• Emmanuel #Cappellin, le #documentariste qui en savait trop sur l’avenir de la #planète
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/09/22/emmanuel-cappellin-le-documentariste-qui-en-savait-trop-sur-l-avenir-de-la-p
    #quand_on_sait

    Chez la première, il se sensibilise aux odeurs de la #forêt, fréquente une école Freinet, où ses instituteurs (qu’il découvrira plus tard anarchistes militants) lui apprennent la médiation entre enfants et la mise en projets de ses idées. Avec son père, qui n’a pas de voiture, faute de moyens, il parcourt la France à vélo et en canoë. Dès le collège, il prend des cours de biologie, par passion.

    [...]

    Une forme de réponse lui apparaît lors du #tournage de son film. Il rencontre Susanne Moser, une #géographe allemande qui accompagne des populations victimes de la montée des eaux. « Elle m’a dit quelque chose qui me guide : “Même au cœur d’une situation dans laquelle on se sent dépossédé du pouvoir d’agir, il nous reste le pouvoir de décider comment vivre ce qui nous est imposé.” »

    Comme si ses actes n’étaient toujours pas à la hauteur, Emmanuel Cappellin « décide de vivre ce qui lui est imposé » en s’engageant auprès d’#Extinction_Rebellion (XR), mouvement qui alerte sur l’urgence climatique par des actions de désobéissance civile non violentes. « Grâce à cela, je réconcilie le politique et l’intime. Je suis plus apaisé. » Il s’est ainsi allongé devant l’Assemblée nationale contre la loi climat, a envahi le Muséum national d’histoire naturelle pour alerter sur l’effondrement de la diversité.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Nous n’avons pas besoin que ces jeunes viennent nous dire quoi faire » : un squat d’Extinction Rebellion divise un village en Seine-et-Marne
    « Ces actions peuvent paraître anecdotiques mais sont les prémices de #mouvements plus larges qui n’auront peut-être plus la forme #non_violente d’aujourd’hui… » à l’approche de la sortie de son #film, il se moque du baby-blues. « Je travaille sur la réponse que la société va donner à la crise climatique. » De quoi faire encore quelques insomnies.

  • A Paris, inauguration en grande pompes d’un laboratoire de la philantropie
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/09/30/a-paris-inauguration-en-grande-pompes-d-un-laboratoire-de-la-philantropie_60


    Le Philanthro Lab, dans le 5e arrondissement de Paris. STEPHANE LAGOUTTE/CHALLENGES-REA

    ÉCONOMIE FRANÇAISE

    Le tout premier Philanthro-Lab, un environnement entièrement consacré aux projets philanthropiques, sera inauguré par Anne Hidalgo, Valérie Pécresse et Gabriel Attal ce jeudi 30 septembre dans le 5e arrondissement de #Paris.

    C’est Phillipe Journo (Compagnie de Phalsbourg) qui régale

    « Philippe Journo est un patron « très exigeant », « sur le terrain en permanence » mais « loyal et généreux, c’est son côté méditerranéen » et -« profondément humain », confient ses collaborateurs, qui lui doivent une disponibilité vingt-quatre heures sur vingt-quatre « voire quarante-huit heures sur vingt-quatre ». (...) J’ai alors découvert qu’être investisseur dans l’immobilier commercial, c’était le rêve »

    https://justpaste.it/7oe88

    Présenté comme un self made man à la Tapie, ce fils d’instituteur et de petit commerçant s’est lancé avec 500 000 francs fournit par son père, commerçant pas si « petit » semble-t-il.

    #immobilier #centres_commerciaux #Philippe_Journo #philantropie

  • « Laisser mariner le DRH a été une revanche sur tous les refus que je me suis pris » : ces candidats à l’embauche qui se sont volatilisés
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/09/23/laisser-mariner-le-drh-a-ete-une-revanche-quand-les-candidats-a-l-embauche-d

    Le postulant ne décroche plus, le collaborateur tout juste arrivé disparaît… Le « ghosting » devient de plus en plus courant dans le monde du travail. Une inversion du rapport de force entre recrutés et recruteurs, déstabilisante pour ces derniers.

    Dans la dernière ligne droite, à quelques heures de la signature du contrat, ils se volatilisent. D’autres ne font que quelques tours de piste sur moquette avant de prendre la poudre d’escampette. Sans tambour ni trompette, d’un coup, sans prévenir ni se retourner. Candidats en cours de recrutement comme salariés récemment embauchés, ils sont de plus en plus nombreux à se transformer en fantômes, abandonnant leur futur employeur ou leur emploi sans même un message ou un coup de fil.

    On connaissait le phénomène du ghosting (de l’anglais ghost, fantôme) sur les applications de rencontres, voilà qu’il touche le monde du travail. Pendant longtemps, se faire planter du jour au lendemain a fait partie des risques du métier dans les secteurs dits difficiles de la restauration, du bâtiment, ou des services à la personne. « Quelques jours et puis s’en vont », résume Georges, artisan plombier près de Nancy. « C’est rare d’avoir une explication mais quand c’est le cas, les mêmes raisons reviennent : ils ont trouvé mieux, plus près, mieux payé, moins fatigant. »

    Aujourd’hui, la pratique s’étend à une population de cadres, qui jusqu’à récemment respectaient le pas de deux avec les entreprises. Pas de données chiffrées sur la tendance mais, sur le terrain, les professionnels confirment (sous le couvert de l’anonymat le plus souvent) une diffusion de la disparition soudaine, en particulier chez les moins de 35 ans. « Nous nous sommes habitués à ne pas avoir de retour quand nous sollicitons des candidats, concède Hymane Ben Aoun, fondatrice d’Aravati, un cabinet de chasseurs de têtes spécialisé dans les profils high-tech. C’est plus surprenant quand on a commencé une vraie discussion, voire signé un contrat comme cela arrive parfois. » Il y a peu, après quinze jours de silence radio, un consultant avec une dizaine d’années d’expérience ne s’est pas présenté le jour de son embauche. « Il a semble-t-il été retenu par son entreprise, mais n’a pas songé à nous avertir. »

    Inversion du rapport de force
    Certains se défilent après avoir mis un pied dans leur boîte. Patrick Barrabé, conférencier et consultant en stratégie d’entreprise, se rappelle ainsi cette recrue, embauchée après deux longs mois de recherches au service marketing d’une société de distribution. Présentée à l’ensemble des équipes, elle n’est pas réapparue le lendemain. « On l’a retrouvée quelque temps après sur LinkedIn, en poste ailleurs. »

    « C’est une problématique qui monte, particulièrement dans la tech où le turnover avoisine les 20 %, confirme Aude Barral, cofondatrice de CodinGame, un site de programmation informatique, qui a aussi une activité de recrutement. Les rapports de force sont alors bien souvent inversés. Ce sont les candidats qui décident ou non de donner suite aux messages. » Dans ce secteur où, selon l’enquête semestrielle de juillet 2021 de Numeum, le syndicat professionnel des entreprises du numérique, « 95 % des recrutements ont déjà été relancés dès début 2021, pour répondre à la forte croissance attendue », l’ère post-Covid ressemble furieusement au monde d’avant. Avec les mêmes difficultés, voire davantage, pour trouver la perle rare. « En 2020, nombre d’entreprises ont gelé leurs recrutements. Parallèlement, pendant la crise, le seul levier de croissance a été le digital, décrypte Mme Ben Aoun, d’Aravati. Résultat, aujourd’hui tout le monde veut accélérer sur les projets de transformation Internet et recherche les mêmes compétences », poursuit la dirigeante, qui observe une hausse de 25 % des offres d’emploi par rapport à 2019.

    Une embellie qui, selon la dernière note de conjoncture de l’Insee (juillet 2021), et sauf remise sous cloche de l’économie, devrait concerner d’autres secteurs et entraîner un rebond massif des créations d’emplois. Le marché du travail devrait ainsi retrouver son niveau d’avant-crise, et les plus courtisés, leurs prétentions. Et parfois leur désinvolture.

    Facile de disparaître
    L’embarras du choix, un secteur porteur, une expertise recherchée, ne sont pas les seules explications à ces comportements irrespectueux. Certains glissent, au risque de généraliser, que les nouvelles générations, habituées à « swiper » les profils sur Tinder, seraient plus enclines à agir de même dans le cadre professionnel. On zappe un entretien comme une « date » (rendez-vous amoureux) décevante. Plus distantes envers le travail et l’entreprise, en quête de sens, mais aussi de satisfactions immédiates, elles n’hésiteraient pas à se dérober, sans même se donner la peine de répondre. Pour Aude Barral, de CodinGame, en agissant ainsi, « les candidats veulent souvent éviter les conflits ou le malaise ». « Pour eux, il est plus facile de tout simplement “disparaître” que d’envoyer un message de refus ou de décrocher un téléphone. »

    Il est vrai que la fuite coupe court à toute explication, une stratégie d’autant plus confortable quand on manque d’arguments. Processus de recrutement jugé trop long ou opaque, « mauvais feeling », « flemme », manque de temps, sont autant de raisons difficilement avouables. « Quand on est contacté par des entreprises sur LinkedIn plusieurs fois par semaine, il faut que ça aille vite, quinze jours au maximum, confirme Lucas, jeune ingénieur informaticien. Au-delà, on perd en motivation et on se lasse », avoue celui qui affirme ne pas répondre aux nombreuses sollicitations mais n’être « jamais allé jusqu’à poser un lapin ».

    D’autres ont moins de scrupules. « Nous avons eu le cas de ce candidat senior avec qui tout s’était admirablement bien passé, évoque la DRH d’une PME. Mais après la signature de la proposition d’embauche, nous l’avons complètement perdu. Il nous a blacklistés, impossible de le joindre, plus aucune nouvelle. Nous sommes une petite structure, nous l’imaginions déjà parmi nous, tout le monde l’attendait en somme. Mine de rien, même si on sait que cela arrive de plus en plus fréquemment, quand vous y êtes confronté, vous vous sentez un peu trahi, c’est abrupt. »

    Effet boomerang
    Les mauvais esprits rétorqueront que les recruteurs paient là leurs mauvaises manières. Qu’ils sont victimes de leurs propres pratiques. Qui n’a pas attendu en vain un retour après une candidature spontanée ou en réponse à une offre d’emploi ? Qui ne s’est pas agacé des sollicitations « à côté de la plaque » de cabinets de recrutement ? « Les salariés reproduisent aujourd’hui les comportements de certains recruteurs. On peut le déplorer mais c’est une réalité, un effet boomerang », considère le consultant Patrick Barrabé.

    A la première occasion, il est alors tentant pour le « ghosté » de devenir « ghosteur ». Comme Juliette, 28 ans, responsable achats, frustrée des accusés de réception automatiques et des non-retours après entretien. C’est donc sans culpabilité qu’elle a laissé se perdre dans le silence le soudain intérêt d’un DRH pour son profil. Il est vrai qu’entre-temps, elle avait une promesse d’embauche d’un autre employeur. « Ce n’est pas une attitude très mature, mais le laisser mariner a été un peu une revanche sur tous les refus que je me suis pris dans la figure, explique la jeune femme. Il a en quelque sorte payé pour les autres, même si je doute que cela lui ait fait grand-chose. »

    Non-réponse pour non-réponse, impolitesse pour impolitesse. La loi du talion en milieu professionnel. Une stratégie dangereuse, selon le cabinet de recrutement S & you. « Il n’est jamais bon d’insulter l’avenir, d’autant que le monde professionnel est petit. Le consultant en recrutement que vous avez “ghosté” aujourd’hui sera peut-être, demain, votre DRH. Le candidat que vous avez oublié d’informer deviendra peut-être un manageur influent », poursuit le chasseur de têtes. « Jouer les fantômes, c’est prendre le risque qu’à chaque prise de références, chaque dîner de promo, au gré d’une rencontre de hasard, surgisse le spectre de votre égarement d’un jour. » Une situation peu confortable qui peut hanter longtemps.

    #travail #emploi #recrutement #candidat #DRH

    • Bonjour les geignards, on se croirait dans une réunion d’incels  : les gus qui effectivement, reprennent dans leur gueule leurs mauvaises pratiques. Le fait aussi que beaucoup de gens, en mettant de la distance avec la boiboite, ont découvert qu’ils ne supportaient plus les comportements inacceptables qui sont devenus la norme. Quand tu as le énième gros lourd qui te demande en entretien si tu vas pondre, je ne vois pas pourquoi se faire chier ensuite à être polis.

    • J’ajouterai à ce que vient de dire @monolecte qu’il y a peut-être matière à voir dans ces comportements le début d’une prise de conscience des rapports pervers engendrés par le rapport de subordination induit par le salariat.

      Mais peut que je rêve là en fait...

    • Pour être côté recruteur, ce qui me met mal à l’aise, ce sont les gens qui postulent à une annonce pour CDI 2 ans d’expérience alors qu’ils ont besoin d’un stage ou d’une alternance et qu’ils sont sans expérience. En terme de charge mentale, j’ai un mal fou à suivre.
      Pour revenir à ce que les RH se prennent dans la tronche, qui sont à mon avis des erreurs de casting de leur part, erreurs anecdotiques, plutôt que des phénomènes de masse, les coups bas, on peut en faire dans tous les sens. J’ai découvert sur Twitter que la possession d’un iPhone, ça faisait de toi autre chose qu’un prolo. Un prolo++ que les prolos— pouvaient mépriser en retour des mépris réciproques que l’on se doit les uns les autres.
      Méprisons nous les uns les autres. On en sortira tous par le haut.

  • A Paris, la guerre des voisins est déclarée contre le futur écoquartier Saint-Vincent-de-Paul
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/09/17/a-paris-la-guerre-des-voisins-est-declaree-contre-le-futur-ecoquartier-saint


    L’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Paris. MICHEL GAILLARD/REA

    Porté par la Mairie de Paris, le projet de reconversion du site de l’ancien hôpital mobilise contre lui une partie des riverains et des personnalités du monde de la culture.

    accès libre

  • Sur TikTok, des profs changent de tactique
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/09/17/sur-tiktok-des-profs-changent-de-tactique_6094965_4500055.html

    En classe, ce sont des enseignants comme les autres. Mais sur ce réseau social ultrapopulaire chez les 13-24 ans, ils se lâchent : sketchs, défis, quiz, leçons en accéléré… Un moyen de désacraliser leur métier sans le décrédibiliser.

    #Education #TikTok

  • Pluriactivité. « OnlyFans m’assure un complément de revenus de 200 à 600 euros par mois » : Pierre-Nicolas, créateur de porno amateur
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/09/03/onlyfans-m-assure-un-complement-de-revenus-de-200-a-600-euros-par-mois-pierr

    Je travaille pour le service après-vente d’une chaîne de restauration et je gagne 1 500 euros net par mois. Après avoir payé mon loyer et mes charges fixes, il ne me reste que 150 euros. Mais OnlyFans m’assure un complément de revenus de 200 à 600 euros par mois.
    Sur mon profil, je publie des photos de moi nu et des vidéos de masturbation. J’ai actuellement 72 abonnés, uniquement des hommes, principalement gays, qui payent 10 dollars par mois pour y avoir accès. La plateforme prend 20 % de commission. (...)

    Je me suis lancé le 2 mai 2020. J’étais en #CDD avec une promesse d’embauche en CDI, mais avec le confinement, elle ne s’est pas concrétisée. Je me suis retrouvé sans #travail [il veut dire #salaire ? ndc] pour la première fois de ma vie. Il m’a fallu dans l’urgence trouver de quoi payer un mois de loyer. OnlyFans, j’y pensais déjà depuis quelque temps. Comme j’avais déjà un compte privé sur Twitter, où je poste des photos de moi un peu dénudé, j’ai annoncé sur ce réseau que je créais un profil sur cette plateforme.

    à la rubrique renouveau des "petits métiers"...