• « On me demande souvent ce que cela fait de vivre sans téléphone mobile. Je ne peux que partiellement répondre à la question, puisque je n’ai jamais eu de téléphone de ce type. Je n’ai pas renoncé à un état pour revenir à un autre, et cela m’interdit de comparer les deux expériences, avec et sans, de même qu’un aveugle de naissance ne peut expliquer la différence entre la vue et la cécité. » [Avec un exemple rigolo après, avec #Orange]

    http://hyperbate.fr/dernier/?p=39557

    #FractureNumérique #Usages #ordiphone

    • Les mêmes anecdotes en permanence, et le nombre de services où je ne peux plus rien faire… (même acheter un billet de spectacle, quel rapport avec avoir un téléphone portable obligatoire ?)

      Je leur demande souvent : « comment faisiez-vous avant ? » Et aussi, « comment ferez-vous après ? » – et ce n’est pas une question en l’air : les tensions géopolitiques qui entourent la question du contrôle des ressources nécéssaires à la fabrication des téléphones mobiles et de leurs batteries (Coltan, lithium,…), et le monopole chinois sur ces minerais autant que sur les usines qui fabriquent les smartphones, laissent penser qu’une crise, voire une catastrophe sont tout à fait envisageables dans le domaine

      #téléphone_portable #téléphone_mobile #smartphone

  • Ángel Parra - Litany for a computer and a baby about to be born.
    https://www.youtube.com/watch?v=6EemkVpoug8

    Angel Parra canta «letania para una computadora y para un niño que va a nacer», compuesta para dar a conocer y argumentar las metodologias del socialismo cibernetico.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Stafford_Beer

    Stafford Beer et son assistante Sonia Mordojovich, qui était à la fois son interprète et à qui il déléguait la coordination de l’équipe lorsqu’il n’était pas au Chili. Stafford Beer, qui s’intéressait à l’organisation des entreprises a vu dans le Chili un moyen d’appliquer ses théories à une échelle incomparable. Il avait, en outre, la plus grande sympathie pour le projet politique d’Allende.

    Hay que parar al que no quiera
    que el pueblo gane esta pelea
    Hay que juntar toda la ciencia
    antes que acabe la paciencia”.

    Letra de la canción escrita por Stafford Beer y Ángel Parra

    Heute vor 40 Jahren : Pinochet zerstört das Internet, Mittwoch 11. September 2013
    http://www.klaus-meier.de/Heute-vor-40-Jahren-Pinochet-zerstort-das-Internet

    #Chili #socialisme #cybernétique #internet #histoire

    • Un peu léger ce texte, je voie pas trop ce qu’il apporte à par une description fastidieuse d’une pub pour du parfum et un mépris affiché pour les gens. Le texte fait l’impasse sur le sujet central de cette pub, la figure virile du dominant.
      #virilité #masculinité #domination #pub

      La ccl du texte est vraiment prétentieuse. L’auteur prend les gens pour des imbéciles alors que lui même enfile les lieux commun et les erreurs d’analyse andocentrée.

      Mais sans que ceci n’entre en contradiction avec cela, il me semble que le choix de la discipline — l’Intelligence artificielle — a un sens particulier, qui coule de source : c’est un domaine à la mode. Sans savoir grand chose à son sujet, le public (et parmi le public, les publicitaires) pense qu’il se passe quelque chose d’important. L’Intelligence artificielle est devenue sexy.

      C’est pas l’IA qui est sexy, c’est le mec qui cherche sur les IA. Dans ces pubs il n’y a aucune IA mais il y a des hommes. Dans les années 1980 quant les médias et la pub ont inventé la figure du nerd on était loin de ce type de représentation. Il fallait forgé une association entre l’utilisation de PC et la virilité pour expulser les femmes d’un secteur clé de l’économie. L’informatique etait sensé ne pas interessé les femmes alors qu’à l’époque les femmes étaient dominantes dans ce secteur. Aujourd’hui via la pub commenté ici on en voie l’aboutissement affiché. Le geek boutonneux des années 1980 n’est plus crédible puisque ce sont ces groupes qui sont les dominant de ce monde.

      Ce qui me semblait plus interessant aussi c’est l’analogie faite entre un plasticien, un musicien et un chercheur en IA dans cette pub. Sujet typique de la pub, qui se targue elle même d’être « creative » comme les chanteurs de rap, les artistes plasticiens et les chercheurs en IA.
      Il y a aussi une valorisation du travailleur uberisé : les créatifs de ces pubs sont des auto-entrepreneurs et on dirait une pub pour marcheurs tout droit sortis de la cuisse de jupiter.

      Un chercheur en IA dans les années précédentes :

      http://external-images.premiere.fr/var/premiere/storage/images/series/beauty-and-the-geek/the-beauty-and-the-geek-la-galerie-photos/les-geeks/18117492-3-fre-FR/Les-geeks_portrait_w858.jpg?itok=eUvW0yPb

      et maintenant :

  • Le dernier blog » Blog Archive » Portrait de l’ennemi de James Bond en designer
    http://hyperbate.fr/dernier/?p=31786

    Bien sûr, ces aventures d’un improbable espion qui sauve le monde “libre” en zigouillant les hommes de main de ses ennemis et en séduisant de jolies filles sont douteuses. Plus douteuse encore est la manière dont les “méchants” se chargent si obligeamment d’écarter de l’existence de l’agent secret les femmes qu’il a séduites, voire épousées, en leur offrant une mort généralement atroce1. Les psychanalystes parlent du lien éternel entre ἔρως et Θάνατος, les pulsions de mort et de vie, voire de plaisir charnel, qui animeraient chacun de nous, mais pour ma part je vois surtout ici à l’œuvre l’immaturité d’un lâche Don Juan qui n’ose pas dire “restons bons amis” à ses conquêtes du soir précédent, et ne semble pas fâché que d’autres se chargent de les faire disparaître : à eux la culpabilité du meurtre — que l’espion, suprême hypocrisie, venge —, à lui la bonne conscience et la liberté.

  • Le dernier blog » Blog Archive » hacking DNS – ça peut vous arriver aussi
    http://hyperbate.fr/dernier/?p=36216

    Je me souvenais que mes parents avaient acheté leur modem il y a moins d’un an, car l’ancien ne fonctionnait plus. Ils habitent au milieu de champs de maïs, à une demi-heure de la première boutique informatique, alors ils ne se sont pas montrés très difficiles et ils ont acheté — avec moi pour les conseiller — le premier modem qu’ils ont trouvé, un TP-LINK ADSL2 modèle TD-8817, version 3.2, qui était vendu pour une trentaine d’euros. La boutique semble avoir tout un stock de cet unique modèle, sorti il y a déjà sept ans et dont le constructeur n’assure plus le support.

    On connaît la chanson ...

    Quelques dizaines de minutes plus tard, le paramètre DNS était à nouveau changé et redevenait la paire britannique 31.3.244.140 et 31.3.244.139.
    À croire que des bots étaient en train de se battre pour prendre le contrôle du modem et en modifier les DNS à leur guise.

    Mais on ne choisit pas tous la même solution.

    Le souci a finalement été réglé par l’installation de la “box” (un modem-routeur aussi, mais sur lequel seul le fournisseur d’accès à Internet a réellement la main) fournie par l’opérateur qui, cette fois, pose des problèmes de téléphonie.

    La "box" imposée par le FAI sera bientôt illégale en Allemagne où on aura droit à ses propres appareils et réglages à partir du mois août 2016

    BMWi - Freie Routerwahl
    http://www.bmwi.de/DE/Themen/Digitale-Welt/Netzpolitik/freie-routerwahl.html

    Freie Wahl von Endgeräten : Routerzwang fällt Anfang August - Golem.de
    http://www.golem.de/news/freie-wahl-von-endgeraeten-routerzwang-faellt-anfang-august-1601-118797.html

    Die deutschen Telekommunikationsunternehmen müssen spätestens im August dieses Jahres ihren Kunden die freie Wahl des Routers überlassen. Wie das Bundeswirtschaftsministerium auf Anfrage von Golem.de mitteilte, wird das im vergangenen Jahr beschlossene Gesetz am Freitag im Bundesgesetzblatt veröffentlicht. Damit tritt es am 1. August 2016 in Kraft.

    Der Gesetzgeber hat den Unternehmen eine sechsmonatige Übergangsfrist eingeräumt. „Die Umsetzung der neuen gesetzlichen Klarstellungen erfordert bei den betreffenden Unternehmen administrative und ggf. technische Vorkehrungen. Mit Blick auf diese Umstellungsmaßnahmen tritt das Gesetz sechs Monate nach Verkündung in Kraft“, hieß es zur Begründung.

    Damit müssen die Breitbandanbieter spätestens in einem halben Jahr die kompletten Zugangsdaten ihrer Kunden herausgeben, damit diese ein Endgerät ihrer Wahl anschließen können. Dies hatten Bundestag und Bundesrat im Herbst 2015 beschlossen. Notwendige Zugangsdaten seien „dem Teilnehmer in Textform, unaufgefordert und kostenfrei bei Vertragsschluss zur Verfügung zu stellen“, heißt es in dem Gesetz.

    Cette loi sert aussi les intérêts des producteurs de routeurs qui ne veulent pas se soumettre au diktat des FAIs.

    AVM lehnt Zertifizierung von Kabelmodems ab
    http://www.golem.de/news/routerzwang-avm-lehnt-zertifizierung-von-kabelmodems-ab-1605-120896.html

    In der Debatte um eine mögliche Zertifizierung von Kabelmodems lehnt der Berliner Hersteller AVM eine Einschränkung der Routerfreiheit ab. „Innerhalb der EU ist ausschließlich der Hersteller für sein Produkt verantwortlich. Eine Zulassung oder Zertifizierung durch Dritte ist nicht vorgesehen“, teilte ein Sprecher auf Anfrage von Golem.de mit. Willkürliche Zulassungen von Produkten als Marktbeschränkung seien seit 1985 passé. Nach einem Treffen von Routerherstellern beim Verband der Kabelnetzbetreiber (Anga) war spekuliert worden, dass die Netzbetreiber eine solche Zertifizierung planen könnten.

    #internet #sécurité #politique

  • Le jour où j’ai été hacké, par @jean_no
    http://hyperbate.fr/dernier/?p=34725


    Jeudi, j’ai foncé chez #Octopuce, société d’hébergement Internet et d’administration système co-fondée par Benjamin Sonntag (ci-dessus), pour que ce dernier secoure le piètre administrateur Unix que je suis.
    Benjamin a tourné la tête le temps que je saisisse mon mot de passe, et il a pris le contrôle (...). En fouillant dans mes dossiers, en voyant les listes des domaines hébergés, Benjamin m’a dit que l’opération était très intime : mettre les mains dans le serveur de quelqu’un, c’est un peu comme fouiller ses placards, voire son linge sale.

    Il aurait été intéressant de filmer. Comme un hacker « white hat » de série télévisée, Benjamin travaille sur de nombreuses fenêtres en même temps (et même sur plusieurs écrans), passant de l’une à l’autre par des raccourcis clavier, sans jamais se perdre. Il saisit certaines commandes tellement souvent qu’il les a raccourcies à seule lettre. Régulièrement, un de ses collègues passe une tête et pose une question technique totalement incompréhensible au profane sur les clusters et les noyaux (et encore, je ne cite que les mots dont je connais le sens), question à laquelle Benjamin a invariablement la réponse.

    la classe ce @vincib

  • http://hyperbate.fr/dernier/?p=34352

    J’ai dans l’idée que cet article a déjà été signalé. J’en goûte pas mal l’ironie, moi, qui depuis des lustres et des lustres préférerait que l’on parle des droits d’éditeurs plutôt que des droits d’auteurs. On ferait cela, on serait définitivement débarrassé des éditeurs, comprenant à quel point non seulement ils ne rendent pas de très grands services aux auteurs, pas non plus aux lecteurs, mais surtout à quoi servent-ils ?

    J’aime bien aussi la capture d’écran avec la flèche du player sur la bouche de ce type bouffi de lui-même.

    • Tiens, vole ce lien en cliquant dessus uh uh : #richard_malka

      Si, sur la version anglo-saxonne de Wikipédia on peut voir les affiches des films ou les couvertures des livres, et que celles-ci sont systématiquement absentes de la version francophone de Wikipédia, c’est du fait de cette différence culturelle. En tant qu’enseignant en art, je ne peux pas montrer d’extrait d’un film sur DVD à mes étudiants sauf à faire acquérir par la médiathèque de mon école les droits spéciaux (et très élevés) pour cet usage.

    • Cette fois, on atteint un peu le fond du panier avec Richard Malka, certes scénariste de bande dessinées et avocat de #Charlie_Hebdo, mais qui restera surtout dans l’histoire des libertés publiques comme l’avocat de la société #Clearstream, qu’il a vaillamment défendue contre un seul homme, le journaliste indépendant #Denis_Robert. Il paraît que Malka se désole de la mauvaise publicité que lui a valu, auprès des journalistes, le fait de défendre Goliath contre David.

    • Merci fil, Philippe et Eric ! Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est flou, et en fait oui, je crois qu’on peut tout faire, citer longuement si on cite les références, l’auteur le créateur, la source, le lieu. Vu la lourdeur de la justice, Il y a peu de chance que ça se finisse en procès de toutes façons.

      Le texte de Jean-Noël vient à point. Ce que j’aime le plus, c’est en même temps la force de ce qu’il dénonce (et ici je crois qu’on est à peu près tous d’accord) et la mesure de ses mots. C’est très fort de pouvoir dénoncer aussi clairement une imposture sans nécessairement tomber dans les injures grossières (souvent ça nous démange, mais je sais que c’est pas constructif). Donc bravo, moi je n’y arrive pas, surtout quand j’ai la haine. Et pour ce qui concerne Malka et Val, il y a largement de quoi avoir la haine. Et la Rage de voir Le Monde promouvoir Arnaud Leparmentier. Mais bon.

      Cette initiative me fait penser qu’il y a un fort vent de panique dans le monde de l’édition, comme il y a un fort vent de panique dans la presse « établie ». Les premiers attaquent violemment l’Internet libre, la gratuité et l’ouverture, l’accès libre en général, les seconds attaquent aussi Internet, les blogueurs et les sites alternatifs, associatifs, sans même se poser la question de leur propre médiocrité comme possible source de la désaffection des lecteurs (les lecteurs ont trouvé de l’information de meilleure qualité ailleurs, même si ça doit leur demander des effort pour agréger les sources ici et là). Ça ressemble à une tentative désespérée de récupérer le pouvoir (le contrôle ?) sur la diffusion du savoir, de la connaissance, de la littérature, etc... qu’ils sentent glisser doucement mais surement hors de leur contrôle. Je pense (j’espère) qu’ils ont perdu d’avance.

      Je pense (mais je peux me tromper) que le libre, le mouvement ouvert est plus fort et qu’à terme, c’est ce modèle qui sera suivi (j’allais dire « qui va s’imposer » mais moi, je n’ai pas tout envie d’imposer quoique ce quoi que ce soit à qui que ce soit, je souhaite que les gens choisissent ce qu’ils pensent être le mieux pour eux). C’est ce mouvement libre, la mise à disposition gratuite, cette ouverture, qui nous a permis à tous de découvrir des merveilles artistiques, musicales, littéraires, culturelles, poétiques (écouter un concert d’Allain Leprest à deux heures du mat, consulter les carnets de Paul Klee à trois heure du mat). jean-Noël l’évoque dans son billet : Au nom du droit d’auteur, des tas de merveilles ne sont pas visibles, pas disponibles.

      C’est un calcul bizarre... Ce qui nous plait quand nous avons pu lire, couter, consulter, souvent, nous l’achetons ! Il y a quelques années, j’ai rencontré une assistante de Paulo Coelho. On peut penser ce qu’on veut de l’auteur, mais il lui avait demandé de mettre l’essentiel de ses livres en accès gratuit sur Internet. Le temps qu’a duré l’expérience, il avait vendu en moyenne 40 % de plus de bouquins que la moyenne habituelle.

      Pour finir, un petit résumé de notre expérience avec visonscarto.net depuis 2006. Le blog jusqu’en 2014, puis le « vrai » site depuis 2014 a été entièrement gratuit, proposant de nombreuses cartes et analyses gratuitement. On a peut-être un peu perdu, on a peut-être été un peu pillé ici et là. Mais vous savez quoi ? on s’en fout complètement ! :) et vous savez pourquoi ? parce que ce qu’on a gagné avec ce site est infiniment plus que ce qu’on a perdu. On a globalement jamais gagné d’argent directement. Mais grâce au site, on a rencontré des artistes, des cartographes, des gens passionnants, on a tissé un formidable réseau de compétences, on a parfois été choisis pour des projets internationaux, souvent invités à donner des conférences, participer à des ateliers de cartographie dans le monde entier, s’enrichir de nouveaux savoirs, on a pu connaître et rencontrer des groupes d’artistes, débattre, d’activistes, de chercheurs avec lesquels nous échangeons et nous n’aurions jamais connu si nous n’avions pas eu Visions carto, ou pire cauchemar, si Visions carto se trouvait bien protégé derrière un méga super paywall - donc invisible au public ! La vraie valeur de l’ouverture, c’est ça.

      Nous sommes peut-être en train de vivre un tournant important dans les comportements, je pense à la solidarité avec les réfugiés malgré les discours politiques obscènes qui se poursuivent mais qui sont de moins en moins écouté, je pense à la multiplication des initiatives « ouvertes » sur internet. C’est plutôt réjouissant et ça me de donne l’espoir, j’ai envie d’y croire.

    • @reka

      C’est très fort de pouvoir dénoncer aussi clairement une imposture sans nécessairement tomber dans les injures grossières (souvent ça nous démange, mais je sais que c’est pas constructif).

      Pour ma part je trouve que c’est dommage de se priver, j’aurais plutôt tendance à appeler un peigne-cul un peigne-cul (tiens je vais créer un tag, #peigne-cul, celui-là il sera vraiment de moi)

      Pour ce qui est du monde de l’édition, de ses représentants, j’ai eu le sentiment de les croiser de nombreuses fois dans des tabes rondes pour esprits carrés, notamment à la BNF, et chaque fois je suis saisi par leur peur panique et chaque fois ce que j’entends dans les questions qu’ils s’empressent de me poser quand on, descend de l’estrade et que les mircphones sont coupés, me laisse surtout entendre qu’ils sont en train de calculer combien de temps ils vont pouvoir encore survivre et est-ce que cela tiendra jusqu’à leur retraite ?

      Pour le reste je suis un peu surpris par ton bel enthousiasme, que je trouve très aimable, agréable à entendre mais pas très réaliste, quand il me semble au contraire que les directions générales que l’on fait prendre à internet ne sont pas très prometteuses.

    • @philippe_de_jonckheere oui, mais le problème difficile c’est de le faire sans tomber dans la caricature pathétique popularisée à l’époque par le Plan B feu PLPL qui était bien nulle et complètement destructrice. Et ce n’est pas ça que je vise (la destruction) mais plutôt la construction de quelque chose. Et c’est pour ça que je suis optimiste car je suis convaincu qu’on peut s’organiser pour faire quelque chose de beau (et d’ouvert !)...

    • Tiens, pour participer quand même un peu :

      Droit de courte citation — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_courte_citation#Cas_des_.C5.93uvres_litt.C3.A9raires

      Le cas de site comme Google ou Amazon est intéressant. Ces sites permettent aux internautes de consulter de courts extraits d’œuvres littéraires. Si ces plateformes exercent le droit de courte citation d’une œuvre dans le but d’informer le public, aucune autorisation de l’auteur n’est nécessaire. En revanche, si le caractère commercial du site fait que la citation relève plus d’une incitation à acheter l’œuvre que d’une information au public, alors une autorisation devra être demandée à l’auteur.

      Il n’y a que moi qui trouve absconse l’idée qu’il faille demander à l’auteur pour inciter le public à acheter son œuvre ? Ou je n’ai rien compris… ?

  • Le dernier blog » Blog Archive » L’automate supprimé par défaut de productivité, par @jean_no
    http://hyperbate.fr/dernier/?p=32788%2F

    Vous aviez peur que les robots vous piquent votre boulot ?
    Désormais, c’est l’automate peut avoir peu de vous, puisque vous faites son travail à un prix imbattable : pour rien, et à vos frais.

    • Soufflée... Ce que c’est que le progrès quand même. Nous ne sommes que des ânes pour cette forme de pensée : corvéable, dos large, passifs.

    • L’#automate supprimé par défaut de #productivité

      J’ai découvert par une brève du Canard enchaîné d’il y a quinze jours que l’automate de #vente de billets grandes lignes de ma gare avait été supprimé. Selon le service presse de la #SNCF, contacté par le journal satirique, « Un audit de #rationalisation des coûts de distribution a été réalisé et a déterminé que l’automate, avec ses coûts de maintenance, n’était plus rentable ». La ville est pourtant peuplée de vingt cinq mille habitants. Je n’ai pu constater l’escamotage par moi-même que ce matin, car chaque fois que je suis passé devant la #gare ces jours derniers, elle était « momentanément fermée » : il y a désormais peu de personnel, la moindre absence temporaire implique une fermeture du hall de la gare.

      Le vide laissé par l’automate « grandes lignes » a été rempli par un présentoir de distribution de prospectus annonçant les travaux prévus sur la ligne.

      C’est une nouvelle étape dans la transformation de ce #lieu qui, peu à peu, se #vide de ses êtres humains, et même à présent, de ses êtres inhumains.

      #vente_en_ligne #transports #travail_partout_salaire_nulle_part

  • L’apprentissage du « code informatique » sera proposé à l’école primaire dès septembre
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/07/13/l-apprentissage-du-code-informatique-sera-propose-au-primaire-en-septembre_4

    « Nous lançons par ailleurs, avec Arnaud Montebourg, un grand programme en faveur de la filière industrielle française du numérique éducatif », ajoute Benoît Hamon, précisant que 70 % des élèves du primaire et de collège et 100 % des enseignants« seront équipés » à l’horizon 2020 en ordinateurs et tablettes dotés de ressources pédagogiques numériques.

    Hmmm ... pourquoi ai-je cet étrange pressentiment que tout cela sera bien encadré de licences et de matériels privateurs ? Et que les éditeurs traditionnels d’ouvrages scolaires se frottent déjà les mains ...

    • Ouais... où vont-ils trouver des gens qualifiés d’ici la rentrée pour enseigner. Parce qu’au primaire, beaucoup d’instits sont déjà des utilisateurs relatifs en informatique, je ne vois pas par quel miracle ils vont pouvoir enseigner le code à la rentrée... en plus quel code et pour quoi ? Java (très utile, mais pas donné !), C++, php ? Ils vont apprendre à compiler, direct ?

    • Les ordis dans les écoles seraient massivement basés sur GNU/Linux ou un système BSD quelconque, les élèves (et les profs, bien sur) auraient à leur disposition un joli panel de langage de programmation... il serait alors facile de produire n’importe quel type de code et d’aborder « le code » par l’entrée des artistes, si je puis m’exprimer ainsi ... :D

      Mais, s’il faut être pragmatique, et se poser la question « avec quoi commencer ? » il faut d’abord se poser la question de ce qui est disponible sur les ordis : Word+Excel, « enregistrer sous », choisir HTML et ça produit du code, non ? :p

    • @Tibounise ah ! produire du code versus formules de calcul

      À mon sens, la bidouille généralisée qu’on peut constater quant à l’emploi du tableur découle directement de la représentation mentale que l’on s’en fait. En gros, un tableur, c’est ça …


      … pour les informaticiens, ça ressemble plutôt à ça

      Quand on parle de « code informatique » et de « programme », le paradigme ultra dominant est celui de la programmation impérative.

      Si je prends l’une des définitions de la #programmation
      Programme informatique — Wikipédia
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_informatique#Langage_de_programmation

      Un langage de programmation est un vocabulaire et un ensemble de règles d’écriture utilisées pour instruire un ordinateur d’effectuer certaines tâches.

      et que je la transforme un peu pour dire que le programme transforme des données (en entrée) en résultats (à la sortie), je ne vois pas en quoi ceci ne s’applique pas au tableur.

      Avec cette dernière approche, on voit bien que l’utilisation du tableur n’est pas seulement la connaissance des formules, mais doit inclure aussi l’analyse et l’organisation des traitements.

      Et y a du boulot…
      (d’ailleurs, essentiellement, c’est le boulot que je fais ;-)

    • We don’t need everyone to code—we need everyone to think. And unfortunately, it is very easy to code without thinking.

      http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/08/everybody_does_not_need_to_learn_to_code.html
      via
      Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant le code ! le code ! le code !…
      http://www.culture-numerique.fr/?p=634

      Mon avis est que la mission de l’école, qui doit changer et s’adapter, est de prendre en charge, en tant que nouvelle compétence fondamentale, de manière essentielle et prioritaire, la capacité à pouvoir produire de l’information à destination d’un auditoire potentiellement universel : publier. C’est, de plus, une manière pour elle de défendre et promouvoir les libertés fondamentales, dont celles de donner son opinion et de s’exprimer sont bien mises à mal, ces temps-ci.

    • info mentionnée ici également : http://seenthis.net/messages/275535

      87% des Français ont plébiscité cet enseignement. Ah bon ?

      Selon le syndicat Syntec Numérique, 35 000 emplois à forte valeur ajoutée doivent être créés en France dans le numérique d’ici fin 2014. De quoi donner envie aux jeunes de se former au code.

      Admettons. Mais est-ce bien l’objet de l’école primaire. Assujettir l’école aux besoins de l’entreprise, ce n’est pas plutôt de ça qu’il s’agit ?

      Pour faire court, les deux articles (le Monde & francetvnfo) sont, pour moi, un tissu de conneries et d’approximations. Je reste ouvert à la discussion si quelqu’un veut me faire changer d’avis.

    • L’argument du MEDEF ne vaut que ce qu’il vaut, on peut en convenir. De toute façon, c’est un syndicat et comme l’a déploré Eric Ciotti (UMP) à propos des magistrats qui « expriment sous couvert de liberté syndicale des positions politiques souvent tranchées », on peut en penser autant des patrons de l’industrie informatique...

      Toutefois, l’idée n’est pas à rejeter totalement si l’on se refaire au fait que :

      La priorité donnée à l’école primaire (...) répond à la nécessité d’assurer pour tous les élèves, à l’issue de l’école élémentaire, la maîtrise des instruments fondamentaux de la connaissance.

      http://eduscol.education.fr/cid46787/ecole-primaire.html

      Selon qu’on veut voir la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide, apprendre à coder (qui n’est que la phase -presque- finale d’un processus plus complet) c’est aussi préparer les élèves à une certaine autonomie vis-à-vis d’un problème à résoudre face aux instruments/outils auxquels ils seront confronter plus tard... ou bien assujettir une génération aux besoins futurs des entreprises. Ce n’est donc qu’une question de point de vue.

    • L’article évoque la proposition d’apprendre le code, mais ce ne sera organisé que pour du #périscolaire facultatif.
      Par contre, cette #tête_de_gondole est une #manipulation qui permet de vendre la filière industrielle française du numérique éducatif : soit le fameux #cartable_électronique tant décrié dont même les cadres de Google ne veulent pas pour leurs enfants et puis avec, évidemment tous les logiciels bidons qu’on ne sait pas faire. On a à peine dépassé le livre d’enseignement chiant, genre Lagarde et Michard, qu’on va expérimenter la production de ressources pédagogiques numériques ! mais avec qui ? Adibou de chez Vivendi ? cette gloire française ?
      Coller les mômes devant des écrans pour apprendre le français ? mmm, c’est surtout pour faire marcher l’industrie et pouvoir filtrer informatiquement les retours de « compétences ».

      « Nous lançons par ailleurs, avec Arnaud Montebourg, un grand programme en faveur de la filière industrielle française du numérique éducatif », ajoute Benoît Hamon, précisant que 70 % des élèves du primaire et de collège et 100 % des enseignants seront équipés à l’horizon 2020 en ordinateurs et tablettes dotés de ressources pédagogiques numériques.

    • @rastapopoulos : complètement d’accord. Le temps est compté aux enseignants du primaire. Et il y a mieux à faire que d’apprendre à dialoguer avec des machines, en l’occurence, comprendre le monde (fragile) qui nous entoure. De plus, lesquels d’entre eux ont les compétences pour enseigner cette nouvelle discipline aux enfants.
      Je passe en mode « ancien combattant » et vous raconte le plan « Informatique Pour Tous » initié par le ministère en 1985 pour que les enfants apprennent à maîtriser une technologie en plein essor, toujours la même rengaine. On était censé faire apprendre aux enfants les rudiments de langage de programmation tel que le BASIC (pour développer des algorithmes de calcul ou créer des animations graphiques pixels par pixels sur un écran) ou encore le LOGO (pour piloter un mobile sur une surface plane, en l’occurrence la fameuse « tortue-LOGO ». Résultat, rien, malgré le fort investissement de certains collègues (dont moi), on s’est retrouvé avec du matoss obsolète dès sa mise en fonction. Ensuite, on a surfé sur une nouvelle vague, celle du PC dès la fin des années 90 avec des outils de bureautique ou autres, des logiciels d’entraînement à toutes sortes de disciplines (calcul, orthographe, etc ... ) le tout sous la bénédiction de la firme de Redmond, puis dans les années 2000, le développement de l’Internet avec des connexions en bas débits ne servant somme toute qu’aux directrices et directeurs d’école pour lire le courrier de leurs inspecteurs. Le passage à l’ADSL (surtout avec des coucous sous W98) n’a pas été évident. En 2007-2008, je suis maître- animateur TICE dans une circonscription d’inspection et je reçois l’injonction de mon chef de ne rien faire dans le sens de l’informatique en tant que discipline d’enseignement (peut-être un peu de traitement de texte, de traitement d’images, en parlant de textes, il aurait fallu en même temps apprendre aux gamins la dactylographie car je ne sais pas si vous avez déjà vu un enfant de 7 ans se servir d’un clavier, ouch !). Et là on veut que les mômes aprennent à « coder » (quoi, pour quoi faire, comment, et surtout quand ?)
      Le ministère n’en est pas à sa première volte-face. Je ne vois rien à dire de plus qu’il ne s’agit là que d’un nouvel effet d’annonce destiné surtout à fédérer un public bien circonspect après tous les soubresauts de cette année 2013-2014 ...

    • Jean-no :
      "Je réagis sur :

      Il y a mieux à faire que d’apprendre à dialoguer avec des machines, en l’occurence, comprendre le monde (fragile) qui nous entoure

      ...qui me semble un peu court : les machines font partie du monde qui nous entoure ! Je ne sais pas si la programmation informatique est la solution à la compréhension des machines, mais savoir qu’il existe une programmation est capital pour comprendre énormément d’aspects de notre vie actuelle (fût-elle « virtuelle », ou réputée telle) et de notre vie à venir."

      Bien sûr ! Les nouvelles connaissances doivent être diffusées, même mal et même pour de mauvaises raisons...

    • @jean_no, ohlala, effectivement, la photo que tu as choisie parle d’elle même !

      @RastaPopoulos, où est ton lien sur ce livre pour apprendre l’informatique sans ordinateur ? L’achat de livres scolaires au lycée, par la famille, tourne autour de 200 euros en occasion, dépense que l’on peut amortir en revendant les livres d’une année sur l’autre, ce qui fait moins de 100 euros/an.
      Où va-t-on aller trouver l’argent pour des enseignants en informatique ? Et pour le matériel ? les grosses firmes se feront un plaisir de pouvoir verrouiller les habitudes des utilisateurs le plus tôt possible.
      A la fac de St Denis, (ancienne Vincennes) en 2006, les étudiants en hypermédia travaillaient avec des licences Windows, et les professeurs étaient fortement réticents au libre qui ne leur rapportait aucune subvention…
      Cette année, P. était en terminale et devait utiliser une tablette que le lycée lui a donné, mais d’après ses dires, elle avait surtout un smartphone géant.

    • Points sur les i.
      Toute connaissance est propagée.
      Entre la machine à vapeur et les « codes » informatiques, il y a de la nouveauté
      Et puis merde !

    • On se calme ... C’est évident que toutes ces machines sont devenues incontournables. maintenant, apprendre à programmer, à coder, certes, pourquoi pas mais pas à l’école primaire où il y a déjà beaucoup d’apprentissages et de compétences à développer. J’ai l’impression que le ministère est atteint du syndrome de la fuite en avant et que l’on n’a aucun retour sur les nouveaux dispositifs mis en place. On e rajoute comme sur un mille feuille (c’est d’actualité) et ça devient de plus en plus lourd à digérer et pour les élèves et pour les enseignants. Et puisqu’il faut revenir sur les expériences passées, la programmation de la « tortue-logo », et bien, ce n’était pas si idiot que ça (au primaire).
      http://www.yann.com/fr/apprendre-la-programmation-aux-enfants-avec-le-langage-logo-17/09/2010.html

      Maintenant pour devenir développeur, c’est au niveau du lycée qu’il faut investir. Pour moi, même au collège, si on veut traiter le sujet correctement, c’est trop ambitieux.

    • J’arrive sur le tard. J’ai été assistant d’éducation en école élémentaire et figurez vous que j’étais chargé d’enseigner l’informatique (car les autres profs galéraient) et la bibliothèque.

      Ça m’énervait au plus haut point car je trouvais plus logique que d’autres enseignements soit prioritaire, entre autre, je disais des cours de secourisme ça pourrait pas faire de mal et serait plus utile que l’informatique pour des gamins qui ont déjà du mal a écrire leur nom. Car oui, c’est ça, aussi !
      On me demandais de leur apprendre le traitement de texte (entre autre, programme du B2i), alors je leur apprend ponctuation et tout le toutim, sauf que ils ont un peu de mal forcément... et encore, je parle pas des jeunes du voyage qui savent encore moins lire bien souvent de part une scolarité éclaté...

      Quand je faisais pas ça, on me faisait rentrer les évaluations des élèves... un truc bien chiant. Quoi qu’il en soit leur apprendre la programmation, c’est clair : ça n’a pas de sens... Mais comme on peu le voir ce ne sont pas les enseignants qui choisissent le programme et ils n’ont pas leur mot a dire.

      Sinon, perso, quand je faisais mes cours, personne me disais ce qu’il fallait faire vis a vis des logiciels privés etc... En fait c’est l’habitude qui relaie microsoft et autre. Moi j’avais installé Ubuntu sur les machines en dualboot pour que les autres profs puissent continuer leur cours a eux, pendant que je montrait autre chose.

      Cependant dans le B2i il y a bien, censément, un peu de morale a faire sur les histoires de propriété privé, mais il n’y a pas de contre-indication sur les questions du libre. Le problème majeur est la reproduction (comme disais Bourdieu).

    • « Finalement, tout le monde trouve un intérêt à cette demi-teinte, à cette absence de décision qui se confirme chaque jour à propos du numérique en éducation ». Bruno Devauchelle fait un bilan de l’année scolaire. « Ce qui manque, essentiellement, c’est une vision plus globale, non pas du numérique mais d’une société qui évolue dans un cadre numérique... On va continuer d’installer des matériels, développer des environnements logiciels, parler de pédagogie sans jamais en faire, mais surtout ne pas toucher à l’école et à tout ce qui la rend de plus en plus imperméable au numérique. »

      http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/07/11072014Article635406678391997776.aspx

  • L’ordinateur dans la société (1965)
    http://hyperbate.fr/dernier/?p=30197

    Les multiples bras et la manière de se nourrir de la machine rappellent les images de dieux tels que Baal-Moloch, le dévorateur, ou Kālī, la destructrice, deux divinités de mort et de vie à la fois, puisque Baal est une divinité liée aux récoltes1, et que Kālī détruit et crée en même temps.

    #Divinité #Histoire_de_l'informatique #Illustration #Informatique #Machine #Ordinateur #Représentation_(art)

  • Jean-Noël Lafargue, autobiographie numérique - Information - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-place-de-la-toile-jean-noel-lafargue-autobiographie-numerique
    On peut écouter @jean_no ici. #seenthis_famous

    Jean-Noël Lafargue se livre aujourd’hui à cet exercice un peu étrange de l’autobiographie numérique, où il s’agit de raconter sa vie sous l’angle de sa relation aux ordinateurs, à l’informatique et à l’Internet, bref au numérique. Avant lui, on a peu entendre François Bon, David Dufresne ou encore le patron de Mozilla Europe Tristan Nitot. Le point commun de tous ces gens (en plus d’être des hommes, ce qui ne m’honore pas, je le confesse), c’est d’être des personnalités connues de l’Internet français, sans l’être forcément du grand public. Ce qui est aussi le cas de Jean-Noël Lafargue. Au travers notamment de son excellent blog « Le dernier des blogs ». Mais il est aussi enseignant, à l’Université et en Ecole d’art, un peu artiste, beaucoup programmeur. Il est l’auteur de plusieurs livres (l’un sur la programmation informatique comme création, un autre plus récemment sur les représentations de la fin du monde). Tout récemment, il a republié une belle nouvelle datant de la fin du 19e siècle : L’homme le plus doué du monde. Cet éclectisme lui vaut une présence dans les réseaux français, où l’on le connaît mieux sous le nom de Jean-No. Nous allons remonter ensemble le cours de sa vie numérique.

    • Les témoignages de garçons racontant leurs premiers ordis commencent à m’ennuyer, comme une private joke qui s’éterniserait (ping @xporte)… Où sont les filles ?

      Ça m’a rappelé plein de souvenirs, en particulier le passage des beaux-arts à l’informatique (ou l’inverse), les « autoroutes de l’information » de 1995, qui m’attiraient, les premiers « artistes numériques », qui me laissaient perplexe… merci @Jean-no ! et j’aimerais en entendre plus sur ce point : as-tu des lectures/émissions/lieux à recommander ? Ça existe encore les artistes numériques ? Ça se passe où maintenant ?

    • on dirait que c fini.... c clair @jean_no ... il y a plus à raconter.... did you rememeber fr.rec.arts.plastiques ? et j’avais plus ri lors de ta conf à l’esbabarbapapa de lorient ... bref.... je ne comprends pas bien le but de l’exercice, raconter sa vie avec @xporte ... la zique qui suit est insupportable.... #au_secours !!!!

    • Et ça... ça mérite plus qu’un mention, un débat, une réflexion de fond. à j’ai pas le temps mais j’ai très envie qu’on y revienne :

      J’aurais pu parler aussi de la durée de vie des technologies, de ce que ça fait de retrouver, un jour, dans une poubelle, un logiciel qu’on a si longtemps utilisé et enseigné. J’aurais pu raconter aussi que, à force de voir des technologies naître et mourir, on acquiert un certain recul, ce n’est pas tel langage ou tel logiciel qu’il faut enseigner, mais plutôt de passer d’un outil à l’autre, voire de créer les siens.

  • Starship Troopers, par @jean_no
    http://hyperbate.fr/dernier/?p=11219

    Starship Troopers (1997), de Paul Verhoeven, a été à sa sortie un objet de consternation quasi-unanime.

    #film de #science-fiction que je revois de temps en temps ; marrant de lire les critiques de l’époque… Pour résumer : le #1 est un film parodiant la puissance militaire des Etats-Unis en nazis, le #2 est un navet nazi, le #3 est nazi.

    • – D’abord, c’est Paul Verhoeven. Starship Trooper n’est pas son premier film « incompris ». Après quelques films très forts (mais pas très connus) en Hollande (je me souviens de Turkish Délices et Spetters, grosses baffes vues bien après leur sortie, parce que j’avais 3 ans quand même pour Turks Fruit), il est allé aux États-Unis faire des grosses productions. Et le clivage a été systématique entre ceux qui prenaient ses films pour des gros blockbusters décérébrés faits par un européens qui s’était vendu aux studios ricains, et ceux (dont j’étais avec les copains) qui pensaient qu’il faisait des films de genre à gros budget, en moquant systématiquement la société américaine (globalisée donc mondiale) et les médias. Tout de même : Robocop, Total Recall, quand même.

      Starship Troopers est le film qui arrive après Showgirls, film déjà totalement rejeté, notamment parce qu’il arrive après l’énorme succès de Basic Instinct.

      – SURTOUT : à l’époque, on a déjà l’interwebz. Ça me semble important. La question du seconde degré et des références au nazisme, lorsque le film sort en France, elle est déjà totalement tranchée sur le Web. Il suffit d’être connecté et de savoir lire. (Jean No cite le DVD, je me souviens aussi du commentaire audio. Mais ça c’est arrivé bien après ; tout était déjà dit sur le Web à la sortie du film.)

      Du coup Starship Troopers, c’est le clivage entre les connectés (déjà tout de même vachement nombreux) qui sont prévenus, et le reste de la population, à commencer par les journalistes, qui continuent de balancer leurs jugements à deux balles et à alimenter les polémiques, alors qu’une bonne partie de leurs lecteurs considèrent que la question est déjà réglée depuis longtemps. La question de l’uniforme SS des héros, quand on a le Web à l’époque, c’est plus vraiment une question morale originale ou compliquée.

      Le critique de cinéma qui, en 1997, n’a jamais entendu parler du second degré de Verhoeven, c’est vraiment quelqu’un qui se faisait un devoir de ne pas savoir utiliser un modem et de ne pas faire son boulot. Et comme on peut le lire dans certains extraits de Jean-No : ce sont ceux-là qui balançaient les jugements définitifs non seulement sur le film, mais sur ses spectateurs. Les mêmes reprenaient en cœur les velléités anti-internet de Val et Finkye.

      Dans mon souvenir, Starship Trooper, c’est une de ces (nombreuses) situations où, dès 1997, du simple fait d’avoir un accès internet, tu constates avec sidération le fossé entre les gens connectés et les professionnels de la profession qui écrivent dans le journal et passent à la télé. (Pareil, évidemment, pour les politiciens et les experts médiatiques de tout crin – notamment les économistes.)

    • @cie813 : je ne pose pas la question du goût. Tu pouvais tout aussi bien avoir internet et ne pas aimer ni Starship Troopers ni Showgirls, légitimement.

      La question que je rappelle est celle de la « polémique » et des jugements de valeur particulièrement faibles au moment de la sortie du film, dans une société déjà partiellement connectée : le simple fait d’être connecté en 1997 te mettait dans une situation de surplomb surprenante par rapport à cette polémique médiatique. Tu pouvais difficilement ne pas constater que les professionnels des médias se complaisaient (sans doute volontairement, par intérêt, par fainéantise) dans des « questions » qui, en réalité, étaient déjà réglées depuis longtemps.

      Ce n’est qu’un cas parmi une multitude d’autres – et sans doute un des moins « graves » (pas totalement anodin non plus : la carrière de Verhoeven en a sans doute pris un sacré coup), mais je me souviens de ça quand le film est sorti. Cette nullité coupable des médias rendue visible du simple fait de la connexion à l’internet.

    • Le happy-end du film, c’est que la fédération terrienne, qui jusqu’ici était plutôt railleusement athée, épouse une religion monothéiste. Même si l’on voit le parallèle à faire avec l’institution du Christianisme comme religion impériale romaine, il ne semble pas qu’il y ait ici de critique, de clin d’œil à la bigoterie du bushisme, mais qu’au contraire, le scénariste prenne à son compte cette bigoterie et se contente de participer à l’ambiance de l’époque. Le passage à la foi religieuse est présenté ici comme la solution à la désunion politique.

      Comme par hasard le premier film de Leni Riefenstahl pour les nazis s’appelle Sieg des Glaubens (Victoire de la foi).


      https://archive.org/details/TheVictoryOfFaithsiegDesGlaubens

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Leni_Riefenstahl

    • Starship Troopers n’est pas un film destiné aux spectateurs expérimentés. Il a été élaboré juste pour faire un maximum d’entrées auprès de jeunes Américains pendant un week-end de vacances, des puceaux accros aux jeux vidéo qui entrent dans une salle comme ils se mettent aux manettes d’un Doom-like, avec pour seul objectif de voir bousiller tout ce qui apparaît dans leur champ visuel.

      Le dernier blockbuster dans la série « je te glorifie la politique meurtrière de mon gouvernement et tu vas t’amuser à max » c’est MIB III 3D. Dans cette chef-d’œuvre 3D on nous explique qu’il faut éliminer ses ennemis avant qu’ils puissent nuire. Dans l’histoire les bons sont obliger de retourner dans le passé pour empêcher la destruction imminente de la terre. « Tu vois, je t’avais bien dit, si tu l’avais exécuté tout de suite on aurait pas tous ces ennuis maintenant. »
      http://www.youtube.com/watch?v=IovjAZVtVs0


      http://fr.wikipedia.org/wiki/Men_in_Black_3

  • Elysium - Neill Blomkamp, Matt Damon, Jodie Foster (2013)

    il y a quelques problèmes dans ce #film de #science-fiction, notamment l’incessant empilement de clichés… mais il y a aussi tous les thèmes de seenthis : #drones #santé #espace #apartheid #réfugiés

    In ‘Elysium,’ Matt Damon is fitted with an exoskeleton that’s not all sci-fi - Washington Post
    http://articles.washingtonpost.com/2013-08-26/national/41447128_1_elysium-exoskeleton-ekso-bionics

    the exoskeleton in “Elysium” was at least partially modeled after the HULC, or Human Universal Load Carrier, designed for military use by Ekso Bionics and Lockheed Martin.

    • Afin de se conformer à une directive européenne de décembre 2011 en matière de protection des mineurs, notre parlement a adopté sans discussion une loi à mon sens ahurissante qui pénalise la représentation pédopornographique. Jusqu’ici, une photographie ou une vidéo mettant en scène des mineurs était punie par la loi, car elles sont le fruit de l’enregistrement mécanique de faits qui se sont effectivement déroulés ou dont on peut aisément faire croire qu’ils se sont déroulés, et qui sont, conformément à la morale d’au moins quatre-vingt dix neuf pour cents d’entre nous, quelque chose de répugnant et de condamnable. Mais la loi nouvelle va plus loin et condamne toute représentation, y compris un simple dessin, et ça, c’est une première5

    • Attention, ce blog contient des articles qui réduisent la productivité
      http://hyperbate.fr/dernier/?p=27294

      mon tout dernier article, consacré à une loi votée dernièrement qui, si on suit sa logique, impose aux particuliers, aux musées et aux bibliothèques de brûler une partie de leur collection, est désormais catégorisé par le base de données de WebSense sous l’intitulé « sexualité ». WebSense est un service de filtrage du web auquel recourent de nombreuses sociétés ou administrations.

  • Quelque part

    Geoguessr (http://geoguessr.com) est un #jeu très astucieux qui s’appuie sur #Google_Street_view. Le principe est simple : quand le jeu démarre, on découvre un #paysage. À nous de circuler dedans pour essayer de nous #localiser. Une fois le lieu trouvé, on l’indique sur la #carte du monde qui se trouve à droite dans l’écran.

    http://hyperbate.fr/dernier/?p=26892

    cc @reka

    • La force d’Edison réside pourtant moins dans ses inventions — qui sont toujours précédées par d’autres très proches — que dans les moyens qu’il a déployés pour les mettre au point sérieusement, les breveter et les commercialiser. Sa devise était : « ne jamais inventer quelque chose dont le public n’a pas envie ». Il s’appropriait des inventions de concurrents moins agressifs ou bien sûr de ses milliers d’employés. Parmi ses employés se trouvait un jeune homme très doué, Nikola Tesla.

      (...)

      Edison préférait la victoire d’un mauvais système breveté par lui-même [courant continu] que celle d’un bon système qui appartenait à un autre [courant alternatif], au contraire de Tesla qui a tout simplement abandonné ses #brevets à Westinghouse pour que ce dernier puisse survivre à cette bataille industrielle.

      #invention #innovation #individu

      L’épilogue de cette affaire est assez intéressant : pour échapper à l’avidité et aux tracasseries juridiques d’Edison, des producteurs de cinéma se sont réfugiés sur la côte Ouest où ils ont ont créé Hollywood : le berceau des grands studios de cinéma s’est donc construit pour contre un usage abusif du #droit_d’auteur.
      L’abus de #monopole a été reconnu en 1915 par la cour suprême et le « Edison Trust » a alors cessé ses activités.

      #cinéma

      sur le web « #complotiste », aujourd’hui, on trouve de nombreuses personnes pour affirmer que les inventions révolutionnaires ont bien été mises au point par Tesla et sont dissimulées au public par les gouvernements.