité –, selon les informations recueillies à ce jour par RSF.

  • 2009 :

    Israël interdit toujours l’entrée des journalistes étrangers à Gaza | La Presse
    https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/200901/06/01-815159-israel-interdit-toujours-lentree-des-journalistes-etrangers-a-gaz

    « L’interdiction sans précédent faite aux représentants des médias internationaux d’accéder à Gaza constitue une grave violation de la liberté de la presse et place Israël aux côtés d’une poignée de régimes qui empêchent régulièrement les journalistes de faire leur travail », a affirmé la [L’Association de la presse étrangère] FPA dans un communiqué.

    2021 :

    Pour RSF, les arguments d’Israël pour priver les journalistes étrangers d’accès à la bande de Gaza sont fallacieux | RSF
    https://rsf.org/fr/pour-rsf-les-arguments-d-isra%C3%ABl-pour-priver-les-journalistes-%C3%A9tranger

    • La Question d’Israël, Olivier Tonneau (10 pages / 43k signes)
      https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/161023/la-question-disrael

      Ce texte mûrit depuis des années. J’aurais préféré ne pas l’écrire en des temps de fureur et de sang mais sans l’effroi de ces derniers jours, je ne m’y serais peut-être jamais décidé.

      Effroi devant les crimes du Hamas : j’ai repris contact avec Noam, mon témoin de mariage perdu de vue depuis des années qui vit à Tel Aviv, pour m’assurer qu’il allait bien ainsi que ses proches. Effroi devant les cris de joie poussés par tout ce que mon fil Facebook compte d’ « antisionistes », puis par le communiqué du NPA accordant son soutien à la résistance palestinienne quelques moyens qu’elle choisisse – comme si la guerre justifiait tout et qu’il n’existait pas de crimes de guerre.

      Effroi, ensuite, face aux réactions des médias français qui, refusant absolument toute contextualisation de ces crimes, préparaient idéologiquement l’acceptation de la répression qui s’annonçait. Effroi face à cette répression même, à la dévastation de Gaza. Effroi d’entendre Netanyahou se vanter d’initier une opération punitive visant à marquer les esprits et les corps pour des décennies, puis son ministre qualifier les Gazaouis d’animaux. Ainsi les crimes commis par le Hamas, que seule une mauvaise foi éhontée peut séparer des violences infligées par le gouvernement d’extrême-droite israélien aux Palestiniens, servent de prétexte au durcissement de l’oppression qui les a engendrés. Effroi, enfin, face au concert d’approbation des puissances occidentales unanimes : les acteurs qui seuls auraient le pouvoir de ramener Israël à la raison, qui d’ailleurs en ont la responsabilité morale pour avoir porté l’Etat Hébreu sur les fonts baptismaux, l’encouragent au contraire dans sa démence suicidaire.

      (via @colporteur)

    • Israël. L’agonie d’une démocratie (25 oct. 2023)
      https://www.youtube.com/watch?v=XUE2scIrnQc

      Rencontre avec :
      Charles #Enderlin, journaliste, grand reporter et auteur franco-israélien. Il a été correspondant à Jérusalem pour la chaîne de télévision France 2 de 1981 à 2015. Auteur de nombreux ouvrages dont notamment « Au nom du Temple : l’irrésistible ascension du messianisme juif en Israël, 1967-2012 » (Le Seuil, 2013), « Les Juifs de France entre République et sionisme » (Le Seuil, 2020), « De Notre Correspondant à Jérusalem. Le journalisme comme identité » (Le Seuil, 2021). Il vient de publier « Israël. L’agonie d’une démocratie » (60 pages. 5€. Libelle, Seuil 2023 - https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782021539158-israel-l-agonie-d-une-democratie-charles-enderlin)
      Modération : Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO

      (via @loutre)

    • Palestine, Israël : nouvelle séquence d’un long conflit colonial
      interview de Rashid Khalidi

      https://www.contretemps.eu/palestine-israel-conflit-colonial

      Rashid Khalidi est un historien palestinien-américain, spécialiste de l’histoire moderne de l’Orient arabe. Il est depuis plus de vingt ans rédacteur en chef du Journal of Palestine Studies. Il a été conseiller auprès des négociateurs palestiniens lors des pourparlers de paix dans les années 1990. Il est titulaire de la chaire Edward Said d’études arabes modernes à l’université de Columbia (New York) et auteur de huit ouvrages, dont le plus récent est The Hundred Years’ War on Palestine. A History of Settler Colonialism and Resistance 1917-2017 (Picador/ Metropolitan Books, 2020).

      (via @cabou)

    • Craig Mokhiber, directeur des Droits Humains de l’ONU à New York, vient de démissionner pour protester contre la faiblesse de l’action de l’ONU.

      https://seenthis.net/messages/1024143

      Dans une lettre à son supérieur, il dit, entre autres :

      « Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène. en Palestine . »

      Vo (anglais, 5 pages) : https://blogs.mediapart.fr/stephane-m/blog/011123/gaza-est-victime-dun-genocide-occidental-commissaire-de-lonu-le-reve

      vf : https://ismfrance.org/index.php/2023/11/01/lettre-de-demission-de-craig-mokhiber-directeur-du-bureau-de-new-york-du-

      (via @stephane_m )

      –—
      Quelques jours plus tard, constat quant à la diffusion de cette lettre :

      https://seenthis.net/messages/1024786

      La lettre n’a pas fait grand bruit, à part sur les réseaux sociaux. Des mots trop lourds de sens (pourtant utilisés délibérément, en prenant appui sur des éléments factuels), en opposition frontale avec la posture prudente et consensuelle de la diplomatie internationale. Tellement que les médias n’ont pas semblé savoir quoi faire de cette patate chaude. Parmi les grands médias anglophones, seul The Guardian s’est aventuré à écrire un papier. Une entrevue sur Al Jazeera. Un mot dans The Independent. Un article atterré sur Fox News. Et un torrent de critiques, d’insultes et d’alertes à l’antisémitisme sur les réseaux sociaux.

      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20231104-la-d%C3%A9mission-d-un-haut-responsable-de-l-onu-symbole-d-un-mon

      Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, Craig Mokhiber n’a pas été le seul haut responsable à jeter l’éponge. Il y a deux semaines, un employé du département d’État américain [1], chargé du transfert d’armes à l’État hébreu, a démissionné, s’inquiétant des conséquences de ces livraisons pour les civils palestiniens et les perspectives de paix au Proche-Orient.

      [1, ndp] Josh Paul, https://seenthis.net/messages/1030146

    • Comment Israël a bombardé une église où des civils étaient réfugiés à Gaza par Juliette Prigent et Olivier Escher (motion design)

      https://www.lemonde.fr/international/video/2023/10/27/comment-israel-a-bombarde-une-eglise-ou-des-civils-etaient-refugies-a-gaza_6

      Le 19 octobre, à 22 h 30, le ministère de l’intérieur gazaoui déclare qu’une église grecque orthodoxe a été bombardée à Gaza. C’est ici que se réfugiaient des centaines de personnes. Selon le ministère de la santé gazaouis, administré par le Hamas, 16 personnes ont été tuées lors de ce bombardement. Le lendemain, l’armée israélienne a reconnu auprès de l’Agence France-Presse avoir réalisé un raid aérien ayant touché l’église. Ce bombardement vient contredire l’argumentaire de Tsahal expliquant que l’armée israélienne ne cible que le Hamas dans la bande de Gaza.

      (vidéo en libre accès, 3 minutes, 27 oct. / trouvé tout seul mais @kassem aussi)

      Tir d’obus à l’hôpital Al-Shifa à Gaza : les images pointent la responsabilité des Israéliens Par Thomas Eydoux , Liselotte Mas , Cellule Enquête vidéo et Adrien Vande Casteele (Motion design, 15 novembre 2023)

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/15/tir-d-obus-a-l-hopital-al-shifa-a-gaza-les-images-pointent-la-responsabilite

    • Des pays d’Amérique du Sud et la Jordanie prennent leurs distances avec Israël

      https://www.mediapart.fr/journal/international/011123/le-fil-du-jour-guerre-au-proche-orient-de-premiers-etrangers-et-binationau

      La Jordanie a choisi de rappeler « immédiatement » son ambassadeur en Israël, mercredi 1er novembre, pour protester contre l’offensive menée par Israël à Gaza. Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères, Ayman Al-Safadi, a dit « rejeter et condamner la guerre israélienne continue à Gaza qui tue des innocents et provoque une catastrophe humanitaire sans précédent ».

      Plusieurs pays d’Amérique du Sud, comme la Bolivie, ont aussi annoncé couper leurs relations diplomatiques avec Israël dans le cadre du conflit au Proche-Orient. La Bolivie a justifié cette prise de distance « en signe de rejet et de condamnation de l’offensive militaire israélienne agressive et disproportionnée menée dans la bande de Gaza ». Le Chili a dénoncé de son côté des « violations inacceptables du droit humanitaire » tandis que la Colombie un « massacre ».

      Le Chili et la Colombie ont rappelé mardi leurs ambassadeurs en Israël pour marquer leur désaccord avec la guerre que mène Israël à la Palestine. Le Chili a déclaré « condamner avec énergie » et observer « avec une grande préoccupation » les opérations militaires israéliennes, dénonçant un « châtiment collectif pour la population civile palestinienne à Gaza ». Le président colombien, Gustavo Petro, a déclaré sur X avoir « décidé de convoquer » l’ambassadrice en Israël, Margarita Manjarrez. « Si Israël ne cesse pas le massacre du peuple palestinien, nous ne pouvons pas rester », a-t-il justifié.

    • Assemblée pour la Palestine
      وحدة الشعوب للتحرير
      Internationalists United !

      https://lundi.am/Appel-internationaliste-a-une-assemblee-pour-la-Palestine

      (Versions française, anglaise et arabe)

      Si ce front est capable de se lever aujourd’hui pour Gaza, il pourra le faire demain contre les bombes des régimes russe et syrien en Syrie, contre celles de la Turquie sur le Kurdistan. Il pourra soutenir les féministes en Iran et à Abya Yala, les révolutionnaires au Soudan ou en Algérie, les luttes des Arménien.ne.s et des Ouïghours, la résistances des Mapuche et des Sahraouis. C’est ce que signifie l’entraide entre révolté.e.s. C’est ce que nous appelons l’#internationalisme des peuples.

      Se battre pour la Palestine, c’est se battre pour le monde.

      Si vous voulez agir mais ne savez pas quoi faire, si vous avez la rage et vous ne voulez plus vous sentir impuissant.e.s, si vous voulez vous mettre en mouvement au lieu de regarder la mort les écrans, rejoignez-nous !

      Nous appelons à une assemblée autonome et transnationale en région parisienne, à Montreuil le jeudi 9 novembre à 18h30 à l’espace AERI au 57 rue Etienne Marcel 93100

    • RSF dépose plainte devant la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre commis contre les journalistes en Palestine et en Israël

      https://rsf.org/fr/rsf-d%C3%A9pose-plainte-devant-la-cour-p%C3%A9nale-internationale-pour-des-crim

      Guerre entre Israël et le Hamas : quatre membres de la famille d’un journaliste libanais tués dans une frappe israélienne

      https://www.ladepeche.fr/2023/11/05/guerre-entre-israel-et-le-hamas-quatre-membres-de-la-famille-dun-journalis

    • Guerre Israël-Hamas : « Emmanuel Macron entend pratiquer une diplomatie sans diplomates »

      https://www.mediapart.fr/journal/international/081123/guerre-israel-hamas-emmanuel-macron-entend-pratiquer-une-diplomatie-sans-d

      https://justpaste.it/cpmie

      Directeur d’Afrique du Nord-Moyen-Orient (Anmo) au Quai d’Orsay de 1998 à 2002, ancien ambassadeur au Tchad, en Irak et en Tunisie, Yves Aubin de la Messuzière, arabisant érudit, est l’un des rares diplomates français à avoir dialogué avec les dirigeants du Hamas, en particulier avec l’actuel chef du bureau politique du mouvement islamiste, Ismaël Haniyeh. « Je ne suis d’aucun camp, sinon celui de la paix et des humanistes, précise-t-il. Je condamne toutes les violences contre les populations civiles, qu’elles soient israéliennes, palestiniennes ou autres. »

      [...]

      Ce qui m’a frappé, c’est de constater que par les brèches ouvertes dans la barrière de Gaza sont entrés en Israël, en même temps que les combattants du Hamas en uniforme, beaucoup de jeunes à moto, en short, souvent sans armes, dont certains sont revenus avec des otages. Ces jeunes, sans travail, sans espoir, sans avenir, constituent une bonne partie de la population de Gaza. C’est cette même jeunesse désespérée et révoltée qui avait manifesté en 2018, face à la barrière construite par Israël à l’occasion de la « Journée de la terre », lors des « marches du retour » : armée de pierres et de cocktails Molotov, elle s’était retrouvée face aux snipers de l’armée qui avaient fait des dizaines de morts et de blessés.

      (via @ericw)

    • « Je ne suis pas là pour qu’on me dise ce que je dois penser ». Tout fut dit dans cette phrase. A ce moment-là, Leila Shahid aurait dû se lever et partir. L’histoire est toujours écrite par les vainqueurs et le « terrorisme » n’est que l’alibi pour imposer un point de vue belliciste.

    • "Le cycle de violences est amené à se perpétuer tant que durera l’occupation israélienne" (15 min.)

      https://www.youtube.com/watch?v=iMh_qiAjTTg&t=52s

      Le journaliste et essayiste Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, et directeur du journal en ligne Orient XXI, est notre invité. Auteur de nombreux ouvrages sur le Proche-Orient, il vient de republier un livre co-signé avec Hélène Aldeguer : « Un chant d’amour Israël-Palestine, une histoire française » (Coédition Libertalia/Orient XXI). Son dernier article dans le Monde diplomatique s’intitule « Barbares et civilisés »

    • Henry Laurens : « On est sur la voie d’un processus de destruction de masse » à Gaza, entretien avec Rachida El Azzouzi (Mediapart, 19 novembre 2023).

      https://seenthis.net/messages/1028271

      Pour l’historien, spécialiste de la Palestine, professeur au collège de France, « l’effondrement des conditions sanitaires et l’absence de ravitaillement à destination des populations concernées peuvent indiquer que l’on est sur la voie d’un processus de destruction de masse » dans la bande de Gaza.

      ☆ Conférence à l’Inalco, 18/12/2023, 2h ☆ :
      https://www.youtube.com/live/lMZAGlZcNo0?si=7hZuI3YREkiMsEId

    • Comment le Hamas est devenu le visage violent de la résistance palestinienne | Entretien avec #Tareq_Baconi

      https://seenthis.net/messages/1028148

      les Palestiniens n’ont pas été récompensés de leurs concessions par la moindre forme d’autodétermination. À la place, leur concession a été utilisée pour étouffer toute voix palestinienne effectivement capable d’obtenir des concessions d’#Israël. La leçon durable acquise par le #Hamas auprès de l’#OLP, c’est qu’on ne peut pas concéder, qu’on ne peut assurément pas engager quelque forme de négociation que ce soit, à partir d’une position de faiblesse.

    • Yagil Levy, sociologue : « Le système politique d’Israël est complètement paralysé » (Le Monde, 24 nov. 2023)

      https://seenthis.net/messages/1028409

      Je ne connais aucun exemple dans l’histoire militaire récente [depuis la seconde guerre mondiale] où l’on observe ce ratio de pertes entre soldats et civils. Côté israélien, les pertes se montent à environ 60 soldats, comparé à 14 000 personnes tuées dans Gaza, dont au moins 6 000 enfants. C’est un ratio de un contre cent.
      On ne voit nulle part un tel rapport. C’est à ce prix qu’est économisée la vie des soldats, et cela entre en contradiction avec le besoin de légitimation vis-à-vis de l’extérieur. On n’entend pas en Israël de discours mettant en cause l’action militaire à Gaza, car dès que l’on prend en considération la morale, Israël ne peut plus se battre à Gaza, sauf à perdre plus de soldats. Si le coût humain de l’opération montait en flèche, elle deviendrait illégitime, mais cette fois aux yeux de la population.

    • « A Gaza, plus de cent employés des Nations unies sont morts, c’est sans précédent »

      https://www.lemonde.fr/israel-palestine/article/2023/11/26/a-gaza-plus-de-100-employes-des-nations-unies-sont-morts-c-est-sans-preceden

      L’ancien porte-parole d’agences onusiennes Khaled Mansour souligne, dans un entretien au « Monde », que la fuite des Palestiniens vers le sud de Gaza rappelle des scènes d’exode, au Rwanda ou en Bosnie. Un échec pour la communauté internationale.

    • Gaza : les enjeux de la plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice

      L’Afrique du Sud, à l’origine de la saisine des juges de La Haye, leur demande, avant même qu’ils se prononcent sur le fond, d’ordonner à Israël de cesser les attaques contre l’enclave palestinienne. Les audiences se dérouleront jeudi et vendredi.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/10/gaza-les-enjeux-de-la-plainte-pour-genocide-visant-israel-devant-la-cour-int

      Il faudra des années avant que les juges de La Haye tranchent sur le fond. Mais l’Afrique du Sud leur demande d’ores et déjà de prendre des « mesures conservatoires » pour arrêter les crimes en cours dans le territoire palestinien. La Cour n’a certes pas les moyens de faire exécuter ses décisions. Dans l’hypothèse où elle appellerait à des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, il est quasi certain que les Etats-Unis, qui soutiennent l’Etat hébreu dans sa guerre, y mettraient leur veto. Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a d’ailleurs déclaré, mardi 9 janvier, que la plainte visant Israël devant la CIJ est « dénuée de fondement ». L’avis des juges sur les mesures préalables pourrait néanmoins avoir une portée symbolique considérable.

      • La plainte (pdf, 80 pages) : https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20231228-app-01-00-en.pdf

      • La plaidoirie (intégrale, 3h18min, voiceover vf, source ONU) :
      https://www.youtube.com/watch?v=0Q_zTb9dfGU&feature=youtu.be

  • Autant de violences policières en France en deux mois qu’en deux ans
    https://rsf.org/fr/autant-de-violences-polici%C3%A8res-en-france-en-deux-mois-qu-en-deux-ans-rsf-a

    Depuis début mars 2023, mois au cours duquel la réforme des retraites a été définitivement adoptée par le Parlement, RSF a recensé presque autant de cas de violences policières (15 cas) qu’au cours des années 2021 et 2022 (16). La plupart de ces agressions physiques ont été commises lors de manifestations contre la réforme des retraites, mais plusieurs incidents ont aussi été signalés lors du regroupement contre les méga-bassines à Saint-Soline le 25 mars et les manifestations du 1er mai.

  • Israël-Palestine : quatre ans de « marche du retour », quatre ans de violences contre les journalistes
    25 avril 2022 | RSF
    https://rsf.org/fr/actualites/israel-palestine-quatre-ans-de-marche-du-retour-quatre-ans-de-violences-contre-

    Selon un décompte de RSF, en quatre ans de “marche du retour”, au moins 144 journalistes palestiniens ont été victimes de violations de la part des forces de l’ordre israéliennes dans la bande de Gaza, à Jérusalem-Est et en Cisjordanie : tirs de gaz lacrymogènes, tirs à balles réelles, balles en caoutchouc, coups de bâton, grenades assourdissantes... (...)

  • DÉMOCRATIE : LA FRANCE BASCULE DANS L’OBSCURITÉ 12 Mai 2021

    https://www.youtube.com/watch?v=rImfQnYEWY8

    Crise sanitaire, économique, écologique, démocratique… En réalité, nous ne savons plus où donner de la tête et il est très difficile de voir passer toutes ces informations et ces petits signes qui racontent le basculement qui est en train de s’opérer. Pourtant, il est essentiel de comprendre ce qui se joue aujourd’hui autour du recul des libertés et de l’Etat de droit…

    C’est la raison pour laquelle, Mathias Enthoven et Paloma Moritz ont décidé d’écrire cette vidéo pour Blast. Une vidéo pensée comme un état des lieux. Comprendre où nous sommes pour savoir où nous voulons aller. Certains diront qu’elle est trop sombre ou encore « à charge », mais notre volonté est simplement de montrer la dure réalité telle qu’elle est et de vous donner les éléments pour mieux l’appréhender.

    Ressources :
    La tribune internationale d’intellectuels : https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-recul-de-la-democratie-en-france-est-une-menace-pour-la-liberte-da
    Le rapport 2020 de Amnesty International : https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnestyfr/efeb0538-48b5-4c4c-8b81-a7545228c805_POL_10_3202_2021_AIR_ext_
    Le classement de Reporters sans Frontières : https://rsf.org/fr/france
    Le point sur la loi Sécurité Globale : https://www.laquadrature.net/2021/04/16/loi-securite-globale-adoptee-resumons
    La constitution française : https://www.conseil-constitutionnel.fr/les-constitutions-dans-l-histoire/constitution-du-24-juin-1793

    L’interview de François Sureau sur France Inter : https://www.youtube.com/watch?v=SI7lIFZNwHo&t=1s

    L’interview de Arié Alimi sur Mediapart : https://www.youtube.com/watch?v=3a7H5-XQ6hY&t=1s

    L’interview de Chloé Morin sur France Inter : https://www.youtube.com/watch?v=dKzxNAh2YK4&t=0s

    Journaliste : Paloma Moritz
    Co-auteur : Mathias Enthoven
    Montage : Camille Chastrusse
    Images : Arthur Frainet, Serge Faubert, Antoine Etcheto
    Son : Baptiste Veilhan
    Graphisme : Adrien Colrat
    Réseaux Sociaux : Maxime Hector
    Production : Thomas Bornot
    Direction des programmes : Mathias Enthoven

    Le site : https://www.blast-info.fr
    Facebook : https://www.facebook.com/blastofficiel
    Twitter : https://twitter.com/blast_france
    Instagram : https://www.instagram.com/blastofficiel

    #Démocratie #France #Obscurité

  • Le Ghana et l’Afrique du Sud devant la France pour la liberté de la presse Philippe Rosenthal
    http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=2649

    Le #journalisme, « principal vaccin » contre la désinformation en pleine pandémie, est « totalement ou partiellement bloqué » dans plus de 130 pays, rapporte Reporters sans frontières (RSF), qui a publié ce mardi 20 avril l’édition 2021 de son classement mondial de la liberté de la presse.

    La #France absente de la zone blanche de la carte de la liberté de la presse. « Le journalisme, est totalement ou partiellement bloqué dans 73 % des pays évalués », écrit Reporters sans frontières (RSF). Tous les ans la situation sur la liberté de la presse dans 180 pays et territoires est scrutée par l’ organisation indépendante basée à Paris dotée d’un statut consultatif auprès de l’Organisation des Nations unies, de l’Unesco, du Conseil de l’Europe et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

    Ce rapport annuel montre que « l’exercice du journalisme », ce que RSF nomme comme étant le « principal vaccin contre le virus de la désinformation, est gravement entravé dans 73 des 180 Etats du Classement établi » par l’association et « restreint dans 59 autres, soit au total 73 % des pays évalués ». Ces chiffres correspondent au nombre de pays classés rouge ou noir sur la carte mondiale de la liberté de la presse, c’est-à-dire ceux dans lesquels le journalisme est dans une « situation difficile », voire « très grave » et à ceux classés dans la zone orange, où l’exercice de la profession est considérée comme « problématique ».

    La France (34e), classée pourtant jaune, dans le groupe où la situation est plutôt bonne selon RSF, est cependant derrière l’#Espagne (29e), le #Royaume-Uni (33e) et devant la #Slovénie (36e), classée toujours jaune, qui est, elle, classifiée par RSF comme étant un pays qui bloque le journalisme en obligeant, par exemple, l’agence de presse STA à suivre la ligne politique du gouvernement au risque d’être privée de financement d’Etat. La France, pays des droits de l’homme par excellence n’est en tout cas pas dans la zone blanche de la carte de la liberté de la presse, qui indique une situation d’exercice du journalisme sinon optimale du moins très satisfaisante comme cela est le cas pour la #Norvège, la #Finlande, la #Suède, le #Danemark.

    Les #Etats-Unis et la France derrière des pays africains. La France, classée donc en jaune, se trouve, comme le montre RSF derrière des pays comme, la #Costa_Rica, la #Jamaïque, l’#Uruguay, le #Suriname, la #Namibie, le #Cap-Vert, le #Ghana et l’#Afrique_du_Sud. L’organisation indépendante, qui place curieusement le Royaume-Uni (33e) juste devant la France alors qu’il garde le journaliste d’investigation, Julian #Assange, dans la prison à haute sécurité de #Belmarsh, où sa santé physique et mentale continuent de se dégrader, met la Russie en rouge en indiquant que ce pays a « déployé son appareil répressif pour limiter la couverture médiatique des manifestations liées à l’opposant Alexeï #Navalny ».

    Le deux poids, deux mesures est, d’emblée visible dans ce rapport. En effet, pourquoi placer le Royaume-Uni en 33e position et la #Russie en 150e quand un reporter de renommé international ayant dénoncé les violations des droits de l’Homme et les meurtres de l’armée américaine est enfermé en prison à Londres ? Il semble que RSF prenne une défense arbitraire pour un pays occidental et porte un bandeau sur les yeux. Pourtant, RSF, souligne que le cas du fondateur de #Wikileaks est un « type de revers pour le journalisme ».

    Même si les Etats-Unis sont d’après RSF en 44e position et classée toujours en jaune bien loin derrière la France et le #Ghana, le problème a été, selon l’organisation, la dernière année du mandat de Donald Trump qui « s’est caractérisée par un nombre record d’agressions (près de 400) et d’arrestations de journalistes (130), selon le US Press Freedom Tracker, dont RSF est partenaire ».

    L’organisation Reporters sans frontières, qui même si elle prend une position favorable pour le Royaume-Uni alors que Julian Assange y est emprisonné, ne peut pas cacher le fait que la liberté de la presse est réellement en danger dans de nombreux pays occidentaux. Aussi, on peut vraiment écrire que la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis peuvent apprendre de pays africains comme le Ghana et l’Afrique du Sud. Cela prouve que de graves dérives non démocratiques ont actuellement lieu dans ces pays.

    Même si « l’Europe et l’Amérique (Nord et Sud) restent les continents les plus favorables à la liberté de la presse » et « même si la zone des Amériques enregistre cette année la plus grande dégradation des scores régionaux (+2,5 %) », RSF informe que « le continent européen accuse pour sa part une détérioration conséquente de son indicateur “#Exactions” » car « les actes de violence ont plus que doublé au sein de la zone Union européenne-Balkans, alors que cette dégradation est de 17 % au niveau mondial ».

    L’organisation indépendante et défenderesse de la presse https://rsf.org/fr/classement-mondial-de-la-liberte-de-la-presse-2021-le-journalisme-est-un-vaccin précise que « les agressions contre les journalistes et les interpellations abusives se sont notamment multipliées » en #Pologne (64e, -2), en #Grèce (70e, -5) , en #Serbie (93e) et en #Bulgarie (112e, -1) mais aussi en #Allemagne, en France (34e) et en #Italie (41e).

    • Classement mondial de la liberté de la presse 2021 : le journalisme est un vaccin contre la désinformation, bloqué dans plus de 130 pays
      https://rsf.org/fr/classement-mondial-de-la-liberte-de-la-presse-2021-le-journalisme-est-un-vaccin

      L’édition 2021 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) démontre que le principal vaccin contre le virus de la désinformation, à savoir le journalisme, est totalement ou partiellement bloqué dans 73 % des pays évalués par RSF.

       ?

      Le Classement mondial de la liberté de la presse, qui évalue tous les ans la situation de la liberté de la presse dans 180 pays et territoires, montre que l’exercice du journalisme, principal vaccin contre le virus de la désinformation, est gravement entravé dans 73 des 180 Etats du Classement établi par RSF et restreint dans 59 autres, soit au total 73 % des pays évalués. Ces chiffres correspondent au nombre de pays classés rouge ou noir sur la carte mondiale de la liberté de la presse, c’est-à-dire ceux dans lesquels le journalisme est dans une “situation difficile”, voire “très grave” et à ceux classés dans la zone orange, où l’exercice de la profession est considérée comme “problématique”.

      Le blocage du journalisme est révélé par les données du Classement qui mesurent les restrictions d’accès et les entraves à la couverture de l’actualité. RSF a enregistré une dégradation flagrante de l’indicateur sur la question. Les journalistes sont confrontés à une “fermeture des accès” au terrain comme aux sources d’information, du fait ou au prétexte de la crise sanitaire. Seront-ils d’ailleurs rouverts après la fin de la pandémie ? L’étude montre une difficulté croissante pour les journalistes d’enquêter et de faire des révélations sur des sujets sensibles, en particulier en Asie et au Moyen-Orient, ainsi qu’en Europe.

      Le baromètre Edelman Trust 2021 révèle une défiance inquiétante du public envers les journalistes : 59 % des personnes interrogées dans 28 pays considèrent que les journalistes tentent délibérément d’induire le public en erreur en diffusant des informations dont il savent qu’elles sont fausses. Néanmoins, la rigueur et le pluralisme journalistiques permettent de contrer la désinformation et les “infodémies”, c’est-à-dire les manipulations et les rumeurs.

      Par exemple, face à la Covid-19, les présidents Bolsonaro au Brésil (111e, -4) et Maduro au Venezuela (148e, -1) ont fait la promotion de médicaments dont l’efficacité n’a jamais été prouvée par le monde médical : heureusement, des enquêtes comme celles de l’Agência Pública brésilienne ou des articles fouillés publiés par les derniers journaux indépendants vénézuéliens ont établi la vérité des faits. En Iran (174e, -1), les autorités ont renforcé leur contrôle sur l’information et multiplié les condamnations de journalistes pour mieux minimiser le nombre de décès liés à la Covid-19. En Egypte (166e), le pouvoir du président al-Sissi interdit tout simplement la publication de chiffres sur la pandémie autres que ceux du ministère de la Santé. Au Zimbabwe (130e, -4), le journaliste d’investigation Hopewell Chin’ono a été jeté en prison peu de temps après avoir révélé un scandale de détournement d’argent public dans l’acquisition de matériel destiné à lutter contre l’épidémie.

      Les principales évolutions au Classement mondial
      => https://rsf.org/fr/classement-mondial-de-la-liberte-de-la-presse-2021-le-journalisme-est-un-vaccin

  • La CEDH déclare recevable le recours de RSF contre le service de renseignements allemand
    https://rsf.org/fr/actualites/la-cedh-declare-recevable-le-recours-de-rsf-contre-le-service-de-renseignements

    Reporters sans frontières (RSF) salue la décision de la Cour européenne des droits de l’homme en faveur de la requête déposée par l’organisation sur les pratiques de surveillance de masse en Allemagne. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a déclaré recevable, ce lundi 11 janvier, le recours déposé par RSF visant les pratiques de surveillance de masse, sans motif valable, du service fédéral de renseignement allemand, le Bundesnachrichtendienst (BND). La section allemande de l’organisation accuse (...)

    #BND #journalisme #écoutes #surveillance #RSF #CEDH

  • Roh même TF11 et RSF trouvent que les Fanboys franco-arméniens exagèrent
    https://rsf.org/fr/actualites/une-journaliste-auteure-dun-reportage-sur-le-conflit-au-haut-karabakh-violemmen

    la journaliste et grand reporter Liseron Boudoul est la cible d’un déferlement de messages haineux de la part de membres de la communauté arménienne en France sur Facebook et Twitter, où elle a notamment été traitée de “pute des génocidaires”.

    #karabakh #nkao #azerbaïdjan #arménie #cyber

  • Coronavirus au Moyen-Orient : une reprise en main inquiétante de l’information par les autorités.-Reporter sans frontière
    « Depuis le début de la pandémie de Covid-19 au Moyen-Orient, de nombreux journalistes ont émis des doutes sur les chiffres officiels du nombre de malades dans leurs pays respectifs, et critiqué le manque de transparence de leurs gouvernements. »
    #Covid-19#RSF#Moyen-orient#Pandémie#Exaction#Répression#Libertés#Journalistes#migrant
    https://rsf.org/fr/actualites/coronavirus-au-moyen-orient-une-reprise-en-main-inquietante-de-linformation-par

  • L’#Observatoire_19 | RSF
    https://rsf.org/fr/observatoire19-Coronavirus-Covid19

    L’Observatoire 19, lancé par Reporters sans frontières (RSF), est un outil de suivi adapté à une crise globale inédite. Dénommé en référence au Covid-19, mais aussi à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, ce projet a pour objectif d’évaluer les impacts de la pandémie sur le journalisme. Il documente la censure étatique, la désinformation délibérée et leurs effets sur le droit à l’information fiable. Il s’attache à prodiguer des recommandations pour favoriser l’exercice du (...)

    #journalisme #censure #santé #surveillance #RSF

    ##santé

  • « Si la presse chinoise était libre, le coronavirus ne serait peut-être pas devenu une pandémie » , dénonce RSF | RSF

    Reporters sans frontières (#RSF) démontre que, sans le contrôle et la #censure imposés par les autorités, les médias chinois auraient informé bien plus tôt le public de la gravité de l’épidémie de coronavirus, épargnant des milliers de vies et évitant peut-être la pandémie.

    Dans une analyse publiée le 13 mars, des chercheurs de l’université de Southampton suggèrent que le nombre de cas de coronavirus en Chine aurait pu être réduit de 86% si les mesures de lutte contre l’épidémie, prises en Chine à partir du 20 janvier, avaient été anticipées de deux semaines. Au vu de la chronologie des premiers jours de la crise, Reporters sans frontières (RSF) démontre que, sans le contrôle et la censure imposés par les autorités, les médias chinois auraient informé le public bien plus tôt de la gravité de l’épidémie, épargnant des milliers de vies et évitant peut-être la pandémie.

    18 octobre : la presse chinoise aurait relayé les résultats glaçants d’une simulation de pandémie

    Le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire, en partenariat avec le Forum économique mondial et la Fondation Bill et Melinda Gates, a effectué le 18 octobre 2019 une simulation de pandémie de coronavirus et alerté la communauté internationale de son résultat glaçant : 65 millions de morts en 18 mois.

    Si l’internet chinois n’était pas isolé par un système élaboré de censure électronique et si les médias n’étaient pas contraints de suivre les instructions du Parti communiste, le public et les autorités se seraient sans doute intéressés à cette information provenant des États-Unis et qui fait écho à l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), qui avait causé plus de 800 morts et affecté 8000 personnes principalement en Chine en 2003.

    20 décembre : les autorités de la ville de Wuhan auraient informé les journalistes

    Le 20 décembre, un mois après le premier cas documenté, la ville de Wuhan compte déjà 60 malades atteints d’une pneumopathie inconnue ressemblant au SRAS, dont plusieurs ont fréquenté le marché aux poissons de Huanan. Malgré la situation, les autorités ne jugent pas utile de communiquer ces informations aux médias.

    Si les autorités n’avaient pas caché aux médias l’existence d’un début d’épidémie liée à un marché très populaire, le public aurait de lui-même cessé de fréquenter ce lieu avant sa fermeture officielle, le 1er janvier.

    25 décembre : la docteure Lu Xiaohong aurait pu faire part de ses craintes à la presse

    La docteure Lu Xiaohong, directrice du département de gastroentérologie de l’hôpital numéro 5 de la ville de Wuhan, entend parler de cas d’infection touchant le personnel médical dès le 25 décembre et se doute dès la première semaine de janvier que l’infection est transmissible d’humain à humain.

    Si les sources des journalistes en Chine ne risquaient pas de graves sanctions pouvant aller d’un blâme professionnel à de lourdes peines de prison, la docteure Lu Xiaohong aurait sans doute pris la responsabilité d’alerter les médias, forçant les autorités à agir trois semaines plus tôt qu’elles ne l’ont fait.

    30 décembre : l’appel des médecins lanceurs d’alerte aurait été repris par les médias

    La directrice du service des urgences de l’hôpital central de Wuhan, Ai Fen, et un groupe de médecins lancent l’alerte sur internet dès le 30 décembre. Huit d’entre eux, dont le docteur Li Wenliang, mort depuis des suites de la maladie, seront interpellés par la police le 3 janvier pour avoir fait circuler de « fausses rumeurs ».

    Si, dès cette date, la presse et les réseaux sociaux avaient pu reprendre librement l’information transmise par les lanceurs d’alerte, le public aurait pris conscience du danger et fait pression sur les autorités pour qu’elles prennent des mesures limitant l’expansion du virus.

    31 décembre : les réseaux sociaux auraient relayé en Chine l’alerte officielle

    La Chine alerte officiellement l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 31 décembre mais oblige dans le même temps la plateforme de discussion WeChat à censurer un grand nombre de mots-clés faisant référence à l’épidémie.

    Sans la censure, le réseau social WeChat, qui compte un milliard d’utilisateurs actifs en Chine, aurait pu permettre aux journalistes de diffuser des reportages et des conseils de prophylaxie contribuant à un meilleur respect des règles préconisées par les autorités de santé.

    5 janvier : la presse scientifique aurait diffusé plus tôt le génome du coronavirus

    L’équipe du professeur Zhang Yongzhen au sein du Centre clinique de santé publique de Shanghai parvient à séquencer le #virus dès le 5 janvier, mais les autorités semblent réticentes à publier la séquence du génome. Le 11 janvier, jour où la Chine confirme son premier décès dû au virus, les chercheurs font fuiter l’information sur des plateformes en libre source, ce qui occasionnera la fermeture du laboratoire en représailles.

    Si les autorités chinoises avaient joué la carte de la transparence, elles auraient immédiatement communiqué la séquence du génome du coronavirus à la presse scientifique, permettant à la communauté internationale de gagner un temps précieux dans ses recherches pour la mise au point d’un vaccin.

    13 janvier : la communauté internationale aurait anticipé le risque d’une pandémie

    Le premier cas d’infection au coronavirus hors de #Chine est répertorié en Thaïlande le 13 janvier sur une touriste chinoise originaire de #Wuhan.

    Si, à cette date, les #médias internationaux avaient eu un accès complet aux informations détenues par les autorités chinoises sur l’ampleur de l’épidémie, il est probable que la communauté internationale aurait pris la mesure de la crise et mieux anticipé sur le risque d’une propagation de l’épidémie hors de Chine, évitant peut-être sa transformation en pandémie.

    https://rsf.org/fr/actualites/si-la-presse-chinoise-etait-libre-le-coronavirus-ne-serait-peut-etre-pas-devenu

    #covid-19 #coronavirus #epidemie #pandemie

    • La preuve, par la France, et l’Europe en général, dans le monde Libre de la Presse libre, le Virus a été maîtrisé instantanément, du fait de nos communications à la censure électronique pas élaborée et à l’absence d’instructions (et d’éléments de langage) des Partis néo-libéraux.

    • @biggrizzly tu oublies que la france a sauvé le 49.3 (un chiffre porte bonheur) et le premier tour des élections municipales (un vote porte bonheur) en prenant pour alerter plus de deux mois de retard (une date porte bonheur).
      En france, on vit dans de merveilleuses croyances virilistes, c’est nous les plus forts, le pouvoir démocratique y organise de grandes messes où tout le monde se postillonne dessus (à l’Assemblée, à l’église, au stade de foot, et même dans les mairies) et surtout sans mettre aucun masque (c’est nous les plus forts). Mais heureusement, en france, on sait compter jusqu’à 3 quand on gagne, on n’est pas racistes ni nostalgiques des colonies, personne n’a à nous faire de leçons, on est libres et indépendants et on sait ce qu’on fait grâce à des médias libres et indépendants.

  • RSF dévoile la liste 20/2020 des Prédateurs numériques de la liberté de la presse | RSF
    https://rsf.org/fr/actualites/rsf-devoile-la-liste-202020-des-predateurs-numeriques-de-la-liberte-de-la-press

    A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la cybercensure, le 12 mars, Reporters sans frontières (RSF) dévoile une liste de 20 Prédateurs numériques de la liberté de la presse en 2020. En traquant les journalistes, ces entreprises, organismes et administrations mettent en péril notre capacité à nous informer. La liste n’est pas exhaustive, mais ces 20 Prédateurs numériques de la liberté de la presse représentent en 2020 un danger évident pour la liberté d’opinion et d’expression, garantie par (...)

    #RSF #harcèlement #haine #censure #religion #manipulation #FinSpy #WhatsApp #Weibo #WeChat #Twitter #Telegram #Signal #Facebook #Baidu #TikTok #Zensorium #NSO #Vupen_Security #Roskomnadzor #HackingTeam #Islam (...)

    ##surveillance

    • Le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur le cas du fondateur de Wikileaks, Julian Assange.

      Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre.

      https://www.legrandsoir.info/un-systeme-meurtrier-est-en-train-de-se-creer-sous-nos-yeux-republik.h

    • COMPTE RENDU DE LA PREMIÈRE AUDIENCE :

      https://www.craigmurray.org.uk/archives/2020/02/your-man-in-the-public-gallery-assange-hearing-day-1

      Your Man in the Public Gallery – Assange Hearing Day 1

      25 Feb, 2020 in Uncategorized by craig

      Woolwich Crown Court is designed to impose the power of the state. Normal courts in this country are public buildings, deliberately placed by our ancestors right in the centre of towns, almost always just up a few steps from a main street. The major purpose of their positioning and of their architecture was to facilitate public access in the belief that it is vital that justice can be seen by the public.

      Woolwich Crown Court, which hosts Belmarsh Magistrates Court, is built on totally the opposite principle. It is designed with no other purpose than to exclude the public. Attached to a prison on a windswept marsh far from any normal social centre, an island accessible only through navigating a maze of dual carriageways, the entire location and architecture of the building is predicated on preventing public access. It is surrounded by a continuation of the same extremely heavy duty steel paling barrier that surrounds the prison. It is the most extraordinary thing, a courthouse which is a part of the prison system itself, a place where you are already considered guilty and in jail on arrival. Woolwich Crown Court is nothing but the physical negation of the presumption of innocence, the very incarnation of injustice in unyielding steel, concrete and armoured glass. It has precisely the same relationship to the administration of justice as Guantanamo Bay or the Lubyanka. It is in truth just the sentencing wing of Belmarsh prison.

      When enquiring about facilities for the public to attend the hearing, an Assange activist was told by a member of court staff that we should realise that Woolwich is a “counter-terrorism court”. That is true de facto, but in truth a “counter-terrorism court” is an institution unknown to the UK constitution. Indeed, if a single day at Woolwich Crown Court does not convince you the existence of liberal democracy is now a lie, then your mind must be very closed indeed.

      Extradition hearings are not held at Belmarsh Magistrates Court inside Woolwich Crown Court. They are always held at Westminster Magistrates Court as the application is deemed to be delivered to the government at Westminster. Now get your head around this. This hearing is at Westminster Magistrates Court. It is being held by the Westminster magistrates and Westminster court staff, but located at Belmarsh Magistrates Court inside Woolwich Crown Court. All of which weird convolution is precisely so they can use the “counter-terrorist court” to limit public access and to impose the fear of the power of the state.

      One consequence is that, in the courtroom itself, Julian Assange is confined at the back of the court behind a bulletproof glass screen. He made the point several times during proceedings that this makes it very difficult for him to see and hear the proceedings. The magistrate, Vanessa Baraitser, chose to interpret this with studied dishonesty as a problem caused by the very faint noise of demonstrators outside, as opposed to a problem caused by Assange being locked away from the court in a massive bulletproof glass box.

      Now there is no reason at all for Assange to be in that box, designed to restrain extremely physically violent terrorists. He could sit, as a defendant at a hearing normally would, in the body of the court with his lawyers. But the cowardly and vicious Baraitser has refused repeated and persistent requests from the defence for Assange to be allowed to sit with his lawyers. Baraitser of course is but a puppet, being supervised by Chief Magistrate Lady Arbuthnot, a woman so enmeshed in the defence and security service establishment I can conceive of no way in which her involvement in this case could be more corrupt.

      It does not matter to Baraitser or Arbuthnot if there is any genuine need for Assange to be incarcerated in a bulletproof box, or whether it stops him from following proceedings in court. Baraitser’s intention is to humiliate Assange, and to instill in the rest of us horror at the vast crushing power of the state. The inexorable strength of the sentencing wing of the nightmarish Belmarsh Prison must be maintained. If you are here, you are guilty.

      It’s the Lubyanka. You may only be a remand prisoner. This may only be a hearing not a trial. You may have no history of violence and not be accused of any violence. You may have three of the country’s most eminent psychiatrists submitting reports of your history of severe clinical depression and warning of suicide. But I, Vanessa Baraitser, am still going to lock you up in a box designed for the most violent of terrorists. To show what we can do to dissidents. And if you can’t then follow court proceedings, all the better.

      You will perhaps better accept what I say about the Court when I tell you that, for a hearing being followed all round the world, they have brought it to a courtroom which had a total number of sixteen seats available to members of the public. 16. To make sure I got one of those 16 and could be your man in the gallery, I was outside that great locked iron fence queuing in the cold, wet and wind from 6am. At 8am the gate was unlocked, and I was able to walk inside the fence to another queue before the doors of the courtroom, where despite the fact notices clearly state the court opens to the public at 8am, I had to queue outside the building again for another hour and forty minutes. Then I was processed through armoured airlock doors, through airport type security, and had to queue behind two further locked doors, before finally getting to my seat just as the court started at 10am. By which stage the intention was we should have been thoroughly cowed and intimidated, not to mention drenched and potentially hypothermic.

      There was a separate media entrance and a media room with live transmission from the courtroom, and there were so many scores of media I thought I could relax and not worry as the basic facts would be widely reported. In fact, I could not have been more wrong. I followed the arguments very clearly every minute of the day, and not a single one of the most important facts and arguments today has been reported anywhere in the mainstream media. That is a bold claim, but I fear it is perfectly true. So I have much work to do to let the world know what actually happened. The mere act of being an honest witness is suddenly extremely important, when the entire media has abandoned that role.

      James Lewis QC made the opening statement for the prosecution. It consisted of two parts, both equally extraordinary. The first and longest part was truly remarkable for containing no legal argument, and for being addressed not to the magistrate but to the media. It is not just that it was obvious that is where his remarks were aimed, he actually stated on two occasions during his opening statement that he was addressing the media, once repeating a sentence and saying specifically that he was repeating it again because it was important that the media got it.

      I am frankly astonished that Baraitser allowed this. It is completely out of order for a counsel to address remarks not to the court but to the media, and there simply could not be any clearer evidence that this is a political show trial and that Baraitser is complicit in that. I have not the slightest doubt that the defence would have been pulled up extremely quickly had they started addressing remarks to the media. Baraitser makes zero pretence of being anything other than in thrall to the Crown, and by extension to the US Government.

      The points which Lewis wished the media to know were these: it is not true that mainstream outlets like the Guardian and New York Times are also threatened by the charges against Assange, because Assange was not charged with publishing the cables but only with publishing the names of informants, and with cultivating Manning and assisting him to attempt computer hacking. Only Assange had done these things, not mainstream outlets.

      Lewis then proceeded to read out a series of articles from the mainstream media attacking Assange, as evidence that the media and Assange were not in the same boat. The entire opening hour consisted of the prosecution addressing the media, attempting to drive a clear wedge between the media and Wikileaks and thus aimed at reducing media support for Assange. It was a political address, not remotely a legal submission. At the same time, the prosecution had prepared reams of copies of this section of Lewis’ address, which were handed out to the media and given them electronically so they could cut and paste.

      Following an adjournment, magistrate Baraitser questioned the prosecution on the veracity of some of these claims. In particular, the claim that newspapers were not in the same position because Assange was charged not with publication, but with “aiding and abetting” Chelsea Manning in getting the material, did not seem consistent with Lewis’ reading of the 1989 Official Secrets Act, which said that merely obtaining and publishing any government secret was an offence. Surely, Baraitser suggested, that meant that newspapers just publishing the Manning leaks would be guilty of an offence?

      This appeared to catch Lewis entirely off guard. The last thing he had expected was any perspicacity from Baraitser, whose job was just to do what he said. Lewis hummed and hawed, put his glasses on and off several times, adjusted his microphone repeatedly and picked up a succession of pieces of paper from his brief, each of which appeared to surprise him by its contents, as he waved them haplessly in the air and said he really should have cited the Shayler case but couldn’t find it. It was liking watching Columbo with none of the charm and without the killer question at the end of the process.

      Suddenly Lewis appeared to come to a decision. Yes, he said much more firmly. The 1989 Official Secrets Act had been introduced by the Thatcher Government after the Ponting Case, specifically to remove the public interest defence and to make unauthorised possession of an official secret a crime of strict liability – meaning no matter how you got it, publishing and even possessing made you guilty. Therefore, under the principle of dual criminality, Assange was liable for extradition whether or not he had aided and abetted Manning. Lewis then went on to add that any journalist and any publication that printed the official secret would therefore also be committing an offence, no matter how they had obtained it, and no matter if it did or did not name informants.

      Lewis had thus just flat out contradicted his entire opening statement to the media stating that they need not worry as the Assange charges could never be applied to them. And he did so straight after the adjournment, immediately after his team had handed out copies of the argument he had now just completely contradicted. I cannot think it has often happened in court that a senior lawyer has proven himself so absolutely and so immediately to be an unmitigated and ill-motivated liar. This was undoubtedly the most breathtaking moment in today’s court hearing.

      Yet remarkably I cannot find any mention anywhere in the mainstream media that this happened at all. What I can find, everywhere, is the mainstream media reporting, via cut and paste, Lewis’s first part of his statement on why the prosecution of Assange is not a threat to press freedom; but nobody seems to have reported that he totally abandoned his own argument five minutes later. Were the journalists too stupid to understand the exchanges?

      The explanation is very simple. The clarification coming from a question Baraitser asked Lewis, there is no printed or electronic record of Lewis’ reply. His original statement was provided in cut and paste format to the media. His contradiction of it would require a journalist to listen to what was said in court, understand it and write it down. There is no significant percentage of mainstream media journalists who command that elementary ability nowadays. “Journalism” consists of cut and paste of approved sources only. Lewis could have stabbed Assange to death in the courtroom, and it would not be reported unless contained in a government press release.

      I was left uncertain of Baraitser’s purpose in this. Plainly she discomfited Lewis very badly on this point, and appeared rather to enjoy doing so. On the other hand the point she made is not necessarily helpful to the defence. What she was saying was essentially that Julian could be extradited under dual criminality, from the UK point of view, just for publishing, whether or not he conspired with Chelsea Manning, and that all the journalists who published could be charged too. But surely this is a point so extreme that it would be bound to be invalid under the Human Rights Act? Was she pushing Lewis to articulate a position so extreme as to be untenable – giving him enough rope to hang himself – or was she slavering at the prospect of not just extraditing Assange, but of mass prosecutions of journalists?

      The reaction of one group was very interesting. The four US government lawyers seated immediately behind Lewis had the grace to look very uncomfortable indeed as Lewis baldly declared that any journalist and any newspaper or broadcast media publishing or even possessing any government secret was committing a serious offence. Their entire strategy had been to pretend not to be saying that.

      Lewis then moved on to conclude the prosecution’s arguments. The court had no decision to make, he stated. Assange must be extradited. The offence met the test of dual criminality as it was an offence both in the USA and UK. UK extradition law specifically barred the court from testing whether there was any evidence to back up the charges. If there had been, as the defence argued, abuse of process, the court must still extradite and then the court must pursue the abuse of process as a separate matter against the abusers. (This is a particularly specious argument as it is not possible for the court to take action against the US government due to sovereign immunity, as Lewis well knows). Finally, Lewis stated that the Human Rights Act and freedom of speech were completely irrelevant in extradition proceedings.

      Edward Fitzgerald then arose to make the opening statement for the defence. He started by stating that the motive for the prosecution was entirely political, and that political offences were specifically excluded under article 4.1 of the UK/US extradition treaty. He pointed out that at the time of the Chelsea Manning Trial and again in 2013 the Obama administration had taken specific decisions not to prosecute Assange for the Manning leaks. This had been reversed by the Trump administration for reasons that were entirely political.

      On abuse of process, Fitzgerald referred to evidence presented to the Spanish criminal courts that the CIA had commissioned a Spanish security company to spy on Julian Assange in the Embassy, and that this spying specifically included surveillance of Assange’s privileged meetings with his lawyers to discuss extradition. For the state trying to extradite to spy on the defendant’s client-lawyer consultations is in itself grounds to dismiss the case. (This point is undoubtedly true. Any decent judge would throw the case out summarily for the outrageous spying on the defence lawyers).

      Fitzgerald went on to say the defence would produce evidence the CIA not only spied on Assange and his lawyers, but actively considered kidnapping or poisoning him, and that this showed there was no commitment to proper rule of law in this case.

      Fitzgerald said that the prosecution’s framing of the case contained deliberate misrepresentation of the facts that also amounted to abuse of process. It was not true that there was any evidence of harm to informants, and the US government had confirmed this in other fora, eg in Chelsea Manning’s trial. There had been no conspiracy to hack computers, and Chelsea Manning had been acquitted on that charge at court martial. Lastly it was untrue that Wikileaks had initiated publication of unredacted names of informants, as other media organisations had been responsible for this first.

      Again, so far as I can see, while the US allegation of harm to informants is widely reported, the defence’s total refutation on the facts and claim that the fabrication of facts amounts to abuse of process is not much reported at all. Fitzgerald finally referred to US prison conditions, the impossibility of a fair trial in the US, and the fact the Trump Administration has stated foreign nationals will not receive First Amendment protections, as reasons that extradition must be barred. You can read the whole defence statement, but in my view the strongest passage was on why this is a political prosecution, and thus precluded from extradition.

      For the purposes of section 81(a), I next have to deal with the question of how this politically motivated prosecution satisfies the test of being directed against Julian Assange because of his political opinions. The essence of his political opinions which have provoked this prosecution are summarised in the reports of Professor Feldstein [tab 18], Professor Rogers [tab 40], Professor Noam Chomsky [tab 39] and Professor Kopelman:-
      i. He is a leading proponent of an open society and of freedom of expression.
      ii. He is anti-war and anti-imperialism.
      iii. He is a world-renowned champion of political transparency and of the public’s right to access information on issues of importance – issues such as political corruption, war crimes, torture and the mistreatment of Guantanamo detainees.
      5.4.Those beliefs and those actions inevitably bring him into conflict with powerful states including the current US administration, for political reasons. Which explains why he has been denounced as a terrorist and why President Trump has in the past called for the death penalty.
      5.5.But I should add his revelations are far from confined to the wrongdoings of the US. He has exposed surveillance by Russia; and published exposes of Mr Assad in Syria; and it is said that WikiLeaks revelations about corruption in Tunisia and torture in Egypt were the catalyst for the Arab Spring itself.
      5.6.The US say he is no journalist. But you will see a full record of his work in Bundle M. He has been a member of the Australian journalists union since 2009, he is a member of the NUJ and the European Federation of Journalists.
      He has won numerous media awards including being honoured with the highest award for Australian journalists. His work has been recognised by the Economist, Amnesty International and the Council of Europe. He is the winner of the Martha Gelhorn prize and has been repeatedly nominated for the Nobel Peace Prize, including both last year and this year. You can see from the materials that he has written books, articles and documentaries. He has had articles published in the Guardian, the New York Times, the Washington Post and the New Statesman, just to name a few. Some of the very publications for which his extradition is being sought have been refereed to and relied upon in Courts throughout the world, including the UK Supreme Court and the European Court of Human Rights. In short, he has championed the cause of transparency and freedom of information throughout the world.
      5.7.Professor Noam Chomsky puts it like this: – ‘in courageously upholding political beliefs that most of profess to share he has performed an enormous service to all those in the world who treasure the values of freedom and democracy and who therefore demand the right to know what their elected representatives are doing’ [see tab 39, paragraph 14].
      So Julian Assange’s positive impact on the world is undeniable. The hostility it has provoked from the Trump administration is equally undeniable.

      The legal test for ‘political opinions’
      5.8.I am sure you are aware of the legal authorities on this issue: namely whether a request is made because of the defendant’s political opinions. A broad approach has to be adopted when applying the test. In support of this we rely on the case of Re Asliturk [2002] EWHC 2326 (abuse authorities, tab 11, at paras 25 – 26) which clearly establishes that such a wide approach should be adopted to the concept of political opinions. And that will clearly cover Julian Assange’s ideological positions. Moreover, we also rely on cases such as Emilia Gomez v SSHD [2000] INLR 549 at tab 43 of the political offence authorities bundle. These show that the concept of “political opinions” extends to the political opinions imputed to the individual citizen by the state which prosecutes him. For that reason the characterisation of Julian Assange and WikiLeaks as a “non-state hostile intelligence agency” by Mr Pompeo makes clear that he has been targeted for his imputed political opinions. All the experts whose reports you have show that Julian Assange has been targeted because of the political position imputed to him by the Trump administration – as an enemy of America who must be brought down.

      Tomorrow the defence continue. I am genuinely uncertain what will happen as I feel at the moment far too exhausted to be there at 6am to queue to get in. But I hope somehow I will contrive another report tomorrow evening.

      With grateful thanks to those who donated or subscribed to make this reporting possible.

      This article is entirely free to reproduce and publish, including in translation, and I very much hope people will do so actively. Truth shall set us free..

  • RSF dépose plainte contre l’affichage d’une publicité pour l’Arabie saoudite | RSF
    https://rsf.org/fr/actualites/rsf-depose-plainte-contre-laffichage-dune-publicite-pour-larabie-saoudite

    RSF a déposé une plainte en référé devant le juge administratif de Paris, pour demander l’annulation de l’autorisation d’affichage d’une publicité pour l’Arabie saoudite en plein coeur de Paris. Un an après l’assassinat de Jamal Khashoggi, cette publicité est une provocation et une atteinte à la dignité humaine.

    Une affiche de 342 m2 recouvre depuis le début du mois d’octobre un immeuble historique de la rue Halévy, dans l’un des quartiers les plus touristiques et commerçants du centre de Paris. Cette affiche, qui vante les charmes de l’Arabie saoudite, fait partie d’une vaste campagne de publicité mondiale destinée à promouvoir le pays comme destination touristique. Elle montre une île paradisiaque accompagnée des inscriptions suivantes : « Dans quel coin du monde ? » et « Soyez le premier à visiter. Obtenez votre visa maintenant. » ainsi que le renvoi vers un site internet dédié. Cette publicité a fait l’objet d’une autorisation par arrêté préfectoral à compter du 1er octobre 2019.

    Bien vu RSF mais il reste encore du (bon) boulot à faire !

    #arabie_saoudite

  • Belgique : un avant-projet de loi menace le journalisme d’investigation
    https://rsf.org/fr/actualites/belgique-un-avant-projet-de-loi-menace-le-journalisme-dinvestigation

    Un avant-projet de loi belge prévoit jusqu’à cinq ans de prison pour quiconque révèlerait des informations classifiées. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités d’en exempter les journalistes et lanceurs d’alerte qui le feraient dans l’intérêt général du public. Jusqu’à cinq ans de prison : c’est ce que risquerait quiconque révèlerait des informations classifiées, aux termes d’un avant-projet de loi porté par le ministre belge de la Défense et des Affaires étrangères, Didier Reynders. Passé (...)

    #surveillance #journalisme #RSF