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    #Union_Européenne, conflits d’intérêts et portes tournantes (pléonasme) :

    CADTM - Quand les anciens commissaires de la Commission « Barroso II » rejoignent le secteur des entreprises
    http://cadtm.org/Quand-les-anciens-commissaires-de

    « d’anciens commissaires qui, collectivement, s’étaient tout juste attelés à gérer les répercussions des dernières crises financière et économique, ont rejoint les conseils d’administration du géant de l’assurance Munich Re, de la banque BNP Paribas ou encore de la compagnie d’assurance vie et de crédit hypothécaire Credimo, pour ne nommer que ces derniers »

    De si confortables pantoufles bruxelloises, par Vicky Cann (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/CANN/53694

    -"Au poste de commissaire à l’énergie et au climat de sa nouvelle équipe, entrée en fonctions le 1er novembre 2014, il a nommé M. Miguel Arias Cañete, ancien président d’une société pétrolière (Petrologis Canarias) ; au poste de commissaire chargé de l’union des marchés de capitaux, M. Jonathan Hill, un ancien lobbyiste au service de l’industrie ; au poste de commissaire aux affaires économiques et financières, M. Pierre Moscovici, ancien vice-président du Cercle de l’industrie, un lobby industriel ; au poste de commissaire à la recherche, M. Carlos Moedas, ancien cadre de la banque Goldman Sachs ; et au poste de commissaire chargé de la justice, Mme Vera Jourová, ancienne conseillère politique d’un milliardaire tchèque. Les choix de M. Juncker ont été approuvés par les députés européens"

    –"En 2010, par exemple, l’Allemand Günter Verheugen, ancien commissaire pour l’entreprise et l’industrie, a créé la société de conseil European Experience Company (EEC), en tandem avec son ancienne chef de cabinet, Mme Petra Erler. Tout en assurant sur son site qu’elle « ne vendra pas de services de lobbying », EEC propose à ses clients de les aider à mettre au point « la meilleure stratégie pour interagir avec les institutions européennes » (3). On peine à saisir la nuance... Ancien commissaire au marché intérieur, l’Irlandais Charlie McCreevy a rejoint une banque ainsi que les conseils d’administration des sociétés Ryanair et Sentenial. Après son passage au poste de commissaire européen à la protection des consommateurs, la Bulgare Meglena Kuneva a été accueillie au conseil d’administration de BNP Paribas. Un temps responsable des relations extérieures de la Commission, l’Autrichienne Benita Ferrero-Waldner travaille désormais pour l’assureur Munich Re. Après avoir quitté son poste de commissaire à la coopération internationale, à l’aide humanitaire et à la réaction aux crises, le Belge Louis Michel est devenu eurodéputé mais a également posé ses valises chez Credimo, une société de crédit immobilier."

    –"Mme Viviane Reding. Commissaire de façon ininterrompue entre 1999 et 2014 (chargée de l’éducation, des médias puis de la justice), elle a été élue députée européenne en mai 2014. Avec la bénédiction de la Commission, elle s’est assuré des fonctions supplémentaires en rejoignant les conseils d’administration de la société d’extraction minière Nyrstar, de la Fondation Bertelsmann et d’Agfa-Gevaert."

    –"A la suite des élections européennes de mai 2014, une partie des députés ayant perdu leur mandat ont accepté des responsabilités dans le secteur privé en rapport étroit avec leurs missions au sein du Parlement. "

    Les élus passent, les eurocrates restent, par Sylvain Laurens (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/LAURENS/53695

    De plus en plus de fédérations patronales européennes se muent en centres de recherche, déposant leurs statuts en tant qu’organismes scientifiques industriels de droit belge afin de remodeler les orientations du champ scientifique le plus proche de leur périmètre d’activité. Sans surprise, ces évolutions s’accompagnent d’une modification du profil des lobbyistes.

    À Bruxelles, le conflit d’intérêts comme mode de gouvernement - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/a-bruxelles-le-conflit-d-interets

    -" l’affaire Volkswagen en a fait la démonstration : on apprenait ainsi, en début de semaine, que la Commission avait délibérément ignoré l’alerte, tandis que le Parlement votait, lundi, contre une commission d’enquête. Enfin, mercredi, l’UE accordait une marge de tolérance sur les émissions de diesel…" ;
    –"José Manuel Barroso, qui s’est recasé au sein de 22 organisations. Même si la plupart de ces fonctions sont honorifiques, plusieurs concernent des instances majeures de lobbying, comme les Bilderberg Conferences ou le European Business Summit." ;
    –"La "bulle de Bruxelles", écrit l’organisation, « conduit à une proximité relationnelle malsaine entre législateurs et sujets de la législation »."

    La Commission refuse de lever le voile sur le lobbying du tabac | EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/sections/sante-modes-de-vie/la-commission-refuse-de-lever-le-voile-sur-le-lobbying-du-tabac-321667

    -"Emily O’Reilly, médiatrice européenne, a appelé l’exécutif à publier en ligne chaque rencontre d’un responsable européen avec des lobbyistes du tabac. En vain." ;
    –"La précédente Commission Barroso avait déjà été ébranlée par un scandale de pot-de-vin de l’industrie du tabac, le Dalligate. En octobre 2012, une enquête du bureau anti-fraude révélait qu’en échange de 60 millions d’euros, le commissaire à la santé John Dalli était prêt à adoucir la directive sur le tabac. Ce dernier avait alors été poussé vers la sortie par l’ancien président de la Commission, José Manuel Barroso."

    #UE #Ploutocratie #Conflits_d'intérêts #Portes_tournantes #Lobbying

    Jose Manuel Barroso se recycle à Goldman Sachs - Challenges.fr
    http://www.challenges.fr/europe/20160708.CHA1646/jose-manuel-barroso-se-recycle-a-goldman-sachs.html

    L’arène nue : Barroso, Draghi et bien d’autres chez Goldman Sachs : l’Europe c’est la Paie !
    http://l-arene-nue.blogspot.fr/2016/07/barroso-draghi-et-bien-dautres-chez.html
    #Grèce #Conflits_d'intérêts #Ploutocratie #Austérité #Documentaires
    #UE #Grèce

    "Dès le début du mois de février 2015, à peine Tsipras arrivé aux responsabilités, la BCE coupait l’accès des banques commerciales grecques à la procédure de refinancement normal. Elle les réduisait à se financer via la liquidité d’urgence ( Emergency Liquidity Assistance, ELA ), les mettant ainsi à la merci d’une Banque centrale seule capable de réévaluer régulièrement le plafond de cet ELA. La BCE le fit d’ailleurs au compte gouttes, et toujours en fonction de la tournure prises par les négociations entre la Grèce et ses créanciers.

    Enfin, sitôt connue la décision d’Alexis Tsipras d’organiser le référendum du 5 juillet 2015, le plafond de l’ELA fut bloqué, et les banques grecques contraintes de fermer."

    " tant qu’on en est a se rappeler le temps du maquillage des comptes publics grecs, de ne pas évoquer l’un de ceux qui, en tant que gouverneur de la Banque centrale hellénique jusqu’en 2002, y participa. Lucas Papademos, par ailleurs ancien vice-président de la Banque centrale européenne (2002-2010) fut ensuite nommé premier ministre en Grèce pour y prendre la tête d’un gouvernement de technocrates (pardon, d’un gouvernement « d’union nationale ») chargé de résoudre.... la crise de la dette. Lucas Papademos est passé par Goldman Sachs.

    Il serait dommage, tant qu’on en est à se rappeler le temps des gouvernements de technocrates (pardon, des gouvernements « d’union nationale ») dans les pays d’Europe du Sud, de ne pas évoquer celui de Mario Monti, ancien conseiller de la banque d’Italie, ancien commissaire européen, et devenu président du Conseil en Italie en 2011. Mario Monti est passé par Goldman Sachs."

    " Certes, c’était deux ans avant l’arrivée de Draghi. Mais celui-ci peut-il vraiment, comme il l’a toujours affirmé, n’en avoir rien su ? Les produits dérivés à base d’obligations grecques utilisés pour l’entourloupe ont tout de même été conservés par GS jusqu’en 2005, date à laquelle ils ont été revendus à la National Bank of Greece. Pendant tout ce temps, Draghi occupait les fonctions précises de....« vice-président pour l’Europe-Goldman Sachs International, entreprises et dette souveraine »"

    Barroso entretenait des contacts avec Goldman Sachs durant son mandat
    http://www.ouest-france.fr/europe/ue/barroso-entretenait-des-contacts-avec-goldman-sachs-durant-son-mandat-4
    http://www.lepoint.fr/europe/des-contacts-etroits-entre-barroso-et-goldman-sachs-durant-son-mandat-24-09-

    Barroso à Goldman Sachs : l’arbre qui cache la forêt | Pantoufle Watch
    https://www.pantouflewatch.org/2016/07/14/barroso-a-goldmans-sachs-larbre-qui-cache-la-foret

    "En acceptant de rejoindre Goldman Sachs, José Manuel Barroso aurait « gravement affaibli l’Europe communautaire et ses institutions » si l’on en croit Jean Quatremer. Le pantouflage de l’ancien président de la Commission est pourtant loin d’être un cas isolé."

    "la fable qui consiste à présenter José Manuel Barroso comme un mouton noir au sein d’institutions européennes ayant vocation à défendre « l’intérêt communautaire » ne tient pas."

    Monti à la tête de l’Italie : Goldman Sachs dirige-t-elle l’Europe ? - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2011/11/14/monti-la-tete-de-litalie-goldman-sachs-dirige-t-elle-leurope-226524

    "chez Goldman Sachs, plus que toute autre banque, on vise deux profils : les anciens banquiers centraux ou responsables du Trésor et les anciens commissaires européens. »

    On retrouve ainsi chez GS :

    Peter Sutherland (Irlande), président de Goldman Sachs International, ancien commissaire européen à la Concurrence ;
    Otmar Issing (Allemagne), ancien membre du directoire de la Bundesbank et ancien de la BCE ;
    Lord Griffiths (Royaume-Uni), ancien conseiller de Margaret Thatcher ;
    Charles de Croisset (France), ex-patron du Crédit commercial de France ;
    Petros Christodoulou, ancien de Goldman Sachs devenu responsable des marchés de la National Bank of Greece (NBG)"

    http://zinc.mondediplo.net/messages/11073

    La Commission européenne gangrenée par les lobbys et conflits d’intérêts ? - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2015/10/30/la-commission-europeenne-gangrenee-par-les-lobbys-et-conflits-d-interets-21

    « un tiers des anciens commissaires - soit 9 sur 27 - auraient pris des fonctions dans de grandes entreprises privées issues de secteurs souvent proches de leurs affectations politiques. Le tout en cumulant les postes, pour un total de 98 fonctions (soit une moyenne de plus de 10 par personne).

    37 de ces transferts ont fait l’objet d’un examen par le Comité d’éthique, mais celui-ci n’en a empêché aucun. »

    « le Financial Times a affirmé mi-octobre que des lettres de responsables de l’UE attestaient de la fraude aux tests antipollution dès 2013. Pourtant, il a fallu attendre que le scandale éclate aux États-Unis pour que l’Europe réagisse. Pire, le Parlement vient de voter contre une commission d’enquête sur le sujet, et l’Union Européenne vient d’assouplir sa législation sur les normes de pollution au diesel.

    Autre sujet, autre problème : les perturbateurs endocriniens. L’Obs a révélé jeudi une énième enquête accablante sur l’omniprésence de ces substances chimiques toxiques dans l’organisme de nos enfants. Pourtant, là encore, les discussions s’enlisent à Bruxelles sans qu’aucune mesure concrète (qui désavantagerait les industriels) ne soit prise. »

    Uber et la pantoufle d’or, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/RIMBERT/55944
    #Novlangue #Bêtisier

    "M. David Plouffe, conseiller stratégique d’Uber (et directeur de campagne de M. Barack Obama en 2008), démarche les collectivités locales pour « les aider à moderniser leur cadre juridique »"

    " Ainsi avance l’Europe sociale : un an après la fin de leur mandat en octobre 2014, un tiers des commissaires sortants avaient déjà chaussé ces « troublantes » pantoufles (1)."

    « Bahamas Leaks » : la société offshore cachée de l’ex-commissaire européenne à la concurrence
    http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/09/21/bahamas-leaks-l-ex-commissaire-europeenne-a-la-concurrence-avait-une-societe

    « selon un rapport paru l’an dernier, un tiers des commissaires qui ont quitté Bruxelles après la fin de la Commission Barroso 2 sont allés travailler pour des multinationales. Parmi eux… Neelie Kroes, qui a été débauchée par Bank of America Merrill Lynch et Uber »

    Une ex-commissaire européenne au climat chargée du greenwashing chez Volkswagen
    http://www.marianne.net/ex-commissaire-europeenne-au-climat-chargee-du-greenwashing-volkswagen-100

    Comment l’ex-Commission Barroso fait le jeu des détracteurs de l’Europe
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/10/03/l-image-toujours-plus-ecornee-de-l-ex-commission-barroso_5007220_3234.html#B

    La #BCE sous l’influence de la #Finance - Actualités Gouvernance
    http://www.agefi.fr/gouvernance/actualites/article/20171003/bce-l-influence-finance-228508

    « 508 des 517 sièges disponibles au sein des divers groupes de contact de la Banque centrale européenne sont occupés par des représentants du secteur financier qu’elle est censée superviser, selon le Corporate Europe Observatory »

    « La chambre de compensation Euroclear est l’entité la mieux représentée au sein de ces groupes consultatifs, suivie par Deutsche Bank, BNP Paribas et Société générale, ajoute le CEO, qui relève l’absence totale des universités. »

    Comment les professionnels de l’évasion fiscale noyautent les institutions européennes - Basta !
    https://www.bastamag.net/a-paraitre-le-10-07-Comment-PWC-et-les-Big-Four-noyautent-les-politiques
    #Fraude/évasion_fiscale #évasion_fiscale #Paradis_fiscaux

    « c’est à ces mêmes géants de l’audit et de la comptabilité que fait appel l’Union européenne pour élaborer sa politique de lutte contre l’évitement fiscal. »

    À Bruxelles, les États membres se font eux aussi les porte-voix des lobbys - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/A-Bruxelles-les-Etats-membres-se-font-eux-aussi-les-porte-voix-des-

    "Les présidences tournantes sont, de fait, en train de se transformer en véritables foires de lobbying. Celle de la Roumanie, pour le premier semestre 2019, est sponsorisée par Mercedes-Benz, Renault et Coca-Cola, entre autres. La présidence précédente, de l’Autriche, était notamment sponsorisée par Porsche, Audi et Microsoft. Idem pour celles la Slovaquie, de l’Estonie, de Malte et de la Bulgarie qui les avaient précédées. Les gouvernements concernés recourent également au service de cabinets de lobbying bruxellois pour les conseiller... La présidence tournante néerlandaise, en 2016, a même co-organisé des événements publics avec des lobbys et des associations professionnelles pour promouvoir le « principe d’innovation », un concept inventé par les industriels pour contrecarrer le principe de précaution"

    –27 février 2019 : Et l’Europe se tira une balle dans le pied en nommant au poste de de superviseur bancaire européen le lobbyiste en chef d’une des plus grande banque du monde | Atlantico.fr
    https://www.atlantico.fr/decryptage/3566994/et-l-europe-se-tira-une-balle-dans-le-pied-en-nommant-au-poste-de-de-super

    « Le facteur aggravant est que cette personne n’était pas véritablement un banquier, mais occupait un poste qui correspond à celui de lobbyiste en chef de la banque Santander. Ce qui permet de contrer l’argumentaire qui voudrait avancer l’idée que la finance est un secteur complexe, ce qui justifierait cette nomination »

    « C’est précisément le rôle inverse qu’il doit occuper aujourd’hui. Il est extrêmement difficile de croire, et ce n’est absolument pas une attaque personnelle, d’imaginer un virage mental à 180 degrés dans un temps si court. Surtout en considérant les passerelles qui existent dans les deux sens, parce qu’il sera intéressant de voir ou il termine sa carrière. Cela est donc un signal désastreux. »

    « Je crains que cette décision ne soit le symptôme d’une sorte d’impunité totale concernant les relations incestueuses entre ces méga institutions bancaires, les superviseurs et les régulateurs. »

    La capture de l’UE par les banques
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-nouvelles-de-leco/les-nouvelles-de-leco-du-mercredi-27-fevrier-2019

    "Le cas de la banque centrale européenne est particulièrement marquant à cet égard : pour éclairer ses décisions, l’institution de Francfort a choisi d’inviter un certain nombre de représentants dits « de la société civile » à ses réunions.

    En réalité, de société civile il n’est point question. Sur les 517 membres siégeant dans les différents comités de la banque, 508 sont issus du secteur financier privé. Sept autres représentent des grands groupes tels que Total ou Siemens. Les deux derniers postes ayant échus à des associations de consommateurs…

    La prise de l’autorité bancaire européenne par José Manuel Campa, n’est donc qu’une manifestation supplémentaire de la capture des organismes de régulation par les intérêts financiers. 

    Une pratique d’aller-retour entre les institutions européennes qui n’est pourtant pas nouvelle. C’est même devenu le sport favori des hauts responsables européens : on se rappelle de l’ancien président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, parti à la fin de son mandat vendre ses services à la très puissante banque d’affaire Goldman Sachs. Goldman Sachs où travaillait également Mario Draghi avant de prendre, lui-même, la tête de la Banque Centrale européenne.

    Un rapport de l’ONG Transparency International nous apprend ainsi que plus de 50 % des anciens commissaires européens sont devenus lobbyistes. Un mélange des genres qui explique largement la défiance et le soupçon que nourrissent aujourd’hui les citoyens à l’encontre d’institutions dont ils ne sont plus vraiment certains qu’elles recherchent l’intérêt commun."

    Quand Coca-Cola s’immisce au Conseil de l’Union europénnne – EURACTIV.fr
    https://www.euractiv.fr/section/affaires-publiques/news/quand-coca-cola-simmisce-au-conseil-de-lunion-europennne

    –-Dossier : le révélateur grec (Le Monde diplomatique, août 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/A/53536

    "Comment la machine bruxelloise et les séparatismes s’alimentent mutuellement"
    "Etats en miettes dans l’Europe des régions", par Paul Dirkx (Le Monde diplomatique, novembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/DIRKX/50934

    La société catalane se rallie à l’indépendance, par Jean-Sébastien Mora (Le Monde diplomatique, octobre 2013)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2013/10/MORA/49685

    Bruxelles contre l’offensive britannique sur la circulation des travailleurs | EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/uk-europe/bruxelles-soppose-aux-propositio-news-532026

    -" la commissaire en charge de la justice, Viviane Reding, a déclaré que la liberté de circulation des travailleurs est « un pilier fondamental du marché libre », aux côtés de la liberté de circulation des biens, des services et des capitaux, que le Royaume-Uni a appelé de ses vœux."

    –"« Soit vous acceptez à l’ensemble des quatre [libertés], soit vous les rejetez toutes, » a affirmé la commissaire luxembourgeoise. « La liberté de circulation n’est pas négociable tant que vous êtes un pays membre de l’Union et du marché unique »."

    Bouillonnement antisystème en Europe et aux États-Unis, par Perry Anderson (Le Monde diplomatique, mars 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/03/ANDERSON/57243

    « Mais l’Europe réellement existante de l’intégration néolibérale constitue un ordre plus cohérent que toutes les solutions hésitantes qui lui ont été opposées jusque-là. L’austérité, l’oligarchie et la mobilité forment un système interconnecté. »

    Les élus passent, les eurocrates restent, par Sylvain Laurens (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/LAURENS/53695

    De plus en plus de fédérations patronales européennes se muent en centres de recherche, déposant leurs statuts en tant qu’organismes scientifiques industriels de droit belge afin de remodeler les orientations du champ scientifique le plus proche de leur périmètre d’activité. Sans surprise, ces évolutions s’accompagnent d’une modification du profil des lobbyistes.

    –-The Brussel Business. Documentaire | Lobbycratie
    http://www.lobbycratie.fr/2013/01/05/the-brussel-business-documentaire #Documentaires

    Jacques Delors : l’homme des firmes - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://fakirpresse.info/Jacques-Delors-l-homme-des-firmes
    #Conflits_d'intérêts #PS #UE #Multinationales

    "« Donc ce que j’ai fait en 84 c’est de rechercher un consensus par défaut avec les gouvernements qui refusaient tout sauf cette idée d’un grand marché et d’obtenir un consensus par enthousiasme des industriels. » Et c’est ainsi que ce socialiste a « relancé l’Europe » : non en s’appuyant sur les « syndicats européens », ou les « peuples européens » (qu’il ne cite jamais), mais sur l’ERT. Le principal lobby patronal...

    En janvier 1985, le président de l’ERT (et de Philips), Wisse Dekker, avait publié « Europe 1990 : un agenda pour l’action », un document où il proposait de faire tomber les barrières commerciales et les frontières fiscales. En janvier 1985, justement, Jacques Delors prend ses fonctions à Bruxelles et devant le Parlement européen, il fait part de « [s]on idée » : faire tomber les barrières commerciales et les frontières fiscales . Heureusement, le PDG n’avait pas déposé de copyright..."

    "« Quelles seront vos priorités ? l’interroge le reporter d’Antenne 2.

    – Etre aussi compétitif que les Etats-Unis ou l’ensemble asiatique. Ce sera ça mon objectif. Et à partir de là, si nous avons la force, nous aurons la crédibilité et nous retrouverons les voies du progrès social. »"

    "Ce triple héritage est si peu conspué que c’est sa fille, Martine Aubry, qui a repris les rênes du Parti Socialiste. Et elle ne rompt pas avec le legs paternel : « C’est du populisme, pestait-elle en 2005, c’est ce qui a mené l’Italie d’autrefois à ce que l’on sait » – assimilant les « nonistes » aux fascistes. Et au nom du PS, contre le vote du peuple, elle soutient mordicus le traité de Lisbonne. Assorti, bien sûr, comme papa, d’un couplet sur « l’Europe sociale »..."

    10 faits qui montrent comment les #Multinationales achètent la politique européenne - Osons Causer
    http://osonscauser.com/10-faits-montrent-multinationales-achetent-politique-europeenne
    #Vidéos

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    « Les financiers sont au coeur de ce projet » - Une autre histoire de l’Europe (1) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Une-autre-histoire-de-l-Europe-Les.html

    -"« “Lobby” c’est encore trop doux : ça suppose que les forces économiques fassent pression, de l’extérieur. Or, elles guident les institutions de l’intérieur. »"

    –"dans les gouvernements nationaux, à la Commission européenne, ou encore à la Banque mondiale, quand on voit le profil sociologique des dirigeants, il n’y a pas besoin de faire pression sur eux, puisqu’ils viennent du monde des affaires, ou ils y passent, ou ils y sont intimement liés par divers réseaux. Ils guident ces institutions de l’intérieur. Mieux vaudrait donc parler d’endogamie, ou alors de fusion : les pouvoirs politiques et économiques se confondent. Et on vérifie ça à toutes les étapes du projet européen."

    La CEE : les « pères fondateurs » au service des banquiers (2) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/La-CEE-les-peres-fondateurs-au.html

    Citation prophétique : "La CEE, elle, naît d’un rapport, le rapport Spaak, aussitôt critiqué par Pierre Mendès-France : « Le projet de marché commun tel qu’il nous est présenté est basé sur le libéralisme classique du XIXe siècle, selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes. Les initiatives sociales seront-elles encore possibles ? La tendance à l’uniformisation n’implique-t-elle pas que les pays les plus avancés vont se voir interdire, au moins momentanément, de nouveaux progrès sociaux ? Tout relèvement de salaire ou octroi de nouveaux avantages sociaux n’est-il pas dès lors, et pour longtemps, exclu pour les ouvriers français ? » Et Mendès conclut : « L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement “une politique”, au sens le plus large du mot, nationale et internationale. »"

    Maastricht, les patrons aux commandes (3) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Maastricht-les-patrons-aux.html

    -"Delors, justement. En 1991, on le voit en direct à la télé qui déclare : « Moi, au milieu des années 1980, la Table ronde des industriels m’a demandé de faire une Europe sans frontière, j’ai fait une Europe sans frontière. Elle me demande aujourd’hui de faire la monnaie unique et de bâtir des autoroutes, je vais faire la monnaie unique et bâtir des autoroutes. »"
    –"la Table ronde est créée, au début des années 1980, à l’initiative politique de deux commissaires européens : d’une part, François-Xavier Ortoli, qui deviendra ensuite PDG de Total et président du CNPF international, l’ancêtre du Médef, d’autre part, le Belge Étienne Davignon.
    –"Et pour l’Union européenne, le dispositif est souvent le même : la Table ronde ou l’Aume publie un rapport, par exemple, sur la nécessité de la mise en place d’une monnaie unique. Ensuite, la Commission européenne nomme un « groupe de travail » constitué d’« experts indépendants », où vous retrouvez en fait des membres de la Table ronde, et ce même « comité de sages » fournit un rapport qui reprend l’essentiel des propositions de la Table ronde. Enfin, la Commission adopte une série de mesures tirées dudit rapport."

    La constitution : l’oligarchie financière rédige le texte - Une autre histoire de l’Europe (4) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/La-constitution-l-oligarchie.html

    -"Enfin, atlantiste convaincu, Amato exercera également ses talents auprès du groupe américain Siebel Systems, une société active dans la défense, aux côtés, cette fois, de Jacques Attali et de John Major, excusez du peu."
    –"Lord John Kerr. Au moment où cet ancien ambassadeur aux États-Unis prépare cette Constitution, il siège également au conseil d’administration de Shell ! Il en dirige une filiale ! Depuis, Lord Kerr vice-préside le think tank bruxellois European policy center, tout en étant administrateur de Rio Tinto (mines), de ScottishPower (énergie) et de Scottish american investment trust (finance)."

    « Un gigantesque conseil d’administration » - Une autre histoire de l’Europe (5) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Un-gigantesque-conseil-d-728.html

    -"Et qui la Commission nomme-t-elle pour présider son « groupe d’experts de haut niveau pour la supervision financière en Europe » ? Le Français Jacques de Larosière. (...) Mais, au moment où il préside ces travaux pour la Commission européenne, Jacques de Larosière est aussi conseiller du président de BNP Paribas. Il sera également conseiller international du BMB Group – trust financier fondé par le Prince Abdul Ali “Yil-Kabier du Brunei” – et il a œuvré aussi pour l’assureur AIG, sauvé de la faillite par l’État américain en 2008. Ou encore il était administrateur de la Fondation NYSE Euronext. On croit rêver !"
    –"le sommet du GPF, le Global progressive forum. C’est un cénacle, une volonté, à l’échelle mondiale, de réunir des dirigeants « progressistes », les représentants des ailes les plus droitières des partis sociaux-démocrates (...). Eux invitent d’anciens leaders politiques, d’ex-ministres des Finances, qu’ils présentent comme « des sages », « retirés de la politique », qui auraient « pris de la distance », dont il faudrait donc écouter les leçons, qui vont apporter une « réponse de gauche » à la crise des méchants financiers de droite et des méchants libéraux. Mais s’ils se sont retirés de la vie politique, c’est pour mieux entrer dans le monde des affaires."
    –"Et pourtant, ces dirigeants continuent de se présenter comme des « hommes de gauche ». Tandis que les militants, à la base de ces partis, ignorent le plus souvent tout du devenir de leurs leaders."
    –"Et aujourd’hui, qui siège à la Sofina, dans cette pépinière à dirigeants Européens ? Guy Verhofstadt, l’ancien Premier ministre Belge"

    –Comment le lobby financier pèse sur Bruxelles, Par Marie Charrel
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/09/comment-le-lobby-financier-pese-sur-bruxelles_4398032_3214.html

    Des eurodéputés coulent une initiative sur la transparence des lobby – EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/section/politique/news/eu-parlament-blockiert-anti-lobby-initiative/?nl_ref=20646332
    #UMP #Sociaux-démocrates

    "Le #PPE, les socialistes et les libéraux se sont coordonnés pour saborder une initiative qui rendrait publiques les activités extérieures des eurodéputés et renforcerait le contrôle des lobbys."

    " le passage, qui interdisait explicitement les activités secondaires des eurodéputés dans des groupes de pression dans la version de Sven Giegold, suggère simplement « une renégociation » de ces activités dans la proposition du PPE. De même, le passage demandant une « empreinte législative », et avec elle la mise en place d’un véritable outil législatif, a été supprimé pour être remplacé par un vague plaidoyer pour « plus de transparence »."

    "L’action de la Troïka a été le théâtre de nombreux conflits d’intérêts" Liem Hoang Ngoc
    http://www.contrelacour.fr/entretien-liem-hoang-ngoc-troika #Troika


    Quand les casseurs dictent leur loi (1) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Quand-les-casseurs-dictent-leur,579.html

    -"Après la chute de Lehman Brother, et la crise devenue mondiale, Manuel Barroso, le président de l’Union européenne, avait nommé des « experts indépendants » pour « renforcer la supervision financière ». Ce mercredi, dans la salle de presse de la Commission, le « groupe de Larosière » allait rendre ses « recommandations »." ;
    _"Jacques de Larosière, d’abord, son président. (...) il co-préside Eurofi. Un « think tank opérationnel, indique le site de l’association (dans un français approximatif), dédié à l’intégration de l’Europe des services bancaires et financiers », et qui travaille avec « les différents types d’institutions financières comme les banques, les brokers, les compagnies d’assurance ou encore les infrastructures de marché, les représentants des consommateurs, les Institutions de l’Union Européenne (Commission, Parlement, Conseil, Banque Centrale Européenne [BCE]…) ». Parmi les membres de Eurofi : Axa, BNP-Paribas, Citygroup, Goldman Sachs, JP Morgan Chase, etc., plus des partenaires comme Fortis, Natexis, Dexia. Bref, pour revoir la finance internationale, on a choisi un lobbyiste… de la finance internationale !
    (...) Sir Callum Mac Carthy, par exemple, le président du Financial Service Authority, était chargé de réguler la finance en Grande-Bretagne – et qui l’a triomphalement régulée : là-bas, alors que les banques s’écroulaient, il s’est fait traiter d’ « aveugle », de « comateux » par des députés, mais de ce côté de la Manche, il redevient un « expert ».
    Mieux : dans son comité, figure Rainer Masera, un ancien directeur général de Lehman Brothers, la banque d’où est partie la débâcle…
    Qu’on ajoute Otmar Issing (de Goldman Sachs), Onno Ruding (de Citygroup), et l’on devine que la spéculation tremble déjà. Comme si l’on demandait aux chefs des gangsters : « Quelle réforme de la police souhaitez-vous ? »" ;

    –"- On a choisi un groupe avec un nombre d’experts indépendants. Il fallait des experts qui connaissent le système.
    – Choisir une personne de Lehman Brother pour travailler sur la régulation…
    – Mais écoutez, il fallait des experts qui connaissent le système », etc." ;

    –"« Chantal Hughes, la porte-parole du commissaire Barnier » nous a laissé un message. Que l’on transcrit car, l’air de rien, il dévoile un processus souvent caché :
    « Sur le groupe de la Rosière qui je crois vous intéresse, qui a été nommé par le président Barroso pour apprendre les leçons de la crise, ils ont écrit un rapport en leur nom qui a ensuite été repris par les chefs d’État et de gouvernement qui en ont repris les grandes lignes pour, euh, déterminer, euh, un peu, euh, les réformes à mettre en œuvre, euh, du côté financier. Ç’a été, en effet, une des grandes lignes directrices qui a été utilisée, c’est-à-dire ce que les chefs d’Etat ont repris et ont signé comme étant la feuille de route européenne sur les services financiers. Voilà. Ensuite, ça a été complémenté au niveau du G20 et que nous mettons maintenant en œuvre. Voilà, merci beaucoup. Au revoir. »" ;

    –"Voilà qui était le chef des « experts indépendants » : un homme qu’on contacte, non pas dans une université, non pas dans un labo de recherche, non pas dans un ministère, mais dans l’une des plus grandes banque d’Europe ! Un mastodonte qui possède 347 filiales dans des paradis fiscaux ! Une société qui a investi gros en Grèce, et qui pèse pour retrouver ses billes !"

    Quand les casseurs dictent leur loi (2) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Quand-les-casseurs-dictent-leur-581.html

    -"Durant l’été 2010, l’accord est scellé. Le Financial Times peut titrer, triomphant : « Trois ans après, les marchés sont à nouveau les maîtres ». Et le journaliste de souligner que, non seulement ces règles sont floues, mais qu’elles ne seront pas entièrement mises en place avant 2018…" ;

    –"En juin 2010, Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur, en charge de pondre une directive sur « les exigences de capitaux », instaure un « Groupe d’experts sur les questions bancaires ».
    De qui est composé ce cénacle ? Sur les 42 « conseillers », 34 appartiennent à des banques ou à des fonds d’investissements ! Plus des trois quarts ! HSBC, BNP-Paribas, Unicredit, etc. Tous sont représentés : par souci de pluralisme, sans doute.
    Et plus de la moitié des membres, très exactement 23, ont leur carte à l’Institute of International Finance, le plus important lobby bancaire, qui a combattu pied à pied les accords de Bâle 3." ;

    –"Aucun Etat en Europe n’aura le droit d’en réclamer davantage, d’écrire une loi plus stricte ! Et on rebaptisera ça « harmonisation du marché »… toujours par le bas !" ;

    –"Ainsi l’Europe s’appliquait-elle, sur son continent, à évider une régulation mondiale… qu’hypocritement elle réclame de ses vœux." ;

    –"Le plus commode, alors, pour l’industrie financière, était d’écrire directement la loi. Ainsi, par exemple, de la régulation sur les produits dérivés : 38 amendements furent rédigés par les lobbies et recopiés, sans complexe, par les députés." ;

    –"Comment est venu à l’Allemand Markus Ferber (du PPE, le Parti Populaire européen, la droite) ses idées d’amendements ? Il avoue franchement : « J’ai tenu une table ronde avec les banques et les compagnies d’assurance », et on lui a remis un petit papier avec un texte pré-rédigé.
    Et à Sari Essayah (PPE, Finlande) ? La société Assured Guaranty, une importante compagnie basée aux Bermudes, lui a délivré un article de loi clé en main.
    Et Marianne Thyssen (PPE, Belgique) ? « J’ai présenté mon amendement après une rencontre avec une partie prenante belge : Euroclear », qui est, après Clearstream, la seconde chambre de compensation mondiale, fondée par la banque d’investissement américaine JP Morgan.
    La socialiste grecque Ani Podimata a, elle, un peu cafouillé. Ou plutôt son assistant. Il a envoyé à l’enquêteur de CEO un courriel, qui ne lui était manifestement pas destiné : « Qu’est-ce qu’on va faire ? On doit lui dire [que l’amendement a été préparé par des financiers] mais on doit voir comment… Parce qu’il a raison à 1000 %. […] Mais je me demande qui est ce type qui envoie de pareils courriels à un parlementaire. Qu’est-ce que c’est que ce truc, Corporate Europe Organization, on le sait ? »
    Qui est-ce qui vient nous embêter ? Ça marche si bien ! Un lobbyiste des banques témoigne de cette routine, sous couvert d’anonymat : « Vous repérez les membres du parlement qui sont sympathisants de notre industrie. Vous construisez une relation et vous savez qu’ils vont soutenir vos amendements. Beaucoup sont simplement paresseux. Ils écrivent la législation sur des domaines où ils ne connaissent rien. »"

    Quand les casseurs dictent leur loi - Vidéo (3) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/Quand-les-casseurs-dictent-leur-582.html

    -"Qui, par exemple, à la tribune, représente le PPE – le plus grand groupe au Parlement européen ? Jean-Paul Gauzès, un élu de Normandie. Jusqu’en 2007, cet honnête homme exerçait à la fois comme parlementaire et comme « directeur fiscal et juridique de Dexia »." ;

    –"Il est mentionné, d’ailleurs, par CEO, comme l’un des députés qui a recopié des amendements fournis par les lobbies. Mieux : dans un courriel, révélé par l’agence Reuters, un lobbyiste de l’Association pour les Marchés Financiers en Europe – AFME en anglais, qui défend les intérêts de Goldman Sachs, Barclays, Deutsche Bank, etc. – un lobbyiste se félicitait que Gauzès soutienne bientôt leurs propositions. Et c’est ce qu’a fait le député français peu après. « Pour moi, il n’y a pas de problème, a répondu Jean-Paul Gauzès à l’agence. Pourquoi est-ce que je devrais écrire des amendements qui sont plus mauvais que ceux produits par l’industrie ? Ce sont des questions très techniques. Ils doivent être écrits très précisément. Les lobbyistes font ça beaucoup mieux que moi. »
    Sa réputation, il l’a étendu jusqu’outre-Atlantique. Dans son édition du 24 mai 2005, le New-York Times titrait : « Le lobby de la finance démantèle une loi sur le financement des activités terroristes ». Le correspondant à Bruxelles écrivait qu’ « une proposition de loi - qui visait à renforcer la législation sur les crimes financiers, à couper les fonds qui servent au terrorisme –, cette proposition a été coulée au Parlement européen avec l’aide de députés liés au monde de la finance, notamment (...) un dirigeant d’une banque soupçonnée de blanchiment d’argent. » Et qui le journaliste pointait-il donc ? Notre timide élu normand. L’envoyé spécial précisait, plus loin, que Jean-Paul Gauzès avait repris « mot pour mot » – avec une collègue finlandaise – des « amendements » pré-rédigés par des lobbies. Et il poursuivait : « Mr Gauzes travaille à Paris comme directeur juridique et fiscal de Dexia. Il ne nous a pas révélé le montant de son salaire chez Dexia. Il a juste écrit dans un courriel que c’est ‘proportionnel à son travail’, et il a ajouté (...) “j’exerce mon mandat comme membre du Parlement européen en toute indépendance et je ne crois pas que, en principe, il existe un conflit d’intérêt.” »" ;

    –"on interroge encore Gauzès : « Le problème de Bâle 3, c’est que ça va très loin, juge-t-il… Il n’y pas d’étude d’impact... Il y a un risque de distorsion de concurrence… Il faut distinguer entre ce qui est nécessaire et ce qui est raisonnable… Faire une loi bancaire en France, ça serait une bêtise… Je l’ai dit à des proches de Moscovici la semaine dernière : “Les marchés, vous savez ce qu’ils vous disent…” »" ;

    –"« Qu’est-ce qu’un lobbyiste ? » Kay Swinburne se lance dans le relativisme. « Toute personne qui peut m’aider est un lobbyiste. Pour m’informer, je préfère avoir toutes les idées, toutes les opinions… » Mais les diabétiques grecs, par exemple, dont les médicaments ne sont plus remboursés, n’ont pas encore eu la présence d’esprit d’ouvrir un bureau à Bruxelles, et de payer une dizaine de représentants pour défendre leur juste cause…" ;

    –"- Jacques de Larosière est un vrai européen. Il apporte avec lui la puissance de la banque européenne. Ca va renforcer la compétitivité du secteur.
    – Attendez, je veux être sûr de comprendre. Je vous dis que le document initial, majeur, de l’Europe concernant la régulation financière a été confié au président d’un lobby de la finance, qui a derrière lui JP Morgan, AIG, UBS, bref, presque toutes les banques, qui ont lourdement spéculé, parfois de façon frauduleuse, qu’il avait à ses côtés, dans son comité, des dirigeants de Goldman-Sachs, Citygroup, Lehman Brothers, et vous me dites, vous, socialiste, que vous n’êtes pas choquée ?
    – Ce sont des vrais Européens. Et tant mieux s’ils animent un lieu de débats. Ils font des choses très intéressantes. »
    J’en reste baba. Cette députée est de bonne foi, me semble-t-il.
    Comme quoi, il y a nettement plus dangereux que les cyniques : les imbéciles." ;

    –"Le meilleur demeurant, quand même, notre Nicolas Sarkozy à nous, qui fustigeait « un capitalisme financier devenu fou à force de n’être soumis à aucune règle », dénonçant en vrac une « mondialisation [qui] ne survivra pas à la loi de la jungle », « la logique de la compétitivité à tout prix », « les parachutes dorés et les gains mirobolants des spéculateurs ». Et le G20 s’engageait à Pittsburgh, en 2009, à « limiter la prise de risque excessive, celle-là même qui avait conduit certaines banques à la faillite »."

    #UMP #PPE #Union_bancaire

    https://www.youtube.com/watch?v=7srTZRUFzMQ&feature=youtu.be



    La Banque centrale, actrice et arbitre de la débâcle financière
    Enquête dans le temple de l’euro
    https://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/DUMINI/46897

    #BCE, mode d’emploi
    https://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/DUMINI/46898

    Vers une nouvelle justice d’exception pour les entreprises européennes ?
    MATHILDE DUPRÉ19/08/2021
    https://www.alternatives-economiques.fr/vers-une-nouvelle-justice-dexception-entreprises-europeennes/00099963
    #Multinationales #Tribunaux_d_arbitrages #ISDS

    Le rôle de l’Union Européenne dans les instances financières internationales. Par Jessica Porcelli | Finance Watch
    http://www.finance-watch.org/informer/blog/1180-instances-financieres-internationales?lang=fr
    #UE #IFI #Lobbying #Finance #Conflits_d'intérêts

    • Critères de complaisance
      par Benoît Bréville & Olivier Pironet 
      https://www.monde-diplomatique.fr/mav/176/BREVILLE/62953
      "M. Mario Draghi a investi le palais Chigi en février dernier, avec dans ses bagages trois ministres de la Ligue, la formation d’extrême droite de M. Matteo Salvini. Et que s’est-il passé ? Les médias et la classe politique ont-ils dépeint l’ancien banquier en « néofasciste » ? Pas du tout ! Ils l’ont érigé en héros"
      #Italie

      L’Europe décorera-t-elle une dictatrice ?
      https://blog.mondediplo.net/l-europe-decorera-t-elle-une-dictatrice
      #Démocratie #Boliivie

    • « L’Europe : une colonie allemande ? » Par Michel Santi
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-europe-une-colonie-allemande-512766.html

      « cette économie ne prospère que par une exploitation en bonne et due forme par les allemands des autres peuples d’Europe. Sans euro, pas d’excédent allemand en effet, car la ruée sur les biens produits dans ce pays aurait à l’évidence -par envolée interposée du deutschemark- été répercutée par une augmentation de leurs prix et par un alignement à la hausse des salaires allemands, dont l’effet conjugué aurait neutralisé les excédents.

      Ces fameux excédents commerciaux faisant tant la fierté de Schäuble sont banalement la conséquence de salariés qui reviennent moins chers à employer que de machines à utiliser ! »

      #UE

      –-"L’Europe ne peut et ne devrait pas tenir très longtemps" (James K. Galbraith)
      http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20150731.OBS3541/l-europe-ne-peut-et-ne-devrait-pas-tenir-tres-longtemps.html

      -"les Allemands réaliseraient avec stupéfaction que les dettes considérables amassées afin de financer leurs exportations tout au long des quinze dernières années ne seront jamais remboursées."

      –"Le fait que Syriza y soit parvenu, éclipsant ainsi les nazis du parti Aube dorée, a été à sa manière un miracle démocratique. La destruction de Syriza conduira maintenant, partout sur le continent, à un réexamen du « projet européen ». Une Europe progressiste – l’Europe de la croissance durable et de la cohésion sociale – serait une chose. L’Europe bloquée dans l’impasse, réactionnaire, mesquine, et perverse, que nous observons à l’heure actuelle, en est une autre. Elle ne peut et ne devrait tenir très longtemps."

      –"Que va-t-il advenir de l’Europe ? Cela est très clair, il en est désormais fini des espoirs de la gauche pro-européenne et réformiste. Les partis qui incarnent un autre avenir sont les partis anti-européens, dont l’UKIP, le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, le Front national en France, et Aube dorée en Grèce. Il s’agit de mouvances extrêmement antipathiques, racistes et xénophobes – Aube dorée a ainsi proposé dans sa plateforme électorale que des camps de concentration soient créés en Grèce afin qu’y soient regroupés les immigrés. Les forces progressistes et démocratiques n’ont désormais, pour les contrecarrer, qu’une seule chose à faire : se regrouper sous la bannière d’une réinstauration de la démocratie au niveau national. Ce qui signifie que la gauche en Europe devra également, désormais, se retourner contre l’euro."

      –"Pourquoi donc, dans ces conditions, l’euro – ce rêve qui, manifestement, va désormais en se flétrissant – devrait-il être soutenu ? Pour quelles raisons en sortir ne constituerait-il pas une option ?"

      La fin de l’Union européenne, de Coralie Delaume et David Cayla
      https://www.les-crises.fr/la-fin-de-lunion-europeenne-de-coralie-delaume-et-david-cayla
      #Lectures

      "Les manipulations statistiques et financières qui font du Luxembourg (qui n’a plus d’usines) une puissance industrielle alors qu’il n’est qu’une lessiveuse à blanchiment fiscal, ou qui font de l’Irlande une grande puissance exportatrice avec une croissance extraordinaire du PIB avec des marchandises qui ne circulent que sur le papier et un niveau de vie qui stagne désespérément, sont clairement exposées et démontées."

      "Ce qui permet aux auteurs de nous rappeler que la crise des pays périphériques de l’Europe, élégamment appelés PIGS par les eurocrates (Portugal, Italie, Grèce, Espagne) n’est pas liée à une quelconque tare anthropologique et raciale, mais à une poursuite de l’effet de polarisation qui trouve sa source dans le développement de l’Europe depuis le XVI° siècle, et que le libre-échange, comme l’avait clairement expliqué Friedrich List dans son irremplaçable « Système National d’Economie Politique » de 1841, combiné à la funeste et impérialiste Théorie de avantages comparatifs de Ricardo, ne fait qu’accroitre. On renverra à l’indispensable ouvrage de Erik Reinert « Comment les pays riches sont devenus riches et pourquoi les pays pauvres restent pauvres »."

      "Il faut d’emblée préciser que l’Union européenne n’est pas l’Europe. L’Europe est un continent, un ensemble de pays. L’Union européenne c’est d’abord un écheveau de règles qui encadrent l’action de ses États membres. Elle n’existe donc que si ces règles sont respectées."

      "de nombreux pays – parce qu’ils y sont poussés par les circonstances et non par “populisme”, par quelques viles passions “anti-européennes” ou par volonté de “repli national” – transgressent ces règles ou les contournent"

      "S’il n’y a plus le moindre esprit de solidarité en Europe, c’est que le projet européen d’unir le continent sous les auspices du marché, de la monnaie et de la jurisprudence de la Cour de Luxembourg, a échoué."

      "des traités organisant implicitement la compétition de tous contre tous n’ont pas permis – oh surprise ! – de rapprocher les peuples. Quant aux promesses de mettre en place “l’Europe sociale”, elles ne savent que faire rire désormais."

      "dans la situation actuelle, il n’y a plus de choix possible. L’euro, c’est l’impossibilité de dévaluer et donc de faire autre chose qu’une austérité perpétuelle et un arrimage éternel de l’économie française à celle de l’Allemagne."

      "Aujourd’hui, les flux financiers sont parfaitement sécurisés dans la zone euro. Les investisseurs ne risquent plus de subir des pertes de change. Mais le prix à payer c’est l’austérité, la désindustrialisation des régions périphériques et le chômage"

      "Nous croyons que cette méthode est la bonne, même si elle séduit moins les rêveurs en panne de “grand dessein” et attachés à cette idéologie de substitution qu’est devenu l’européisme. Nous pensons qu’il faut substituer la souplesse et le pragmatisme à la foi"

      "L’Europe supranationale empêche l’Europe des projets coopératifs de ré-émerger. Ce n’est pas le moindre des paradoxes : en tuant à petit feu les pays qui la composent et sous prétexte de “dépasser les nations”, l’Union européenne détruit l’Europe."

      « L’Euro-zone franchit le Rubicon : la gauche anti-austérité se voit interdire le pouvoir au Portugal » par Ambrose Evans-Pritchard
      http://www.les-crises.fr/leuro-zone-franchit-le-rubicon-la-gauche-anti-austerite-se-voit-interdire

      Belle définition du rêve européen, au passage :

      -"En 40 ans de démocratie, aucun gouvernement au Portugal n’a jamais dépendu du soutien de forces anti-européennes, c’est-à-dire de forces ayant fait campagne pour l’abrogation du Traité de Lisbonne, du Paquet fiscal, du Pacte de stabilité et de croissance, ainsi que pour le démantèlement de l’union monétaire(...)"

      Quant au respect du vote, hein...chacun ses priorités :

      -« Après avoir mené un coûteux programme d’aide financière, marqué par de nombreux sacrifices, il est de mon devoir, dans le cadre de mes pouvoirs constitutionnels, de faire tout mon possible pour empêcher que de mauvais signaux soient envoyés aux institutions financières, aux investisseurs et aux marchés »

      -"Cette clause stupide du traité oblige le Portugal à réduire sa dette à 60% du PIB sur les vingt prochaines années dans un piège austéritaire perpétuel, et ce alors que le reste de l’Europe méridionale tente de faire de même, le tout dans un contexte de récession mondiale puissante." ;
      –"M. Cavaco Silva utilise de fait son mandat pour imposer un programme issu d’une idéologie réactionnaire, dans l’intérêt des créanciers et de l’establishment de l’EMU, en maquillant le tout, avec un culot remarquable, en défense de la démocratie." ;
      –"Les socialistes européens se trouvent face à un dilemme. Ils prennent enfin conscience de la déplaisante vérité : l’union monétaire est une entreprise autoritaire de droite, qui a échappé à la bride de la démocratie ; et cependant, s’ils agissent en conséquence, ils risquent de se voir interdire tout accès au pouvoir."

    • Les Etats européens ont versé 1600 milliards d’euros d’aides aux banques depuis la crise - L’Express L’Expansion
      http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-etats-europeens-ont-verse-1600-milliards-d-euros-d-aides-aux

      -"Les aides d’Etat accordées au secteur financier dans l’Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d’euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011 selon un document publié vendredi par la Commission européenne. Cette somme représente 13% du PIB de l’UE, selon le tableau de bord des aides d’Etat portant sur 2011. La grande majorité, soit 67%, était constituée de garanties publiques sur le financement des banques."

      « Europe : 1 600 milliards d’euros d’aides pour le secteur financier entre 2008 et 2011 » | Mediapart
      http://www.mediapart.fr/journal/international/211212/europe-1-600-milliards-d-euros-d-aides-pour-le-secteur-financier-entre-
      #Ploutocratie #Sauvetages_bancaires

      « QE : comment la BCE se moque du monde ! »
      bce http://leseconoclastes.fr/2015/01/hold-1-100-000-millions-de-qe-comment-la-bce-se-moque-du-monde "[Hold-Up à 1 100 000 millions d’€]

      « Et si la BCE payait 175 euros par mois à chaque européen ? »
      http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2015/03/29/et-si-la-bce-payait-175-euros-par-mois-a-chaque-europeen.html

      « De Francfort à Athènes : qui change vraiment ? »
      http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2015/01/26/de-frankfort-a-athenes-qui-change-vraiment

      « Où sont passés les 1000 milliards prêtés par la BCE aux banques ? »
      Read more at http://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/ou-sont-passes-les-1000-milliards-pretes-par-la-bce-aux-banques_

      « Où sont passés les 1000 milliards de la BCE ? »
      http://www.latribune.fr/actualites/economie/20120606trib000702311/ou-sont-passes-les-1000-milliards-de-la-bce-.html

      « La BCE sort son bazooka monétaire »
      http://www.mediapart.fr/journal/international/220115/la-bce-sort-son-bazooka-monetaire

      « A qui profitent les opérations de Quantitative easing ? »
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150302tribd93cf9acc/a-qui-profitent-les-operations-de-quantitative-easing.html

      « BCE : plus de 1.000 milliards d’euros de rachat de titres dans la balance »
      http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150122tribc434786ff/bce-plus-de-1-000-milliards-d-euros-de-rachat-de-titres-dans-la-balance.ht

      BCE : 1 000 milliards d’euros... Et pour quel résultat ? - Express [FR]
      https://fr.express.live/2016/09/07/bce-1000-milliards-euros-qe
      #UE #BCE #UE_BCE_QE #Economie #Politique_monétaire

    • #UE #Finance #Union_des_marchés_de_capitaux

      CADTM - Enterrées, les leçons de la crise ! par Finance Watch
      http://cadtm.org/Enterrees-les-lecons-de-la-crise

      « Imaginez que vous vous soyez endormi, longtemps endormi, juste après la crise de 2008 … et que l’on vous réveille le 30 septembre 2015, jour où la Commission Européenne présente son nouveau Plan d’Action pour une Union des marchés de capitaux. Vous n’en croiriez pas vos yeux, mais il s’agit bien de raviver des techniques financières telles que la titrisation, qui ont pourtant joué un rôle majeur dans la crise. Et la relance de la titrisation n’est que l’une des propositions du Plan d’Action qui nous posent des problèmes »

      « Attention danger ! Le projet d’Union des marchés de capitaux de la Commission européenne doit être stoppé ! » http://www.marianne.net/les-eco-att/attention-danger-projet-union-marches-capitaux-commission-europeenne-doit-

      « Menace sur la régulation financière »
      http://www.alternatives-economiques.fr/menace-sur-la-regulation-financiere_fr_art_1389_73337.html

      « Avis de dérégulation financière en Europe » - Les Dessous de Bruxelles
      par Frédéric Lemaire
      http://www.dessousdebruxell.es/spip.php?article228

      -"Huit ans après la crise financière, le temps n’a jamais été aussi favorable à la finance et aux banques dans l’Union européenne. Les timides initiatives de régulation financière avancées après la crise sont déjà remises en cause. Et de nouvelles initiatives de dérégulation financière s’apprêtent à voir le jour, dans le cadre du projet d’Union des marchés de capitaux(...). Au risque de préparer les catastrophes financières de demain."

      –"Les lobbies financiers ne se contentent plus de bloquer, avec l’aide de gouvernements complaisants, les timides réformes menées sous l’égide de l’ancien commissaire Michel Barnier : il s’agit désormais de reprendre la marche en avant de la dérégulation financière. Pour cela, ils peuvent compter sur la nouvelle Commission : son président Jean-Claude Juncker, ancien Premier ministre du Luxembourg et paradis fiscal notoire ; et son commissaire aux services financiers Jonathan Hill, fondateur d’une entreprise de lobbying financier, Quiller Consultants. "

      –"Avec une proposition phare : la titrisation des prêts bancaires. " ; « c’est cette technique qui a largement contribué à la crise financière de 2008, en incitant les banques à adopter des comportements risqués dans l’octroi des crédits. Elle a participé au développement d’un système financier parallèle non régulé (shadow banking system), qui favorise la création de bulles financières de crédit. »

      Finance, Bruxelles rallume la mèche, par Frédéric Lemaire & Dominique Plihon (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/LEMAIRE/54461
      Les entreprises dans l’engrenage de la finance, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/engrenagefinance

      -"M. Hill lui-même admet exagérer le bénéfice de son projet pour les petites entreprises afin d’amadouer les gogos — comprendre : les citoyens européens. « Si les PME sont mises en avant dans le débat européen, révèle-t-il devant un auditoire trié sur le volet, c’est parce qu’elles sont perçues comme un élément important de l’économie et qu’il est plus facile de convaincre le public avec des propositions qui les renforcent (6). » " ;
      –"Pour financer ces activités parfois hautement spéculatives, les banques ont besoin d’argent frais. Elles pourront désormais se tourner vers la Banque centrale européenne (BCE), qui a décidé d’accepter les crédits titrisés comme garantie en échange de liquidités. Ce soutien de la BCE à la titrisation prétend stimuler le crédit vers l’« économie réelle »" ;
      –"Protégée des regards du public par la technicité du sujet, la Commission européenne réunit tranquillement les ingrédients d’une nouvelle crise majeure. D’autant que le développement de l’union des marchés de capitaux s’inscrit dans un contexte de démantèlement des maigres avancées obtenues depuis 2008." ;
      –"l’UMC cumule les handicaps. Son fondement même repose sur un diagnostic erroné, puisque la Commission écarte d’emblée l’une des principales causes de la stagnation économique dans l’espace européen : les politiques d’austérité budgétaire et salariale. Comme le démontrent de nombreuses enquêtes, dont celle de la BCE auprès des PME (10), les entreprises n’investissent pas faute de débouchés, par suite d’une demande déprimée par les politiques restrictives."

      Relancer la titrisation, pour qui, pourquoi ?, par Frédéric Hache, directeur de l’analyse politique de Finance Watch
      http://www.lenouveleconomiste.fr/relancer-la-titrisation-pour-qui-pourquoi%E2%80%89-28649

      -"La définition ouvre enfin la porte à une future inclusion de la titrisation synthétique, une titrisation qui ne finance rien, le sous-jacent étant des paris financiers (credit default swaps) et non des prêts." ;
      –"La relance de la titrisation ne vise donc pas tant à aider les PME ou à relancer la croissance qu’à améliorer la profitabilité des mégabanques européennes, celles-ci fabriquant les titrisations et encaissant les commissions liées. À cet égard, la Commission a donc de façon inattendue devancé les souhaits de ces mêmes banques"

      L’Europe multiplie les instruments de la prochaine crise
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-europe-multiplie-les-instruments-de-la-prochaine-crise-596889.html

      "Les institutions européennes s’apprêtent à relancer la titrisation sur une vaste échelle : les mêmes causes qui ont déclenché la crise de 2008 produiront les mêmes effets. Par Michel Crinetz, ancien superviseur financier."

      "Les subprime étaient des prêts immobiliers accordés à des ménages américains de moins en moins capables de les rembourser. Un marché de bonne taille, mais pas de quoi mettre en danger toute la planète financière. Quel mécanisme a transformé la petite bombe atomique locale en bombe thermonucléaire mondiale ? La titrisation, qui disséminait les risques vers des investisseurs mondiaux aveugles à leurs risques ; et ainsi libérait des capacités de crédit nouvelles pour des prêts toujours plus risqués."

      "Le contenu de ces titres pouvait être statique, constitué une fois pour toutes, ou bien évolutif, avec des prêts qui en sortaient et des prêts moins sûrs qui y entraient, de sorte que leur qualité diminuait au fil du temps ; mais pas leur notation..."

      "Que propose la Commission européenne à présent ? Un règlement européen qui favorise toutes ces pratiques, sans en oublier une seule."

      "ces mêmes institutionnels qui avaient acheté des subprime, y compris en Europe ; ils font confiance aux bonnes notes des agences et croient que le risque est bien couvert par les produits dérivés dont les fournisseurs ne le provisionnent pas, et donc s’avèrent, le moment venu, incapables de le couvrir (d’où la faillite d’AIG, alors premier assureur mondial, que le Trésor américain a dû secourir avec 180 milliards de dollars). Laisser les banques « modéliser » les risques elles-mêmes, c’est-à-dire, en pratique, les minimiser."

      "On rebaptise cette pratique titrisation « Simple, Transparente et Standardisée (STS) »"

      "Et tout cela pour la bonne cause : faciliter la croissance, et encourager nos PME, lesquelles seraient devenues, à lire les communiqués européens, le grand amour de nos banquiers.

      Tout cela dans le cadre de l’ »Union des marchés de capitaux », qui prétend rééquilibrer la finance européenne vers moins de banque et plus de marché. Mais les banques seront les principales animatrices du marché de la titrisation, dont elles profiteront de manière itérative. Premier profit sur les prêts eux-mêmes, deuxième en les titrisant, troisième en les rachetant et revendant sur les marchés, quatrième en refaisant de nouveaux prêts avec les capacités ainsi libérées, et ainsi de suite."

      "Le Parlement européen examine ces jours-ci des amendements à ce projet de règlement."

      "Quatre députés seulement proposent d’interdire la titrisation « synthétique », autrement dit le recours aux dérivés de crédit, qui a montré sa dangerosité. D’autres députés font preuve d’une compétence impressionnante pour au contraire faciliter ces opérations, expliquant avec force détails techniques pourquoi le texte proposé par la commission comporte trop d’entraves qui mettent en danger rien de moins que la stabilité financière et le financement de l’économie réelle ; sans oublier les PME, bien sûr. Gageons qu’ainsi instruite par les meilleurs experts, la majorité du Parlement saura encore améliorer ce règlement dans le sens du meilleur intérêt des b..., pardon, des PME..."


      La Commission nous demande des preuves. par Michel Crinetz, Ancien superviseur financier, Collectif Roosevelt
      http://www.lenouveleconomiste.fr/la-commission-nous-demande-des-preuves-29281

    • Ou est donc passé le sacro-saint devoir de respect des règles ?
      Scandale Volkswagen : l’UE était au courant depuis 2011 et non pas depuis 2013
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/scandale-volkswagen-l-ue-etait-au-courant-depuis-2011-et-non-pas-depuis-20

      Stakhanov chez Volkswagen, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/RIMBERT/54374

      -"« Au sein du groupe, les témoignages se multiplient ; face à des objectifs irréalisables, les ingénieurs préféraient tricher qu’affronter la colère du patron », écrit le quotidien.(...) « Volkswagen était dirigé comme une monarchie absolue, où ce qui n’est pas autorisé ne peut pas arriver, confie au Monde un familier du groupe." ;
      –"Assiégés par les lobbyistes, les régulateurs des pays membres et la Commission ont décidé fin octobre, au beau milieu du scandale Volkswagen, de relever le seuil d’émission des oxydes d’azote de... 110 %. "

      Comme quoi l’#UE sait faire preuve de souplesse et s’asseoir sur le sacro-saint « respect des règles » quand la volonté est là...
      #Multinationales #Lobbying

      Le Parlement européen autorise les constructeurs automobiles à polluer plus. Par Émilie Massemin
      http://reporterre.net/Le-Parlement-europeen-autorise-les-constructeurs-automobiles-a-polluer-p

      -"Les eurodéputés ont autorisé le 3 février les véhicules diesel à émettre deux fois plus de gaz polluants que ne l’autorisent les dernières normes. Une décision dictée par un « comité technique » dont personne ne connaît la composition." ;
      –"D’après les chiffres avancés dans ce document de la commission Environnement et santé publique, la pollution de l’air cause environ 430.000 décès prématurés par an dans l’Union européenne, en raison de ses impacts sur la santé des Européens. Les NOx, principaux polluants émis par les moteurs diesel, provoquent cancers, asthme et maladies respiratoires." ;
      –"C’est cet état de fait qui a décidé Françoise Grossetête, eurodéputée (Les Républicains), à voter en faveur des dépassements de normes." ;
      –" Le rejet de l’objection permet d’éviter le statu quo, poursuit-il. Un statu quo qui aurait pu arranger les industriels afin de continuer à réaliser des tests peu scrupuleux." ;
      –" Les constructeurs européens ont déjà eu presque dix ans pour s’adapter aux nouvelles normes en matière d’émission de NOx"

      Qui a dit manque de souplesse, de flexibilité et lourdeurs administratives ?

      -"la Commission européenne proposait à l’origine des autorisations de dépassement plus restrictives : 60 % à partir de 2017. Mais la réglementation a finalement été rédigée par un comité d’experts mis en place en 2011 à Bruxelles, le Technical Committee on Motor Vehicles (TCVM), dont la composition n’est pas connue. « J’ai demandé à la Commission européenne quelle était la composition du TCMV, et de me fournir les comptes rendus de ses réunions ainsi que le relevé des conclusions. Il nous a été répondu tout à l’heure que le compte rendu serait disponible dans quinze jours ; surtout, notre interlocuteur nous a fait savoir qu’il n’était pas autorisé à diffuser la liste des participants à ce comité – ce qui pose un problème de transparence », soulignait le 3 novembre 2015 Delphine Batho, en sa qualité de rapporteure de la mission d’information sur l’offre automobile française, à l’Assemblée nationale." ;
      –"Plusieurs centaines de comités de ce genre sont chargés par la Commission européenne d’élaborer les normes les plus techniques. Le Parlement européen dispose de trois mois pour s’opposer aux règles issues de cette « comitologie », sans quoi elles sont appliquées d’office." ;
      –" la Commission européenne a proposé un règlement visant à durcir les conditions d’homologation de son parc automobile. (...) Accroître l’indépendance et la qualité des tests, en évitant les relations financières sources de conflits d’intérêt entre les constructeurs automobiles et les agences d’homologation (un problème déjà soulevé par l’Assemblée nationale française), et en soumettant ces agences à des audits indépendants réguliers

      #UE #Démocratie #Conflits_d'intérêts

    • #Relations_Internationales #UE #Méditerranée
      Le ton général a de quoi laisser circonspect, donnant l’impression d’avoir davantage à faire à un communiqué institutionnel qu’à un article, mais le thème abordé mérite de s’y arrêter.
      Pourquoi et comment l’Union pour la Méditerranée sera plus forte que jamais en 2016, Par Alfred MIGNOT 
      http://www.latribune.fr/opinions/blogs/euromed/pourquoi-et-comment-l-union-pour-la-mediterranee-sera-plus-forte-que-jamai

      Allemagne : nouvelle affaire d’espionnage
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/15/97001-20151015FILWWW00331-allemagne-nouvelle-affaire-d-espionnage.php
      #Allemagne #UE #Relations_Internationales #Etats_Unis

      À prendre avec des pincettes :

      Une nouvelle monnaie unique africaine serait la véritable cause de l’intervention française en Libye — RT en français
      https://francais.rt.com/france/13476-hillary-clinton-intervention-france-libye

      Crédible, venant de RT ? (et publié sur la page fb des "Econoclastes" : https://www.facebook.com/leseconoclastes/?fref=ts ; http://leseconoclastes.fr/biographies/?)

      RT (chaîne de télévision) — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/RT_(cha%C3%AEne_de_t%C3%A9l%C3%A9vision)

      -"RT, auparavant Russia Today, est une chaîne de télévision d’information continue russe lancée le 10 décembre 20051 par l’agence de presse gouvernementale RIA Novosti" ;
      –"Russia Today est aussi un site Internet d’information continue publié par EIN News (European Internet Network)"

      Sarkozy, BHL, Clinton et l’or de Kadhafi. Par Pierre Haski - Rue89 - L’Obs
      http://rue89.nouvelobs.com/2016/01/09/sarkozy-bhl-clinton-lor-kadhafi-262764

      -"D’autres sources ont exprimé des doutes sur la fiabilité des informations de « Sid », mais Hillary Clinton, qui avait voulu le prendre dans son équipe au département d’Etat mais en a été empêchée par la Maison Blanche, a continué à l’écouter" ;
      –"« Un désir d’obtenir une plus grande partie du pétrole libyen ;
      accroître l’influence française en Afrique du Nord ;
      améliorer sa situation politique intérieure en France ;
      offrir à l’armée française une chance de rétablir sa position dans le monde ;
      répondre à l’inquiétude de ses conseillers concernant les plans à long terme de Kadhafi de supplanter la France comme puissance dominante en Afrique de l’ouest »" ;
      –"« Cet or a été accumulé avant la rébellion actuelle, et était destiné à établir une monnaie panafricaine appuyée sur un dinar or libyen. Ce plan était destiné à offrir aux pays d’Afrique francophone une alternative au franc CFA »"

      #Relations_Internationales #Afrique #Libye #OTAN #France #UMP #Orient

      Pour Westminster, Sarkozy est intervenu en Libye pour « améliorer sa situation politique »
      http://www.lemonde.fr/international/article/2016/09/14/pour-westminster-sarkozy-est-intervenu-en-libye-pour-ameliorer-sa-situation-

      "Le rapport évoque « les possibles gains électoraux » attendus par M. Sarkozy un an avant la présidentielle de 2012, dans une attitude proactive en Méditerranée censée répondre aux préoccupations des électeurs en matière d’immigration."

      "Le résultat de l’intervention des Français, des Britanniques et des Américains est, selon le document, « un effondrement politique et économique, des affrontements entre milices et tribus, des crises humanitaires et migratoires, des violations des droits de l’homme à grande échelle, la dissémination des armes du régime de Kadhafi dans toute la région et l’expansion de l’[organisation] Etat islamique en Afrique du Nord »."

    • L’édifiant destin de la directive européenne sur le congé maternité, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/ROBERT/54465

       #UE_Institutions

      Le Comité des représentants permanents de l’Union européenne, instance stratégique, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/ROBERT/54466

      Glossaire de l’Union européenne (Le Monde diplomatique, juin 2013)
      http://www.monde-diplomatique.fr/mav/129/A/49829

      Mieux vaut s’appeler Juncker que Tsipras dans cette UE prétendument attachée au respect des « règles ». #Grèce #Sociaux-démocrates
      Le Parlement européen est-il vraiment la solution ?, par Susan Watkins (Le Monde diplomatique, février 2016)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2016/02/WATKINS/54705

      L’UE : un club à plusieurs entrées et une sortie | Courrier international
      http://www.courrierinternational.com/depeche/lue-un-club-plusieurs-entrees-et-une-sortie.afp.com.20160218.

  • UMP LR

    –-
    Crise : Sarkozy se targue d’avoir évité "une catastrophe" et sauvé des emplois - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/crise-sarkozy-se-targue-d-avoir-evite-une-catastrophe-et-sauve-des-emplois_
    (Avec ça aussi :

    « Les salariés de l’atelier Lejaby vont être repris par un maroquinier fournisseur de Louis Vuitton, qui assurera les commandes pour plusieurs années. Nicolas Sarkozy s’est impliqué dans ce dossier. Vuitton est la marque phare du groupe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, un proche du chef de l’Etat. 

    Le groupe énergétique français EDF — contrôlé par l’Etat et dirigé par un autre de ses proches, Henri Proglio — a déposé une offre de reprise de Photowatt, leader français des panneaux solaires, en faillite. »)

    –Donc la "crise" financière est venue du Saint-Esprit. Elle ne découle sûrement pas de politiques libérales, de dérégulation et de déréglementation, saluées depuis des années par les orthodoxes dans les médias et dans les partis libéraux (avec la tolérance et l’humilité qui les caractérisent...), ou encore de l’organisation de la soumission des états à la "discipline" des marchés financiers. Bah oui, c’est juste la faute à pas de chance en fait. Et sinon, les "solutions" mises en œuvre depuis dans l’UE, par ces mêmes orthodoxes, ont donné des résultats très probants en Grèce, par exemple. Les dumpings fiscal et social, organisés avec la concurrence entre "partenaires" européens, magnifiques également. Et je suppose que le Traité Transatlantique va nous apporter bonheur et prospérité. Sans même parler de la conception toute particulière de la démocratie qu’ont les gens qui ont mis en place ou légitimé les politiques "d’austérité" en Grèce, en Espagne ou encore au Portugal.

    –Et donc, doivent se dire les sarkolâtres, qui de mieux qu’une "racaille" appartenant à un parti qui n’a eu de cesse de promouvoir l’UE organisant la concurrence entre pays, territoires, et travailleurs, et les dumpings fiscal et social ? Qui de mieux qu’un type faisant partie de ces arrogants qui chantaient les louanges de la "modernité" de la dérégulation financière et des subprimes ?! Qui de mieux que ces sadiques imposant "l’austérité" à la Grèce, y compris en empêchant la tenue d’un référendum, de manière autoritaire et soutenant les politiques orthodoxes aux résultats lamentables et aux conséquences désastreuses dans l’UE ? Qui de mieux que ceux ayant permis des aides de plus 1000 milliards aux banques sans réelles contreparties pour ensuite aller tapiner pour G.Sachs et cie ? Sans parler du plaisir qu’ont les umpitres à insulter des gens en les prenant ouvertement pour des imbéciles (insultes cédant souvent la place à de véritables provocations décomplexées du type "Je suis le candidat du peuple et du référendum !") et à monter les français les uns contre les autres (sauf ceux du CAC, évidemment), ou de leur incapacité à organiser ou à participer à une élection sans tricher, de l’audace dont ils font preuve quand il s’agit de quémander, comme de méchants assistés, du pognon auprès de ceux qui les encensent.
    Et la cerise sur le gâteau : Al Qaida, sunnite ou chiite ? http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/elections-2007/20070226.OBS4282/sarkozy-trebuche-sur-le-terrorisme-et-la-defense.html
    Non, vraiment, les sarkolâtres et autres groupis de l’UMP sont définitivement des cas à part.

    –Quels coûts des dogmatismes orthodoxes-austéritaires-ordolibéraux, qui aggravent la récession, dépriment les demandes, qui ont inscrit une politique économique particulière dans les traités (ce qui est au passage une négation de la démocratie) ? Quels coûts de cette « Union » (en fait celle des ploutocrates dont les multinationales) qui organise dumpings social et fiscal, comporte des paradis fiscaux, organise la concurrence entre états, territoires et populations ? Quels coûts de pratiques fiscales du Luxembourg ? Quels coûts de l’interdiction de la BCE de financer directement les états si besoin, les soumettant à la discipline de « marchés financiers » (et au service de la dette allant avec) dont on a pu constater « l’efficience » dans l’évaluation d’acteurs comme L.Brothers ou de produits comme les subprimes ? Quels coûts des sauvetages bancaires au niveau de l’UE, creusant les déficits de certains pays, prétextes à la « cure » d’austérité qui a elle-même aggravé tant les niveaux d’endettement (au moins dans certains cas) que les situations économiques ? Quel est le niveau de la fraude fiscale en France et dans l’UE (dont la Grèce représente une infime part du PIB) ? Quelle logique à se soumettre au fanatisme comptabiliste s’appuyant lui-même sur des indicateurs douteux (comparer le stock total d’une dette avec le flux de « richesses » produites en une année, au passage, ceux répétant les comparaisons ineptes entre dette publique et privées, devraient se pencher sur le taux d’endettement d’une entreprise, d’un individu ou d’un ménage comparé à ses revenus annuels) ? D’ailleurs Eurostat encourage les pays à intégrer l’économie illégale dans le PIB pour faire baisser le ratio de dette ! Comment se fait-il qu’un pays comme les Etats-Unis, plus endetté que la Grèce même par tête, ne connaisse pareilles paniques
    et déconfitures que l’UE ?

    –C’est vrai que la présence d’une logique m’échappe dans le discours des orthodoxes-austéritaires disant : "il faut être compétitifs pour relancer la croissance et l’emploi, pour cela il faut diminuer le coût du travail". Le projet m’échappe. Faut-il être moins cher que la Chine , le Bangladesh ou l’Ethiopie, pays aux "coûts" du travail moins élevés ? Est-ce dans les pays où ce "coût" est le moins élevé qu’il fait bon vivre, sont-ce des modèles de société à copier ? Tous les pays du monde doivent-ils rechercher à être les plus "compétitifs" en ayant le plus bas coût du travail ? Existe -t-il une corrélation inversée entre coût du travail et qualité de vie ? Etc
    Est-ce ça le projet de ces êtres supérieurement intelligents ? http://www.valeursactuelles.com/fran%C3%A7ais-trop-pay%C3%A9s20130206.html
    Ou plutôt ça ? http://www.okeanews.fr/20140507-austerite-en-grece-tous-les-chiffres http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
    Ces gens géniaux, ne sont-ce pas les mêmes qui, par hasard, n’ont eu de cesse de promouvoir l’UE organisant la concurrence entre pays, territoires, et travailleurs, les dumping fiscal et social ? Ne sont-ce pas les mêmes arrogants qui chantaient les louanges de la modernité du modèle anglo-saxon de dérégulation financière et moquaient les archaismes français ?
    Est-ce la même logique que le chantage à l’évasion fiscale légale : « il ne faut pas taxer davantage le capital, car le monde est ouvert, et donc il partirait » ? Mais si certains paradis fiscaux permettent des impositions nulles ou quasi-nulles, comment se fait-il qu’il y ait encore des états ? Doit-on s’aligner sur les fiscalités les plus faibles ?
    Et justifier les violentes politiques "d’austérité" mises en oeuvre depuis quelques années en Grèce par l’impérieuse nécessité de réduire les déficits, la dette, et de "rassurer les marchés financiers", c’est quoi pour ces génies ?? Faire preuve de "bon sens", de "réalisme", de "sagesse", c’est être "moderne","responsable", "raisonnable", "bon gestionnaire", c’est avoir le "courage" de faire "les réformes", être un digne héritier des Lumières, être humaniste, démocrate et rationnel ?

    "Selon Europe 1, Nicolas Sarkozy a fait une proposition aux dirigeants de banques françaises afin de ne pas rembourser la dette de l’UMP avant 2017." http://www.lepoint.fr/politique/dette-de-l-ump-sarkozy-negocie-avec-les-banques-pour-sortir-de-l-impasse-06-
    #UMP

    –-"Les lobbies patronaux tentent de saboter la loi sur le devoir de vigilance des multinationales" - Basta !
    http://www.bastamag.net/Sous-pression-des-lobbies-le-Senat-examine-la-proposition-de-loi-sur-le-de

    -"La semaine dernière, la proposition de loi a été rejetée par la Commission des lois du Sénat. Son rapporteur Christophe-André Frassa (Les Républicains) a même cherché à empêcher toute discussion en déposant une « motion préjudicielle », une procédure très rarement utilisée. Elle vise à repousser l’examen de la loi jusqu’à l’adoption – éventuelle et à une échéance incertaine – d’un cadre juridique européen sur le sujet. Cette motion a été retirée au dernier moment. Le débat en plénière est prévu le 21 octobre."

    "RSA : deux parlementaires veulent sanctionner les fraudeurs et obliger les bénéficiaires à travailler" | Public Sénat
    http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/rsa-deux-parlementaires-veulent-sanctionner-fraudeurs-obliger-beneficiai

    Dans l’esprit des deux parlementaires de droite, ceux qui ont fraudé devront « rembourser ». Ils pourront même payer « des pénalités ». L’exposé des motifs de la PPL parle « d’amendes réellement dissuasives, car proportionnées au montant de la fraude. (…) Plus la fraude est élevée, plus la sanction doit être sévère ».

    Pour rappel, et pour exemple : "Réforme pénale : l’UMP retire son amendement "cols blancs" | France info
    http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/reforme-penale-l-ump-veut-eviter-la-prison-aux-cols-blancs-486195"

    Et la prop... le foutage de gueule habituel :

    -" Leur unique argument, ressassé à l’envi, est que le projet porterait atteinte à leur « compétitivité ». Il causerait même « des dommages irréparables à l’économie » [2] si la France avançait seule dans ce domaine. Aucun argument ou exemple concret ne vient étayer une telle affirmation."

    -"En réalité, les obligations prévues par la proposition de loi – la mise en place d’un plan destiné à prévenir les atteintes aux droits humains – paraissent modestes, d’autant que le projet a été considérablement édulcoré par rapport à sa version initiale, notamment sur l’accès à la justice pour les victimes d’accidents industriels ou de conditions de travail indignes. Seules les atteintes graves aux droits humains sont visées. Des réformes législatives similaires pour responsabiliser les multinationales sont en cours dans plusieurs pays, comme le Royaume-Uni (loi sur l’esclavage moderne), ainsi qu’au niveau des Nations Unies. Enfin, les lobbies patronaux ne semblent pas avoir d’alternative à proposer au projet de loi, à part ne rien faire."

    #Lobbying #Multinationales #UMP #Novlangue #Discours_orthodoxes #TINA

    Sarkozy compare l’afflux de réfugiés à une grosse fuite d’eau
    http://www.bfmtv.com/breves-et-depeches/sarkozy-compare-l-afflux-de-refugies-a-une-grosse-fuite-d-eau-895779.html

    Un grain de sable dans le désert (zen, zen, zen...) :

    (130) Non, un « réfugié politique » n’a pas droit à 700 euros par mois - Libération
    http://www.liberation.fr/desintox/2015/11/02/non-un-refugie-politique-n-a-pas-droit-a-700-euros-par-mois_1410618

    Pierre Lellouche connaît en réalité moins mal le dossier des demandeurs d’asile qu’on a pu le croire en l’écoutant sur BFM TV. Il y a un petit mois, il évoquait exactement le même sujet devant les députés de la Commission des affaires étrangères. Voilà ce qu’il disait : « de plus en plus de gens disent qu’il vaut mieux être aujourd’hui une personne qui arrive en France, laquelle a droit à un logement et à 200 euros par mois ou à 700 euros dans le cas d’une famille, qu’une personne qui galère pour trouver un logement et un emploi. Voilà ce que j’entends. Telle est la gravité du problème ». Le député de Paris sait donc très bien que le montant de 700 euros ne s’applique que pour une famille, et non pour un demandeur seul comme il l’affirme pourtant sur BFM. De même, on aura noté qu’il se limite à évoquer devant les députés le fait que les demandeurs d’asile ont un logement (ce qui est vrai puisqu’ils sont hébergés en centre d’accueil pour demandeurs d’asile ou en centre d’hébergement d’urgence), alors que sur BFM, il leur prête une « priorité au logement », totalement fictive, en revanche. Vous avez dit cynisme ?

    –Contrôle fiscal des entreprises : le "fantastique appel à la fraude" de Sarkozy #UMP
    http://www.marianne.net/controle-fiscal-entreprises-fantastique-appel-fraude-sarkozy-100244436.htm

    "Nicolas Sarkozy veut alléger les contrôles fiscaux sur les entreprises afin, argue-t-il, de « refonder les relations entre les contribuables et l’administration fiscale autour du principe de confiance ». Pour ce faire, le patron de Les Républicains (LR) propose, dans le projet pour 2017 qu’il a fait adopter aux forceps par le Conseil national du parti le 2 juillet dernier, de supprimer les contrôles sur place s’il n’existe pas d’élément précis de suspicion de fraude, et surtout d’abaisser le délai de prescription de la fraude fiscale de trois à un an"

    ""L’abaissement du délai de prescription constituerait un fantastique appel à la fraude", dénonce d’emblée auprès de Marianne un représentant de Solidaires, l’un des principaux syndicats de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP). Le procédé provoquerait en outre, souligne-t-il, « un effondrement des résultats des contrôles fiscaux », en augmentation ces trois dernières années et qui ont ramené en 2015 quelque 7 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat"

    ""Les contrôles fiscaux jouent un rôle dans la régulation de la concurrence""

    https://www.facebook.com/Regards.fr/photos/a.1713997708696528/4321229134640026

    • Plus généralement sur l’#UMP => Foutages de gueule umpistes :

      –Sarkozy, un « prix du menteur » pour ses 17 bobards - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2015/02/06/sarkozy-un-prix-du-menteur-pour-ses-17-bobards_1196404

      –L’argument foireux de LR à propos du général Piquemal - Libération
      http://www.liberation.fr/desintox/2016/02/08/l-argument-foireux-de-lr-a-propos-du-general-piquemal_1431847

      –Magique !
      "Vrai travail" : l’amnésie du candidat Sarkozy - 26 avril 2012 - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/l-oeil-de-nabil/20120426.OBS7161/vrai-travail-l-amnesie-du-candidat-sarkozy.html

      –J’arrête la politique ; "il n’y a plus de paradis fiscaux" ; "les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est terminé" etc http://www.dailymotion.com/video/xdscrq_nicolas-sarkozy-les-paradis-fiscaux_news

      Quand Sarkozy sortait le Panama de la liste noire des paradis fiscaux
      http://www.marianne.net/quand-sarkozy-sortait-panama-liste-noire-paradis-fiscaux-100241734.html

      Sarkozy : "On ne change jamais"… surtout pas lui !
      http://www.marianne.net/sarkozy-on-ne-change-jamais-surtout-pas-lui-100239704.html
      "Sept à huit" : Sarkozy, confessions intimes
      http://www.marianne.net/sept-huit-sarkozy-confessions-intimes-100239701.html
      Nicolas Sarkozy ne « se rendra jamais » dans On n’est pas couché
      http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/polemiques/2015/10/04/28003-20151004ARTFIG00027-nicolas-sarkozy-ne-se-rendra-jamais-dans-on

      "« Il tient à garder une parole plus solennelle et estime que ce type d’émission n’est pas adapté dans un moment où la parole politique souffre d’un manque de confiance de la part des Français », justifie-t-on au sein de son parti."

      Les approximations du livre de Nicolas Sarkozy - Eric et Quentin du 27/01 - CANALPLUS.FR. Où l’on apprend qu’une élection présidentielle à opposé Obama et G.Bush...
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6811-eric-et-quentin.html?vid=1355827

      –Le mail de LR qui invite les militants à précommander le livre de Sarkozy en ligne - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/le-mail-de-lr-qui-invite-les-militants-a-precommander-le-livre-de-sark
      http://cdn-europe1.new2.ladmedia.fr/var/europe1/storage/images/le-lab/le-mail-de-lr-qui-invite-les-militants-a-precommander-le-livre-de-sarkozy-en-ligne-2655387/25518097-1-fre-FR/Le-mail-de-LR-qui-invite-les-militants-a-precommander-le-l

      –Sarkozy vante les subprimes puis retourne sa veste - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=w_49uwytqL0

      –L’innocence de Copé-pain-au-chocolat, l’humanisme de Mariton : Regards Médias, Déclarama
      https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/5430_937768896319417_1273083236471103154_n.png?oh=6bf26e4a
      Le come back de Copé - Le Petit Journal du 20/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1353195

      La suite du come back de Copé - Le Petit Journal du 21/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1353606
      La campagne secrète de Sarkozy - L’instant président du 21/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1353612

      Indécence et foutage de gueule ordinaires :
      Copé revient de l’enfer : Porte sort les mouchoirs - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2016-01-22/Cope-revient-de-l-enfer-Porte-sort-les-mouchoirs-id8412

      Vu - J-F Copé a "changé" - Le Petit Journal du 26/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid7560-vu.html?vid=1355416

      –"Un chômeur indemnisé touche entre 15.000 et 20.000 euros par an" ? | France info
      http://www.franceinfo.fr/emission/le-vrai-du-faux/2015-2016/un-chomeur-indemnise-touche-entre-15-000-et-20-000-euros-par-14-01-2016-1

      –(à vérifier) La droite veut voter une loi pro-cumul avant 2017, par Anne-Laure Dagnet | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/la-droite-prevoit-de-supprimer-la-loi-sur-le-cumul-des-mandats-753473

      –Sarkozy aux agriculteurs : l’environnement, "ça commence à bien faire" | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/sarkozy-aux-agriculteurs-l-environnement-ca-commence-bien-faire-107281

      Sarko : quand la droite décomplexée vomit sur l’agroécologie - Mr Mondialisation
      https://www.facebook.com/M.Mondialisation/posts/1297946376888432

      –Et il y a encore des fans pour dire de ce guignol que c’est un grand homme d’état... Il serait intéressant de voir ses position sur TAFTA au passage, lui qui prétend défendre les appellations.
      Les propos de Sarkozy sur le paquet neutre de cigarettes sont "indignes", selon le gouvernement. Par Alexandre Boudet
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/02/04/sarkozy-paquet-neutre-cigarettes-propos-indignes-gouvernement_n_91565

      –Celle qui ferait pâlir d’envie Walter White, alias Heisenberg, pour sa capacité à transformer des médias en grande blanchisseuse auxiliaire de retournement de veste : Bachelot, les caïds immatures et les gamins apeurés | Video MYTF1News | Wat.Tv
      http://www.wat.tv/video/bachelot-caids-immatures-gamins-2wknl_2exyh_.html

      –G.Fenech, qui avait déjà réclamé la démission de F.Hollande, rien de moins, suite à "l’affaire Hollande-Gayet", s’insurge du mensonge de Taubira : "Ah bah y’a un mensonge devant nous. Devant les français, en direct ! Pourquoi ?!".Venant d’un membre de l’UMP, ça vaut son pesant d’or.
      Georges Fenech depute du Rhone La question de la démission de François Hollande se pose
      http://www.georgesfenech.fr/fenech/article.php?article=102
      /-img-art102-F5da4f24c3f6c6150ccb4e21e6778d70.jpeg

      G.FENECH, pépite umpiste injustement dans l’ombre
      #UMP
      Georges Fenech depute du Rhone La question de la démission de François Hollande se pose
      http://www.georgesfenech.fr/fenech/article.php?article=102
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      « l’affaire Hollande-Gayet finit d’achever la gauche morale.
       
      Comment ne pas déplorer l’atteinte intolérable à l’image de la France, quand le Chef de l’État, qui n’est pas un citoyen comme les autres, non content d’entretenir aux yeux de la terre entière une relation illégitime à l’Elysée, se fait surprendre casqué et à moto pour des rendez-vous galants, de surcroît entouré de gardes du corps rémunérés sur fonds publics.

      La question de la démission de François Hollande doit être posée, avant que les valeurs qui fondent une nation ne soient définitivement détruites. »

      Le Fil d’Actu - Journal
      https://www.facebook.com/lefildactuofficiel/videos/1400802863294887

      –Geoffroy Didier sur Twitter : "Michel #Sapin ose le numéro d’autosatisfaction alors que le chômage augmente encore. L’indécence socialiste n’a décidément aucune limite."
      https://twitter.com/geoffroydidier/status/416253600554569728

      « L’indécence socialiste n’a décidément aucune limite »

      Et c’est un expert en la matière qui le dit.

      –Réforme pénale : l’UMP retire son amendement "cols blancs" | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/reforme-penale-l-ump-veut-eviter-la-prison-aux-cols-blancs-486195

      –Bygmalion : "Les comptes des partis ne sont pas contrôlés" - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/emissions/2014-10-24/Bygmalion-Les-comptes-des-partis-ne-sont-pas-controles-id7166
      « Comment dites-vous déjà, Pygmalion ? Bygmalion ? Pas un seul dignitaire sarkozyste ne se souvient, devant les caméras, du nom de cette société qui a pourtant organisé tous les meetings de campagne de 2012 du président sortant, lesquels ont dépassé de 17 millions d’euros le montant du plafond autorisé des dépenses de campagne. »
      – Le pire étant que des gens continuent de l’encenser et de le voir comme un messie sincère et guidé par le souci de l’intérêt général. Perso face à un certain niveau d’idiotie crasse je n’ai plus envie de faire pays (ou nation) avec ces complices décérébrés qui soutiennent des criminels autoritaires (bonjour la Grèce notamment).

      –Copé, en substance :"Je vais donner tous les comptes, ah oui mais en fait seulement quand ma future proposition de loi sera adoptée, en attendant on met tout sous scellé" : l’UMP continue à prendre les gens pour des cons, rien de nouveau dans cette école de cirque.

      –David Douillet : "Là où passent les Jeux Olympiques, c’est un vent de liberté qui arrive.". Ba oui, les grecs peuvent en témoigner ! Il n’est pas à l’UMP pour rien celui-là, on dirait qu’ils le font exprès à chaque fois qu’ils l’ouvrent. (Le Grand Journal 06/02/2014)

      #UMP_FN, #UMP_UE :

      Wauqiez et l’UE…J’adore l’UMP : "élisez nous pour que l’on fasse l’exact contraire de ce qu’on a fait et dit jusque-là !". Et s’ils quittaient juste définitivement la politique ?
      –Blague du jour, quand les racoleurs umpistes font la danse du ventre à l’extrême droite et tancent l’#UE, c’est toujours un délice :
      https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xtp1/v/t1.0-9/12348050_424274007697239_8367028246752947057_n.jpg?oh=6c68

      Laurent Wauquiez favorable à une durée légale de travail de 42 heures
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/01/26/25002-20160126ARTFIG00121-laurent-wauquiez-favorable-a-une-duree-legale-de-

      Sarkozy défend les « racines chrétiennes » de la France dans ses vœux de Noël
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/12/25/sarkozy-defend-les-racines-chretiennes-de-la-france-dans-ses-v-ux-de-noel_48
      "Pour l’avenir de nos enfants un souhait en particulier ?"
      Sarko : "Qu’il puissent rester français."

      Au meeting de Nadine Morano - Le Petit Journal du 12/10 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1318361

      Estrosi critique le virage à droite des Républicains… qu’il a lui-même alimenté
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/12/15/estrosi-critique-le-virage-a-droite-des-republicains-qu-il-a-lui-meme-alimen

      Laurent Wauquiez, l’homme qui insulte les écologistes
      http://www.reporterre.net/Laurent-Wauquiez-l-homme-qui-insulte-les-ecologistes

      "Après les avoir qualifié de « dogmatiques » dans une lettre destinée aux chasseurs – lettre que Reporterre avait révélé le 3 décembre dernier –, le vainqueur des élections régionales en Rhône-Alpes-Auvergne a franchi un nouveau palier dans la calomnie.
      Dans une lettre cette fois-ci adressée aux agriculteurs, également envoyée dans les jours précédant le premier tour des élections régionales, il stigmatisait sans vergogne les « ayatollahs écologistes »." ;
      –"Dans le contexte post-attentats, on appréciera l’acuité du propos et de l’imaginaire qui l’accompagne…" ;
      –" Pour faire parvenir son courrier injurieux à tous les agriculteurs de la Région, il semble avoir récupéré indûment des fichiers informatiques appartenant à des organismes publics – en l’occurrence ceux des Chambres d’agricultures, mais d’autres chambres consulaires pourraient être concernées – à des fins de communication électorale. Une telle pratique est interdite par le Code pénal."

      NKM : la « centriste » après la prise d’otage de grévistes en 2012 s’essaye à la haine anti-musulmans ? http://www.liberation.fr/politiques/2015/02/03/retards-a-l-ecole-a-cause-de-la-priere-non-le-maire-de-mulhouse-n-a-pas-c http://www.arretsurimages.net/breves/2015-02-04/Ecoliers-priere-NKM-denonce-des-derives-puis-s-excuse-id18517

      Thierry Mariani : merci Boko Haram ! - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/thierry-mariani-merci-boko-haram-07-05-2014-1819837_20.php

      Sarkozy compare l’afflux de réfugiés à une grosse fuite d’eau
      http://www.bfmtv.com/breves-et-depeches/sarkozy-compare-l-afflux-de-refugies-a-une-grosse-fuite-d-eau-895779.html

      Copé/Manif pour tous (à vérifier)
      https://www.facebook.com/humourdedroite/photos/a.121104479609.125179.115745609609/10154043776414610/?type=3&theater

      Démission de Taubira : la droite ressort son fantasme du laxisme
      http://www.marianne.net/demission-taubira-droite-ressort-son-fantasme-du-laxisme-100239727.html

      Taubira et l’intox, ça continue. Par Cédric Mathiot - Libération
      http://www.liberation.fr/desintox/2016/01/28/taubira-et-l-intox-ca-continue_1429502

      Démission de Taubira : l’hypocrisie de Christian Estrosi, son meilleur ennemi. Par Anne-Aël Durand et Samuel Laurent
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/01/27/demission-de-taubira-l-hypocrisie-de-christian-estrosi-son-meilleur-ennemi_4

      Sarkozy veut supprimer l’aide médicale d’Etat. Par Fabien Piliu
      http://www.latribune.fr/economie/france/sarkozy-veut-supprimer-l-aide-medicale-d-etat-548549.html

      Dans le Nord, Nicolas Sarkozy exalte la France, "pays chrétien"
      http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/a-lille-sarkozy-candidat-sans-le-dire-exalte-la-france-pays-chretien_14
      Sarkozy repart en campagne - Le Petit Journal du 10/06 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/le-petit-journal/pid6515-emission.html?vid=1399498

      "Tout au long de son discours, au cours duquel il a tout juste effleuré les sujets économiques, Nicolas Sarkozy a opposé le « peuple » qui souhaite selon lui « l’autorité » et les « valeurs », à des « minorités » dont il dénonce la « tyrannie », et parmi lesquelles il range « une poignée de lycéens qui bloquent un lycée, de zadistes qui bloquent la construction d’un aéroport, de gens du voyage qui bloquent une autoroute, de casseurs qui bloquent une raffinerie, d’islamistes radicaux qui prennent en otage un quartier »."

      #UMP_FN, #UMP_UE : :

      Le discours de peur de Nadine Morano - Le Petit Journal du 25/02 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1366251

      Chantal Brunel (UMP) suggère de remettre les immigrés "dans les bateaux" - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/chantal-brunel-ump-suggere-de-remettre-les-immigres-dans-les-bateaux-08-03-2
      http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/03/10/2429977_ses-millitant-ump-qui-pens-ecomme-chantal-bru
      https://www.youtube.com/watch?v=MaNgedeAQ_k

      En annonçant qu’il n’abrogera pas le mariage gay, Nicolas Sarkozy s’attire les foudres de la Manif pour tous et de Sens commun - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/en-annoncant-quil-nabrogera-pas-le-mariage-gay-nicolas-sarkozy-sattire

      Mariage gay : ’coup d’Etat’ (Mariton)
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/14/97001-20130414FILWWW00214-mariage-gay-coup-d-etat-mariton.php

      "Le député UMP Hervé Mariton a dénoncé aujourd’hui devant une foule de plusieurs milliers de personnes à Lyon le « coup d’Etat législatif » autour du vote du projet de loi autorisant le mariage homosexuel"

      Théorie du genre : ce document gênant pour l’UMP
      http://www.europe1.fr/politique/theorie-du-genre-ce-document-genant-pour-l-ump-1799819
      Théorie du genre : l’UMP sombre entre intox et démago - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2014/02/06/theorie-du-genre-l-ump-sombre-entre-intox-et-demago_978302

      -"La plateforme, accusée par Eric Zemmour et des sympathisants de la Manif pour tous de propager une supposée « théorie du genre », est la cible d’une attaque informatique. Il n’en fallait pas plus pour que l’UMP dégote une théorie du complot. Dans un ahurissant communiqué publié mardi, le député UMP Sébastien Huyghe y voit une opération de « caviardage » menée par le gouvernement. L’élu du Nord accuse la gauche d’avoir orchestré ce hacking pour « effacer des pièces à conviction » qui attesteraient de sa volonté de diffuser une « théorie du genre »." ;
      –"Quatre ans plus tard, l’UMP a donc courageusement tourné sa veste et n’a pas de mots assez durs pour condamner ce qu’elle a mis en place."

      Attaque de Nice : intox en série à droite - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2016/07/15/attaque-de-nice-intox-en-serie-a-droite_1466403

      La folle semaine où Christian Estrosi est devenu « Super-Résistant » et le dernier rempart face au FN | Slate.fr
      http://www.slate.fr/story/111463/estrosi-elu-paca

      "Un mois avant le premier tour, il expliquait n’avoir « aucune valeur en partage » avec ces « extrémistes qui entretiennent la confusion entre musulmans et islamistes », lui qui, pourtant, n’avait pas toujours été aussi clair sur le sujet. Dans la dernière semaine de campagne, c’est carrément en « résistant » qu’il s’est présenté, envers et contre tout."

      "Les électeurs de Provence-Alpes-Côte-d’Azur ont-ils vraiment saisi les aller-retours idéologiques d’Estrosi pendant cette campagne ? D’abord à droite toute, lorsqu’il dénonce la « cinquième colonne islamiste » et attaque de front l’immigration. Puis à gauche, ensuite, en affichant dans son comité de soutiens des personnalités comme l’écrivain mitterandiste Georges-Marc Benamou, le « chasseur de nazis » Serge Klarsfeld ou encore le patron du Racing Club de Toulon, Mourad Boudjellal ; pressentant qu’il allait cheminer seul vers le deuxième tour, et qu’il faudrait alors convaincre les électeurs de gauche délaissés par leurs partis."

      "Christian Estrosi a rendez-vous avec Jean-Marc Governatori à Marseille, à l’hôtel Radisson, sur le Vieux-Port. Il s’agit de négocier le ralliement du leader de l’Alliance écologiste indépendante (AEI), arrivé en cinquième position. Les deux hommes sont niçois. Ils ne tardent pas à s’entendre. Le deal comprend ainsi la création d’un « Institut pour l’écologie et la qualité de vie », aux contours assez flous, et doté de cinq millions d’euros par an. Un accord est trouvé : Governatori appelle dans la foulée à voter Estrosi, évoquant le projet de société défendu par Le Pen, « incompatible avec nos valeurs », annonce-t-il."

      "« Je suis à Vitrolles en résistant, c’est dans la Résistance que la France l’a emporté », ose Estrosi"

      –Même remarque que pour Wauqiez plus haut :
      Travailleurs détachés : Eric Woerth réitère sa demande d’une refonte totale des règles européennes pour lutter contre le dumping social
      http://www.republicains.fr/actualites_travailleurs_detaches_eric_woerth_refonte_regles_europe_2016

      "Eric Woerth insiste sur le fait que « nous ne pouvons pas continuer à accepter un différentiel de compétitivité entre les pays européens. La France accueille 300 000 travailleurs détachés aujourd’hui. Il faut lutter contre un système qui organise une concurrence déloyale de façon légale, en optimisant le coût du travail dans notre pays »."

      EN DÉBAT, LES CANDIDATS LR LIVRENT LEURS PREMIÈRES MESURES. 2021
      https://www.charentelibre.fr/en-debat-les-candidats-lr-livrent-leurs-premieres-mesures-6874506.php
      Juste un comme ça :

      Éric Ciotti veut lui un référendum pour que la France « recouvre sa souveraineté juridique » par rapport à « la suprématie des traités européens » et qu’elle « retrouve le cours de son destin en matière de sécurité et en matière de politique migratoire ».

      Le reste...

      –Ce député LR qui veut lier les aides sociales à un « engagement républicain » - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2016/02/22/ce-depute-lr-qui-veut-lier-les-aides-sociales-a-un-engagement-republicain

      Edouard Courtial (je sens qu’il a de l’avenir ce p’tit) plaide pour

      "faire signer à chaque bénéficiaire d’aides sociales, au logement ou d’allocations familiales un « engagement républicain », une sorte de charte qui les engagerait par écrit à respecter « les principes fondamentaux de la République française » (soit), mais aussi, tiens tiens, « la laïcité et l’égalité homme-femmes »"

      Justification classiquement à côté de la plaque :

      " « Laisser au FN ce type d’initiative, c’est lui donner les clés des institutions. »"

      =>http://zinc.mondediplo.net/messages/9538#message9848 ;

      –Paquet de cigarettes neutre : la critique de Nicolas Sarkozy fait tousser - L’Express
      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/lr/paquet-de-cigarettes-neutre-la-critique-de-nicolas-sarkozy-fait-tousser_176

      Les nouveaux amis de Sarkozy - Le petit Nicolas Sarkozy illustré
      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1691057511106502&id=1462975137248075

      –Les rêves agricoles de Nicolas Sarkozy sont nos cauchemars
      http://www.reporterre.net/Les-reves-agricoles-de-Nicolas-Sarkozy-sont-nos-cauchemars

      Pour Sarkozy, l’environnement ça continue de "bien faire"
      http://www.marianne.net/sarkozy-environnement-ca-continue-bien-faire-100242526.html

      Le Grand Mensonge de la Caste des Medias-Ecolo-Bobo-de-St-Germain :
      L’écologie selon Sarkozy - Le Petit Journal du 04/05 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1388338

      Pour Nicolas Sarkozy, « l’homme n’est pas le seul responsable » du changement climatique
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/15/pour-nicolas-sarkozy-l-homme-n-est-pas-le-seul-responsable-du-changement-cli

      Les volte-face de Nicolas Sarkozy sur le changement climatique
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/15/les-volte-face-de-nicolas-sarkozy-sur-le-changement-climatique_4998385_43557

      "En 2014, le président du parti Les Républicains s’est prononcé pour l’exploitation des gaz de schiste présents dans le sous-sol français, en fustigeant l’application du principe de précaution, condamnant selon lui la France à « l’immobilisme ». Une position précisément contraire à celle qu’il avait tenue à l’issue du Grenelle de l’environnement, en 2007.

      « Proposer la suppression [du principe de précaution] au motif qu’il bride l’action repose sur une profonde incompréhension. Le principe de précaution n’est pas un principe d’inaction. Au contraire, c’est un principe d’action et d’expertise pour réduire l’incertitude. Le principe de précaution n’est pas un principe d’interdiction. Au contraire, c’est un principe de vigilance et de transparence. »"

      Politicien, climatosceptique, irresponsable
      https://reporterre.net/Politicien-climato-sceptique-irresponsable

      "Par ailleurs, la saillie du candidat à la présidentielle n’est pas isolée : elle vient après le mot d’un Luc Chatel — le parti Les Républicains « doit être le parti du gaz de schiste et des OGM » — ou les décisions d’un Laurent Wauquiez soutenant Center Parcs et l’autoroute A 45 tout en jouant des chasseurs contre les associations naturalistes"

      –Sarkozy veut supprimer les contrôles fiscaux inopinés dans les entreprises
      http://www.ouest-france.fr/politique/nicolas-sarkosy/sarkozy-veut-supprimer-les-controles-fiscaux-inopines-dans-les-entrepri
      TAFTA-compatible

      -"Il a réaffirmé, sous les applaudissements, qu’il voulait remplacer le principe de précaution par le principe de responsabilité."

      ...

      -"« Ça va s’arrêter où ? » a demandé M. Sarkozy. « Je n’ai jamais vu le pays dans un tel état de tension. Beau résultat » pour François Hollande, s’est-il exclamé."

      Impôts : prince Mariton veut taxer les pauvres - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2016/07/06/impots-prince-mariton-veut-taxer-les-pauvres_1464529

      Les Républicains déposent une proposition de loi pour couper le RSA aux « casseurs » | StreetPress
      http://www.streetpress.com/sujet/1473267408-republicains-projet-de-loi-rsa-casseurs

      "Pour le député Arnaud Viala, « le vivre-ensemble ça passe par le respect. A fortiori quand on a soi-même besoin de la société pour vivre ! »"

      Aaaah quand les umpistes parlent de respect, d’assistanat ou d’a à peu près quoi que ce soit en fait (compte tenu du passif collectif), c’est toujours un délice. Et dire qu’ils peuvent étaler leur provocations éhontées sans de réelles remarques de ceux qui les interviews la plupart du temps.

      Dans le Nord, des allocataires bientôt privés de RSA : « comment vont faire ces gens pour vivre ? »
      http://rmc.bfmtv.com/emission/dans-le-nord-des-allocataires-bientot-prives-de-rsa-comment-vont-faire-ce

      A New York, François Fillon fait l’éloge des emplois précaires
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/09/09/25001-20160909ARTFIG00370-a-new-york-francois-fillon-fait-l-eloge-des-emplo

      "’il « serait temps qu’on accepte qu’il peut y avoir des emplois précaires ». « C’est toujours mieux de travailler que d’être au chômage ou au RSA », a lancé l’ancien premier ministre.
      Reprenant une formule de Tony Blair, il a estimé que « ce qui est social, c’est ce qui crée de l’emploi ». En parlant de l’ancien premier ministre britannique, François Fillon a assuré qu’il « avait raison ». « C’est avec ce raisonnement là que la Grande-Bretagne est passée devant nous. Elle est devenue la 5e puissance économique, elle a 5% de chômage quand nous, nous en avons 10% »"

      –Nicolas Sarkozy - J’adresse mes plus sincères condoléances aux...
      https://www.facebook.com/nicolassarkozy/posts/10153304829401078

      « J’adresse mes plus sincères condoléances aux familles et proches des victimes des accidents de la route de Rochefort et du Doubs »

      Merci pour ceux-là : http://zinc.mondediplo.net/messages/2838

      Affaire Bygmalion : l’organisateur des meetings de Sarkozy raconte comment l’UMP a mis en place un système de double facturation
      http://www.francetvinfo.fr/politique/affaire-cope/document-france-2-affaire-bygmalion-l-organisateur-des-meetings-de-nico

      VIDEO. Revivez l’intégralité de l’interview de Nicolas Sarkozy au 20 heures de France 2
      http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/video-revivez-l-integralite-de-l-interview-de-nicolas-sarkozy-au-20-heu

      Hérault de la vraie vie des français, de ce qui les préoccupent, n’ayant jamais commenté les sondages car ceux-ci se trompent, expert en démocratie, dénonciateur des mensonges d’Hollande, de la bien-pensance, de la pensée unique, sortant de son chapeau De Gaulle, ou des...référendums, pour rendre la parole à la souveraineté populaire en tenant tête aux élites qui s’y opposent, le tout pour redonner de la crédibilité à la parole publique en faisant le choix de la démocratie.

      nb : L.Delahousse passe bien les plats.

      Sarkozy se pose en candidat de "la France de la vie réelle" face à une élite qui aime "avec son panier, en osier, aller acheter des œufs frais" - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/sarkozy-se-pose-en-candidat-de-la-france-de-la-vie-reelle-face-a-une-e

      #Bêtisier :

      Henri Guaino : toutes les fortunes de France négocient leurs impôts - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=SuR-OcR7CEM

      Sarkozy réinvente son interview chez Chazal - L’instant président du 24/03 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1375425

      Démission, démission... Jean-François Copé, l’arroseur arrosé - 28 mai 2014 - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20140528.OBS8717/demission-demission-jean-francois-cope-arroseur-arrose.html

      -"ce départ semble bien ironique tant le leader de l’opposition n’a eu de cesse de réclamer la démission de presque tous les ministres du gouvernement depuis 2012." ;
      –"Après l’affaire des écoutes qui a mis Christiane Taubira dans l’embarras, Copé ne manque pas l’occasion de suggérer le départ de la ministre de la Justice : « La garde des Sceaux a donc menti. Et dans ce contexte, sa démission est inéluctable »."

      EN DIRECT. Conseil national Les Républicains : Nicolas Sarkozy présente la ligne du parti pour 2017
      http://www.20minutes.fr/politique/1786307-20160214-conseil-national-republicains-nicolas-sarkozy-presente-li

      « Seule une baisse massive des charges et une véritable réforme du travail peut relancer l’emploi. »

      La différence avec le PS ?

      "Et là une militante fait « une déclaration d’amour à Nicolas Sarkozy. Je t’aime passionnément et je voudrais prendre la place de Carla »"

      Sans commentaires.
      « Je t’aime passionnément » : la déclaration d’une militante à Sarkozy
      http://www.bfmtv.com/politique/je-t-aime-passionnement-la-declaration-d-une-militante-a-sarkozy-951537.html

      Quotidien avec Yann Barthès. Elles nous avaient manqué, mais elles sont de retour : les hardcore fans de Nicolas Sarkozy !
      https://www.facebook.com/Qofficiel/videos/1286957341328217/?hc_ref=NEWSFEED

      Jean-François Copé, le Parisien qui voulait se faire passer pour un Provincial - le Plus
      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/678609-jean-francois-cope-le-parisien-qui-voulait-se-faire-passer-

      « Coucou Jean-François Copé ! Ça se gave bien, en haut lieu, ça se gave bien » - Rue89 - L’Obs
      http://rue89.nouvelobs.com/2016/10/25/coucou-jean-francois-cope-jai-vu-consultation-vieil-homme-265496

      "Jean-François Copé, l’homme qui pensait qu’un pain au chocolat coûte 15 centimes !" ; "Jean-François Copé parlant ainsi des manifestants de Nuit debout :

      « Ils sont complètement déconnectés de la réalité. »"

      http://www.europe1.fr/politique/le-prix-dun-pain-au-chocolat-aux-alentours-de-10-ou-15-centimes-repond-cope-

      Pour Sarkozy, les participants à Nuit debout sont « des gens qui n’ont rien dans le cerveau »
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/04/26/pour-sarkozy-les-participants-a-nuit-debout-sont-des-gens-qui-n-ont-rien-dan

      « Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n’ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française. » ;
      –"Depuis le début des rassemblements Nuit debout, la plupart des personnalités du parti Les Républicains ont demandé l’évacuation des places."

      O’Play - Sarkozy tacle "Nuit debout", "ils n’ont rien dans le cerveau"
      https://www.facebook.com/lopinion.play/videos/817802684992941

      Nuit debout : Jacob et Chatel (LR) justifient les propos de Sarkozy - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/nuit-debout-jacob-et-chatel-lr-justifient-les-propos-de-sarkozy-27-04-2016-2

      -"Interrogé sur cette phrase sur Sud Radio et Public Sénat, le chef de file des députés LR Christian Jacob « pense en tout cas qu’ils (les participants de Nuit debout) n’ont rien à faire là. C’est une poignée de casseurs ». « On doit utiliser nos forces de l’ordre à autre chose qu’à gérer une poignée de gauchistes », a-t-il insisté. Quant à l’expression « sans cerveau » utilisée par Nicolas Sarkozy, « ceux qu’on entend témoigner ne manifestent pas un esprit brillantissime », a jugé Christian Jacob." ;
      –""-"Sans évoquer cette déclaration de l’ancien président, le député Éric Ciotti, présent au côté de Nicolas Sarkozy mardi à Nice, a jugé sur Radio Classique que la place de la République était « aux mains d’extrémistes violents, intolérants, qui délirent sur des idées qui relèvent du siècle dernier."

      Et ce n’est pas Marion Maréchal-Le Pen (#FN) qui les contredira (minute 8 et suivantes) : http://www.itele.fr/chroniques/invite-bruce-toussaint/marion-marechal-le-pen-les-socialistes-sont-des-magiciens-des-chiffres-162784

      –CmWZ9YOWgAAYBM1.png (1000×500)


      https://twitter.com/lesRepublicains/status/749174488940548096

      –Sarkozy veut un service militaire obligatoire pour les jeunes chômeurs
      http://www.bfmtv.com/politique/sarkozy-veut-un-service-militaire-obligatoire-pour-les-jeunes-chomeurs-103188


      Le guignol fidèle lui-même.

      « Tout jeune de 18 ans qui n’aura pas d’emploi ou de formation se verra obligé de participer à un service militaire où il apprendra à se lever tôt, à respecter la discipline et même à parler français »

      Bygmalion, terrorisme, immigration : l’intervention de Nicolas Sarkozy décryptée
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/15/bygmalion-terrorisme-immigration-les-erreurs-de-nicolas-sarkozy_4998478_4355

      "Nicolas Sarkozy a raison sur un point : il est facile de vérifier. Mais pas dans le sens où il l’espérait. Il a été mis en examen pour « financement illégal de campagne électorale » (article L113-1 du code électoral). Ce motif de mise en examen recoupait cinq faits différents, dont celui d’avoir « recueilli et accepté des fonds en violation du code électoral » et non pas seulement d’avoir « dépassé le plafond des dépenses électorales ». C’est pour ce même motif que le parquet de Paris a requis son renvoi devant un tribunal correctionnel.

      L’affirmation de Nicolas Sarkozy selon laquelle il aurait été « lavé de toute accusation mettant en cause [sa] probité dans l’affaire Bygmalion » a donc de quoi surprendre.

      L’ex-chef de l’Etat a également assuré que le Conseil constitutionnel s’était déjà prononcé sur le dépassement du plafond. Un argument déjà développé par son avocat récemment, mais qui occulte plusieurs choses. Tout d’abord, le dépassement constaté en 2013 n’avait aucune mesure avec ce que l’enquête sur l’affaire Bygmalion a ensuite révélé"

      "Par ailleurs, de nouveaux faits sont reprochés à l’ex-président par rapport à 2013, comme par exemple d’avoir « fait état, dans le compte de campagne ou dans ses annexes, d’éléments comptables sciemment minorés ». Autrement dit, le Conseil constitutionnel n’avait pas connaissance du système de fausses factures que l’enquête a ensuite montré."

      Sur BFMTV, Nicolas Sarkozy a ressorti ses cinq mensonges préférés
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/27/sur-bfmtv-nicolas-sarkozy-a-ressorti-ses-cinq-mensonges-preferes

      "il martèle régulièrement être le premier candidat à l’élection présidentielle à « n’avoir pas coûté un sou aux contribuables ».

      C’est une triple erreur. Deux candidats avant lui ont dû rembourser leur avance forfaitaire et régler seuls leurs dépenses de campagne : Jacques Cheminade en 1995 et Bruno Mégret en 2002. Par ailleurs, comme l’a rappelé Europe1 à l’occasion d’une précédente interview, malgré la sanction du Conseil constitutionnel, Nicolas Sarkozy a pu se faire rembourser 5,5 millions d’euros au titre des remboursements de frais de propagande. Enfin, l’ancien président oublie que, pour éviter la faillite à son parti politique, il avait appelé à une grande campagne de dons, le fameux « sarkothon », auprès des Français. Or, ces dons étaient tous déductibles des impôts des généreux mécènes. Le contribuable a donc remboursé 60% des quelques 11 millions levés par Nicolas Sarkozy."

      L’interview de Nicolas Sarkozy dans Bourdin Direct en 5 phrases
      http://www.bfmtv.com/politique/l-interview-de-nicolas-sarkozy-dans-bourdin-direct-en-5-phrases-1052751.html

      "Nicolas Sarkozy s’était engagé à arrêter la politique en cas de défaite à la présidentielle. Aujourd’hui, il assume : « J’ai arrêté la politique. J’ai plus arrêté la politique que vous avez arrêté l’interview »"

      –Pour Westminster, Sarkozy est intervenu en Libye pour « améliorer sa situation politique »
      http://www.lemonde.fr/international/article/2016/09/14/pour-westminster-sarkozy-est-intervenu-en-libye-pour-ameliorer-sa-situation-

      "Le rapport évoque « les possibles gains électoraux » attendus par M. Sarkozy un an avant la présidentielle de 2012, dans une attitude proactive en Méditerranée censée répondre aux préoccupations des électeurs en matière d’immigration."

      "Le résultat de l’intervention des Français, des Britanniques et des Américains est, selon le document, « un effondrement politique et économique, des affrontements entre milices et tribus, des crises humanitaires et migratoires, des violations des droits de l’homme à grande échelle, la dissémination des armes du régime de Kadhafi dans toute la région et l’expansion de l’[organisation] Etat islamique en Afrique du Nord »."

      France Inter - HUMOUR | "Finalement le peuple français est plus... #UMP #Bêtisier
      https://www.facebook.com/franceinter/videos/1351832254851891

      Laurent Wauquiez s’en prend aux chômeurs qui "profitent de la vie"
      https://www.marianne.net/politique/laurent-wauquiez-s-en-prend-aux-chomeurs-qui-profitent-de-la-vie
      Travailleurs détachés : Wauquiez reproche à Macron de faire… du Wauquiez
      https://www.marianne.net/politique/travailleurs-detaches-wauquiez-reproche-macron-de-faire-du-wauquiez
      Pour Laurent Wauquiez, les agents Pôle Emploi conseillent aux chômeurs de "profiter de la vie" plutôt que de chercher un travail - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/pour-laurent-wauquiez-les-agents-pole-emploi-suggerent-aux-chomeurs-de
      Wauquiez fait son festival d’intox - Libération
      http://www.liberation.fr/desintox/2017/10/27/wauquiez-fait-son-festival-d-intox_1606137

      Balkany - The Yes Men Versus A Really Stupid French Politician - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=BIB4ysJWmJY

      –- <http://seenthis.net/messages/10802#message17090>

      #UE #UMP_UE

      http://www.monde-diplomatique.fr/index/sujet/conseildeleurope  ; http://www.monde-diplomatique.fr/2012/09/DELOIRE/48137 :
      « Dans le secret des Conseils, certains dirigeants ont songé à des mesures peu démocratiques. Le 14 juin 2010, le président français Nicolas Sarkozy se rallie à l’idée de Mme Angela Merkel d’infliger une sanction aux pays n’ayant pas respecté le pacte de stabilité et de croissance (PSC) adopté par le Conseil européen à Amsterdam en juin 1997 : suspendre leurs droits de vote au Conseil de l’Union européenne, cette punition plaçant l’Etat « défaillant » sous une sorte de protectorat exercé par les autres Etats.
      Lors de la réunion du Conseil européen du 28 octobre 2010, la chancelière allemande ouvre les hostilités : « L’article 7 du traité reconnaît la possibilité de retirer les droits de vote dans des situations très sérieuses. » En réalité, cette disposition sanctionne « une violation grave et persistante » des valeurs de l’Union, relative au respect de la dignité humaine, à la liberté, la démocratie et l’égalité. Rien à voir par conséquent avec un dérapage financier, mais la distinction n’émeut pas la dirigeante allemande : « Nous avons accepté l’article 7 dans le cas de violations des droits de l’homme et nous devons montrer le même degré de sérieux quand nous arrivons à la question de l’euro. »
      La position du couple « Merkozy » est contestée par le président roumain Traian Basescu (« Cette situation n’est pas similaire à un contexte de violation des droits humains »), puis par MM. Jean-Claude Juncker, premier ministre du Luxembourg, et José Luis Rodríguez Zapatero, son homologue espagnol. Devant ces protestations, M. Sarkozy défend soudain sa complice avec le sens de la nuance qu’on lui a toujours connu : « La suspension des droits de vote, c’est dans le traité, ce n’est donc pas déraisonnable. » Ce qui revient à considérer qu’appliquer la prison à vie à un pickpocket n’est pas déraisonnable au motif que la sanction figure dans le code pénal. Finalement, M. Boïko Borissov, un ancien garde du corps du dirigeant communiste bulgare Todor Jivkov, devenu entre-temps ministre-président de son pays après en avoir dirigé l’équipe nationale de karaté, passera pour un parangon de sagesse politique : « Il faut travailler à une solution, mais non à des solutions humiliantes comme la suspension des droits de vote. » Le communiqué final ne fera aucune mention de cet échange. »

      Europe : ce qu’il faut retenir de la tribune de Sarkozy (sur les élections européennes) - leJDD.fr
      http://www.lejdd.fr/Politique/Europe-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-tribune-de-Sarkozy-667538
      http://cdn-

      -"Il propose également de "diminuer drastiquement l’étendue des compétences communautaires"." ;
      –"L’Union européenne « nous protège des dérives idéologiques de nos gouvernants et des majorités qui les soutiennent », assure-t-il. Avant de détailler : « Imaginons tel ou tel de nos responsables d’aujourd’hui libre d’appliquer sans limite son idéologie fermée aux réalités du monde du 21e siècle. La dérive à laquelle nous assistons serait pire encore. Impôts sans limite, dépenses publiques sans frein ni contrôle, déficits explosés, nivellement généralisé… »" ;
      –""Je crois sincèrement qu’il n’y aura pas d’autre alternative que celle qui consiste à diminuer drastiquement l’étendue des compétences communautaires". Avant de préciser : « Il faut aujourd’hui supprimer au moins la moitié des actuelles compétences communautaires »

      De l’or en barre, comme toujours : Quand Guaino se paye Juncker...
      http://www.marianne.net/quand-guaino-se-paye-juncker-100231642.html

      « Ce n’est pas à la Commission de décider quelles sont les bonnes réformes pour la France. Cette méthode là doit s’arrêter tout de suite. Il faut en finir avec l’Europe qui fonctionne de cette façon. Ce n’est pas à la Commission de dire quelles sont les bonnes réformes, c’est à la France de dire à ses partenaires quelles sont à ses yeux les bonnes réformes qu’elle doit accomplir »

      Nicolas Sarkozy : "Je m’attendais au Brexit" - leJDD.fr
      http://www.lejdd.fr/Politique/Sarkozy-Si-j-etais-en-situation-je-proposerais-un-projet-en-cinq-points-pour-l

      « impression que l’identité et la civilisation européenne ne sont pas défendues »

      On a pourtant bien pu voir à l’oeuvre leur conception de la "civilisation" après les subprimes, en Espagne, en Irlande, au Portugal ou encore en Grèce, ainsi que leur soucis de la défendre.

      « Je souhaite donc un Fonds monétaire européen en même temps qu’une présidence stable de l’Eurogroupe, qui devrait revenir soit à un Français soit à un Allemand »

      Et le rapprochement entre les peuples et les cultures européennes, versus le repli national et ses murailles, qu’on nous vend(ait ?), il est où ?

      –Copé demande un #Référendum pour le « big bang institutionnel » annoncé par Hollande
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/06/cope-demande-un-referendum-pour-le-big-bang-institutionnel-annonce-par-holla

      Juste hallucinant, quoique d’un hallucinant devenu ordinaire, Sarkozy se vante d’avoir participé à l’opposition à un référendum en 2011. De mieux en mieux, ça promet pour le 20H (quelle belle "civilisation"...) :
      –"Référendum Grec : nouveau moment totalitaire de Sarkozy et Juncker" http://www.gaullistelibre.com/2015/06/referendum-grec-nouveau-moment.html

      –"Nicolas Sarkozy appelle à une suspension de la négociation avec la Grèce" http://www.lefigaro.fr/politique/2015/06/29/01002-20150629ARTFIG00144-nicolas-sarkozy-appelle-a-une-suspension-de-la-ne

      –"Les outrances effarantes des « Républicains » sur la Grèce" http://www.gaullistelibre.com/2015/07/les-outrances-effarantes-des.html

      –"Hypocrisies européennes" (J.Sapir) http://www.marianne.net/russe-europe/hypocrisies-europeennes-100235291.html

      -" « Lors du G20 de Cannes, en 2011, M. Papandreou nous a aussi menacés d’un référendum et nous l’avons dissuadé avec Angela », rappelle-t-il en privé pour souligner l’inertie de son successeur. "

      –Blog : "Pour Xavier Bertrand, Alexis Tsipras est « un menteur et un démagogue (…) Ce qu’il a essayé de faire avec les créanciers européens, c’est du vol à main armé, c’est de prendre en otage son peuple(...) ». Pour Eric Woerth : « On ne va pas céder au chantage permanent de Tsipras (…) la solution efficace, c’est que l’économie grecque accepte de se réformer et que Tsipras accepte que les Européens lui proposent des solutions et qu’il les acceptent »."

      –"les chiffres même de la Commission Européenne montrent que la Grèce est, avec le Portugal, le pays qui a fait le plus gros effort d’ajustement budgétaire de 2010 à 2014"

      –J.Sapir, quant à lui, relève que "demander des réformes « sérieuses et crédibles » comme l’ont fait et la Chancelière allemande et le Président français n’a aucun sens. Ces propositions ont été faites il y a des semaines. Certaines, en particulier les mesures fiscales frappant les plus riches, ont même été trouvées « excessives » par l’Eurogroupe."

      #Grèce #Référendum #UMP_Démocratie

      Quand Sarkozy théorisait son opposition au référendum
      http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/16/quand-sarkozy-theorisait-son-opposition-au-referendum_1643949_1471069.html

      Sarkozy veut des référendums le jour des législatives, Par Carl Meeus
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/10/02/25002-20141002ARTFIG00071-sarkozy-veut-des-referendums-le-jour-des-legislat

      "Dans son interview exclusive à paraître ce vendredi dans Le Figaro Magazine, l’ancien chef de l’État élargit les thèmes de consultation des Français à son projet de « bouclier de la dépense publique », qui interdirait à l’État de consacrer plus de 50% du PIB à la dépense publique. Ainsi qu’à sa proposition sur le RSA : « La question pourrait être posée ainsi : est-ce que toute allocation doit avoir comme contrepartie une activité ? Pour moi, la réponse est oui. »
      Pour Nicolas Sarkozy, l’organisation de ces référendums doit être rapide : « Je souhaiterais que ces consultations soient organisées en même temps que le premier tour des élections législatives qui suivront l’élection présidentielle. Cela permettrait de montrer aux électeurs que la nouvelle majorité est absolument déterminée à mettre en œuvre son projet politique. »

      L’ancien président estime que « c’est le meilleur moyen pour répondre à la méfiance abyssale que nos concitoyens entretiennent à l’égard de la parole publique ». Il balaye d’un revers de la main les accusations de populisme ou de dérive plébiscitaire : « Réfléchissons, il y a moins de risque de populisme quand le peuple peut s’exprimer dans les urnes. À l’inverse, le risque populiste est beaucoup plus fort si le peuple a le sentiment qu’on lui refuse la parole. C’est le non-usage du référendum qui lui donne une dimension plébiscitaire. Il faut “banaliser” la procédure référendaire pour la rendre à sa vocation première : permettre au peuple de France de trancher des questions importantes qui concernent son destin. »"

      Nicolas Sarkozy précise ses idées de référendum, Par Matthieu Goar
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/10/15/nicolas-sarkozy-precise-ses-idees-de-referendum_4506864_823448.html

      "pour le retour de l’autorité dans le pays en promettant de « remettre les valeurs sur la table » ou encore pour un rapprochement de la fiscalité française avec celles des voisins européens, notamment l’Allemagne. « Il est hors de question que dans notre pays, ceux qui travaillent beaucoup et qui, en plus, paient beaucoup d’impôts se fassent insulter par ceux qui gagnent moins »"

      "Mariage pour tous" : les députés UMP crient au référendum
      http://www.lemonde.fr/societe/video/2013/01/15/mariage-pour-tous-les-deputes-ump-crient-au-referendum_1817452_3224.html

      Mariage gay, ce référendum doublement insolite que réclame l’UMP | Guy Carcassonne
      http://www.huffingtonpost.fr/guy-carcassonne/referendum-ump-mariage-gay_b_2470460.html

      « La revendication d’un référendum est une seconde fois insolite en ceci que cette impossibilité a été voulue et décidée par ceux-là même qui, aujourd’hui, feignent d’oublier son existence ».

      Bertrand (UMP) propose un référendum sur le millefeuille territorial - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/bertrand-ump-propose-un-referendum-sur-le-millefeuille-territorial-27-04-201

      Sarkozy n’exclut pas le recours au référendum sur un nouveau traité européen
      http://www.europe1.fr/politique/sarkozy-nexclut-pas-le-recours-au-referendum-sur-un-nouveau-traite-europeen-

      "Selon lui, il faut « utiliser sciemment » la question du référendum. Il a ainsi estimé que le référendum de 2005 sur la Constitution européenne était trop complexe. Mais, a-t-il ajouté, « si j’appelle à une refondation de l’Europe avec un nouveau traité, (..) alors la question du référendum se posera »."

      Nicolas Sarkozy justifie de manière totalement incompréhensible le traité de Lisbonne - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/nicolas-sarkozy-justifie-de-maniere-totalement-incomprehensible-le-tra

      "Ce qui est dangereux, ce n’est pas le référendum comme principe. Ce qui est dangereux, c’est aller au référendum comme les partisans du maintien de l’Europe ont été au référendum sans un projet politique. En 2007, c’était totalement différent. Je me suis trouvé dans la situation où la France avait voté « non » au référendum voulu par Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin en 2005. Excusez du peu : 55% de « non ». Il fallait ramener la France dans le giron de l’Europe et j’avais dit dans le débat avec madame Royal que je ne ferai pas de référendum. Il n’y a donc eu aucune hypocrisie, aucun mensonge, bien au contraire."

      ""Le traité de Lisbonne, c’était 2007-2008. Quand la crise a soufflé en 2008, on était bien content de trouver l’Europe pour nous en sortir. Avec madame Merkel, nous avons protégé l’Europe""

      N’est-ce pas héroique ?!

      VIDEO. Guaino : sans Sarkozy, « il n’y aurait plus de démocratie »
      http://www.leparisien.fr/politique/video-selon-guaino-sans-sarkozy-il-n-y-aurait-plus-de-democratie-25-11-20

      "« S’il n’avait pas été là, il n’y aurait plus de démocratie en France, plus de démocratie en Europe et plus de démocratie dans le monde. »"

      #Grèce :

      http://zinc.mondediplo.net/messages/4215
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3605
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3524#message16289
      http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3029
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4183

      Nicolas Sarkozy réagit au référendum en Grèce. Mise en ligne le 01/11/2011
      http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/nicolas-sarkozy-reagit-au-referendum-en-grece-21323.html
      http://www.bfmtv.com

      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/HALIMI/52909#nh20 « En mars dernier, M. Sarkozy s’est félicité qu’à peine élu M. Alexis Tsipras ait « ravalé ses promesses électorales » et se soit « mis à genoux » (20). Sous couvert d’anonymat, des officiels de l’Eurozone s’expriment avec autant de délicatesse. Ils exigent que le premier ministre grec change de majorité et de politique s’il veut épargner à son pays l’asphyxie financière. « Ce gouvernement ne peut pas survivre (21) », a déjà décidé l’un d’entre eux. » ; « (20) Le Figaro, 2 mars 2015. (21) Financial Times, Londres, 6 avril 2015. »

      12/07/15 : sur BFM, Sarkozy dit que Tsipras doit servir d’avertissement à ceux qui ailleurs seraient tentés par des « extrémistes » ; dit que celui-ci à trahit son peuple qui a voté non au référendum, ajoutant de l’art du mensonge. Plus c’est gros plus ça passe.

      Nkm les enchaîne, ignoble comme les autres pourritures, vidéo : http://www.marianne.net/nkm-faut-pas-que-grece-devienne-cgt-europe-100235408.html enchaîne les désormais habituels poncifs, mensonges éhontés, dont l’incontournable opposition grecs vs pauvres européens qui ont fait des efforts, ou comment feindre la compassion pour le bas de l’échelle afin de mieux diviser et torpiller les grecs.

      Morano : http://www.bfmtv.com/politique/nadine-morano-m-tsipras-fait-un-doigt-d-honneur-au-peuple-grec-900914.html « Nadine Morano : "M. Tsipras fait un bras d’honneur au peuple grec" », « populiste » ; « extrémiste » ; principe de réalité… leçon de référendum (coment dire…) ; « l’argent qu’ils nous doivent » ; « je pense aussi aux contribuables français ».

      http://www.marianne.net/guaino-sarkozy-ne-partiront-pas-vacances-grece-ensemble-100235285.html « Nicolas Sarkozy pour qui Alexis Tsipras porterait « l’entière responsabilité » de la crise que connaît aujourd’hui le pays et plus largement l’Europe. « Jusqu’à l’arrivée de M. Tsipras », poursuivait en effet Sarkozy dans son récent entretien au Monde, les « gouvernements grecs coopéraient plus ou moins efficacement avec leurs partenaires européens » mais le gouvernement grec actuel, lui, « refuse toute attitude raisonnable. » ».

      http://www.marianne.net/grece-libye-les-amnesies-sarkozy-100235129.html « Sarko croit même opportun de décréter prématurément que « la Grèce a suspendu, de fait, son appartenance à la zone euro ». Nous n’en sommes pas là. Jusqu’à preuve du contraire, c’est bien l’Eurogroupe qui a très symboliquement exclu la Grèce de la zone euro en se réunissant en l’absence du ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis. » ; « Nicolas Sarkozy devrait, au passage, profiter de ses vacances estivales pour réviser son histoire politique grecque récente. L’ancien président attribue tous les déboires hellènes à l’arrivée de Syriza au pouvoir : « Jusqu’à l’arrivée de Monsieur Tsipras, nous avions des gouvernements grecs qui coopéraient plus ou moins efficacement avec leurs partenaires européens. Depuis, nous avons un gouvernement grec qui refuse toute attitude raisonnable. » L’ancien président fait ainsi très peu de cas des dizaines d’années d’errements politiques passés par la Grèce sous la kleptocratie du Pasok et la dynastie Papandréou. »

      http://www.marianne.net/puisqu-ils-vous-disent-que-les-grecs-sont-ir-res-pon-sa-bles-100235109.htm !!! « Juncker les appelle ainsi à...« voter oui, quelle que soit la question posée » lors du futur référendum ! » ; « Nicolas Sarkozy(…) « Par l’irresponsabilité de son Premier ministre, la Grèce s’est suspendue elle-même de la zone euro. » On pensait pourtant que cela avait été formalisé, du moins symboliquement, quand l’Eurogroupe s’est réuni en l’absence de Varoufakis, le ministre grec des Finances...
      Dans la même lignée, Bruno Le Maire(…) « Quand je vois augmenter les taux d’intérêt des Espagnols et des Italiens à cause de M. Tsipras, ça me révolte. » « Alexis Tsipras a menti de bout en bout au peuple grec », a même pesté l’énarque. Et mentir — ce qui reste largement à prouver —, ça ne viendrait sûrement pas à l’idée de nos « res-pon-sables » politiques... ; « Quant à Moscovici, il a fait des rêves chastes sur RTL : « Je souhaite que M. Tsipras puisse appeler à voter oui [au référendum]. » » ; « Leur stratégie n’était pas de discuter d’un accord, mais d’épuiser le temps qui restait en utilisant le manque de liquidités en Grèce comme un moyen de pression. » Une stratégie d’irresponsables, non ? »

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/26/nicolas-sarkozy-veut-maintenir-la-grece-dans-l-euro_4563611_3214.html sarko « L’ancien président français a rendu hommage au précédent gouvernement d’Athènes d’Antonis Samaras (conservateur) « qui a fait beaucoup d’efforts dans l’intérêt de la Grèce ». « Tout doit être fait maintenant pour éviter ce drame que serait le départ de la Grèce avec les conséquences que cela impliquerait pour la zone euro dans son ensemble et pour l’Union européenne elle-même. Parce que cela voudrait dire qu’un pays [...] peut décider de ne pas rembourser sa dette. Vous voyez les conséquences pour tout le monde, pour les créanciers que nous sommes, nous Français, et pour les autres pays », a poursuivi M. Sarkozy. » ; « « Il faut en appeler à la responsabilité de chacun, du gouvernement grec qui va se trouver confronté aux réalités non pas de la campagne électorale mais de la gestion d’un pays de 9 millions d’habitants, et aux responsables européens qui doivent comprendre que la Grèce a connu beaucoup de souffrances ces dernières années », a dit l’ancien chef de l’Etat. Interrogé sur le sort de la dette grecque, que souhaite renégocier la Syriza, M. Sarkozy a répondu : « La question pour l’instant n’est pas là. La Grèce est un pays membre de l’Europe, elle a choisi un gouvernement, ce gouvernement doit être responsable dans l’intérêt des Grecs eux-mêmes qui ne veulent pas quitter l’euro. » »

      –19/02/15 : Europe 1, Sarkozy, A.Mainc http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/02/19/97002-20150219FILWWW00069-aucune-chance-que-tsipras-ne-reussisse-sarkozy.ph http://www.europe1.fr/economie/les-grecs-font-de-la-demagogie-pure-2375563 http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-edito-economique/videos/grece-vge-se-prononce-pour-une-sortie-de-l-euro-2377705 http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/europe-matin-thomas-sotto/sons/europe-matin-thomas-sotto-19-02-15-2377775
      Sarko :
      « Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, jeudi matin, Nicolas Sarkozy a rappelé n’avoir "jamais utilisé le 49-3 pendant [s]on mandat. D’abord parce que j’avais dit que je ne le ferais pas et que le mensonge ne crée pas les conditions de la confiance. » ; « Interrogé sur les polémiques autour de ses conférences rémunérées à l’étranger, Nicolas Sarkozy assure ne pas "voir où est le problème. Je veille à ne jamais faire de conférence en France et je veille à éviter les conflits d’intérêts." » ; « "Aucune chance" qu’Alexis Tsipras "réussisse"
      Nicolas Sarkozy croit-il dans les chances d’Alexis Tsipras de réussir à relever la Grèce économiquement ? « Je dis à tous ceux qui ont voté ou sont tentés de voter FN de regarder ce qui se passe en Grèce ! L’extrême gauche et l’extrême droite, c’est la même chose. Il n’y a aucune chance que Tsipras réussisse !" » » ; L’ancien chef de l’état a avancé plusieurs raisons à ces augmentations répétées du nombre de demandeurs d’emploi. "Nous mettons en oeuvre une politique économique, fiscale et budgétaire qui est le contraire de ce que font tous les autres en Europe", a-t-il estimé, jeudi matin sur Europe 1. Et de poursuivre : "est-ce que ce que je dis sur le chômage est vrai ou faux ? Nous connaissons aujourd’hui un nombre de chômeurs que nous n’avons jamais connu dans notre histoire. » ;

      http://www.europe1.fr/politique/sarkozy-sur-europe-1-les-declarations-fortes-2377627
      19/02/15 Elkabach-sarko :
      (à noter que certains sarkolâtres se plaignent du manque de respect d’Elkabach : et oui, comme les candidats de tv réalité, ils ne s’arrêtent jamais de creuser)
      « le mensonge, dans la vie politique comme dans la vie tout court, ne créé pas les conditions de la confiance » ; « Quand on ment toujours et tout le temps, quand on ment à ses amis, quand on ment à sa majorité, quand on ment aux français, y’a un moment donné où on paye l’addition » ; (sur la France) « on a asphyxié la consommation » (serait-il devenu hétérodoxe ?) ; « Nous devons réfléchir à la situation où nous sommes en Europe. Nous ne pouvons pas expliquer aux français que l’Europe c’est la liberté de circulation des personnes et la liberté de circulation des biens, et en même temps frapper les français d’impôts que ne payent pas les autre. Ils faut donc créer avec nos partenaires allemands les conditions d’une vaste zone à fiscalité cohérente pour que nous ne soyons pas en situation de désavantage fiscal, budgétaire, social, non pas par rapport à la Chine et l’Inde naturellement mais par rapport à nos voisins européens » (encore un grand classique umpitre : votez pour nous, nous vous promettons de faire l’exact contraire de ce que l’on a toujours fait et soutenu !) ;
      –Elkabach (sur la Grèce) « On est indulgent avec eux ou alors on les ramène aux réalités ? »
      –Sarko « Non mais, qu’il me soit permis de dire à propos de la Grèce, à tous ceux qui nous écoutent, qui ont voté Front National ou qui sont tentés de voter Front National, mais regardez ce qu’il se passe avec la Grèce !(nb :Syriza FN même combat donc…) Quand vous votez pour monsieur Tsipras, extrême gauche, le lendemain de sa victoire (ah, il commence à s’agiter là) il propose à des gens d’extrême droite de rentrer dans le gouvernement. (1 : cf le programme de Syriza sur l’immigration ; 2 : Sarko, l’extrême droite ça le connait ; 3 : lui qui aurait préféré une victoire de Nouvelle Démocratie, qui là aussi, est très, trèèèès à l’aise pour copiner avec l’extrême droite, jusqu’à instrumentaliser les attaques contre Charlie Hebdo, tout en ayant participé à la marche du 11 janvier, évidemment, tout va bien là… 4 : qui fait monter l’extrême droite dans l’UE ? 5 : liste non exhaustive). Je dis à ceux qui nous écoutent, l’extrême droite et l’extrême gauche c’est la même chose ! (et ça c’est quoi ? http://www.okeanews.fr/20140507-austerite-en-grece-tous-les-chiffres Tiens tant que j’y pense, « Mosbi, lâche cette photo de Robin un moment j’ai besoin de m’ôter un doute. » : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/meurtre/51078 http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/homicide/40227?q=Homicide#40140 ). Qui s’est réjoui de la victoire du leader Tsipras en Grèce ? Monsieur Mélenchon et madame Le Pen.
      –Elkabach « Est-ce que vous croyez que l’équipe Tsipras va réussir ? »
      –Sarko « Il n’y a aucune chance qu’il réussisse. Mais regardez où se trouve la Grèce aujourd’hui (Sérieux, il ose ? Comment s’en étonné de sa part.. ?) obligée de tendre la main parce qu’un, un premier ministre qui fait campagne en disant n’importe quoi conduit son pays au bord de la faillite. Et faut dire la Grèce, que j’aime pour tout un tas de raison (-Hey Dex’, prépare les lames et le pick-up, il est l’heure de rempiler ! Dans ton délire à Miami, t’as oublié les plus gros meurtriers d’Europe gros nase.) notamment familiale (-Ok, changement de méthode, on va innover, ce qui implique un détour par Amsterdam. Noooon pas pour la weed ! Il y a un musée de la torture là-bas si je me souviens bien.). « Vous devrez payer vos dettes, vous devrez rembourser vos dettes. Mais faut dire à nos partenaires européens aussi, que nous devons changer la construction européenne (cf plus haut sur l’un des grands classiques umpitres) et le fonctionnement des institutions européennes. »
      Sur les conférences « Je veille à ne jamais faire de conférence en France (…) et je veille à n’être invité que par des gens qui répondent à des critères qu’il n’y ait pas de conflits d’intérêts, et pas de problèmes, je ne suis pas invité par les dictateurs (pourtant t’en est un : cf référendum 2005, référendum Grèce 2011, austérité ploutocrate et criminelles, sauvetages bancaires, conférence G.Sachs, cf art diplo C.Deloire sanctions ; retirer droit de vote d’un pays pas dans les clous budgétaires en s’appuyant sur article se référant aux droits humains : merci, au revoir.) je ne conseille conseil aucun gouvernement bizarre ».

      Condensé du génie et du foutage de gueule décomplexé orthodoxes orthodoxe : Réflexions d’avant référendum grec. | Jean-François Copé
      http://jfcope.fr/reflexions-davant-referendum-grec-requiem-pour-le-naufrage-du-programme-le-pe

      Du grand art : http://www.ouest-france.fr/referendum-grec-sarkozy-sen-prend-tsipras-et-hollande-3537139
      http://www.marianne.net/sarkozy-ce-grand-admirateur-tsipras-qui-s-ignore-100237895.html

      Umpiste un jour...

      Un « triste spectacle » à l’Assemblée, quatre jours après les attentats
      http://mobile.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/17/a-l-assemblee-la-droite-survoltee-face-au-gouvernement_4812162_480949

      Balkardi, http://www.liberation.fr/france/2015/11/17/hommage-post-attentats-quand-balkany-coupe-le-micro-a-un-elu_1414145

      Les Balkany VS la Cour des Comptes - Le Petit Journal du 19/02 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1364377

      Morano, attentats : https://www.facebook.com/Nadine.Morano/posts/10153062802220793 « ! L’union nationale dans le deuil qui frappe les familles et notre nation mais certainement pas pour masquer les échecs du gouvernement. » ; « L’union nationale pour rendre hommage aux victimes. Mais pas d’union nationale pour diluer les échecs du gouvernement. » ; « A toutes ces familles frappées, aux Français choqués, le Président de la République et le gouvernement doivent rendre des comptes. »

      Dans l’émission On n’est pas couché du 10/01/16, Lydia Guirous (Ex Porte-parole "Les Républicains") découvre en 2016 la "droitisation" de l’UMP.
      #UMP
      ==>http://zinc.mondediplo.net/messages/10802#message13412

      Le prix d’un pain au chocolat ? "Aux alentours de 10 ou 15 centimes", répond Copé
      http://www.europe1.fr/politique/le-prix-dun-pain-au-chocolat-aux-alentours-de-10-ou-15-centimes-repond-cope-

      Christine Lagarde estime que"le gros de la crise est derrière nous" - 21 août 2007 - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20070820.OBS1150/christine-lagarde-estime-que-le-gros-de-la-crise-est-derriere-n

      #Conflits_d'intérêts, #Lobbying, #Ploutocratie :

      Sarkozy, conférencier à Goldman Sachs
      http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/21/97002-20130421FILWWW00058-sarkozy-conferencier-chez-goldman-sachs.php
      (à revérifier, de mémoire : ) Frédéric Lefebvre, député-lobbyiste | Lobbycratie
      http://www.lobbycratie.fr/2009/04/12/frederic-lefebvre-depute-lobbyiste  ; Frédéric Lefebvre une nouvelle fois dans la tourmente pour son activité de lobbyiste | Lobbycratie
      http://www.lobbycratie.fr/2009/11/13/frederic-lefebvre-une-nouvelle-fois-dans-la-tourmente-pour-son-activite-

      En pleine Cop21, Maud Fontenoy a animé un séminaire pour Philip Morris - leJDD.fr
      http://www.lejdd.fr/Politique/En-pleine-Cop21-Maud-Fontenoy-anime-un-seminaire-pour-Philip-Morris-764089
      http://cdn-

      « Je l’ai fait pour rendre service à un ami, je n’étais pas rémunérée », explique-t-elle. Ce qui fait sourire chez Philip Morris, où l’on promet que « ce genre d’intervention n’est jamais gratuit ».

      Conférences : Hoax Man S1E8 - Un Sarko rien que pour nous ! IRL
      http://irl.nouvelles-ecritures.francetv.fr/hoax-man-233.html

      Dassault-multi-casquettes (bonus : Wauquiez et les clowns) - La punchline du jour - Le Petit Journal du 27/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid7560-vu.html?vid=1355834

      Mis en cause par Cash Investigation, le sénateur LR Michel Raison dénonce « une émission scandaleuse » | Public Sénat #Bêtisier
      http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/mis-cause-cash-investigation-senateur-lr-michel-raison-denonce-une-emiss

      –Alliés :

      Hors UMP, mais dans la doxa en général, :

      http://www.europe1.fr/economie/les-grecs-font-de-la-demagogie-pure-2375563 « publié le » » 17/02/15, A.Minc interviwé par T.Sotto :
      –Sotto : « Bonjour Alain Minc. Vous êtes économiste, essayiste (…) Est-ce qu’on peut les (l’Eurogroupe et la Grèce) mettre d’accord. » (la fameuse rigueur journalistique des actualistes…)
      –Minc « Si la raison prévalait oui. On sait quel est le débouché de cette affaire entre gens raisonnables (aaah ces gens raisonnables, ces Lumières qui légitiment le meurtre par les réductions de la dette…), c’est quoi. C’est d’allonger la durée heu des prêts faits aux grecs, c’est de réduire un peu le taux d’intérêt et c’est d’obtenir en échange que les grec paient des impôts. Si les grecs payaient des impôts (…) comme des italiens par exemple, il n’y aurait pas de problème grec. Ils auraient dix milliards d’euros de plus par an.(qu’a donc fait la troika ?? Nouvelles démocratie ??). Donc la raison (on y revient, toujours les proclamations simples des orthodoxes, leur belle novlangue habituelle mais toujours pas périmée pour être invité en tant qu’expert dans nombre de médias semble-t-il) en fait amènerait à un accord. La question qui aujourd’hui se pose, c’est est-ce que les grecs sont théâtraux, irrationnels, ou incompétents (rien que ça, toujours aussi caricaturaux les chiens de garde. En matière de compétence, il est vrai que la crise des subprimes, l’austérité dans l’UE aux résultats exceptionnels leur permet bien de la ramener avec la même arrogance qu’il y a dix ans. Ah non, au temps pour moi, l’austérité n’a pas été imposé par la troika, ça doit être de la faute des hellènes, à moins qu’elle ait donné des résultats satisfaisant en fait ? Autant s’arrêter là…). Et je n’en sais rien. Par exemple, ils polarisent évidemment sur l’Allemagne. Mais le problème n’est pas qu’allemand. Vous croyez par exemple que le premier ministre de Lettonie, ou le premier ministre slovaque peuvent facilement expliquer à leur pays que le contribuable de leur pays si on annule la dette va payer pour augmenter un smic qui en Grèce (remarquons que phonétiquement, ça peut donner « engraisse ») est le double du smic dans leur propre pays ? »
      Alors là, le ploutocrate interchangeable avec beaucoup d’autres est en grande forme.
      –Minc « Deuxième question on ne sait plus la vérité sur les comptes grec.(…) Ils ne veulent pas de la troika au nom de l’idéologie » (encore ? Ca tourne au sketch, bon…)
      –Minc « Les grecs peuvent-être en faillite dans dix jours.(…) Parce que en refusent la proposition de l’Union Européenne qui était simplement de prolonger le plan actuel de six mois pour permettre de négocier(..) » (et ça continue…« simplement » )
      –Sotto : « Ca veut dire que le problème grec c’est d’abord le problème des grecs ?(…) »
      –Minc « Mais c’est depuis le début le problème des grecs. Les grecs, on dit aujourd’hui la Grèce a perdu 25% de pouvoir d’achat (les médias de l’actu ont mis un temps certain à en parler, et n’évoquent pas ou peu d’autres chiffres ; pouvoir d’achat ou PIB ?? manque de rigueur mr Minc ?), oui c’est vrai (ouf), oui c’est dramatique, mais la Grèce à utilisé l’argent européen (sous la supervision de la Troika, faut-il le rappeler à sa compétence Minc ?) depuis quinze ans (ah ok, quel rapport avec le chiffre d’avant alors, qui couvre une autre période ?? A moins de considérer que l’incurie passée (et connue apparemment, mais seuls les grecs sont responsables hein), justifie la destruction de vies, d’un pays, des mises à mort ?? Pas de chance pour ces aux gens de ne pas avoir été banquiers, qui n’ont pas subi pareille inflexibilité punitive !) à faire des investissements irraisonnés (…) » ; il évoque aussi le problème des impôts (Juncker doit trembler …) ; « La Grèce(…) a un problème en réalité de recettes fiscales. Donc, le vrai accord c’était de leur dire « vous vous comportez comme (la salle de classe démocratique à l’œuvre ?) les autres et on vous aide bien davantage. (hum, hum, hum : retracer les faits de « l’accord », sans même relever l’emploi du mot « aide ») On y arrivait progressivement » ; « Il suffit pas d’être col ouvert pour être intelligent (quel niveau, copie de Sophie de menton, suffit-il de squatter les plateaux pour l’être en revanche ? ), alors, qu’est-ce qu’il se passe si jamais les grecs finisse par sortir de la zone euro ? » (ce qui serait donc de la responsabilité exclusive des grecs, pas des « partenaires » européens à l’attitude irréprochable, on l’aura compris) ; « Pour les autres européens ça veut dire qu’on peut sortir, c’est un mauvais signe en réalité. » (il s’agirait aussi de faire un exemple ? Nooon ?).  ; Il continue, sur un ton pour le moins menaçant (3mn50) « Mais pour les grecs, et ben ils vont voir ce que c’est de revenir à l’âge de pierre ! (je crois que c’est déjà ce qu’ils voient depuis 5 bonnes années c…..d. Sauf qu’en plus ils ont eu droit à la suspension de la démocratie et à l’humiliation !). Dans ce cas-là, monsieur Mélenchon et madame Le Pen pourraient prendre des jumelles pour regarder ce que c’est de sortir de l’Euro ! (chantage ? Je ne pourrais y croire ! Au fait le génie, on a déjà sorti nos jumelles pour admirer ce que c’est de suivre le diktat de l’ultra-orthodoxie austéritaire, difficile de donner des leçons, mais c’est mignon d’essayer. Au passage, on recommence avec les extrêmes, alors que le FDG ne prônait toujours pas de sortie de l’Euro aux dernières nouvelles, une fois de plus sa compétence toute dénuée d’idéologie éclaire les sombres cavernes hétérodoxes). Qu’est-ce que ça veut dire sortir de l’Euro ? On émet une monnaie (…) elle va s’effondrer, le niveau de vie va baisser (là encore, voir les résultats de l’austérité : le seul argument de Minc est-il de dire TINA ? C’est la troika ou le déluge ? Donc le déluge ou un autre déluge qui aurait au moins l’avantage d’un léger détail, accessoire à ses yeux : le respect de la souveraineté populaire, d’un tant soit peu de démocratie ?), on sera obligé de faire des contrôles de capitaux (aie, la cata pour Minc et ses associés !), on sera obligé de faire du protectionnisme (ok, visiblement il ne se rend plus compte du monde dans lequel il vit s’il pense qu’en disant cela il agite un spectre universel…), et les grecs qui ont déjà perdu 25% de leur pouvoir d’achat (la rigueur, toujours ? vérifier) en perdront 25% en plus. (le déluge, toujours, pour stratégie ?) » ;
      Sotto évoque l’ultimatum de l’Eurogroupe, mais pour Minc-je-réécris-l’histoire-à-ma-sauce (vérifier, voir les articles doc Grèce) il n’en est rien : « Non mais(…) l’ultimatum c’est le ministre grec qui l’a créé en claquant la porte avec des mots complètement absurde. (encore la même façon de faire : traiter son adversaire de fou.) Ce type à besoin, ce type à besoin (on sent qu’il ne l’aime pas étrangement) aussi, « le seul qui a un peu de cervelle », il pensait le flatter ainsi « c’est le ministre allemand des finances » enfin tout ça n’a aucun sens (que d’éloquentes démonstrations avec Minc…). » ; ça continue « Mais ce n’est pas nous qui sortons les grecs de l’Euro (bah oui c’est vrai, les autres membres sont teeeellement respectueux des votes et d’un gouvernement qui ne filent pas droit en acceptant la saignée sans broncher, « ahhh ce que je les aiment ces soumi..euh ces fiers lettons. ») ce sont les grecs qui décident de ne pas respecter des règles communes (ou c’est juste le minimum de la démocratie que de pouvoir changer de politiques ? Ah non, ça c’est hors sujet la démocratie, seulement bon pour les archaiques-populistes-irrationnelles-anthropophages etc) que des pays moins riches qu’eux respectent avec soin et méthodologie. Qu’est-ce que vous pensez que les portugais peuvent quand ils voient ce qu’il se passe en Grèce, (et ça recommence, un autre classique : monter les populations européennes les unes contre les autres, elle est belle pas notre Europe de la paix et de l’ouverture entre les cultures, hein ?? « Ahhh, ce que je les aime ces discrets et obéissants portugais. ») les portugais ont fait un effort, ils sont en train de rembourser de manière accélérée le FMI (voir résultats et mesures austéritaires au Portugal, à moins que Sotto ne pose la question ou…informe à ce sujet ?), la croissance portugaise redémarre, et on va leur dire « Non mais attendez les grecs sont en colère (le respect du vote des populations tu piétineras, inlassablement) il va falloir que le contribuable portugais payent pour eux ? (l’occasion de se demander combien les contribuables ont et vont donner à la finance via les divers plans de sauvetages plus ou moins dissimulés ??) Je veux dire(…) on leur offre une voie de sortie (c’est à dire faire comme si la vote ne comptait pas, elle est pas belle la vie bande d’assistés nantis ?!) et en réalité je crois que les grecs sont en train de tomber dans leur travers théâtral. » (c’est lassant d’avoir droit à chaque fois aux mêmes ficelles périmées (mais toujours acceptées pour parader en tant qu’expert sur les plateaux) : donc ces idiots de grecs sont incapables d’exprimer des revendications raisonnées ; puisque ces primates ne sont pas doués de la raison des lumières de l’Europe de nord ; fondées sur analyse cohérente, non, ils font du théâtre, et il est plus que temps de les ramener à coups de bottes au cul en heure de colle en prenant soin d’éviter qu’ils polluent l’air respiré par les bons élèves ibériques, lettons et autres teutons)
      Sotto (hésitant dans ces mots, donnant presque l’impression de s’excuser de poser la question accrochée à un post-it) : « Mais après y’ a, y’a aussi un, un sentiment de de de de (inspire pour se reprendre ?) d’humiliation chez les grecs aujourd’hui est-ce qu’il faut en tenir compte dans les discussions ? »
      Minc (avec une moue méprisante, pas envers Sotto bien sûr) « Non mais euh, non mais sentiment d’humiliation de quelqu’un qui ne fait rien depuis 25 ans, arrêtons ! (Ok Dex’, on va passer par la Canada aussi, et mettre Lucas Magnotta dans les bagages, mais pas de découpe avant le retour, c’est compris ?) C’est trop commode de dire sentiment d’humiliation.(alors que de dire qu’ils font du théâtre, c’est faire œuvre d’un effort d’analyse et de démonstration très poussé) La troika ce monstre de la troika c’est quoi ? C’est des fonctionnaires gris, ennuyeux (le théâtre, les cols ouverts, les costumes gris : pas de doute, grâce à sa compétente majesté, le débat en ressort grandit, les auditeurs moins bêtes qu’au lever) qui viennent regarder vos comptes, alors en effet, vous pouvez préférer des gens gais qui ne regardent pas vos comptes. » ( de grâce, ne mêlez pas la Gaypride et La Manif’ Pour tous à tout ça…)
      Sotto (toujours sûr de lui) : « Mais ils,ils ils ont quand même fait des efforts ils disent qu’ils peuvent accepter 70% du programme actuel les grecs (difficile de choir entre « . » et «  ? ») »
      Minc « Mais, on leur dit qu’on est prêt à négocier (là encore, vérif’ à faire ?) avec eux… »
      Sotto « Mais alors pourquoi, alors, si tout le monde est prêt à négocier… »
      Mins en même temps, toujours hautain : « Mais, pourquoi, Mais, pourquoi, parce que »
      Sotto « …pourquoi on y arrive pas ? »
      Minc « Mais il y a des règles en Europe. (qui prévalent sur les votes, ça rentre oui ?!) Vous ne pouvez pas aujourd’hui suspendre, on leur propose de prolonger le plan actuel de 6 mois pour avoir le temps de discuter (encore un mensonge ?), ils demandent aujourd’hui aux européens de la zone euro de capituler parce que ils viennent d’arriver au pouvoir (…) »
      Minc (sur une sortie futur en prono’) « Je n’en sais rien parce que je pensais que les grecs faisaient un peu de cinéma en arrivant au pouvoir et deviendrait vite raisonnables(…) (toujours les gens raisonnables. Ceux qui mentent puis trahissent leurs promesses, manquerait plus que l’on respecte les votes des gens !) Et puis, ils vous parlent de réformes fiscales depuis quelques jours ? Ils vous disent qu’il faut faire payer l’Eglise (…) les armateurs (…) les classes supérieures(…) (1 : Je crois bien que oui, surtout de la fraude fiscale, le reste à vérifier ; 2 : Qu’ont fait Nouvelle Démocratie et la troika ? Que fait l’UE en matière de fraude fiscale, à part porter Juncker à la présidence de la commission j’entends ? Minc est-il si implacable envers le Grand Dûché ?? A moins que lui ou ses collègues n’y possède(nt) une boîte aux lettres qui sait…). Vous avez entendu ça dans le discours…
      Soto « On l’entend pas »
      Minc « ... de ces gens-là ? Rien !!Rien de rien !! C’est-à-dire qu’ils ne donnent aucun gage pour l’instant. Ils font de la démagogie pûre, bon ben tant pis pour eux ! »

      http://www.marianne.net/alain-minc-grece-au-nom-du-respect-votre-souverainete-on-doit-vous-imposer « Expliquant son soutien à Alain Juppé, Minc parle de « la droite démocratique » ; puis donne des leçons de démocratie et de républicanisme ; dit que la crise et l’action du gouvernement pendant la crise montre qu’il a un pouvoir et peut prendre des décisions (oui, et on a vu lesquelles !!). dit qu’en gros sarko a sauvé la France, voire l’UE voire plus, donne des leçons sur le populisme (sans aucun argument) ; sur la Grèce, joue l’indigné ; « « Quel est le problème grec ? » entame ainsi « l’expert » avec cette pédanterie à laquelle il nous a habitué. « Le problème grec, c’est un problème fiscal » juge-t-il en effet. Certes, l’impôt a souvent fait défaut et il ne faut surtout pas le nier. Mais dire que c’est « le problème » aujourd’hui, c’est en oublier un autre, et de taille : l’austérité folle qui étouffe la population du pays depuis que la Troika (UE, BCE, FMI) y a posé ses griffes ses mallettes noires. C’est ignorer aussi la baisse des salaires, des pensions, des retraites, des crédits alloués aux services publics, la progression du chômage, notamment du chômage des jeunes, la hausse inquiétante du taux de suicide, de la pauvreté, les privatisations sauvages...
      Mais après tout, admettons. Et laissons une chance à « Alain-la-fulgurance-Minc » de poursuivre : « Le vrai débat avec la Grèce au nom d’un respect formel de sa souveraineté » (notez bien l’expression « respect formel de sa souveraineté »), c’est de dire à ses habitants : « On vous aide, on allège peut-être même la dette, mais on vous impose une administration fiscale. » Bref, « au nom d’un respect formel de sa souveraineté », on retire à la Grèce sa souveraineté fiscale. Voilà qui est cohérent pour un Minc qui explique que « nous avons une grande expertise dont nous pouvons faire bénéficier la Grèce » et que oui « Excusez-moi (excusez-le), on a mis, dans d’autres temps dans l’histoire, des pays sous mandat, ça existait... » 
      « Une logique » que nous devrions par conséquent appliquer à la Grèce à laquelle Alain Minc tend (croit-il) la main : « On allège votre dette mais l’Union européenne prend en main votre système de prélèvement fiscal. » Une sollicitude à l’égard de la Grèce... presque allemande ! »

      http://blogs.mediapart.fr/blog/laurent-mauduit/290114/quand-alain-minc-applaudit-francois-hollande « C’est le propre des systèmes oligarchiques : ceux qui en profitent ne connaissent aucune sanction et survivent à toutes les alternances. Alain Minc est l’un de ceux-là, qui après avoir soutenu Nicolas Sarkozy et fait des affaires sous son quinquennat, s’autorise à applaudir des deux mains François Hollande, pour la politique économique.
      Ce qui risque de beaucoup plaire dans les rangs socialistes : si même l’entremetteur du capitalisme parisien chante les louanges du chef de l’Etat, c’est vraiment qu’il a mis le cap à droite toute…
      Entendre Alain Minc se mêler au débat public suscite, certes, toujours un effet de sidération. Alors qu’il a ruiné quasiment toutes les entreprises dont il s’est occupé, du groupe Cerus de l’industriel italien Carlo de Benedetti jusqu’au journal Le Monde ; alors qu’il n’a cessé d’émettre des opinions soit disant savantes qui, du pronostic de la finlandisation de l’Europe à la veille de … l’effondrement du Mur, jusqu’à l’impossibilité d’une crise financière majeure énoncée à la veille… de la crise économique historique débutant en 2007 ; alors qu’il a été condamné une première fois pour « plagiat servile » et qu’il fait face à une nouvelle plainte, on se demande par quel mystère il se trouve encore des journalistes pour l’interroger et recueillir ses avis.
      En d’autres pays, comme dans les pays anglo-saxons, ces échecs à répétition et cette condamnation pour plagiat aurait disqualifié son auteur, qui aurait été, en plus des autres condamnations, contraint à une totale abstinence médiatique. Mais en France, non ! Dans notre système oligarchique, il n’y a jamais de sanction, ni économique, ni intellectuelle…
      Ainsi donc, Alain Minc peut chaque semaine - et même le plus souvent plusieurs fois par semaines car il est des médias très accueillants pour ce genre de personnage – délivrer ses remarques sentencieuses sur l’actualité. Autant le dire ! Le plus souvent, cela ne présente guère d’intérêt, car le conseiller de Nicolas Sarkozy et conseiller de quelques grandes fortunes françaises, ratiocine perpétuellement les mêmes fausses évidences. Comme le fait un autre de ses compères, Jacques Attali. »

      Jean-Louis Bourlanges : « L’objectif avec la Grèce, c’est d’arrêter la machine à faire des trous »
      http://www.lesechos.fr/07/07/2015/lesechos.fr/021192188498_jean-louis-bourlanges----l-objectif-avec-la-grece--c-est-d-arr

      « L’accord rejeté par le peuple grec était un chef d’œuvre d’hypocrisie partagée. Il reposait sur deux idées : la Grèce faisait semblant de faire des réformes et de mener une politique compatible avec son appartenance à la zone euro ; les créanciers continuaient de payer pour la danseuse afin d’éviter un Grexit » ;
      « A l’issue d’un référendum destiné à dire non aux efforts, le maintien pur et simple de la Grèce dans la zone euro serait porteur d’une mise en congé de toutes les règles de gouvernance établies à ce jour pour éviter les dérèglements financiers et monétaires. Inacceptable ! Même si l’on comprend qu’hélas, la France, avec son allergie à tout assainissement budgétaire sérieux, soit portée à l’indulgence sur ce point. » ;
      « . Cette politique d’assainissement s’est certes traduite par une réduction du PIB et de douloureux efforts pour les Grecs. Mais, compte tenu de l’ampleur des dérives à corriger, c’était inévitable. L’alternative, la sortie de l’euro et la dévaluation externe, aurait, elle aussi, entraîné une perte de valeur du PIB et une baisse du pouvoir d’achat.
      Le Portugal, l’Espagne et l’Irlande sont passés par des étapes comparables et sont sur la voie du redressement, comme la Grèce paraissait s’y être engagée au moment où l’arrivée au pouvoir de Syriza a tout cassé. »

      Encore champion :

      "je refuse de culpabiliser. Depuis 20 ans, les Grecs ont commis toutes les erreurs : ils sont entrés par fraude dans la zone euro, ont dilapidé les fonds structurels, ils ont gâché les taux d’intérêt favorables, ils ont laissé perduré un système social et fiscal aberrant. Et quand leurs dirigeants ont commencé à faire le travail, ils ont été balayés par Syriza. Qui, depuis lors, n’a rien fait de sérieux : ni fait payer les armateurs, ni ponctionné l’église, ni réduit les coûts de l’armée. Je ne crois pas au souverainisme qui consiste à lever l’impôt chez les autres, à remplacer la rigueur intellectuelle par l’émotion et la réforme par la quête. Ma pensée va aux Grecs qui ont voté « oui » (près de 40% quand même) et qui refusent l’entrée dans la sarabande des démons."

      Crimée, Ukraine, Europe, euro : les peuples sont-ils maîtres de leur destin ? (4/4) - Ce soir (ou jamais !) - 21/03/2014 - vidéo Dailymotion
      http://www.dailymotion.com/video/x1iw93t_crimee-ukraine-europe-euro-les-peuples-sont-ils-maitres-de-leur


      Leçons sur la #Démocratie, l’#UE et les #Référendums d’E.Guigou et, surtout, de J-L Bourlanges, qui explique tranquillement que le référendum de Maastricht était démocratique, mais qu’en revanche celui de 2005 ne l’était pas, rien que ça. A ce niveau, ça relève du domaine des phénomènes paranormaux.

      –Charlie Hebdo : Habib (UDI) fait un lien avec la Palestine
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/07/97001-20150107FILWWW00264--charlie-hebdo-habib-udi-fait-un-lien-avec-la-pal

      Bayrou, phare de la pensée économique française
      https://charliehebdo.fr/2021/02/economie/bayrou-phare-de-la-pensee-economique-francaise

      Affaire Bygmalion : le droit « a été bafoué » selon Nicolas Sarkozy, condamné à un an de prison ferme
      https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2021/09/30/condamnation-de-nicolas-sarkozy-affection-et-soutien-parmi-les-republicains_

    • 2022

      Estrosi indigne de gauche à droite avec sa proposition sur les non-vaccinés
      Le maire de Nice a proposé de supprimer l’assurance-chômage pour les personnes qui refusent le vaccin contre le coronavirus.
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-proposition-destrosi-sur-les-non-vaccines-ne-seduit-personne_fr_61

      « Parce que quand on fait prendre de tels risques à la société, et bien on doit en payer le prix »

      Voilà voilà...

      Présidentielle : le député LR Guillaume Peltier rejoint Eric Zemmour et devient son porte-parole
      https://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/presidentielle-le-depute-lr-guillaume-peltier-annonce-rejoindre-eric-zemm

      • Valérie Pécresse veut « passer le Kärcher » et « nettoyer les zones de non-droit » pour convaincre sur la sécurité
      https://video.lefigaro.fr/figaro/video/2022-valerie-pecresse-veut-passer-le-karcher-et-nettoyer-les-zones-de

      Pécresse et le "grand remplacement"
      https://www.franceinter.fr/politique/le-grand-remplacement-de-valerie-pecresse-ne-passe-pas-chez-les-republic

      Les "françaisde papier"
      https://www.20minutes.fr/politique/3235307-20220214-presidentielle-2022-grand-remplacement-francais-papier-va

      Elle a bien dir vouloir faire barrages "aux extrêmes" au second tour je crois ? Ô surprise...

      Après le premier tour de la présidentielle, V.Pécresse lance un appel aux dons
      https://www.bfmtv.com/politique/elections/presidentielle/presidentielle-endettee-personnellement-a-hauteur-de-5-millions-d-euros-pecre

  • Après presque dix ans de cauchemar, le peuple syrien revient dans la danse des révoltes
    | Volte-face ! https://volte-face.info/syrian-revolt-starts-again

    Celles et ceux qui, dans leur cynisme et leur indifférence, voudraient voir l’Etat islamique anéanti et les réfugié-es syrien-nes rentrer chez elleux par l’opération du saint esprit ou par la seule force brute, devraient comprendre que l’équilibre du monde dépend de la chute des régimes qui portent en eux l’autoritarisme viril et le goût de l’argent, où qu’ils se trouvent. Le menace ne vient pas des révoltes populaires et de l’exil, mais de ces élites qui croient qu’on peut disposer des humain-es comme on dispose de pions sur un échiquier noir et blanc.

    Solidarité internationale avec le peuple syrien !!

    https://www.lemonde.fr/international/article/2013/03/08/les-enfants-de-deraa-l-etincelle-de-l-insurrection_1845327_3210.html

    https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/09/04/allez-degage-bachar-le-chant-revolutionnaire-des-rebelles-syriens_1755193_32

    https://www.lorientlejour.com/article/715172/Qachouch%252C_le_rossignol_de_la_contestation_syrienne_s%2527est_tu_a

    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2019/06/10/abdel-basset-al-sarout-voix-des-revoltes-de-homs-mort-au-combat-a-27-ans_547

    https://www.hrw.org/report/2015/12/16/if-dead-could-speak/mass-deaths-and-torture-syrias-detention-facilities

    https://sp-today.com/en

    https://www.facebook.com/104105744468398/videos/624223138176708

    #Syrie #Daesh #Etat_Islamique #liberation_populaire

  • Pédophilie : tous les évêques chiliens remettent leur démission au pape
    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/05/18/pedophilie-dans-un-document-incendiaire-le-pape-reconnait-une-faillite-colle

    Tous les évêques chiliens ont remis, vendredi 18 mai, leur démission au pape. Mardi 15 mai, convoqués à Rome, ils s’étaient vu remettre par le pontife argentin un texte de dix pages dans lequel celui-ci avait écrit noir sur blanc : depuis des années, l’Eglise catholique chilienne abrite « de nombreuses situations d’abus de pouvoir, d’autorité et d’abus sexuels ».

    « Nous, tous les évêques présents à Rome, avons remis nos postes entre les mains du Saint-Père afin qu’il décide librement pour chacun d’entre nous », indique une déclaration lue devant la presse par deux porte-paroles de la Conférence épiscopale chilienne. Le pape doit à présent décider de sanctions nominatives après cette démission collective sans précédent depuis deux siècles.

    Le texte glaçant, dont le contenu a été révélé jeudi par la télévision chilienne T13, s’appuie sur des faits rassemblés dans un rapport (non publié) de 2 300 pages rédigé par les deux enquêteurs que le pape a dépêchés auprès des victimes d’agressions sexuelles et d’abus de pouvoir commis au sein de l’Eglise chilienne.

    Le document dénonce ainsi « l’existence de gravissimes négligences dans la protection des enfants vulnérables de la part d’évêques et de supérieurs religieux ». On peut aussi lire dans ce document que des religieux expulsés de leur ordre pour des « comportements immoraux » ont été accueillis dans d’autres diocèses avec des charges comportant « un contact quotidien et direct avec des mineurs ».
    Des plaintes ont par ailleurs été hâtivement jugées « invraisemblables » alors qu’elles étaient « de graves indices d’un délit effectif ». D’autres ont même été classées sans la moindre enquête. Des pressions ont été exercées sur des enquêteurs et des « documents compromettants » ont été détruits.

    Par ailleurs, révèle le document, des évêques ou des supérieurs d’ordre religieux auraient confié la direction de séminaires ou de noviciats à « des prêtres soupçonnés d’homosexualité active », en violation des règles ecclésiastiques.

    Pendant trois jours, de mardi à jeudi, le pape a rencontré à huis clos ces 34 évêques pour quatre séances de prise de conscience de la réalité des faits.

    « Nous, tous les évêques présents à Rome, avons remis nos postes entre les mains du Saint-Père afin qu’il décide librement pour chacun d’entre nous, indique une déclaration lue devant la presse. Nous voulons demander pardon pour la douleur causée aux victimes, au pape, au peuple de Dieu et à notre pays pour les graves erreurs et omissions que nous avons commises ».

    « Nous remercions les victimes pour leur persévérance et leur courage, malgré les énormes difficultés personnelles, spirituelles, sociales et familiales qu’elles ont dû affronter, auxquelles s’ajoutaient souvent l’incompréhension et les attaques de la communauté ecclésiale, ajoutent-ils. Nous implorons leur pardon et leur aide pour continuer à avancer sur le chemin de la guérison des blessures, pour qu’elles puissent se cicatriser ».

    Lire aussi : Pédophilie : le pape reconnaît des dérives au sein de l’épiscopat chilien
    Cas d’abus dans des écoles catholiques

    A ce stade, on ignore si le pape va accepter ces démissions, ou certaines d’entre elles. Il apparaît en tout cas aujourd’hui clairement que le problème dépasse de loin le seul cas, pourtant déjà gravissime, de Fernando Karadima, ce charismatique prêtre de Santiago qui a formé de nombreux prêtres et plusieurs évêques et a été condamné par l’Eglise elle-même pour des agressions sexuelles commises pendant des années, par lui et autour de lui.

    Ces dernières années, plusieurs cas d’abus dans des écoles catholiques sont apparus au grand jour. Dans ce texte, le pape qualifie de « nombreux » ces abus. Il décrit en réalité une véritable faillite collective de cette Eglise. « Nous sommes tous impliqués, moi le premier », affirme François.

    Pendant plusieurs années, le pape a en effet refusé d’entendre certaines anciennes victimes de Fernando Karadima, qui accusaient notamment l’évêque Juan Barros, l’un de ses proches, d’avoir couvert les agissements de l’ecclésiastique. François avait même accusé de « calomnie » ceux qui lui demandaient de revenir sur la nomination de Mgr Barros dans le diocèse d’Osorno. Il a ensuite affirmé n’avoir pas été informé exactement par les victimes, alors même qu’une lettre de l’une d’entre elles lui a été remise dès 2015.

    Lire aussi : La visite du pape au Chili entachée par les affaires de pédophilie

    Dans le texte transmis à l’épiscopat chilien, le pontife rappelle que par le passé, l’Eglise chilienne a eu le « courage » de s’engager et de prendre des risques pour défendre ses ouailles. Il oppose cette attitude à celle de l’Eglise d’aujourd’hui, qui a entre-temps été « transformée en son centre » : « La douloureuse et honteuse constatation des abus sexuels sur mineurs, des abus de pouvoir et de conscience de la part de ministres de l’Eglise ainsi que la manière dont ces situations ont été abordées met en évidence ce changement de centre ecclésial. »
    « Quelque chose, dans le corps ecclésial, est malade »

    Il décrit une Eglise passée du service des autres à une institution gangrenée par des individus et des groupes qui ont prétendu « s’ériger comme unique interprète de la volonté de Dieu ». Cette « psychologie d’élite », affirme le pape François, a fini par constituer des « cercles fermés qui débouchent sur des spiritualités narcissiques et autoritaires » pour lesquelles « l’important, c’est de se sentir spécial, différent des autres ». « Quelque chose, dans le corps ecclésial, est malade », résume François, qui parle aussi de « perversion » ecclésiale.
    « Promouvoir une culture anti-abus »

    Pour sortir de cette dérive collective, il préconise d’ouvrir l’institution et de travailler avec « différentes instances de la société civile pour promouvoir une culture anti-abus ». Il insiste sur le fait qu’à ses yeux, de simples changements de personnes (c’est-à-dire d’évêques) ne suffiront pas à résoudre des problèmes aussi profondément ancrés et structurels. « Cela, il faut le faire, écrit le pape, mais ce n’est pas suffisant. Il faut aller plus loin. Il serait irresponsable de notre part de ne pas creuser pour trouver les racines et les structures qui ont permis que ces événements se produisent et se perpétuent. »

    Se contenter de changer des hommes, explique-t-il, donnerait l’illusion d’avoir réglé les problèmes alors que ceux-ci perdureraient. Pour que « plus jamais ils ne viennent à se répéter », conclut François, il faut considérer le problème comme « celui de tous et pas seulement comme celui de certains ».

    Autrement dit, les évêques chiliens auraient une responsabilité collective dans ces dérives et aucun ne saurait s’en exonérer. Reste maintenant au pape à dévoiler les réformes « de court, de moyen et de long terme » promises aux victimes de ces nombreuses dérives.

    Lire aussi : La réforme du pape à l’épreuve de la pédophilie

    Jeudi, deux représentants de l’épiscopat chilien ont lu une déclaration et refusé de répondre aux questions. « Nous voulons demander pardon pour la douleur causée aux victimes, au pape, au peuple de Dieu et à notre pays pour les graves erreurs et omissions que nous avons commises », ont néanmoins déclaré les évêques.

    « Nous remercions les victimes pour leur persévérance et leur courage, malgré les énormes difficultés personnelles, spirituelles, sociales et familiales qu’ils ont dû affronter, auxquelles s’ajoutaient souvent l’incompréhension et les attaques de la communauté ecclésiale », ont-ils ajouté.

    La veille, l’un d’eux, le cardinal Javier Errazuriz, membre d’une puissante commission de neuf cardinaux (C9) chargée de conseiller le pape sur les réformes de la Curie, avait encore accusé les victimes de « calomnies », dans un entretien à la chaîne de télévision T13.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2018/05/18/pedophilie-dans-un-document-incendiaire-le-pape-reconnait-une-faillite-colle

    #catholicisme #criminalité_organisée #pedoviol #mafia #homophobie #violophilie

    • C’est la faux-culsserie habituelle. Ces misogynes utilisent encore l’homophobie pour justifier leur pedoviols. Que vien faire la mention de "Par ailleurs, révèle le document, des évêques ou des supérieurs d’ordre religieux auraient confié la direction de séminaires ou de noviciats à « des prêtres soupçonnés d’homosexualité active », en violation des règles ecclésiastiques."
      Honte aux cathos qui ne demissionnent pas.

  • « Projet Daphne » : qui a ordonné l’assassinat de Daphne Caruana Galizia ?

    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/04/17/projet-daphne-qui-a-ordonne-l-assassinat-de-daphne-caruana-galizia_5286683_3

    Dix-huit médias, dont « Le Monde », réunis dans le partenariat international « Forbidden Stories », ont enquêté sur la mort en 2017 de la journaliste maltaise, et poursuivi son travail d’enquête. Premier volet.

    Tout au fond de la petite salle du tribunal de La Valette, le vieil homme se prend la tête entre les mains. Lundi 26 mars, c’est la troisième fois que Michael Vella entend l’insoutenable. Le récit de l’assassinat de sa fille, la journaliste d’investigation maltaise Daphne Caruana Galizia, brûlée vive dans l’explosion de sa voiture, le 16 octobre 2017. La troisième fois que repasse le film de ces interminables minutes où les flammes dévorent tout, sans que pompiers et policiers puissent intervenir.

    A quelques mètres de lui, trois hommes sont assis côte à côte sur le banc des accusés, deux frères, Alfred et George Degiorgio, dits « la Fève » et « le Chinois », et Vincent Muscat – il n’a aucun lien de parenté avec le premier ministre de l’île, Joseph Muscat. Bien connus à Malte pour leur proximité avec le banditisme, ils ont été mis en cause par le passé dans des affaires d’armes à feu et de règlements de comptes. Mains posées sur les genoux, regards vides, vissés sur la juge, ils ne laissent paraître aucune émotion. De temps en temps, « le Chinois » jette un coup d’œil furtif vers les journalistes étrangers venus assister à l’audience.

    Depuis leur arrestation, le 4 décembre 2017, pour l’assassinat de la journaliste la plus célèbre et la plus pugnace de l’île, pasionaria de la lutte anticorruption, les trois hommes n’ont pas lâché un mot aux enquêteurs ni à la justice. En vertu du système judiciaire maltais, les preuves sont présentées tout au long de l’instruction, lors d’auditions publiques où médecins, policiers, militaires intervenus sur la scène du crime, et témoins, sont appelés à la barre. Ils jurent de dire la vérité, en embrassant un imposant crucifix, placé à côté d’un micro.

    Une île où « tout le monde se connaît »

    Suivie en direct par tous les sites d’information du pays, l’instruction de l’assassinat de Daphne Caruana Galizia n’est pas seulement le plus gros dossier criminel depuis des décennies à Malte, petite île de 440 000 habitants, entrée dans l’Union européenne en 2004. Il est celui qui suscite le plus de passions, dans cette microsociété insulaire, où, répètent à l’envi les habitants, « tout le monde se connaît ». Une société minée depuis toujours par le crime organisé et les affaires de corruption, ultrapolarisée entre deux clans : les travaillistes, au pouvoir depuis 2013, et les nationalistes.

    Le véritable procès est loin d’être programmé, et le verdict n’est pas attendu avant plusieurs années. Mais les preuves contre les deux frères Degiorgio et Vincent Muscat sont accablantes. Le nom des potentiels commanditaires reste en revanche un mystère, et c’est bien là ce qui occupe tous les esprits. Les assassins de la journaliste qui traquait la corruption jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir ont-ils pu agir sur ordre politique ? La rumeur court sur l’île.

    Lundi 16 octobre 2017, en début d’après-midi, Daphne Caruana Galizia doit se rendre à la banque. Depuis plusieurs semaines, son compte est bloqué en raison d’une énième poursuite en diffamation, qu’elle collectionne autant que les insultes. Sympathisante du parti d’opposition nationaliste mais attachée à sa liberté et son indépendance, la journaliste de 53 ans, mariée à un avocat réputé, mère de trois jeunes adultes, a multiplié avec une certaine hargne les révélations sur les pratiques du gouvernement travailliste. Ce qui lui vaut une haine tenace de la part de plusieurs ministres et de leurs partisans.

    Sur son blog au nom explicite, Running Commentary (« commentaire continu »), qu’elle veut alimenter sans relâche, elle a affirmé, en février, que le ministre de l’économie, Chris Cardona, aurait fréquenté une maison close au cours d’un voyage officiel en Allemagne. Il a porté plainte et fait saisir ses comptes à titre conservatoire. Elle doit utiliser des chèques signés par son mari pour régler ses dépenses.

    Son fils Matthew Caruana Galizia est à la maison, ce 16 octobre 2017. Journaliste expert en traitement de données, employé par le Consortium international des journalistes d’investigation qui a révélé les « Panama Papers » et les « Paradise Papers », il est revenu travailler à Malte voici quelques semaines. Son autre fils, Andrew Caruana Galizia est à Malte lui aussi, mais dans son bureau de La Valette. Diplomate en poste à New Delhi, il a été brutalement rappelé, sans explication, après la victoire des travaillistes aux élections de juin 2017. Des élections anticipées que sa mère a contribué à provoquer, avec de nouvelles révélations sur le pouvoir.

    Les représailles contre Andrew Caruana Galizia ont durement affecté Daphne. « Ma mère se sentait responsable pour ma carrière, elle s’était arrêtée d’écrire pendant deux ou trois semaines, peut-être un mois. Ce fut probablement sa plus longue période sans écrire. Je lui avais dit de ne pas s’en faire. Que si c’était cela la pire chose qu’ils pouvaient nous faire, ça irait… », raconte aujourd’hui Andrew, qui s’est exilé à l’étranger depuis le meurtre, comme ses deux frères.


    Devant l’entrée principale du palais de justice de La Valette, le 26 mars, lors d’une audience de comparution des assassins présumés de la journaliste Daphne Caruana Galizia.

    Mal dans sa peau, souvent prise à partie dans la rue, la journaliste-blogueuse ne sortait presque plus de chez elle, de peur d’être prise en photo à son insu par un assistant du premier ministre, qui l’a prise pour cible et la dénigre. « Je ne peux même plus aller à la plage », se confie-t-elle, le 6 octobre 2017, à un enquêteur du Conseil de l’Europe qui prépare un rapport sur les menaces contre les journalistes. Daphne Caruana Galizia a raconté les multiples menaces de mort dont elle a été la cible. « Tous mes problèmes viennent du fait que le Parti travailliste a fait de moi un bouc émissaire national », assure-t-elle dans cet ultime entretien avant sa mort.

    Mais la liste de ses ennemis est longue, car Daphne Caruana Galizia s’était mise, depuis peu, à traquer la corruption au sein du Parti nationaliste. Elle a ainsi découvert que le nouveau chef de file, Adrian Delia, avait fait transiter de l’argent de la prostitution à Londres, sur les comptes d’une société offshore. Lui aussi a porté plainte en diffamation.


    Les traces de pneus de la voiture de Daphne Caruana Galizia après l’explosion, à Bidnija, dans le nord de Malte. La journaliste d’investigation est morte des suites de la détonation.

    Une demi-heure avant de mourir, Daphne jette ces mots sur son site : « Les escrocs sont partout. La situation est désespérée. » Il est 14 h 55 quand la journaliste sort de chez elle, une jolie maison bourgeoise située à Bidnija, dans un des rares coins de l’île à la nature préservée. Elle s’apprête à partir, mais se ravise : elle a oublié le chéquier de son mari. Elle revient sur ses pas, puis repart, chéquier en main. Grimpe dans sa voiture. Démarre.

    Trois minutes plus tard, la bombe placée sous le siège conducteur explose. La Peugeot 108 de Daphne est projetée dans le champ qui borde la route, la journaliste n’a aucune chance de s’en sortir. Son fils Matthew bondit hors de la maison. La plaque d’immatriculation et les enjoliveurs qui ont roulé à terre ne laissent aucun doute sur ce qui vient d’arriver.

    « Je crois qu’elle avait deviné quelque chose… »

    Un homme, un voisin, a tout vu. Il a 60 ans, s’appelle Frans Sant et vit depuis sous tranquillisants, hanté par la scène. Au volant de sa voiture, de retour de courses, il explique avoir croisé celle de Daphne, qui roulait doucement puis s’est arrêtée. Il raconte une première explosion, avec « des étincelles sous la voiture », suivie d’une deuxième, « quatre ou cinq secondes après », qui a transformé le véhicule en « une boule de feu ».

    « Pauvre femme… Je crois qu’elle avait deviné quelque chose, dit-il, car elle s’était arrêtée. A la première explosion, elle était vivante. Je l’ai vue paniquer dans sa voiture, elle était consciente de ce qui se passait avant de mourir. Je vais vous dire quelque chose que je n’ai encore jamais dit, même pas au tribunal. Je l’ai entendue crier, les deux fois. Un grand cri. Et puis elle est devenue cette boule de feu. »

    ll faudra un peu moins de deux mois aux policiers pour arrêter la fratrie Degiorgio et Vincent Muscat, dans un entrepôt de pommes de terre du port de La Valette. Les enquêteurs maltais, aidés du FBI américain, d’Europol et de la police scientifique néerlandaise, ont identifié les trois hommes grâce à leurs téléphones portables, qui ont « borné » sur la scène du crime.

    Les suspects ayant gardé le silence pendant tous les interrogatoires, la question de leur mobile et du nom de leur éventuel commanditaire reste entière. Mais leur mode opératoire a vite été reconstitué. La bombe placée sous le siège de la Peugeot que louait Daphne Caruana Galizia a été déclenchée par un SMS envoyé de la mer, depuis un bateau mouillé à des kilomètres en contrebas du domicile de la journaliste. Or le matin du crime, les caméras de surveillance du port de La Valette ont enregistré l’image du « Chinois » partant en mer sur son bateau, le Maya.

    L’ADN de « la Fève » a, lui, été retrouvé sur un mégot de cigarette, juste à côté du lieu de l’explosion. A l’endroit précis où une mystérieuse voiture blanche semblant en faction avait été repérée par un voisin, les jours précédant l’explosion. Quant à Vincent Muscat, c’est lui qui se serait occupé de préparer la bombe. Son portable, en effet, a été tracé sur la commune de Bidnija dans la nuit du 15 octobre 2017, deux jours avant l’assassinat. Sur le téléphone portable du « Chinois », la police a intercepté un SMS, que le déclencheur de la bombe a envoyé à sa compagne, juste après l’explosion, en rentrant au port :

    « Achète-moi du vin, mon amour. »

  • A Paris, Macron et Mohammed Ben Salman ont affiché leur « excellente relation »
    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/04/11/a-paris-macron-et-mohammed-ben-salman-ont-affiche-leur-excellente-relation_5

    Le président français et le prince héritier saoudien ont annoncé, mardi, la tenue d’une conférence humanitaire sur le Yémen à Paris. Les deux hommes ont aussi rapproché leurs positions sur la question iranienne.

    L’humanitaire, c’est bien sûr par ce bout-là qu’il faut prendre la question du Yémen.

    Et sur l’Iran

    Lors de leur rencontre à Riyad en novembre 2017, leur échange avait été pour le moins vif, Mohammed Ben Salman n’appréciant guère les efforts français visant à sauver l’accord de juillet 2015 entre les « 5 + 1 » (les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies plus l’Allemagne) et Téhéran gelant le programme nucléaire iranien.
    Aujourd’hui, MBS se sent encore renforcé par le soutien du président américain, Donald Trump. Mais M. Macron reconnaît partager les préoccupations de Riyad sur le développement du programme balistique iranien et sa politique de déstabilisation régionale. « Nous avons une vue tactique différente sur l’accord, mais nous avons une vision stratégique cohérente » pour stabiliser la région, a précisé Emmanuel Macron.

    #cohérence avec MbS, comme cohérence avec les cathos…

  • Nucléaire iranien : la mise en garde de Téhéran à Washington
    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/04/09/nucleaire-iranien-la-mise-en-garde-de-teheran-a-washington_5282866_3210.html

    version « raccourcie » du titre : Nucléaire iranien : Rohani menace

    Le président iranien, Hassan Rohani, a prévenu lundi 9 avril que la réponse de l’Iran à un éventuel retrait américain de l’accord de Vienne serait plus ferme que ne l’imaginent les Etats-Unis. Lors d’un discours retransmis en direct à la télévision à l’occasion de la « journée nationale de la technologie nucléaire », le chef de l’Etat a prévenu :

    « L’Iran ne violera pas l’accord nucléaire mais si les Etats-Unis se retirent de cet accord, ils le regretteront certainement. Notre réponse sera plus ferme qu’ils ne l’imaginent et ils le constateront en moins d’une semaine. »

    Le JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action – « Plan d’action global conjoint »), signé en juillet 2015 par l’Iran, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Union européenne, a mis en place un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée progressive des sanctions contre Téhéran. Il est censé empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique, mais Donald Trump estime qu’il n’apporte pas de garanties suffisantes pour la sécurité internationale.

    Donald Trump a donné aux signataires européens de cet accord jusqu’au 12 mai pour « réparer les affreuses erreurs » de ce texte ratifié par l’administration de Barack Obama, faute de quoi il refusera de prolonger l’assouplissement des sanctions américaines contre la République islamique.

    L’Iran a prévenu qu’en cas de rupture de l’accord, il développerait son programme nucléaire à un degré d’avancement supérieur à ce qu’il n’était en juillet 2015. Le président iranien s’est dit prêt à tout scénario, y compris à la mise en œuvre du JCPOA sans les Etats-Unis.

  • Ton étonnamment modéré de la part du Monde pour rapporter les déclarations de Sergueï Lavrov

    Affaire Skripal : pour Moscou, l’empoisonnement profite à Londres
    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/04/02/affaire-skripal-pour-moscou-l-empoisonnement-profite-a-londres_5279620_3210.

    La tension née de l’empoisonnement à l’aide d’un agent innervant, le 4 mars, à Salisburry, sur le sol britannique de l’ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, ne retombe pas, comme l’illustre la dernière pique du chef de la diplomatie russe.

    L’intertitre Mensonges et de la désinformation ne cite pas l’auteur de ces méfaits, normalement caractéristiques de la Russie. Il s’agit des propres propos du ministre.

    Le chef de la diplomatie russe a également accusé la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et leurs alliés d’avoir « perdu toute décence » et de « recourir à des mensonges et à de la désinformation purs et simples ».

  • Deux équipages au lieu d’un pour que les frégates françaises continuent de naviguer

    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/03/20/deux-equipages-au-lieu-d-un-pour-que-les-fregates-francaises-continuent-de-n

    La création d’un deuxième équipage, mesure d’apparence technique, est au cœur d’une préoccupation partagée en Europe : continuer d’attirer des jeunes dans la carrière. « Au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, des bateaux ne naviguent pas car il manque des gens dans certaines spécialités », explique l’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major.

    La marine américaine a par ailleurs partagé avec ses alliés les leçons d’une expérience douloureuse que les Français ont regardée de près. En 2017, leur 7e flotte dans le Pacifique a vécu plusieurs accidents graves, et les responsables militaires ont admis que certains problèmes conduisaient à mettre en péril la sécurité en mer : déploiements trop longs, rythmes de travail excessifs, pertes de compétences. La marine nationale estime avoir « les mêmes défis ».

  • La campagne sanglante des commandos turcs en Europe

    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/03/15/l-europe-veut-contrer-les-espions-turcs-sur-son-sol_5271240_3210.html

    Les justices européennes coopèrent pour empêcher les agents des services secrets turcs d’éliminer les responsables kurdes liés au PKK.

    Les justices européennes veulent s’attaquer aux commandos itinérants des puissants services secrets turcs (MIT) contre les dirigeants kurdes liés au PKK. Depuis 2017, la Belgique, l’Allemagne et la France ont accru leur coopération judiciaire afin d’empêcher les agents du MIT d’agir à leur guise en surveillant et en liquidant les principaux chefs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

    Cette offensive a été relancée par le dépôt d’une plainte pour « menaces de mort », le 1er décembre 2016, à Bruxelles par Remzi Kartal, l’un des principaux représentants de la communauté kurde en Belgique. Sa démarche faisait suite à la réception, sur son téléphone portable, de trois messages émis d’un numéro ukrainien. Leur contenu permettait de faire un lien direct avec des événements visant des membres de la communauté kurde en Allemagne et en France, et montrait l’étendue du périmètre d’action du MIT.

    « Tu té (sic) réjouis des déclarations de la personne de Brême. (…) Nous t’aurons toujours à l’œil jusqu’à ta mort », indiquait le premier message. L’allusion faisait référence à l’arrestation, fin 2016, à Brême, de Mehmet Fatih Sayan, suspecté de s’être fait passer pour un journaliste de la télévision kurde afin d’espionner les principales figures kurdes, dont Yuksel Koc, président de l’association des Kurdes d’Allemagne. Dénoncé par son ex-compagne, Sayan, présenté par le procureur, lors de son procès à Hambourg en octobre 2017, comme « un agent du MIT depuis 2013 », a été jugé pour espionnage. Il a été remis en liberté et n’a écopé que d’une faible peine, faute « de preuves », a dit le tribunal.

    Le deuxième message – « nous avons donné la mort à ceux qui devaient être éliminés (…) un hasard que tu aies pu t’échapper » – évoquait l’assassinat, à Paris le 9 janvier 2013, de trois hautes responsables du mouvement kurde en France, Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Söylemez au siège du Centre d’information du Kurdistan (CIK). Le 16 janvier, Omer Güney, le chauffeur Mme Cansiz, l’une des fondatrices du PKK, se rendait à la police pour aider les enquêteurs. De témoin, il devenait vite le seul auteur présumé. La justice française a estimé qu’il travaillait pour le MIT et l’a renvoyé devant la Cour d’assises, mais l’action publique s’est éteinte avant qu’il soit jugé, après son décès de maladie, en décembre 2016.

    Un policier et « un tireur d’élite »

    Enfin, le troisième message – « nous allons faire en sorte que les gens qui t’entourent t’abattent » – faisait écho à d’autres éléments fournis par Remzi Kartal qui ont permis aux enquêteurs belges d’étendre, en juin 2017, le champ de leurs investigations. Il est, en effet, apparu qu’un salarié d’origine kurde, Haci A., avait été approché par son employeur, habitant à Lovendegem, en Belgique, pour qu’il travaille pour le « gouvernement turc », selon un document judiciaire belge. Cet homme a alors tenté de recueillir des informations sur Remzi Kartal et Zubeyir Aydar, un autre dirigeant kurde en Belgique, avant qu’il lui soit demandé de passer à l’étape suivante : « Liquider les personnes concernées », d’après le même document.

    Placés sous surveillance, Haci A. et ses deux agents traitants ont été contrôlés, le 14 juin 2017, par des policiers à Bruxelles dans un véhicule immatriculé en France. Ces derniers, qui communiquaient avec des numéros de téléphone français, montrèrent leur carte de police turque en guise de papier d’identité. Le chauffeur et propriétaire de la voiture résidait, lui, à Argenteuil (Val-d’Oise). Deux jours plus tard, selon la justice belge, ces deux hommes rencontraient quatre autres Turcs, à Paris. Parmi eux, selon la même source, se trouvaient un policier turc de haut rang et « un tireur d’élite ».

    La présence en France de ces individus a conduit la justice belge à émettre, le 14 octobre 2017, « une décision d’enquête européenne » par laquelle elle sollicitait l’aide du ministère public pour obtenir des éléments sur leurs agissements en France, susceptibles d’être rattachés au MIT. Des soupçons renforcés par le rôle de « coordination » des activités du MIT en Europe prêté, par la Belgique, dans sa demande d’entraide, à un haut responsable de la diplomatie turque à Paris.

    La France avait déjà eu connaissance de menaces visant Remzi Kartal. Le réquisitoire définitif du 9 juillet 2015, dans l’affaire du triple homicide contre les dirigeantes kurdes à Paris, avait déjà conclu qu’Omer Güney, un Turc ultranationaliste infiltré, avait participé à une campagne d’assassinats lancée par le MIT, visant les cadres du PKK en Europe, « dont Remzi Kartal ». Que son nom apparaisse de nouveau, en tant que cible du MIT, montre que les services secrets turcs n’auraient pas cessé, depuis 2012, jusqu’à aujourd’hui, de traquer les responsables kurdes en Europe.

    La sonorisation des parloirs d’Omer Güney, lors de son incarcération à Fresnes (Val-de-Marne), avait, par ailleurs, montré les liens étroits existant entre le suspect et des agents du MIT en Allemagne et en Belgique. Des perquisitions menées par la police allemande avaient même confirmé le projet d’évasion de Güney monté avec l’appui logistique du MIT, prévue lors d’un séjour à l’hôpital parisien de la Salpêtrière. Dans son enquête actuelle, la justice belge a, d’ailleurs, saisi son homologue allemande au regard de nombreux éléments de l’affaire Kartal rattachés à son territoire.

    « Impunité »

    Le gouvernement turc a toujours nié être impliqué dans les opérations visant les dirigeants kurdes en Europe. Le MIT a démenti, publiquement, le 14 janvier 2014, les accusations le concernant, notamment celles sur le triple assassinat à Paris. Fortes des éléments fournis par la Belgique et faute d’avoir obtenu justice, les familles des trois victimes ont déposé, lundi 12 mars, à Paris, une nouvelle plainte contre les coauteurs de ces assassinats en soulignant « la connexité qui paraissait exister entre ces entreprises criminelles en Europe ». Selon l’un de leurs avocats, Me Antoine Comte, « l’impunité de ce genre de crime, parce que la Turquie serait un pays ami, constitue un grave danger pour les opposants politiques réfugiés à Paris ».

    Interrogé par Le Monde, Adem Uzun, principale figure du conseil exécutif du Congrès national du Kurdistan (KNK), basé à Bruxelles, qui fédère la communauté kurde en Europe, s’est dit peu optimiste sur l’avancée de la justice européenne face aux intérêts des gouvernements. « Les pays européens ne veulent pas d’assassinats en pleine rue, d’où les tactiques d’infiltration douce du MIT, mais je ne suis pas sûr que l’Europe se soucie pour autant du sort des responsables kurdes sur son sol. A ce jour, quand la justice fonctionne, c’est davantage pour dire à Ankara : “Attention, on sait ce que vous faites”, que pour condamner. Au grand jour, la Turquie dit respecter les traités internationaux mais, en réalité, elle agit comme un Etat bandit. »

  • ITALIE ISOLÉE DANS LA TEMPÊTE MIGRATOIRE
    Article de JÉRÔME GAUTHERET

    Sur les 600 000 migrants arrivés en Italie depuis 2014, la plupart ont traversé la #Méditerranée. Des milliers d’autres y ont péri. L’île de #Lampedusa, avant-poste de l’accueil, est débordée par cette crise humanitaire fortement liée au chaos qui règne en #Libye.

    On rejoint le jardin public en poussant les portes d’une grille qui ne ferme plus depuis longtemps. Puis, après une courte promenade au milieu des agaves et des myrtes, on arrive à un étrange réseau de grottes sommairement aménagées à proximité d’un vieux puits. L’endroit est à peine mentionné par les guides de voyage, mais il mérite qu’on s’y arrête : en effet, le vrai cœur de Lampedusa est là, en ces vestiges
    à peine entretenus d’un sanctuaire millénaire, témoignage unique de ce qu’était l’île avant sa colonisation systématique, au début du XIXe siècle.

    LAMPEDUSA, UNE ÎLE AU CENTRE DU MONDE

    Avant de devenir un paradis touristique perdu au milieu de la Méditerranée, à 150 kilomètres des côtes tunisiennes, en même temps que, pour le monde entier, le symbole de l’odyssée des centaines de milliers de migrants qui, chaque année, bravent tous les dangers pour atteindre l’Europe, Lampedusa a été un havre, un lieu de repos pour les marins de toutes origines qui sillonnaient la mer.

    Marchands phéniciens, arabes ou grecs, chevaliers francs revenant de croisade, pirates barbaresques, pêcheurs en détresse : Lampedusa était leur île. Elle appartenait à tous et à personne. Chacun, du roi de France revenant de Terre sainte au plus humble pêcheur, venait s’abriter ici durant les tempêtes, prier ses dieux et reprendre des forces, en attendant l’accalmie. Aujourd’hui, une chapelle dédiée à
    la Vierge a été aménagée dans la pierre, à deux pas de la grotte, et les habitants viennent, de loin en loin, y déposer quelques fleurs ou prier, dans un calme absolu.

    La " porte de l’Europe ", pour reprendre le nom d’une œuvre d’art installée sur une plage faisant face à l’infini, à la pointe sud de Lampedusa, peut bien être présentée comme une des extrémités de l’Union européenne, un bout du monde exotique. Mais, dès que l’on pose le pied sur l’île, on est assailli par le sentiment inverse : celui d’être au centre d’un espace fluide, au sein duquel les populations ont navigué de rive en rive, depuis toujours. L’impression est encore plus
    saisissante lorsqu’on observe, grossièrement sculptées dans la roche, les traces de ce passé enfoui.

    L’homme qui nous conduit dans ce sanctuaire, un matin d’hiver, s’appelle Pietro Bartolo. Il est né sur l’île en 1956, il en est parti à 13 ans et y est revenu au milieu des années 1980, une fois achevées ses études de médecine. C’est lui qui a fondé, un peu à l’écart du bourg, le petit hôpital qui, aujourd’hui encore, constitue le seul lieu d’assistance, sur terre comme sur mer, à plus de 100 milles nautiques (185 km) à la ronde.

    En tant que directeur de l’#hôpital de Lampedusa, il a accueilli, ces dernières années, des dizaines de milliers de candidats à l’exil sur le quai minuscule qui tient lieu de débarcadère, et les a soignés. Il a aussi eu la terrible responsabilité d’ouvrir, du même geste, des centaines et des centaines de ces grands sacs verts dans lesquels on
    ramène à terre les corps des naufragés. Un film documentaire sorti en 2016, nominé pour l’Oscar, Fuocoammare. Par-delà Lampedusa, dans lequel il jouait son propre rôle, lui a valu une notoriété internationale. A sa manière, lui aussi est devenu un symbole.

    Comme c’est courant ici, l’histoire familiale de Pietro Bartolo est africaine autant qu’italienne. A l’exemple de ces milliers de Siciliens poussés par la misère qui, pendant des décennies, ont pris la mer en sens inverse des migrants d’aujourd’hui pour chercher du travail dans les colonies et protectorats d’Afrique du Nord, la famille de sa mère s’était installée un temps en Tunisie. Cette multitude d’odyssées ordinaires, dont le souvenir est entretenu par les histoires familiales, explique une bonne part des différences de perception du phénomène migratoire entre le nord et le sud de l’Italie.

    LE TEMPS DES " TURCS "

    A la tête de ce qui, à l’origine, n’était guère plus qu’un dispensaire, #Pietro_Bartolo s’est trouvé aux premières loges quand tout a changé. " Ça a commencé dans les années 1990. Les migrants, des jeunes hommes venus d’Afrique du Nord, arrivaient directement sur la plage, par leurs propres moyens, avec des barques ou des canots pneumatiques. Sur l’île, on les appelait “#les_Turcs”, se souvient-il. Les habitants accueillent comme ils peuvent les arrivants, qui gagnent ensuite la Sicile puis, pour l’immense majorité, le continent.

    Le gouvernement, lui, ne considère pas encore le phénomène comme préoccupant. D’autant plus que, depuis le début des années 1990, l’#Italie a la tête ailleurs. L’arrivée dans les Pouilles, au printemps et en été 1991, de plusieurs dizaines de milliers d’Albanais fuyant la ruine de leur pays a provoqué un choc terrible. Le 8 août, le #Vlora, un cargo venu du port albanais de Durres, est entré dans celui de Bari avec à son bord 20 000 migrants, bientôt installés dans l’enceinte du stade de la ville. La désorganisation est totale : le maire multiplie les appels aux dons et à la solidarité, tandis qu’à Rome le gouvernement cherche un moyen de renvoyer chez eux ces arrivants illégaux… Rien ne sera plus jamais comme avant.

    A l’aune de ce bouleversement venu des Balkans, qui force l’Italie, pour la première fois de son histoire, à se poser la question de l’accueil et de l’intégration, les arrivées sporadiques à Lampedusa ne sont pas perçues au départ comme beaucoup plus qu’une anecdote. Selon les souvenirs des habitants, les migrants venaient surtout des côtes tunisiennes, ils étaient jeunes et en relative bonne santé. La plupart du temps, la traversée était assurée par des passeurs, payés une fois le but atteint. Bref, la route de la #Méditerranée_centrale vivait à l’heure d’une migration "artisanale".

    Mais au fil du temps, dans les années 2000, le phénomène change de nature et d’échelle. "Il ne s’agit pas seulement de géopolitique. Il s’est produit un changement anthropologique dans la jeunesse africaine il y a une quinzaine d’années", assure le vice-ministre italien des
    affaires étrangères et de la coopération, Mario Giro, qui, avant d’entrer en politique, a consacré de nombreuses années à des missions en Afrique comme responsable des questions internationales de la Communauté de Sant’Egidio. "Avant, il s’agissait de projets collectifs : une famille se cotisait pour envoyer un de ses fils en Europe, dit-il. Désormais, ce sont des #hommes_seuls qui décident de
    partir, parce qu’ils considèrent que partir est un droit. Dans les villes africaines, la famille a subi les mêmes coups de la modernité que partout dans le monde. Ces jeunes gens se sont habitués à penser seuls, en termes individuels. Dans leur choix, il y a une part de vérité – les blocages politiques – et la perception que l’avenir n’est pas dans leur pays. Alors, ils partent."
    #facteurs_push #push-factors

    Des gouvernements européens essaient de passer des accords avec les Etats africains pour qu’ils arrêtent en Afrique les candidats à l’Europe, ce qui a pour effet de criminaliser l’activité des #passeurs. Des réseaux de plus en plus violents et organisés se mettent en place.

    VIE ET MORT DE MOUAMMAR KADHAFI

    Un acteur central du jeu régional comprend très tôt le parti à tirer de ce phénomène, face auquel les pays européens semblent largement démunis. C’est le chef de l’Etat libyen, Mouammar #Kadhafi, qui cherche depuis le début des années 2000 à retrouver une forme de respectabilité internationale, rompant avec la politique de soutien au terrorisme qui avait été la sienne dans les années 1980 et 1990.
    Grâce aux immenses recettes de la rente pétrolière, dont il dispose dans la plus totale opacité, le Guide libyen multiplie les prises de participation en Italie (Fiat, Finmeccanica) et les investissements immobiliers. Il entre même au capital du club de football le plus prestigieux du pays, la Juventus de Turin. En contrepartie, le groupe énergétique ENI, privatisé à la fin des années 1990 mais dans lequel l’Etat italien garde une participation importante, conserve le statut d’Etat dans l’Etat dont il jouit en Libye depuis la période coloniale (1911-1942).

    Bientôt, la maîtrise des flux migratoires devient un aspect supplémentaire dans la très complexe relation entre la Libye et l’Italie. " De temps en temps, tous les deux ou trois ans, Kadhafi réclamait de l’argent pour la période coloniale. Et quand ça n’allait pas assez bien pour lui, il faisait partir des bateaux pour se rappeler à nous. C’était devenu pour lui un moyen de pression de plus, et ça signifie également qu’en Libye, des réseaux étaient déjà en place", se souvient Mario Giro.
    #chantage

    Entamées à l’époque du deuxième gouvernement Prodi (2006-2008), et émaillées de moments hauts en couleur – comme cette visite privée à Tripoli du ministre des affaires étrangères italien Massimo D’Alema, un week-end de Pâques 2007, au terme de laquelle Kadhafi a affirmé que l’Italie lui avait promis de construire une autoroute traversant le pays d’est en ouest –, les négociations sont poursuivies par le gouvernement de Silvio Berlusconi, revenu aux affaires au printemps 2008. Elles débouchent sur la signature d’un accord, le 30 août de la même année. En échange de 5 milliards d’euros d’investissements sur vingt-cinq ans et d’#excuses_officielles de l’Italie pour la #colonisation, le dirigeant libyen s’engage à cesser ses reproches, mais surtout à empêcher les départs de migrants depuis ses côtes. Plus encore, les migrants secourus dans les eaux internationales seront ramenés en Libye, même contre leur gré et au mépris du droit de la mer.
    #accord_d'amitié

    L’Eglise et plusieurs ONG humanitaires peuvent bien chercher à alerter l’opinion sur les conditions dans lesquelles sont ramenés à terre les candidats à la traversée, ainsi que sur les innombrables violations des droits de l’homme en Libye, elles restent largement inaudibles. Le colonel Kadhafi peut même se permettre de pittoresques provocations, comme ses visites officielles à Rome en 2009 et 2010, où il appelle publiquement à l’islamisation de l’Europe. Le gouvernement Berlusconi, embarrassé, n’a d’autre solution que de regarder ailleurs.

    L’irruption des "#printemps_arabe s", début 2011, va faire voler en éclats ce fragile équilibre. Le soulèvement libyen, en février 2011, un mois après la chute du président tunisien Ben Ali, est accueilli avec sympathie par les chancelleries occidentales. Mais en Italie, on l’observe avec préoccupation. "Bien sûr, l’Etat libyen de Kadhafi n’était pas parfait, concède #Mario_Giro. Mais il y avait un Etat… Dans les premiers mois de 2011 – je travaillais encore pour Sant’Egidio –, alors que la France semblait déjà décidée à intervenir en Libye, le ministre des affaires étrangères du Niger m’a demandé d’organiser une entrevue avec son homologue italien, Frattini. Nous étions trois, dans un bureau du ministère, et il nous a expliqué point par point ce qu’il se passerait en cas de chute de Kadhafi. Le chaos en Méditerranée, les armes dans tout le Sahel… Tout s’est passé exactement comme il l’a dit. Mais personne n’a voulu l’écouter". Il faut dire qu’en ce début d’année 2011, le prestige international de l’Italie est au plus bas. Très affaiblie économiquement et victime du discrédit personnel d’un Silvio Berlusconi empêtré dans les scandales, l’Italie est tout simplement inaudible.

    En mai 2011, les membres du G8, réunis à Deauville, appellent Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir. "Lors de ce sommet, Silvio Berlusconi a plusieurs fois tenté de prendre la défense du Guide libyen, mettant en avant son aide sur le dossier des migrants et le fait qu’il s’était amendé et avait tourné le dos au terrorisme", se souvient un diplomate français, témoin des discussions. "Mais
    personne n’en a tenu compte." Le chef libyen, chassé de Tripoli en août, mourra le 20 octobre, à Syrte. Quatre semaines plus tard, le gouvernement Berlusconi 4 cessait d’exister.

    Sur le moment, entre l’euphorie de la chute de la dictature et le changement d’ère politique en Italie, ces tensions entre puissances semblent négligeables. Il n’en est rien. Au contraire, elles ne cesseront de resurgir dans le débat, nourrissant en Italie un procès durable contre la #France, accusée d’avoir déstabilisé la situation en Méditerranée pour mieux laisser l’Italie en subir, seule, les conséquences.

    CHAOS EN MÉDITERRANÉE

    Car dans le même temps, les "printemps arabes" provoquent un bouleversement de la situation en Méditerranée. Une fois de plus, c’est à Lampedusa que les premiers signes de la tempête apparaissent. Sur cette île minuscule, en hiver, on compte à peine 5 000 habitants d’ordinaire. Là, ce sont plus de 7 000 personnes venues de #Tunisie qui y débarquent en quelques jours, entre février et mars 2011. La population les accueille avec les moyens du bord, dans des conditions très précaires. Des "permis temporaires de séjours" de trois mois
    sont délivrés aux arrivants par les autorités italiennes. Ainsi, les candidats à l’exil pourront-ils circuler aisément dans tout l’espace Schengen. Plus de 60 000 migrants débarqueront en 2011 ; la grande majorité d’entre eux ne resteront pas en Italie.
    #migrants_tunisiens

    Passé les mois de désorganisation ayant suivi la chute du président tunisien #Ben_Ali, Rome et Tunis concluent en 2012 un #accord_de_réadmission, formalisant le retour au pays des migrants d’origine tunisienne expulsés d’Italie. Assez vite, se met en place une coopération qui, de l’avis de nos interlocuteurs dans les deux pays, fonctionne plutôt harmonieusement.

    En revanche, en Libye, du fait de la déliquescence du pouvoir central, Rome n’a pas d’interlocuteur. Dans un pays livré aux milices et à l’anarchie, des réseaux de trafiquants d’êtres humains s’organisent à ciel ouvert. Jusqu’à la catastrophe, qui se produit dans la nuit du 2 au #3_octobre_2013. "J’ai été réveillé à 6 heures du matin par un appel des autorités maritimes, se souvient Enrico Letta, alors chef du gouvernement italien. En quelques minutes, nous avons compris que le #naufrage qui venait d’avoir lieu près de Lampedusa était une tragédie sans précédent – le bilan sera de 366 morts. Il fallait trouver des cercueils, s’occuper des orphelins… J’ai dû presque forcer le président de la Commission européenne - José Manuel Barroso - à m’accompagner sur l’île. Quelques jours plus tard, il y a eu un autre naufrage, tout aussi meurtrier, au large de Malte. Alors que nous demandions l’aide de l’Europe, j’ai vite compris que nous n’aurions rien. Donc, nous avons décidé de nous en occuper nous-mêmes. L’émotion était si forte que l’opinion nous a suivis."

    En une dizaine de jours, l’opération "#Mare_Nostrum" est mise sur pied. Concrètement, il s’agit d’une opération navale, à la fois militaire et humanitaire, visant à lutter contre les réseaux de passeurs, tout en évitant la survenue de nouveaux drames. Ses effets sont immédiats : en moins d’un an, plus de 100 000 migrants sont secourus et le nombre de morts diminue spectaculairement. Pourtant, le gouvernement Renzi, qui succède à Letta un an plus tard, décide d’y mettre un terme, à l’automne 2014. "Ça ne coûtait pas très cher, environ 8 millions d’euros par mois, et nous avons sauvé des centaines de vie avec ce dispositif, tout en arrêtant de nombreux trafiquants, avance Enrico Letta pour défendre son initiative. Mais très vite, Mare Nostrum a été accusée de provoquer un #appel_d'air… "

    De fait, en quelques mois, le nombre de départs des côtes africaines a explosé. Surtout, une évolution capitale se produit : peu à peu, les passeurs changent de stratégie. Pour ne pas voir leurs bateaux saisis, plutôt que de chercher à gagner un port italien, ils se contentent, une fois arrivés à proximité des eaux italiennes, de débarquer les migrants à bord de petites embarcations, les laissant ensuite dériver
    jusqu’à l’arrivée des secours. La marine italienne, trouvant les migrants en situation de détresse, n’a alors d’autre choix que d’appliquer les règles immuables du #droit_de_la_mer et de les conduire en lieu sûr.

    La suppression de Mare Nostrum par le gouvernement Renzi vise à sortir de cet engrenage. En novembre 2014, est annoncée l’entrée en vigueur de l’opération "#Triton", coordonnée par l’agence européenne #Frontex. Un dispositif de moindre envergure, financé par l’Union européenne, et dans lequel la dimension humanitaire passe au second plan. Las, le nombre de départs des côtes libyennes ne diminue pas. Au contraire, en 2015, plus de 150’000 personnes sont secourues en mer. En 2016, elles seront 181’000. Et pour suppléer à la fin de Mare Nostrum, de nouveaux acteurs apparaissent en 2015 au large des côtes libyennes : des navires affrétés par des #ONG humanitaires, aussitôt
    accusés, eux aussi, de former par leur présence une sorte d’appel d’air facilitant le travail des trafiquants d’êtres humains.

    L’ITALIE PRISE AU PIÈGE

    Pour Rome, les chiffres des secours en mer sont bien sûr préoccupants. Mais ils ne disent pas tout du problème. L’essentiel est ailleurs : depuis la fin de 2013, les pays limitrophes de l’Italie (#France et #Autriche) ont rétabli les contrôles à leurs frontières. Là où, jusqu’alors, l’écrasante majorité des migrants empruntant la route de la Méditerranée centrale ne faisaient que traverser le pays en direction du nord de l’Europe, ils se trouvent désormais bloqués sur le sol italien, provoquant en quelques années l’engorgement de toutes les structures d’accueil. Et les appels répétés à la solidarité européenne se heurtent à l’indifférence des partenaires de l’Italie, qui eux-mêmes doivent composer avec leurs opinions publiques, devenues très hostiles aux migrants.
    #frontière_sud-alpine

    Considéré jusque-là comme un impératif moral par une large part de la population, l’accueil des demandeurs d’asile est l’objet de critiques croissantes. En 2015, en marge du scandale "#Mafia_capitale ", qui secoue l’administration de la commune de Rome, l’Italie découvre que plusieurs coopératives chargées de nourrir et d’héberger les migrants se sont indûment enrichies. S’installe dans les esprits une l’idée dévastatrice : l’#accueil des réfugiés est un "#business " juteux plus qu’une œuvre humanitaire.
    #mafia

    Deux ans plus tard, une série de procédures à l’initiative de magistrats de Sicile en vient à semer le doute sur les activités des ONG opérant en Méditerranée. Le premier à lancer ces accusations est le procureur de Catane, Carmelo #Zuccaro, qui dénonce en avril 2017 – tout en admettant qu’il n’a "pas les preuves" de ce qu’il avance – les ONG de collusion avec les trafiquants. Après trois mois de rumeurs et de fuites organisées dans la presse, début août 2017, le navire de l’ONG allemande #Jugend_Rettet, #Iuventa, est placé sous séquestre, tandis qu’il a été enjoint aux diverses organisations de signer un "code de bonne conduite", sous le patronage du ministre de l’intérieur, Marco #Minniti, visant à encadrer leurs activités en mer. La plupart des ONG, dont Médecins sans frontières, quitteront la zone à l’été 2017.
    #code_de_conduite

    Tandis que le monde entier a les yeux tournés vers la Méditerranée, c’est en réalité en Libye que se produit, mi-juillet, une rupture majeure. En quelques jours, les départs connaissent une chute spectaculaire. Moins de 4000 personnes sont secourues en mer en août, contre 21’000 un an plus tôt, à la même période. La cause de ce coup d’arrêt ? Le soutien et l’équipement, par Rome, des unités libyennes
    de #gardes-côtes, qui traquent les migrants jusque dans les eaux internationales, au mépris du droit de la mer, pour les reconduire dans des camps de détention libyens. Le gouvernement italien conclut une série d’accords très controversés avec différents acteurs locaux en
    Libye.
    #accord #gardes-côtes_libyens
    v. aussi : http://seen.li/cvmy

    Interrogé sur les zones d’ombre entourant ces négociations, et les témoignages venus de Libye même affirmant que l’Italie a traité avec les trafiquants, Marco Minniti nie la moindre entente directe avec les réseaux criminels, tout en mettant en avant l’intérêt supérieur du pays, qui n’arrivait plus, selon lui, à faire face seul aux arrivées. "A un moment, confiait-il fin août 2017 à des journalistes italiens, j’ai eu peur pour la santé de notre démocratie."

    De fait, l’accueil de 600’000 migrants depuis 2014 et l’attitude des partenaires européens de l’Italie, qui ont poussé à l’ouverture de "#hotspots" (centres d’enregistrement des migrants) en Sicile et dans le sud de la Péninsule, sans tenir leurs engagements en matière de #relocalisation (à peine 30 000 réfugiés arrivés en Italie et en Grèce concernés à l’automne 2017, contre un objectif initial de 160’000), a nourri le rejet de la majorité de centre-gauche au pouvoir. Il a alimenté le discours xénophobe de la Ligue du Nord de Matteo Salvini et la montée des eurosceptiques du Mouvement 5 étoiles. A quelques jours des élections du 4 mars, celui-ci est au plus haut dans les sondages.

    Depuis l’été, les départs des côtes africaines se poursuivent
    sporadiquement, au gré de la complexe situation régnant sur les côtes libyennes. Resteque des centaines de milliers de candidats à l’exil – ils seraient de 300’000 à 700’000, selon les sources – sont actuellement bloqués en Libye dans des conditions humanitaires effroyables. Pour le juriste sicilien Fulvio Vassallo, infatigable défenseur des demandeurs d’asile, cette politique est vouée à l’échec, car il ne s’agit pas d’une crise migratoire, mais d’un mouvement de fond. "Pour l’heure, l’Europe affronte le problème avec
    la seule perspective de fermer les frontières, explique-t-il. Et ça, l’histoire des vingt dernières années nous démontre que c’est sans espoir. Ça n’a pas d’autre effet que d’augmenter le nombre de morts en mer."

    Depuis 2014, selon les chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 13’500 personnes au moins ont trouvé la mort en mer, sur la route de la Méditerranée centrale. Sans compter la multitude de ceux, avalés par les eaux, dont on n’a jamais retrouvé la trace.


    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/02/23/l-italie-seule-dans-la-tempete-migratoire_5261553_3210.html

    Un nouveau mot pour la collection de @sinehebdo sur les mots de la migration : #Les_Turcs

    A la tête de ce qui, à l’origine, n’était guère plus qu’un dispensaire, Pietro Bartolo s’est trouvé aux premières loges quand tout a changé. " Ça a commencé dans les années 1990. Les migrants, des jeunes hommes venus d’Afrique du Nord, arrivaient directement sur la plage, par leurs propres moyens, avec des barques ou des canots pneumatiques. Sur l’île, on les appelait “#les_Turcs”, se souvient-il. Les habitants accueillent comme ils peuvent les arrivants, qui gagnent ensuite la Sicile puis, pour l’immense majorité, le continent.

    #histoire

    #abandon de l’Italie :

    Jusqu’à la catastrophe, qui se produit dans la nuit du 2 au #3_octobre_2013. « J’ai été réveillé à 6 heures du matin par un appel des autorités maritimes, se souvient Enrico Letta, alors chef du gouvernement italien. En quelques minutes, nous avons compris que le #naufrage qui venait d’avoir lieu près de Lampedusa était une tragédie sans précédent – le bilan sera de 366 morts. Il fallait trouver des cercueils, s’occuper des orphelins… J’ai dû presque forcer le président de la Commission européenne - José Manuel Barroso - à m’accompagner sur l’île. Quelques jours plus tard, il y a eu un autre naufrage, tout aussi meurtrier, au large de Malte. Alors que nous demandions l’aide de l’Europe, j’ai vite compris que nous n’aurions rien. Donc, nous avons décidé de nous en occuper nous-mêmes. L’émotion était si forte que l’opinion nous a suivis. »

    #asile #migrations #réfugiés #mourir_en_mer #frontières

    • C’est une manière de classer les étrangers en mouvement ou en attente de statut par le pays d’accueil.
      Migrants pour étrangers en mouvement. Immigrés pour étrangers sur le territoire national quelque soit leur statut.
      Demandeur d’Asile pour ceux qui font une demande de protection.
      Réfugiés pour ceux qui ont obtenu cette protection.
      Sans papiers pour ceux qui n’ont pas encore obtenu un statut qu’ils aient fait la demande ou non. Le terme administratif en France est ESI, étranger en situation irrégulière.
      Exilés pour ceux qui ont quitté leur pays d’une manière volontaire ou involontaire avec ce qui implique de difficultés et de sentiment d’éloignement de son pays.

    • Solidarietà Ue: gli altri paesi ci hanno lasciati da soli?

      Tra settembre 2015 e aprile 2018 in Italia sono sbarcate quasi 350.000 persone. A fronte di ciò, i piani di ricollocamento d’emergenza avviati dall’Unione europea prevedevano di ricollocare circa 35.000 richiedenti asilo dall’Italia verso altri paesi Ue: già così si sarebbe dunque trattato solo del 10% del totale degli arrivi. Inoltre i governi europei avevano imposto condizioni stringenti per i ricollocamenti: si sarebbero potuti ricollocare solo i migranti appartenenti a nazionalità con un tasso di riconoscimento di protezione internazionale superiore al 75%, il che per l’Italia equivale soltanto a eritrei, somali e siriani. Tra settembre 2015 e settembre 2017 hanno fatto richiesta d’asilo in Italia meno di 21.000 persone provenienti da questi paesi, restringendo ulteriormente il numero di persone ricollocabili. Oltre a queste limitazioni, gli altri paesi europei hanno accettato il ricollocamento di meno di 13.000 richiedenti asilo. La solidarietà europea sul fronte dei ricollocamenti “vale” oggi dunque solo il 4% degli sforzi italiani e, anche se si fossero mantenute le promesse, più di 9 migranti sbarcati su 10 sarebbero rimasti responsabilità dell’Italia.

      Oltre al fallimento dei ricollocamenti, neppure le risorse finanziarie destinate dall’Europa all’Italia per far fronte all’emergenza hanno raggiunto un livello significativo. Al contrario, gli aiuti europei coprono solo una minima parte delle spese italiane: nel 2017, per esempio, gli aiuti Ue ammontavano a meno del 2% dei costi incorsi dallo Stato italiano per gestire il fenomeno migratorio.

      https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/fact-checking-migrazioni-2018-20415
      #aide_financière

  • Venezuela : l’opposition (la MUD) ne participera pas aux législatives anticipées

    MUD no participará en elecciones presidenciales del 22-A
    http://www.el-nacional.com/noticias/oposicion/mud-participara-elecciones-presidenciales-del-22-a_224001


    (à l’instant sur twitter)

    La Mesa de la Unidad Democrática anunció que no participará en las elecciones presidenciales convocadas para el 22 de abril debido a que no hay garantías para el proceso de los comicios.

    El evento prematuro y sin condiciones que se anuncia para el próximo 22 de abril es solo un show del propio gobierno para aparentar una legitimidad que no tiene”, apuntó la MUD en un comunicado.

    • en français

      Venezuela : sans garanties, l’opposition ne participera pas à l’élection présidentielle
      http://www.lemonde.fr/international/article/2018/02/21/venezuela-sans-garanties-l-opposition-ne-participera-pas-a-l-election-presid

      Pas de participation sans véritables garanties d’un processus libre, équilibré et transparent. Telle est la position affichée, mercredi 21 février, par l’opposition vénézuélienne concernant le scrutin présidentiel anticipé, programmé pour le 22 avril par le gouvernement du président socialiste Nicolas Maduro.

      « Ne comptez pas sur l’Unité démocratique ni sur le peuple pour valider ce qui, jusqu’à présent, n’est qu’un simulacre frauduleux et illégitime d’élection présidentielle », a annoncé dans un communiqué la Table de l’unité démocratique (MUD), la principale coalition d’opposition.

      Parmi ses principales exigences figurent :
      • la présence d’observateurs internationaux « indépendants »,
      • la tenue du scrutin au « second semestre 2018 »,
      • la désignation d’un conseil national électoral « équilibré »,
      • le vote des Vénézuéliens de l’extérieur,
      • un égal accès aux médias.

      La MUD laisse la porte ouverte à une participation si ces conditions venaient à être acceptées par le camp présidentiel.

      Par ailleurs, Nicolas Maduro a appelé mercredi soir à des législatives anticipées. Le scrutin est pourtant prévu pour 2020 et le Parlement est le seul organe de pouvoir contrôlé par l’opposition dans ce pays en crise.

      Le chef de l’Etat a proposé d’« avancer les élections [législatives] pour renouveler le Parlement », tout en réaffirmant que « l’élection [présidentielle] se tiendra qu’il pleuve ou qu’il vente, avec la MUD ou sans la MUD », alors que cette dernière venait d’exclure de participer au scrutin du 22 avril dans les circonstances actuelles.

  • Erik Prince, un « chien de guerre » dans les arcanes de la Maison Blanche

    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/02/09/erik-prince-un-chien-de-guerre-dans-les-arcanes-de-la-maison-blanche_5254319

    Cet ancien militaire et fondateur de la société privée de sécurité Blackwater, jugée responsable d’exactions en Irak, a désormais ses entrées à Washington et envisage de se lancer en politique.

    Certains épisodes d’une vie ont l’apparence d’une incroyable répétition. Le 30 novembre 2017, la fine fleur du renseignement américain a les yeux rivés sur le Congrès, à Washington. Erik Prince, costume sombre et cravate rouge, cheveux ras, est convoqué par une commission d’enquête de la Chambre des représentants. Le fondateur de société militaire privée Blackwater et frère de la ministre de l’éducation Betsy DeVos est soupçonné d’avoir rencontré un financier russe aux Seychelles, neuf jours avant l’investiture du président Donald Trump, dans le but de créer un canal de communication discret entre le nouveau président des Etats-Unis et Vladimir Poutine. Cette rencontre, révélée en avril 2017 par le Washington Post, a encore un peu plus épaissi la ténébreuse affaire dite du Russiagate, l’enquête sur les interférences russes durant la présidentielle américaine.

    Devant une vingtaine d’élus, Erik Prince apparaît droit dans ses bottes, raide dans ses commentaires, sûr de lui. Lui, le baroudeur, l’ex-commando du corps d’élite des Navy Seals, l’ancien patron de l’armée privée la plus puissante au monde, le généreux donateur du Parti républicain et conseiller officieux du président. Il arbore un léger sourire en coin, presque hautain, impatient. Devant les élus, il ne dira pas grand-chose. Erik Prince accusera l’administration Obama de l’avoir surveillé illégalement, sans donner ses sources, ni convaincre les congressistes.

    Le rendez-vous aux Seychelles n’aurait, lui, duré qu’une demi-heure, peut-être même moins. Le temps d’une bière au bar d’un hôtel de luxe, « quatre étoiles ou plus », mais dont le nom lui échappe. Une discussion banale en somme, entre deux hommes d’affaires : « Je me souviens lui avoir dit que si Franklin Roosevelt a pu travailler avec Joseph Staline pour battre les nazis, alors Trump pourrait certainement travailler avec Poutine pour vaincre le fascisme islamique. Il semblait d’accord. » Rien d’autre. Pas de deal, aucun autre rendez-vous. Il ne se souvient même pas avoir échangé une carte de visite.

    « Rencontre d’affaires informelle »

    Le fait que son interlocuteur, Kirill Dmitriev, soit le patron du Fonds russe d’investissements directs, un consortium sous le coup de sanctions américaines depuis 2015, n’a pas l’air de l’émouvoir. Tout comme le fait que ce même Dmitriev, issu des premiers cercles de Poutine, croisera à Davos, une semaine après leur rencontre, Anthony Scaramucci, alors conseiller du président Trump avant de devenir brièvement son porte-parole.

    Le feu roulant de questions n’a pas d’effet. Erik Prince reste flou sur l’initiateur de la rencontre, « un des frères », se souvient-il vaguement, du prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed. Un prince héritier présent lui aussi sur l’île des Seychelles le jour de la rencontre et avec lequel Prince dit s’être entretenu un peu plus tôt dans la soirée pour « parler affaires de manière informelle » et « partager quelques points de vue » sur le théâtre du monde, « ou ce genre de choses comme le terrorisme en Somalie, en Libye, au Nigeria ».

    Erik Prince restera tout aussi évasif sur une éventuelle intermédiation d’un de ses proches, Steve Bannon. L’éminence grise et directeur de campagne de Donald Trump avait rencontré discrètement l’homme fort d’Abou Dhabi en décembre 2016, à New York, dans la Trump Tower, en compagnie du gendre du président, Jared Kushner, et de Michael Flynn, alors futur conseiller à la sécurité nationale, aujourd’hui poursuivi dans l’enquête du Russiagate.

    Zones d’ombre

    Etrange prestation. L’audition aura duré plus de trois heures sans qu’Erik Prince ne dévoile quoi que ce soit. Trois heures pour protéger ses réseaux et défendre ses proches. Tout comme il l’avait fait il y a dix ans, ici même, au Capitole, devant une autre commission de la Chambre, le 2 octobre 2007. Ce jour-là, pour la première fois, le nom de M. Prince renvoyait à un visage. Et il affichait déjà un aplomb déconcertant. Jeremy Scahill, auteur à l’époque d’une somme sur le personnage (Blackwater : l’émergence de l’armée de mercenaires la plus puissante au monde, Actes Sud, 2008), dira même qu’il était « provocant ». Lui était là pour répondre sur les agissements de sa société Blackwater devenue le symbole d’une entreprise de cow-boys hors de contrôle et profiteurs de la guerre en Irak. Deux semaines plus tôt, le 16 septembre, une de ses équipes avait tué 17 civils irakiens place Nisour, en plein centre de Bagdad.

    Dix ans séparent les deux auditions. Dix années truffées de zones d’ombre. Comme si la vie d’Erik Prince n’était qu’une longue nage en eaux troubles, jalonnée de hauts et de bas, mais jamais terminée. Assis au bar du Mayflower, hôtel iconique de Washington, surchauffé en cette froide journée de janvier, l’homme sourit en attendant son rendez-vous avec Le Monde. Pendant tout l’entretien, il ne prononcera pas un mot de plus sur son escapade dans l’océan Indien. « Tenez-vous en au transcript de l’audition », conseille-t-il. Et puis ceci :

    « On me prête beaucoup, surtout les médias de gauche qui sont le plus grand fléau de notre démocratie. Ils cherchent à faire leurs choux gras sur mon nom depuis tant d’années. Oui, je représente tout ce que les démocrates aiment détester. »
    Pour comprendre ce qui anime Erik Prince, il faut explorer son histoire personnelle, démêler aussi les liens qu’il a tissés au fil de son ascension avec la frange la plus religieuse et conservatrice du Parti républicain, aujourd’hui au pouvoir. Né en 1969 à Holland, dans un quartier calme et tranquille, le jeune Prince appartient à une très riche et puissante famille de l’Etat du Michigan. Son père, Edgar, qui s’engagea deux ans dans l’US Air Force, fait fortune en créant une entreprise de pièces détachées pour automobiles, la Prince Manufacturing. Il sera l’inventeur du pare-soleil au miroir éclairé par un spot lumineux, un accessoire qui allait équiper pratiquement chaque voiture dans le monde et envoyer la famille Prince dans la sphère des milliardaires.

    Figure paternelle forte

    Les journées de seize à dix-huit heures ont raison de la santé du père, frappé au début des années 1970 par une crise cardiaque, à laquelle il survit. Déjà très croyant, Edgar Prince se rapproche encore un peu plus de Dieu. « C’est à ce moment-là, allongé dans son lit d’hôpital à méditer sur tout ce que son labeur lui avait apporté qu’il a renouvelé sa foi en Jésus-Christ », dira l’ami de la famille, Gary Bauer, un des leaders de la droite religieuse et fondateur du lobby chrétien de droite, le Family Research Council.

    Fidèle soutien du Parti républicain, adepte d’une économie de libre marché et désormais grand propagandiste des valeurs chrétiennes, l’industriel marie sa fille Betsy, sœur aînée d’Erik, à Dick DeVos. Le père du jeune homme, Richard DeVos, est le fondateur d’Amway, le géant de la vente directe en réseaux. Une entreprise qui deviendra dans les années 1990 une des sociétés les plus actives dans le processus électoral américain, en utilisant son infrastructure comme un réseau d’organisation politique. Unis, les clans DeVos et Prince deviennent également les principaux financiers du Forum familial du Michigan (MFF), la branche locale de Focus on the Family de James Dobson, une puissante organisation de la droite religieuse et des extrémistes chrétiens.

    Erik Prince est très proche de son père. Dès son enfance, il règle son pas sur le sien. « Je passais des heures à parler avec lui », se souvient-il. Jeune sportif, il joue au foot et au basket dans les écoles chrétiennes de Holland, soutenues financièrement par sa famille. Dans l’entreprise paternelle, il se familiarise avec les principes de la firme reproduits dans ses brochures : « Ce sont les gens qui font la différence » ou encore « l’excellence est le résultat de l’engagement et du dur labeur de personnes dévouées ». « Je crois que j’ai toujours sa voix au-dessus de ma tête, affirme Erik Prince. Cette idée d’être toujours le bon gars dans ce qu’on fait, faire le plus avec ce que l’on a. »

    « Vision du Bien et du Mal »

    Pour ses 7 ans, il s’envole avec ses parents en Europe. Au programme, les plages de Normandie, Munich et le camp de Dachau, Berlin et son Mur : « Cela a marqué le gamin que j’étais. Cette haute muraille, les champs de mines, les pièges à chars, les barbelés et tous ces fusils m’ont renvoyé l’image d’une nation devenue une gigantesque prison. La vision du Bien et du Mal s’est ancrée en moi, même si celle-ci s’est nourrie d’un peu de cynisme avec le temps. »

    Dans la maison des Prince, Erik croise régulièrement un nouvel ami de la famille, Chuck Colson, l’ancien conseiller spécial de Richard Nixon, perçu par beaucoup comme le « génie du mal » de l’ancien président. Colson fut la première personne à être condamnée dans l’affaire du Watergate après avoir plaidé coupable d’obstruction à la justice. Une fois sorti de prison, il écrivit Born Again, un livre évoquant sa conversion, et deviendra une des voix les plus influentes des mouvements évangéliques.

    Après le lycée, il rentre à l’Académie navale du Maryland. L’atmosphère ne lui plaît pas, trop dilettante et en même temps trop politiquement correcte à ses yeux. Il démissionne pour s’inscrire au Hillsdale College du Michigan, l’établissement le plus conservateur du pays d’après un classement de la Princeton Review. « Erik Prince était brillant et parlait bien, déclarera un de ses professeurs d’économie. Ce qui est bien chez lui, c’est qu’il comprend la relation entre le marché et le système politique. »

    Engagement politique

    Avec l’âge, Erik s’engage de plus en plus en politique. Il décroche un stage de six mois à la Maison Blanche sous George Bush père. Il a 19 ans et fait son premier don, d’un montant de 15 000 dollars, au Comité national républicain du Congrès. Un soir, sur une piste de bowling, il croise l’élu républicain californien Dana Rohrabacher. Prince lui fait part de ses critiques à l’égard d’une administration qu’il trouve trop peu conservatrice. Alors assistant spécial et rédacteur des discours de Ronald Reagan, il l’invite à travailler un temps dans son bureau. Les deux hommes ne se perdront plus de vue.

    Au cours de la première audition d’Erik Prince au Congrès, Dana Rohrabacher le soutiendra à sa manière, affirmant que son ami « était sur la voie pour devenir un héros américain tout comme l’était Oliver North », l’ancien colonel de l’armée américaine impliqué dans le scandale de l’Irangate au milieu des années 1980. L’élu ultraconservateur se rendra célèbre par la suite pour ses prises de position pro-russes. Plus récemment, il essaiera d’obtenir la grâce de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, auprès du président Trump. Depuis décembre 2017, Rohrabacher fait partie de la liste de personnalités interrogées dans le cadre de l’enquête russe.

    En 1992, Erik Prince s’emballe pour le candidat Pat Buchanan qui se présente avec un programme d’extrême droite, contre l’immigration, contre l’avortement et contre les homosexuels. La même année, il intègre les commandos Seals. Il servira en Haïti, en Bosnie et au Moyen-Orient, la plupart des points chauds du premier mandat Clinton. C’est durant ces quatre années, entre 1992 et 1996, qu’il rencontrera la plupart des personnes avec lesquelles il lancera Blackwater.

    Rester lié à l’armée

    Avec la mort de son père et un cancer en phase terminale diagnostiqué chez sa première femme, Erik Prince quitte les Seals en 1996 pour revenir auprès de sa famille. Celle-ci décide de vendre la société au groupe Johnson Controls pour 1,35 milliard de dollars, cash. « Je voulais rester lié à l’armée, expliquera Erik Prince quelques années plus tard. J’ai donc construit un complexe pour offrir un site de première classe aux militaires américains et aux alliés étrangers, ainsi qu’aux organismes de maintien de l’ordre, privés et gouvernementaux, qu’ils puissent se préparer à affronter le Mal. » En clair, un centre d’entraînement, qu’il inaugure en décembre 1996, à Moyock (Caroline du Nord), dans une immense tourbière située près de la base navale de Norfolk. L’année suivante, il acquiert plus de 2 000 hectares dans les comtés de Currituck et Camden voisins.

    L’époque est porteuse. Blackwater naît au moment d’une privatisation massive et sans précédent de l’armée, un mouvement lancé entre 1989 et 1993 par Dick Cheney du temps où il était le secrétaire à la défense de Bush père. Le budget de la défense est réduit de 10 milliards de dollars. Le nombre de soldats passe de 2,2 à 1,6 million. « L’idée était de réserver les troupes régulières pour le combat, tandis que les soldats privés s’occuperaient de la logistique à l’arrière-plan », écrit Dan Briody dans son livre The Halliburton Agenda (John Wiley and Sons Ltd, 2005, non traduit) sur l’entreprise Halliburton, premier fournisseur de matériel pour l’armée, que Cheney, futur vice-président de Bush fils, dirigea entre 1995 et 2000...

    Grâce à ses relations nouées dans l’armée, et aussi à celles tissées par son père et la famille DeVos au sein du Parti républicain, Erik Prince obtient rapidement des contrats avec le département de la défense, le renseignement et la police. En octobre 2000, l’attaque-suicide lancée par Al Qaida contre le destroyer USS Cole dans le port d’Aden (Yémen) jette une lumière crue sur les besoins en matière de protection de la marine américaine. Blackwater y gagne un contrat de 35,7 millions de dollars. Le 11-Septembre provoquera, lui, une nouvelle accélération cette privatisation de la chose militaire, reprise à son compte par le nouveau secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld.

    Proche d’une « société secrète »

    Prince est dans son élément. L’administration Bush fait appel à la droite la plus conservatrice et aux chantres du moins d’Etat. Le jeune homme d’affaires a maintenu des relations très proches avec certains acteurs du Conseil de la politique nationale (CNP), une organisation quasi secrète considérée comme l’un des piliers de la nouvelle droite, décrite par le New York Times comme « un club peu connu de quelques centaines des plus puissants conservateurs du pays qui se retrouvent derrières les portes fermées dans des lieux non divulgués pour une conférence confidentielle ».

    Le père Prince y avait exercé la fonction de vice-président. George W. Bush s’adressa au groupe en 1999, à la recherche de soutiens pour sa candidature. Dick Cheney, Donald Rumsfeld, John Bolton, ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, et John Ashcroft, procureur général, participent à ses réunions, tout comme un certain Dan Senor, qui deviendra le premier assistant de Paul Bremer, le « pro-consul » américain en Irak de 2003 à 2005.

    Erik Prince est également un proche d’Alvin « Buzzy » Krongard, le directeur exécutif de la CIA. A l’époque, l’agence a besoin de protection en Afghanistan. Elle manque de personnel, tout comme l’armée, qui manque d’agents de sécurité statiques. Krongard signera plusieurs contrats avec Blackwater pour la protection de sites secrets ou stratégiques de la CIA aux quatre coins du globe, en pleine « guerre contre la terreur ».

    « Mr. Fix-it »

    Dès 2001, Blackwater devient un des principaux supplétifs de l’armée en Afghanistan, puis en Irak deux ans plus tard. Erik Prince passera également de multiples contrats avec le département d’Etat pour assurer la sécurité de ses agents et diplomates. Dans l’administration, on le surnomme « Mr Fix-it » (M. Le Réparateur). Il trouve les failles, pointe les erreurs des déploiements militaires, formule des propositions clés en main.

    « Le Pentagone a construit une puissance militaire considérable ces soixante-dix dernières années pour vaincre l’URSS, explique-t-il. Mais utiliser ces tactiques, ces équipements, ce potentiel pour combattre des gars en pick-up chaussés en tongs, cela ne marche pas. Comment expliquer que, pour un soldat américain déployé en première ligne, il faut douze hommes derrière ? Qu’un ravitaillement opéré par des hélicoptères sur des navires nécessite 35 hommes de la Navy alors que nous le faisons avec huit ? Blackwater était là pour fournir des approches viables et à moindres coûts. Notre business avait l’avantage d’être un mélange de mentalité de commando et des meilleures pratiques commerciales existantes. »

    Jusqu’au point de rupture. En 2007, 177 « sociétés militaires privées » (SMP) exercent en Irak. Près de 48 000 contractuels y sont répertoriés, soit quasiment un privé pour un soldat. Blackwater fait alors partie des trois plus importants fournisseurs avec 1 200 hommes en permanence sur place, 155 véhicules et 26 aéronefs. Cette année-là, la société d’Erik Prince atteint le chiffre record d’un milliard de dollars de contrats signés avec le gouvernement, cinq fois plus qu’en 2000.

    La bavure de la place Nisour

    Le carnage du 16 septembre 2007 à Bagdad marquera le début de la fin. Blackwater est mis en cause dans une dizaine d’incidents meurtriers depuis son arrivée en Irak. Mais cette fusillade est le scandale de trop. L’audition au Congrès d’Erik Prince n’y changera rien. Tout comme sa tentative de rebaptiser la firme Xe en 2009. Outre l’impunité, le grand public a pris en aversion Blackwater pour s’être enrichi sur le dos du contribuable et avoir profité des guerres en Irak et en Afghanistan. « Une armée à ce point fidèle aux causes de l’extrême droite qu’elle en est devenue une garde du Parti républicain », écrit la journaliste et essayiste Naomi Klein. Pour l’ancien ambassadeur américain en Irak Joseph Wilson, « l’histoire de cette entreprise de mercenaires démontre clairement les graves dangers qu’entraîne la sous-traitance de l’usage de la force qui est un monopole de l’Etat. »

    En 2010, Erik Prince vend la société et ses filiales pour au moins 200 millions de dollars, selon différentes sources. Deux ans plus tard, il trouve un arrangement avec le gouvernement fédéral à hauteur de 50 millions de dollars pour une longue liste de violations commises entre 2005 et 2008 au regard du droit américain. S’ensuit une longue procédure durant laquelle quatre membres de son équipe responsable de la fusillade à Bagdad seront lourdement condamnés par un tribunal de Washington. Leurs peines sont en cours de révision.

    Lui n’en démord pas. « Il n’y avait aucune raison de s’en prendre ainsi à Blackwater », soutient-il, avant d’accuser les politiques. « Il fallait cibler Erik Prince. Dès que l’administration Obama a été mise en place, j’ai subi d’énormes pressions fiscales, des audits. La justice ici n’est pas aveugle, elle est politique, qu’elle aille au diable ! »

    Diversification

    Erik Prince prend le large. Il s’installera trois ans à Abou Dhabi. Le temps d’élargir ses réseaux et trouver de nouveaux ancrages. En 2011, le New York Times révèle qu’il a signé un contrat de 529 millions de dollars pour mettre sur pied une armée secrète de 800 mercenaires pour le compte des Emirats arabes unis. D’après le quotidien, ce bataillon est chargé de mener des opérations spéciales à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, de défendre les oléoducs et les gratte-ciel contre d’éventuels actes terroristes et de réprimer les révoltes intérieures. Les officiels émiratis confirmeront dans un communiqué l’existence d’un contrat, signé avec Prince, de « formation, d’entraînement et de soutien opérationnel » à leur armée.

    Lui investit, s’essaie à la finance, crée des holdings, plusieurs sociétés écrans aussi. D’Asie en Afrique, en passant par l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient, il se diversifie et brouille les pistes. En 2013, il crée Frontier Services Group (FSG), une société installée à Hongkong et spécialisée dans la logistique, les services de sécurité et d’aviation. Les premiers responsables sont, comme Prince, d’anciens soldats américains. Quelque 15 % du capital sont détenus par Citic, un important fonds d’investissement public chinois, très présent en Afrique. Dans la foulée, Prince achète des compagnies d’aviation au Kenya, des sociétés de transports au Congo.

    « Nous voulons être la première entreprise de logistique à couvrir l’ensemble du continent africain, même où cela semble dangereux », dit-il.
    En Autriche, il acquiert 25 % de la société d’aviation privée Airborne Technologies, spécialisée dans la transformation d’avions d’épandage agricole en vue d’une utilisation militaire ou de surveillance. Il acquiert encore 25 % encore des parts d’une entreprise chinoise ISDC, basée à Pékin, et présentée comme l’une des principales écoles de formation dans le domaine de la sécurité dans le monde.

    De nouveau, Prince est sur le devant de la scène. Le magazine Vanity Fair écrit qu’il travaille pour la CIA, Buzzfeed qu’il convoite les métaux rares en Afghanistan. Le quotidien espagnol ABC évoque un projet, financé par les Emirats arabes unis, d’invasion du Qatar, par l’armée privée de Prince. The Intercept, qui le suit à la trace, affirme que plusieurs enquêtes judiciaires américaines auraient été lancées contre lui pour avoir essayé de vendre des prestations militaires à des gouvernements étrangers. « Tout cela n’est que foutaises ! », écarte-t-il d’un revers de main. Il ne dira rien de plus.

    Le retour d’Erik Prince aux Etats-Unis correspond peu ou prou à la victoire de Donald Trump. Et visiblement, il fourmille d’idées. Au quotidien italien Corriere della Sera, il parle d’un projet destiné à résoudre la crise migratoire en Europe en créant une force de police de 650 hommes, formés par ses soins et postés à la frontière sud de la Libye. Dans un texte publié dans le Wall Street Journal, il expose un plan pour l’Afghanistan. « C’est la plus longue guerre de notre histoire, celle qui a coûté la vie à plus de 2 000 soldats américains et englouti près de 45 milliards de dollars de notre budget annuel pour un résultat désastreux », souligne-t-il. La solution passerait, selon lui, par le déploiement de moins 5 000 soldats contractuels, moins de 100 avions, pour un coût total d’à peine 10 milliards de dollars. Le pouvoir serait, lui, entre les mains un « vice-roi » américain nommé par l’administration Trump, à l’image des anciennes colonies britanniques.

    Candidat potentiel

    Le plan a été soumis à la Maison Blanche par l’entremise de Jared Kushner et Steve Bannon, qui y est très favorable. Les spécialistes l’ont vivement critiqué, le Pentagone l’a catégoriquement rejeté. « Les généraux sont très conventionnels », ironise l’homme d’affaires. De son côté, Donald Trump aurait dit à deux de ses conseillers d’examiner attentivement le projet. D’une source proche de la Maison Blanche, le secrétaire à la défense, le général issu des Marines James Mattis, aurait même apprécié l’état des lieux formulé par Prince, tout en écartant la solution proposée. « Ça viendra, glisse-t-il. La guerre a duré dix-sept ans, il faudra bien un jour ou l’autre explorer d’autres approches pour y mettre fin. »

    D’ici-là, Erik Prince dit ne pas écarter l’idée de se présenter à la primaire républicaine du Wyoming contre le sénateur sortant, le très populaire John Barrasso. Une candidature ardemment encouragée par l’ex-conseiller ultranationaliste Steven Bannon, inlassable pourfendeur de l’establishment républicain. « Le Wyoming est un des Etats les plus conservateurs du pays », explique l’ancien PDG de Blackwater, avant d’ajouter en forme d’autoportrait : « Il est composé d’hommes robustes. Les hivers y sont rudes. C’est un Etat qui a besoin d’un battant. » Les hostilités reprennent.

  • Les murs dans le monde, en réponse aux nouvelles peurs
    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/02/02/les-murs-dans-le-monde-en-reponse-aux-nouvelles-peurs_5250846_3210.html

    Les murs dans le monde, en réponse aux nouvelles peurs

    Dans un monde écartelé entre mondialisation en expansion et repli identitaire, ces remparts se multiplient comme autant de solutions sécuritaires.

    #murs #frontières #asile #migrations #peur #repli_identitaire #identité #barrières_frontalières

    cc @tchaala_la

  • La coalition antidjihadiste frappe « par erreur » les forces irakiennes
    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/01/27/la-coalition-antidjihadiste-frappe-par-erreur-les-forces-irakiennes_5248065_

    Le JOC a indiqué que les forces irakiennes avaient obtenu des informations sur « une réunion à Al-Baghdadi en présence du commandant terroriste Karim Al-Soumarmad ». Un raid a été ordonné « avec un appui aérien de la coalition. Une fois le terroriste arrêté, alors que les troupes poursuivaient les perquisitions, une grenade a été lancée depuis une maison voisine ».

    En rentrant à leur base, ces forces spéciales ont croisé un convoi de voitures se dirigeant vers la maison suspecte. Ignorant qu’il s’agissait de renforts de la police et des supplétifs des milices Hachd Al-Chaabi, elles ont alerté la coalition qui a mené un raid aérien. Des vidéos amateurs montrent des véhicules de la police calcinés, ainsi que des traces de sang au sol. « Une enquête a été ouverte », a précisé le communiqué du JOC.
    […]

    « Huit personnes, dont un haut gradé du renseignement, cinq policiers et une femme, ont été tuées par une frappe américaine sur le centre de la localité Al-Baghdadi », a affirmé un responsable provincial. « Il semble que la frappe a été menée par erreur », a-t-il avancé sous le couvert de l’anonymat.

    Bonjour, les règles d’engagement !

    Tu croises une bagnole que tu connais pas, tu cherches pas à te renseigner, tu fais donner direct l’artillerie lourde…