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    • Dans un monde égalitaire, choisir sa mort pourrait être une option. Mais nous ne vivons pas dans ce monde. Le problème de considérer que l’euthanasie est “juste un choix individuel”, c’est que les personnes ne prennent pas leurs décisions hors contexte social. Nos choix sont le fruit de circonstances sociales que nous ne maîtrisons pas, pour la plupart, quoiqu’en dise la méritocratie.

      Le suicide assisté n’est pas juste une question personnelle. Il existe des politiques publiques de prévention du suicide. Où se situe la ligne de démarcation entre les personnes qui méritent une prévention du suicide et les autres ?

    • Il se pose dans ce contexte la question de l’ #iatrocratie, parce que l’euthanasie est la forme la plus radicale du règne des médecins sur notre vie et notre mort.

      Après l’époque nazie et l’octroi massif de l’euthanasie par les médecins on ne peut que s’opposer à toutes ses formes. Je revendique mon droit à ma propre mort mais sans intervention extérieure. L’euthanasie par contre c’est systématiquement du meurtre.

      Personnellement je suis furieux car on m’oblige plus ou moins à commettre des actes illégaux si je veux bien préparer ma mort comme moi je l’entends. A mon avis il faudrait revenir au statut d’avant 1900 et se libérer du contrôle de l’état sur l’accès à toute sorte de substance.

      Côté technique il n’y a pas vraiment de problème quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseigné dans les écoles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la déscription des dangers qu’on recherche. Les diabétiques possèdent généralement tout ce qu’il faut.

      Il y a des procédés à éviter. Par mon père je sais qu’en 1945 pendant les derniers jours avant l’entrée de l’armée rouge dans Berlin les capsules de cyanure trainaient sur le tables de l’office du parti nazi comme les smarties sur une table d’anniversaire des gamins. N’en prenez pas. C’est bon pour les Göring et Goebbels car c’est efficace et rapide mais ce n’est pas une belle mort.

      Il faut du courage et de l’imagination pour entreprendre les préparatifs nécessaires pour le moment quand on sera en situation de vouloir partir en toute liberté. Sans doute c’est à cause de ce défi que les esprits moins libres souhaitent le soutien d’un médecin. Le curé ne fera pas l’affaire.

      Il y a une solution technique pour tout, alors il faut surtout défendre la liberté de vivre à sa guise, dans un contexte solidaire, sans exclusion sociale et à l’abri de la pauvreté. Après, la mort c’est facile et on y n’échappe pas de toute facon.

      Enfin je constate qu’on a encore inventé un néologisme pour nous désolidariser. Le « validisme » est le petit frère mal coiffé du « classissme » qui nie les forces révolutionnaire qui sont le résultat de l’antagonismes des classes sociales.

      Nous ne sommes pas des victimes d’ « ismes » particuliers mais nous font tous partie de classes dont les relations conflictuelles s’expliquent par des intérêts économiques et de pouvoir et se résolvent par la lutte des classes. Dans ce contexte on voit bien que l’euthanasie est la manière la plus radicale d’éliminer ce qui reste de de l’homme quand on ne peut plus en tirer profit en l’exploitant au travail ou se remplir les poches par les soins coûteux.

      L’euthanasie est un crime et une forme particulièrement brutale de la lutte des classes à la fois. La notion de « validisme » cache cette vérité dans un brouillard de baratin idéoligique.

      Gedenkstätte #Hadamar
      https://www.youtube.com/channel/UC6BAw-6yJBeKYDwr33qeYXA

      #suicide #euthanasie #justice_sociale #maladie #idéologie

    • Côté technique il n’y a pas vraiment de problème quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseigné dans les écoles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la déscription des dangers qu’on recherche. Les diabétiques possèdent généralement tout ce qu’il faut.

      A ma connaissance le livre « suicide mode d’emploi » est toujours interdit et le problème qu’il soulevait, à savoir que les connaissances en la matière sont très parcellaires et conduisent à des ratés catastrophiques (souffrance avant de mourir ou bien handicap à vie), est toujours d’actualité.

    • Qui référence Christine Boutin ? On peut pas dire que ça saute aux yeux… Les références réelles centrales de l’article étant :
      https://www.editionsladecouverte.fr/de_chair_et_de_fer-9782348067778
      – l’ONU https://www.ohchr.org/en/press-releases/2021/01/disability-not-reason-sanction-medically-assisted-dying-un-experts
      – plusieurs associations d’handicapés, France et Canada https://tvndy.ca/a-propos/faq-2

    • Un peu hypocrite de s’en remettre à la « sédation profonde et continue ». Ça signifie laisser crever la personne de faim et de soif.

      Edit pour la suite :
      L’aspect idéologique religieux n’est pas soulevé. Souvent le suicide d’un proche était masqué car la morale religieuse dit que la mort ne nous appartient pas et que le suicide est interdit.
      Pour les amis que j’ai accompagné dans leur longue descente dans la souffrance et qui m’ont demandé de les aider à partir, j’ai refusé cet acte qui m’aurait hanté. N’empêche que pour S. on a fini par lui trouver sa #trousse_de_liberté que lui a glissé son médecin après qu’on ait fait le siège de son bureau à l’hôpital. C’était un soulagement
      pour elle de savoir qu’elle détenait son choix (même si elle ne l’a pas exercé), et aller en Suisse était trop cher.

      Après ce n’est pas être « pour » l’avortement ou « pour » l’euthanasie mais bien pour le droit inconditionnel à l’avortement et à (EDIT) <strike>l’euthanasie</strike> au droit à mourir dignement et définitivement à la phrase « mon corps m’appartient ».

    • @touti : Oui, c’est ce que j’ai vu aussi : l’autrice dit s’opposer à l’euthanasie et développe tout un argumentaire, pour conclure qu’en fait on n’en aurait même pas besoin, puisqu’on peut déjà :

      En appliquant les directives anticipées, en développant les soins palliatifs et la sédation profonde et continu jusqu’au décès, a-t-on besoin de recourir au suicide assisté ou à l’euthanasie ?

      Et plus haut, il est même indiqué, sous forme de citation :

      “La loi reconnait que l’évolution des évènements peut certainement être influencée par la sédation sans que le contrôle absolu du moment du décès ne fasse tomber cette pratique dans le champ de l’euthanasie. La nutrition artificielle et l’hydratation constituent un traitement et pourront donc être arrêtés comme tout autre traitement.”

      Bref : non à l’euthanasie, qui ne serait pas « de gauche », mais oui à la sédation profonde et controlée et en te laissant mourrir sans eau ni nourriture, parce que pour le coup c’est un « soin palliatif » donc « de gauche ».

      –-----

      Plus globalement, je suis mal à l’aise avec cette posture (que je vois souvent revenir ici) : l’idée serait qu’en fait, les gouvernements (et les assureurs privés !) qui souhaitent légaliser l’aide active à mourir, ce qu’ils veulent en vrai, c’est euthanasier massivement les handicapés et les gens qui coûtent trop cher ; il y a là dans ces raisonnements des assertions borderline.

      Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est déjà une torture. L’idée qu’on leur oppose une lecture théorique qui concerne d’autre qu’eux-mêmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problématique (si on tient à recourir aux « -ismes », c’est pas loin d’une forme de validisme en soi).

    • Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est déjà une torture. L’idée qu’on leur oppose une lecture théorique qui concerne d’autre eux-mêmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problématique.

      C’est justement là qu’il y a une lecture politique : avoir une vie quotidienne pourrie peut avoir des facteurs individuels… et beaucoup sociaux. Dans une société très inégalitaires (et de plus en plus inégalitaire), on ne peut pas sortir tous les facteurs sociaux qui pourrissent la vie quotidienne des gens. Et que si c’était égalitaire ou tout du moins moins inégalitaire, beaucoup de gens pensant au suicide n’y penseraient plus. Il en resterait bien sûr toujours, mais beaucoup beaucoup moins. C’est pas une nouveauté que le suicide est considéré comme un fait social et non un choix individuel… ça fait partie des sujets d’origine de la sociologie.

    • Alors on est à deux doigts de vouloir ré-interdire le suicide en général, parce que c’est un fait social provoqué par nos société inégalitaires. Le suicide provoqué par une souffrance mentale ou sociale, c’est le principe même du suicide, et généralement sans besoin d’une assistance médicale. (Comme le fait remarquer @alexcorp, ça ne veut pas dire non plus que c’est facile et que ça se passe correctement.)

      Parce qu’on pense que le suicide, qui existe déjà, de manière massive, et sans assistance médicale, que ce suicide est « social » et « politique », on veut maintenir l’interdiction d’une aide à mourir pour les personnes dont la fin de vie est une torture interminable, et qui voudraient avoir la liberté de partir dignement. Sans que cela change grand chose, par ailleurs, au suicide qui se pratique déjà sans aide médicale.

      À un moment, la tumeur qui dévore ton cerveau, c’est pas un fait social abstrait et tu devrais avoir le droit à ton choix individuel à ce propos.

    • La lecture politique est complètement nécessaire.

      C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Actuellement, les bourgeois qui le désirent accèdent à l’assistance médicale nécessaire. Dans les milieux médicaux, c’est un secret de polichinelle.

      Mais justement, parlons-en des milieux médicaux, prompts (par exemple, encore) à jeter certaines qui ne souhaitent pas avoir d’enfants, tout en stérilisant de force celles dont ils estiment qu’elles ne devraient pas se reproduire.

      Les doubles standards riches/pauvres, blanc·he·s/racisé·e·s, valides/hadicapé·e·s sont légions et on veut me faire avaler que les macronistes — qui saccagent systématiquement la solidarité, l’éducation et la santé publiques — veulent étendre le pouvoir médical sur la fin de vie des « déconsidérés » de la macronie par pure bonté d’âme ou empathie ?

      Bien sûr que c’est politique.

      La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe différemment selon qui tu es et comment le corps médical considère ton groupe d’appartenance.

      Sur des cancers équivalents, l’accès aux traitements et aux type de traitements n’est pas équivalent selon qui tu es et d’où tu viens. Ce qui fait que les populations qui se confrontent à des fins de vie pourries ne sont pas équivalentes. Et ça me pose problème dans le cadre d’une politique générale qui aggrave délibérément les conditions de vie de larges pans de la population.

      Je pense que dans ce débat qui n’a pas eu lieu (bah oui, le gus annonce son truc tout seul comme d’hab’ et rien que ça, ça participe à la suspicion fondamentale d’insincérité sur tout ce qu’il touche), il est aussi important de savoir d’où parle les uns et les autres.

      Tu ne vois pas l’affaire de la fin de vie du même œil selon que tu sais que tu auras une vieillesse potable ou une vieillesse de merde, de sacrifices et de manque de tout. Selon que tu sais parler au corps médical ou que tu sais que tes douleurs ne sont pas entendues, niées, voire dénigrées et donc pas prises en charge assez tôt.

      J’aimerais bien voir les profils sociaux des prises en charges tardives des maladies et de leur répercussion sur l’espérance de vie ou le confort de fin de vie.

      Et tout ça sur fond de service public de la santé en mode dégradé depuis des années.

      Sérieusement ?
      Comment évacuer tous ces paramètres ?

    • C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Oui mais la réponse « de gauche » dans le cas de l’avortement n’est pas : « puisque l’accès à l’avortement est inégalitaire, maintenons l’interdiction de l’avortement ». Ce qui est pourtant la position de ce texte pour l’euthanasie. (En suivant cette même logique, on peut parfaitement prétendre que l’avortement est un outil d’eugénisme social, et donc « pas de gauche ».)

    • La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe différemment selon qui tu es et comment le corps médical considère ton groupe d’appartenance.
      Sur des cancers équivalents, l’accès aux traitements et aux type de traitements n’est pas équivalent selon qui tu es et d’où tu viens.

      Alors voilà qui me rappelle un évènement survenu il y a une petite vingtaine d’années dans ma famille. Le gars, la soixantaine, récidive d’un cancer dermatologique survenu dix ans auparavant. Le truc incurable finit par s’attaquer à sa colonne vertébrale. Après moults opérations toutes plus ou moins hasardeuses, il lâche l’affaire mais s’entête à vouloir mourir chez lui et non à l’hôpital. Il a fini sa vie sur son lit en hurlant de douleurs pendant des jours, son médecin « de famille » (c’est comme ça qu’on disait à l’époque) ne lui ayant prescrit que des patches à la morphine alors qu’il était tout à fait envisageable même contre sa « volonté » de le faire hospitaliser en soins palliatifs (puisque il y avait encore une unité à l’hosto du coin à l’époque). je vous prie de croire que, avant d’endosser le costume en sapin, le mec en a chié et ses « derniers instants » ont laissé un traumatisme durable parmi les personnes de son entourage proche.
      Donc avant de se demander quoi que ce soit, ce serait bien de savoir non seulement à quoi mais surtout à QUI on a affaire.

    • > On peut pas dire que ça saute aux yeux…

      J’ai lu l’article en diagonale, et ce qui m’a sauté aux yeux immédiatement c’est la question crypto-complotiste ("Demandez-vous pourquoi les mutuelles plaident pour l’euthanasie.") Suffit de cliquer pour voir qu’on est chez les anti-avortement—le nom de domaine déjà évente la chose. (Quand je parle de Boutin ça n’est pas pour faire un raccourci, elle y est citée nommément comme fondatrice.)

      Le simple fait d’employer le mot « euthanasie » dans ce débat est une manipulation.

    • Euh, d’où que ça vienne, ça me rassure un peu sur le fondement de mes idées :)

      Mais pourquoi donc une personne de @rezo a marché dedans et a référencé cet article ?

    • J’ai retranscrit le texte.
      (ouais, Insta, c’est nul.)

      Pourquoi être contre le projet de
      loi surl’euthanasie active, par @valeriereyrobert

      En mai 2024, l’Assemblée Nationale débattra du projet de loi sur la fin de vie.
      Un-e patient-e pourra faire une demande d’euthanasie, qui, sous 15 jours, sera validée ou non par une équipe médicale.
      lel aura alors une prescription pour un médicament létal qu’iel pourra absorber seul-e.

      – Les personnes grosses sont moins bien soignées (revue Obesity, 2021)
      – Les personnes atteintes d’une pathologie mentale ont une espérance de vie inférieure de 15 ans dues à des pathologies pourtant détectables (cancers, problèmes cardio vasculaires). En 2020, en France, les malades du Covid schizophrènes ont été moins admis en soins intensifs et ont connu une mortalité supérieure. (Guillaume Font, 2021).
      – Aux États-Unis, les femmes noires sont autant atteintes par le cancer du sein que les femmes blanches mais en meurent bien davantage.

      – Une étude française a montré qu’aux urgences, à symptômes identiques, les hommes sont pris plus au sérieux que les femmes et les blanc-he-s davantage que les non blanc-he-s. (Fabien Coisy, 2023)
      – Les personnes handicapées ont souvent des parcours de soins qui ne sont pas adaptés et qui donc peuvent diminuer leur espérance de vie. Ils subissent des discriminations et des soins forcés.

      Un rapport de la Cour des Comptes de juin 2023 montre combien le budget consacré aux soins palliatifs est insuffisant.

      La moitié des patient-es concerné-es n’a pas accès aux soins palliatifs et la majorité des soins proposés sont à l’hôpital, ni en ehpad, ni à domicile.

      20 départements français n’ont aucun service de soins palliatifs.

      L’Aide Médicale d’État va encore être réformée ce qui entraînera une moindre qualité de soins pour les concerné-es. Des médicaments et des offres de soins sont régulièrement déremboursés.

      Les exemples pourraient être multipliés.
      La race. la classe et le genre (liste non exhaustive et cumulative) jouent un rôle important dans l’accès aux soins.
      Si l’on est moins bien soigné-e, on est également moins bien accompagné-e dans l’agonie.

      En 2019, ma mère a déclaré un cancer du pancréas et est morte 9 mois plus tard, à domicile, après une agonie extrêmement douloureuse. Elle a demandé à mourir lorsque les doses d’antidouleurs n’étaient pas adaptées mais aussi lorsqu’elle jugeait ne plus être « digne » (problèmes d’incontinence par exemple).

      « Mourir dans la dignité » est un construit social et doit être interrogé.

      A nous répéter qu’il y a des vies qui valent d’être vécues et d’autres non, des situations physiques “indignes”, nous poussons aussi celles et ceux qui y sont confronté-es à considérer que leur vie ne vaut pas la peine d’être vécue.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Lorsqu’un-e malade se sera vu-e proposer toute l’offre de soins disponibles pour le soulager de ses douleurs physiques et psychiques alors iel sera en pleine capacité de décider si oui ou non iel souhaite encore être euthanasié-e.

      Dans un système capitaliste, sexiste, validiste et
      raciste, toute loi sur l’euthanasie est eugéniste.

    • Et cet article et son autrice n’a pas de rapport à priori avec l’asso de Boutin, c’est UN des liens dans son article qui pointe sur ça, et il se peut plutôt (bénéfice du doute par défaut) que ce soit elle qui n’ait pas été regardante.

      Tous les autres liens comme déjà dit c’est un rapport de l’ONU (défavorable), et des assos handi, anti-validistes. On ne voit pas le rapport avec des pro-vies cathos donc.

      L’autrice est une communicante/marketeuse parisienne, qui tient un podcast sur l’écologie et l’effondrement.

    • Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      @monolecte Ce qui revient à écrire que tant que nous ne vivrons pas dans une société parfaite, la possibilité de se faire aider pour mourir dignement devra rester interdite. Tant pis pour les gens torturés à mort par un cancer en phase terminale.

    • J’ai tendance à penser que le problème principal, comme l’évoque @monolecte, c’est que cette (peut-être) future loi est portée par quelqu’un de parfaitement cynique et incapable de la moindre empathie, et autant dire que je comprends la méfiance généralisée... Mais pour le coup, le sieur en question a parlé « d’aide à mourir » et non pas d’euthanasie. Et cela fait des années que le sujet est là, on ne peut pas dire qu’il amène ça comme un cheveu sur la soupe (le problème, encore une fois, est que tout ce qu’il touche se transforme en merde). Or tout le débat actuel (à gauche) porte sur grosso modo une peur de « l’euthanasie des handicapés » (et à ce stade on n’est donc plus très loin du point godwin) et on voit donc maintenant des arguments dignes de la famille de Vincent Lambert nous être opposés.
      J’ai 2 auteurs en tête qui me viennent sur le sujet : Martin Winckler et Claude Guillon (le fameux auteur de « suicide mode d’emploi ») et pour moi le droit à mourir est fondamentalement une idée de gauche, profondément humaniste et anti-religieuse.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Moi aussi ça me fait tiquer. Exactement du même tonneau que « quand on aura réglé le problème de la lutte des classes alors on pourra parler sexisme, racisme etc. ».

    • Le livre est peut-être interdit mais accessible : Claude Guillon, Yves Le Bonniec, Suicide, mode d’emploi : Histoire, technique, actualité, 1982, ISBN : 9782852090002,2852090007

      Après l’euthanasie c’est du meurtre institutionnalisé, c’est son essence.

      Sichten und Vernichten - Psychiatrie im Dritten Reich
      https://www.youtube.com/watch?v=SpRYvOkIfkI

      Phrase clé du film documentaire : Jamais le pouvoir des médecins n’a été aussi total que sous le nationalsocialisme allemand.

      Actuellement on nous prépare un retour à l’époque guerrière et fasciste qui verra resurgir ce type d’extermination sous un prétexte ou un autre. Vous avez dit Gaza ? N’exagérez pas, les arguments des meurtriers se ressemblent, mais ceux d’aujourd’hui agissent à une autre échelle. Je le répète : En comparaison avec les SS-Totenkopfverbände Tsahal et Hamas ne leur arrivent pas à la cheville.

      Voilà pour la dimension politique. Sur plan individuel les questions se posent d’une manière assez différente.

      Après ces constats nous sommes dans l’obligation morale de défendre notre liberté de vivre dignement.

      L’euthanasie c’est mal, le suicide par contre se justifie objectivement dans plusieurs situations :

      – A la fin d’une longue et bonne vie on se sent heureux mais fatigué.
      – On est moribond et souffrant.
      – On veut échapper à la torture.
      – On veut éviter une mort plus horrible que le suicide bien fait.
      – On est con.

      La souffrance toute seule par contre ne justifie jamais le suicide. Elle peut nous entraîner dans un état où on ne souhaîte que de mourir, mais c’est un leurre si on ne peut pas exclure la moindre possibilité d’amélioration aussi temporaire qu’elle soit.


      Épicure et son tetrapharmakos (τετραφάρμακος)

      J’avoue que c’est un jugement moral suivant le principe que nous ne sommes pas sur terre pour ne pas souffrir. Des plus épicuréens que mois abandonneront la vie plus facilement ;-)

      Une dernière remarque : Il ne faut jamais oublier que le fascisme et le libéralisme partagent la même idée de l’homme qui est un loup pour l’homme. Puis l’impérialisme et le colonialisme avant lui ont fourni toutes les preuves nécessaires pour les appeller ce qu’ils sont : des systèmes meurtriers façonnés par des hommes prêts à sacrifier des peuples entiers sur l’hôtel de l’idéologie de la prospérité pour quelques élus. Heureux qui sait encore faire la différence entre responsabilité individuelle et forces historiques. Les autres niais seront les bourreaux de leurs semblables au service des seigneurs qui ont déjà malmené leurs ancêtres.

  • La lutte des FTP-MOI, l’affiche rouge et la panthéonisation des époux Manouchian. De l’histoire au mythe.

    "Au fil du temps, l’affiche rouge, xénophobe, antisémite et anticommuniste, s’impose comme l’image iconique de la propagande nazie. Or, paradoxalement, elle devient également la preuve de la place éminente prise par des étrangers dans la Résistance, contribuant, par ricochet, à la glorification d’individus que les concepteurs de l’affiche cherchaient à stigmatiser.

    80 ans après l’exécution des hommes de l’affiche rouge, le président Macron décide de panthéoniser Missak et Mélinée Manouchian. Certes, avec le couple, c’est symboliquement tout le cortège de combattants étrangers, communistes, qui,va entrer en ce lieu. Il n’empêche, le choix de célébrer l’esprit universaliste de la résistance risque de transformer Manouchian en un héros de "roman national", au service d’un récit patriotique. A moins que le discours lénifiant du politique, cherchant à faire oublier le récent vote de la loi immigration, ne fasse du résistant un modèle "d’intégration à la française". Ce serait oublier un peu vite que les hommes du FTP-MOI étaient, pour la plupart d’entre eux, communistes, donc internationalistes. De même, le choix de panthéoniser Manouchian plutôt qu’Epstein - son supérieur hiérarchique, lui aussi exécuté par les Allemands - peut-être interrogé. Pour Annette Wievorka, « ne panthéoniser que lui, c’est coller à la propagande allemande qui en a fait un chef de bande, alors que choisir les vingt-trois permettrait de rétablir le récit historique qui a évacué les autres, républicains espagnols, juifs polonais ou communistes italiens. » "
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/02/la-lutte-des-ftp-moi-laffiche-rouge-et.html

  • Sommergäste (1976), russisch Datschniki Дачники
    https://de.wikipedia.org/wiki/Sommerg%C3%A4ste_(1976)

    Sommergäste ist ein 1975 gedrehter und 1976 erschienener deutscher Spielfilm von Peter Stein, nach einem Theaterstück (1904) von Maxim Gorki. Stein besetzte diese filmische Umsetzung einer seiner zuvor an der Schaubühne am Halleschen Ufer gezeigten Inszenierungen mit seinen damaligen Ensemblestars Bruno Ganz, Otto Sander, Edith Clever und Jutta Lampe in den Hauptrollen.
    ...
    Sommergäste entstand Mitte 1975 auf der Pfaueninsel in Berlin. Die Uraufführung fand am 29. Januar 1976 statt, Massenstart war der 6. Februar 1976. In der DDR wurde der Film das erste Mal nachweisbar am 12. März 1977 im Berliner Kino Studio Camera in der Oranienburger Straße 54 aufgeführt.

    Steins Sommergäste-Inszenierung an der Schaubühne erwies sich als ungewöhnlicher Erfolg, sie wurde seit der Premiere im Dezember 1974 nahezu 150 Mal gezeigt

    Zieglerfilm
    https://www.zieglerfilmkoeln.de/produktionen/kino/produktion/sommergaeste.html

    Regie Peter Stein
    Drehbuch Botho Strauß, Peter Stein (Mitarbeit)
    Produktion Regina Ziegler mit dem Ensemble der Berliner Schaubühne Musik Peter Fischer
    Kamera Michael Ballhaus
    Schnitt Siegrun Jäger

    Summerfolk
    https://en.wikipedia.org/wiki/Summerfolk

    Summerfolk (Russian: Дачники, romanized: Dachniki) is a play by Maxim Gorky written in 1904 and first published in 1905 by Znaniye (1904 Znaniye Anthology, book Three), in Saint Petersburg.

    Full of characters who “...might have stepped out of a Chekhovian world”, it takes place in 1904—the same year that Anton Chekhov died. The play dramatises the Russian bourgeois social class and the changes occurring around them.[4] In Russia the play premiered on 10 November 1904 at the Komissarzhevskaya Theatre in Saint Petersburg.

    The British premiere of the play was given by the Royal Shakespeare Company at the Aldwych Theatre in London on 27 August 1974. It was directed by David Jones, who introduced several of Gorky’s plays to Britain.

    The Royal Shakespeare Company and BAM: A Brief History
    https://blog.bam.org/2013/03/the-royal-shakespeare-company-and-bam.html

    The 1974 season was so successful that the RSC returned for repertory engagements in the spring of both ’75 and ’76, including David Jones’ production of Gorky’s Summerfolk. Lichtenstein thought it was so successful that he tapped Jones a few years later for the position of artistic director of the BAM Theater Company, BAM’s short-lived experiment at maintaining an in-house repertory company largely modeled on the RSC.

    Dacha - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Dacha

    https://de.wikipedia.org/wiki/Datsche

    Die Aufhebung der Leibeigenschaft führte in den 1860er Jahren zu einem Niedergang der Landbesitzer, die ihr Land nun häufig verkaufen mussten, wodurch sich die Datsche als Sommerfrische für wohlhabendere Städter etablierte. 1904 verewigte Maxim Gorki die Sommertage auf der Datsche im Theaterstück Sommergäste (russisch Дачники; transkribiert datschniki). In der Zeit nach der Oktoberrevolution, als die Eigentumsverhältnisse an Grund und Boden noch nicht geregelt waren, nahmen Stadtbewohner brachliegende Parzellen in Besitz und erschlossen sie als Zweitwohnsitz.

    En RDA / #DDR 3,4 millions des 16 millions d’abitants possédaient une datcha . Ceci signifiait que même sans en posséder soi-même on connaissait toujous quelqu’un chez qui passer les weekends et l’été á la campagne.

    entstand eine große Anzahl von Siedlungen, insbesondere an Ufern der zahlreichen Seen im Norden der DDR. Die Vergabe wurde vom Staat geregelt. Die Datschen waren vom Hauptwohnsitz aus meist innerhalb einer Stunde zu erreichen. Es wird geschätzt, dass es in der DDR etwa 3,4 Millionen Datschen gab – „die weltweit höchste Dichte an Gartengrundstücken“.

    Maxim Gorky / Gorki - Dachniki (1905)
    http://gorkiy-lit.ru/gorkiy/pesy/dachniki/dachniki.htm

    Mit Gorki im Birkenwald - Maxim Gorki: Sommergäste
    https://www.die-deutsche-buehne.de/kritiken/mit-gorki-im-birkenwald

    Theater:SchaubühnePremiere:22.12.1974Regie:Peter Stein

    Foto: Sommergäste, 1974 © Anne Fritsch Text:Anne Fritsch am 2. April 2020

    Nie hätte ich gedacht, dass ich mal eine Kritik schreibe über eine Inszenierung, die älter ist als ich. (Aber ich hätte auch sonst einiges nie geglaubt, was gerade Wirklichkeit ist.) Nun also ist es soweit. Das Streamen, aus der Not des Corona Shut-Downs geboren, macht’s möglich. Am 22.12.1974 hatten Gorkis „Sommergäste“ in der Schaubühne am Halleschen Ufer Premiere. Regie führte Peter Stein. Ein Jahr später verfilmte er die Inszenierung mit dem Kameramann Michael Ballhaus.

    Es ist dies eine eigentümliche Mischung aus Theater und Film, ein bisschen Freilufttheater, ein bisschen Stationendrama. Hier wird nichts verfremdet, nichts aktualisiert. Hier sieht die russische Datscha aus, wie man sich eine russische Datscha vorstellt: weiße Sprossenfenster, ein niedriger Bau aus Holz inmitten eines Birkenwäldchens. Denn die Birken, die liebt der Russe ja bekanntlich. Die Möbel sind aus dunklem Holz gedrechselt, die Beleuchtung so trübe wie die Stimmung der gelangweilten Sommergäste. Wenn sie nach draußen gehen, tragen die Männer Sommeranzüge und Hüte, die Frauen weiße Blusen, lange Röcke und Sonnenschirme. Manchmal pflücken sie sogar Gänseblümchen. Das war schon 1974 altmodisch – und führt einen mal wieder zurück zu der Frage, ob sich alles aktualisieren lässt. Oder ob bestimmte Geschichten einfach in ein bestimmtes Umfeld gehören?

    Immerhin gelingt dieser Inszenierung etwas, was die „Sommergäste“ des vergangenen Jahres, bei den Salzburger Festspielen (Regie: Evgeny Titov) und am Münchner Residenztheater (Regie: Joe Hill-Gibbins), vermissen ließen: zwar etwas altmodische, aber echte Menschen zu zeigen. Das Ensemble spricht die Texte so unbefangen, als würden sie tatsächlich in diesem Moment entstehen. Vielleicht passt dieses Stück einfach nicht in holzgetäfelte Hotel-Lobbys (wie in Salzburg) oder auf steril-leere Drehbühnen (wie in München). Vielleicht sind die Themen und Fragen des Stückes zwar zeitlos, das Kreisen um die eigenen privaten Probleme, das Ausblenden der Welt um einen herum; vielleicht sind die Gespräche aber doch zu sehr in ihrer Zeit verwurzelt, als dass man sie eins zu eins ins 21. Jahrhundert verfrachten kann. Vielleicht braucht dieser Text eher ein wenig Distanz als Anbiederung, um wirken zu können.

    Die Steinschen Schauspielerinnen und Schauspieler laufen also durch Birkenwälder und lamentieren über ihre Sinnkrisen und Sehnsüchte. Die Männer haben wenig Scheu, sich dominant und zuweilen brutal zu verhalten. Sie tun das mit einer Selbstverständlichkeit, die heute undenkbar wäre. In so einem Setting ist auch ein Samowar, wie er ja in Gorki- und Tschechow-Inszenierungen gerne auf den Bühnen steht, kein Fremdkörper, sondern Alltag. Hier distanziert sich niemand von Stück, Sprache oder Rolle. Die Kritik am Text wird nicht mitgespielt, die Kritik an den Umständen ergibt sich durch das Darstellen derselben.„Was ist aus mir geworden?“, fragt Sabine Andreas als Olga. „Ich war doch auch einmal glücklich.“ Sie spricht diese Sätze klar und ohne Attitüde. Nicht als Fazit des Stückes, sondern als ganz persönliche Feststellung. Sie alle sprechen über die meist fehlende Liebe, das Schreiben und den ganzen Rest. In allem, was sie reden, schwingt all das mit, über das sie nicht reden.

    „Mein Gott, was sind wir für gleichgültige Menschen“, sagt Edith Clever als Varvara in der Schlüsselszene des Stückes, auf einer kleinen Feier unter bunten Lampions. „Wir sind Sommergäste in unserem Land.“ Die viel reden und nichts tun. Die sich verhalten, als wären sie nur zu Gast auf dieser Welt, nur zu ihrem Vergnügen hier, ohne Verantwortung für den ganzen Rest.

    Dieser Stream ist ein Blick in die Vergangenheit. Auf Schauspieler wie Otto Sander, Ilse Ritter, Jutta Lampe, Rüdiger Hacke oder Bruno Ganz. Ein Blick, der in der Gegenwartskunst Theater sonst nicht möglich ist. Das Theater lebt vom Moment, vom gleichzeitigen Produzieren und Konsumieren der Kunst, von seiner Vergänglichkeit. Eine Aufführung stirbt für gewöhnlich am Tag ihrer Derniere. Höchstens Theaterwissenschaftler blicken hie und da noch in die aufgezeichneten Überbleibsel prominenter Aufführungen. Nun aber, da der Live-Moment des Theaters, das Zusammen-Theater-Schauen-und-Spielen zum Problem geworden ist, wagt die Schaubühne selbst den Blick zurück in ihr Archiv, streamt längst vergangene Produktionen und macht sie der Öffentlichkeit zugänglich. Natürlich ersetzt das nicht das reale Theatererlebnis. Aber man bekommt Dinge zu sehen, die man immer mal sehen wollte, aber nicht konnte: weil man am falschen Ort war. Oder schlicht noch nicht geboren. So eine gelegentliche Rückschau könnten die Theater sich ruhig auch dann noch gönnen, wenn wir eines Tages in einen normalen Theateralltag zurückkehren können.

    Kleinbildnegativ: Schaubühne, 1974
    https://berlin.museum-digital.de/index.php?t=objekt&oges=44306

    Dachniki and gardeners: The Presidential Library spotlights the history of the country life in Russia | Presidential Library
    https://www.prlib.ru/en/news/1344295

    20 August 2022, Source: The Presidential Library

    Ever since Peter I initiated the donation of land, a unique phenomenon occurred and developed in Russia – the country life.

    The first measurement and “dacha” (distribution) of “convenient and inconvenient lands” were meant for peasants and craftspeople. Evidence of that is the decree of June 3 (14), 1712 On distributing lands in Ingria as plots for the peasants’ and craftspeople’ settlement, the text of which is available on the Presidential Library’s portal.

    The best lands were given to Peter’s entourage “for strolls and clear air”, as well as “for the fun of animal and bird hunt”. Dachas were located on the shores of the rivers, the Gulf of Finland and along the roads.

    By the early XIX century, the country life captured not only “circles close to the emperor” but also officials and the bourgeoisie. Therefore, the “great dacha migration” happened. The travel guide Regarding the health benefits of Petersburg dacha areas (1881), available in the digital collections of the Presidential Library, says: “The main goal of relocating to dachas is “health improvement” and an opportunity to “touch the living rays of sunshine””.

    Townspeople found it more convenient to rent a dacha, instead of owning one (“a good dacha could’ve been rented for 150-200 rubles, while buying one costs 600-700 rubles”). It was only a matter of picking a “dacha direction”.

    The country life of Old Peterhof was especially luxurious. Here, dachas were owned by the “big” aristocratic families.

    The most popular place for staying in dachas was Pavlovsk, as Petersburg residents considered the Pavlovsk Railway Station a “cultural centre” – orchestra and choir concerts were held there. The book Dachas and suburbs of Petersburg (1891), available in the collections of the Presidential Library, says: “Dachas in Pavlovsk were acquired, like seats in operas, year after year… and “the audience” not only knew who lives where, but also the amount of one’s dresses, hats, horses… Everyone had fun, and the Pavlovsk “trend” grew stronger”.

    The dacha direction along the Nikolayevskaya Railway Road that connected St. Petersburg in Moscow was the most perspective in the first half of the XIX century. “Lately, Tosno, Sablino, Ushaki… give shelter to hundreds of families, and it is undeniable that all of these places have a future. If one wants to enjoy the summer village life, milk, fields and air, then he should definitely stay on the Nikolayevskaya line; dachas here are half the price of the Finnish ones and four times cheaper than the Baltic ones. It provides a complete privacy and the most natural village idyll”.

    The Finland direction was also lively: “Over 5,000 dacha people leave this road every day”. The empty locations along the railway road were immediately filled up with dachniki. In 1903, the Kellomäki station (currently the settlement Komarovo) was founded on the spot of the “moose swamp” and became the centre of literary pilgrimage.

    The country life of the XIX – early XX centuries consisted of reading, parties, woodland walks, sailing on boats, music and swimming in ponds. Dachniki didn’t do farming and considered it odd.

    Despite the fact that “dachniki of Tsarist Russia” were associated with the bourgeois lifestyle, “middle-class comfort” and had an unspoken status of “idlers, only caring for entertainment”, the dacha culture not only survived the revolution, but also got a new development in the Soviet times.

    In the second half of the XX century, “dachniki-idlers” transformed into productive gardeners. The gardening movement became a part of the agrarian policy of the state. It began in accordance with the Decree of the Council of Ministers of USSR of 1949 On the collective and individual farming and gardening of workers and officials. Therefore, the “collective gardens” owned by enterprises were created. New horticultural areas were founded near the railway platforms: Mshinskaya (Luzhsky District), Pupyshevo (Volkhovsky District), Chashcha (Gatchinsky District), Trubnikov Bor (Tosnensky District).

    The 1970-1990s are associated with the gardeners’ dreams of “their own land”. Soon, these dreams became true and formed a new type of dachniki – “owners” of the gardens.

    In the early XXI century, dachas with gardens transformed into real country houses where people could live all year round.

    Alexandra Kasatkina’s abstract of theses Country conversations as a subject of ethnographic research: creating a method based on the materials of interviews about the development of garden plots in the 1980-1990s (2019) is available in the electronic reading room of the Presidential Library. Garden maintenance, plot’s planning, house renovation, socialization in villages, family members’ attitude to the dacha, - those seemingly “mundane” aspects of dachniki’s conversations became a material, revealing the great importance of country life for a contemporary resident of Russia.

    Researchers, who study the phenomena of country life, view it as an evidence of a “special Russian way”. The correlation of the country life with the history of Russia reveals that the former mirrors the realities of the country. Depending on the situation, a townsman either became a dachnik-beholder, or a gardener and a farmer. Still, in both cases, the image of dacha had a special charm, evident in the excitement about going to dacha as some kind of “shelter full of meanings”, as well as the heroic cultivation of “your own garden”, accompanied by the traditional tea parties on the terrace and slow conversations about anything and everything.

    #théâtre #Russie #Allemagne #Berlin-Ouest

  • Chunyu Tiying
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Chunyu_Tiying


    Qing-era drawing of Tiying

    Chunyu Tiying (Chinese: 淳于緹縈; fl. c. 174 BCE) was a woman known for persuading the Emperor Wen of Han to abolish the “Five Punishments”, as told in the Western Han folktale, “Tiying Saves Her Father” (Chinese: 缇萦救父).

    Chunyu Tiying (淳于緹縈)
    Linyi, Western Han
    Chunyu Tiying
    Traditional Chinese 淳于緹縈
    Simplified Chinese 淳于缇萦
    Hanyu Pinyin Chúnyú Tíyíng

    Biography

    Tiying was the youngest of Chunyu Yi’s five daughters. Her father was originally a low ranking official, but after studying with a famous doctor, he was promoted to high rank. Tiying grew up to be very humble and generous thanks to her father’s example, treating everyone equally, regardless of whether the person was of common birth or of the nobility. However, after her father couldn’t save the life of a noblewoman, the devastated husband claimed that it was Chunyu Yi’s treatment that caused the death of his wife. As this nobleman was very influential at that time, Chunyu Yi was taken away without a proper investigation.

    When Chunyu Yi was taken away, he knew he would be subjected to one of the Five Punishments. Knowing that he had no one who could appeal for him, he looked at his daughters and said “I will be sent to the capital for punishment where no woman can follow and I have five daughters. If only I had a son!”[citation needed] In the pre-modern China, women did not have a say in the court nor in society, unless they had some sort of special status. After hearing what her father said, Tiying made up her mind and followed her father on a journey to the capital. On the journey there she endured pain and hunger. Once she arrived at the capital, she made an appeal on behalf of her father to Emperor Wen himself instead of going to any of the officials. She made the appeal despite knowing that, as a young girl, her appeal would likely be treated with derision and even seen as improper conduct. She also took a novel approach in her appeal. Instead of her writing about her father’s good nature and accomplishments to show he deserved leniency, as might have been expected, she instead wrote about the legal tradition of Five Punishments, showing how cruel and unethical they were.

    After hearing that a young girl had written a letter of grievance to him, the Emperor was eager to read what the letter was about. In her letter, she wrote, “’Once a man is executed, he cannot come back to life. Once a man is mutilated, even if he proved to be innocent later, he would be disabled for life, and there is no way to reverse the suffering he experiences. Even if he wishes to start anew, he will be unable to do so. I have heard stories of how a son can redeem a father’s guilt,’ she continued. ’As a daughter, I am willing to redeem my father’s sin by being your slave for the rest of my life. I beg you to spare him from this punishment, and thus he will have an opportunity to make a fresh start.’”[citation needed] Emperor Wen was deeply moved by Tiying’s letter. Not only was it well written, it also pointed out the cruelty and injustice of the Five Punishments and how it did not give the convicted a chance to defend themselves. This letter also impressed many officials in the court. Many praised the way in which she endured hardships along with her father and was willing to become a slave in exchange for her father’s life.

    After reading this letter, Emperor Wen pardoned Tiying’s father and declined her offer to become a slave and he also abolished the cruel Five Punishments standard. Soon the story of Tiying’s bravery was spread around the country and many wished to have a daughter like her.
    References edit

    Piété filiale
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pi%C3%A9t%C3%A9_filiale

    Dans la philosophie confucéenne, la piété filiale (chinois : 孝, xiào) est une vertu de respect pour ses propres parents et ancêtres. Confucius lui-même affirme que la piété filiale et le respect des ainés sont les racines mêmes de l’humanité.

    Classique de la piété filiale
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Classique_de_la_pi%C3%A9t%C3%A9_filiale

    Le Classique de la piété filiale ou Xiao Jing (ch. trad. : 孝經 ; ch. simp. : 孝经 ; py : Xìaojīng) est un des classiques chinois. Il a probablement été rédigé au IIIe siècle avant l’ère commune, à l’époque des Royaumes Combattants et est attribué à Zengzi (曾子, 505 à 436 avant l’ère commune), disciple de Confucius. Au début de l’ère commune (dynastie Han), l’empereur Wang Mang voulut en faire l’ouvrage de base pour la formation des fonctionnaires. Il a été traduit en français pour la première fois en 1779 par Pierre-Martial Cibot, jésuite.

    #Chine #dynastie_han #histoire #droit #famille #piétié_filiale

  • Ex-Mann wählte Notruf : Deutsche verirrt sich im Dschungel in Taiwan – Berliner Polizei hilft bei Rettung
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/ex-mann-wahlte-notruf-deutsche-verirrt-sich-im-dschungel-in-taiwan--ber

    Vive le progrès ! En Taiwan, République de Chine, le réseau 5G couvre la surface des forêts vierges. C’est ce qui a sauvé la vie á une touriste berlinoise qui s’est aventurée dans la nature sans prendre les précautions nécessaires.

    L’histoire ne manque pas d’ironie car elle est un cas de détournement créatif des fonctions d’un systëme informatique. Au lieu d’envoyer un appel de secours avec ses coordonnées en Allemagne et occuper le temps de travail de quelques douzaines de policiers et secouristes dans les deux pays la touriste aurait pu se servir du compas électronique de son smartphone et rentrer tranquillement à l’hôtel.

    L’article en fait une histoire de couple sans poser la question des réseaux de communication dana les jungles du pays ou du monde. C’est typique pour la presse bourgeoise d’attirer l’attention sur le côté « humain » des histoires au lieu de s’intéresser aux questions essentielles des événements.

    Taiwan subtropical evergreen forests
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Taiwan_subtropical_evergreen_forests

    Die Berliner Polizei hat bei der Rettung einer deutschen Frau aus einem Dschungel in Taiwan geholfen. Der Ex-Mann der 37-jährigen Berlinerin hatte am vergangenen Sonntag den Notruf 110 gewählt, wie eine Polizeisprecherin am Dienstag sagte.

    Demnach gab er an, dass er eine Textnachricht von der Frau erhalten habe. Sie hatte sich den Angaben zufolge im Dschungel verlaufen und auch ihre Koordinaten gesendet. Laut der Sprecherin nahm der 40 Jahre alte Berliner die Nachricht sehr ernst und machte sich große Sorgen.

    Die Kriminalpolizei gab den Fall an das Bundeskriminalamt in Wiesbaden weiter, das wiederum die Behörden in Taiwan in Kenntnis setzte. Ein Suchteam machte sich dort auf den Weg und konnte die verirrte Frau schließlich finden. Nach Angaben der Berliner Polizei ist die 37-Jährige wohlauf. Sie wurde auf eigenen Wunsch in ihr Hotel gebracht. Zuvor hatte die „Bild“-Zeitung über den Fall berichtet.

    #Chine #Taiwan #5G #télephone_portable #internet #forêt_vierge

    • Ici tu peux le visionner en HD 1080
      https://www.youtube.com/watch?v=5_otjp-2Fek


      https://de.wikipedia.org/wiki/Metropolis_(Film)

      Produktionsland Deutschland
      Originalsprache Deutsch
      Erscheinungsjahr 1927
      Länge

      153 (1/1927)
      117 (8/1927)
      83 (1984)
      118 (2001)
      145 (2010)

      (für 24 Bilder/Sek.)
      [Anm 1]
      in Minuten
      Altersfreigabe

      FSK 6[1] bzw. 0[2]
      (früher „nicht jugendfrei“)[Anm 2]

      Stab
      Regie Fritz Lang
      Drehbuch Fritz Lang,
      Thea von Harbou
      Produktion Erich Pommer
      Musik Gottfried Huppertz
      Kamera Karl Freund,
      Günther Rittau,
      Walter Ruttmann
      Schnitt Fritz Lang
      Besetzung

      Brigitte Helm: Maria/Maschinenmensch
      Gustav Fröhlich: Freder Fredersen
      Alfred Abel: Joh Fredersen, Freders Vater und Herrscher von Metropolis
      Rudolf Klein-Rogge: C. A. Rotwang, der Erfinder
      Fritz Rasp: Der Schmale
      Theodor Loos: Josaphat
      Erwin Biswanger: Georgy, der Arbeiter Nr. 11811
      Heinrich George: Grot, der Wächter der Herz-Maschine

      Nicht im Abspann

      Heinrich Gotho: Zeremonienmeister
      Olaf Storm: Jan
      Hanns Leo Reich: Marinus
      Fritz Alberti: Schöpferischer Mensch
      Margarete Lanner: Dame im Auto / Frau der ewigen Gärten
      Rolf von Goth: Sohn der Ewigen Gärten
      Beatrice Garga, Annie Hintze, Margarete Lanner, Helen von Münchhofen und Hilde Woitscheff: Frauen der ewigen Gärten
      Max Dietze, Georg John, Walter Kurt Kühle, Arthur Reinhardt, Erwin Vater und Curt Siodmak: Arbeiter
      Grete Berger, Olly Boeheim, Ellen Frey, Lisa Gray, Rose Liechtenstein und Helene Weigel: Arbeiterinnen

      #Film #dystopie

  • Where are the atom bombs ? - Philippe Rivière - Visionscarto
    https://visionscarto.net/where-are-the-atom-bombs
    Quand je vois cette carte l’envie me prend de déménager en Afrique ou Amérique du Sud.

    Neuf États détiennent en effet un stock important d’armes nucléaires dans différentes bases militaires ou à bord d’avions et de sous-marins et se tiennent prêts à les expédier à tout moment à l’un ou l’autre bout de la planète. Il s’agit de la Russie, des États-Unis, de la France, la Chine, le Royaume-Uni, le Pakistan et l’Inde, et enfin Israël et la Corée du Nord.

    En effet, si neuf États possèdent l’arme atomique, les États-Unis en entreposent aussi dans 5 pays « amis » (si l’on peut ainsi parler d’amitié) ; en 2020, ces vassaux du nucléaire américain sont l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas et la Turquie. D’autres pays ont pu bénéficier par le passé de ces preuves d’amitié : ainsi, la Corée du Sud.

  • Ce méga-courant pourrait s’interrompre et provoquer un désastre dans les océans d’ici 2300, alerte une étude - Geo.fr
    https://www.geo.fr/environnement/ce-mega-courant-pourrait-sinterrompre-et-provoquer-un-desastre-dans-les-oceans-d

    Si ce processus de ralentissement se poursuit, la capacité des océans à capter et à stocker le carbone provenant de l’atmosphère - en excès dans l’air à cause des activités humaines - pourrait s’amoindrir, alertent les chercheurs californiens.

    • Dans le cas de Fukushima et de la plupart des réacteurs à eau bouillante (BWR), ce qui précède est totalement faux car en réalité on devrait écrire : « Dès détection du tremblement de terre, le réacteur s’est mis en sécurité. Projetées violemment vers le haut par un mécanisme – pneumatique ? hydraulique ? mécanique ? – situé sous la cuve du réacteur, les barres de contrôle ont atteint leur position, perchées au sommet de cette cuve d’où le mécanisme les a ensuite empêchées de retomber. » Nettement moins rassurant… et pourtant vrai, regardez la véritable disposition des barres de contrôle dans un réacteur type Fukushima (elle a été vraisemblablement modifiée dans le schéma équivalent du Monde sans fin).


      Disposition des barres de contrôle dans un réacteur type Fukushima.
      Source : Wikimedia Commons

      Cette position de l’entrée des barres de contrôle par le fond de la cuve du réacteur a eu des conséquences beaucoup plus graves que la simple présence du risque indiqué plus haut. En effet les fonds des six cuves des réacteurs à eau bouillante de Fukushima ont été percés lors de leur fabrication de centaines de trous par où coulissent les barres de contrôle. En cas de fusion du cœur (ce qui a été le cas pour les trois réacteurs alors en fonctionnement), du corium (nom donné au résidu de cette fusion) porté par sa radioactivité résiduelle à une très forte température a détruit les joints entourant les barres de contrôle à hauteur de la traversée de la cuve et s’est écoulé sous les trois cuves, ce qui dans la hiérarchie des accidents nucléaires vient juste après l’explosion complète d’un réacteur et de son bâtiment comme à Tchernobyl.

      https://www.researchgate.net/profile/Randy-Nanstad/publication/255241979/figure/fig2/AS:670702378160138@1536919316497/Boiling-water-reactor-reactor-pressure-vessel.png
      _Cuve sous pression d’un réacteur à eau bouillante.
      Source : Busby, Jeremy & Nanstad, Randy Prioritization and Implementation Plan for Collaborative Case Study on RPV Steels During Extended Service-

      Le domaine est tellement sensible que les autorités japonaises ont fait croire pendant des heures à un faux suspense (les cuves allaient-elles résister ?) alors qu’elles savaient, ainsi que les concepteurs et les constructeurs de ce type de centrales et les autorités de sûreté des pays où elles sont actuellement en exploitation, que c’était absolument impossible puisque les fonds de cuves étaient déjà percés. Ce secteur d’activité ne respire donc pas la transparence…

    • Dans la vidéo - Sennheiser MD 421
      https://en.wikipedia.org/wiki/Sennheiser_MD_421


      Lors de son succès la jeune chanteuse utilisait un de mes microphones préférés. Il est surtout connu pour le peu de feedback indésirable en comparaison avec la plupart des autres microphones quand il est utilisé sur scène.

      The Sennheiser MD 421 is a German cardioid dynamic microphone, widely used for speech in broadcasting and for music in live concerts and the recording studio. Introduced in 1960, the internal large-diaphragm transducer element of the MD 421 is still produced unchanged by Sennheiser. The MD 421 is considered a classic, an industry standard. More than 500,000 units have been sold.

      Sennheiser MD 421-II - Recording Microphone - Broadcasting Applications
      https://en-us.sennheiser.com/recording-microphone-broadcasting-applications-md-421-ii

      The MD 421 II continues the tradition of the MD 421, which has been one of Sennheiser’s most popular dynamic mics for over 35 years. The large diaphragm, dynamic element handles high sound pressure levels, making it a natural for recording guitars and drums. The MD 421’s full-bodied cardioid pattern and five-position bass control make it an excellent choice for most instruments, as well as group vocals or radio broadcast announcers. One listen and you’ll know why it’s a classic.


      A propos du dernier modèle 421 II on apprend dans Wikipedia

      MD 421 II introduced in 2002. Essentially the same as MD 421-U but manufactured with more economical processes.

      Sennheiser
      https://de.wikipedia.org/wiki/Sennheiser#Geschichte

      Il semble que la qualité des microphones Sennheiser ne soit plus aussi exceptionnelle qu’avant, mais c’est peut-être en partie dû à l’episode de #délocalisation. C’était un échec et depuis l’entreprise fabrique sa gamme pro exclusivement en Allemagne. L’autre raison est la concurrence grandissante. Aujourd’hui on trouve des microphones de très bonne qualité moins cher que chez Sennheiser, alors la marque aussi est contrainte de rendre sa production plus efficace en réalisant des économies sur les matériaux.

      Bereits Anfang der 1990er Jahre versuchte das Unternehmen, Teile der Produktion von Funkmikrofonen nach Shanghai zu verlagern. Aufgrund von Qualitätsmängeln, Transportschäden und illegaler Nachbauten der Produkte durch die Partnerunternehmen brachte Sennheiser die Produktion wieder zurück nach Deutschland.

      La gamme consumer par contre n’a plus rien à faire avec le producteur allemend qui a vendu le nom à une entreprise suisse.

      Mit Wirkung zum 1. März 2022 verkaufte Sennheiser seine Sparte Consumer Electronics mit Kopfhörern für Endverbraucher sowie Soundbars für 200 Millionen Euro an den schweizerischen Hörgerätehersteller Sonova und zog sich damit aus dem Endverbrauchergeschäft zurück. Sennheiser konzentriert sich nun auf das Geschäft mit professionellen Mikrofonen und Studiotechnik, darunter professionelle Kopfhörer. Sonova erhielt eine unbefristete Lizenz zur Nutzung der Marke Sennheiser. Rund 600 Mitarbeiter wechselten im Rahmen des Verkaufs zu Sonova.

      #microphones #technologie #mondialisation

  • Gun Wound ( Wundkanal. Hinrichtung für vier Stimmen ) ( Wundkanal ) [ NON-USA FORMAT, PAL, Reg.0 Import - Germany ] by Thomas Harlan
    https://www.amazon.de/Wundkanal-Hinrichtung-Stimmen-Wundkanal-NON-USA/dp/B01EGQQL3I

    L’exercice de la violence devient inévitable quand tu quittes le monde de la production artistique pure afin de faire parler les monstres. On est tenté d’affirmer le contraire en regardant « The Act of Killing » de Joshua Oppenheimer, Christine Cynn et de leur collègue indonésien anonyme. L’équipe a choisi de limiter l’impact du tournage sur la vie des tortionnaires en leur donnant champ libre pour s’exprimer à propos du côté fatigant du travail meutrier qu’ils ont excercé dans leur jeunesse. Ils n’ont subi aucun acte violent de la part des réalisateurs et de la réalisatrice. Tout le monde est reste dans un rôle de spectateur hors champ comme le public de cinémà.

    Du coup le filme reste à la surface. Il n’y a pas de confrontation. L’équipe ne creuse pas dans les profondeurs humaines des protagonistes. Elle agit comme des archéologues qui se contentent de la présentation d’images satellites en expliquant qu’ici et là il est probable de trouver des artefacts sous terre. Les monstres ont gagné la guerre et présentent leur version tordue des événemments.

    Thomas Harlan s’est pris autrement au tournage de sa fiction Wundkanal. Hinrichtung für vier Stimmen (trajet de la balle. exécution pour quatre voix).

    Vers 1982 nous entendions d’abord des rumeurs qu’un réalisateur allemand aurait séquestré un viel homme dans un sombre hangar parisien et serait en train de le torturer pendant son tournage. Il s’agissait d’Alfred Filbert, ancien commandant de l’Einsatzkommando 9, un criminel de guerre condamné pour le meurtre d’au moins 6800 hommes, femmes et enfants. Filbert s’est laissé leurrer par Harlan avec la promesse d’un cachet raisonnable. Une fois sur place on le soumit aux même procédé technique comme les autres acteurs. En leur insérant dans les oreilles de petits récepteurs audio sans fil le réalisateur maîtrisait chaque détail du jeux des acteurs et exercait une pression psychologique énorme.

    Wundkanal. Hinrichtung für vier Stimmen | filmportal.de
    https://www.filmportal.de/film/wundkanal-hinrichtung-fuer-vier-stimmen_f9636912224f4b46afa8058c0af0430b

    Le film est inspiré par le kidnapping et par l’interrogatoire de l’ancien officier SS Hanns Martin Schleyer devenu président du BDA, patron des patrons allemands (Bundesvereinigung der Deutschen Arbeitgeberverbände e. V.), par le « Kommando Siegfried Hausner » issu de la Fraction de l’Armée Rouge RAF. Thomans Harlan fait jouer au meurtrier Alfred Filbert le personnage fictif qui aurait participé à la construction du camp d’Auschwitz ainsi qu’en 1975 trente ans après la défaite du nazisme allemand à la conception de la prison spéciale pour les membre de la RAF à Stuttgart Stammheim. La mise en scène reproduit la situation de l’interrogatoire du prisonnier. L’antifasciste Harlan et son équipe ont alors dépasseé les limites de ce qu’on considère comme traitement respectueux d’un acteur.

    Thomas Harlan était le fils du réalisateur nazi Veit Harlan connu pour le film antisemite Jud Süß et l’oeuvre de propagenade en couleur Kolberg . Il a consacré sa vie à la poursuite des criminels de guerre nazis. Son film Wundkanal pose la quation de la continuité du fascisme dans l’Allemage de l’Ouest après la guerre où les pires bouchers profitaient de généreuses pensions d’état après avoir toucéh d’importants dédommagement pour ceux dont les domains agricoles avaient été expropriés par les communistes et les polonais.

    Robert Kramer a suivi avec sa caméra documentaire le tournage de Wundkanal et Thomas Harlan a imposé à chaque projection de son film la projection du documentaire Unser Nazi (notre nazi) afin de pousser le public à saisir les connexions entre fiction et réalité. En regardant les films de Kramer et Harlan on s’expose aux violences au sein de l’équipe cinématographique, aux actes criminels commis par le protagoniste dans la vraie vie et à l’acharnement meurtrier de la République Fédérale d’Allemagne contre sa jenuesse révoltée.

    C’est un double feature au pouvoir cathartique.

    Aucun viellard n’a été blessé pendant le tournage.

    Ecrit en réponse au texte de @mona https://seenthis.net/messages/981368
    Le commentaire étant devenu trop long j’en ai fait ce billet apart.

    https://en.wikipedia.org/wiki/The_Act_of_Killing
    https://en.wikipedia.org/wiki/The_Look_of_Silence

    Unser Nazi | filmportal.de
    https://www.filmportal.de/film/unser-nazi_d7e71038ebe44b73abd812f2726a6bc7

    Wundkanal. Hinrichtung für vier Stimmen | filmportal.de
    https://www.filmportal.de/film/wundkanal-hinrichtung-fuer-vier-stimmen_f9636912224f4b46afa8058c0af0430b

    Regie Thomas Harlan
    Drehbuch Yvette Biró
    Kamera Henri Alekan
    Ausstattung Max Berto (Szenenbild)
    Schnitt Patricia Mazuy

    Darsteller
    Alfred Filbert
    Gerhard Riedmann
    Hans Bruckberger

    Produktionsfirma
    Quasar Film GmbH (Berlin/West)
    Reass Films S.a.r.l. (Paris)
    Quasar Inc. (Beverly Hills)
    Cannon International (Los Angeles)

    Produzent
    Wieland Schulz-Keil
    Renée Gundelach (consulting producer)

    Länge: 107 min
    Format: 35mm (?), 1:1,66
    Bild/Ton: Eastmancolor, Ton
    Aufführung:
    Uraufführung (IT): 29.08.1984, Venedig, IFF

    https://en.wikipedia.org/wiki/The_Act_of_Killing
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hanns_Martin_Schleyer
    https://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Harlan
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Filbert

    Einsatzgruppe B, Einsatzkommando 9
    https://en.wikipedia.org/wiki/Einsatzkommando

    The operational command of Einsatzgruppe B, attached to the Army Group Center, was established under the command of Arthur Nebe a few days after the German attack on the Soviet Union in Operation Barbarossa.
    ...
    Einsatzkommando 9
    The Einsatzkommando was active in Vilna (see the Vilna Ghetto), Grodno (the Grodno Ghetto), Lida, Bielsk-Podlaski, Nevel, Lepel, Surazh, Vyazma, Gzhatsk, Mozhaisk, Vitebsk (the Vitebsk Ghetto), Smolensk, and Varena. It executed 41,340 people.

    SS-Obersturmbannführer Alfred Filbert [de] (June–20 October 1941)
    SS-Obersturmbannführer Oswald Schäfer [de] (October 1941 – February 1942)
    SS-Obersturmbannführer Wilhelm Wiebens (February 1942 – January 1943)
    SS-Obersturmbannführer Dr. Friedrich Buchardt (January 1943 – October 1944)
    SS-Sturmbannführer Werner Kämpf (October 1943 – March 1944)

    Jud Süß
    https://de.wikipedia.org/wiki/Jud_S%C3%BC%C3%9F_(1940)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Juif_S%C3%BCss_(film,_1940)

    Alex J. Kay - The Making of an SS Killer - The Life of Colonel Alfred Filbert, 1905-1990, Cambridge University Press, 2016

    In this pioneering biography of a frontline Holocaust perpetrator, Alex Kay uncovers the life of SS Lieutenant Colonel Alfred Filbert, responsible as the first head of SS-Einsatzkommando 9, a mobile killing squad, for the murder of more than 18,000 Soviet Jews – men, women and children – on the Eastern Front. He reveals how Filbert, following the political imprisonment of his older brother, set out to prove his own ideological allegiance by displaying particular radicalism in implementing the orders issued by Hitler, Himmler and Heydrich. He also examines Filbert’s post-war experiences, first in hiding and then being captured, tried and sentenced to life imprisonment. Released early, Filbert went on to feature in a controversial film in the lead role of an SS mass murderer. The book provides compelling new insights into the mindset and motivations of the men, like Filbert, who rose through the ranks of the Nazi regime.
    ...
    Alfred Filbert remains
    little known, even among subject specialists. Although he never joined the senior ranks of the SS, he nonetheless ended the war with the same SS rank as the far better known Adolf Eichmann.

    #film #nazis #génocide #shoa #Stammheim #Wundkanal

    • Zum Beispiel Wundkanal :
      https://seenthis.net/tag/wundkanal
      Voilà l’essentiel qui décrit le caractère absolument exceptionnel de ce film :

      Thomas Harlan hat wichtige Hinweise und Methoden für den Umgang mit dem Widerspruch von Beteiligung/Beobschtung gegeben. Was tun wir als Betroffene, die zugleich Widerstandskämpfer und Dokumentaristen unserer Gegner sind?

      A propos du rôle de l’argent donc du pouvoir pour la production de ce film : Harlan a tourné pendant plusieurs mois avec toute une équipe de cinéma dans plusieurs pays. Il a loué des studios, gagné Henri Alekan comme cameraman et payé un cachet de 150.000 FF à Filbert.
      Ce film est donc le résultat du pouvoir de persuasion de Harlan qui a su convaincre les meilleurs producteurs européens à financer un film dont on savait d’avance qu’il n’aurait jamais une chance de gagner de l’argent par la vente de billets de cinéma. Il les a tous fait participer à une aventure de résistance imaginée et exemplaire.

      #résistence #antifascisme #agitation #cinéma_vérité

  • Red weather warning - East Coast Main Line to close - Network Rail
    https://www.networkrail.co.uk/stories/red-weather-warning-east-coast-main-line-to-close

    Due to the red weather warning we must close the East Coast Main Line on Tuesday afternoon for all locations between London King’s Cross and York and Leeds.
    We are warning you to not travel on Tuesday 19 July.

    The closure will be in place from 12:00 until 20:00 with a skeleton service running in the morning. It comes amid forecasts of record temperatures and the declaration of a national emergency early next week.

    A combination of extremely high local forecast temperatures and temperatures well in excess of those for which the infrastructure is designed for on the East Coast Main Line has led to this decision.

    This means many train companies will not run any services and others will be very limited. We’re asking you to re-plan your journey for another day where possible or get a refund.

    #tout_va_bien

    • BnF : après plus d’un mois de grève, la #mobilisation ne faiblit pas

      Réorganisation du travail, missions supplémentaires, manque d’effectifs… En grève depuis le 4 mai, les salariés de la Bibliothèque nationale de France ne décolèrent pas et le bras de fer avec la direction est engagé. Décryptage.

      À trois mois de la réouverture de la somptueuse bibliothèque Richelieu, la Bibliothèque nationale de France (BnF) se heurte au mécontentement de ses employés, en grève depuis le 4 mai. Plus d’un mois plus tard, les grévistes répondent toujours présents. L’intersyndicale CGT-FSU-SUD appelle encore à la mobilisation ces mercredi 15 et jeudi 16 juin pour dénoncer une réorganisation du travail orchestrée par la direction de l’établissement et un sous-effectif. D’ores et déjà, le préavis de grève court jusqu’au 30 juin. Retour sur une mobilisation exceptionnelle en quatre questions.
      Pourquoi les salariés sont-ils en grève ?

      À cause du nouveau système de communication des documents aux usagers, goutte d’eau qui a fait déborder le vase déjà plein des agents de la bibliothèque François-Mitterrand. Concrètement, qu’est-ce que cela change ? Auparavant, les visiteurs de la bibliothèque pouvaient commander des documents toute la journée pour les consulter sur place. Depuis la crise sanitaire, cette communication directe des documents se fait seulement l’après-midi, de 13h30 à 17 heures. De plus, la réservation à l’avance doit se faire au minimum la veille, avant 20 heures. « Cela signifie qu’un lecteur ne peut pas demander le matin pour l’après-midi même. C’est absurde », estime Lucie, magasinière. Pour justifier ce nouveau fonctionnement, la direction s’appuie sur des chiffres : 44 % de communications en moins depuis dix ans. « Les usagers du matin ont considérablement baissé », avance-t-elle encore.

      Que cela change-t-il aux conditions de travail des employés ? Du fait de la concentration d’activité l’après-midi, les agents se disent surchargés, à l’image de Guillaume, catalogueur. « Les vagues de demandes arrivent toutes à 13 heures. Par conséquent, nous avons une charge de travail regroupée sur un moment de la journée, au détriment de l’accueil des usagers. » Des habitués de la bibliothèque qui soutiennent les grévistes, notamment à travers l’Association des lecteurs et usagers de la BnF (ALUBnF) et une pétition en ligne qui a récolté près de seize mille signatures. Si certains employés, comme Lucie, déplorent l’indifférence de la direction face au mécontentement manifeste des usagers, Kevin Riffault, directeur général de la BnF, dément : « Nous ne sous-estimons pas l’impact du nouveau dispositif sur les pratiques de recherche, mais il est limité. Et nous réfléchissons bien sûr à des améliorations. »
      Pour quelles raisons les grévistes réclament-ils des recrutements ?

      De nombreux chantiers occupent actuellement les agents de la BnF. Au premier chef desquels la préparation du nouveau centre de conservation nationale de la presse à Amiens et l’élargissement du dépôt légal aux œuvres numériques. Pour Gaël Mesnage, secrétaire général de la CGT-BnF, « c’est toujours la même logique de faire plus avec moins ». Car, selon les chiffres officiels, deux cent cinquante postes ont été supprimés entre 2009 et 2016. Depuis, les effectifs seraient « stables », assure la direction, qui ne cache pas son besoin de redéployer les employés chargés de la communication des documents aux lecteurs pour les poster sur ces nouvelles missions. « Les heures gagnées grâce au nouveau dispositif de communication permettront d’y répondre », soutient Kevin Riffault.

      « Si la direction n’avait pas décidé de supprimer 25 % des effectifs qui s’occupent de la communication aux lecteurs, on n’en serait pas à une telle réduction du service au public », affirme Gaël Mesnage. Au lieu de renouveler des contrats d’agents contractuels de catégorie C, l’établissement privilégierait des contrats à durée déterminée destinés aux étudiants. Une aberration pour Jean-François Besançon, délégué FSU à la BnF, qui redoute une précarisation de ces postes : « Comme réponse à notre désaccord, on nous dit que nous avons un devoir envers les étudiants qui ont souffert pendant la crise sanitaire, alors qu’il s’agit d’emplois précaires. »
      En quoi la réouverture du site Richelieu pose-t-elle problème ?

      Après plus de dix ans de travaux, la bibliothèque Richelieu, site historique de la BnF, rouvrira ses portes au public le 17 septembre prochain. Une réouverture qui n’enchante guère les employés en grève. Elle va même jusqu’à cristalliser leurs inquiétudes d’un affaiblissement des effectifs qui viendrait encore dégrader leurs conditions de travail. Gaël Mesnage, de CGT-BnF, dénonce la suppression de quarante postes à la bibliothèque François-Mitterrand pour les « transférer » vers Richelieu. La direction parle, quant à elle, d’environ cinquante emplois, venus de plusieurs sites de la BnF (il y en a sept en tout), dont le redéploiement « a déjà été opéré et intégré il y a un an, dès l’été 2021 ». « Cela doit se faire par redéploiement car le ministère de la Culture ne veut pas de recrutement », explique-t-elle encore.
      Où en sont les discussions avec la direction et le ministère de la Culture ?

      Au point mort, à en croire les grévistes. Voilà plus d’un mois que la grève est reconduite toutes les deux semaines, et les rapports sont plus que jamais tendus entre les salariés et leur hiérarchie, qualifiée de « macroniste et technophile » par certains. Le contrôle policier d’agents de la BnF lors de la mobilisation au site Richelieu du 2 juin est venu remettre de l’huile sur le feu. « La police nous a informés que nous allions être reçus par le ministère de la Culture. Puis, cette même police nous a empêchés de nous y rendre », raconte, indigné, Jean-François Besançon. Finalement reçue au ministère le 8 juin, l’intersyndicale ne dissimule pas son mécontentement : « Zéro avancée. Ils nous ont convoqués pour écouter. C’est incroyable d’avoir aussi peu de réponse », entend-on côté CGT.

      Du côté de la direction, on se dit encore ouvert aux négociations. « Des renforts sont prévus dans certains départements. Par ailleurs, le dispositif n’est pas figé et nous réfléchissons à de nouvelles évolutions de fonctionnement et de moyens », annonce le directeur général Kevin Riffault. La direction est actuellement en discussion avec ses « tutelles », les ministères de la Culture et du Budget, pour améliorer les moyens de l’institution. Une mention de Bercy qui ne devrait guère rassurer les grévistes dans leurs velléités de recrutement…

      https://www.telerama.fr/debats-reportages/bnf-apres-plus-d-un-mois-de-greve-la-mobilisation-ne-faiblit-pas-7010915.ph

    • « Madame la Présidente de la Bibliothèque nationale de France, votre #réforme est un #échec »

      Un collectif rassemblant plus de 350 acteurs du monde universitaire et culturel dénonce dans une tribune au « Monde » les mesures mises en place à la BNF, qui conduisent à une sévère réduction du temps pendant lequel la consultation des ouvrages est possible.

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/06/20/madame-la-presidente-de-la-bibliotheque-nationale-de-france-votre-reforme-es

    • « Jour du dépassement universitaire » : « A partir de mercredi, tous les enseignements seront faits en dehors du service officiel des titulaires »

      Anne Roger, secrétaire générale du syndicat Snesup-FSU, dénonce un recours excessif aux vacataires et contractuels à l’université, faute de professeurs en nombre suffisant. Elle appelle à une grève jeudi.

      Ce mercredi marque, selon le syndicat Snesup-FSU, le « jour du dépassement universitaire », date symbolique à partir de laquelle les cours de l’année 2021-2022 cesseraient si l’on se contentait des heures statutaires des enseignants-chercheurs. Elle représente avant tout une manière, pour la secrétaire générale du syndicat, Anne Roger, de mettre en avant le sous-financement de l’université et le recours excessif aux heures supplémentaires, vacataires et contractuels.

      C’est quoi le « jour du dépassement pour l’année universitaire » ?

      C’est le jour à partir duquel les titulaires ont fait toutes les heures officielles qu’ils devaient faire pour l’année scolaire 2021-2022, dans l’hypothèse où les cours de ce premier semestre auraient tous été dispensés par eux. Concrètement, à partir d’aujourd’hui, tous les enseignements qu’il reste à couvrir seront faits en dehors de notre service officiel. Soit sur nos heures supplémentaires ou par le recrutement de contractuels ou de vacataires.

      Comment ce chiffre a-t-il évolué par rapport aux années précédentes ?

      Nous n’avons pas d’élément de comparaison car dans les bilans sociaux des années précédentes, il n’y avait pas les données suffisantes pour pouvoir établir un jour du dépassement. En revanche, il va être intéressant de voir dans les années à venir comment ça évolue, et surtout d’essayer de le comparer composante par composante, car toutes ne sont pas sur un pied d’égalité. En Staps [Sciences et techniques des activités physiques et sportives, ndlr] par exemple, qui est une filière particulièrement sous-dotée, dans de nombreuses universités ce jour du dépassement est beaucoup plus tôt. Au Staps de Bobigny, l’un des plus sous tension, ce jour est tombé le 1er décembre. Pour Marne-la-Vallée, c’était le 11 décembre, Rouen le 13…

      Ça montre que la question du sous-encadrement n’est pas un faux problème. Comment peut-on imaginer que les deux tiers des cours d’une année soient faits par des gens qui ne sont pas titulaires ? Comment peut-on continuer à faire de la recherche dans le même temps si on doit déjà multiplier les heures supplémentaires ? Ce n’est pas possible, c’est ingérable… Ça donne envie de dire « stop, on arrête ».

      Quelles conséquences cela entraîne-t-il, tant pour les professeurs que pour les étudiants ?

      Avant d’avoir des conséquences, cela met surtout en évidence le manque de financement de l’enseignement supérieur. Ça veut dire qu’on a, en gros, à l’échelle de la France entière, la moitié des moyens pour pouvoir tenir toute l’année avec des enseignants qui sont titulaires, en poste et stables. Nous sommes vraiment face à un sous-financement chronique de l’enseignement car on doit s’appuyer sur des personnels précaires pour pouvoir tenir l’année.

      Qu’est-ce que cela a comme incidence ? Eh bien cela crée une surcharge énorme sur les personnels. Sur les titulaires, parce qu’ils doivent accepter de faire des heures supplémentaires. Sur les contractuels, qui ont tous les ans leur contrat remis en cause. Et enfin sur les vacataires, à qui on donne des conditions de travail compliquées tout les sous-payant.

      Qui sont les personnes qui viennent compléter les professeurs pour donner des cours ?

      Cela peut être des doctorants en cours de thèse qui ont besoin de financer leurs études, des attachés temporaires d’enseignement et de recherche qui sont souvent des étudiants. On trouve aussi des enseignants qui viennent d’ailleurs : par exemple, en Staps, on a beaucoup de profs d’EPS qui viennent chez nous faire des vacations. Et il y a aussi de plus en plus de contractuels qui sont des doctorants sans poste de maître de conférences car aucun poste n’est créé, à qui ont fait signer des contrats leur demandant le double d’heures d’enseignement tout en continuant aussi à faire de la recherche, ce qui est impossible. Finalement, on a tout un tas de personnes que l’on met dans des situations précaires, que l’on paye au lance-pierre et qui viennent prêter main-forte aux enseignants qui font déjà des heures supplémentaires.

      Vous appelez donc à une grève jeudi. Quelles sont vos revendications ?

      Nous misons sur trois mots d’ordre. L’emploi tout d’abord, car le jour du dépassement n’est qu’une preuve de plus de notre besoin de postes, et nous voulons des postes titulaires, pas des vacataires ou contractuels car cela crée trop de tensions et de difficultés, avec des situations précaires. Ensuite, nous souhaitons une amélioration des conditions de travail, en lien avec ce qu’on a évoqué précédemment. On constate une énorme surcharge de travail, une dégradation des collectifs de travail : quand on fait trop d’heures on ne peut plus se parler et échanger sur les cours, ce qui entraîne une baisse de qualité des formations. Et le troisième point, c’est une hausse des salaires puisque, comme tous les fonctionnaires, nous avons un indice gelé depuis une grosse dizaine d’années, ce qui nous a fait perdre beaucoup en termes de pouvoir d’achat.

      https://www.liberation.fr/societe/education/jour-du-depassement-universitaire-a-partir-de-mercredi-tous-les-enseignements-seront-faits-en-dehors-du-service-officiel-des-titulaires-20220126_NBAXJWJOTBA35BGBODH2XRNO6Q/?redirected=1

    • Enseignants-chercheurs : « Moins il y a de moyens, plus le climat se dégrade, plus la sélection sociale est poussée »

      Un collectif de professeurs et chercheurs, titulaires ou vacataires, parmi lesquels Philippe Corcuff, Eva Debray, Caroline Déjoie, Ivan Sainsaulieu, tire, dans une tribune au « Monde », le signal d’alarme sur le niveau de précarité atteint actuellement dans l’université. Ils se demandent si l’amour de la recherche est devenu payant.

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/31/enseignants-chercheurs-moins-il-y-a-de-moyens-plus-le-climat-se-degrade-plus

  • Bienvenue en #Géozarbie

    #Enclaves, territoires prêtés, zones disputées, #micro-États, île fantasmée... il existe dans le monde quantité de petits bouts de terre aux frontières ou statuts bizarres ! Mêlant anecdotes loufoques et grands moments de l’Histoire, Bienvenue en Géozarbie nous fait découvrir 10 lieux où l’ubuesque se dispute à l’absurde !

    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022365/bienvenue-en-geozarbie

    #géographie #géographie_politique #frontières #absurdité #série #arte #vidéo #ressources_pédagogiques #Absurdistan

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    Le Mont blanc n’est pas en France

    Saviez-vous que l’île de la Conférence est administrée à égalité de temps par deux pays, la France et l’Espagne ? Que la principauté d’Arbézie, à cheval sur la frontière franco-suisse, est… un hôtel-restaurant ? Ou que la France possède des territoires à Jérusalem ?
    Ce sont ces bizarreries géographiques que nous raconte #Olivier_Marchon dans ce livre étonnant qui rassemble des dizaines d’histoires de ce type, des plus tragiques au plus loufoques : de petits morceaux de terre, enclavés, disputés, au statut à part, parfois étrange, qui chacun à leur manière racontent la grande histoire…

    https://www.editionspoints.com/ouvrage/le-mont-blanc-n-est-pas-en-france-olivier-marchon/9782757895757
    #livre

    ping @reka

  • L’étau se resserre autour des néo-nazis ukrainiens retranchés à Marioupol, et les médias occidentaux se vautrent dans l’abjection - Donbass Insider

    Alors que l’encerclement opéré par les forces armées russes et la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) se resserre autour de Marioupol, poussant les néo-nazis ukrainiens qui y sont retranchés à mener des provocations sanglantes, les médias occidentaux se vautrent dans l’abjection la plus totale concernant le massacre de civils à Donetsk par l’armée ukrainienne le 14 mars 2022.

    https://www.donbass-insider.com/fr/2022/03/17/etau-se-resserre-autour-des-neo-nazis-ukrainiens-retranches-a-mario


    #Ukraine

  • #Kebedech_Seyoum

    Kebedech Seyoum (Ge’ez : ከበደች ስዩም) est une #résistante éthiopienne née vers 1910, et morte en 1976, qui a combattu les troupes italiennes pendant l’occupation de l’Éthiopie.

    Elle est mariée au dejazmach Abera Kassa, fils du ras Kassa Haile Darge, petit-fils du ras Darge Sahle Selassie, dont elle a trois enfants dejazmachs Amha Abera, Amde Abera et Tariku Abera.

    Elle entre en #résistance lorsqu’elle apprend, quelques jours après avoir accouché, que son mari a été exécuté par les troupes mussoliniennes. Elle réussit à réunir une armée sous son propre commandement avec laquelle elle entre en confrontation avec les armées italiennes à quatorze reprises avant de se replier au Soudan.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Kebedech_Seyoum

    Personnage découvert dans le très beau livre « Regina di fiori e di perle » de Gabriella Ghermandi :

    « Ils disent qu’elle est un meilleur chef que les hommes. Un combattant sans égal. Ses hommes la vénèrent. Chaque embuscade de son armée se conclut dans une victoire, et à chaque victoire les paysans et ceux des Selale laissent leurs terres pour s’unir à elle. Les Italiens la cherchent, la cherchent, mais ils n’ont encore pas réussi à la capturer" »


    https://www.donzelli.it/libro/9788860366238

    #historicisation #femmes #Ethiopie #résistance #colonialisme #histoire #femmes_combattantes

  • Wie Berlins gigantische Autobahnüberbauung „Schlange“ entstand – und verfiel
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/wie-berlins-gigantische-autobahnueberbauung-schlange-entstand-und-v

    23.11.2021 von Frank Gaeth - In der Schlangenbader Straße erhebt sich ein 600 Meter langer Wohnkomplex über der Stadtautobahn. Unser Autor kennt den Alltag im einstigen Vorzeigeprojekt.

    Es war das Jahr 1971. Samstagabends sang Rex Gildo in Dieter Thomas Hecks ZDF-„Hitparade“, die Männer trugen Schlaghose mit Backenbart und Hornbrille, Frauen den Minirock. Willi Brandt regierte das Land, Christiane F. ging noch zur Schule und wie selbstverständlich musste für die autogerechte Stadt Berlin mitten durch Kleingärten und über den beschaulichen Breitenbachplatz im bürgerlichen Stadtteil Berlin Wilmersdorf eine Betonpiste für den Autoverkehr gezogen werden. Es war die Zeit der Trabantenstädte wie die des Märkischen Viertels oder der Gropius Stadt. Le Corbusiers Verständnis der Moderne mündete eloquent im Architekturstil des Brutalismus. Die Zukunft kannte keine Geschichte. Die neue Baukultur der umlandlosen Stadt Berlin kannte keine Grenzen: schon gar nicht finanziell.

    Unumstritten war die „Schlange“, wie die Autobahnüberbauung in der Berliner Schlangenbader Straße wegen ihrer Form bald genannt wurde, nie. War im Abgeordnetenhaus die SPD als Regierungspartei von Anfang an dafür und die CDU dagegen, war auf Bezirksebene die regierende CDU dafür und die SPD dagegen.
    270.000 Tonnen Beton

    Dabei glänzte der Entwurf der Architekten Georg Heinrichs, Gerhard und Klaus Krebs, alle drei Exponenten der West-Berliner Nachkriegsmoderne, mit technischen Superlativen: Auf einer Gesamtlänge von 600 Metern und einer maximalen Höhe von 46 Metern sollte eine Autobahnüberbauung entstehen, wie sie die Welt noch nie gesehen hatte. Zusammen mit der Randbebauung ergaben sich auf dem Areal 1758 Wohneinheiten mit 80.684 Quadratmetern Wohnfläche, welche in Stahlbeton-Schottenbauweise ausgeführt wurden.

    Das Gebäude zählt bis heute damit zu den größten zusammenhängenden durchgängig begehbaren Wohnkomplexen Europas. In einer fast zehnjährigen Planungs- und Bauphase wurden 270.000 Tonnen Beton und 14.000 Tonnen Stahl verbaut zu einem Gesamtpreis von insgesamt 418 Millionen D-Mark. Dass dies zu einer Kostenmiete von 27 DM pro Quadratmeter führte, die für das Wohnungsbauförderungsprogramm auf 5,80 DM pro Quadratmeter heruntersubventioniert werden musste, war egal, weil für den sozialen Wohnungsbau eben normal.

    Ebenso normal waren die kurzen Entscheidungswege: Über den Verlauf des nord-süd-orientierten Stadtautobahnabschnitts zwischen Schloßstraße und Fehrbelliner Platz fiel die Entscheidung in der Bauhauptverwaltung. Die Bezirksverwaltung von Wilmersdorf wurde von der Notwendigkeit „überzeugt“. Das reichte. Dass die Architektengemeinschaft Müller/Heinrichs auch nach der Berufung von Hans C. Müller zum Senatsbaudirektor bestehen blieb, garantierte einen ungewöhnlich direkten Draht zwischen Planungsbüro und oberster Stadtplanung. Im Berlin der Nachkriegszeit lebten schließlich zahlreiche Architekturbüros von den durch immense Steuerabschreibungen bewirkten Bundessubventionen für die Halbstadt.
    Millionen für Kleingärtner

    Ein geschicktes Steuerumgehungsmodell durch steuerfreien Ankauf von Genossenschaftsanteilen machte einige Kleingärtner der Kleingartenbaugenossenschaft „Rheingau“, die bis zuletzt ihren Parzellen treu geblieben waren, kurzfristig zu Großverdienern und sicherte den reibungslosen Verkauf der Baugrundstücke. „Aber warum sollen nicht Kleingärtner auch mal ein Millionending drehen“, so Ernst Seidel, leitender Mitarbeiter Arbeitskreis 6 der Mosch Gruppe, die den Bau zuerst übernahm.

    Eigenkapital in Höhe von 50 Millionen DM akquirierte die Fondsgesellschaft „Wohnpark Wilmersdorf Heinz Mosch KG“ durch geschickte Werbung. Im Emissionsprospekt der ersten Tranche fand sich außer einer winzigen Modellaufnahme kein Hinweis darauf, dass es sich bei der steuerbegünstigten Kapitalanlage in Wirklichkeit um den ersten Bauabschnitt handelte. Die Überraschung in der ersten Gesellschafterversammlung im Jahre 1973, zu der viele der 832 Kommanditisten anreisten, soll entsprechend groß und wortstark gewesen sein.

    Die technischen und finanziellen Probleme ließen nicht lange auf sich warten: Es kam zu Bodenabsenkungen des Erdreichs im Bereich der Überbauung, was durch umfangreiche Maßnahmen kompensiert werden musste. Bereits Mitte 1973 stiegen die Zinsen für Bauzwischenkredite auf bis zu 15 Prozent p.a. mit spektakulären Pleiten in der Berliner Abschreibungsbranche. Die Mosch-Gruppe war eine davon. Schon im Februar 1974 waren die westdeutschen Bauträgergesellschaften gezwungen, ihre Geschäfte einzustellen. Riebschläger sorgte dafür, dass das Objekt 1974 von der gemeinnützigen Degewo, deren Aufsichtsratsvorsitzender er selbst war, übernommen wurde. Ein „grundsolides“ Vorgehen“.

    Als nach fast zehnjähriger Planungs- und Bauzeit die Wohnungen für erste Mieter bezugsfertig waren, hatte längst eine Zeitenwende eingesetzt. Die 1970er-Jahre waren Geschichte. Der gewaltige Baukörper noch ganz in Form und Ästhetik des vergangenen Jahrzehnts wirkte antagonistisch. An monotonen Fluchtpunktperspektiven herrschte längst kein Mangel mehr. Diese standen längst als Sinnbild des Massenwohnungsbaus. Georg Heinrichs Bauten wie das Jugendgästehaus, das Evangelische Konsistorium, die Wohnbebauung Opernviertel in der Bismarckstraße, die IBA-Wohnbebauung, das Kreuzberghaus zum Alten Fritz, aber insbesondere die Wohnsilos des Märkischen Viertels wirkten schon wie aus der Zeit gefallen. An manchen dieser Fassaden fanden sich Berlins erste Graffitis: „Schade, dass Beton nicht brennt“ oder „bonjour tristesse“. Das Evangelische Konsistorium im Hansaviertel, erst 1971 fertig gestellt, wurde bereits 2011 wieder abgerissen.

    Vom Prestigeobjekt zum Brennpunkt

    Auch bestätigten sich nicht die Erwartungen der Architekten, wie die zukünftigen Mieter die Anlagen nutzen würden. Gemeinschaftsräume mit Teeküchen, diverse Hobbyräume, Jugendcafé, zwölf Kinderspielräume mit Tischtennisplatten und Spielgeräten und vieles mehr waren ursprünglich vorhanden. Statt dessen nutzten die ersten Mieter, als soziale Problemfälle vom Bezirksamt eingewiesen, die Angebote auf ihre Weise und für ihre eigenen Bedürfnisse. Schnell war die „Schlange“ in der Wahrnehmung der Berliner Öffentlichkeit vom Prestigeobjekt zum sozialen Brennpunkt herabgesunken.

    Schon zu Bauzeiten, kurz nach der Anfangsphase, hätte das Projekt zu keinem Zeitpunkt mehr eine positive Presse gehabt. Und wäre das Projekt auch nur fünf Jahre später gestartet, es wäre nie gebaut worden, so Ernst Seidel. Dass dennoch die „Schlange“ nie echten Leerstand zu verzeichnen hatte, wurde gerne als Beleg für die hohe Qualität der Architektur den Kritikern entgegengehalten. Den Bau selbst verteidigten die Architekten gegen die zahlreichen Anfeindungen mit ganz praktischen Argumenten: Sie hätten schließlich die fertige Sandaufschüttung für den Autobahnzubringer bereits vorgefunden. Die Überbauung sei daher nur folgerichtige Konsequenz. Und ökologisch sowieso.

    Längst ist die „Schlange“ in die Jahre gekommen, der Glanz verflogen, das Objekt in weiten Teilen stark sanierungsbedürftig, die teils recht unkonventionellen Grundrisse nicht mehr akzeptiert. Vom „dynamisch-skulpturalen Funktionalismus Erich Mendelsohns“ wie ihn Georg Heinrichs ins Werk gesetzt haben wollte, schwärmen heute bestenfalls noch die Nachrufe der Universität der Künste.

    Asbest in den Wohnräumen, das gesamte Rohrleitungssystem brüchig, die Fensterfronten der Terrassen im Sommer bis fast 60 Grad heiß bei fehlender Querlüftung, die verwendeten Materialien oft minderwertig, der mit Kieselsteinen versetzte Beton brüchig, Wassereinbrüche durch Decken und Wände, die Fahrstühle fallen schon mal komplett aus, die gesamte Frischwasserzufuhr unterbrach für ganze Tage, die Warmwasserversorgung sogar wochenlang, durch die erodierten Wasserleitungen verbreiten sich Ratten und hängen tot von der Decke. Müllräume, die als Ersatz für die stillgelegte Müllabsauganlage eingerichtet sind, werden nicht genügend gereinigt, durch die geborstenen Abwasserleitungen laufen schon mal nachts die Fäkalien in die Wohnungen.

    Mieter im täglichen Kleinkrieg

    Seit geraumer Zeit schon hat sich die Degewo nämlich nur noch auf das notdürftige Ausbessern beschränkt. Wenn überhaupt. So werden zum Beispiel geplatzte Rohre mit Fettlappen umwickelt anstatt sie auszutauschen, Reparatur schwerer Mängel so lange wie möglich verschoben, bis Gesundheitsämter vor Ort erscheinen, Baustellen werden nicht geschlossen, bis auch die Bauämter folgen. An Schönheitsreparaturen ist gar nicht erst zu denken.

    Seit dem überraschend vorzeitigen Ausscheiden von Kristina Jahn und ihrer Nachfolge durch Sandra Wehrmann als Vorstandsmitglied 2018 scheint man nicht einmal mehr zu wissen, wo welche Leitung hinführt oder herrührt. Und was sich darin befindet schon gar nicht. So wird mancher Defekt zu einem munteren Suchspiel. Geldmangel und fehlende fachliche Qualifikation trifft auf zunehmend sozialschwache Mieterschaft.

    Andere Mieter hingegen meiden den täglichen Kleinkrieg und ziehen schließlich weg. Die so gewonnene Selektierung der verbleibenden Mieterschaft entzaubert das Argument der hohen Retention. Neben dem baulichen droht somit auch der soziale Fall. Dank radikaler Sparpolitik an der falschen Stelle droht ein weiteres Pallasseum.

    Wie also ist das Projekt „Schlangenbader Straße“ heute zu werten? Auf jeden Fall als seit je her ungeliebtes Projekt. Aber sollte man so weit gehen, dem ehemaligen Regierenden Bürgermeister von Berlin, Richard von Weizäcker, beizupflichten, der gesagt haben soll: „Wenn der Teufel dieser Stadt etwas Böses antun will, lässt er noch einmal so etwas wie die ‚Schlange‘ bauen.“

    Man täte dem Bau und seinen Architekten Unrecht. Es waren die 1970er, die Zeit einer Tabula-rasa-Moderne, die noch mit den Ideen der 1920er bewaffnet und aus Abschreibungsmodellen des wilden West-Berlins finanziell üppig ausgestattet mit atemberaubender Geschwindigkeit und ohne jede Rücksichtnahme auf Gewachsenes die Gesellschaft neu gestalten wollte. Ein Um- oder Weiterdenken war für einen Georg Heinrichs nie infrage gekommen: „Mein Partner Hans Müller fragte irgendwann: ‚Willste nicht mal was anderes machen?‘ Er meinte damit Postmoderne – aber das wäre nur über meine Leiche gegangen.“

    Und so kam es auch: Heinrichs, der selbst in der Villa Bruno Pauls in Zehlendorf residierte, soll ab Mitte der 1980er-Jahre kaum noch Aufträge erhalten haben, der letzte wohl die Blockrandbebauung für die IBA im Jahr 1987 im Alter von 61 Jahren – 35 Jahre vor seinem Tod.

    Kaum ein Bau verkörpert den Geist der 1970er-Jahre so sehr wie dieser: als Denkmal und Mahnmal. Weder antikapitalistische Kritik am modernistischen Stadtumbau noch die postmoderne Verdammung der „Moderne“ als antistädtischer Bruch mit der Geschichte würden die Erinnerung an die Leistungen der Architekten belasten, so die Zeitschrift Bauwelt in einem Nachruf auf Heinrichs.

    Zumindest für den beklagenswerten Erhaltungszustand sind die Heinrichs und Krebs wohl nicht direkt verantwortlich. Und so viel steht auch fest: Die „Schlange“ wird uns in den Worten Riebschlägers als Unikat erhalten bleiben. Dem Denkmalschutz sei Dank.

    Der Autor ist Mieter in der Schlangenbader Straße und Mitglied im Mieterbeirat der Degewo. Der promovierte Statistiker hat als Dozent an der Freien Universität Berlin unterrichtet.

    https://m.kauperts.de/Strassen/Schlangenbader-Strasse-14197-Berlin

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Autobahn%C3%BCberbauung_Schlangenbader_Stra%C3%9Fe

    #Berlin #Wilmersdorf #Architektur #Stadtentwicklung #Wohnen #Immobilien #Stadtentwicklung

  • Mort de Clive Sinclair, inventeur de la première calculatrice électronique portable
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/09/17/mort-de-clive-sinclair-inventeur-de-la-premiere-calculatrice-electronique_60


    Clive Sinclair pose, le 12 juillet 2006 à Londres, à côté de l’une de ses inventions, le A-bike.
    ADRIAN DENNIS / AFP

    Clive Sinclair, l’inventeur britannique à l’origine de la calculatrice de poche et des ordinateurs domestiques abordables, est mort, jeudi 16 septembre, à 81 ans, a annoncé sa famille.
    Il s’est éteint à son domicile de Londres après avoir lutté contre un cancer pendant plus de dix ans, ont précisé les médias britannique.