/actu

  • Changer le nom du Sanitas : la violence symbolique de la politique de la ville
    https://larotative.info/changer-le-nom-du-sanitas-la-2372.html

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH525/arton2372-84874-6a534.jpg?1504182856

    Dans le cadre de son projet de rénovation urbaine, la mairie de Tours souhaite changer le nom du quartier du Sanitas pour le rendre plus attractif aux yeux des promoteurs. Ce processus révèle l’addiction des élus au marketing urbain et leur mépris à l’égard des classes populaires.

    C’est l’une des nouveautés de la rentrée 2017 sur le réseau Fil Bleu, le réseau de transports en commun de l’agglomération tourangelle : la station de tram Sanitas, située au coeur du quartier du même nom, devient « Saint Paul ». Ce changement, annoncée sur le site du réseau, marque la concrétisation d’un processus annoncé dans un précédent article publié en mars dernier : les élus de Tours souhaitent changer le nom du quartier, faire disparaître le Sanitas. Dans le protocole qui préfigure l’opération de rénovation du quartier, on peut lire :

    « L’ensemble des acteurs s’accorde aujourd’hui sur la nécessité de faire émerger à l’intérieur du quartier prioritaire de nouveaux noms de quartier appelés à se substituer à celui du Sanitas et devant contribuer à rendre plus attractive cette partie de la Ville. »

    Le marketing urbain, c’est ce qui transforme les villes en marques. Elles sont ainsi amenées à gérer leurs quartiers, leur patrimoine et leurs grands événements comme autant de produits dont il faudrait maximiser la valeur et qui contribueraient alors à renforcer la visibilité et le prestige de la ville. (...) En mars, un contributeur de La Rotative écrivait à ce propos que « changer le nom d’une marque pour attirer une nouvelle clientèle est une technique commerciale éprouvée. Effacer, à travers son nom, l’histoire et le visage d’un quartier populaire est plus exceptionnel » . On peut cependant donner quelques exemples d’opérations de ce type. Toutes concernent des quartiers populaires.

    #politique_de_la_ville #urbanisme #aménagement #ZUP #Sanitas

  • Médecine : des étudiants choqués par une blague sexiste dans un examen - Le Figaro Étudiant
    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/medecine-des-etudiants-choques-par-une-blague-sexiste-dans-un-exam

    « Une patiente de 35 ans reçoit une fessée sur son lieu de travail par son supérieur hiérarchique devant ses collègues. Que faites-vous ? ». Voilà une situation sensible qui devrait amener à une réponse juste venant de professionels expérimentés et avertis. En théorie seulement... Cette question a été posée à des étudiants en 6ème année de médecine. Parmi les choix disponibles, ils ont été choqués de voir que leurs professeurs se sont permis de rire de cette situation en proposant une réponse tout à fait sexiste : « Vous lui demandez d’aller au coin car elle n’a pas été sage ? ».
    « C’est toujours sous couvert de l’humour ou de tradition »

    Une étudiante qui participait au QCM s’est empressé de tweeter une photo de l’examen . « Beaucoup ne se rendent pas compte que c’est tout simplement sexiste...C’est toujours sous couvert d’humour ou de tradition » a-t-elle commenté auprès du média Slate. Avant d’aller plus loin dans la confidence : « Une fois, j’ai expliqué qu’il pouvait m’arriver de faire des malaises. On m’a répondu que j’allais me réveiller avec une bite dans l’oreille ».

    Des fresques vuglaires décorent les salles de garde des hôpitaux

    Rappelons qu’en janvier 2015, une fresque mimant un viol collectif avait créé la polémique au sein du centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand. « Des futurs médecins y utilisent la représentation d’un viol pour montrer leur mécontentement vis-à-vis d’une ministre et de sa loi. Les bulles ajoutées sur la fresque semblent indiquer que la femme violée, habillée en Wonder Woman, symbolise à leurs yeux la ministre de la Santé. C’est une menace misogyne en sa direction » avait alors déclaré l’association Osez le féminisme dans un communiqué à l’adresse de l’Ordre des médecins.

    Rappelons que les salles de gardes des hôpitaux sont, selon la tradition, le théâtre de représentations sexuelles vulgaires que certains jugent humoristiques et d’autres mysogynes. La question reste de savoir si le caractère humoristique prévaudra sur l’aspect sexiste d’une blague faite par des médecins professionels dans un examen officiel...

    #misogynie #medecine #sexisme #discrimination #culture_du_viol

  • Un musée pour la lecture numérique : un lieu de médiation à créer - Les univers du livre
    https://www.actualitte.com/article/lecture-numerique/un-musee-pour-la-lecture-numerique-un-lieu-de-mediation-a-creer/63564

    « Le livre numérique, déjà au musée ? Le Labo de l’Édition projette de construire un espace dédié à la lecture numérique, une initiative inédite en Europe. On y retrouverait l’ensemble des appareils passés et existants : ordinateur, lecteurs ebook, mais également tablettes et smartphones : tout ce qui peut afficher du texte y serait présenté. »

    #veille

    • 92% des étudiants préfèrent lire sur un support papier plutôt que sur tablette

      L’enquête d’une linguiste américaine révèle que les étudiants préfèrent toujours le support papier pour leur lecture aux livres numériques, tablettes et téléphones portables.

      Le papier n’est pas mort - du moins, pas encore ! C’est ce que révèle une enquête menée par Naomi Baron, une professeur de linguistique à l’université américaine de Washington, et repérée par NBCnews. Malgré les avantages que présente la lecture sur écrans - moins chère, plus pratique, et même plus écologique - elle n’a pas encore supplanté les bons vieux livres papier dans le cœur des étudiants. C’est également le cas lorsqu’il s’agit des manuels scolaires : en 2013, une étude américaine avait révélé que la génération Y, malgré les idées reçues, préférait étudier sur papier.

      « Il y a vraiment une composante physique, tactile, à la lecture »

      Les recherches ont été menées dans le cadre de l’écriture du livre Les mots à l’écran : le sort de la lecture dans un monde digital(Words onscreen : the fate of reading in a digital world, ndlr) qui explore les effets de la technologie sur la lecture et l’apprentissage à travers le monde. Naomi Baron a ainsi enquêté auprès de 300 étudiants d’universités japonaises, allemandes, slovaques et américaines. Le résultat de l’étude est surprenant : 92% des jeunes interrogés déclarent préférer le papier pour leurs lectures « sérieuses » aux tablettes, ordinateurs, téléphones et livres numériques.

      « Il y a vraiment une composante physique, tactile, cinétique, à la lecture », explique Naomi Baron dans une interview au magazine américain New Republic. « Lorsque j’ai demandé ce que les étudiants slovaques appréciaient tant dans la lecture sur papier, un jeune sur dix a évoqué l’odeur des livres ».

      « J’ai une sensation d’accomplissement quand je finis un livre et j’ai envie de le voir sur une étagère »

      Lorsque la chercheuse a questionné ses sujets sur ce qui leur déplaisait dans la lecture sur écran, ils étaient nombreux à répondre que la sensation de progression dans le livre papier et la satisfaction que l’on peut en tirer, absente sur écran, leur manquait. « Ils aiment savoir jusqu’où ils sont arrivés dans le livre ». Or sur tablette, « en bas de l’écran, il est certes possible de voir quel pourcentage du livre vous avez lu, mais c’est une sensation totalement différente (...). Les étudiants vous expliquent également que leur mémoire visuelle leur permet de repérer un élément sur une page, ce qui n’a aucun sens lorsqu’il s’agit d’un écran. Un étudiant m’a dit : ‘J’oublie constamment le nom de l’auteur. Avec un livre papier, je n’ai qu’à le retourner et regarder la couverture’. Il existe toutes sortes de raisons pour lesquelles les étudiants préfèrent le papier comme ‘J’ai une sensation d’accomplissement quand je finis un livre et j’ai envie de le voir sur un étagère’ ».

      Lorsqu’il s’agit de lectures plus « légères », comme des articles d’actualité ou d’autres formats avec un fort contenu visuel, les écrans sont toutefois privilégiés par les jeunes interrogés.

      Source : http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/92-des-etudiants-preferent-lire-sur-un-support-papier-plutot-que-s

  • Les perdants de la réforme des APL
    http://www.toutsurlimmobilier.fr/les-perdants-de-la-reforme-des-apl.html

    L’Assemblée nationale a voté mercredi 4 novembre 2015 en première lecture la réforme des aides au logement préparée par le gouvernement dans le cadre du projet de Budget pour 2016. Certains allocataires vont en faire les frais alors que d’autres, dont les étudiants, sont préservés. Décryptage.
     

    Qui va payer la réforme des aides au logement ? Le vote en première lecture du volet Logement du projet de loi de finances pour 2016 (PLF 2016) mercredi 4 novembre 2015 par l’Assemblée nationale apporte des éléments de réponse à cette question sensible. Certains profils d’allocataires risquent en effet de voir leurs aides diminuer, voire disparaître. D’autres en revanche s’en tirent à bien meilleur compte...

    QUI EST PERDANT ?

    Les propriétaires d’un petit patrimoine (30.000 euros et plus)
    Le patrimoine des bénéficiaires va être intégré dans le calcul des aides au logement, à l’instar de ce qui existe déjà pour le revenu de solidarité active (RSA). Un seuil de 30.000 euros a ainsi été fixé, à partir duquel le patrimoine sera intégré en partie aux revenus. Une limite bien inférieure à celle proposée par les députés (75.000 euros). Selon les élus, 10% des allocataires vont être impactés, soit environ 650.000 foyers.

    Ce n’est toutefois pas l’intégralité du patrimoine qui va être prise en compte. Selon le député PS de Paris #Christophe_Caresche, seulement « 3% du patrimoine (...) serait intégré à l’assiette des revenus. Donc en réalité, l’impact serait limité » . Pour autant, cette augmentation des revenus retenus pour le calcul des aides devrait aboutir mécaniquement à une diminution du montant versé.

    Les Parisiens et les locataires qui paient un loyer élevé
    Si vous payez un loyer très élevé, votre allocation va peut-être bientôt baisser. La réforme fixe en effet des limites au-delà desquelles le montant de l’aide au logement diminuera. « Il est probable que nombre des ménages assumant une charge aussi élevée par rapport aux revenus qu’ils déclarent bénéficient de ressources plus larges qui, si elles étaient prises en compte, diminueraient le montant de l’aide qui leur est versée. La #dégressivité_de_l'allocation contribuera à corriger ce décalage » , justifie l’exposé des motifs de l’amendement porté par Christophe Caresche instaurant cette nouveauté.

    Concrètement, un célibataire parisien ou francilien qui paie un #loyer supérieur à 732 euros verra son allocation logement baisser. Pour un couple sans enfant, le montant à ne pas dépasser se situe à 883 euros. « Ce sont des montants de loyer excessivement réduits par rapport à la réalité du marché. Si vous retenez ce seuil pour Paris, nombreux sont les ménages qui verront leurs APL baisser » , a dénoncé le député PS de Seine-Saint-Denis Daniel Goldberg. Une location parisienne se négocie en effet à 24,8 euros du mètre carré en moyenne selon l’observatoire Clameur* : à un tel prix, le locataire d’un 30 mètre carré (744 euros par mois) verrait alors son aide au logement diminuer.

    Dans les grandes agglomérations (plus de 100.000 habitants) et en Corse, les limites à ne pas excéder se fixent respectivement à 638 et 781 euros. Partout ailleurs, elles se situent à 598 et 725 euros.

    Les enfants dont les parents paient l’ISF
    Cette mesure symbolique devrait concerner peu de monde mais corrige une aberration. Les jeunes dont les parents s’acquittent de l’impôt de solidarité sur la fortune ne toucheront plus d’aide au logement, une restriction qui s’applique aussi bien à l’aide personnalisée au logement (APL) qu’aux allocations de logement sociale et familiale (ALS et ALF).

    comme dit par
    http://seenthis.net/messages/425289
    c’est sur cet amendement uniquement que la presse titre aujourd’hui, bien entendu, car c’est un joli appât à plèbe stupide qui laisse entendre, et ça a été clairement dit lors des débats, qu’on fait UN PEU DE JUSTICE SOCIALE.
    cet amendement est non recevable évidemment et va péter au conseil constitutionnel dans pas deux jours, tout simplement parce qu’il crée une exception de prise en compte du foyer fiscal de rattachement pour les fils de familles imposées à l’ISF, quand aucun autre étudiant rattaché au foyer fiscal parental ne voit ce paramètre pris en compte.

    QUI EST PRÉSERVÉ ?

    Les étudiants [sauf dans les deux cas précédemment relevés, le seuil de loyer va ci jouer fortement, ndc]

    Le scénario était connu à l’avance. En commission, les députés avaient adopté un amendement afin de prendre en considération les ressources des parents ainsi que l’éloignement du domicile familial pour l’attribution des allocations aux étudiants non boursiers. L’idée étant de ne plus verser d’aides au logement à un jeune issu d’un foyer aisé et/ou vivant dans la même agglomération que ses parents.

    Comme annoncé par l’exécutif avant le vote en séance publique, l’Assemblée nationale a finalement abandonné cette disposition, afin de préserver l’universalité des allocations logement. « Cet amendement aurait [eu] pour conséquence de baisser le montant de l’aide perçue par une part importante des étudiants non boursiers – environ 495.000 étudiants », a indiqué la ministre du Logement Sylvia Pinel lors du vote en séance publique.

    Les salariés précaires de moins de 25 ans

    Initialement, la réforme portée par le gouvernement prévoyait de supprimer une dérogation au calcul des #APL favorable aux salariés de moins de 25 ans en contrat à durée déterminée (CDD). Celle-ci leur permet « de continuer à bénéficier d’une APL calculée sur la base de leurs revenus de l’année N-2, souvent proches de 0 ».

    « Autant cette mesure nous paraît juste lorsqu’elle concerne les allocataires bénéficiant d’un contrat à durée indéterminée (CDI), autant nous considérons que la dérogation pourrait être maintenue pour ceux dont la situation professionnelle est plus incertaine », a expliqué Daniel Goldberg devant l’Hémicycle. Les élus du Palais Bourbon ont donc retoqué cette mesure afin de protéger les jeunes salariés en CDD. En revanche, le gouvernement pourra supprimer par décret la dérogation pour les salariés de moins de 25 ans en CDI, cette disposition ne relevant pas du pouvoir législatif.

    *Statistiques arrêtées en août 2015

    #revenu_théorique

    Pour mémoire, une analyse située

    point APL vite fait

    à l’amendement sur la prise en compte du patrimoine à partir de 75000 euros
    le gouvernement a avisé qu’il rejetterait l’amendement sauf à rédiger un sous amendement établissant la prise en compte du patrimoine à partir de 30000 euros...
    sous amendement et amendement adoptés.

    dans les faits : à partir d’un patrimoine (immo/épargne) de 30000 euros, le barème applicable au RSA sera appliqué, c’est à dire une entrée de 3% dudit patrimoine dans l’assiette annuelle
    (alors que ça nous rapporte jamais 3% mais bon passons ils s’en foutent le but de cette réforme n’est pas de prendre en compte les gens mais de convaincre bruxelles qu’on fait assez chier nos pauvres à son goût)
    traduction : tu prends 3% de ton patrimoine et tu enlèves ça de ton droit à APL actuel

    où c’est immonde ? pour les Rsastes, pardi ! leur Rsa est déjà amputé du patrimoine ! une amputation de l’APL en prime sur la même base est une ure et simple double peine !
    moyens de contrer : conseil constitutionnel. je sais pas quelle asso/groupement a les moyens de tenter ça mais sanctionner financièrement DEUX FOIS une même personne sur un patrimoine pour chacune de ses ressources n’est pas conforme à la constitution ça revient à une double imposition, ça c’est sûr et certain. bien entendu (j’ai suivi le vote en live, je me suis imposé ça, oui) AUCUN député présent (ils étaient pas 15...)n’a évoqué ce point. Evidemment.

    autre écueil : au décret d’application il est tout à fait probable (voire certain) que d’autres plafond seront évoqués. si à 30KE on retient 3% dans l’assiette annuelle, rien n’empêche qu’à 50KE ce soit 7% et qu’à 100KE ce soit 10% par exemple. là dessus notre défense est pour le moment NULLE, les intéressés par notre sort sont au nombre de ZERO.

    étude de cas pour calmer les idiots : 100KE ça te paraît une grosse somme ? imagine que tu aies eu un accident de bagnole que tu sois devenu handicapé des 4 membres (pour faire simple je prends un handicap physique, que les familles de handis mentaux me pardonnent, vous savez qu’ils pigent que ça en première instance, hein) et que le responsable ait été condamné à cette somme en dommages et intérêts à ton égard. et bien c’est un capital et ça ne suffira malgré tout pas à réaménager ton logement, acheter un fauteuil de compète pour pas te pécho 12 escarres par jour et un véhicule où ton fauteuil passe. si tu me crois pas vas vite checker les tarifs de ces choses là et leur prise en charge par la sécu/les assureurs avant de l’ouvrir et de risquer que je t’insulte. bisous.

    sur l’amendement plafond de loyer.
    le gouvernement a émis la même réserve que ci dessus et fait passer de la même manière un sous amendement établissant le plafond de loyer à 2.5 fois le loyer référence.
    un député a émis un doute quant à une potentielle réaction du marché parisien (et autres grandes agglomérations, zone de tension 1 pour la CAF), il lui a été répondu qu’on pourrait corriger le tir au décret d’application au besoin.
    amendement ET sous amendement posant la base de travail à 2.5x le loyer de référence adoptés.

    dans les faits : si ton loyer est > 250% loyer de référence caf (APL max, quoi), ton APL sera diminuée, de combien on sait pas, CF décret d’application à venir (allô la défense ? y’a quelqu’un ?)

    où c’est immonde : 250% du loyer référence c’est PAS ASSEZ pour plein de gens INDEPENDEMMENT de la zone de résidence, CAR depuis la loi Boutin de 2009 les locataires réputés insolvables (pas de cdi, pas 3 fois le loyer hors charges de revenus fixes) n’ont plus accès au marché « licite » de la location et ne peuvent plus espérer se loger que par le marché dit « direct », de propriétaire à locataire sans intermédiaire agence ou assureur anti loyers impayés, ce qui les expose à tous les abus imaginables le premier étant un loyer PLUS CHER QUE LA MOYENNE DU SECTEUR.
    (rappel : bien avant la loi Boutin les étrangers en situation irrégulière étaient déjà soumis à ce régime bananier des proprios, il se trouve juste que tout le monde s’en tapait, de la même manière que tout le monde se tape maintenant que ça soit fait aux pauvres....jusqu’au jour où ce sera pour vos gueules aussi et là il sera trop tard) (je dis ça JUSTE pour vous culpabiliser, OUI, et aussi pour vous faire la PEUR qui doit vous être faite, toutafé, j’assume) (bonus : si c’est pas vous ce sera vos gosses) (de rien)

    autre écueil : Le bémol du gouvernement qui nous dit qu’on pourra rectifier le tir au besoin sur le décret d’application de ces amendements est une catastrophe pour la zone 3 de la CAF car : si on monte le barème à 280% par exemple (amendement principal, donc plafond attendu) pour la zone 1, aka les grandes agglomérations, alors la PERTE D ECONOMIES AFFERENTE DEVRA ETRE REPERCUTEE et elle le sera FORCEMENT sur la zone 3, aka la rase campagne, là où sont les plus pauvres d’entre les pauvres, exilés, rejetés, et surtout PAS DEFENDUS, par personne, qui risque de se manger un plafond de loyer à 200% du loyer de référence pour compenser, ce qui ne dérangera personne, 80% de la plèbe française étant en ville.
    J’en appelle ici à la vigilance du seul collectif de cambrousse que je connaisse aka le collectif RSA ARIEGE. Entendez moi silvouplé vous serez seuls nous n’avons environ RIEN dans les autres départements ruraux.

    étude de cas sur ce point : lisez CQFD Journal de ce mois ci. (pardon mais flemme de tout re rédiger et manque de temps, dîner à faire toussa) (chez les pauvres tu sais on épluche beaucoup et ça prend un temps infini)

    pour terminer je vous laisse rire du LOL de ce vote :
    avant de parler de l’amendement sur les étudiants reliés à un foyer fiscal parental imposable à l’ISF les députés ont demandé (et obtenu) une suspension de séance de 5 minutes.
    quand ils sont revenus l’amendement proposant l’éviction de toute allocation logement d’un étudiant issu d’un foyer fiscal ISF avait occupé (lol) toute leur pause et a été présenté.
    c’est sur cet amendement uniquement que la presse titre aujourd’hui, bien entendu, car c’est un joli appât à plèbe stupide qui laisse entendre, et ça a été clairement dit lors des débats, qu’on fait UN PEU DE JUSTICE SOCIALE.
    cet amendement est non recevable évidemment et va péter au conseil constitutionnel dans pas deux jours, tout simplement parce qu’il crée une exception de prise en compte du foyer fiscal de rattachement pour les fils de familles imposées à l’ISF, quand aucun autre étudiant rattaché au foyer fiscal parental ne voit ce paramètre pris en compte. si ils ont demandé une suspension de séance c’était pour en parler et se mettre d’accord sur le fait de le voter (et comble du lol en revenant de pause ils l’ont dit^^) EN SACHANT qu’il ne va pas passer les barrières constitutionnelles MAIS il aura permis entre temps d’attirer l’attention de la plèbe et des journalistes (stupides parmi les stupides si tu veux mon avis) sur les pauvres petits enfants riches, ce qui évite qu’on s’intéresse à ce qui est fait pendant ce temps là aux VRAIS PAUVRES.

    voilà.
    c’est tout ce que j’ai à dire à propos de ça.
    FOREST GUMP

    « Afin de privilégier les ménages les plus modestes » et autres intox du #gouvernement et des média sur la réforme de l’APL
    http://seenthis.net/messages/425061

    Palme de l’#intox à Libération
    http://seenthis.net/messages/424735

    Déjà, les #expulsions sont en hausse constante
    http://seenthis.net/messages/423725

    Maîtriser les #dépenses, qui sera touché, selon Le Monde
    http://seenthis.net/messages/419506

    #précarisation #APL

  • Corée : une questionnaire pour inciter les collégiens à révéler l’homosexualité de leur camarade - Le Figaro Étudiant
    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/coree-une-questionnaire-pour-inciter-les-collegiens-a-reveler-l-ho

    Le nom de vos parents ? Leur profession ? Le nombre de frères et sœurs ? Pas du tout. Selon un article paru dans Koreaboo (site de de K-pop) et repris dans le HuffPost, un questionnaire distribué à des élèves en Corée du Sud s’est intéressé à l’avis des étudiants sur la question de l’homosexualité, avant de leur demander en quelle année d’étude se trouve le ou les étudiant(s) potentiellement gay(s). En voici un extrait : « 1. Que pensez-vous de l’homosexualité ? / 2. Pensez-vous qu’il y a des étudiants homosexuels dans notre école ? / 3. S’il y en a, en quelle année d’étude pensez-vous qu’il y en ait le plus ? / 4. Selon vous, quelles mesures devrait adopter l’école vis-à-vis de ces étudiants ? Les conseiller ? Leur faire faire du bénévolat ? Les suspendre temporairement ? Les exclure ? / 5. Si vous connaissez un étudiant homosexuel, précisez en quelle année il se trouve. »

    #homophobie #discrimination #oppression

  • Oui, une thèse de doctorat peut tourner au cauchemar - Bibliobs - L’Obs
    http://bibliobs.nouvelobs.com/bd/20150313.OBS4588/oui-une-these-de-doctorat-peut-tourner-au-cauchemar.html

    Tiphaine Rivière, elle, n’a pas peur de dessiner à charge. La thèse qu’elle raconte est un cauchemar qui commence dès le premier jour, lorsque Jeanne, son héroïne, fait enregistrer son inscription. L’air revêche, seins étalés sur le bureau, l’assistante de l’école doctorale lui balance :
    Vous êtes sûre de vouloir faire une thèse ?... 60% des gens abandonnent leur thèse en littérature… Faut bien réfléchir… Faudra pas venir dire j’ai plus d’argent et j’ai perdu tous mes amis.

    Autre statistique lancée à la volée :
    Deux thésards sur trois voient leur couple exploser s’ils habitent avec leur conjoint.

    De cette catastrophe annoncée – qu’elle a vécue elle-même – Tiphaine Rivière a su faire un roman graphique hilarant et cruel. Comme dans les campus novels américains, l’université est dépeinte en théâtre de la méchanceté et de la mesquinerie, où tout se calcule, où l’enjeu est d’avoir son nom en plus gros sur la plaquette d’un colloque, où le savoir ne sert qu’à humilier le collègue. Il y a du Sempé dans ces mandarins narcissiques et inquiets croqués sous les lambris de la Sorbonne.

  • La violente réaction d’un avocat et professeur à l’égard d’une étudiante voilée, les étudiants la défendent

    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/la-violente-reaction-d-un-professeur-de-l-ecole-du-barreau-devant-

    La présence d’une étudiante voilée a fortement perturbé un professeur avocat de l’école des barreaux, à Paris. Il a refusé de dispenser son cours et a retiré ses vêtements devant les élèves stupéfaits en revendiquant la « religion du naturisme ».

    Grégoire Lafarge, avocat et professeur depuis plusieurs années à l’Ecole de formation professionnelle des Barreaux de la Cour d’Appel de Paris (EFB) a refusé de faire cours et a quitté la salle, s’insurgeant de la présence d’une élève, coiffée d’un foulard.

    « En arrivant dans l’amphithéâtre, le professeur regardait avec insistance la jeune fille voilée. Il s’est approché d’elle pour probablement lui demander d’enlever son voile mais d’autres élèves l’ont empêché de terminer sa phrase », témoigne Paul*, de la promotion Henri Leclerc, qui a assisté à l’altercation. « Il a très mal réagi, et a immédiatement quitté l’amphi ». Avant de revenir, apparemment en furie : « il s’est déshabillé en retirant son écharpe, sa veste, sa chemise. Et il a hurlé ‘ma religion à moi c’est le naturisme’ », poursuit l’étudiant.

    Les jeunes élèves avocats sont stupéfaits. Selon les témoins contactés par Le Figaro, « la grande majorité » des étudiants ont défendu et applaudi la fille voilée, qui a pris la parole dans l’amphi à la suite de l’épisode fâcheux. « Il y a toujours eu des étudiantes voilées, mais jamais d’incidents », précise Sébastien. « Elle aurait préféré qu’il lui fasse part de son malaise sans que ça lance le débat ». La jeune fille s’est également exprimée sur Facebook. « Je respecte ceux qui trouvent ma tenue offensante, mais je pense avoir le droit d’être ici », a-t-elle commenté, déplorant les « proportions » qu’a pris l’événement. Contactée par Le Figaro, elle n’a pas souhaité s’exprimer davantage.

    Maître Grégoire Lafarge, qui compte parmi ses clients le vice-président du Front national Florian Philippot et le député UMP Patrick Balkany, finit par revenir dans l’amphithéâtre, accusant l’école d’avoir failli à sa mission et enfreint « les lois de la République, le principe de laïcité ». Il menace de porter plainte contre l’école, le ton monte d’un cran. « Le directeur est ensuite intervenu pour le faire sortir et présenter ses excuses à la jeune fille voilée », relate Charles*, un autre témoin de la scène.

    Pour rappel, la loi sur le port de signes religieux dans les établissements scolaires publics, adoptée en 2004, ne concerne pas les établissements d’enseignement supérieur. L’EFB ne fait pas mention dans son réglement intérieur de restriction concernant le port du voile.

    Contacté par Le Figaro, le directeur de l’EFB, Maître Jean-Louis Scaringella, n’a pas souhaité commenter l’incident. « C’est une période grave, ce qui s’est passé touche à des questions graves sur lesquelles je ne réagis pas à chaud », a-t-il fait savoir. « Nous allons régler cela entre nous, réfléchir avec le conseil d’administration », déclare-t-il, précisant que c’était la première fois qu’il avait à gérer une telle situation. Jean-Louis Scaringella l’assure : Grégoire Lafarge ne dispensera plus de cours dans son établissement.

    De son côté, le professeur avocat est retourné à son cabinet. Il déclare au Figaro qu’il va rédiger une lettre au bâtonnier, sans vouloir préciser le motif de sa requête. Visiblement irrité, il évoque le « contexte actuel » : « être avocat c’est prendre la défense de tout le monde, sans signe distinctif. Il ne doit pas y avoir d’esprit laïc minimal. Les fractures dans toutes les écoles de France se matérialisent ». Confirme-t-il avoir enlevé ses vêtements devant les étudiants ? Il refuse de répondre.

  • Peut-on être musulmane et scolarisée en France ? - Les mots sont importants (lmsi.net)

    http://lmsi.net/Personnages-et-derapages

    Le mardi 30 septembre 2014, l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence a été le théâtre d’une agression verbale raciste de la part d’un enseignant ayant conduit une jeune femme portant un foulard, accusée d’être « le cheval de troie de l’islamisme », à quitter l’amphithéatre au sein duquel elle suivait son cours. Elle n’a donc pas été exclue à partir d’une loi ou d’un règlement intérieur mais exclue de fait par la volonté d’un acteur éducatif. Le traitement médiatique de cette agression, joliment requalifiée en « incident » ou « accrochage », en simple « dérapage » de la part d’un « personnage », voire en « altercation entre un professeur et une étudiante » [1], met en lumière plusieurs formes de dominations, et tout simplement une remise en cause de la légitimité de la présence en France d’une frange de la population.

    Il s’agit malheureusement d’une des « affaires du foulard » dans l’enseignement supérieur en France parmi d’autres. Le seul fait que l’on parle ici « d’affaire » peut surprendre : la loi de 2004 – déjà contraire aux modalités d’application du principe de laïcité en cours jusque là – ne s’appliquant que dans les établissements primaires et secondaires. Les institutions d’enseignement universitaire ne sont donc en rien concernées. Mais le fait est que cette loi, en actant l’islamophobie comme un principe légitime d’action de l’Etat, a permis un déferlement tendant à en repousser au plus loin les applications.

    Peut on être musulmane et scolarisée ?

    Concernant le cadre scolaire, la loi de 2004 ne semble ainsi pas seulement agir comme une décision juridique désignant des pratiques comme illégales et entraînant des exclusions, mais aussi comme un signal rendant envisageable toute forme de coercition envers ceux qui peuvent être, dans un contexte donné, assimilés à la religion musulmane. Cette extension des domaines de la coercition se fait au moins dans deux directions :

    – la première direction concerne ce que l’on pense être en droit de considérer comme visiblement musulman, et donc potentiellement soumis à une injonction à l’invisibilité ;

    – la seconde est une extension dans le temps, visant à prolonger l’invisibilisation d’attributs vestimentaires considérés comme musulmans.

    La première direction s’illustre dans la volonté de certains acteurs éducatifs de chasser hors des murs de l’école des des jupes considérées comme trop longues, donc assimilées à une pudeur exacerbée – dont on voit mal en quoi elle pourrait être considérée comme contraire aux valeurs de la république. Partant de là, ces tenues sont supposées être portées par les élèves concernées en relation avec une foi religieuse – là encore, l’application du principe de laïcité devrait plutôt conduire à s’assurer que ces élèves puissent les porter sans en être inquiétées – et certains se pensent être en droit de s’interroger sur la possibilité de les interdire.

    C’est la deuxième direction de l’extension des domaines de la coercition qui est concernée par l’ « affaire » mettant en scène Jean-Charles Jauffret et une étudiante de Sciences Po, celle concernant l’effacement de la limite temporelle de l’invisibilisation du foulard dans le cadre scolaire. Pour faire bref sur la dimension factuelle de l’événement, de nombreux médias s’en étant déjà fait l’écho, l’enseignant désigne l’étudiante comme « le cheval de Troie de l’islamisme » au milieu d’un flot de remarques désobligeantes visant à lui montrer que sa présence n’est pas la bienvenue. Si l’on pouvait douter de la possibilité d’aller plus loin dans le racisme explicite, ces doutes sont levés par les propos du même Jauffret devant les caméras de France Télévision :

    « Elle est complètement manipulée, elle me fait pitié ».

    Le même ajoutant qu’il n’aurait pas agressé l’étudiante, mais lui aurait simplement fait remarquer « qu’elle gênait ses camarades en amphi ». Difficile de ne pas relever ici le transfert d’un mécanisme bien huilé dans la société française pour justifier la stigmatisation de l’islam : on fabrique un « problème musulman » puis on prétend ensuite répondre à une volonté du peuple silencieux lorsqu’on discrimine et qu’on exclut.

    Peut on être issu-e de ZEP et à Sciences Po ?

    Mais plus que sur l’événement en lui-même, profondément inquiétant en ce qu’il traduit une banalisation du racisme anti-musulman, et ce d’autant plus qu’il est concomitant d’autres phénomènes du même type [2], c’est sur certains traitements qu’il a suscités que je voudrais m’étendre ici. Tout d’abord sur la façon dont les medias dominants ont présenté l’étudiante concernée.

    La jeune femme est décrite certes comme une étudiante de l’IEP, mais une étudiante un peu particulière car ayant participé au programme mis en place par Sciences Po pour favoriser l’accès d’élèves issus d’établissements socialement défavorisés à cet établissement. La Provence, principal journal local, la décrit ainsi comme « ayant réussi le concours dans le cadre du programme "égalité des chances" » [3]5 de même que Le Nouvel Observateur [4]. France 3 [5] et Europe 1 [6] franchissent un pas de plus en affirmant que cette réussite s’est faite « grâce » au programme « égalité des chances ».

    Si la deuxième formulation conduit à faire porter au dit programme une responsabilité plus forte dans la réussite au concours d’entrée qu’au travail de l’étudiante elle-même, les deux semblent traduire une même idée : ce n’est pas dans le cadre du droit commun que cet accès a été possible mais dans celui d’une procédure dérogatoire. Or le dispositif intitulé Spé IEP auquel l’étudiante a participé, résultant d’un partenariat entre l’IEP et le lycée Thiers de Marseille, ne propose en aucun cas une procédure d’admission particulière à ses bénéficiaires qui se présentent au même concours que l’ensemble des prétendants. Il s’agit uniquement d’une année d’enseignement dispensé à des élèves issus d’établissements situés en Zone d’Éducation Prioritaire à la suite de leur obtention du baccalauréat.

    Il n’est pas nécessaire de postuler ici une quelconque mauvaise intention de la part des journalistes qui ont usé de ces formules car il s’agit plus certainement d’ignorance : de la nature du programme auquel ils font référence peut-être, de l’effet potentiel sur les lecteurs sans doute. Signaler que la présence de cette jeune femme à Sciences Po, et donc dans cet amphi, est due à un effort spécifique de l’IEP pour « l’égalité » conduit à mettre en doute la légitimité de sa présence. Elle est « Sciences Po », mais on continue de la présenter comme « d’origine ZEP » et intégrée du fait du bon vouloir de l’institution.

    Aurait-on, par exemple, signalé que tel ou telle autre étudiant ou étudiante a intégré Sciences Po grâce à une classe préparatoire privée financée par ses parents ?

    Si l’on pousse un peu plus loin sur les mécanismes de sélection scolaire qui conduisent à ce qu’on retrouve dans les filières sélectives de l’enseignement supérieur une très forte sur-représentation d’étudiants issus des classes sociales les plus favorisées, aurait-on écrit que telle ou tel étudiante ou étudiant a réussi son concours d’entrée grâce à sa scolarisation antérieure dans des établissements prestigieux ?

    Ou grâce à l’héritage culturel issu de ses parents hauts cadres de la fonction publique ?

    Non, bien évidemment. Ce type de mention n’a d’intérêt que lorsqu’elle concerne des mécanismes s’écartant des tendances majoritaires, tellement observées qu’on ne les voit plus [7].

    Mais surtout, peut-on être issue de ZEP, à Sciences Po, et musulmane ?

    Mais un autre traitement de cette « affaire », passé plus inaperçu bien que son auteur connaisse un certain aura médiatique, semble nécessiter que l’on s’y attarde. Il s’agit des écrits de Jean-Paul Brighelli, qui s’exprime régulièrement sur des questions éducatives. Si l’auteur mérite notre attention, c’est notamment parce qu’il est l’un des enseignants du dispositif Spé IEP. Il consacre deux billets de son blog à cette « affaire » [8]. Le premier est intitulé « Déferlantes de voiles à l’université » Brighelli y présente le port du voile comme « un enfermement » contraire à la « liberté » et développe :

    « La véhémence de ces jeunes filles à affirmer leur "liberté" est le signe même de leur aliénation ».

    On retrouve ici l’argument maintenant classique de l’auto-aliénation des jeunes femmes portant le foulard : lorsqu’elle prétendent être libres, les vrais être libres (entendez les non musulmans) leur dénient cette possibilité. D’une façon générale, les mêmes considèrent qu’elles s’auto-excluent des institutions d’enseignement primaire et secondaire, exclusion que Brighelli souhaite voir étendue au supérieur. Mais il va plus loin. Si les femmes portant un foulard doivent être exclues de toute institution d’enseignement, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Dont acte :

    « J’irai même plus loin : les hôpitaux ont-ils vocation à soigner des fantômes, et les maires à marier des silhouettes ? »

    Exclues des écoles, de la possibilité de se marier, sans doute du marché du travail, voilà une belle conclusion à laquelle en arrive notre auteur : il faut laisser mourir les femmes voilées ! Puisque le foulard est l’ennemi de la République il faut s’en débarrasser, jusqu’à l’élimination physique de celles qui le portent puisque c’est bien ce dont il s’agit lorsque l’on revendique le refus de soin.

    Poursuivons :

    « Les voiles qui déferlent depuis plus de vingt ans sont parallèles à la montée d’un islam de conquête - hier celui du GIA ou du FIS, aujourd’hui celui de l’EIIL ».

    Une ancienne élève de Spé IEP devenue bras armé de l’Etat islamique ! Une potentielle membre de l’élite la Nation tombée aux mains de l’ennemi terroriste ! Et pourtant Jean-Paul Brighelli avait tant fait... C’est ce qu’on apprend à la lecture de son billet du 8 octobre. Il présente ainsi le dispositif au sein duquel il enseigne :

    « C’est de la discrimination positive comme je l’entends : les élèves passent un vrai concours et ne doivent qu’à leur travail - et un peu au nôtre - leur intégration à Sciences Po ».

    La double référence au travail des élèves et au sien ne trompe personne : les étudiants qui parviennent à intégrer Sciences Po et qui sont passés par Spé IEP doivent beaucoup à Jean-Paul Brighelli. Certes, lui sait que le concours est le même pour tous, mais dans son billet il parvient à synthétiser les deux procès en illégitimité intentés à l’étudiante agressée : elle est visiblement musulmane, donc potentiellement candidate à l’exclusion, et doit son accès à Sciences Po à l’action de bienfaiteurs dont Brighelli fait partie. Lire le reste de ces textes est déprimant mais instructif [9].

    Au final, la situation a été renversée : l’étudiante victime de racisme est devenue suspecte, voire terroriste. Osons un autre renversement :

    Un enseignant islamophobe a-t-il sa place à l’Institut d’Études Politiques d’Aix en Provence ?

    Un enseignant islamophobe est-il légitime pour enseigner au lycée Thiers de Marseille, qui-plus-est au sein d’une classe accueillant des élèves issus d’établissements populaires ?

    notes
    [1] « Incident » : http://www.leparisien.fr/marseille-13000/incident-a-propos-du-port-du-voile-a-l-iep-d-aix-en-provence-02-10-2014-4 ; « accrochage » : http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/nouvel-accrochage-sur-le-voile-a-l-universite-9052 ; « altercation » : http://www.ouest-france.fr/iep-daix-altercation-entre-un-professeur-et-une-etudiante-voilee-287073

    [2] Par exemple à la Sorbonne où une enseignante demande à une élève si elle compte « garder son truc »... http://www.europe1.fr/societe/etudiante-voilee-a-la-sorbonne-vous-comptez-garder-votre-truc-2243385

    [3] http://www.laprovence.com/article/edition-aix-pays-daix/3063979/sciences-po-aix-le-cours-sur-la-laicite-a-derape.html

    [4] http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141002.OBS0989/sciences-po-aix-un-prof-accuse-une-eleve-voilee-d-etre-un-cheva

    [5] http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/2014/10/07/manif-d-etudiants-devant-science-po-aix-566166.html

    [6] http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/2014/10/07/manif-d-etudiants-devant-science-po-aix-566166.html

    [7] Il ne s’agit en rien pour moi de défendre ici les dispositifs tels Spé IEP. Leur fonction principale est plutôt de valoriser les notions d’excellence, de mérite, de talents, etc... dans les politiques d’éducation prioritaire au détriment de la recherche d’égalité qui devrait en être le fondement. Si les effets idéologiques de ces actions sont néfastes pour quiconque défend l’égalisation des conditions de scolarisation, les recherches que nous avons pu mener sur l’académie montrent par ailleurs que les effets numériques des dispositifs « égalité des chances » visant à intégrer les parcours post bac sélectifs sont extrêmement limités.

    [8] http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-deferlante-de-voiles-a-l-universite-03-10-2014-1869088_1886.php et http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/iep-d-aix-en-provence-voiles-et-deboires-08-10-2014-1870313_1886.php

    [9] Il faut au moins lire celui du 3 octobre dont certains passages ont déjà été cités, c’est édifiant.

  • De nouveaux bracelets pour devenir amis Facebook lors des festivals - Le Figaro Étudiant
    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/de-nouveaux-bracelets-pour-devenir-amis-facebook-lors-des-festival

    L’un des nombreux festivals estivaux, le TomorrowLand, a eu l’ingénieuse idée de créer des bracelets « connectés » capable de lier, sur les réseaux sociaux, ses visiteurs.
    (…)
    Si les festivals, comme le Hellfest dernièrement, sont de plus en plus nombreux à utiliser un système de bracelets, aucun n’avait jusque-là pensé à les connecter. Ils étaient surtout un moyen de contrôler les entrées des participants ou de les faire participer à des jeux. Afin de rendre l’idée la plus efficace possible, les responsables du rendez-vous de Boom (Belgique) ont largement détaillé, au travers d’une vidéo et d’un mode d’emploi, les étapes nécessaires à l’activation de ces nouveaux bracelets « intelligents ».

    https://www.youtube.com/watch?v=WELyDZiQH_c

    Il suffira aux personnes qui viennent de se rencontrer, d’appuyer simultanément sur un petit bouton - en forme de cœur - de leur bracelet. Une demande d’amitié Facebook, à laquelle il sera possible de répondre plus tard, sera alors directement envoyée. Une manière pour le festival, qui signera sa dixième édition les 18-20 et 25-27 juillet prochain, d’encourager les festivaliers à échanger photos et souvenirs à l’issue du week-end.

  • Palmarès des lycées 2014 : les meilleurs établissements de France - Le Figaro Étudiant
    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/palmares-des-lycees-2014-les-etablissements-prives-caracolent-en-t

    Autre enseignement du palmarès 2014 des lycées : parmi les 100 meilleurs lycées de France, quelque 70 établissements sont privés. Il s’agit d’un grand classique depuis de nombreuses années. Car parmi les ingrédients qui permettent de faire un bon lycée ,la capacité à accompagner les élèves est un élément qui fait la différence, une attention reconnue aux établissements privés.

    Ah OK. On me permettra de postuler qu’une différence fondamentale, aussi, c’est que le privé vire les élèves qui font suer, alors que le public a pour obligation républicaine de les scolariser quoi qu’il advienne.

    Je ne dis pas qu’il faut les virer du public (évidemment), je dis que si tu fais le tri en ne gardant que ce qui t’arrange, tu as facilement des produits calibrés.

    • Et aussi que même sans virer des gens, le privé a plus de finance, donc plus de moyen, donc plus de profs par élève, d’où un meilleur accompagnement dans tous les cas.

      C’est pourtant une recette facile : au lieu de mettre plein d’argent dans du développement technologique de merde, dans des tablettes ou que sais-je. Il « suffit » (ça ne suffit pas ok, mais c’est un des points les plus importants) de… payer plus de profs ! Des gens. D’avoir des classes immensément moins chargées, et donc un accompagnement plus individuel.

      Quand on voit tout l’argent qui est gâché dans des gadgets, ou dans l’armée (ce qui se rejoint, souvent)… tou⋅te⋅s les profs qui pourraient être formé⋅e⋅s et embauché⋅e⋅s avec…

  • #Chine : #polémique sur la promotion par des #étudiantes des « #Monologues du #vagin »

    En publiant sur un #réseau #social des photos d’elles avec des revendications variées commençant toutes par « Mon vagin dit », les étudiantes chinoises de Pékin ont créé la polémique.

    Initiative culottée mais bienvenue, la preuve au regard des réactions épidermiques sur le sujet.

    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/chine-polemique-sur-la-promotion-par-des-etudiantes-des-monologues

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 11/11/2013

  • #twitter en cours favoriserait la réussite scolaire - Le Figaro Étudiant
    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/twitter-en-cours-favoriserait-la-reussite-scolaire-3368

    Selon une étude menée par Reynol Junco de l’université de Harvard, un groupe d’étudiant utilisant Twitter en classe pour prendre des notes ou poser des questions se sentirait plus engagé que des étudiants d’une classe normale. Leur moyenne aurait augmentée d’un demi-point, mais surtout, Twitter aurait permi de créer des liens entre élèves dans le cadre des cours mais aussi au-delà. Tags : internetactu2net fing (...)

    #éducation

    • Récent ? Mouais…

      En cherchant sur Wiley Online le nom de l’auteur cité, je trouve
      – dans le journal cité par le Figaro,
      The effect of Twitter on college student engagement and grades , Journal of Computer Assisted Learning, Volume 27, Issue 2, pages 119–132, April 2011
      http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1365-2729.2010.00387.x/abstract
      mis en ligne le 12 novembre 2010, il y a exactement 3 ans.

       - sur Wiley, en général, vient se rajouter celui-ci, qui doit être le récent,
      Putting twitter to the test : Assessing outcomes for student collaboration, engagement and success , British Journal of Educational Technology, Volume 44, Issue 2, pages 273–287, March 2013
      http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1467-8535.2012.01284.x/abstract
      mis en ligne le 1er mars 2012

      Seuls les abstracts sont accessibles (#paywall). Mais, on peut faire la remarque habituelle sur la faible puissance des tests :
      – 125 étudiants dans le premier article (groupe expérimental : 70, groupe de contrôle : 55), résultats : échelle qualitative d’implication et note de la matière
      – s’y ajoute, dans le deuxième, une expérience sur 135 étudiants (pas de répartition entre les groupes)

    • Amha, on n’a pas fini d’avoir ce genre d’article : les travaux sur ce sujet prolifèrent. Dans le dernier numéro du Journal of Computer Assisted Learning, on trouve ainsi celle-ci :
      Is it a tool suitable for learning ? A critical review of the literature on Facebook as a technology-enhanced learning environment , Volume 29, Issue 6, pages 487–504, December 2013
      Revue de 23 articles, avec une conclusion (de l’abstract) qui déchire…

      The results show that pedagogical affordances of #Facebook have only been partially implemented and that there are still many obstacles that may prevent a full adoption of Facebook as a learning environment such as implicit institutional, teacher and student pedagogies, and cultural issues. Finally, a broad observation on the implications of the study is developed with some suggestions for future research.

  • Oxford : Ces diplomés en #philosophie qui deviennent #traders - Le Figaro Étudiant
    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/oxford-un-diplome-en-philosophie-sur-quatre-devient-trader-2842

    Près de 11.000 diplômés en philosophie, histoire, littérature et langues ont été mis à la question. Combinant entretiens d’experts et statistiques dans son étude, l’université d’Oxford revendique désormais de l’ « impact invisible » mais bien réel que ses disciples ont sur l’économie, dans une variété de domaines surprenante.

    En effet, on retrouve 80% des diplômés des sciences humaines dans des secteurs d’influence majeurs. Ainsi, 25% travaillent dans l’éducation, 20% dans le management, 11,3% en justice, 11,4% dans les médias et...10,4% en #finance !

    #SHS #sciences_humaines #sociologie #travail

  • Les jeunes filles veulent un corps imberbe comme dans les films #porno
    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/les-jeunes-filles-veulent-un-corps-imberbe-comme-dans-les-films-po
    Là, je pense qu’on touche le fond... #pffffffff !

    Cette tolérance zéro est tout droit inspirée des films porno. Mince, imberbe, bronzée et à gros seins, tel est leur idéal. « L’évolution des pratiques d’#épilation des filles suit celles des actrices porno. Le ticket de métro, c’était début 2000. Aujourd’hui, c’est l’intégrale », analyse Stéphane Rose. Les petits copains préconisent les nouvelles tendances auprès de leur chérie, pour « avoir dans leur lit les femmes sur lesquelles ils fantasment face à l’écran ». Elles en ont fait une #fierté, un signe de #distinction entre elles. Pour le professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg David Le Breton, « le #poil est davantage associé au manque de contrôle et de maîtrise de soi. L’épilation va dans le sens d’une #hygiénisation du corps ». Si elles ne s’exécutent pas, on leur reprochera facilement d’être des « vieilles #féministes », d’après Stéphane Rose.

  • Un mythe increvable : la « révolution #numérique à l’école »

    Dans le Libé de lundi, interview croisée de Vincent Peillon et Michel Serres sur « la place de l’ordinateur à l’école ».
    http://www.liberation.fr/societe/2013/06/09/avec-le-numerique-le-prof-se-recentre-sur-le-coeur-du-metier_909521

    On ne peut constater qu’avec étonnement comment est reprise sans aucun recul la vieille idée selon laquelle #internet et le #multimédia chamboulerait nécessairement la relation pédagogique, l’élève devenant plus autonome, actif, et le prof devant se détacher du rôle de « celui qui sait » pour être davantage un « accompagnateur ».
    Ces idées étaient déjà présentes aux balbutiements d’internet, et quinze ans après on aurait pu penser qu’on aurait pris un peu de distance par rapport au mythe. Mais non. Quelques exemples.

    - 2013 :

    Cela change le rapport au savoir, le #professeur n’en étant plus le seul détenteur ?

    V.P. : Autrefois, en effet, le maître en était le dépositaire et sa mission était de transmettre des savoirs que l’élève ne pouvait acquérir autrement. Aujourd’hui, l’élève peut accéder à des #savoirs ailleurs.

    (...) Et que devient l’enseignant ?

    V.P. : Sa tâche première est d’aider à réfléchir les savoirs, à les construire. Venez voir un cours de géographie bien fait avec le numérique. Je peux superposer plusieurs cartes à différentes périodes, avec les évolutions géologiques et industrielles. Si je prends Narbonne en 1930 et en 1978, je peux voir comment la ville s’est industrialisée, où sont implantés les nouveaux bâtiments, comment les lieux ont évolué physiquement et humainement.

    - 1997 :

    « L’enseignant n’est plus celui qui sait tout mais celui qui permet d’accéder au savoir par toutes sortes de moyens (...) » ( "Planète multimédia, le guide", Hors-Séries Challenges , novembre-décembre 1997, p.130).
    « les profs ne seront plus la référence unique des élèves : ils les aideront à trier une masse énorme de #données » (Comment Internet change la france, dossier de L’Expansion, mars 1998 p.62)
    « Les nouvelles technologies peuvent sortir les professeurs se leur fonction traditionnelle qui était de dicter et de communiquer des informations aux élèves. Les professeurs vont vraiment éduquer, c’est-à-dire structurer l’apprentissage des étudiants pour qu’ils gèrent eux-mêmes leurs nouveaux acquis ». ( Ibid )

    Les nouvelles technologies devraient également permettre de faire évoluer l’acte d’enseigner « qui n’a pas varié au cours des millénaires », l’enseignant ne donnant plus des cours magistraux mais devenant « un coordinateur, un conseiller » (Propos de Claude Allègre, rapportés par une dépêche AFP du 24 août 1998)

    - 2013 :

    (Michel Serres) Dans l’enseignement traditionnel, l’élève qui écoute le professeur est en position passager. Face à l’ordinateur, il est en position conducteur. Et le corps ne trompe pas. En position active, l’entendement est actif. En position passive, il est passif. Les sciences cognitives le confirment : la lecture et l’écriture n’excitent pas les mêmes neurones dans le cerveau quand il s’agit d’une page ou d’un écran.

    - 1997 :

    « Le multimédia brise le schéma traditionnel de l’organisation de la #classe. Il exige un travail en atelier, impliquant un rôle actif de l’élève. Au-delà de la simple utilisation de la machine, il crée une véritable révolution, qui n’est pas sans rappeler les idées hier d’avant-garde du pédagogue français Célestin Freinet : travail en groupe, autonomie des enfants et progression individualisée des cours » ( L’Express , 4-12 décembre 1997, p. 88)

    Etonnant, non ?
    #ecole

    • Et ? Internet ne chamboulerait pas la position du prof ? Simplement parce qu’on le dit depuis le début ? Avez-vous donné un cours récemment ? :)

    • Non, je ne suis pas un pédagogue ;=) Mais il ne m’a pas semblé que la mutation prophétisée il y a 15 ans ait eu lieu ; que je sache, les élèves ne se sont pas transformés en aventuriers du savoir construisant leurs savoirs en toute autonomie face à leur ordinateur, avec l’appui ponctuels de profs-conseillers les aidant à trier l’info. Ca ne veut pas dire qu’Internet n’a rien changé ou ne sert à rien, bien entendu !
      Je m’interroge simplement sur les raisons qui font qu’on annonce, contre toute évidence, qu’une technologie va forcément tout chambouler, tout remettre en question - alors que le changement, si changement il y a, ne sera forcément que progressif et circonscrit.
      Peillon et Serres ont-il rencontré des élèves récemment ;=) ?

    • Pour ma part, je pense que le changement a commencé avec la machine à calculer. :) Fin des années 80, la question était « doit-on les autoriser lors des examens ». Il s’avère que peu à peu, même si ce n’est pas une révolution brutale, les technologies influencent la pédagogie. Aujourd’hui, les examens (Bac compris) sont moins accès sur la mémoire pure et plus sur l’analyse de documents à disposition, avec accès aux outils. Internet amplifie selon moi le fait qu’il faut apprendre à trouver son chemin et que l’enseignant est là pour être un guide. La difficulté est que la temporalité entre l’évolution des usages du numériques et la capacité d’adaptation du système éducatif n’est pas la même...
      Mais il semble qu’il y ait vraiment quelque chose de positif à exploiter ~ http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/les-etudiants-qui-twittent-ont-de-meilleures-notes-314 (par exemple). Je pense que tout le monde est d’accord là dessus.

  • Gaza : filles et garçons seront séparés dans toutes les écoles
    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/gaza-filles-et-garcons-seront-separes-dans-toutes-les-ecoles-1580

    Une loi promulgée par le Hamas supprime la mixité dans toutes les écoles de la bande de Gaza, y compris les écoles chrétiennes et des Nations Unies, dès la rentrée prochaine.

    Indéfendable, honte au Hamas.

    #écoles #filles #Palestine #shame #Hamas

  • Fioraso renonce à éliminer les grandes écoles, fabrique de la reproduction des inégalités sociales http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/une-loi-pour-rapprocher-universites-et-grandes-ecoles-1458

    Ce sont désormais des « communautés d’universités » qui vont remplacer les pôles de recherche et d’enseignement supérieurs créés sous Jacques Chirac. Le ministère ne souhaite plus qu’un seul pôle par académie. Les grandes écoles craignent d’y être noyées par les universités en terme de prise de décision

  • Alors qu’une note du gouvernement américain vient de paraître et autorise l’usage des drones sur le sol américain pour lutter contre le terrorisme lié à Al Qaida, Asher J. Kohn, un étudiant en droit et artiste, a inventé un concept de ville ("Shura City") résistante aux attaques de drones.

    If we built communities designed to counter surveillance and targeted drone strikes, then all the new and upcoming, super expensive drones would be worthless hunks of metal.
    Kelsey Atherton of Popular Science describes “Shura City” basically as a possible end to the current, and for the foreseeable future, preferred means for often unaccountable leaders to wage war.

    From PopSci:
    [Shura City’s] design [is] for the warfare of our time, in which the United States favors sending robots, over people, to hunt down small groups or individuals.
    Kohn imagines a few simple ideas aimed at preventing a “lock” on target. Just about any American has watched an episode of cops where infrared technology helped police find that elusive night-time runner — well Kohn’s design renders drones blind.

    http://www.businessinsider.com/drone-proof-community-shura-city-asher-j-kohn-law-student-2013-2
    #drones #shuracity #USA

  • Les facs françaises se lancent dans la bataille du numérique - Le Figaro Étudiant
    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/les-facs-francaises-se-lancent-dans-la-bataille-du-numerique-908

    « La ministre de l’Enseignement supérieur annonce la création de France Université numérique, une cellule qui doit réinventer la pédagogie à l’heure du Net et mettre 20% des cours des universités en ligne d’ici 2017. Un fonds de financement sera aussi crée. » Tags : internetactu fing internetactu2net éducation école (...)

    #éducation #école #université