Bah une fois passé l’adolescence, en tous cas pour ce qui concerne mes gosses, iels sont passé·es à autre chose. Plus vraiment d’intérêt pour le « pur » genre horreur.
Rec, que tu évoques, par exemple, moi ça m’a bien plu mais pour iels c’était « bof, bof... » voire « carrément chiant ».
Heroic fantasy (avec notamment l’inévitable Game of Thrones) a pris le relais pour mon fils (ma fille déteste ça et préfère des trucs plus sociaux), sachant que le genre est complètement intergénérationnel (je connais pleins de retraités qui flashent complètement dessus et j’avoue que ça m’a bien plu). Effectivement on voit que le truc a été étudié de fond en comble point de vue marketing par l’industrie pour attirer tout le monde, avec une forte compatibilité sur l’horreur. On y trouve non seulement les rebondissements, propres au séries, pour décrire les luttes de pouvoir et les désormais indispensables évocations de la « diversité » d’origine et de genre mais surtout tout un tas d’icones spécifiques aux anciens films d’horreur : des créatures monstrueuses, des bastons, des dragons, du cul... Toutes les cases sont cochées mon colonel.
Ado, j’étais un vrai fan des films d’horreur. J’allais au quartier latin au Stix, un cinéma spécialisé (y avait un décorum complètement naze qui ressemblait aux installations qu’on voit aujourd’hui pour Halloween dans les boutiques). J’ai vu toute une collection d’authentiques nanars qui faisaient partie de la culture populaire de l’époque sans se poser la question de savoir si c’était du second degré. Hors sujet, depuis longtemps !
Tout ceci, à présent, fait partie de la culture des grandes personnes, avec Oscars et paillettes, un truc impensable à l’époque.
Sinon, totalement d’accord avec toi avec les contenus archi trash et pas du tout amusants, en termes d’exploitation humaine et de propagation idéologique qu’on trouve sur le web, en particulier sur le webporn le plus ordinaire.