city:ceuta

  • Application du règlement Dublin en #France en #2018

    Plus de 45 000 saisines

    Selon les statistiques d’Eurostat, 45 358 saisines d’un autre Etat ont été effectuées par la France en 2018 contre 41 620 en 2017, 25 963 en 2016 et 11 657 en 2015.

    Les procédures de reprises en charge représentent 74% des saisines soit quatre points supplémentaires par rapport à 2017. La majorité d’entre elles visent des demandeurs qui ont une demande en cours dans un autre État-membre. L’Italie est de loin le premier pays saisi avec15 428 saisines avec un changement notable puisque 71% sont des reprises en charge. L’Allemagne est le deuxième pays saisi avec 8694 saisines (8688s en 2017) dont 93% sont des reprises en charge. A noter que près de 21% des saisines vers ce pays sont faites sur le fondement d’une demande d’asile rejetée. Ce chiffre est en légère hausse mais il bat en brèche le discours du ministre de l’intérieur qui indique que la majorité des personnes Dublinées en provenance d’Allemagne sont déboutées. Troisième pays l’Espagne avec 5 309 saisines dont 81% de prise en charge en raison d’un visa, d’une entrée irrégulière (à Ceuta et à Mellila) ou d’un séjour régulier. La Suède et l’Autriche suivent avec un nombre très inférieur (1 807 et 1 805 saisines).

    29 000 accords des Etats-membres

    29 259 réponses favorables ont été obtenues (29 713 en 2017) soit 65% d’accords. Pour certains pays, le taux de refus est anormalement élevé comme pour la Hongrie (90%) ou la Bulgarie (76%).

    3 500 #transferts

    3 533 transferts ont été effectués en 2018 (2 633 en 2017 contre 1 293 transferts en 2016 et 525 en 2015). Cela représente 12% des accords et 8% des saisines,

    L’Italie est de nouveau le premier pays concerné avec 1 6 47 transferts (soit 13% des accords (implicites pour la plupart et 11% des saisines), suivie de l’Allemagne (783 contre 869 en 2017, 9% des accords) puis vient l’Espagne avec 262 transferts (8% des accords). La grande majorité des transferts s’effectue dans un délai de six mois.

    L’expiration du délai de transfert est la principale raison qui conduit la France à se déclarer responsable avec 6 744 décisions (ce qui ne correspond aux statistiques du ministère (23 650). L’application de la clause discrétionnaire ou celle des défaillances d’un Etat représente 2 000 demandes.

    A l’inverse, des personnes sont transférées vers la France (on parle de transfert entrants) . En 2018, il était au nombre de 1 837 contre 1 636 en 2017 principalement en provenance d’Allemagne, du Benelux, de Suisse, d’Autriche et de Suède.

    Au niveau européen, environ 22 000 personnes ont été transférées vers un autre Etat-membre soit 13% des saisines. A noter qu’après l’Allemagne, c’est la Grèce qui est le pays qui transfère le plus (principalement en Allemagne)

    https://www.lacimade.org/application-du-reglement-dublin-en-france-en-2018
    #Dublin #règlement_dublin #asile #migrations #réfugiés #chiffres #statistiques #renvois #renvois_dublin

  • Les barbelés de clôtures, abandonnés par l’#Espagne mais maintenus par le #Maroc ?

    Alors que le gouvernement espagnol a annoncé vendredi qu’il abandonnera les barbelés de clôtures séparant #Ceuta et #Melilla du Maroc, ce dernier serait en train de mettre en place une nouvelle clôture autour des deux enclaves..

    Le gouvernement espagnol a approuvé vendredi un plan de modernisation visant à supprimer les barbelés de clôtures séparant Ceuta et Melilla du Maroc.

    Selon le média espagnol Info Libre, cette annonce intervient sept mois après que le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, s’était prononcé contre ce dispositif. La même source rappelle que ces barbelés de clôtures causent de graves blessures aux migrants qui tentent d’accéder illégalement aux deux enclaves espagnoles.

    Le gouvernement espagnol pour des moyens « plus surs mais moins sanglants »

    « Le retrait des clôtures et leur remplacement par de nouveaux équipements avec une technologie de pointe permettra de renforcer la sécurité sans blesser » ces migrants, poursuit-on de même source. Cette opération concernera d’abord les « zones frontalières les plus vulnérables ».

    Malgré l’insistance de l’opinion publique espagnole, Grande-Marlaska n’a pas précisé en quoi son ministère rendrait les clôtures plus sûres, mais il a cité un rapport technique du gouvernement de Rajoy. Ce document, cité par les médias espagnols, avait établi que les barbelés n’étaient plus dissuasifs pour les migrants, ce qui justifie la décision de les remplacer par des moyens « plus sûrs mais moins sanglants ».

    Toutes les actions seront développées en coordination avec le Royaume du Maroc, chargé de la surveillance de l’autre côté de la frontière, a précisé le ministre. Ce dernier a indiqué aussi que les travaux commenceront cette année par l’installation d’un nouveau système de surveillance en circuit fermé.

    « L’amélioration du réseau de fibre optique ou l’extension du circuit fermé de vidéosurveillance jusqu’au territoire marocain sont également prévues, tout comme l’adaptation des zones de transit de personnes à Tarajal (Ceuta) et d’autres passages frontaliers et l’installation de dispositifs de reconnaissance faciale », poursuit le média espagnol.

    Les « concertinas » maintenus par le Maroc ?

    Avec ces actions, le gouvernement montre sa volonté de prendre « très au sérieux la sécurité des migrants et le respect des droits de l’Homme », a déclaré Grande-Marlaska. Cette mesure intervient dans le cadre d’un large plan annoncé par le gouvernement pour l’amélioration des infrastructures de sécurité de l’Espagne, conclut Info Libre.

    De son côté, le média local Ceuta Actualidad a rapporté ce samedi que le Maroc serait en train d’installer, au niveau sa frontière avec Ceuta, une clôture avec des fils barbelés concertinas. « Pour le moment, les travaux ont commencé dans la région de Finca Berrocal. La clôture, plus petite que celle des Espagnols, sera située à quelques mètres de celle-ci », précise-t-il.

    « Avec cette mesure, un migrant qui veut accéder à Ceuta devra d’abord franchir la barrière marocaine puis un deuxième obstacle. De cette manière, il sera très difficile pour un migrant de pénétrer sur le territoire espagnol sans être intercepté à mi-parcours », détaille-t-il.

    Et Ceuta Actualidad de conclure : « Désormais, les #concertinas (#fils_barbelés, ndlr) seront placées du côté marocain » de la frontière.

    https://www.yabiladi.com/articles/details/73546/barbeles-clotures-abandonnes-l-espagne-mais.html

    #murs #barbelés #barrières_frontalières #frontières #asile #migrations #réfugiés #fil_barbelé

    • Le Maroc remplace les #lames_coupantes retirées des clôtures espagnoles de Ceuta et Melilla

      « Il sera désormais presque impossible pour les immigrants d’arriver à Ceuta ou à Melilla, et avec l’argent européen, nous protégeons nos frontières », a déclaré une source autorisée du ministère de l’Intérieur à El Mundo. Et pour cause, révèle la même source, le financement de 140 millions d’euros promis par l’Union européenne au Maroc et dont plus de 30 millions ont d’ores et déjà été injectés dans le budget du « cordon de sécurité », servira en priorité à ériger une double barrière hérissée de lames coupantes et d’un profond fossé en amont de la clôture espagnole.

      Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, avait, quant à lui, annoncé que les lames, qui avaient suscité une vive polémique en Espagne après de graves blessures infligées à des migrants subsahariens, seraient retirées des « zones les plus vulnérables » des clôtures de Ceuta et Melilla.

      Comme l’avait expliqué Marlaska, le système de protection espagnol « sera renforcé, mais sans moyens sanglants », simplement parce-que ces « moyens sanglants » sont désormais pris en charge… par le Maroc. « Nous sommes prêts à jouer à nouveau le mauvais rôle tant que l’Espagne et l’Europe respectent ce qu’elles ont promis. Si elles ne veulent pas d’immigrants, elles doivent nous procurer plus d’argent, de moyens et de formation », a expliqué à El Mundo, le haut responsable du ministère de l’Intérieur. Résultat : les lames de la partie espagnole vont disparaître. Mais le Maroc les remplace…


      https://mobile.ledesk.ma/encontinu/le-maroc-remplace-les-lames-coupantes-retirees-des-clotures-espagnoles

    • Migration : l’Espagne augmentera la #hauteur des #clôtures frontalières à #Ceuta

      Le ministère espagnol de l’Intérieur a annoncé samedi 23 février sa volonté de renforcer sa frontière à Ceuta en élevant la hauteur de sa clôture. “La hauteur de la clôture sera augmentée de 30%, atteignant les dix mètres, là où se sont produites le plus d’entrées”, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, lors d’une visite à Ceuta, selon un communiqué de son ministère.

      Le ministère espagnol de l’Intérieur a également indiqué que les barbelés au sommet des clôtures seraient remplacés par un autre matériel non blessant qui “garantira la sécurité sans blesser tout le long de la clôture”.

      Toujours selon la même source, les travaux de renforcement de cette clôture à Ceuta commenceront dans un mois et demi environ.

      Le but, selon le ministre, est d’avoir “une frontière plus sûre, plus moderne et dotée de moyens technologiques plus sophistiqués”. Ce dernier a évoqué notamment des systèmes de reconnaissance faciale aux passages frontaliers et l’amélioration des systèmes de vidéo-surveillance.

      Selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur, 726 migrants sont entrés illégalement dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla entre le 1er janvier et le 13 février par voie terrestre.

      Pendant la même période, 4.889 autres migrants ont accosté sur les côtes espagnoles à bord d’embarcations. Les côtes espagnoles constituent la principale voie d’entrée par mer dans l’Union européenne (UE) des migrants en situation irrégulière.

      Rappelons que Ceuta et Melilla ont été plusieurs fois le théâtre de passages en force de migrants africains qui souhaitaient pénétrer dans les enclaves espagnoles, constituant la seule frontière terrestre entre l’Afrique et l’UE.

      https://www.huffpostmaghreb.com/entry/migration-lespagne-augmentera-la-hauteur-des-clotures-frontalieres-
      #toujours_plus_haut #tout_aussi_inutile

    • ’A bloody method of control’: the struggle to take down Europe’s razor wire walls

      You could barely see that it was a finger. “The wound was large, with several deep cuts into the flesh. He had tried to climb the fence and was up there when he was caught by police in the middle of the night,” says András Léderer, advocacy officer for the Hungarian Helsinki Committee, a Budapest-based NGO.

      “He lost his balance. The wound was so horrific because as he fell, he tried to grab the razor wire – and also, he said, touched the second layer of the fence, which is electrified.”

      The unnamed Pakistani refugee in his 30s had attempted to cross the fence near Sombor, Serbia, to get into Hungary in 2016. The coils of metal that lacerated his finger are ubiquitous at the perimeters of “Fortress Europe” and can be found on border fences in Slovenia, Hungary, Macedonia, Bulgaria, Spain and France.

      Razor wire is cut from galvanised steel, and unlike barbed wire, which was devised to tangle and impede movement, it is designed to maim.

      It is one of the most visible symbols of the fortification of the EU’s borders. Thousands of migrants have already paid with their lives while attempting to get around those borders: by crawling through pipes, suffocating in the back of lorries, or drowning in the Mediterranean.

      In September 2005, a Senegalese man reportedly bled to death from wounds inflicted by deadly razor wire coils topping the fence in Ceuta, one of Spain’s two exclaves on the north African coast.

      Migrants from African countries regularly attempt to scale the six-metre high barriers separating these port cities from Morocco. They do so at great personal risk; after mass attempts to cross, Spanish medical staff regularly attend to deep cuts from razor wire, from which migrants’ bloodstained clothes are sometimes left dangling.

      Like the rest of Spain, Ceuta and Melilla have been under lockdown during the coronavirus pandemic. But tighter Moroccan border controls linked to the pandemic have not stopped migrants and refugees from coming: 1,140 people succeeded in crossing the frontier into Ceuta and Melilla in the first three months of this year.

      The Spanish authorities started removing the razor wire from these fences last December as part of a review of border security. The wire was first installed in 2005, removed two years later and restored by the centre-right government of Mariano Rajoy in 2013. The socialist government led by Pedro Sanchez had a chance to make good on repeated promises of a more humanitarian migration policy after June 2018. And throughout 2018 and 2019, Spanish officials stated their determination to remove the razor wire and, in the words of the interior minister, Fernando Grande-Marlaska, move beyond “bloody methods” of border control.

      Spain’s humanitarian policy has become largely redundant, though, given that Moroccan authorities have started installing razor wire along their own border fence with Ceuta. And Grande-Marlaska announced recently that fences around the two Spanish exclaves would be raised by 30 metres to deter incomers.

      These apparent double standards are part of a pattern, says Karl Kopp, of the German NGO Pro Asyl.

      “The European style is to outsource this more vicious, older style of border control with its razor wire and multiple fences to third countries. At home, it’s about drones, surveillance and technical cooperation to identify migrants approaching the EU border before they even reach it. Meanwhile, violent border policing is kept farther afield: out of sight, out of mind. So the Moroccans build an ‘ugly’ fence which can be criticised, while the Spanish create a more ‘humanitarian’ alternative,” says Kopp.

      Public pressure elsewhere has led some governments to reconsider the use of razor wire as experts brand it both inhumane and ineffective. Others even wonder about the legality of its use.

      “On the one hand, legislation about borders states that crossing anywhere other than an official checkpoint is illegal. On the other hand, the notion of crossing a border illegally is usually voided under international refugee law if making an asylum claim,” says Bernd Kasparek, a researcher at Border Monitoring, a German NGO that tracks pushbacks of refugees. “So there is a legal tension at the EU’s borders. Sometimes it is very necessary to cross the border irregularly in order to lodge an asylum claim. Fortified borders like these interfere with that legal right, particularly in places where it’s an open secret that 99% of asylum claims lodged with border guards are rejected,” Kasparek adds.

      Recent successful attempts at removing razor wire from Europe’s borders have not been motivated by legal or humanitarian concerns but by ecological ones. In Slovenia, environmentalists’ fears of the impact of razor wire on wildlife led in 2016 to the removal of the coils from sections of its border with Croatia. In light of legal constraints in several European states on the deployment of razor wire in rural areas, some manufacturers even indicate the wildlife-friendly credentials of their razor wire.

      One difficulty in mounting a challenge is the near impossibility of establishing the true scale of the injuries inflicted specifically by razor wire at borders. According to Kate Dearden, project officer at the I nternational Organization for Migration’s Missing Migrants Project, many governments only keep records on deaths at borders, rather than deaths that occur later as a result of injuries during attempts to cross them.

      Moreover, it can be hard to discover exactly which portions of Europe’s fences are topped by razor wire and who supplied it; in recent years many governments have classified detailed information about fences as state security issues. Nevertheless, some manufacturers have refused to sell to border fences on humanitarian grounds. In 2015, Talat Deger, director of the Berlin-based company Mutanox, refused to do a deal with the Hungarian government. In an interview last year, Deger’s successor, Efekan Dikici, said that he and his staff have kept to the principle.

      “We want to sell razor wire, of course, but only for the right purposes: to secure property, factories, jails, or for example on the railings of ships to prevent piracy. For those purposes it’s justified; but when it’s being used against humans who need help, that’s awkward,” said Dikici. “Most of our workers have a foreign background themselves, so I think we all feel this a bit more.”
      That stance is costly. Dikici stressed that it can be genuinely difficult for razor wire suppliers to establish the end use of their product, given that they often deal with middlemen and procurement agencies. “If you’re selling to a government, razor wire could be used for a prison or a border. But if a request for a really huge amount comes in, we do wonder whether it’s for a border fence. Even large private properties need a few hundred metres, not kilometres. I ask myself, if we got a request from the US for the Mexico border, would we give them a quote?”

      Other companies do not appear to have these scruples – after all, there is a brisk trade to be done in razor wire, which is not to be confused with barbed wire. Razor wire is cut from single sheets of galvanised steel, and most commonly sold in folding coils known in the industry as concertinas. The sharp razors come in various sizes; most seen by the Guardian at four European border fences are of the BTO-22, BTO-20 and BTO-10 varieties – straight razor edges affixed to a metal coil.

      There are even more formidable options: CBT-60 includes “harpoon” style hooked razor heads that can embed themselves in the flesh of those trying to cross them. Some razor wire manufacturers seemingly flaunt the effects in their brochures; for example, Chinese manufacturer Hebei Jinshi advertises its CBT-65 long blade as a “vicious product” whose “extra long blade razors produce[s] [a] frightening effect.”

      However, some European producers have discovered that selling razor wire to border fences comes at the cost of bad press, even in times of rising xenophobic sentiment.

      When Hungary’s prime minister, Viktor Orbán, decreed in 2015 that a fence be raised on Hungary’s border with Serbia, the Malaga-based manufacturer European Security Fencing (ESF) provided the razor wire. ESF, a subdivision of Mora Salazar, has delivered coils for fences in Austria, Slovenia, Bulgaria and France, and proudly presents itself as one of Europe’s leading razor wire suppliers.

      Nevertheless, after the installation of its razor wire on the Hungarian border, ESF spokesmen told the Spanish press that they had been unaware of the product’s final use by the Hungarian clients. In September 2015, the company deleted its official Twitter account following the backlash provoked by a tweet boasting of ESF’s leading role in the European razor wire industry.

      Today, ESF appears to have competition in the form of Polish company GC Metal, which now refers to itself as Europe’s leading seller of razor wire. The company’s website indicates that it may have been involved in supplying concertina wire for the Bulgarian-Turkish border fence. Neither ESF nor GC Metal responded to requests for comment about the end use of their products or their humanitarian implications.

      Europe’s fortified borders are here to stay, even if borders in decades to come may be unrecognisable in comparison to today’s crude fences. Razor wire, much like fortified borders in general, is both inhumane and ineffective, concludes Kopp, though its removal may not necessarily be a bellwether for a more humanitarian migration policy. Seismic sensors, night vision cameras and surveillance drones have all come to play a greater role in border policing – with hi-tech solutions like these, will razor wire become redundant?

      “There’s a high symbolic value to razor wire, like fences,” says Mark Akkerman, a researcher at the Transnational Institute and author of a recent report on Europe’s border-industrial complex. “Simply put, they allow governments to show the public, the press, their voters, and the world that they’re ‘doing something’ about migration.”

      https://www.theguardian.com/global-development/2020/may/13/a-bloody-method-of-control-the-struggle-to-take-down-europes-razor-wire

  • Canarias recibió 1.307 inmigrantes en patera en #2018, el triple que en #2017

    Canarias recibió el año pasado 1.307 inmigrantes llegados en patera o cayuco, el triple que en 2017, cuando se registraron 425 (+207,5 %), según el balance del ejercicio que acaba de publicar el Ministerio del Interior.

    A lo largo de 2018, llegaron a las islas o fueron socorridas en su ámbito de influencia 69 embarcaciones con inmigrantes irregulares, 49 más que el año anterior (+245,0 %).

    El pasado año llegaron 57.498 inmigrantes irregulares a las costas españolas por medio de embarcaciones, lo que supone un incremento del 161,7 por ciento respecto a los 21.971 que entraron por esa vía en 2017 (2,6 veces más).

    Según el último balance provisional del Ministerio del Interior, el total de inmigrantes que entraron a España entre el 1 de enero y el 31 de diciembre pasados, tanto en patera como por las fronteras de Ceuta y Melilla, asciende a 64.298, un 131 % más que en 2017.

    La mayoría de las entradas por mar han sido a través de las costas peninsulares y Baleares, en concreto, 54.703 en 1.955 pateras, frente a los 20.611 de 2017 (un 165,4 % más).

    Por la ciudad autónoma de Melilla han entrado 918 personas en 34 pateras y por Ceuta 570 en 51 barcazas (678 y 257 inmigrantes en 2017, respectivamente).

    Interior ha registrado, además, otras 6.800 llegadas por vía terrestre: 4.821 a Melilla (un 24 % más que en 2017) y 1.979 a Ceuta (1,1 % menos que un año antes).

    https://www.lavanguardia.com/vida/20190104/453927916574/canarias-recibio-1307-inmigrantes-en-patera-en-2018-el-triple-que-en-2

    #Canaries #îles_Canaries #parcours_migratoires #routes_migratoires #asile #migrations #réfugiés #chiffres #statistiques #Espagne
    ping @reka

  • Dans le scandale Macron-Pétain, tu dois absolument remarquer que personne ici ne rappelle les faits d’armes du Maréchal dans la guerre du Rif (terminée en 1926) : les massacres dans une guerre où les français ne faisaient jamais de prisonniers, et évidemment les bombardements systématiques à l’arme chimique des villages (avec son allié espagnol, Franco, qui commence déjà à être appelé caudillo).

    Mais l’indignation typiquement françaoui du moment démarre en 1940… (Dans le France post-coloniale, même l’indignation vertueuse peut chlinguer).

    • Il y a bâti son (immense) popularité sur cette illumination à Verdun, 2 ans après le début des combats, en «  découvr[ant] que #le_feu_tue   » (P. Valéry dans le discours de réception de Philippe Pétain à l’Académie française, le 22 janvier 1931).

      Ce qui montre, s’il en était besoin, le niveau de ses petits camarades…

    • A part #Pétain, il y avait #Joffre aussi. L’historien Roger Frænkel (l’auteur de Joffre, l’âne qui commandait les lions) a montré à quel point ce général - fait maréchal et dont de nombreuses rues et places portent encore son nom - était crapuleux, manipulateur, menteur et d’une médiocrité crasseuse. En cachant les désastres militaires du début de la guerre, il s’est fait responsable de la mort de plus de 300 000 soldats.

      Il y a quelques années, nous avons commis un atlas avec l’ami Vidal dans publié par un mensuel dont je tairai le nom, dans lequel Roger Frænkel avait résumé les faits d’armes de ce #grand_homme : Je reproduis ici les 4 000 signes de ce texte :

      Le général Joffre (1852-1931) est à l’origine d’un mot qui, sans que beaucoup le sachent, perpétue son souvenir : « limoger ». Il donna l’ordre, en effet, d’assigner à résidence à Limoges, en septembre-octobre 1914, une centaine de généraux qu’il jugeait incapables. Mais sa propre gloire est-elle bien méritée ?...

      LES ARMÉES FRANÇAISES SOUS LE COMMANDEMENT D’UN ÂNE, DOUBLÉ D’UN IMPOSTEUR

      Lorsqu’en 1911, le gouvernement français le propulse à la tête de l’État-major, Joseph Joffre, simple général de division, est encore inconnu. Formé à l’École Polytechnique, il n’est pas breveté par l’École de guerre – il appartient au Génie – et ses faits d’armes se limitent à la prise de Tombouctou le 12 février 1894, à coups de fusils et canons contre une bande d’indigènes équipés de javelots.

      C’est donc sous l’autorité d’un homme inexpérimenté que l’armée française se prépare à la guerre. Avec le colonel Grandmaison, Joffre élabore une tactique d’offensive à outrance au détriment de la défense du territoire. Le plan XVII, achevé en 1913, encourage – oui, encourage – les Allemands à déployer leur propre stratégie (le Plan Schlieffen) connue du ministère français de la Guerre depuis 1904 et qui prévoit d’attaquer la France par la Belgique. L’objectif de Joffre est ainsi d’attirer les troupes allemandes à la frontière franco-belge, pour ouvrir la voie à une victoire rapide en Lorraine.

      Les opérations d’août 1914 furent ce qu’elles devaient être. Volontairement tenus dans l’ignorance des objectifs poursuivis, les généraux français appliquent les instructions docilement ; l’armée allemande est laissée libre d’envahir la Belgique et peut avancer vers les Ardennes. Les troupes françaises attaquent à Sarrebourg et Morhange, mais, loin de surprendre l’ennemi, se heurtent à une défense solide : les Allemands, eux, ont pensé à protéger leurs frontières.

      Toutes les batailles livrées entre le 8 et le 24 août 1914 – toutes, sans exception – se soldent par des désastres. Le recul est général, la Belgique, submergée. Ces semaines furent les plus sanglantes du conflit : en seize jours, la France déplore autant de morts qu’à Verdun en quatre mois (INDIQUER DATES DE VERDUN ?).
      Pendant un an et demi, les défaites se succèdent, mais Joffre reste aux commandes. Ce n’est qu’en décembre 1916 qu’Aristide Briand obtient la démission du général qui, en compensation, est élevé à la dignité exceptionnelle de « Maréchal de France ». Pourquoi ce retard ? Pourquoi cet honneur ? En partie parce que, seul maître à bord dans la zone des combats, notre généralissime s’est rendu coupable de falsifications qui lui ont permis, grâce aux artifices d’un entourage menacé comme lui d’être congédié, de se maintenir en place.

      Pour cette opération de sauvetage personnel, il fabrique des informations erronées, destinées à tromper le gouvernement sur la réalité de la situation. Taisant les revers subis, il explique avoir disposé ses armées en supériorité numérique dans les meilleures positions, attendant qu’elles accomplissent leur devoir : « la parole est maintenant aux exécutants qui ont à tirer parti de cette supériorité », écrit-il dans un télégramme au ministre de la guerre le 26 août 1914.
      Vingt-quatre heures plus tard, affectant l’air navré du chef qui vient d’être contredit dans ses espérances, il avoue des désastres vieux de plus jours et accable les prétendus responsables : « Force est de se rendre à l’évidence. Nos corps d’armée, malgré la supériorité numérique qui leur avait été assurée, n’ont pas montré en rase campagne les qualités offensives que nous avaient fait espérer les succès partiels du début ».
      Une « évidence », des « succès partiels » ? En tués, blessés, disparus et prisonniers, la saignée d’août 1914 touche, côté français, plus de 370 000 hommes. Les généraux sur le terrain, qui n’ont fait qu’obéir aux ordres, sont décrétés coupables et « limogés ». La supériorité numérique revendiquée n’était pourtant qu’un mensonge.

      Les faits ne sont plus réfutés par personne, mais le souvenir de cette débâcle foudroyante a laissé peu de traces dans la mémoire nationale : Joffre demeure le fameux « vainqueur de la Marne », celui qui réquisitionna les taxis parisiens pour acheminer des hommes au front, celui que la foule ovationna le 14 juillet 1919 sous l’Arc de Triomphe, celui qui eut droit à des funérailles nationales, et dont le Parlement déclara en janvier 1931 qu’il « a bien mérité de la Patrie ». Combien de rues, places et autres avenues portent encore ce nom, celui d’un chef de guerre médiocre et affabulateur ?

      Comme pour Faidherbe, il faudra penser à faire débaptiser tout ce qui sappell Joffre dans ce pays.

      #bande_de_psychopathes #criminels_de_guerre

    • De Gaulle, donc :

      « Des événements excessifs, l’usure de l’âge mena le Maréchal Pétain à des défaillances condamnables, mais la gloire qu’il avait acquise à verdun et qu’il garda pendant 25 ans en conduisant l’armée française à la victoire, ne saurait être contestée et méconue par la patrie ! »

      Amen !

      Je comprends mieux d’où vient la France qui chérit les défilés militaires.

    • Je ne souviens pas qui a écrit que si les crimes d’Hitler sont considérés comme supérieurs à tous les autres, c’est largement parce qu’il a appliqué à des ressortissants européens le traitement usuellement appliqué, cela de manière plutôt banale et sans provoquer de grande indignations en Europe, aux peuples colonisés (Chomsky peut-être ?). Pas parce que, dans l’absolu, il aurait « innové » dans les procédés génocidaires (gazer des civils et éradiquer des populations entières).

      À part un peu la torture en Algérie, les crimes coloniaux français sont totalement occultés. Ce qui m’épate, c’est qu’à l’heure de l’internet et de l’accès immédiat à une foule de sources, des indignations vertueuses en 140 caractères à tout bout de champ, on arrive encore à passer totalement à côté des crimes de guerre et crimes contre l’humanité d’un type aussi connu. Gazer les populations civiles des villages de nos colonies, c’est un détail même pas digne d’être mentionné.

      Quand il y a eu des commémorations sur Churchill, au moins j’ai vu passer un bon nombre de rappels des indignités coloniales du bonhomme sur Twitter.

    • @nidal, tu penses sans doute à Aimé Césaire dans Discours sur le colonialisme :

      [...] et qu’au fond, ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est pas l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, c’est l’humiliation de l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d’Afrique.

    • S’il faut s’indigner, il n’est pas nécessaire d’aller loin dans l’histoire et le temps. Cette horrible guerre coloniale au Yémen peut très bien faire l’affaire… Maréchal Macron ?

    • Pétain : le rôle méconnu du maréchal dans la Guerre du Rif
      08.11.2018 Par Louis Witter
      https://ledesk.ma/culture/petain-le-role-meconnu-du-marechal-dans-la-guerre-du-rif

      (...) Alors que l’armée espagnole est victime de plusieurs défaites face aux résistants rifains à partir de 1921, la France sent que la République mise en place par Abdelkrim El Khattabi menace ses projets coloniaux en Afrique du Nord et décide d’intervenir dans la Guerre du Rif. La principale déroute espagnole, celle de juillet 1921 à Anoual, pose les bases de la féroce contre-offensive franco-espagnole qui interviendra quelques années plus tard. Le Général espagnol Sylvestre y perd quelques 20 000 hommes et se suicide sur le champ de bataille. A la tête du Protectorat français, le Maréchal Lyautey s’inquiète dans une directive du 20 décembre 1924 d’un éventuel retrait des troupes espagnoles et préconise alors une action de l’armée française pour asseoir de nouveau le pouvoir des armées coloniales dans la région. (...)

  • Terres de confusion
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/168-only-the-sky-is-the-limit/only-the-sky-is-the-limit/article/terre-de-confusion

    Paola Stévenne, 2002, BE, video, VO FR ,60’

    Paola Stévenne a pris part au Collectif contre les Expulsions dans les années 90. Elle se souvient de ce 26 septembre 1998, quand 5000 personnes se sont retrouvées à la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule pour un hommage citoyen en réaction à la mort de Semira Adamu. Mais quelques semaines plus tard, les médias sont déjà passés à autre chose. La cinéaste, elle, ne veut pas oublier. "Je souhaitais raconter une histoire belge, l’histoire de Schengen. Schengen a refait un mur de 10 mètres de haut à Ceuta, sur la frontière entre l’Espagne et le Maroc. Je souhaitais traverser la zone Schengen en partant du Sud et en allant de plus en plus au Nord. J’avais envie de voir ce qui changeait. En quatre mois et demi, je suis passée de Ceuta, à Madrid, de (...)

  • El Gobierno desempolva un convenio de hace 26 años para expulsar a 116 migrantes

    La operación, de carácter extraordinario, se basa en un pacto que España y Marruecos firmaron en 1992.

    La Policía Nacional ha devuelto a Marruecos a los 116 subsaharianos que este miércoles saltaron la valla de Ceuta. Únicamente permanecen en España los dos menores que participaron en la entrada. El Gobierno ha recurrido para repatriarlos a un convenido firmado en 1992 por los entonces ministros del Interior de ambos países, José Luis Corcuera y Driss Basri, que contemplaba la expulsión en menos de 10 días de los ciudadanos de terceros países que entraran ilegalmente en España desde Marruecos. En sus 26 años, el acuerdo solo se había aplicado de manera excepcional.

    Firmado tras un repunte de la llegada de pateras a las costas andaluzas a comienzo de los noventa, en sus primeros 13 años en vigor el convenio sirvió para expulsar únicamente a 114 migrantes. En 2006, el Gobierno de José Luis Rodríguez Zapatero intentó reactivarlo, pero sin éxito. Tampoco lo logró Jorge Fernández Díaz, ministro del Interior del PP, quien en 2014 llegó a plantear a Marruecos su aplicación solo a aquellos que lograran saltar la valla de “forma violenta”. Desde entonces, se había utilizado en contadas ocasiones y, siempre, con un número de extranjeros muy inferior al de este jueves.

    Fuentes policiales destacan que las reticencias de Rabat a admitir ciudadanos de terceros países por esta vía había convertido su aplicación en excepcional. En los últimos años se aplicaba únicamente a los no marroquíes que arribaban en patera a las Islas Chafarinas, un archipiélago de soberanía española situado a 27 millas náuticas de Melilla y a 1,9 de la costa de Marruecos, en las que solo hay un destacamento militar español.

    La decisión de reactivar el acuerdo de Corcuera más allá de estas pateras la tomó el Ejecutivo de Pedro Sánchez el pasado 26 de julio, después de que más de 600 inmigrantes lograran saltar la valla de Ceuta. Los ministros del Interior y Asuntos Exteriores, Fernando Grande-Marlaska y Josep Borrell, respectivamente, solicitaron entonces a Marruecos que permitiera la entrega de, al menos, una parte de este numeroso grupo, pero Rabat rechazó la propuesta, según detallan fuentes de Interior conocedoras de aquellos contactos. Marruecos sí se comprometió a aplicar el convenio si se volvía a producir un salto masivo, como el que finalmente se produjo este miércoles otra vez en Ceuta. España inició entonces los contactos, pero las autoridades del país magrebí volvieron a mostrar reticencias. Grande-Marlaska entró en contacto esa misma tarde con sus interlocutores magrebíes para desatascar la situación.

    Los responsables de la Comisaría General de Extranjería y Fronteras desplegaron entonces un amplio dispositivo para cumplimentar los trámites en pocas horas. Los migrantes fueron trasladados de 10 en 10 desde el Centro de Estancia Temporal de Inmigrantes (CETI) de Ceuta a dependencias policiales para tramitar el expediente de devolución de forma exprés. Tras tomarles la filiación, se les entregaba la orden de expulsión en presencia de un abogado. De allí, pasaban a los calabozos para su posterior traslado en vehículos a la frontera. Interior ha marcado distancias con las polémicas devoluciones en caliente, en las que no se produce ninguna de estas circunstancias y que ya han costado una condena del Tribunal Europeo de Derechos Humanos de Estrasburgo. Portavoces del ministerio recalcaban que “ninguno” de los 116 inmigrantes ahora devueltos a Marruecos solicitó asilo durante este trámite.
    España pagará los gastos

    Fuentes del equipo de Grande-Marlaska reconocen que el procedimiento habitual es que la devolución se haga directamente con el país de origen. Sin embargo, el acuerdo ahora esgrimido contempla la posibilidad de que regresen al país desde el que han cruzado la frontera, pese a que no sean oriundos de allí. “La clave es que han entrado por Marruecos”, recalcan estas fuentes. El convenio recoge que España se hace cargo tanto de los gastos de transporte a Marruecos como, posteriormente, desde allí a sus países de origen.

    Interior recalca que la entrada de los ahora devueltos se produjo de forma “ilegal y violenta” tras arrojar cal viva, ácido y excrementos a los guardias civiles que custodiaban la frontera. Siete agentes y cinco migrantes resultados heridos. “Legalmente, su situación es muy distinta de los que se les rescata en el mar”, recuerdan desde el ministerio. En el caso del auxilio de las pateras, la normativa internacional establece la obligación de los servicios de salvamento de llevar a los rescatados al puerto seguro más cercano.

    https://elpais.com/politica/2018/08/23/actualidad/1535027599_502354.html

    Je mets ici un autre message pour alimenter le tag #walls_don't_work #efficacité #murs #barrières_frontalières #frontières #les_murs_ne_marchent_pas

    ... même si, une fois passé le mur, les autorités marocaines ont procédé au #renvois #expulsions #push-backs des exilé·es qui avaient réussi à passer le barrage...

    #Ceuta #Melilla #Espagne #Maroc

  • Devolución expres : El Gobierno usa por primera vez un acuerdo con Marruecos de 1992 para devolver en 24 horas a los migrantes que saltaron la valla | Público
    https://www.publico.es/espana/migraciones-espana-devuelve-24-horas-marruecos-116-migrantes-saltaron-valla-

    España ha devuelto a Marruecos los 116 inmigrantes que ayer saltaron la valla de Ceuta, expulsados este jueves por la Policía utilizando el acuerdo bilateral con Marruecos de 1992. Dicho acuerdo solía usarse para la devolución de marroquíes pero que con subsaharianos solo se activaba de manera puntual, siendo ésta la primera vez que se utiliza para expulsar a los que saltan las vallas.

    Fuentes del Ministerio del Interior han destacado que este acuerdo «se ha reactivado» ahora, aunque no han concretado si se seguirá aplicando para todas las personas que logren saltar las vallas fronterizas de Ceuta y Melilla con Marruecos.

    (...) A las 117 personas que saltaron la valla de Ceuta se les abrió un procedimiento de devolución, han declarado estas fuentes. Normalmente, los migrantes asisten tras ello al Centro de Estancia Temporal de Inmigrantes (CETI) habilitado en Ceuta mientras judicialmente se resuelve su situación. Sin embargo, en esta ocasión los migrantes han dormido en las distintas comisarías de Ceuta y han sido devueltos durante la mañana de este jueves a Marruecos.

    Un accord de 1992, déjà utilisé mais seulement pour des ressortissants marocains, permet aux autorités espagnoles de livrer au Maroc les 116 migrants qui avaient réussi à pénétrer en force dans l’enclave « espagnole » de Ceuta. L’info n’a pas l’air de passer au-delà des Pyrénées.

    #migrants #réfugiés #ceuta

  • Las mafias cobran 18 euros a cada migrante por saltar la valla | España | EL PAÍS
    https://elpais.com/politica/2018/08/22/actualidad/1534954315_874489.html

    Las mafias que organizan los saltos a las vallas de Ceuta y Melilla exigen a cada uno de los migrantes que quiere intentarlo el pago de 200 dirhams marroquíes (algo más de 18 euros). Así lo recoge un informe confidencial de la Guardia Civil al que ha tenido acceso EL PAÍS y en el que se detalla la forma de actuar de estos grupos asentados cerca de la frontera.

    El documento policial —que el Gobierno ha utilizado en el recurso que presentó recientemente ante el Tribunal Europeo de Derechos Humanos de Estrasburgo para defender dos devoluciones en caliente del PP por las que fue condenada España— destaca que este pago permite al migrante formar parte de un grupo bajo la protección de estas mafias. Las mismas están dirigidas por un presidente, quien cuenta con la ayuda de un primer ministro y varios oficiales, según la nomenclatura que utiliza el propio grupo. Son estos cabecillas los que recaudan el dinero y resuelven los conflictos entre migrantes con la imposición de castigos. Entre ellos, el de no participar en el siguiente intento de entrar en España.

    El grupo mafioso decide el día, la hora y el punto exacto de la frontera para intentar un asalto en el que solo pueden participar los que han pagado. Antes envían exploradores “para inspeccionar el área y recopilar información actualizada sobre las medidas de seguridad implementadas por las fuerzas de seguridad marroquíes y españolas”, explica el informe.

    Source discutable bien entendu...

    #migrants #réfugiés

  • Marruecos desmantela el mayor campamento de migrantes que intentaban llegar a España

    Las autoridades notificaron el desalojo a los migrantes a finales de 2017, que pidieron permanecer durante el invierno

    También han desalojado al centenar de personas del campamento #Meknes y han prendido fuego al de Casablanca

    El empeño de Marruecos por alejar a los migrantes de la frontera española los llevó a la ciudad de Fez en 2015, a 300 kilómetros de Fnideq, junto a Ceuta, la entrada más cercana a Europa

    https://www.eldiario.es/desalambre/Marruecos-desmantela-campamento-migrantes-Espana_0_791271632.html
    #Maroc #destruction #asile #migrations #réfugiés #camps #campement #démantèlement #Fez

  • En Espagne, consensus sur l’« Aquarius »

    https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/06/18/en-espagne-consensus-sur-l-aquarius_5316922_3214.html

    L’initiative du premier ministre socialiste, Pedro Sanchez, d’accueillir les 630 migrants présents sur le navire humanitaire a été saluée par les partis politiques.

    Sur la façade de la mairie de Valence, une immense banderole flottait au vent, dimanche 17 juin, alors que les 630 migrants de l’Aquarius mettaient enfin un pied au sol, après plus d’une semaine de périple en mer. Dessus, un slogan : « Nous voulons accueillir. » Et une légende : « Le passé est en noir et blanc. Le futur, multicolore. » Plus de 2000 personnes, volontaires, personnels soignants, traducteurs, étaient présentes pour assurer leur accueil.

    C’est une leçon de solidarité sans fausses notes qu’a offerte Madrid en annonçant, dès le 11 juin, son désir d’accueillir les migrants de l’Aquarius, que l’Italie et Malte avaient refusé de recevoir, provoquant une nouvelle crise européenne sur les migrants. La plupart des pays craignent les réactions de leur opinion publique sur ce sujet sensible depuis la vague migratoire de 2015.

    Mais l’Espagne fait exception. Le premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, n’a en effet rencontré que très peu de critiques en Espagne. Ce geste humanitaire a renforcé l’image du nouvel exécutif, qui gouverne en minorité depuis le 1er juin à la suite d’une motion de défiance contre le conservateur Mariano Rajoy, aussi bien vis-à-vis des Espagnols que de la communauté internationale.

    Lorsque le gouvernement a rendu officielle sa décision, les éloges ont plu. Ada Colau, maire de Barcelone et ancienne activiste du droit au logement qui, le matin même, s’était dite disposée à accueillir les migrants de l’Aquarius car « l’obligation d’un gouvernement démocratique est de ne pas regarder ailleurs », a salué un « changement chargé d’espoir dans la politique humanitaire du gouvernement de Pedro Sanchez ».

    « Le devoir de porter secours »

    Le parti de la gauche radicale, Podemos, a félicité, sur Twitter, une « bonne décision ». La maire de Madrid, Manuela Carmena, s’est dite « heureuse face à une réponse pleine de bon sens ». « Nous les recevrons les bras ouverts », a-t-elle ajouté. Rapidement, elle a offert 100 places de logements immédiatement disponibles, tout comme la mairie de Barcelone. Près de 200 mairies ont suivi. Et plus de 800 particuliers ont aussi offert un logement.

    Le lehendakari (président régional) basque, Iñigo Urkullu, s’est joint à cette vague de solidarité en se disant « disposé à accueillir 10 % des personnes qui se trouvent sur le bateau (…) C’est une question de dignité humaine et de respect des droits de l’homme ». Tout comme la présidente de la région de Navarre, Uxue Barkos. Le président de Catalogne, Quim Torra, a proposé d’accueillir l’intégralité des rescapés de l’Aquarius. Quant au président du parti libéral Ciudadanos, Albert Rivera, il a défendu la décision « humaine d’essayer de sauver des vies » tout en réclamant une politique migratoire « efficace », qui évite la « souffrance » des migrants, et que « personne ne mette sa vie en jeu ».

    Le Parti populaire (PP, droite) a été plus gêné sur la question, mais cela a mis en évidence ses divisions. Le 11 juin, le porte-parole du Parti populaire en Catalogne, Xavier Garcia Albiol, a estimé que la décision de Pedro Sanchez était « adéquate », tout en ajoutant que « l’Espagne ne peut pas devenir une grande ONG où tout le monde peut venir (…) car les ressources sont limitées ». Une réaction suivie, le lendemain, par celle du coordinateur du PP, Fernando Martinez-Maillo, qui a évoqué le « danger » de faire de l’Espagne une « passoire ».

    Ces déclarations ont été rapidement contredites par plusieurs élus du PP dont le président régional de Galice, Alberto Nuñez Feijoo, l’un des favoris dans la course à la succession de M. Rajoy, qui a assuré, le 13 juin, qu’il faut « laisser la politique de côté » face à une « urgence humanitaire » et au « devoir de porter secours ».

    « AUCUN PARTI N’A ACTIVÉ LE RESSORT XÉNOPHOBE POUR GAGNER DES VOIX », EXPLIQUE LE POLITOLOGUE PABLO SIMON

    Pour le politologue Pablo Simon, l’accueil des réfugiés fait largement « consensus » en Espagne, avec « plus de 85 % des Espagnols qui y sont favorables ». « Aucun parti n’a activé le ressort xénophobe pour gagner des voix », explique ce professeur de l’université Carlos-III de Madrid, tout en rappelant que le PP « a jusque-là rivalisé politiquement avec les socialistes pour remporter des voix au centre ». Selon le Centre de recherche sociologique, seuls 3,3 % des Espagnols mentionnent l’immigration parmi leurs principales préoccupations, très loin derrière le chômage, la corruption et les difficultés économiques.

    Seul parti d’extrême droite, la formation extraparlementaire Vox, qui n’a obtenu que 0,2 % des voix lors des dernières législatives, a tenté une opération de propagande en organisant un sondage sur Twitter : « Face à l’effet d’appel que suppose le geste de propagande de Pedro Sanchez avec l’Aquarius, faut-il ouvrir les frontières et que tous viennent, comme le veulent le PP, PSOE, Ciudadanos, Podemos et les séparatistes, ou protéger les frontières et aider à l’origine comme le défend Vox ? » Mais 81 % des 100 000 internautes qui y ont participé ont défendu l’ouverture des frontières.

    Le gouvernement espagnol, qui vient d’annoncer son intention de rétablir l’accès au système de santé publique pour les sans-papiers et de retirer les lames tranchantes sur les barbelés installés à Ceuta et Melilla, les villes autonomes espagnoles situées en Afrique du Nord, n’a affronté qu’une seule polémique : les conditions d’accueil des migrants de l’Aquarius.

    Cherchant dans un premier temps à éviter de faire des distinctions avec ceux qui arrivent chaque semaine sur les côtes espagnoles après avoir traversé le détroit de Gibraltar – un millier ce week-end –, il leur a finalement accordé un permis de séjour exceptionnel pour raisons humanitaires de quarante-cinq jours, au terme duquel ils devront régulariser leur situation, sans que n’aient été totalement exclues de possibles expulsions.

  • [vidéo] Tarajal : Démantèlement de l’impunité à la frontière sud de l’Europe | Xavier Artigas, Xapo Ortega et Marc Serra
    https://vimeo.com/216704524

    Il y a quatre ans, le 6 février 2014, quinze personnes sont mortes noyées dans la plage de Tarajal, à Ceuta. Elles essayaient de traverser à la nage la frontière entre l’Espagne et le Maroc, lorsque les effectifs de la Guardia Civil ont tiré sur eux des balles en caoutchouc et des grenades fumigènes. Le documentaire dénonce les faits et le classement de l’affaire. Durée : 1h20. (Sous-titres en français dans le sous-menu « CC » du lecteur vidéo) Source : metromuster

  • CEAR ha publicado el informe: “Los muros invisibles tras la Frontera Sur” sobre la situación de las personas solicitantes de asilo, refugiadas y migrantes en España y Marruecos.

    Esta investigación se ha realizado a través de observación directa en terreno y entrevistas a instituciones, organizaciones y personas que trabajan día a día en defensa de los derechos de las personas migrantes y refugiadas.
    En el año 2017, España fue el tercer país, con un mayor número de personas migrantes y refugiadas llegadas por mar, con un total de 22.103 personas. La inestabilidad en los países de origen y tránsito, el desmantelamiento de campamentos donde se asentaban y actuaciones políticas marroquíes como la limitación de efectivos en los puestos de control fronterizos han motivado el incremento del número de migrantes y refugiados que han intentado cruzar el Mediterráneo. El acuerdo entre la Unión Europea y Turquía, y el realizado entre Italia y Libia han provocado un significativo descenso de las llegadas a Grecia e Italia respectivamente, situación que según la Organización Internacional de las Migraciones (OIM) atribuye a que el cierre de una ruta migratoria provoca la intensificación del tráfico de otra.

    Observando la situación española, ha habido un incremento notable de las llegadas a través del mar por el estrecho de Gibraltar y el mar de Alboran debido al refuerzo efectuado en las fronteras terrestres de Ceuta y Melilla. De esta manera, aumentó la peligrosidad de la ruta provocando un mayor número de fallecidos en el mar Mediterráneo con respecto al año anterior. En este contexto, el estudio examina la labor de salvamento marítimo y la asistencia humanitaria que realiza Cruz Roja.

    El informe también analiza el Programa de Atención Humanitaria a Inmigrantes, la asistencia letrada realizada en Almería, Málaga, Motril y Tarifa, las condiciones del CIE Algeciras y su anexo en Tarifa, la situación de los menores, víctimas de trata, devoluciones en caliente y la realidad que se vive en Canarias, Ceuta, Melilla y Marruecos, donde se ha comprobado las graves dificultades para pedir asilo.

    Para finalizar, el documento plantea una serie de propuestas como la adopción de un Plan de Acción a nivel Estatal que de una mejor respuesta y unificada para las personas migrantes y refugiadas.

    http://www.comillas.edu/es/catedra-de-refugiados/actualidad/15335-cear-ha-publicado-el-informe-los-muros-invisibles-tras-la-frontera-s
    #asile #migrations #réfugiés #rapport #Ceuta #Melilla #frontières #Maroc #Espagne
    cc @reka

  • L’Atlas des migrants en Europe : le livre de référence d’un réseau engagé - Europe - RFI

    http://www.rfi.fr/europe/20171207-atlas-migrants-europe-livre-reference-reseau-engage

    La troisième édition de L’Atlas des migrants en Europe est sortie fin novembre en librairie. Comme les précédentes versions (datées de 2009 et de 2012), elle a été réalisée par Migreurop, un réseau international de chercheurs et de militants actif depuis 2002. Loin de s’en tenir à un simple état des lieux, cet ouvrage propose des « approches critiques des politiques migratoires ». Il est dirigé par le géographe Olivier Clochard.

    Le cœur du livre étudie les aspects du non-accueil des migrants en Europe. Le confinement par exemple peut consister à maintenir les nouveaux venus sur l’île de Chios, en Grèce. Mais il peut s’agir aussi de les rassembler dans le bidonville de Calais qui en 2016 avait dépassé les dix mille habitants, ou encore de placer, comme en Europe du Nord, des centres d’accueil loin des villes et des réseaux de transports en commun. Cela peut amener enfin à élever murs et grillages comme à Ceuta et Melilla, enclaves espagnoles sur le continent africain.

    #migrations #asile #europe #migreurop

  • A Al-Hoceima, les blessures du Rif marocain se sont réveillées
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/06/a-al-hoceima-les-vieilles-blessures-du-rif-marocain-se-sont-reveillees_51395

    Les autorités, entre déclarations et répression, ne savent comment répondre à un mouvement qui mêle revendications économiques et plaies du passé encore à vif.

    L’info commence à émerger doucement… Il faut dire :

    « Personne ne s’attendait à ce que le mouvement dure aussi longtemps », reconnaît Zohra Koubia, membre de l’AMDH [Association marocaine des droits de l’homme]. Cette femme discrète a milité dans les années 1980-1990 lorsque le Maroc vivait sous la férule de Hassan II. « A notre époque, nous nous battions ensemble : les étudiants, les syndicats et la gauche », raconte-t-elle. Cette fois, le Hirak n’est lié à aucun parti ni association. C’est une tendance mondiale. Il n’y a plus de confiance dans ces organisations. En plus, au Maroc, le pouvoir a tout fait pour les affaiblir. Enfin, depuis 2011, les gens n’ont plus peur : le mouvement du 20-Février leur a donné la parole. »
    Elle ne comprend pas le manque de réponses des autorités : « Si vous comparez avec le mouvement du 20-Février [qui demandait par exemple une monarchie parlementaire], leurs revendications sont minimes. Les autorités ne les ont pas pris au sérieux au début et maintenant, c’est très compliqué. »

    Quant à la mise en perspective historique, pas un mot sur le rôle de la France dans la guerre du Rif (et du maréchal Pétain qui rencontre Franco pour la première fois à Ceuta le 28 juillet 1923)…

    Des drapeaux amazigh (berbères) ou de l’éphémère République du Rif (1921-1927) sont brandis dans les rassemblements. Certains accusent le mouvement de visées séparatistes. « C’est faux, répond Fayssal Anouar, de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH). Mais cette zone a une spécificité politique, historique. C’est notre identité, notre patrimoine. Et on ne trouvera pas de solution si ce n’est pas pris en considération. »

    En 1921, le Rifain Abdelkrim Al-Khattabi était parvenu, avec ses hommes, à battre le colonisateur espagnol et à instaurer la République du Rif : la région avait alors sa monnaie et son drapeau. En 1958, un mouvement de contestation contre la marginalisation de la région est maté dans le sang par des milliers de soldats conduits par le futur Hassan II, alors prince héritier. Le même scénario se reproduit en 1984.

  • Trump, Marine et l’hypnérotomachie politique
    http://www.dedefensa.org/article/trump-marine-et-lhypnerotomachie-politique

    Trump, Marine et l’hypnérotomachie politique

    Nos bons socialistes aux abois emprisonnent tout le monde. Que ne fera-t-on pas pour rester au pouvoir avec 4% dans les sondages ? Fillon en prison, Sarkozy en prison, le FN en prison, tous en prison et vive l’internationale socialiste ! Pendant ce temps Hollande visite Rajoy qui gouverne lui avec 20% des voix, fait rentrer tous les migrants à Ceuta et resserre les liens avec l’OTAN, augmente les impôts et le budget militaire, et prépare une Europe responsable et antipopuliste. L’osmose libérale-socialiste Madelin- Cohn-Bendit est magique. Elle a du reste un siècle et demi d’existence.

    La terre brûlée socialiste on la connaît aussi. Finances et industrie en bouillie, banlieue en charpie, invasion du pays redressé, masse téléphage en sidération. C’est (...)

  • So viel kostet die Festung Europa

    Vier Meter hoch, 175 Kilometer lang. Mit einem Drahtzaun will Ungarn künftig die Grenze zu Serbien sichern - vor Flüchtlingen. Auch andere Staaten hätten entsprechende Maßnahmen ergriffen, rechtfertigt die rechtsnationale Regierung diesen Schritt. Sie hat recht. Ein Zaun trennt die spanischen Exklaven Ceuta und Melilla von Afrika. Ein Zaun steht an der griechisch-türkischen Grenze. Europa wird mehr und mehr zur Festung, die von Ungarn geplante Grenzanlage ist dafür nur ein weiteres Symbol.

    http://www.sueddeutsche.de/politik/fluechtlingspolitik-so-viel-kostet-die-festung-europa-1.2516084
    Un article qui date de 2015, mais que je mets ici pour archivage

    #coût #prix #business #asile #migrations #réfugiés #contrôles_frontaliers #frontex #murs #barrières_frontalières #budget

    cc @albertocampiphoto @daphne @reka @marty —> il y a notamment pas mal de #chiffres et de noms d’entreprises... (mais l’article est en allemand)

  • Más de 400 inmigrantes acceden a Ceuta en un asalto masivo a la valla | España | EL PAÍS
    http://politica.elpais.com/politica/2017/02/17/actualidad/1487318490_091673.html

    Más de 400 inmigrantes han logrado entrar en Ceuta tras un asalto masivo ocurrido a primera hora de este viernes y en el que han participado entre 800 y 900 personas, según fuentes policiales citadas por Europa Press. Al menos dos emigrantes han sido trasladados al hospital tras el salto y tres agentes de la Guardia Civil han resultado heridos, añaden las mismas fuentes.

    Pour ceux qui lisent l’espagnol, les commentaires sont terribles...

    #migrants

  • Espagne : cinquante policiers blessés dans l’assaut de mille refugiés sur la frontière à Ceuta (VIDEOS)
    http://www.brujitafr.fr/2017/01/espagne-cinquante-policiers-blesses-dans-l-assaut-de-mille-refugies-sur-la

    Un groupe de 1 100 personnes a pris d’assaut la double clôture qui sépare le Maroc de l’enclave espagnole de Ceuta, ce 1er janvier. Il s’agit du deuxième évènement de ce type en moins d’un moi... Un groupe de 1 100 personnes originaires d’Afrique subsaharienne...

  • Espagne : un millier de migrants prennent d’assaut la clôture de Ceuta - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/01/01/espagne-un-millier-de-migrants-prennent-d-assaut-la-cloture-de-ceuta_1538

    Un groupe de 1 100 personnes originaires d’Afrique subsaharienne qui voulaient gagner l’Europe, s’est précipité sur la clôture haute de six mètres, vers 4 heures locales (3 heures GMT), d’une manière « extrêmement violente et organisée », a indiqué la préfecture de Ceuta. Aucun d’entre eux n’a réussi à passer de l’autre côté, sauf deux migrants, grièvement blessés, qui ont été hospitalisés à Ceuta. Selon les autorités locales, une centaine d’entre eux ont réussi à grimper en haut de la clôture extérieure et y sont restés pendant quelques heures.

  • #Ceuta y #Melilla, centros de selección de personas migrantes a cielo abierto a las puertas de África

    ¿Ceuta y Melilla, nuevas tierras de asilo? Estos dos enclaves se parecen más bien a tierras donde la violación de los derechos de las personas llamadas «migrantes» está legalizada, facilitando así el mantenimiento de la arbitrariedad y la impunidad en la gestión de la frontera terrestre euro-africana.

    Ceuta y Melilla son un ejemplo, entre otros, de zonas de selección de las personas candidatas a la inmigración hacia Europa, entre «malos migrantes» y «buenos refugiados». El ejemplo del bloqueo de las personas sirias exiliadas en #Nador nos muestra que incluso entre quienes se consideran «buenos refugiados», la selección sigue siendo dura y opaca.

    Para las organizaciones que han firmado este informe: las vidas no se pueden seleccionar. La impunidad en torno a las políticas migratorias de gestión de las fronteras de Ceuta y Melilla debe cesar.


    http://mugak.eu/news/ceuta-y-melilla-centros-de-seleccion-de-personas-migrantes-a-cielo-abierto-a-l
    #migrations #asile #réfugiés #droits_humains #tri #catégorisation #bons_réfugiés #mauvais_migrants #sélection

  • Dans le rayon « militarisation sans fin » de la frontière euro-africaine :
    d’après le journal Ceuta Actualidad, le Maroc vient de mettre en place des barrières métalliques surmontées de barbelé et de déployer des effectifs de Forces Auxiliaires sur la plage de Belyounech pour empêcher les passages de migrants à Ceuta par l’eau.
    Ce renforcement de la frontière marocaine avec Ceuta - nouvelle preuve de l’intense coopération maroco-espagnole dans le blocage des candidat-e-s à l’immigration vers l’Europe - intervient quelques semaine après le renforcement de la frontière marocaine avec #Melilla comme en a témoigné le militant José Palazon récemment avec une photo montrant la construction de postes en dur pour les forces auxiliaires marocaines le long de la barrière cernant l’enclave.
    Pour rappel, en février dernier, la presse révélait également les débuts de construction d’une nouvelle barrière marocaine pour renforcer la barrière espagnole cernant Ceuta côté forêt pour empêcher les passages par le grillage.

    –-> reçu via la mailing-list Migreurop, avec cet article
    Marruecos blinda la playa de Beliones con vallas metálicas y efectivos de las Fuerzas Auxiliares

    La colaboración entre España y Marruecos para frenar la entrada de migrantes al territorio nacional ha provocado que las Fuerzas de Seguridad del país vecino hayan blindado, con vallas metálicas y alambre de espino, a modo de una especie de concertina, toda la zona de la playa de Beliones.

    www.ceutaactualidad.com/articulo/inmigracion/marruecos-blinda-playa-beliones-vallas-alambre-espino-y-efectivos-fuerzas-auxiliares/20160508210618024684.html

    #barrières_frontalières #murs #asile #migrations #réfugiés #Ceuta #plage #Maroc #Espagne

  • Migreurop #Espagne | Communiqué de presse sur les « refoulements à chaud » à #Ceuta et #Melilla
    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/10/25/migreurop-espagne-communique-de-presse-sur-les-refoulements-a-chaud-a-ceuta-et

    Migreurop Espagne exige du Gouvernement espagnol qu’il dresse un bilan des premiers mois après l’entrée en vigueur de la réglementation prétendant « légaliser » les « refoulements à chaud » à Ceuta et Melilla.

    #Documentation #Publications_-_Analyses_récentes #Maroc #refoulement