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  • La Chine envisage de limiter les mineurs à deux heures par jour sur leur téléphone La Tribune - reuters.com - Reportage Josh Ye à Hong Kong, rédaction de Pékin et Liz Lee ; version française Gaëlle Sheehan, édité par Kate Entringer

    L’Administration chinoise du cyberespace (CAC) a exprimé le souhait que les fournisseurs de smartphone introduisent des programmes comprenant des « modes mineur », interdisant aux utilisateurs de moins de 18 ans d’accéder à Internet sur des appareils mobiles entre 22 heures et 6 heures du matin.

    Les fournisseurs devraient également fixer des limites de temps dans le cadre des réformes proposées, a déclaré la CAC.

    Les utilisateurs âgés de 16 à 18 ans auraient droit de passer jusqu’à deux heures par jour sur leur smartphone, les enfants âgés de 8 à 16 ans, une heure, et les enfants de moins de 8 ans à seulement huit minutes.


    HONG KONG (Reuters) - Le régulateur chinois du cyberespace a déclaré mercredi que les mineurs devraient être limités à un maximum de deux heures par jour sur les smartphones, ce qui a fait chuter les actions des entreprises technologiques.

    Toutefois, la CAC estime que les fournisseurs de services devraient permettre aux parents de contrôler ces limites de temps.

    Les actions des entreprises technologiques chinoises ont pour la plupart chuté dans les échanges de l’après-midi à Hong Kong.

    La CAC s’est déclarée ouverte aux commentaires du public jusqu’au 2 septembre.

    Ces dernières années, les autorités se sont montrées de plus en plus préoccupées par les taux de myopie et d’addiction à l’Internet chez les jeunes.

    En 2021, le gouvernement a imposé un couvre-feu aux joueurs de jeux vidéo de moins de 18 ans. Cette mesure a porté un coup dur aux géants du secteur comme Tencent.

    Des plateformes de partage de vidéos comme Bilibili, Kuaishou et ByteDance proposent depuis 2019 des « modes adolescents » qui limitent l’accès des utilisateurs aux contenus et la durée d’utilisation.

    L’application Douyin de ByteDance, qui s’apparente à TikTok, interdit aux adolescents de l’utiliser pendant plus de 40 minutes.

    #enfants #myopie #addiction #jeux_vidéo #smartphone #surveillance #algorithme #géolocalisation #bigdata #facebook #technologisme #iphone

    Source : https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2ZD0W3/la-chine-envisage-de-limiter-les-mineurs-a-deux-heures-par-jour-sur-leur-t

  • L’Onu appelle la France à se pencher sur les problèmes de « racisme » dans la police reuters.com - La Tribune

    GENEVE (Reuters) - L’Onu a appelé vendredi la France à se pencher sur les problèmes de racisme et de discrimination au sein des forces de l’ordre après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué lors d’un contrôle de police, qui a entraîné trois nuits de violences sur tout le territoire.

    « C’est un moment pour le pays de se pencher sérieusement sur les problèmes profonds de racisme et de discrimination au sein des forces de l’ordre », a déclaré la porte-parole du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), Ravina Shamdasani.


    « Nous soulignons aussi l’importance de se rassembler dans le calme. Nous appelons les autorités à s’assurer que l’usage de la force par la police pour s’en prendre aux éléments violents lors des manifestations respectent les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité », a-t-elle ajouté.

    #France #ONU #violences_policières #EnMarche #police #répression #violences #violence #racisme

    Source : https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2YG0N4/l-onu-appelle-la-france-a-se-pencher-sur-les-problemes-de-racisme-dans-la-

  • La Russie veut interdire aux étrangers de recourir à ses mères porteuses La Tribune - Reuters
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN2NA1U7/la-russie-veut-interdire-aux-etrangers-de-recourir-a-ses-meres-porteuses.h

    Les députés russes ont approuvé mardi en première lecture un texte de loi visant à interdire aux étrangers de recourir aux mères porteuses en Russie, un projet visant implicitement les Occidentaux sur fond de guerre en Ukraine.

    Le recours à des mères porteuses rémunérées est légal en Russie même si cette pratique est critiquée par des organisations religieuses qui la considèrent comme une commercialisation de la procréation.

    L’un des rédacteurs du texte, adopté à la quasi-unanimité en première lecture, a déclaré qu’une telle législation était nécessaire pour mettre les enfants nés en Russie à l’abri du danger.


    (Crédits photo : Pavel Mikheyev)
    Elu de Russie unie, le parti majoritaire soutenant le président Vladimir Poutine, Vassili Piskariov a déclaré qu’en l’état actuel de la loi, « nous ne pouvons pas suivre le destin d’un seul bébé ».

    « Nous ne savons pas qui sont leurs parents, leurs prétendus ’père’ et ’mère’ ni pourquoi ils achètent un bébé », a déclaré l’élu à la Douma, estimant qu’environ 40.000 enfants nés en Russie de mères porteuses avaient quitté le pays pour être élevés par des étrangers.

    « Pourquoi devrions-nous dépenser notre argent pour résoudre les problèmes démographiques d’autres pays ? » a-t-il ajouté, proposant que les bébés nés de mères porteuses en Russie obtiennent automatiquement la nationalité russe « afin de pouvoir connaître leur destin ».

    Pour entrer en vigueur, le texte doit encore être adopté à l’issue de deux autres lectures à la Douma, puis être examiné par le Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement, et être promulgué par Vladimir Poutine.

     #gpa #fric #pma #femmes #reproduction #critique_techno #marchandisation #nécrotechnologies #gestation_pour_autrui #libéralisme #maternité #exploitation #marchandise

  • Les émeutes #EnMarche de la semaine dans la France d’#emmanuel_macron

    Depuis une semaine la corse flambe, maintenant, ce sont les dépôts de carburants.
    Demain ce sera quoi ?

    L’utilisation de nouveaux mots comme #résilience ne règle pas les problèmes créés par l’union européenne et son président du conseil européen.
    Le programme d’enrichissement maximum des très très riches génère des effets de bords.

    La ré élection du boute feux présidentiel amènera la violence dans les beaux quartiers.

    • Prix des carburants : le blocage des dépôts pétroliers se poursuit malgré le plan de résilience Le figaro
      https://www.lefigaro.fr/social/prix-des-carburants-le-blocage-des-depots-petroliers-se-poursuit-malgre-le-

      Les manifestants considèrent que les mesures annoncées par le gouvernement ce mercredi ne sont pas suffisantes pour faire face à l’envolée des prix du carburant.

      Entamé mardi, le blocage de plusieurs dépôts pétroliers en raison de l’envolée du prix des carburants se poursuivait mercredi en Bretagne et aussi à La Rochelle (Charente-Maritime), malgré l’annonce du plan d’aides du gouvernement, a-t-on appris de sources concordantes.

      Dans la péninsule, les dépôts de Lorient, Brest et Vern-sur-Seiche, près de Rennes, étaient toujours bloqués mercredi en fin d’après-midi, selon des manifestants et les autorités. « Il n’y a rien du tout dans ce plan à part des reports de charge, qu’on peut déjà avoir en temps normal. Y a que les pêcheurs qui ont eu 35 centimes » par litre de gazole, a expliqué à l’AFP, depuis le dépôt de Lorient, Norbert Guillou, chef d’entreprise. « On maintient le blocage (du dépôt de Lorient, ndlr) et on le renforce parce que c’est nous prendre pour des imbéciles », a poursuivi ce responsable d’une entreprise de travaux publics.

      « On est très loin de ce qu’on demandait »
      Le gouvernement a présenté mercredi après-midi son « plan de résilience » pour permettre aux entreprises de faire face aux conséquences du conflit en Ukraine, en allégeant à court terme leur facture énergétique mais aussi par des mesures destinées à rendre l’économie française moins dépendante de la Russie. À Brest, le dépôt était bloqué par une cinquantaine de manifestants et une soixantaine de véhicules et d’engins. « On est très loin de ce qu’on demandait. On est très loin de la réalité. Aujourd’hui le prix à la pompe diminue un peu mais on ne sait pas demain à combien il sera. On n’a pas de vision sur l’avenir », a expliqué à l’AFP Cyrille Petton, entrepreneur de travaux publics. « Donc les mesures qui ont été annoncées, pour nous, ce n’est pas suffisant. On ne lève pas le blocage, on va se barricader, on ne bougera pas », a-t-il ajouté.

      En Charente-Maritime, une soixantaine de personnes, essentiellement des marins-pêcheurs, bloquaient mercredi matin le dépôt de carburant du port de commerce de La Pallice à La Rochelle, selon une source proche des autorités. Le blocage se poursuivait après l’annonce du plan gouvernemental, selon la même source. À l’aide de pneus et de palettes, ils ont édifié des barricades depuis quatre heures du matin. Tout se déroulait dans le calme en milieu de matinée, selon la même source. Par ailleurs, plusieurs dizaines d’agriculteurs du Lot-et-Garonne, à l’appel de la Coordination rurale, ont déversé des pneus mercredi matin devant la préfecture à Agen pour réclamer le « GNR (gasoil non routier) à moins d’un euro » et la « détaxation des énergies ».

      Déjà en hausse constante ces derniers mois, le prix des carburants s’est envolé depuis le début de la guerre en Ukraine, des augmentations impossibles à répercuter dans leur totalité sur les clients et les consommateurs pour les transporteurs notamment, mais aussi pour les agriculteurs ou les pêcheurs.

    • Prix des carburants en France : intervention des forces de l’ordre pour débloquer des dépôts pétroliers RTBF
      https://www.rtbf.be/article/prix-des-carburants-en-france-intervention-des-forces-de-lordre-pour-debloquer-

      Les forces de l’ordre sont intervenues mercredi soir pour débloquer les dépôts pétroliers de Rennes et Lorient mais le blocage continuait à Brest et La Rochelle en raison de l’envolée du prix des carburants et malgré l’annonce du plan d’aides du gouvernement, a-t-on appris de sources concordantes.


      A Vern-sur-Seiche, près de Rennes, « le préfet a décidé de faire procéder à la levée du blocage pour éviter une rupture d’approvisionnement en carburants dans le département », a expliqué à l’AFP la directrice de cabinet du préfet Elise Dabouis.

      Des gendarmes mobiles et des CRS ont été dépêchés sur place dans la soirée pour mettre fin à ce blocage entamé mardi soir à 21h00.

      « Il y a eu une phase de négociation et les manifestants ont quitté d’eux-mêmes le site à 19h00 sans recours à la force, sans heurts et dans le calme », a précisé Mme Dabouis.

      A Lorient, les manifestants étaient en cours d’évacuation par les forces de l’ordre en début de soirée, selon l’un d’entre eux. « Ils nous poussent mais ils ont beau évacuer les bonhommes, nos engins sont là », a déclaré à l’AFP Norbert Guillou, responsable d’une entreprise de travaux publics.

      L’évacuation se faisait sans heurts, selon la même source. « Une opération de déblocage du dépôt pétrolier de Lorient est actuellement en cours », a confirmé mercredi soir la préfecture du Morbihan à l’AFP.

      Un peu plus tôt, M. Guillou avait annoncé la poursuite du blocage du dépôt de Lorient en estimant qu’il n’y avait « rien du tout » dans le plan d’aides du gouvernement.

      « Plan de résilience »
      Le gouvernement a présenté mercredi après-midi son « plan de résilience » pour permettre aux entreprises de faire face aux conséquences du conflit en Ukraine, en allégeant à court terme leur facture énergétique mais aussi par des mesures destinées à rendre l’économie française moins dépendante de la Russie.

      A Brest, le dépôt était toujours bloqué par les manifestants et une soixantaine de véhicules et d’engins mercredi soir, selon un manifestant.

      « On est très loin de ce qu’on demandait. On est très loin de la réalité. Aujourd’hui le prix à la pompe diminue un peu mais on ne sait pas demain à combien il sera. On n’a pas de vision sur l’avenir », a expliqué à l’AFP Cyrille Petton, entrepreneur de travaux publics.

      « Donc les mesures qui ont été annoncées, pour nous, ce n’est pas suffisant. On ne lève pas le blocage, on s’est barricadé, on ne bougera pas », a-t-il ajouté.

      A La Rochelle, une soixantaine de marins-pêcheurs bloquaient toujours le dépôt de carburant du port de commerce de La Pallice avec des braseros de pneus et de palettes, mercredi en début de soirée. Le mouvement, démarré tôt durant la matinée, « continue jusqu’à ce que le décryptage (des annonces du gouvernement, ndlr) soit fait par le comité national », selon l’organisateur du mouvement Philippe Micheau, pêcheur à l’île d’Oléron.

      Par ailleurs, plusieurs dizaines d’agriculteurs du Lot-et-Garonne, à l’appel de la Coordination rurale, ont déversé des pneus mercredi matin devant la préfecture à Agen pour réclamer le « GNR (gasoil non routier) à moins d’un euro » et la « détaxation des énergies ».

      Déjà en hausse constante ces derniers mois, le prix des carburants s’est envolé depuis le début de la guerre en Ukraine, des augmentations impossibles à répercuter dans leur totalité sur les clients et les consommateurs pour les transporteurs notamment, mais aussi pour les agriculteurs ou les pêcheurs.

    • Pendant ce temps là, des candidat.e.s se penchent sur les véritables problèmes du pays, dont on discute dans les diners en ville

      Hidalgo s’interroge sur la participation de la Russie aux JO de 2024 à Paris La Tribune
      https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN2LD1N4/hidalgo-s-interroge-sur-la-participation-de-la-russie-aux-jo-de-2024-a-par

      PARIS (Reuters) - La participation de la Russie aux Jeux olympiques d’été de 2024 à Paris est remise en cause par la guerre en Ukraine et devra faire l’objet d’une décision le moment venu, a considéré mercredi la maire de Paris et candidate à l’élection présidentielle, Anne Hidalgo.

      . . . . . .
      #PS

    • [Ukraine] - Comment en est-on arrivé là ? Résumé des raisons du conflit. Trouble Fait
      Ce 23 février, le méchant Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine sans aucune raison apparente.
      C’est ce que doit penser un grand nombre de personnes, puisque nos médias ont tous oubliées d’expliquer le contexte qui a mené à cette intervention.
      J’ai donc décidé de les aider en rappelant quelques infos importantes.

      https://www.youtube.com/watch?v=a9RvNZzg1tQ

      [Pour aller plus loin]
      Comment l’Occident a promis à l’URSS que l’OTAN ne s’étendrait pas https://urlz.fr/hITg
      Les Crises – Série sur l’Ukraine d’Olivier Berruyer https://www.les-crises.fr/ukraine https://www.les-crises.fr/?s=%5BU4-
      USA à la conquête de l’Est – Manon Loizeau https://urlz.fr/hITf
      Ukraine, les masques de la révolution – Paul Moreira https://urlz.fr/hA9y
      Donbass – Anne-Laure Bonnel https://urlz.fr/hITe
      Ukraine Gate – Biden et Burrisma https://urlz.fr/hITd
      Discours de Poutine https://urlz.fr/hITb

      [Plus d’infos]
      la Russie utilise les médias pour diaboliser le régime ukrainien https://urlz.fr/hISa
      Naissance de nouveaux États suite à l’explosion de l’URSS https://urlz.fr/hISb
      Dislocation de l’URSS https://urlz.fr/hISc
      Expansion de l’OTAN les origines de la grave crise actuelle https://urlz.fr/hISd
      La Russie et la construction européenne https://urlz.fr/hISe
      Révolutions de couleur https://urlz.fr/hISg
      Révolution orange https://urlz.fr/hISi
      Leonid Koutchma https://urlz.fr/hISj
      Présidentielle ukrainienne de 2004 https://urlz.fr/hISk
      Législatives ukrainiennes de 2006 https://urlz.fr/hISl
      Ioulia Tymochenko https://urlz.fr/hISm
      Accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne https://urlz.fr/hISn
      L’Ukraine se dérobe à l’orbite européenne https://urlz.fr/hISo
      L’Ukraine dit non à l’Europe https://urlz.fr/hISp
      L’Ukraine a refusé de signer l’accord avec l’UE https://urlz.fr/hISq
      La Russie tend les bras à l’Ukraine https://urlz.fr/hISr
      L’Ukraine gèle l’accord d’association avec l’UE https://urlz.fr/hISs
      Viktor Ianoukovitch rapproche un peu plus Kiev de Moscou https://urlz.fr/hISu
      Union douanière de l’Union eurasiatique https://urlz.fr/hISw
      Les Lettons défilent pour honorer les soldats qui ont combattu avec les nazis https://urlz.fr/hISx
      A l’ONU, les États-Unis et l’Ukraine refusent de condamner le nazisme https://urlz.fr/hfba
      Ukraine le président propose au leader de l’opposition le poste de Premier ministre https://urlz.fr/hISy
      Euromaïdan https://urlz.fr/hISz
      Une rumeur accuse l’opposition d’être les snipers de Maïdan https://urlz.fr/hISA
      En Ukraine, l’Europe décide de sanctions https://urlz.fr/hISB
      Ukraine et Euromaïdan – Le Coup d’État https://urlz.fr/hISC
      Incendie criminel à Odessa https://urlz.fr/hISD
      Ukraine La face cachée de l’Euromaïdan (Synthèse) https://urlz.fr/hISE
      L’Ukraine signe l’accord d’association avec l’UE https://urlz.fr/hISF
      Annexion de la Crimée par la Russie en 2014 https://urlz.fr/hISG
      L’angoisse des Tatars de Crimée, exilés après l’annexion https://urlz.fr/hISH
      Un référendum en Crimée pour dire « oui » à la Russie https://urlz.fr/hISI
      Crimée comment l’eau est devenue un outil politique de pression https://urlz.fr/hISJ
      Guerre du Donbass https://urlz.fr/hISK
      Violences sexuelles en Ukraine crimes de guerre, tabou et impunité https://urlz.fr/hISM
      Ukraine, C’est tout simple il faut tuer 1,5 million d’être humain https://urlz.fr/hISN
      Minsk II https://urlz.fr/hISO
      Tout ce qu’il faut savoir sur les Accords de Minsk en 22 questions https://urlz.fr/hISP
      Sommet format Normandie à Paris(2019) https://urlz.fr/hISQ
      Format Normandie (2022). Des discussions « difficiles » entre Européens et Russes https://urlz.fr/hISR
      Donbass – L’Ukraine vient de préparer l’acte de décès officiel des accords de Minsk https://urlz.fr/hISS
      Ukraine Kiev évoque un coup d’Etat et un projet d’invasion fomenté par Moscou https://urlz.fr/hIST
      Nouvelle-Russie (projet d’État) https://urlz.fr/hISU

  • Ukraine : La face cachée des choses (Première partie) Vladimir Caller
    https://www.investigaction.net/fr/ukraine-la-face-cachee-des-choses-premiere-partie

    A la rentrée 2017, le président Macron chargeait son ministre de l’Intérieur Gérard Collomb de lancer un programme de collaboration entre les forces policières françaises et ukrainiennes. C’est ainsi que fut signé, fin novembre, un accord de collaboration entre le ministre français et son homologue ukrainien Arsen Avakov, visant le renforcement de la gendarmerie ukrainienne. Emmanuel Macron a participé pendant trois ans aux réunions autour du dossier ukrainien dans le cadre des accords de Minsk et connaissait donc bien la situation de détresse générale du pays, mais il fit néanmoins le curieux choix de privilégier le domaine sécuritaire de ce pays pour témoigner de l’aide française (1).


    Monsieur Avakov n’était en rien un novice. Plusieurs fois millionnaire, recherché par Interpol pour de grosses affaires de corruption et de violences, il fut arrêté en Italie et a dû sa libération à son élection au parlement ukrainien, habilement combinée par ses affidés. Bien blanchi par la « révolution » de Maïdan, il fut immédiatement nommé ministre de l’intérieur et, à ce titre, il décida d’attribuer aux mouvement néo-nazis Pravy Sektor et Azov la responsabilité de combattre les « ennemis de l’Ukraine », c’est-à-dire les organisations de gauche, syndicales, antifascistes (2). On peut supposer que les autorités françaises, très au courant de la situation ukrainienne, n’ignoraient pas avec qui ils engageaient la gendarmerie nationale et ce, d’autant plus que le quotidien Le Figaro avait publié, bien avant la signature de l’accord, un article intitulé « Un ancien néonazi est nommé à la tête de la police ukrainienne ». Le « nommé » était Vadim Troyan, un ancien commandant du bataillon Azov, dont nous parlerons plus loin. Nommé bien entendu par monsieur le ministre Avakov (3).

    La notoriété des méfaits de ce ministre était telle que Tranparency International avait soulevé son cas et condamné sa désignation à un poste si important ; condamnation à laquelle s’était joint le grand rabbin d’Ukraine Yaakov Bleick, l’antisémitisme de Pravy Sektor et Azov étant bien connus. Tous ces remous ne suffirent pas à dissuader le président Zelensky de le confirmer comme son ministre de l’Intérieur ; Avakov put ainsi rester en charge de la gouvernance du pays pendant 8 ans, jusqu’à juillet 2021 (4).

    Les mots pour le dire
    Vladimir Poutine ne semble pas familier de la notion de nuance. Il parle sans cesse du génocide des populations du Donbass et de la nazification du pays. Ceux qui disent que l’on ne peut pas réduire Zelensky et son administration au format nazi ont raison. Le problème est que ce n’est pas cette administration qui gère le dossier des républiques rebelles, ni le président du pays, mais bien l’armée nationale. Et là, il n’est aucunement exagéré de dire que l’armée ukrainienne est sous la domination du mouvement Azov, ouvertement néonazi.

    Andriy Biletsky, son fondateur, n’est pas un casseur improvisé ; universitaire, historien de formation, il se veut doctrinaire et combattant pour la préservation de la pureté de la race blanche. Il considère les Juifs et les autres minorités raciales ou ethniques comme des sous-hommes et appelle à une croisade chrétienne pour les repousser. Une enquête sur le terrain du quotidien anglais  The Daily Telegraph  rapportait que ses partisans « sont admirateurs d’Hitler et doutent de la réalité de l’Holocauste » et citait une déclaration de Biletsky : « La mission historique de notre nation dans ce moment critique, consiste à conduire les races blanches du monde entier vers la croisade finale pour survivre. Une croisade contre les sémites et les  untermenschen  ». Le journaliste concluait : « ce mouvement a joué un rôle très important en 2014 contre le président élu Ianoukovitch (5). » Inutile de dire que son rôle est encore plus important dans la répression des populations donbassiennes qui n’ont pas voulu se soumettre aux diktats des nostalgiques du IIIème Reich installés au pouvoir à Kiev.

    Et leurs politiques répressives sont si extrêmes et violentes que la chancelière Merkel elle-même a dû s’adresser aux autorités de Kiev en leur demandant de la retenue lorsqu’en juin 2014, le bataillon Azov appuyé par l’aviation et l’artillerie ukrainiennes, a lancé une offensive à Slaviansk, causant environ trois cents morts en vingt-quatre heures, pour la plupart des civils (6). Pourtant, la population sut résister victorieusement, malgré la férocité de l’attaque. Le journal Le Monde a repris les explications du commandant d’Azov : « (…) la trahison de la police et l’opposition de la population (…) (7). »

    De son côté, la BBC ne put que confirmer le constat, ajoutant que les combattants d’Azov portent des symboles SS nazis de la division Waffen SS comme emblèmes (8). Cela dit, les sympathies nazies et l’antisémitisme d’Azov étaient visiblement moins fortes que l’anticommunisme de son financier, le milliardaire ukraino-israélien Ihor Kolomoïsky qui déboursait « 1.500 dollars pour un fusil d’assaut AK-47 ; 10.000 pour la capture d’un pro-russe ; 200.000 pour la reprise d’un bâtiment occupé par les séparatistes et un million de dollars à celui qui assassinerait le candidat à la présidentielle de 2014, Oleg Tsarev, partisan du rapprochement avec la Russie (9). »


    Les délires de cette organisation sont tels qu’en 2015, ils créent des camps d’entraînement militaire pour enfants, dits « Azovets », à partir de l’âge de six ans de sorte qu’une fois adultes, ils puissent s’habituer à l’insupportable (10). Cette fois, c’est Newsweek qui rapporte que « Les volontaires nationalistes ukrainiens perpétuent des crimes de guerre semblables à ceux de l’État islamique », citant des témoignages de décapitations et d’une mère qui aurait reçu à la maison un colis contenant la tête de son fils, combattant du Donbass. Et ce n’est pas le  Drapeau Rouge  mais  Newsweek qui conclut : « Les pro-Russes disent qu’ils combattent contre des nationalistes et des fascistes ; en ce qui concerne Azov et autres bataillons, ces allégations sont fondamentalement vraies (11). » Et la revue Foreign Policy de fermer le ban ironisant sur « ces fascistes ukrainiens qui se battent pour la liberté (12). »

    Cachez cet Azov que je ne saurais voir
    La chose devenait trop grotesque. Même le Human Rights Watch, plus enclin à s’occuper de la Russie, alerte sur les pratiques azoviennes dans son rapport de 2014 intitulé « Roquettes non guidées tuant des civils », en précisant « qu’elles viennent particulièrement des forces du gouvernement. » En effet, si même dans les médias dominants on arrivait à avoir mauvaise presse, il devenait urgent de résoudre le paradoxe. Azov était devenu à la fois indispensable et imprésentable. Sa dimension et sa (mauvaise) réputation croissaient exponentiellement. Comprenant quelques dizaines d’hommes au départ, il en comptait plusieurs milliers lorsque le ministre Avakov trouva la solution, en septembre 2014 : intégrer officiellement Azov dans l’armée régulière avec, vu sa dimension, le statut de régiment. Ce, avec le double avantage de pouvoir couvrir ses agissements et, surtout, diffuser et instiller l’esprit néofasciste dans l’ensemble de l’armée nationale.


    Pour bien réussir ce camouflage lui donnant une façade de respectabilité, le ministre ne trouve rien de mieux que d’associer la diplomatie étasunienne. C’est ainsi que l’administration d’Obama décide l’envoi de 300 consultants militaires pour assurer la formation du, désormais, régiment Azov (13). Ainsi, ces milices pourraient continuer leur sale boulot, pilonner quotidiennement les populations du Donbass plus discrètement, au sein même de l’armée, tout en ayant assuré une pédagogie efficace en dehors, visant l’agression de toute minorité indigne de côtoyer la race blanche. C’est entre autres le cas avec les roms dont, selon L’Obs, les précaires campements sont fréquemment détruits à la hache (14).

    Cherchant la sortie de l’enfer…
    Lorsque les populations russophones commencent à résister par les armes aux agressions de Pravy Sektor et d’Azov et qu’un début de guerre civile s’installe, la diplomatie russe s’emploie à suggérer aux parties d’ouvrir des négociations de paix. Celles-ci commencent par des réunions informelles engageant uniquement les Ukrainiens et incluront ensuite, comme observateurs, des représentants de l’OSCE (Organisation pour la sécurité en Europe) et les diplomaties françaises, allemande et russe. Ces négociations vont aboutir à la signature de deux documents dont il faut saisir la portée pour comprendre la crise en cours : le protocole de Minsk et sa prolongation, l’accord de Minsk II. Il n’y a pas de différence essentielle entre ces deux documents, le deuxième est plus précis, actualisé et contraignant que le premier.

    Tous les deux concernent l’instauration d’un cessez-le-feu, l’échange de prisonniers, la gestion de l’usage des armes lourdes et la protection des populations. L’essentiel se résume à deux clauses : l’intégrité territoriale de l’Ukraine et la reconnaissance et l’attribution d’une large autonomie à la région du Donbass. Cette autonomie devait être garantie par une révision de la Constitution du pays. Les accords furent conclus dans un contexte politique assez troublé en Ukraine, avec un président Porochenko très affaibli suite à des affaires de corruption et la forte dégradation des conditions de vie de la population. C’est ainsi que ni son gouvernement, ni les suivants n’ont jamais respecté ces accords. L’autonomie du Donbass n’a pas été considérée sérieusement, et encore moins la révision de la Constitution. Preuve éclatante de sa mauvaise foi, Porochenko coupa le transfert des pensions aux ayants droit des populations de Lougansk et Donetsk (qui faisaient pourtant explicitement partie de l’accord, au point 8). Il l’avait annoncé, crûment, dans une déclaration remplie de haine et de mépris devant le parlement : «  Nous aurons du travail, eux non ! Nous aurons des retraites, eux non ! Nos enfants iront à l’école, les leurs resteront dans les caves ! C’est comme ça que nous gagnerons cette guerre (15). » Pour conclure en affirmant le lendemain que « l’Ukraine devra rester unie, et rejeter le fédéralisme ». Difficile de ne pas comprendre, qu’avec un gouvernement pareil il ne restait à ces populations que la désobéissance. A noter, détail soigneusement oublié par nos médias, que, dès leur déclaration d’indépendance (avril 2014), les républiques populaires de Lougansk et Donetsk n’ont pas cessé de demander reconnaissance à Poutine et que ce dernier a attendu jusqu’au 21 février de cette année pour accéder à leur demande.

    A noter également que les politiques de non-respect de l’accord de Minsk par Kiev (pourtant validé par le Conseil de sécurité de l’ONU, résolution 2202) ont été soigneusement cautionnées et protégées par ses garants occidentaux, en particulier les Français François Hollande et Emmanuel Macron. Elles furent justifiées à posteriori par le secrétaire général du conseil de la sécurité nationale et de la défense d’Ukraine, Oleksiy Danilov, lorsqu’il a déclaré ce 31 janvier : « L’observance des accords de Minsk II, équivalait à la destruction du pays. Ils furent signés sous un canon de fusil russe (pendant que les Français et les Allemands regardaient) (16). »

    Le procès-verbal du grand piège
    Volodymyr Zelensky, largement élu à la présidence de la République en mai 2019 sur un programme qui était aux antipodes de celui des ultranationalistes héritiers de Maïdan, s’est retrouvé confronté à une responsabilité qui dépassait clairement ses compétences. Oubliant ses promesses, il se lance dans des mesures particulièrement impopulaires, en bénéfice de ses oligarques comme la privatisation des terres agricoles, ce qui se traduit par une chute spectaculaire de sa popularité (élu avec plus de 70 % des voix il se retrouve avec une popularité réduite à 20 %). Plus inquiétant encore, la russophobie déferle aussi, ce qui le conduit à fermer manu militari trois stations de TV. Un peu perdu, il se décide, bien conseillé par les services de renseignement occidentaux, et surprenant tout le monde, à revenir au mantra du nationalisme extrême. Dans cette perspective, l’opération « Sea Breeze », la plus grande opération jamais menée par l’OTAN en mer Noire, avec la participation de trente-deux pays en juillet 2020, ne pouvait pas être plus opportune. Une opération dont la Russie, arguant des raisons de sécurité et de bon voisinage, avait demandé, sans succès l’annulation. Par contre, l’OTAN eut la délicatesse d’annoncer son opération en dénonçant « l’annexion illégale de la Crimée par la Russie en 2014 (17). » Une annonce que le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba rappelle début mars 2021 : « Le signal est clair : nous appelons le monde à nous aider à récupérer la Crimée (18). » Tout le monde, en effet. D’où la convocation d’une initiative « plateforme de Crimée », lancée urbi et orbi, qui reçoit le soutien immédiat de l’Alliance atlantique, de l’UE et de la « communauté internationale ».


    Quelques jours plus tard, a lieu l’acte qui précipite de la crise en cours. C’est un fait qui n’a pratiquement jamais été commenté par les médias  mainstream  : le 24 mars 2021, par décret n°117/2021 du Conseil de la sécurité nationale et de la défense, l’Ukraine s’engage à envisager toutes les options, y compris la guerre, pour reprendre la Crimée (19).

    Entretemps, l’initiative « plateforme de Crimée » a remporté un beau succès à son premier sommet, réuni le 23 août 2021, avec la participation de quarante-six pays et de l’Union européenne et de l’OTAN. Prémonitoire, Zelensky y déclara que : « (…) l’Ukraine ne libérerait pas la Crimée toute seule, sans le soutien international ». Par ailleurs, Mircea Geoana, secrétaire général adjoint de l’OTAN, a rappelé qu’au sommet de juin à Bruxelles les membres de l’organisation ont « (…) réaffirmé la décision du sommet de Bucarest que l’Ukraine et la Géorgie deviendraient membres de l’Alliance (20). »

    On dirait que quelque chose se trame. Le journal  Libération , peu connu pour sa russophilie, commente : « (…) Zelensky l’a voulue, la ‘Plateforme de Crimée’ s’est finalement tenue (…) alors que sous Porochenko, cette question avait été mise à l’arrière-plan et se limitait au registre déclaratif et émotionnel (21). » Logique avec lui-même, le président déclare devant le parlement ukrainien, le 24 novembre 2021, que la « libération » de la Crimée était un « objectif » et une « philosophie » nationale. Un message que Le Figaro, très lucide, considère comme étant une « menace directe pour la Russie (22). »

    Il y a trois mois, le plateau portant le piège en direction de Moscou, était servi.
     
    Source : https://www.legrandsoir.info/ukraine-la-face-cachee-des-choses-premiere-partie.html
    Notes :
    1- https://www.ukrinform.fr/rubric-polytics/2348929-la-garde-nationale-ukrainienne-echangera-son-experience-avec-la-ge
    2- https://www.rbc.ua/ukr/dossier/avakov-14092015 Pravy Sektor est un mouvement créé autour de la mémoire du chef de guerre Stépan Bandera qui combattit la résistance au service de l’armée allemande pendant la II Guerre Mondiale ; très actif également dans le massacre des populations juives.
    
3- https://www.lefigaro.fr/international/2016/11/15/01003-20161115 . Il s’agissait de Vadim Troyan, ancien commandant du bataillon Azov, dont nous parlerons plus loin.

    4- « Zelensky, parliament keep Avakov as interior minister, ignore civil society », Kyiv Post (29 August 2019)

    5- https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/ukraine/11025137/Ukraine-crisis-the-neo-Nazi-brigade-fighting-pro-Russian-separatists.ht
    6- https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/07/11/97001-20140711FILWWW00166-ukraine-merkel-appelle-porochenko-a-la-retenue.ph
    
7- https://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/16/en-ukraine-l-offensive-de-kiev-dans-l-est-s-est-revelee-inefficace_4419700_3
    8- Andriy Biletsky, the Azov and Patriot of Ukraine commander. Ukraine underplays role of far right in conflict ; BBC News, Kiev, 13 December 2014
https://www.bbc.com/news/world-europe-30414955
    
9- https://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/21/les-subtils-equilibres-d-igor-kolomoiski-nouvel-homme-fort-du-sud-est-ukrain

    10- https://www.dailymail.co.uk/news/article-3195711/-Ukraine-s-neo-Nazi-military-camp-recruits-young-six-learn-fire-weapons
    11- Ukrainian Nationalist Volunteers Committing « ISIS-Style » War Crimes
https://www.newsweek.com/evidence-war-crimes-committed-ukrainian-nationalist-volunteers-grows-26960 (09-10-2014)

    12- « (…) neo-Nazis, as Andriy Parubiy first national security chief are at the center of regime’s » https://foreignpolicy.com/2014/08/30/preparing-for-war-with-ukraines-fascist-defenders-of-freedom
    13- https://www.huffingtonpost.com/huffwires/20150331/eu-ukraine-us-troops/?utm-hp-r/world
    14- C’est « (…) la quatrième attaque de ce type en moins de deux mois »
https://www.nouvelobs.com/videos/fp6uin3FAJQ.YTB/ukraine-une-milice-d-extreme-droite-detruit-un-camp-de-roms-a-la-hache.ht
    
15- https://www.youtube.com/watch?v=jc9gUCy3Yds&ab_channel=WerLesh

     A regarder sans tarder car YouTube l’efface systématiquement

    16- Associated Press, 31 January 2022. https://apnews.com/article/russia-ukraine-russia-france-germany-europe-d9a2ed365b58d35274bf0c3c18427e81
    
17- https://www.nato.int/cps/en/natohq/news_177384.htm?selectedLocale=fr
    18- https://www.wsws.org/fr/articles/2021/03/22/kule-m22.html
    19- https://theowp.org/ukraine-declares-all-options-possible-even-war-to-retake-crimea-from-russia
    20- https://uacrisis.org/fr/deoccupation-of-crimea-begins-in-kyiv-overview-of-crimea-platform-s-inaugu
    21- https://www.liberation.fr/international/europe/lukraine-cherche-des-cles-pour-recuperer-la-crimee-20210824_KZ2NZFHTOVBZB
    22- https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-volonte-ukrainienne-de-recuperer-la-crimee-constitue-une-menace-directe-

    • La Chine essaye de calmer le jeu en europe, avec le covid
      https://www.rts.ch/info/monde/12941545-face-a-un-regain-de-cas-covid-la-chine-confine-30-millions-de-personnes
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      Au moins 13 villes en quarantaine
      En l’espace de quelques jours, au moins 13 villes ont été placées en quarantaine. Selon un décompte de l’AFP, près de 30 millions d’habitants sont désormais confinés à domicile, notamment dans la métropole technologique de Shenzhen (sud), aux portes de Hong Kong.
      Ces mesures ont entraîné la fermeture de nombreuses usines, notamment celles du géant taïwanais Foxconn , le principal fournisseur d’Apple, dans la mégapole de 17 millions d’habitants.
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      De nouvelles perturbations pour les chaînes d’approvisionnement
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      Ces perturbations économiques, de nature à affecter encore les chaînes d’approvisionnement mondiales, ont fait chuter de près de 6% la Bourse de Hong Kong. Les valeurs technologiques sont les plus pénalisées.

      « Jusqu’à présent, les ports de #Shenzhen et #Shanghai continuent à fonctionner normalement. Mais une mise en quarantaine de ces ports exacerberait les problèmes d’approvisionnement mondiaux , en plus des perturbations déjà provoquées par la guerre Russie-Ukraine », observe l’économiste Tommy Wu, du cabinet Oxford Economics.


      https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN2LC149/coronavirus-flambee-epidemique-en-chine-la-strategie-zero-covid-mise-a-mal
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      QUELLES CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES ?
      Cette stratégie « zéro COVID », qui s’avère moins efficace face au variant Omicron, génère également un coût croissant pour l’économie chinoise, souligne Yanzhong Huang, analyste spécialiste des politiques de santé du groupe de réflexion américain Council on Foreign Relations (CFR, Conseil des relations internationales).

      « A ce stade deux des plus riches villes chinoises, Shanghaï et Shenzhen, sont confinées : comment cela va-t-il affecter l’économie chinoise ? », s’interroge-t-il.

      Plusieurs entreprises chinoises ont signalé que leur activité était déjà pénalisée par la vague épidémique en cours et s’attendent à des perturbations supplémentaires avec la progression des contaminations, comme par exemple le constructeur automobile BYD ou encore Yum China, opérateur en Chine de la chaîne de restauration rapide KFC.

      A Shanghaï, où on compte seulement 21 cas symptomatiques et 130 asymptomatiques, des immeubles d’habitation sont strictement isolés et leurs habitants testés. Dans le cadre des mesures de prévention, plus d’une centaine de vols internationaux à destination de Shanghaï seront détournés vers d’autres villes entre le 21 mars et le 1er mai.

      A Shenzhen, où le nombre de contaminations s’élève à 39 (avec 21 cas asymptomatiques), les mesures mises en oeuvre pour une semaine pour tenter de contenir la propagation du virus passent notamment par une suspension totale des transports , mais aussi une interdiction des mariages et des funérailles, ou encore une obligation de dépistages quotidiens pour certains habitants.

      La province de Jilin, dans le nord-est du pays, concentre près de 90% des nouveaux cas symptomatiques de contamination. Ses habitants ont interdiction de quitter la province ou de se déplacer dans la région sans avoir prévenu la police.

    • Christine Deviers-Joncour raconte l’obsession de jacques attali : la dépopulation !

      Christine Deviers-Joncour, cette fille d’instituteurs, a côtoyé les grands de ce monde, au point d’en connaître la laideur et toute la haine qu’ils portent contre les petites gens, ces petites fourmis méprisables qu’il faudrait broyer.

      Dans cette interview exclusive accordée à OVALmedia, elle déclare : « Il n’y a absolument aucun respect pour le peuple et je trouve que le dernier président l’a montré. Vous vous rappelez tout ce qu’il a dit sur le peuple français ? Inculte, réfractaires, qu’il n’a rencontré que des ratés sur les halls de gare. Il n’aime pas le peuple. Quand ils arrivent à ces hauteurs de pouvoir, ils méprisent le peuple. La révolution de 1789 a amené ces gens-là en France. »

      Au détour des frégates de Taïwan ou d’Elf Aquitaine, Christine Deviers-Joncour dénonce l’élite et rappelle l’obsession de Jacques Attali de la surpopulation : « D’après les propos d’Attali, il l’annonce clairement et ce que j’entendais parler à l’époque, ça parlait de dépopulation tout le temps. Qu’on était trop nombreux, que le peuple est pollué… je l’ai entendu, j’invente rien. »
      https://www.youtube.com/watch?v=DTFP9ccTXFg

    • Le reconfinement chinois aura plus d’impact sur le conteneur que la guerre lemarin.ouest-france.fr
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/42885-conteneur-le-reconfinement-chinois-aura-plus-dimpact-que-

      La politique zéro covid des autorités chinoises a conduit à un reconfinement de sept jours de plusieurs dizaines de millions de personnes dans onze villes, notamment les grands ports de Shanghai, le premier du monde, et de Shenzhen, le quatrième.

      À ce jour, les terminaux fonctionnent normalement mais tous les acteurs du shipping surveillent les ports chinois comme le lait sur le feu car la congestion aurait bien plus d’effet sur les rotations des navires que la fermeture du marché russe, à l’écart des grandes routes maritimes mondiales. En raison d’un manque de chauffeurs routiers et d’une possible pénurie de travailleurs portuaires, un début de congestion de navires est déjà observable cette mi-mars au large des grands ports chinois, de Shanghai à Qingdao en passant par Ningbo-Zhoushan.

      En juin dernier, la fermeture partielle du grand terminal de Yantian, à Shenzhen, avait désorganisé au moins autant la chaîne logistique mondiale en raison des retards sur les navires que le blocage pendant une semaine du canal de Suez en mars.

  • La demande des ultra-riches pour les super yachts bondit après la pandémie
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2HT1LW/la-demande-des-ultra-riches-pour-les-superyachts-bondit-apres-la-pandemie.

    MADRID/BARCELONE (Reuters) - Le séjour du milliardaire chinois Jack Ma le mois dernier sur son nouveau yacht au large de l’île espagnole de Majorque a fait beaucoup parlé sur la première incursion à l’étranger du fondateur d’Alibaba depuis 2020 et les tensions ouvertes avec les autorités chinoises.

    Mais il a aussi mis en lumière une tendance mondiale après la pandémie de coronavirus : le retour des superyachts.


    (Crédits : Albert Gea)

    Alors que le nombre de milliardaires augmente et que la pandémie de COVID-19 invite davantage à éviter les foules, l’industrie mondiale des bateaux de luxe, qui représente plusieurs milliards de dollars, rebondit rapidement après une quasi-paralysie au début de la crise sanitaire.

    « L’année 2021 est nettement plus performante que n’importe laquelle des 12 dernières années », a déclaré le concessionnaire Fraser Yachts.

    Les ventes de navires de luxe de plus de 30 mètres, dont le prix peut atteindre jusqu’à 600 millions de dollars pour un nouveau modèle, ont progressé de plus de 8% au cours des neuf premiers mois de 2021 par rapport à la même période de 2019, avant la pandémie de coronavirus, selon le site spécialisé Superyacht Group.

    Plus de 200 nouveaux superyachts ont touché l’eau pour la première fois au cours des neuf premiers mois de 2021, contre 165 pour la même période de 2019, a indiqué Superyacht Group.

    « Certains ont vu que leurs amis ultra-riches qui possèdent des yachts ont passé un bon moment pendant la pandémie, alors qu’ils ont dû s’enfermer chez eux », explique Pepe Garcia, président du chantier naval espagnol MB92, qui prévoit que le phénomène dure « quelques années ».

    Le carnet de commandes du constructeur italien de yachts Ferretti a dépassé 900 millions d’euros entre janvier et septembre, bien au-dessus des 691 millions d’euros enregistrés en 2019. Son compatriote Azimut Benetti a vu quant à lui ses ventes tripler par rapport à 2020 pour atteindre 1,2 milliard d’euros en août, soutenu par la demande des clients américains.

    Le secteur des yachts est l’un des rares gagnants de l’ère post-confinement. En comparaison, seulement la moitié des grands bateaux de croisière avaient repris la mer en septembre en raison des mesures imposées pour contrôler la crise sanitaire, a fait savoir la Cruise Lines International Association, l’association qui réunit les principaux industriels de la croisière.

    (Reportage Corina Pons à Madrid, Joan Faus à Barcelone, Elisa Anzolin à Milan, Igor Ilic à Zagre ; version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)

    #riches #ultra-riches #richesse #luxe #EnMarche #inégalités  #pauvreté #capitalisme #économie #santé #travail #pauvres #politique #en_vedette #yachts #covid

  • Coronavirus : Aucun cas à Taïwan, une première depuis le 9 mai
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2FQ0NM/coronavirus-aucun-cas-a-taiwan-une-premiere-depuis-le-9-mai.html

    Taïwan a annoncé mercredi n’avoir enregistré aucun nouveau cas de contamination au COVID-19, une première depuis le 9 mai.

    L’île a réussi à maîtriser l’épidémie de coronavirus après avoir mis en place des restrictions sur les rassemblements, notamment la fermeture des lieux de divertissement et des restaurants, en raison de la hausse du nombre de cas à la mi-mai.

  • #Liban : Le #Hezbollah envoie une cargaison de #pétrole depuis l’#Iran
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2FK0WV/liban-le-hezbollah-envoie-une-cargaison-de-petrole-depuis-l-iran.html

    BEYROUTH (Reuters) - Une cargaison de pétrole iranien à destination du Liban et organisée par la milice libanaise Hezbollah prendra la mer jeudi, a déclaré le groupe chiite, qui a prévenu ses adversaires américains et israéliens que le navire serait considéré comme en territoire libanais dès son départ.

    Le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré que d’autres navires suivraient, destinés à aider le peuple libanais, qui subit de graves pénuries d’essence à cause de la crise financière que connaît le pays depuis deux ans.

    « Nous ne voulons pas entrer en conflit avec qui que ce soit, nous ne voulons pas de problème avec qui que ce soit. Nous voulons aider notre peuple », a expliqué Sayyed Hassan Nasrallah. « Je tiens à dire aux Américains et aux Israéliens que le bateau qui partira d’Iran dans quelques heures est en territoire libanais ».

  • Le gouvernement espagnol proposera mardi de gracier les dirigeants catalans emprisonnés
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN2DX12V/le-gouvernement-espagnol-proposera-mardi-de-gracier-les-dirigeants-catalan

    Madrid proposera mardi de gracier les neuf dirigeants indépendantistes catalans emprisonnés depuis qu’ils ont été condamnés pour leur implication dans le référendum d’autodétermination d’octobre 2017, a annoncé lundi le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez.

    Avec cette démarche, le gouvernement espagnol espère améliorer ses relations avec la Catalogne et relancer le dialogue entre Madrid et Barcelone.

    « La confrontation n’a rien résolu », a déclaré Pedro Sanchez lors d’un discours prononcé à l’opéra de Barcelone.

    « Pour parvenir à un accord, quelqu’un doit faire le premier pas », a-t-il ajouté. « Le gouvernement espagnol va faire ce premier pas maintenant ».

    Les sondages d’opinion montrent qu’environ 60% des Espagnols - comme tous les partis d’opposition - sont opposés à la libération des neuf responsables politiques et militants emprisonnés en 2019 pour leur rôle dans les événements chaotiques et parfois violents de 2017, qui ont déclenché la plus grande crise politique qu’a connu l’Espagne depuis des décennies.

  • Coronavirus : La Turquie va libérer des dizaines de milliers de détenus

    Le parti de la Justice et du Développement (AKP) du président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé mardi le dépôt d’une proposition de loi visant à libérer quelque 45.000 détenus afin de limiter le risque de contamination au coronavirus dans les prisons.

    Un autre texte préparé par l’AKP et ses alliés prévoit un aménagement de peine pour un nombre équivalent de détenus qui seraient placés en résidence surveillée.

    La question du risque carcéral, où la forte concentration des détenus favorise la propagation du SARS-CoV-2, préoccupe un grand nombre de pays dans le monde.

    On estime à 300.000 détenus la population carcérale en Turquie, où les prisons sont saturés.

    En vertu des propositions présentées mardi, les détenus ayant purgé la moitié de leur peine pourront être remis en liberté à l’exception des condamnés pour terrorisme, trafic de drogue, crimes sexuels et homicides ou violences contre des femmes, a précisé à la presse le député AKP Cahit Ozkan.

    Les détenus qui bénéficieront d’une libération provisoire seront placés en résidence surveillée.

    Cette possibilité sera également accessible aux prisonniers âgés de plus de 65 ans et aux femmes ayant des enfants de moins de six ans.

    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN21I2P0/coronavirus-la-turquie-va-liberer-des-dizaines-de-milliers-de-detenus.html

    #Turquie #Erdogan #politique-de-santé #Coronavirus #prisons #surpopulation-carcérale

  • Le Parlement écossais vote la gratuité des protections périodiques
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN20J2LL/le-parlement-ecossais-vote-la-gratuite-des-protections-periodiques.html

    « Il s’agit de produits de base, et pas une seule femme en Ecosse ne devrait avoir à vivre sans protections périodiques », a-t-elle également souligné.

  • Coronavirus : L’épidémie touche 291 personnes, selon la presse chinoise
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN1ZK0VQ/coronavirus-l-epidemie-touche-291-personnes-selon-la-presse-chinoise.html


    Crédits : Jason Lee

    PEKIN (Reuters) - L’épidémie de coronavirus apparue à Wuhan, dans le centre de la Chine, touchait 291 personnes au 20 janvier, rapporte mardi la presse publique.

    La province de Hubei, où se trouve Wuhan, en compte à elle seule 270. Les autres cas ont été diagnostiqués à Pékin, à Shanghai et dans la province méridionale de Canton.

    Les autorités sanitaires avaient fait état un peu plus tôt d’un quatrième décès dû à la maladie.

    La Commission nationale de la santé fera un point mercredi à 10h00 (02h00 GMT) sur l’épidémie, a annoncé le service de presse du gouvernement.

    Une réunion d’urgence aura également lieu mercredi au siège de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour déterminer si l’épidémie constitue une urgence internationale de santé publique.

  • La France prévoit de fermer 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN1ZK0UV/la-france-prevoit-de-fermer-14-reacteurs-nucleaires-d-ici-2035.html

    (REUTERS) – Le gouvernement propose de fermer 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035, dont ceux de la centrale de Fessenheim dès le premier semestre 2020, pour ramener à 50% la production d’électricité d’origine nucléaire dans le mix énergétique.

    « Le principe général sera l’arrêt des réacteurs, hors Fessenheim, à l’échéance de leur cinquième visite décennale, soit des arrêts entre 2029 et 2035 », peut-on lire dans la première mouture de la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie).

    « Le gouvernement a fait le choix d’afficher une programmation claire de l’évolution des capacités nucléaires, y compris au-delà de l’horizon de la PPE (2028), pour ne pas renvoyer à nos successeurs les modalités de mise en œuvre de cette diversification », précise le texte, qui sera soumis jusqu’au 19 février à la consultation publique.

    « L’affichage d’une trajectoire lisible et anticipée permettra aux territoires et aux salariés de mieux se préparer, d’engager leur reconversion bien en amont et de structurer la filière de démantèlement. Elle apportera également de la visibilité à l’ensemble des acteurs du système électrique pour leurs investissements », ajoute le gouvernement.

    La PPE établit les priorités d’action du gouvernement en matière d’énergie pour la métropole continentale, dans les six années à venir.

    « Le gouvernement a demandé à EDF de lui transmettre une liste de sites sur lesquels ces fermetures pourraient intervenir, définie de manière à minimiser l’impact économique et social. Sur la base de ces critères, EDF a proposé au gouvernement d’étudier la mise à l’arrêt de paires de réacteurs sur les sites de Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin. »

  • Yémen : Les Emirats tentent d’apaiser leur différend avec Ryad
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1V21TN/yemen-les-emirats-tentent-d-apaiser-leur-differend-avec-ryad.html

    Les divisions apparues au sein de l’alliance sunnite est de nature à affaiblir les efforts militaires menés depuis 2015 par la coalition des pays du Golfe sous le commandement de l’Arabie saoudite pour rétablir le gouvernement d’Abd Rabbou Mansour Hadi réfugié en territoire saoudien.

    Si les EAU ont minimisé l’ampleur des rivalités sur le terrain, ils ne sont pas allés jusqu’à demander aux séparatistes du Conseil de transition du Sud (CTS) de restituer le contrôle d’Aden, principale cité portuaire du sud du Yémen.

    Le prince héritier d’Abou Dhabi a rencontré le roi Salman et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman lundi à La Mecque dans une apparente tentative d’apaiser les tensions au sein de la coalition pour ne pas favoriser les Houthis.

    « Les EAU et l’Arabie saoudite ont appelé les parties yéménites en conflit à donner la priorité au dialogue et à la raison dans l’intérêt du Yémen », a indiqué l’agence de presse WAM citant le prince héritier émirati Cheikh Mohammed bin Zaïed al Nahyan après la rencontre.

  • L’Italie adopte un nouveau décret ciblant les navires humanitaires
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1UV25R/l-italie-adopte-un-nouveau-decret-ciblant-les-navires-humanitaires.html

    Le gouvernement italien a obtenu lundi la confiance du Sénat sur un décret visant les navires qui portent secours aux migrants en Méditerranée, ce qui constitue une victoire pour Matteo Salvini et la Ligue, son parti d’extrême droite.

    Le texte mis au point par le ministre de l’Intérieur, qui durcit les sanctions contre les navires humanitaires, a été voté à la chambre haute par 160 voix contre 57. Déjà approuvé par la Chambre des députés, il entre ainsi en vigueur juste avant la pause estivale du Parlement, mercredi.
    […]
    Le décret fixe désormais à 1 million d’euros l’amende maximale dont sont passibles les navires entrant dans les eaux italiennes sans autorisation, contre 50.000 euros auparavant. Il prévoit également l’arrestation des capitaines ignorant l’ordre de rester en dehors des eaux territoriales et permet la saisie automatique des navires par les autorités navales.
    […]
    La popularité du ministre de l’Intérieur italien se nourrit de son discours anti-migrants. Selon un sondage publié vendredi dans le quotidien économique Il Sole 24 Ore, le soutien des électeurs à la Ligue atteint désormais 39%, soit le double de son score aux élections législatives de l’an dernier.

  • « En colère », Rugy dit n’avoir aucune raison de démissionner
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1U70RY/en-colere-rugy-dit-n-avoir-aucune-raison-de-demissionner.html


    Crédits : Gonzalo Fuentes

    PARIS (Reuters) - François de Rugy a redit vendredi sa détermination à conserver son poste de ministre de la Transition écologique en dépit des révélations de la presse sur son train de vie, dont beaucoup de « mensonges », selon lui, qui l’ont mis « très en colère ».

    Le numéro deux du gouvernement, qui assure avoir reçu le soutien sans équivoque d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe, a par ailleurs menacé de porter plainte à l’avenir contre les médias propageant des « dénonciations calomnieuses ».

    « Je n’ai absolument pas de raison de démissionner », a déclaré l’ex-président de l’Assemblée nationale lors d’une interview sur BFM TV, la voix par moments voilée. « Non, je ne lâcherai pas, je suis très en colère contre les mensonges. »

    « Il y a une machine qui est lancée pour m’attaquer », a insisté François de Rugy.

    Il dit notamment avoir recensé neuf « mensonges » dans le dernier article de Mediapart, publié jeudi, concernant un logement à vocation sociale qu’il louerait indûment à Orvault, près de Nantes (Loire-Atlantique).

    Dans cette affaire précise, c’est lui la « victime d’une tricherie » dont les responsables seraient l’agence immobilière et peut-être la propriétaire du logement, coupables à ses yeux de lui avoir loué ce bien sans le prévenir qu’il obéissait normalement aux règles du dispositif Scellier.

    « J’envisage qu’on demande une enquête sur cette agence immobilière et sur les pratiques de cette agence immobilière (...) et éventuellement sur la propriétaire », a-t-il déclaré.

    Il a également démenti avoir fait acheter, lorsqu’il présidait l’Assemblée nationale, un sèche-cheveux doré à l’or, d’une valeur de 500 euros, comme le rapporte Le Parisien dans son édition de vendredi. « On a passé les bornes. »

    « J’envisage de porter plainte pour dénonciation calomnieuse contre maintenant dorénavant tous les articles » contenant des informations infondées, a-t-il prévenu, visant en particulier le site d’investigation Mediapart, à l’origine de la plupart des révélations égrenées depuis mercredi.

    « Le but c’est quoi, c’est d’informer le public ou c’est de mener en permanence contre le gouvernement ? », a-t-il dit, parlant d’un « fantasme des coupeurs de tête ».

    Dans son premier article, Mediapart a décrit une dizaine de dîners fastueux à l’hôtel de Lassay, sa résidence de fonction du temps où il présidait l’Assemblée nationale, organisés avec les moyens mis alors à sa disposition alors même que « l’essentiel » des convives, selon le site, appartenaient au cercle amical de l’élu et de son épouse.

    Le site d’investigation a par la suite fait état de « travaux de confort » réalisés dans son appartement au ministère de la Transition écologique pour un montant total de 63.000 euros, dont 17.000 euros dédiés à un dressing.

    Cette rafale de révélations a fragilisé le ministre, certaines personnalités politiques, comme l’ex-ministre de l’Ecologie Delphine Batho, allant jusqu’à demander sa démission.

    François de Rugy a dans un premier temps balayé ces mises en cause, « grotesques » à ses yeux, avant de reconnaître pour la première fois jeudi de possibles « erreurs d’appréciation », qu’il s’est dit prêt à « corriger » le cas échéant.

    Le Premier ministre, Edouard Philippe, l’a maintenu à son poste jeudi tout en le sommant, lors d’un entretien convoqué en urgence à Matignon, de s’expliquer sur ses dépenses à l’Assemblée et au ministère de la Transition écologique.

  • La Russie livre à la Turquie les premiers éléments de ses #S-400
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1U70VT/la-russie-livre-a-la-turquie-les-premiers-elements-de-ses-s-400.html


    Crédits : Vitaly Nevar

    ANKARA (Reuters) - La Russie a livré vendredi à la Turquie les premiers éléments de ses systèmes de défense antiaérienne S-400, a annoncé le ministère turc de la Défense.

    L’achat de ces batteries de missiles par Ankara est depuis des mois la source de vives tensions entre la Turquie et les Etats-Unis.

    Ces systèmes ne sont pas compatibles avec ceux de l’Otan, dont Ankara occupe le flanc oriental, et Washington menace d’exclure la Turquie du programme de développement du chasseur furtif américain F-35 auquel elle est associée.

  • Lancement d’une grande étude sur le chlordécone dans les Antilles
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1TX26C/lancement-d-une-grande-etude-sur-le-chlordecone-dans-les-antilles.html


    Crédits : Jaime Saldarriaga

    Pour la première fois, une étude de l’alimentation sera réalisée en Martinique et en Guadeloupe par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), pour déterminer l’exposition des populations aux substances chimiques, dont le chlordécone.

    Selon une étude de Santé Publique France publiée en 2018, 92% des Martiniquais et 95% des Guadeloupéens sont aujourd’hui contaminés par ce puissant pesticide utilisé de 1972 à 1993 dans les bananeraies, malgré son interdiction en France dès 1990.

    II était destiné à lutter contre le charançon, un insecte qui ravageait les plantations.

    Roger Genet, le directeur général de l’Anses, actuellement en Martinique pour rencontrer les acteurs, a annoncé lundi devant la presse que l’étude devrait démarrer d’ici la fin de l’année et livrer ses conclusions en 2024.

  • Amnesty accuse le Venezuela de violations des droits de l’homme
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1SL0DS/amnesty-accuse-le-venezuela-de-violations-des-droits-de-l-homme.html


    Crédits : Carlos Garcia Rawlins

    MEXICO (Reuters) - Amnesty International a demandé mardi à la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter sur de présumés « crimes contre l’humanité » commis au Venezuela par le gouvernement du président Nicolas Maduro, et tout particulièrement en janvier lors de violents rassemblements dans la capitale Caracas.

    Dans un rapport présenté à Mexico, l’ONG dit avoir rassemblé les preuves d’exécutions sommaires, de détentions arbitraires et de décès et blessures causés par un recours excessif à la force de la part du gouvernement de Maduro.

    Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès du ministère vénézuélien de l’Information.

    « Comme nous le répétons depuis des années, il y a au Venezuela une politique systématique de répression de l’opposition », a déclaré devant les journalistes la directrice d’Amnesty en charge du continent américain, Erika Guevara, après la présentation du rapport.

    Au plus fort de la contestation contre le régime Maduro en janvier dernier, au moins 47 personnes ont été tuées, indique le rapport. Plus de 900 personnes ont été détenues de manière arbitraire en cinq jours lors de manifestations organisées fin janvier, après que le chef de file de l’opposition, Juan Guaido, s’est autoproclamé président par intérim.

    Une équipe d’Amnesty s’est rendue au Venezuela du 31 janvier au 17 février, est-il écrit dans le document, et a consigné six exécutions extrajudiciaires, trois cas d’usage excessif de la force et six détentions arbitraires.

  • Vinci, 2e opérateur aéroportuaire mondial avec Londres Gatwick
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1SK0F5/vinci-2e-operateur-aeroportuaire-mondial-avec-londres-gatwick.html

    (Reuters) - Vinci Airports a annoncé mardi avoir finalisé l’acquisition de la majorité du capital (50,01%) de l’aéroport de Londres Gatwick.

    Cette opération, annoncée en décembre dernier pour un montant de 3,2 milliards d’euros, permet à la filiale du groupe Vinci de devenir le deuxième opérateur aéroportuaire mondial avec plus de 240 millions de passagers accueillis par an, dont 46 millions à Londres Gatwick.

    Après cette acquisition, financée par endettement, le groupe opère un réseau de 46 aéroports dans 12 pays.

    Au premier trimestre 2019, Londres Gatwick a enregistré une croissance du nombre de passagers de 4%.

    Vinci est également candidat en France à la privatisation du groupe ADP, désormais subordonné au lancement d’un éventuel référendum d’initiative partagée (RIP) sur le sujet.