• L’Arcane du capitalisme et de la famille
    https://trounoir.org/?L-Arcane-du-capitalisme-et-de-la-famille

    Il faut déjà comprendre une chose que nous avons saisie en travaillant sur la partie de Caliban et la sorcière consacrée à l’accumulation primitive : la grande innovation du capital a été de séparer production et reproduction. Ça lui a permis d’utiliser de façon bien plus productive toutes les forces sociales. En premier lieu, il y a donc séparation entre production et reproduction. Et dans un second temps, subordination : le capital subordonne la reproduction à la production pour faire de l’ouvrier son agent de maintien de l’ordre en quelque sorte, pour faire jouer à l’ouvrier le rôle d’intermédiaire entre lui (le capital) et la femme. Ça, c’est le plan réel. Mais sur le plan formel, il y a eu une orchestration idéologique pluriséculaire grâce à laquelle le capital a toujours été mystérieusement absent de l’espace domestique qu’il a pourtant déterminé. Il semblait qu’il n’avait rien à voir avec ce qui se passait à la maison. C’est cette invisibilité qui était difficile à pénétrer.

    #féminisme #communisme #opéraïsme #Italie #reproduction #livres #édition

  • Copi ou la difficulté de l’éditer - par Thibaud Croisy
    https://trounoir.org/?Copi-ou-la-difficulte-de-l-editer-par-Thibaud-Croisy

    Né en 1939 à Buenos Aires et arrivé à Paris en 1962, Copi écrit en français la quasi totalité de son œuvre. Il se fait connaître par ses dessins humoristiques publiés dans Le Nouvel Observateur, Charlie Mensuel ou Hara-Kiri. Il écrit aussi des nouvelles, des romans et surtout des pièces de #théâtre mises en scène par Jérôme Savary, Jorge Lavelli, Alfredo Arias ou lui-même. Poète à la fois tendre et cruel, exubérant et pudique, il meurt du sida en 1987, à l’âge de quarante-huit ans, laissant derrière lui une œuvre foisonnante, subversive et baroque.
    Les éditions Christian Bourgois ont entamé en 2021 un cycle de rééditions de ses textes (romans et pièces de théâtre) accompagnées de postfaces de Thibaud Croisy. Dans l’article qui suit, Thibaud revient sur les coulisses de ces rééditions à travers la figure à la fois fictive et réelle de l’éditeur qui condense en elle-même une exigence d’écriture, un pourvoyeur de moyens de subsistance, et un possible échange sexuel... C’est en tout cas une bien belle manière de traverser l’univers de #Copi où la frontière entre le réel et l’imaginaire demeure indécidable.
    Par ailleurs, Thibaud Croisy présentera une mise en scène de L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer de Copi au Théâtre de Gennevilliers du 17 au 23 mai 2022.

    https://www.thibaud-croisy.com/pieces/lhomosexuel-ou-la-difficulte-de-sexprimer


    Les livres de Copi aux éditions Christian Bourgois
    https://bourgoisediteur.fr/auteur/copi
    #trounoir

    • Dans cagoule à paillette je voie pas trop de zbeule de genre. La cagoule c’est ni féminine ni masculine on m’en a fait porté quand j’étais petite et ca m’a pas fait changer de genre et pas plus que la paillette n’a de genre. La paillette c’est surtout du genre polluant, c’est pas une avancés incroyable de savoir que les manarchistes s’en tartinent les couilles en se croyant devenir des femmes.

      Aussi il est question des émeutes de Stonewell dans cette manif du coup je met ceci en plus car c’est assez fabuleux de voire cette réécriture de l’histoire aussi misogyne qu’homophobe qui bafoue l’identité des protagonistes en prétendant défendre l’identité trans :

      Les transactivistes ont tendance à réécrire les récits d’histoire, pour y déceler ce qu’ils appellent des personnes trans (leur priorité), alors même qu’on peut soutenir que ce concept « trans » n’a vraiment émergé que dans les années 1990. Cette année, par exemple, j’ai dû voir des centaines de fois l’affirmation qu’une « transfemme », Marsha P Johnson, avait « lancé » l’émeute de Stonewall en 1969 à New York. (Ce soulèvement a contribué à catalyser l’activisme entourant les droits des homosexuels.) Mais cette affirmation au sujet de Marsha Johnson apparaît inexacte à deux égards :

      a) de son propre aveu, Johnson n’est arrivé sur place qu’après le début de l’émeute ; en fait, ce soulèvement a été amorcé par une lesbienne butch, Stormé Delaverie, même si on mentionne rarement son nom.

      Et, fait tout aussi important :

      b) Marsha s’identifiait comme homme gay et drag queen.

      https://christinedelphy.wordpress.com/2021/10/28/mise-a-jour-sur-lintimidation-et-le-harcelement-menes-con
      –---
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Storm%C3%A9_DeLarverie

      Depuis les années 2000, les événements du 28 juin 1969 sont qualifiés d’émeutes de Stonewall. Cependant pour DeLarverie le terme d’émeute ne convient pas : « C’était une rébellion, un soulèvement, un acte de désobéissance civile, pas une foutue émeute »4.

      Les événements commencent après l’évacuation brutale d’une femme butch menottée que la police tente de faire sortir du Stonewall Inn pour l’emmener vers un fourgon. Pendant une dizaine de minutes, elle se débat contre au moins quatre policiers, criant et jurant. Un témoin la décrit comme une « butch typique de New York » et « une gouine stone butch ». Un policier la matraque et la blesse à la tête, après qu’elle a protesté que ses menottes sont trop serrées. Sa blessure saigne tandis qu’elle continue de se débattre. Des passants mentionnent que la femme, dont l’identité reste incertaine, encourage la foule à se battre aux cris de : « Mais pourquoi vous faites pas quelque chose, les gars », après qu’un officier de police l’ait soulevée et jetée à l’arrière du fourgon. Dès lors, la foule se met en mouvement avec une sorte de fureur : « C’est à ce moment là que la scène devint explosive ». Certaines personnes ont qualifié cette femme de « Rosa Parks de la communauté gay »5.

      L’identité de cette lesbienne butch reste sujette à débat. D’après DeLarverie et d’autres témoins, c’est d’elle-même qu’il s’agissait. « Personne ne sait qui a donné le premier coup de poing, mais d’après les rumeurs, et d’après Stormé DeLarverie, c’était elle » a déclaré Lisa Cannistraci, amie de DeLarverie et propriétaire du Henrietta Hudson, bar lesbien de Greenwich Village. « Elle m’a dit que c’était elle ».

      Mais cette version n’est pas unanime. L’historien David Carter, par exemple, estime que ce n’était pas elle, notamment parce que DeLarverie (qui était de taille et de stature moyennes, métisse et âgée de 48 ans en 1969) ne correspond pas à la description physique de la femme arrêtée (grande, costaude, blanche, dans la vingtaine ou la trentaine)6.

      Que la femme qui s’est débattue soit effectivement ou non DeLarverie, tous les récits s’accordent sur le fait que plusieurs lesbiennes butch se sont battues contre la police pendant l’affrontement.

      –—
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Marsha_P._Johnson

      Marsha P. Johnson, née le 24 août 1945 à Elizabeth (New Jersey) et morte le 6 juillet 1992 à New York, est une drag queen et travailleuse du sexe américaine. Femme trans et militante du mouvement LGBT, elle a participé aux émeutes de Stonewall, mais, contrairement à une légende tenace, ne les a pas initiées .

    • La paillette c’est surtout du genre polluant, c’est pas une avancés incroyable de savoir que les manarchistes s’en tartinent les couilles en se croyant devenir des femmes.

      je ne sais pas s’ils s’en tartinent les couilles @mad_meg mais en plus des cagoules il y avaient des canons à paillettes qui illuminaient le ciel bleu ce samedi 16 octobre dit trou noir .
      Nous sommes les contemporains de Stonewall et non pas ses héritiers
      https://trounoir.org/?Introduction-au-dossier-Stonewall

      Aujourd’hui 28 juin 2020, nous célébrons l’anniversaire des émeutes de #Stonewall. Son cinquante-et-unième anniversaire pour être précis. Il est de ces évènements, dont la date et le symbole sont connus dans le monde entier. Il est un de ces évènements dont la puissance originale persiste dans le temps. C’est d’ailleurs en hommage que TROU NOIR publie chacun de ses numéros le 28 du mois.

      https://seenthis.net/messages/674450

    • Nous sommes les contemporains de Stonewall et non pas ses héritiers

      Je suis illuminée par tant d’inclusivité. C’est une belle avancée ce masculin pluriel. Finkey vous fait des poutous et Blanquer vous roule des pelles en crop-top.

  • Les petits morceaux de jeune homme - Notes de lecture
    https://trounoir.org/?Les-petits-morceaux-de-jeune-homme-Notes-de-lecture

    L’automne dernier, au beau milieu du confinement de novembre 2020, a paru en France un petit livre qui vaut le détour : les Petits morceaux de jeune homme [1]. Le collectif « Valeries » signe un texte drôle et incisif, à mi-chemin entre l’essai politique et la poésie. Sous forme d’aphorismes, il s’attache à retracer, à travers une diversité de ses occurrences, un certain type de « masculinité toxique » qui gangrène les relations et dynamiques collectives. Fil directeur du livre, le « jeune homme » est le concept par lequel les Valeries proposent d’appréhender la cohérence d’une disposition diffuse dont le livre rassemble quelques « morceaux ». C’est ainsi que se recomposent au fil des pages les traits si familiers du jeune homme. On lira par exemple :

    « Le jeune homme formule un avis catégorique et nouveau. »

    « Le jeune homme n’a pas besoin de temps pour lui. Il manque de temps pour lire. »

    « Il se voit déjà mort : héritier de quelques grands hommes. »

    [...]
    « Pour le jeune homme, “se mettre en jeu” donne du prestige. »

    « Le jeune homme ne pense pas à la révolution, mais au révolutionnaire qu’il est. »

    [...]

    « Le jeune homme pose ses cartes, mais il n’est pas prêt à jouer. »

    « Dans l’attente de la vraie dépense, le jeune homme se tient à distance. »

    « Devant l’ami en détresse, il feint de ne rien voir. »

    #aphorismes #humour #le_jeune_homme #Théorie_de_la_Jeune-Fille #livre (deux fois trop cher)

  • Gabriel Matzneff et la presse de droite : voyage au bout la honte | Sébastien Fontenelle
    http://les-jours-heureux.nursit.com/spip.php?article7

    Depuis le début de ce qu’il est désormais convenu d’appeler l’affaire Matzneff – du nom de l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff, contre qui le parquet de Paris a ouvert en janvier 2020 une enquête pour viols sur mineurs après la publication du livre dans lequel l’une de ses victimes, Vanessa Springora, a narré son calvaire -, la presse de droite semble être frappée d’amnésie. Source : Les Jours Heureux

    • Puis Le Figaro s’en retourne, pour quelques temps, à la défense des valeurs familiales qui lui fera par exemple se demander, trois ans plus tard, si le mariage pour tous ne serait pas « contraire à l’intérêt supérieur de l’humain ».

    • C’est paresse intellectuelle que d’expliquer l’indulgence dont a bénéficié le dandy pervers par « le triomphe du gauchisme culturel ».
      Politis janvier 2020 un article de Michel Soudais :
      https://www.politis.fr/articles/2020/01/la-droite-de-matzneff-41227

      Dans l’ombre de Matzneff, l’extrême droite pédophile
      https://www.streetpress.com/sujet/1604673651-ombre-matzneff-extreme-droite-pedophile-grece-alain-benoist-
      Streetpress - Christophe-Cécile Garnier 11/2020

      L’écrivain Gabriel Matzneff, soupçonné de viol sur mineur, a de nombreux amis et soutiens à l’extrême droite. Certains, comme Alain De Benoist, lui demeurent fidèles. StreetPress s’est aussi plongé dans les revues pédo-nationalistes. Enquête à la BNF.

      #pédocriminalité #extrême_droite

    • Oui, et l’amalgame avec Hocquenghem et d’autres est tout à fait déplacé, ou plutôt se place fort bien dans le « il faut en finir avec 68 ».

      Dans les débats actuels portant sur les défenses latentes ou manifestes de la pédophilie par le militant homosexuel Guy Hocquenghem dans les années 1970, les confusions, les mensonges, les dénis et les idées lumineuses qu’ils transportent, ont le mérite, même si Hocquenghem y perd des plumes, de rouvrir des plaies mal cicatrisées du mouvement de libération sexuelle. (...) On a eu droit comme pièces à conviction des phrases extraites de leur contexte (historique et politique) mais aussi de leur structure argumentative (ce qui me semble le plus grave). Or pour lire Hocquenghem sur l’enfance il faut comprendre deux choses : la première, qui le distingue d’écrivains évoquant leur désir pour les mineurs, est qu’il parle depuis sa position d’adolescent, en tant que sujet désirant.

      LIRE HOCQUENGHEM I - Ouverture de Co-ire ; II - L’Education antisexuelle ;
      https://trounoir.org/?Lire-Hocquenghem

    • vous chercher à faire quoi là ? Parce que défendre l’indéfendable c’est marrant cinq minutes mais au bout d’une moment, ça devient pénible. D’abord le soutien d’hocquenghem, de foucault, de la gauche et de l’extrême gauche à la cause pédophile n’est pas une question d’interprétation. ça s’est passé, pleinement. Si vous voulez on ressort le numéro de « recherche » où guy dit qu’un adulte de 40 ans qui n’a pas envie d’enculer un gosse de 14 ans n’est pas vraiment un homme « désirant »... mais je crois que vous ne voulez pas ("tout à fait déplacé" je rêve...)

      Deuxièmement les arguties argumentatives du style « il parle en tant qu’adolescent » (des années plus tard, quand même, si je ne m’abuse à moins qu’il n’ait écrit ses livres à 14 ans) ont été démontés, 200 000 mille fois. Oui on a pas toujours conscience d’être victime et ça peut même prendre des années, et peut-être même qu’il a a vraiment kiffé, mais c’est un fait incontestable que l’asymétrie du rapport pédophile est criminelle, dégueulasse, et très souvent extrêmement vulnérante.

      Alors oui, on s’est servi des écrits pédophile de cohn bendit pour liquider 68 à droite au début 2000 et on continue à le faire, c’est pas bien, mais il ne s’agit pas, pour défendre 68, d’encore défendre ce qui ne peut plus l’être.

      B i e n h e r e u s e m e n t.

      Par contre je ne vais même pas débattre hein, parce que c’est pas exactement le dimanche que j’ai envie de passer là, à me battre... donc dernier message pour moi.

    • Faire des pétitions et des tribunes sur les envies de meurtre...

      Par contre je ne vais même pas débattre hein, parce que c’est pas exactement le dimanche que j’ai envie de passer là, à me battre... donc dernier message pour moi.

      J’ai pas la force non plus. Je rappel juste au passage que les soutiens au viols d’enfants se sont trouvé à gauche comme à droite et que c’est aussi laid de voire l’opportunisme, le déni et l’instrumentalisation des violences sexuelles faites aux enfants et ados utilisé par les deux camps.
      #déni

  • Paris enlève la plaque polémique d’hommage à Guy Hocquenghem, ami de Gabriel Matzneff - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-enleve-la-plaque-polemique-d-hommage-a-guy-hocquenghem-ami-de-gabri

    La plaque posée en janvier dernier en hommage à Guy Hocquenghem a été enlevée discrètement mercredi. Depuis des semaines, elle enflammait les réseaux sociaux en raison de propos pro-pédophilie qu’avait tenus l’écrivain.

    Je trouve ça stupide et parfaitement #faux_cul, comme Gallimard qui vire #matzneff de son catalogue.

    • Euh c’est un peu court, voire totalement l’inverse de la réalité, celleux qui demandaient le retrait c’est surtout :

      Depuis plusieurs semaines, après la démission de Christophe Girard, cette plaque enflammait les réseaux sociaux. Des élus écologistes, des féministes, le collectif des Grenades, interpellaient la ville et demandaient sa dépose.

    • Alors est-ce que l’action des Grenades est au mieux maladroite, au pire homophobe ? Oui car la reprise du mode d’action d’Act Up contre un pédé qui n’était pas LA figure de la propédophilie, mort du SIDA et exclu des milieux d’EG pour son homosexualité est vachement dérangeante. Tang Frères autogéré, @walstrid

      https://twitter.com/walstrid/status/1302029402369339393

      Pourquoi le mouvement de libération homosexuel a pendant les années 70, et jusqu’au début des années 2000 dans les mouvements radicaux comme les Panthères Roses, défendu les pratiques pédophiles et l’abolition de l’âge de la majorité sexuelle ?

      Il faut comprendre que d’abord, la question de la majorité sexuelle était un axe majeur de lutte pour les jeunes adolescents du FHAR : la majorité sexuelle pour les relations hétéros était fixée à 13 ans, tandis que pour les relations homos elle était de 21 ans depuis 1942.

      On part donc d’un mouvement de contestation venant de « premiers concernés », qui revendiquent l’égalité stricte avec les hétéros. La majorité pour les homos sera d’abord abaissée à 18 ans en 1974, puis finalement mise à égalité avec les hétéros à 15 ans en 1982.

      Entre temps, le discours sur l’égalité de la majorité sexuelle va être reprise par les adultes, cette fois-ci sur une posture plus « radicool » : la majorité sexuelle serait uniquement arbitraire, et ne servirait qu’à contrôler les mœurs.

      Si la critique d’arbitraire tient, c’est sur la redéfinition du consentement sexuel que les militants d’EG pêchent : si la violence des rapports est prise en compte pour invalider le « consentement » exprimé, les rapports de domination passent à la trappe.

    • Hocquenhem se serait rendu coupable, selon elle, d’apologie de la pédocriminalité.

      pas de conditionnel à mettre ici, il l’a fait cette apologie, c’est vrai, et documenté, ça se trouve en deux clic. Son maître, renée Schérer est un pédophile militant.

      rappelant que Guy Hocquenghem luttait dans les années 1970 pour l’abaissement de l’âge de la majorité sexuelle pour les relations homosexuelles fixée par le régime de Vichy à 18 ans (contre 15 ans pour les hétéros).

      C’est fourbe de le poser comme ça. Les milieux gay et pédo faisaient cause commune à ce moment là. Encore une fois, Shérer pensait qu’un gosse de 6 ans avait le « droit » au sexe avec des adultes. Foucault pareil mais mieux dis... Hocquenchem a conduit un numéro entier de sa revue recherche pour défendre la pédophilie. Bref, pas la peine de sauver guy pour dénoncer l’instrumentalisation par la droite de ces merdes qui sont réelles . Et pour mémoire, il les aimaient bien les droitards, guy hocquenghem :

      https://blogelements.typepad.fr/files/1979---tout-contre-la-nouvelle-droite-1.pdf

    • Il faudrait retrouver ça tiens, qu’on rigole :

      la brochure édité en 1982 par le ministère de la jeunesse et des sports intitulé je m’aime je m’informe qui reccomandait la lecture du bon sexe illustré de Tony Duvert, texte vantant les mérites de la pédophilie et argumentant en sa faveur

      in l’enfant interdit de #Verdrager.

      allez ça me dégoûte toute cette merde.

    • Il y a un nombre exponentiel de connards de droite et de gauche de droite qui disent gauchistes comme insulte (parler comme Brice Couturier). Ça me fait parfois regretter de l’avoir employé de la même manière si souvent depuis la toute jeune adolescence.

      Ce que dit GH dans son panier sur la ND c’est qu’à part Guattari et Deleuze, l’absence totale d’attention aux avancées scientifiques (dont la génétique) caractérise la gauche et laisse à la ND « sa liberté d’action. » (sur un ton pamphlétaire il fait aussi le coup, brillant dans sa Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary ). À part quelques provoc « nietzschéennes » je trouve pas ça mal vu (car oui, il y a un gramscisme de droite qui a réussi, et la ND a été son prophète).

      Le gros étiquetage « gauchiste », c’est tomber dans le piège des généralisations, abusives qui plus est, et c’est un contresens qui loupe totalement GH dont l’iconoclastie (parfois gênante, en effet) n’a de rapport avec aucune discipline militante. Il incarne à l’inverse une des critiques en actes du gauchisme de l’époque.

      Est-ce que ça c’est du gauchisme ?!!

      Que ce soit dans le Rapport contre la normalité ou dans Trois milliards de pervers, les pédés du FHAR discutaient collectivement de leurs différents fantasmes (relations intergénérationnelles, fétichisations des Arabes, SM, etc.), ce qui leur a été beaucoup reproché. Mais ces discussions n’étaient pas des vitrines politiques : elles comportaient toutes un sens de l’analyse et de l’autocritique.

      Cycle Lire Hocquenghem : I - Ouverture de Co-ire ; II - L’Education antisexuelle ;

      Je te suggère d’attendre (préparer ?) un moment où malgré ce dont il est question respirer (ne pas lire ces trucs à l’aune de ton expérience de jeunesse, au moins provisoirement ) t’es possible et de lire les deux papiers de Trou noir, non pas pour « débattre » (je m’en tamponne, je dis vas y voir, car ce procès et ces condamnations sont injustes), plutôt parce ça me chagrine que tu en restes à (un rêve d’exécution et) des jugements sommaires. La justice bourgeoise dit se soucier d’instruire « à charge et à décharge ». Pour ma part, je relaxe GH et René Schérer (dont ta lecture me semble aussi quasi inexistante, sorry, il suffit de l’avoir lu un peu pour ne pas accepter une telle réduction). Mais si toi tu veux en décider, commence par ne pas oublier les pièces qui vont contre ta thèse, qui selon moi relève de l’idéologie dominante (et oublie pas pas que je n’aime pas plein de choses chez GH, voir l’intérêt de cette notion de « panthéonisation » dans les papiers de Trou noir).

      Il me semble avoir lu quelque part que tu disais qu’il y avait de fait une « érotisation » de la relation à tel ou telle enfant. C’est avant « le sexe » (qui contrairement au désir n’existe chez l’enfant, qu’à être appris avec nos topos nécessaires du genre : « tu as grandi, tu peux plus monter ton zizi ou ta zézette à tout le monde », suites aux prochains épisodes ?). Il y a comme disait Camus, à s’empêcher (le meurtre, etc) mais aussi à empêcher. Ici la curiosité, les essais érotiques des petits enfants envers des adultes (j’ai connu ça, sans trop savoir comment faire ce « nous sommes en relation mais pas comme ça »), sans inculquer on ne sait quelle morale, depuis un souci de soi qui est à acquérir.

      Mickaël Tempête dans son article sur la lecture de GH (Trou noir) dit aussi
      " Une société profondément pédophile fait du pédophile l’ennemi absolu. "

      ...

    • Le problème @colporteur est d’occuper l’espace par des théories (sociale,sexuelle, politique,marxiste ce que ces hommes ont largement développés) et de ne jamais prendre en considération ni l’Autre, ni les dégâts engendrés par la sexualité des adultes sur des gamin·es.
      Les pédophiles et autres violeurs cachés derrière un point de vue révolutionnaire légitimé par leur statut d’intellectuel ou d’hellénistes sont en fait des ultra-conformistes grands défenseurs du pouvoir phallique et de sa violence, des colonisateurs qui ont trouvé la voie du sexe pour faire croire que cet espace d’investissement politique devait être libéré pour mieux se jeter dessus.

      Je pense que ce n’est pas le fait d’avoir été violée enfant qui chagrine ou perturbe le jugement, c’est de se prendre un peu trop souvent dans la gueule et sous n’importe quelle prétexte que cette violence n’était pas seulement sexuelle mais qu’elle était chargé du symbolisme de la prédation phallique, comme dans la logique de l’appropriation colonialiste, elle visait à notre accaparement et à notre destruction, à s’approprier nos corps et nos esprits, à nous réduire à de la viande fraiche en rayon. Trop de mes ami·es peuvent dire qu’elles sont des survivantes aujourd’hui, car malheureusement il y a eu aussi nombre de suicides de celleux violées enfants.
      Alors, que la société soit violente et cruelle, cannibale et pédophile, ok. Mais l’ennemi absolu, non, je ne crois pas que ce soit l’image du pédophile qui la porte, le nazi est encore au grade au-dessus. La preuve, la mairie de paris est capable de poser une plaque sans se questionner un seul moment sur sa pertinence et pour commémorer un défenseur de la pédophilie ou maintenir en place des soutiens de pédophiles.
      L’image du pédophile n’est pas celle de l’ennemi absolu car elle est imprégnée de cette #culture_du_viol qui permet l’exercice d’un pouvoir social dans une société masculine bercée des écrits d’intellectuels comme Hocquengiem (grand ami de Matzneff) s’accaparant pendant des années et encore aujourd’hui ce rôle intellectuel élitiste de transmission éducationnel par le sexe. Et j’ai vu des proches se torturer à chercher comment s’opposer à la venue d’un prédateur chez eux parce que classé dans la catégorie des intellectuels.

    • https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/04/camille-kouchner-a-olivier-duhamel-tu-les-vois-les-angoisses-qui-nous-hanten

      Je vais t’expliquer, à toi qui dis que nous sommes tes enfants. Quand un adolescent dit oui à celui qui l’élève, c’est de l’inceste. Il dit oui au moment de son désir naissant. Il dit oui parce qu’il a confiance en toi et en ton apprentissage à la con. Et la violence, ça consiste à décider d’en profiter, tu comprends ? Parce que, en réalité, à ce moment-là, le jeune garçon ne saura pas te dire non. Il aura trop envie de te faire plaisir et de tout découvrir, sûrement.

    • Sa vie de femme libre n’aura duré que deux ans. Sarah Higazi a mis fin à ses jours à Toronto, où elle vivait depuis 2018, en laissant une lettre manuscrite dans laquelle elle tente d’expliquer son geste à sa famille, à ses proches et au monde. « J’ai essayé de survivre, mais je n’ai pas réussi, pardonnez-moi ; mon épreuve a été dure et je suis affaiblie, pardonnez-moi. Mon expérience a été cruelle, mais je pardonne. »

      Sarah Higazi, Egyptian queer feminist activist who fought class inequality, was sexually assaulted & tortured in Egyptian prison. Authorities detained her for raising a rainbow flag at a 2017 Mashrou’ Leila concert in Cairo.

      She took her own life.

      Rest in Power, Comrade pic.twitter.com/TqxD7Ltn8R
      — Rasha Younes (@Rasha__Younes) June 14, 2020

      (Traduction du tweet de Rasha Younès, chercheuse à Human Rights Wach : "Sarah Higazi, militante féministe égyptienne « queer », qui a combattu l’inégalité de classe, a été agressée sexuellement et torturée dans une prison égyptienne. Les autorités l’ont arrêtée pour avoir hissé un drapeau arc-en-ciel lors d’un concert de Mashrou’ Leila au Caire en 2017. Elle s’est suicidée toute seule. Repose avec force, Camarade.")

      ““““““““““““““““““““““““““““
      https://twitter.com/Rasha__Younes/status/1272284804051017729 ?

      " À mes sœurs
      J’ai essayé de survivre et j’ai échoué, pardonnez-moi.

      A mes amis,
      L’expérience a été trop dure, et je suis trop faible pour résister, pardonnez-moi.

      Au monde,
      Vous avez été incroyablement cruel, mais je vous pardonne.

      Sarah Higazi"

      https://pbs.twimg.com/media/EaeRuNJWsAIkKNm?format=jpg&name=900x900

    • En 2017, le déploiement du drapeau arc-en-ciel pendant un concert de Mashrou Leila au Caire a suscité en opposition une grande opération répressive en Égypte contre les personnes LGBT+. Sarah Hegazi et Ahmed Alaa, accusés d’avoir brandi ce drapeau, furent arrêtés, emprisonnés et torturés par le régime pendant trois mois. Sarah Hegazi s’est donné la mort le 14 juin 2020 après avoir tenté de surmonter en vain ce traumatisme en se réfugiant au Canada.
      https://trounoir.org/?Un-an-apres-la-controverse-sur-le-drapeau-arc-en-ciel

      Dans ce texte poignant de Sarah Hegazi, elle raconte sa détention et les conséquences dans sa vie intime et politique de la brutalité qu’elle a subie. Publié originellement en arabe en septembre 2018, le site Mada Masr en donne depuis quelques jours sa traduction anglaise. A notre tour, nous en proposons une traduction française.
      Pour information, un rassemblement devant l’ambassade d’Égypte est prévu le dimanche 21 juin à 12H.

      https://www.facebook.com/events/3093875100670639