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  • François Hollande : La capitulation en rase campagne du foudre de guerre de Syrie . René Naba - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/francois-hollande-la-capitulation-en-rase-campagne-du-foudre-de-gu

    L’homme de l’année 2016

    Fait sans précédent dans les annales de la Vème République, François Hollande a annoncé jeudi 1 er décembre 2016, qu’il renonçait à briguer un deuxième mandat présidentiel, tragique aveu d’une grande impuissance.

    L’homme qui avait mené deux batailles au Mali et en Syrie, a renoncé à livrer bataille sur le plan intérieur pour défendre son bilan. Pour un foudre de guerre sur la scène internationale, qui avait eu le plus grand mal à se retenir de bombarder la Syrie en 2013, ce renoncement a retenti comme une capitulation en rase campagne. Une implosion en plein vol.

    « L’Homme d’état de l’année 2016 » aura eu un triomphe météorique, à l’image de ses prédécesseurs malchanceux, les conservateurs européens, l’espagnol José Marie Aznar ou le britannique David Cameron (lauréat 2015) ; à l’image de l’adhésion populaire dont il a bénéficié à son élection, plombée à son envol par le tweet ravageur de la « première peste de France » (1), soutenant le rival de la propre mère des quatre enfants de son compagnon, symptomatique de la confusion mentale qui a régné au plus haut niveau de l’état, tant au niveau de la vie privée du premier magistrat de France que de sa politique.

    Scipion l’Africain au Mali (2), général Flamby (3) en Syrie, Scooter One Rue du Cirque -quel cirque- François II aura été aux antipodes de son prédécesseur. Falot et mal fagoté, au regard d’un florentin brillant et flamboyant, grand manœuvrier devant l’éternel. Retour sur la dérive de ce quinquennat calamiteux.

    De la trahison au Parti Socialiste ou le vaudeville d’une « présidence normale ».

    « La gauche de gouvernement devient suspecte dès qu’elle accède aux responsabilités et son destin est de toujours être accusée de trahison », soutient François Hollande dans un entretien à la revue débat.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/15/francois-hollande-la-gauche-de-gouvernement-est-toujours-accusee-de-trahison

    Non François Hollande, au vu de votre comportement et celui de votre gouvernement tout au long de votre mandat, ce n’est pas la gauche de gouvernement qui est accusé de trahison, c’est le gouvernement lui même qui a trahi et la nomenklatura « solférienne » avec.
    L’exemple vient de très haut, du premier des socialistes François Hollande lui même, qui a trahi sa compagne d’alors et mère de ses 4 enfants, avant de lui saborder sa campagne présidentielle, en 2007, puis de récidiver avec sa compagne présidentielle, la dénonciatrice des « sans dents », un scandale qui a terni durablement son mandat.

    Engagé sur deux théâtres d’opérations extérieurs (Syrie-Mali) et sur le front intérieur du chômage, ce vaudeville consternant a plombé durablement sa mandature présidentielle et sinistré le parti socialiste, faisant du socialo-motoriste, le plus impopulaire président de la Vme République
    Jean Pierre Jouyet, une prime à la trahison.

    En 2ème position, l’ami le plus proche du président, Jean Pierre Jouyet, en aura été l’incarnation la plus achevée. Ralliant sans hésitation ni vergogne, Nicolas Sarkozy au poste de ministre des Affaires européennes, le camarade de l’ENA « promotion Voltaire » sera néanmoins repêché par François Hollande au secrétariat général de l’Élysée. Un repêchage perçu comme une prime à la trahison. Autres transfuges célèbres, Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères du néo gaulliste atlantiste Nicolas Sarkozy, de même qu’Eric Besson et Jean Marie Bockel, le « Tony Blair de gauche ». Une trahison à sens unique de la gauche vers la droite, sans le moindre mouvement en sens inverse.

    Sur fond d’un paysage dévasté par une considérable destruction de l’emploi industriel, de l’ordre de 1,4 millions d’emplois en 25 ans, – 407 usines fermés en deux ans, 190 usines en 2015 et 217 en 2014, l’armée française désormais équipée d’armes allemandes et de rangers allemands- de l’hémorragie du vote ouvrier vers le Front National, de la préemption démagogique des mots d’ordre sécuritaire de l’extrême droite sous l’effet d’une panique nationale (déchéance de nationalité), la fonction de la gauche depuis le début du XXI me siècle a surtout consisté à servir d’appoint électoral à la droite, sans renvoi d’ascenseur. Un marche pied.

    « Le PS a zappé le peuple ». L’admonestation de Pierre Mauroy lors de la présidentielle 2002, fatale à Lionel Jospin, demeure d’actualité. Plutôt que d’initier une politique de la demande et de la relance de la consommation par l’augmentation du pouvoir d’achat, l’ennemi de la haute finance s’est révélé un zélé passeur de plats du grand patronat. En 2015 et 2016, les entreprises françaises ont été les plus gros payeurs de dividendes d’Europe sur fond de casse sociale.
    La social démocratie préconisée par François Hollande apparaît rétrospectivement comme l’enterrement en grande pompe du socialisme par la mort du social.
    De Lionel Jospin ( 1997-2002) à François Hollande (2012-2017), la gauche s’est réduite à soutenir une droite qui se distingue de moins en mois de l’extrême droite.

    Ainsi le « Front Républicain de 2002 » est apparu comme une prime à la corruption en ce que Jean Marie Le Pen n’avait aucune chance de gagner la bataille présidentielle alors que Jacques Chirac avait été le dirigeant qui avait institutionnalisé la corruption au plus niveau de l’État, le seul président français depuis Pétain a être condamné par la justice pour des faits ayant rapports avec l’argent illicite.

    Il en a été de même avec le « Front Républicain pour les régionales 2016 », qui a débouché sur la propulsion du motoriste Christian Estrosi à la tête du PACA et l’élimination du PS de tous les exécutifs régionaux. La récidive a été fatale au crédit de la gauche de gouvernement qui a donné l’impression de courir derrière une droite de plus en plus contaminée par le discours Lepeniste. La démarcation s’est dissipée dans l’esprit des électeurs.
    Servir d’appoint électoral à la droite radicale et continuer à ostraciser un authentique homme de gauche, Jean Luc Mélenchon, relève de l’aberration mentale et explique la dispersion des forces du progrès en France et la perplexité de nombre de personnes se réclamant de la gauche, qui y voient un jeu d’apparatchik contre productif.

    De François Mitterrand à Lionel Jospin, à Harlem Désir et Jean Christophe Cambadélis, en passant par le socialo motoriste Hollande, le charisme du leadership socialiste s’est considérablement dégradé. Le PS souffre d’absence de clarté dans son positionnement. D’une locomotive. Évident manque d’appétence à son égard.

    Du bon usage de « Munich et des Sudètes de Tchécoslovaquie » : « Le changement, c’est maintenant »

    MUNICH : Seul pays au Monde à faire un usage intensif de ce terme pour stigmatiser ce qu’il considère être « le défaitisme » des adversaires de sa politique, « Munich » et par extension « Munichois », est en fait l’apanage du socialisme français. Son arme de destruction massive pour neutraliser toute critique à son égard.

    Harlem Désir, en la matière, n’est en fait que le piètre successeur de Guy Mollet, le dernier Premier ministre socialiste de la IV République, l’homme de Suez et d’Alger, -beau palmarès-, qui avait brandi cet argument pour disqualifier les opposants à l’agression tripartite de Suez, en 1956, contre Nasser. 57 ans après, Harlem Désir nous ressert la même rengaine… Le changement, c’est maintenant. Vraiment ?

    Dans la terminologie de l’époque, l’« expédition punitive » anglo-franco-israélienne, -menée, faut-il le souligner, par les deux puissances coloniales de l’époque en association avec leur pupille israélien-, devait châtier le « Bickbachi ». Terme de l’ordonnancement militaire ottoman équivalant au grade de Colonel, le Bickbachi Nasser sera ainsi désigné à la vindicte publique comme le nouvel Hitler de l’après-guerre, sous le vocable de Rayïss, que l’on faisait rimer dans le subconscient européen avec le Reich.

    Le 2ème Hitler arabe sera naturellement Yasser Arafat, le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine. Figure de croquemitaine dans l’imaginaire occidental, l’Arabe, surtout lorsqu’il est porteur d’une revendication nationaliste, est un Hitler en puissance, quand bien même les Arabes et les Africains (chrétiens et musulmans) ont été parmi les principaux pourvoyeurs de « chairs à canon » pour la libération de la France, à deux reprises en un même siècle, phénomène rarissime dans l‘Histoire. De Gamal Abdel Nasser (Égypte) à Mohammad Mossadegh, à l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny et Mahmoud Ahmadinejad (Iran) en passant par Yasser Arafat et Cheikh Ahmad Yassine (Palestine), à Moqtada Sadr (Irak) et Hassan Nasrallah (Liban), tous ont eu l’honneur d’assumer cette fonction sans que jamais personne n’ait songé à établir un lien entre l’arrogance occidentale et la radicalisation des contestataires de sa suprématie.

    Munich, spécialité française, est d’autant plus vigoureusement brandie que les socialistes, plutôt répressifs en ce domaine, n’ont jamais apporté le moindre soutien aux guerres de libération du tiers-monde. Pour exemple, Léon Blum, le chef du gouvernement du « Front Populaire » ne lèvera pas le petit doigt pour le « Fronte Popular » espagnol, ses confrères Républicains, lors de la guerre d’Espagne (1936) et Guy Mollet agressera l’Égypte nassérienne, ordonnant en prolongement les ratonnades d’Alger. C’est Pierre Cot, ministre communiste de l’aviation du gouvernement Léon Blum et son directeur de Cabinet, le mythique Jean Moulin, de connivence avec André Malraux qui doteront les Républicains espagnols de l’escadrille ESPANA.

    Alors Harlem Désir, Munich, la Chambre des Communes qui a infligé une retentissante leçon de démocratie à la France ? Munich, Barack Obama, qui a jugé plus conforme à l’éthique démocratique de prendre l’avis des représentants de la nation ?

    Munich, l’Inde qui a vaincu le colonialisme par la non-violence ? Munich, l’Afrique du Sud qui triomphé de la ségrégation raciale par une réconciliation nationale et non par la stigmatisation ? Munich, le Pape François qui prie pour la paix en Syrie quand le mufti de l’Otan, le prédicateur millionnaire du Qatar, Youssef Al Qaradawi, supplie que la Syrie soit bombardée par ces anciens colonisateurs ?

    Munich à la manière de Guy Mollet, comme en 1956…. Le changement, c’est maintenant ? Ou tout bonnement Harlem Désir, tête brûlée pour une politique de terre brûlée.

    Les Palestiniens, les Sudètes du XXI e siècle

    Dans sa démarche vis-à-vis de la Syrie, François Hollande, nous a chuchoté le quotidien Le Monde -jamais avare de confidence dès lors qu’il s’agit d’épauler le nouveau pouvoir socialiste au point de lui servir d’amplificateur médiatique et de relais diplomatique-, est hanté par le précédent de la Tchécoslovaquie et le sort des Sudètes (1938) qu’Hitler absorba sans crier gare du fait de la passivité européenne, résultante des accords de Munich.

    Le conditionnement idéologique est tel, la servitude intellectuelle si forte que les ravages de la pensée socialiste paraissent incommensurables. Ainsi Laurent Fabius, qui passe, à tort, pour être l’un des esprits les plus brillants de la République, préconisait avec morgue et suffisance d’armer l’opposition syrienne pour établir une parité militaire et créer les conditions équilibrées à une négociation avec le pouvoir syrien. Il suggérait de même une action énergique en vue de favoriser le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Préoccupation humanitaire légitime qui aurait pu honorer son auteur si elle s’était accompagnée d’une requête similaire concernant les Palestiniens, dépouillés, exilés et déplacés, eux, depuis soixante ans…Eux, les véritables Les Sudètes du XXI me siècle.

    « La Syrie, le drame du XXIe siècle » ? La Syrie ou l’Irak ?

    Le premier drame du XXIe siècle est non la Syrie, comme le soutient François Hollande, mais l’Irak tant par son antériorité que par son ampleur. L’Irak où s’est refusé à s’enliser Jacques Chirac et non la Syrie ou se sont laissés embourbés Nicolas Sarkozy et François Hollande, deux philo-sionistes atlantistes patentés. « Des néoconservateurs américains avec un passeport français », selon l’expression du transfuge socialiste Eric Besson.

    Sauf à concéder à l’auteur de ce constat l’excuse de troubles précoces de mémoire, une telle approximation est inexcusable. Que dire de l’Irak, désormais dénommé « Le pays des veuves » ? Invasion américaine, Daech.., Mossoul, Falloujah, près de deux millions de victimes. Et des dizaines d’autres quotidiennement depuis treize ans.

    La prostitution en guise de survie alimentaire. Quatre millions d‘exilés, sans la moindre assistance humanitaire. De l’Uranium appauvri, arme de destruction massive prohibée par le droit international, abondamment utilisé contre biens et personnes par « le plus vieil allié de la France » et son nouveau partenaire dans l’équipée syrienne. Un fait avéré, qui ne fera l’objet de la moindre enquête dans l’ancien journal de référence Le Monde, davantage soucieux de faire office de caisse de résonance au Quai d’Orsay avec ses enquêtes préprogrammés et ses blogs relais.

    Le tropisme philo-sioniste ou le prurit belligène du socialisme français.

    De l’expédition de Suez contre Nasser, en 1956, ordonnée par Guy Mollet, aux ratonnades d’Alger par Robert Lacoste (1955-1958), au caillassage de Lionel Jospin à Bir Zeit pour avoir traité de « terroriste » le Hezbollah libanais, l’unique formation politico-militaire du monde arabe à avoir infligé un double revers militaire à Israël (2000-2006), à l’esplanade David Ben Gourion dédiée par Khoyya Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, au fondateur de l’armée israélienne au lendemain de l’attaque navale israélienne contre un convoi humanitaire turc en direction de Gaza…. Le registre est connu et bien tenu.

    La filiation est lointaine et ne se dément pas, remontant au grand manitou du socialisme français, Léon Blum, qui invoquera son « trop d’amour » pour son pays « pour désavouer l’expansion de la pensée et de la civilisation française », admettant « le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ». Cette profession de foi surprenante est parue dans le journal « Le Populaire » en date du 17 juillet 1926, sans que ce vénérable humaniste, premier chef du gouvernement socialiste de la France moderne, artisan des premières conquêtes sociales sous le gouvernement du Front Populaire (1936), ne se doute que, lui-même, à son tour, subira, quinze ans plus tard, les lois de l’infériorité raciale de la part de ses compatriotes non coreligionnaires.

    La relève : Manuel Valls et Laurent Fabius (4)

    L’éviction de la vie politique française de Dominique Strauss Khan, un des parangons d’Israël, de même que la dérive xénophobe du gouvernement israélien matérialisée par la présence au sein du cabinet de l’ultra droitier Avigdor Libermann, ministre des Affaires étrangères puis de la défense, n’ont pas pour autant réduit la vigueur du tropisme pro-israélien au sein de la hiérarchie socialiste, en ce que la relève est désormais pleinement assurée par Manuel Valls, un sarkozyste de gauche, dont il a hérité de son poste à Beauvau, ainsi que Laurent Fabius.

    Manuel Valls, lié de son propre aveu, « de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », stigmatise le boycott d’Israël, mais non la phagocytose de la Palestine ou sa rétention des recettes d’exportation des produits de Cisjordanie. Il se place ainsi sur la même longueur que Richard Prasquier, le président du CRIF, dont la tonitruance inconditionnellement pro-israélienne s’accommode mal du positionnement qui se veut « normal » du nouveau président français. En résonance avec son comportement abusivement dilatoire dans l’affaire Georges Ibrahim Abdallah où la diplomatie française a subi les diktats de Hillary Clinton à l’époque secrétaire d’État.

    Laurent Fabius : L’esbroufe comme mode opératoire.

    L’esbroufe aura été son mode opératoire. De même que le mépris et la morgue, ses deux plus implacables ennemis. En trois ans de parade au Quai d’Orsay, Laurent Fabius aura poussé les travers français à leurs expressions les plus extrêmes. Donné toute la mesure de ses faux talents, un mélange de malveillance, de bonne conscience, d’outrecuidance, de morgue et de mauvaise foi (5).

    La propulsion du premier ministre des Affaires étrangères de François Hollande à la tête d’une prestigieuse institution, clé de voûte du système juridique et politique français, loin de constituer le couronnement d’une carrière publique exemplaire, paraît devoir s’apparenter à une opération d’évacuation par le haut d’un personnage à bien des égards calamiteux, en application du vieux adage latin, plein de sagesse, « Promoveatur ut Amoveatur » dont la traduction administrative courante se décline en français par le principe anglais du « Principe de Peter ». Au delà des lauriers, au delà des louanges, la propulsion de Laurent Fabius à la présidence du Conseil Constitutionnel signe sa congélation politique ad vitam dans un placard doré, terme ultime d’un parcours désastreux.
    En fait Laurent Fabius avait été déjà carbonisé en direct par ses amis américains incommodés par son rôle de « bad cop » tant dans les négociations sur le nucléaire iranien que sur un éventuel règlement politique en Syrie.

    Les révélations de la presse américaine sur les frasques casinotières de l’aîné des Fabuis, Thomas, -sur des faits datant de 2013 mais fuités le 29 octobre 2015 à la veille de la première conférence multilatérale de Vienne sur la Syrie-, ont retenti comme un rappel à l’ordre américain renvoyant à ses pénates le paternel de l’enfant prodige.
    En lui suggérant de se préoccuper de ses affaires domestiques plutôt que de se trémousser dans la gestion des affaires du Monde, les États-Unis lui montraient par là même le chemin de la sortie.

    Les attentats de Paris-Bataclan quinze jours plus tard, le 13 novembre 2015, à la veille du deuxième round de Vienne, ont signé la fin de sa lévitation en même temps qu’ils scellaient son sort en ce que de nombreux observateurs ont perçu ce massacre collectif de Parisiens comme la sanction d’une politique erratique du socialo motoriste François Hollande en tandem avec son âme damné Fabiuçius.

    Bachar Al Assad « ne mérite pas d’être sur terre »

    Bachar Al-Assad « ne mérite pas d’être sur terre ». Laurent Fabius ne s’imagine sans doute pas les millions de personnes qui ont formulé pareil vœu à son égard tant sa morgue, sa suffisance et ses outrances verbales ont indisposé et choqué venant du chef de la diplomatie d’un pays réputé pour sa courtoisie et sa finesse d’esprit.

    Le plus capé des socialistes, réputé pour ces somnolences dans les forums internationaux, passera ainsi dans l’histoire comme « le petit télégraphiste des Israéliens dans les négociations sur le nucléaire iranien », le piètre pensionnaire du Quai d’Orsay de la gauche française, à l’égal du transfuge sarkozyste du socialisme Bernard Kouchner.

    François Hollande, non un homme de poids, mais un homme empesé

    Atteint de plein fouet sur le plan domestique par les gazouillis de la « Première peste de France » , caramélisé sur le plan international par la défection de ses deux alliés atlantistes, les États-Unis et le Royaume Uni, François Hollande, en dépit d’une reprise pondérale n’est pas un homme de poids, mais un homme empesé, affligé d’une posture dépareillée par un langage suranné, secondé par le pire ministre socialiste des Affaires étrangères de la Vème République.

    En contre pied de l‘aîné corrézien passé à la postérité pour sa gestuelle gaulliste de Chirac d’Irak, le point d‘orgue de sa double mandature par ailleurs calamiteuse, le cadet socialiste de Tulle, à dix ans de distance, s’est laissé happé par la tourmente d’un « anus horribilis », Scipion l’Africain du Mali, en janvier 2013, Général Flamby en Syrie, à l’automne de la même année, une performance qui sonnait prématurément son crépuscule diplomatique.
    Camouflet supplémentaire, « le plus vieille allié des États Unis » n’a pas échappé à l’espionnage de son partenaire outre atlantique, qui lui a dérobé près de 70 millions de communications électroniques entre décembre 2012 et Janvier 2013, en pleine campagne du Mali et de Syrie. Véritable dindon de la farce, que n’a-t-il perçu cela avant de s’engouffrer dans la brèche syrienne alors que ce scandale marquait et l’affaiblissement et la duplicité des États Unis.

    Ségolène Royal, meilleure présidente que François Hollande.

    En cinq ans de gouvernance, seul fait indubitable, François Hollande par ses bourdes successives pourrait accréditer l’idée que Ségolène Royal, la précédente postulante socialiste à la magistrature suprême, aurait fait meilleure présidente que lui, dans tous les cas de figure, qu’il a, comble de cynisme, lui, en tant que secrétaire général du PS, elle, en sa qualité de la mère de ses quatre enfants, plaqué au paroxysme de la campagne présidentielle ; indice indiscutable d’une grandeur d’âme.

    Quarante ans après Epinay, le glorieux parti de Jean Jaurès, le parti du conquérant François Mitterrand qui rêvait d’un dépassement du socialisme par l’Europe n’est plus que l’ombre de lui-même. Un syndicat de barons arc boutés sur des privilèges surannés. Sans créativité, ni réactivité. Sans novation ni innovation. Sans vitalité. Un électro-encéphalogramme plat.

    La Syrie apparaîtra rétrospectivement comme l’ultime expédition post coloniale d’un pays en déclin : « Parmi les grands perdants de la mondialisation, parmi les grands perdants de l’Européanisation », selon l’expression de Marcel Gauchet (6), la France de François Hollande figure aussi parmi les grands perdants en Syrie et, indice patent de la déflagration mentale des socialistes français, les meilleurs alliés des Saoudiens et néoconservateurs américains, des néo conservateurs israéliens.

    « JE RESTERAI TOUJOURS UN AMI D’ISRAËL » « Tamid esha’er haver shel Israel ! »*

    Accueilli en grande pompe par Benyamin Netanyahou, dès son atterrissage à Tel-Aviv, François Hollande entendait visiblement faire honneur au « tapis rouge » que le premier ministre droitier avait annoncé dérouler pour la visite du président français. Au point de le clamer, en hébreu dans le texte : « Je resterai toujours un ami d’Israël ».

    Une déclaration qu’aucun des présidents français n‘avait osé faire auparavant, pas même Nicolas Sarkozy, qui passait jusqu’à présent comme le plus philo-sioniste des dirigeants français. Chapeau l’artiste socialiste tel qu’en lui-même l’éternité le figera. CF : Le « chant d’amour » de François Hollande « pour Israël et ses dirigeants ».

    Malheur aux vaincus : L’ingratitude est la loi cardinale des peuples pour leur survie. Le naufrage collectif du socialisme français portera les noms de Dominique Strauss Khan et Jérôme Cahuzac, de parfaits représentants de la déliquescence du socialisme et non de sa quintessence, de même que sur le plan diplomatique, le nom du tandem comique Laurel et Hardy, alias Lolo et Flamby, une risée planétaire.

    Référence

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/exclu_-_julie_gayet_et_francois_hollande_leurs_stratagemes_pour_garder_leur_his

    1- La première peste de France :
    http://www.madaniya.info/2014/10/02/journalisme-metier-deontologie sport-combat/

    http://www.grazia.fr/societe/phenomenes/articles/valerie-trierweiler-la-premiere-peste-de-france-487191

    2-Scipion l’Africain (Publius Cornelius Scipio Africanus) est un général et homme d’État romain, né en 235 av. J.-C. mort en 183 av. J.-C. à Linterne en Campanie. Vaincu par le carthaginois Hannibal Barca à la bataille de Cannes, près de l’actuelle Canossa, il s’emploiera à prendre sa revanche à sa nomination Consul en 205 av. J.-C. A la tête d’une armada de 50 vaisseaux de guerre et 400 navires de transport, emportant près de 35.000 soldats, il passe en Afrique. Deux ans plus tard, il réussit à vaincre le général Carthaginois Hannon et prend le titre Scipion l’africain.

    3-Flamby : Pâtisserie sans œufs ni crème désigne péjorativement un être mollasson et onctueux. Sobriquet réservé à François Hollande avant son accession à la présidence de la république française.

    4-Le gouvernement Ayrault satisfait les Français d’Israël
    http://jssnews.com/2012/05/16/ayrault1

    Ainsi qu’ à propos du tropisme socialiste à l’égard d’Israël : La France gagnée par le sionisme, par Eyal Sivan
    http://www.rue89.com/2013/10/07/eyal-sivan-cineaste-israelien-france-est-gagnee-sionisme-246345

    5-Laurent Fabuis et la réforme du droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU http://www.madaniya.info/2016/02/10/5762

    6-Marcel Gauchet in « Les quatre failles d’une présidence », Le Monde en date du 1er octobre 2013, article de Françoise Fressoz, page 6.

    Illustration

    François Hollande et son prix, entourés notamment (de gauche à droite) par le milliardaire Carlos Slim et l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger le 19 septembre 2016. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN

    http://www.renenaba.com

  • Nos filles seront-elles des putes comme les autres, cher Beigbeder ? | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/31/cher-fred-beigbeder-filles-seront-elles-putes-comme-les-autres-247107

    Parole d’homme en réponse à Beigbeder des #343salauds :

    Il est peu probable que j’aille à nouveau aux putes. Et tu sais pourquoi ? Parce qu’à chaque fois, je pense aux jeunes filles qu’elles étaient. Pas une ne rêvait de faire pute comme métier. […]

    Mais ça, est-ce que tu peux le comprendre ? Toi qui a relancé Lui, le canard le plus beauf des années 70… Demande donc à ta superbe fille ce qu’elle en pense. Ou plutôt non, comme tu aimes la provoc’ à deux balles : demande-lui combien elle prendra à sa majorité. Je te préviens, la mienne n’a pas de prix.

    #prostitution #client

  • Taxe Tobin : l’Allemagne double la France par la gauche | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/31/taxe-tobin-lallemagne-double-france-gauche-247110

    Coucou, la revoilà, s’extirpant de l’ornière où elle s’était embourbée. La taxe sur les transactions financières européennes, surnommée tantôt « taxe Tobin » (en hommage à l’économiste James Tobin qui rêvait de « jeter du sable dans les rouages » de la spéculation), tantôt « taxe Robin des Bois » (en hommage à l’économiste du début du XIIe siècle qui a le premier théorisé et mis en pratique la redistribution du capital aux fins de justice sociale), ressurgit là où on ne l’attend pas : en Allemagne.

    Le prochain gouvernement de la chancelière Angela Merkel, qui doit naître des actuelles négociations qu’elle mène avec les socio-démocrates allemands, s’apprête à relancer le projet, qui a du plomb dans l’aile depuis quelques mois.

    Trois grands partis pour la taxe Tobin

    Comme on le sait, la CDU/CSU d’Angela Merkel n’a pas la majorité absolue au Parlement et doit discuter avec le SPD. Or, celui-ci a exigé, entre autres, que l’Allemagne se montre plus audacieuse dans la mise en place de la « Tobin tax ».

    Depuis quelques mois, Merkel faisait plutôt partie de ceux qui, dans l’eurozone, freinaient sur ce dossier. Les banques ont mené contre ce projet un « furieux lobbying », pour reprendre les mots de l’agence Reuters, et des experts européens ont mis en garde contre les risques du projet. Mais la négociation pour une grande coalition en Allemagne lui redonne des chances.

    « Nous sommes tombés d’accord pour aller de l’avant sur la taxe sur les transactions financières », a déclaré mercredi Martin Schulz, négociateur du SPD (et président du Parlement européen).

    Herbert Reul, le négociateur de la CDU pour l’Europe, a commenté :

    « Ce qui est nouveau, c’est que trois grands partis d’une grande coalition vont mettre cela au programme et le pousser. ».....

    #SPD
    #CDU/CSU
    #Taxe-Tobin
    #Allemagne
    #France

  • « Ecotaxe : une affaire hallucinante »

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/parienty/2013/11/01/ecotaxe-une-affaire-hallucinante

    L’affaire de l’ecotaxe révèle les profonds dysfonctionnements du processus législatif et, plus généralement, de la prise de décision publique en France. Les principaux points qui ont été mis en lumière ces derniers jours (notamment par une enquête très précise de Martine Orange dans Mediapart) sont les suivants :
    – La taxe n’est pas du tout fonction des rejets de carbone des camions dans l’atmosphère, mais des kilomètres parcourus sur la majorité des routes nationales et certaines routes départementales. Malgré son nom, elle vise à faire payer un droit d’usage des infrastructures plus que des dommages à l’environnement.
    – Des portiques enregistrent le passage des camions et permettent de calculer la taxe due. Ce travail de collecte est confié à une entreprise italienne, Ecomouv, pour une rémunération garantie de 250 millions d’euros par an, dans le cadre d’un partenariat public – privé (PPP). Si le gouvernement renonce à mettre en œuvre l’écotaxe, il devra à Ecomouv une somme de 800 millions d’euros

    (merci http://seenthis.net/people/tbn de m’avoir encouragé a poster le lien...)

  • Virgil est roumain, la caissière d’Auchan pense qu’il a de faux papiers
    http://www.rue89.com/2013/10/30/virgil-est-roumain-caissiere-pense-quil-a-faux-papiers-247061

    Ah moi je trouve ça magnifique cette conscience citoyenne. Les Français travaillant enfin tous ensemble, du gendarme à l’éboueur en passant par la secrétaire du patron et la maîtresse d’école dans un but commun : Protéger notre belle France (le plus beau pays du monde) des invasions de parasites du monde entier qui nous envient nos protections sociales, nos emplois et nos femmes.

    Excusez moi, je reviens, je vais (...)

    #racisme #f #t

  • Saleh Bakri, star en Israël : « J’ai décidé de ne plus tourner dans aucun film israélien » | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/30/saleh-bakri-star-israel-jai-decide-plus-tourner-aucun-film-israelien-246884

    « Depuis la mort de Mahmoud Darwich et Edward Saïd, les Palestiniens n’ont plus eu de personnalités non-politiques auxquelles s’identifier, qui pourraient les représenter en dehors de la Palestine, un symbole, un porte-parole en quelque sorte », observe Frank Barat. Ce militant pro-palestinien – auteur, avec Noam Chomsky, Ilan Pappé et Stéphane Hessel, de « Palestine l’Etat de siège » (éd. Galaade, février 2013) – estime que l’acteur Saleh Bakri pourrait combler ce manque.

  • Le petit problème d’Amazon résumé en un graphique | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/28/petit-probleme-damazon-resume-graphique-247014

    Lorsque Jeff Bezos aura avalé toute la concurrence et se sera attaché les faveurs des clients grâce à sa générosité apparente, « je ne pourrai plus me rendre compte que les prix augmentent car je n’aurai plus aucun élément de comparaison », relève un client chef d’entreprise cité par le New York Times.

    #Amazon #monopole #librairie

  • Chez #Ryanair, il faut payer pour être formé | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/28/chez-ryanair-faut-payer-etre-forme-247005

    La plupart sont formés par l’agence de recrutement irlandaise Crewlink ou l’entreprise anglaise St James Management Services. Les aspirants doivent payer leur formation : soit avant, soit par déduction du futur salaire. Selon le formateur et la formule, les prix s’étalent de 1 935 à 2 849 euros.

    Si les étudiants n’ont pas de bas de laine, ils choisissent logiquement de payer avec leur futur salaire, surtout que Crewlink promet qu’en cas d’échec de la formation – de six semaines –, les frais de formation ne seront pas réclamés. Pourtant, selon les informations recueillies par The Observer, les stagiaires sont souvent poursuivis par les formateurs pour payer les frais de formation, même lorsqu’ils n’ont pas été engagés.

    La période d’essai d’un steward chez Ryanair est ensuite de douze mois, selon un contrat consulté par le journal. Durant cette première année, le salaire est de 13,39 livres (15,71 euros) par heure de vol, toutes les heures de travail hors vol – briefings, embarquement, débarquement, accueil des passagers, nettoyage de la cabine, escale – n’étant pas rémunérées.

    Les stewards peuvent être déplacés d’une base à l’autre sans compensation et les arrêts maladie ne sont pas indemnisés, pas plus que les permanences obligatoires, plusieurs fois par mois. La première année, l’uniforme coûte 30 livres (35 euros) par mois.

    #esclavage

  • #Achille_Mbembe : « Le sous-prolétaire chinois est un nouveau nègre » | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/27/achille-mbembe-sous-proletaire-chinois-est-nouveau-negre-246880

    La seconde, c’est que la pulsion primaire du capitalisme a été d’effacer cette distinction : il transforme les hommes en choses, en marchandises, et octroie aux marchandises un statut de divinités. Le fait que les marchandises aient détrôné les divinités et soient devenues les destinataires de l’adoration des hommes, c’est pour moi « l’âge de convergence entre capitalisme et animisme ». Nous sommes en pleine idolâtrie. Tout est soluble dans tout.

    Est-ce une forme de décadence ?

    Cela permet une instabilité radicale, dans la mesure où tout devient possible pour les hommes, y compris signer leur propre fin – par la pollution, par exemple. Nous ne sommes pas dans la décadence, mais quelque chose de plus décisif. Il n’y a pas de limite. On peut consommer la nature entièrement. Se traiter les uns les autres comme on veut. La démocratie devient une voyoucratie comme on le voit dans plusieurs pays. La seule chose qui compte, c’est la capacité des uns et des autres à atteindre leur but. Les moyens ne comptent plus.

  • Bretagne : pourquoi Hollande doit tenir bon sur l’écotaxe | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/27/bretagne-pourquoi-hollande-doit-tenir-bon-lecotaxe-246971

    Les images qui viennent de Bretagne sont spectaculaires : on affronte, on cogne, on détruit des installations publiques. Un manifestant a une main tranchée. Une main tranchée ! Les médias parlent avec respect de cette « contestation » (on n’est pas en Seine-Saint-Denis, tout de même).

    Les écolos sont discrets, alors qu’ils devraient pour une fois jouer leur rôle et défendre cette taxe imaginée au départ pour réduire les gaz à effets de serre. La droite fustige sans vergogne ce « nouvel impôt »... qu’elle a elle-même mis en place. L’écotaxe, alias « impôt Borloo » est en effet une des avancées du Grenelle de l’environnement de 2007.
    Valérie Pécresse s’enflamme contre cette taxe, « goutte qui fait déborder le vase ». Jean-Louis Borloo lui même propose courageusement de reporter l’impôt qui porte son nom et de le « remettre à plat » !


    Il faut ici rappeler de quoi il s’agit. Trop de marchandises transitent par camion en France : c’est polluant, cela émet des gaz à effet de serre, cela congestionne les routes. L’idée de l’écotaxe est de remédier à ces problèmes, en favorisant le fret ferroviaire, le fret fluvial et en favorisant, par de nouveaux investissements, une relocalisation de l’économie : est-il très logique qu’un porc breton parte en Allemagne pour revenir sous forme de tranches de jambon dans les grandes surfaces ? Ne serait-il pas plus malin d’investir davantage localement dans la salaisonnerie ?

    Un impôt intelligent

    Avec l’écotaxe, il s’agit de prélever une dîme (ou plutôt un octroi, diront les puristes) sur les camions de plus de 3,5 tonnes qui, au nombre de 800 000, circulent sur le réseau national non payant. Les camions passent sous des portiques, qui les identifient et enregistrent leur passage. Un parcours de 100 kilomètre coûtera, en fonction des camions, entre 8 et 14 euros.

    Un impôt intelligent, donc, puisqu’il prépare une vie meilleure pour tous. Il n’est d’ailleurs pas sorti de la tête de Nicolas Sarkozy ou de Jean-Louis Borloo : plus de dix pays européens ont mis une écotaxe en place.

    Les Bretons ont fait valoir, à juste titre, deux désavantages par rapport aux autres régions :

    ils n’ont que des routes gratuites, y compris leurs voies express issues du plan routier des années 70 ;
    la Bretagne occupe une place périphérique par rapport à l’Europe : ses producteurs doivent donc davantage avoir recours au transports.
    Des aménagements ont donc été trouvés. L’écotaxe a été minorée de 40% pour la Bretagne (recettes en moins pour l’Etat : 40 millions). Ce n’est pas tout : la RN 164 a été exclue du réseau taxable, ainsi que les routes départementales et communales (recettes en moins pour l’Etat : 24 millions d’euros). Comme le constate Ouest-France :...."

    #Bretagne
    #Hollande
    #écotaxe
    #Jean-Louis_Borloo
    #impôt
    #syndicats
    #agriculture

  • Jacques Lévy : « A Paris, il y a quand même bien un peuple, simplement il a changé. » - Fdesouche.com
    http://www.fdesouche.com/424665-jacques-levy-a-paris-il-y-a-quand-meme-bien-un-peuple-simplement-i

    Jacques Lévy : « A Paris, il y a quand même bien un peuple, simplement il a changé. »
    Publié le 27 octobre 2013 par perubu

    Paris aurait-il perdu son peuple, chassé par la gentrification ? La recherche de la mixité sociale ne serait-elle qu’une illusion ?. Jacques Lévy, géographe, professeur à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), récuse la vision de l’embourgeoisement de Paris qu’a développé la géographe Anne Clerval.
    Quand l’extrême droite récupère le discours d’un géographe. (sur le m^me site une interview d’Achille Membe)

  • Crémation : ce qui se passe derrière la vitre | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/25/cremation-passe-derriere-vitre-246896

    Pour le directeur des services funèbres, « la #mort est notre nouvelle pornographie ».

    « Aujourd’hui, le corps du défunt est caché, on évite de montrer aux enfants leurs parents. On ne les emmène plus aux obsèques au cimetière, et encore moins au crématorium.

    On leur raconte que le mort est “au ciel” ou “parti en voyage”, dans le même genre de registre un peu pathétique que celui qui était utilisé pour évoquer et évacuer le sexe quelques dizaines d’années plus tôt. Allons-nous produire autant de refoulement, s’agissant de la mort, que s’agissant du sexe ? »

    #crémation

  • Lara Fabian en Ouzbékistan : la chanteuse annule son concert sous le feu des critiques
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/24/lara-fabian-ouzbekistan-chanteuse-annule-concert-sous-feu-critiques_n

    La chanteuse belge Lara Fabian a annoncé jeudi 24 octobre qu’elle avait décidé d’annuler le concert qu’elle devait donner dimanche 27 octobre à Tachkent, se refusant d’être une « vitrine » pour le régime ouzbek comme l’en a accusé mercredi l’ONG française Acat.

    On remarquera que dans la sélection de chanteurs se produisant pour des gens peu recommandables, on trouve Depardieu pour sa prestation avec Kadyrov, mais pas pour ses liens avec Gulnara Karimova cf. http://seenthis.net/messages/162425

  • Crise : « La Bretagne n’est pas au bord du gouffre » | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/23/crise-bretagne-nest-bord-gouffre-246853

    Images de Bretagne, suite : mardi et mercredi, quelques dizaines d’employés de l’abattoir condamné de Gad à Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère, ont tenté de bloquer l’entrée du site préservé du même groupe, à Josselin, dans le Morbihan. Ils réclament de meilleures indemnités de licenciement. Ils ont été repoussés par leurs collègues et en sont venus aux mains. Les forces de l’ordre ont dû intervenir à chaque fois.

    Romain Pasquier (Crape)
    Depuis quelques jours, la Bretagne a changé d’image : la crise s’est brutalement invitée dans cette région considérée jusque-là comme plutôt en meilleure santé que les autres.

    Entretien avec Romain Pasquier, directeur de recherche au CNRS au Centre de recherches sur l’action politique en Europe (Crape).

    Rue89 : Jusqu’à une date récente, la Bretagne était considérée comme une région qui se portait bien, économiquement et politiquement. Depuis quelques jours, on la décrit comme au bord du gouffre. Que s’est-il passé ?

    Romain Pasquier : Il faut regarder les choses avec lucidité. La Bretagne est loin d’être dans une situation économique catastrophique. En termes de taux de chômage, de croissance, on a passé la crise plutôt mieux que beaucoup de régions françaises. La Bretagne n’est pas au bord du gouffre.

    #France
    #Bretagne
    #économie
    #crise
    #agriculture

  • Pourquoi l’entreprise est bête | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/23/pourquoi-lentreprise-est-bete-246798

    En ce moment on entend partout parler d’« économie de la connaissance ». Apparemment nous allons entrer dans une nouvelle ère dans laquelle nous allons tous devenir des salariés « sachants » et dans laquelle les entreprises vont devenir très intelligentes. Permettez-moi d’exprimer un doute.

    Pour être intelligente, l’entreprise ne recrute que des diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieur. Qu’est-ce qu’une école de commerce ? Une école conçue par la chambre de commerce, donc par des entreprises, pour former ses futurs cadres.

    Dans cette école aux frais d’inscription coûteux entrent majoritairement des fils de cadres, qui apprennent à faire des soustractions et des divisions, toujours les mêmes, qu’on appelle des « ratios » pour faire savant. Nul besoin de connaitre l’addition pour faire HEC (Ecole des hautes études commerciales), la soustraction suffit.

    Sur le plan conceptuel leurs professeurs, issus de l’entreprise, leur parleront de la brillante façon dont ils ont lancé Ultra Doux en 1982, avec des sanglots dans la voix. Un peu de sport pour l’esprit d’équipe, un bureau des élèves pour les pics hormonaux, et l’affaire est dans le sac, nos fils de cadres sont prêts à encadrer (encadrer qui ? C’est plus compliqué car il ne reste que des robots dans l’industrie et que l’automatisation est en marche dans le tertiaire, mais c’est un autre sujet).

    Consanguins jusqu’au trognon, nos petits amis les jeunes « cadres » applaudissent dans des réunions sans fin ou on leur annonce qu’il faut appliquer les valeurs de l’entreprise « Enhance profitability, Be compliant, Love » (améliorer la rentabilité, être conforme, aimer). Même si les plus jeunes émettent quelques doutes, ils sont dans l’incapacité totale de remettre en question quoi que ce soit dans le système dans lequel ils évoluent, puisque ce week-end ils partent à La Baule chez belle maman qui est si sympââââ et qu’ils croiseront sûrement le PDG à un barbecue. « La Bretagne ça vous gagne. » Enfin « la Bretagne c’est la gagne », plutôt.

    #économie
    #entreprise
    #école-de-commerce
    #middle-management

  • Allons-nous manger du bœuf aux hormones sans le savoir ? | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/22/allons-manger-boeuf-hormones-sans-savoir-246836

    José Bové s’inquiète. Invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC ce mardi, le Don Quichotte de la « malbouffe » revient sur les accords de libre-échange transatlantique – en cours de négociation entre les Etats-Unis et l’Union européenne, conclus vendredi avec le Canada – et surtout sur leurs conséquences en terme de sécurité alimentaire.

    « Le problème, c’est que personne n’a vu le texte, le gouvernement ne l’a pas vu. Dans ce texte, la question des importations de bœuf qui pourraient être hormonés risque d’être un problème.

    On a eu les grands chapitres : il y a aura deux types de bœuf importé, le bœuf “de qualité”, et le bœuf “standard” : c’est du bœuf aux hormones ! »

    Une guerre commerciale qui dure depuis 1988

    Pour comprendre de quoi parle José Bové, il faut rappeler le contexte. Depuis 1988, l’UE soumet le bœuf canadien et américain à des restrictions sur son territoire, pour des raisons de santé publique : l’élevage dans ces deux pays utilise des hormones de croissance interdites en Europe.

    En guise de représailles, le Canada et les Etats-Unis sanctionnent des produits européens. Ce conflit commercial dure depuis 25 ans.

    Côté européen, la seule viande de bœuf canadienne et américaine tolérée, c’est la viande « haute qualité », c’est-à-dire avec une traçabilité suffisante pour garantir au consommateur qu’elle est sans hormones.

    Des négociations permettent d’augmenter épisodiquement les quotas de viande « haute qualité » acceptés en Europe. En échange, le Canada et les Etats-Unis allègent les sanctions sur les produits européens. En mars 2011 par exemple, la Commission européenne et le Canada étaient arrivés à un accord de ce type. Même chose entre les Etats-Unis et l’UE en 2012.

    15 000 tonnes de bœuf congelé, 31 000 tonnes de bœuf frais

    Pour ses partisans, le traité Canada-UE négocié depuis quatre ans permettrait d’accroître de 20% les échanges commerciaux entre les deux zones. Au terme de quatre ans de négociations, le texte prévoit notamment l’abaissement des droits de douane sur un ensemble de services, de produits manufacturés et agricoles.

    « Au final, Ottawa a accepté de doubler le quota de fromage européen admis sans droits tarifaires, en échange d’un plus grand accès au marché européen pour les producteurs de bœuf canadiens. »

    En vertu de cet accord, l’UE « importera sans droits tarifaires 15 000 tonnes de bœuf congelé et près de 31 000 tonnes de bœuf frais ».

    #économie
    #alimentation
    #Planète
    #boeuf
    #hormones
    #Europe
    #Canada
    #Etats-Unis
    #les-accords-de-libre-échange-transatlantique

    • http://www.humanite.fr/monde/accord-de-libre-echange-lue-et-le-canada-signent-u-546596

      L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, négocié depuis 2008, a été signé entre le Premier ministre canadien et Stephen Harper, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. S’il a fait très peu de vagues en Europe, c’est un véritable cheval de troie préfigurant le partenariat avec les États-Unis. Au Canada à l’inverse, la résistance à la doctrine néolibérale s’est activée contre ce traité. Un exemple à suivre pour les Européens, car l’accord UE-USA n’en sera qu’une copie.

      http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/une_article_horizontal/canada_ue.jpg
      Nous republions ici notre décryptage de cet accord publié fin août :

      Dans le plus grand secret, l’Union européenne et le Canada négocient un traité de libre-échange depuis 2008, l’Accord économique et commercial global (AECG, CETA en anglais, pour Comprehensive Economic and Trade Agreement). Le Canada réclame un accord avec l’UE, deuxième partenaire économique du Canada, depuis 2004. La signature était prévue pour fin 2011 mais les négociations ont pris du retard et les plus optimistes parlent maintenant de fin 2013.

      « Indifférence générale »

      Car depuis l’ouverture des discussions sur un accord de libre-échange avec les États-Unis d’Amérique (TAFTA, pour Transatlantic Free Trade Area, qui devrait voir le jour en 2015), l’UE traîne des pieds dans le dossier canadien. Le Canada n’est que le 12e partenaire économique de l’Union, ne représentant que 1,8 % des échanges commerciaux totaux, loin derrière Oncle Sam et ses 14 %. Une puissance commerciale de seconde zone donc pour l’Union européenne, qui toutefois teste pour la première fois son pouvoir de négociation avec un pays du G7. En effet, depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne en 2009, les accords de libre-échange sont conclus directement au niveau européen, par la Commission européenne, et l’AECG devrait être le premier partenariat signé.

      Le premier mais pas le seul, car l’Union européenne noue des accords de libre-échange à la pelle : outre les USA, l’Union négocie sec avec l’Inde et la Corée du Sud. De quoi faire oublier le Canada. « Nous sommes moins importants au commerce européen que l’Inde ou la Corée du Sud. Et notre pays ne compte que 34 millions d’habitants, bien moins que les USA, qui seront un négociateur beaucoup plus coriace lors des discussions. », admet Stuart Trew, responsable du commerce au Conseil des Canadiens, une organisation militante canadienne créée en 1985 pour s’opposer à l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA). « C’est vrai que ce traité est négocié dans l’indifférence générale », déplore Marie-Christine Vergiat, eurodéputée Front de gauche. « Et le silence le plus total de la Commission européenne n’aide pas à sa médiatisation........ »

      Argumentaire du Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC) contre l’accord de libre-échange Canada-UE
      http://www.humanite.fr/sites/default/files/pdf/2013/argumentaire_aecg_mars2011.pdf