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  • Les Gilets jaunes sur les Champs-Elysées : « Pourquoi on ne taxe pas les riches ? » 26 novembre 2018 / Andrea Fuori et Nno Man Cadoret (Reporterre)
    https://reporterre.net/Les-Gilets-jaunes-sur-les-Champs-Elysees-Pourquoi-on-ne-taxe-pas-les-ric

    Samedi 24 novembre, des milliers de « Gilets jaunes » ont manifesté sur les Champs-Elysées. Leurs revendications ne sont pas tant contre les mesures écologiques que contre l’injustice fiscale. Reportage.

    Paris, reportage
    Samedi 24 novembre, la « plus belle avenue du monde » a un visage méconnaissable. À la place des touristes, une marée jaune fluo en colère. Au lieu des voitures, d’imposantes barricades. Les terrasses des cafés huppés sont désertes, leurs chaises en osier crépitent dans des brasiers de fumée noire.

    La fermeture des stations de métro, les 3.000 gendarmes mobilisés, le bouclage de tout le quartier n’auront pas suffi : dès la matinée, la foule déborde le dispositif et déferle sur une partie de cette avenue symbolique, à quelques centaines de mètres du palais présidentiel. Le Champ de Mars, proposé par le gouvernement, restera presque désert.
    Vers 9h30, la journée paraît mal engagée. Les réseaux sociaux mentionnent des groupes de manifestants nassés aux abords du dispositif. Au bout de la rue de Rivoli, les gendarmes mobiles bloquent l’accès à Concorde. Une petite foule hétéroclite scande « Macron, démission ! », « La police avec nous ! ».

    Le cordon de gendarmes tient, mais en une demi-heure, les petites grappes deviennent plusieurs centaines qui s’engouffrent dans les rues du 8e arrondissement et contournent la ceinture policière.
    « Où sont les autres ? Ou va-t-on ? Comment peut-on passer ? ». L’ambiance est confuse et les informations circulent avec peine. Mais le cortège improvisé grossit de minute en minute. Et la détermination est partagée. « On ne va pas se laisser dicter nos vies et où manifester ! », explique une manifestante prenant la rue pour la première fois de sa vie. Peu habitués aux mouvements sociaux, les gilets jaunes ne jouent pas selon les codes habituels des manifestations.

    Lorsque ce cortège improvisé arrive aux Champs vers 11 h, le tableau est sidérant. En bas de l’avenue, plusieurs milliers de gilets se massent près des forces de l’ordre. Il y a des banderoles, mais les drapeaux qui flottent sont principalement bleu-blanc-rouge. Dans le cortège, une grappe de cheminots chante « Tous ensemble, grève générale ! » ou « L’Internationale ». Mais on entend surtout les « Macron Démission ! » et la Marseillaise. Des quads et des scooters font rugir leur moteur sous les clameurs électriques de la foule. De quoi brouiller tous les repères.

    Lydia et Emmanuel : « On vivait mieux dans les années 80, maintenant, on doit tout compter. »
    « C’est la première fois qu’on vient manifester, on en a marre d’être taxés ! » expliquent Emmanuel et Lydia, conducteur d’engins de travaux publics et aide-soignante, venus tôt ce matin d’un petit village des Yvelines. « Avant on ne manifestait pas, mais cette fois on a touché le fond de la cuvette. On vivait mieux dans les années 80 que maintenant, où on doit tout compter. » Ils déplorent une politique qui a privilégié « les métropoles au détriment de la province. Chez nous, tous les commerces et services ont fermé. Le premier magasin est à 10 km. Un bus passe le matin, l’autre le soir. Comment faire sans la voiture ? »

    Rémi, cheminot retraité, est venu du Cher à l’aube : « J’ai fait partie de la CGT, mais les manifs du mouvement social s’épuisent. Là il y a de tout : droite, gauche, des cheminots, des postiers, des paysans, des artisans, toutes les classes confondues. Cette manifestation vient de la base, du peuple. »

    Difficile de classer la diversité des participants. Les gilets indiquent souvent l’origine des manifestants : « 77 nord », « 44 BZH », « 22 Côtes-d’Armor ». Mais aussi de Bordeaux, de Périgueux, Bretagne, Nîmes, de région parisienne, de Colmar, des Vosges, de Franche-Comté... Le « ras-le-bol » sur toutes les lèvres dépasse largement la question du carburant.

    Karim, 43 ans, n’a d’ailleurs pas de voiture : « Je suis là pour tout ceux qui n’arrivent pas à finir leur mois et manger à leur faim. Ce mouvement c’est une question d’humanité ! C’est le peuple qui est ici ! » Il regardait la journée sur sa télé puis est venu lui-même grossir les rangs en solidarité. « Nous sommes au SMIC quand d’autres se gavent. Moi je n’ai plus rien d’un homme : aujourd’hui je ne peux même plus offrir un café à un ami… »

    Partout, et malgré les gazages massifs des forces de l’ordre toute la journée, des petits groupes épars discutent, partagent leur situation. Jean, 72 ans, est « cultivateur retraité de pommes de terre » dans les Côtes d’Armor. Il n’avait plus manifesté depuis ses 25 ans. « Là on fait une overdose. J’ai mille euros de retraite par mois, comme la plupart des agriculteurs. Comme disait mon père, qui a fait 5 ans de captivité pendant la guerre : c’est pas assez pour vivre, trop pour crever de faim ! Vivre ce n’est pas juste se nourrir : on a aussi le droit de partir une semaine en voyage une fois par an découvrir quelque chose ! Là on ne peut plus. »

    Chez toutes les personnes interrogées on rencontre ce même malaise profond, celui d’une classe moyenne aux contours de plus en plus flous qui voit depuis une trentaine d’années le coût de la vie augmenter, les taxes progresser, les aides diminuer, ses salaires stagner. Et qui n’en peut plus de se sentir méprisée. La hausse des prix du carburant est un détonateur : « Pourquoi on taxe les plus pauvres sur le gasoil ? Pourquoi on ne taxe pas les riches ? Pourquoi on leur fait autant de cadeaux fiscaux ? » demande Stéphane, balayeur-nettoyeur de l’Essonne, qui bat aussi le pavé pour la première fois.
    Jean-Louis a la soixantaine, il est aide-soignant en EHPAD pour personnes Alzheimer à Colmar. Pour lui, c’est plus qu’un malaise : « Des maladies psychiatriques mettent parfois 30 ans à éclater. Ce mal-être des gens qu’on ne considère plus c’est cela qui explose aujourd’hui. Et je pense en France, les gilets jaunes, verts, rouges, peu importe la couleur, vont enflammer l’Europe ! »

    « Il y en a marre de faire semblant de faire de l’écologie ! »
    Les revendications sont bel et bien celles des mouvements sociaux, même si ce n’est pas le public habituel. Au risque d’une « l’infiltration par l’extrême-droite », comme le gouvernement le prétend ? Samedi dernier, une minorité de petits groupes organisés paraissaient être affiliés à l’extrême-droite, que ce soit le GUD, Civitas, ou d’autres, qui se regroupaient autour de drapeaux français à pointe...

    Mais pour Aurélie, peintre-décoratrice à Disneyland depuis 17 ans, c’est loin de résumer le mouvement. « C’est à nous gilets jaunes d’être présents et de faire respecter les mots d’ordres : pas de racisme, de sexisme, d’homophobie, de partis politiques ! L’extrême-droite, il faut l’endiguer par la parole. » Les agressions sur des automobilistes, la délation de migrants cachés dans des camions-citernes à Calais, les insultes homophobes et racistes ? « Ce sont des faits réels, mais minoritaires par rapport au nombre ! »

    À Montpellier, ce samedi, les gilets jaunes ont d’ailleurs fait une haie d’honneur à la manifestation « Nous Toutes » contre les viols et les violences sexuelles, qui se tenait en parallèle dans 50 villes en France. Et l’écologie alors ? Pour Vanina, qui arrive de Gray en Franche-Comté, c’est l’une des premières revendications. Cette maraîchère de formation « regrette le manque d’accompagnement pour la conversion en agriculture biologique, le fait qu’il soit impossible d’échanger les semences anciennes, que les cahiers des charges soient très contraignants... » Elle manifeste aussi pour la première fois dans ce mouvement de « ras-le-bol où tout le monde porte ses idées ».

    Valérie : « Il faudrait taxer les transports aériens, les paquebots des croisières, et les importations ! »
    Le financement de la transition écologique par la taxation du carburant ? « C’est un gros mensonge pour s’en mettre plein les poches ! Ce n’est pas en taxant le carburant qu’il faut financer la transition : il faut plutôt cibler les grosses entreprises ! » Valérie, infirmière syndiquée à FO, habituée des mouvements sociaux, dit la même chose : « Il faudrait taxer les transports aériens, les paquebots des croisières, et les importations ! »

    Bien souvent le sujet ne vient pas naturellement dans la discussion. Mais tous s’accordent à dire qu’il est important, voire prioritaire, sans pour autant exprimer une vision systémique. « Moi, je fais des petits gestes, j’ai mon jardin, un compost, par économie et par principes » explique Vanina. Stéphane raconte : « J’ai pris une hybride pour moins consommer de gasoil, réduit ma consommation d’eau et d’électricité. Nous on fait des efforts : que le gouvernement en fasse aussi ! ». Christine proclame : « On a promu le diesel pendant des années, parce que ça consommait moins, et maintenant il faudrait revenir en arrière : qu’ils s’en prennent directement aux constructeurs de voiture ! ».

    « Ils gazent le peuple ! La prochaine fois, on viendra équipés. »
    Si les manifestants scandaient le matin « la police avec nous ! », on entendait plutôt, l’après-midi, dans l’épaisse nappe lacrymale recouvrant les Champs et la place de l’Étoile, « Ils gazent le peuple ! », « Elle est où la démocratie ? Elle est morte ! », « Nous sommes en dictature ! ». Les témoignages de toutes les personnes que Reporterre a interrogé sont unanimes : ce sont bien les forces de l’ordre qui, dès le matin, ont ouvert les gaz. Radicalisant la plupart des manifestants pacifistes.

    Au beau milieu des gaz, Hervé (prénom changé), peintre en bâtiment, tousse et suffoque. « Je pensais que les policiers étaient gentils, mais c’est des ordures ! Ils gazent le peuple. Si je savais que c’était comme ça, je serais venu avec mes armes. Je suis chasseur. Plus on me fait du mal, plus on me durcit : avant j’étais tranquille mais la prochaine fois je vais investir dans des gants, un casque, des lunettes, pour revenir plus équipé ! ».

    Le ton de la journée était donné. Dés 12 h on pouvait donc voir, au beau milieu de l’avenue la plus célèbre de France, une centaine de personnes construire avec joie une grande barricade puis en enflammer certaine partie, avançant puis reculant au gré des charges policières. « C’était légitime ! » dit Valérie, « à cause de cette répression il y a eu beaucoup de pacifistes retournés. »

    Dispersés par les charges suffocantes, les manifestants ont joué tout l’après-midi puis en soirée au chat et à la souris dans tout le quartier. Qui eut cru que des barricades fleuriraient rue François 1er et avenue Georges V, au milieu de touristes interloqués et du train-train huppé des hôtels chics ? Mais si le dispositif policier a clairement été débordé, la plupart des vitrines des magasins de luxe sont restées intactes, à part quelques terrasses de bar et une boutique Dior et Givenchy.

    Pour la suite, les gilets jaunes interrogés ne comptent pas s’arrêter là. « Aujourd’hui, on a pris les Champs. C’était l’acte 2. Pour l’acte 3, on prendra l’Élysée ! » confie, à la nuit tombée, un manifestant réjoui sur l’avenue illuminée par les guirlandes de Noël, les gyrophares et les feux des barricades. Le prochain rendez-vous est appelé samedi prochain. Toujours sur les Champs.

    • Les affrontements ont été violents, et un manifestant a eu une main arrachée par une grenade explosive, comme en a été témoin notre reporter photographe.

    #GiletsJaunes #paris

  • « J’ai craqué, j’ai repris la voiture » : des usagers du #train racontent ce qui les a contraints à renoncer
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/j-ai-craque-j-ai-repris-la-voiture-des-usagers-du-train-racontent-ce-qu

    Jusqu’à la mi-mars, chaque matin, Isabelle prenait sa voiture pendant huit minutes, se garait sur le parking de la petite gare de Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente), s’engouffrait dans un TER puis montait dans un bus pour, enfin, atteindre son lieu de travail, à Angoulême. Au total, 50 minutes de trajet, contre 25 en voiture. « Ce n’était pas gênant, car je commence le travail à 9 heures », relate cette secrétaire administrative de 52 ans, qui énumère les avantages du train. « C’est pratique, on consomme moins, c’est plus confortable. Avec une amie, on le prenait ensemble. »

    Mais le train, pour Isabelle, c’était avant. Avant que la ligne TER Angoulême-Limoges ne soit suspendue pour « un problème de géométrie des voies ». Finalement, les travaux prévus n’ont jamais été réalisés et la ligne reste fermée. « On nous a dit que la ligne était pourrie, trop dangereuse pour les usagers », commente Isabelle, qui renvoie aux articles de La Charente libre. Le Monde aussi en a parlé. La SNCF a mis en place des bus de remplacement pour pallier ce manque. « Mais ils sont complets car il n’y en a pas assez », affirme Isabelle, qui explique qu’une quarantaine de personnes prenaient ce TER chaque jour.

    #transport #mobilité

    • LE cas particulier où la voiture est plus rapide que le TER aux heures de pointe… ça doit pas être légion.
      Mais c’est vrai qu’il y a une gestion des lignes TER autour d’un principe loin=rapide, proche=lent qui rend ce mode de transport parfois paradoxal. Alors qu’une approche « sacrifice réparti » pourrait mieux équilibrer cette différence et arrêter les transports grande distance de certains travailleurs quotidien (mon coté écolo m’assure que c’est con de travailler loin de chez soi… ou inversement, de ne pas déménager plus près de son travail… quitte à se séparer de son conjoint ou à abandonner ses enfants à la DDASS (est-ce une blague ?)).
      Plus intelligemment, "revenir" à la voiture augmente la dette du TER (dans un modèle dette-capital complet), ça se paiera un jour.

    • Le hic, c’est que souvent, on ne prend pas que le TER, on a aussi les trajets Domicile - Gare - Travail.
      En habitant Périgueux et allant travailler à Sarlat en train+vélo, je mets 2h15 minimum de chez moi au lycée, pendant que mes collègues dans le même cas mettent deux fois moins de temps. (précision : il y a une correspondance)
      J’avoue ne pas avoir encore envisagé d’abandonner ma famille. Par contre, il est assez clair que la SNCF a, ici aussi, envisagé d’abandonner ses lignes TER « de campagne ».

  • Contaminés par une bactérie résistante aux antibiotiques, 11 patients à l’isolement
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14734-contamines-par-une-bacterie-resistante-aux-antibiotiques-11-patient

    A mettre en phase avec ce qui ce passe aux Etats-Unis, pour le reste on l’auras bien chercher... Toutes mes pensées vont à ces patients à l’isolement, qui ne savent pas si ils rentreronts chez eux... ni quand...

    L’entrée du Centre hospitalier de Périgueux. (photo d’illustration) | Capture d’écran Google Street View

    L’hôpital de Périgueux (Dordogne) a placé 11 patients en isolement vendredi dernier. Tous ont contracté une bactérie contre laquelle les antibiotiques sont inefficaces. Les malades concernés ne présentent pas de symptôme mais leur infection est particulièrement contagieuse, et donc dangereuse pour les personnes hospitalisées les plus fragiles.

    Onze personnes contaminées par une bactérie résistante aux antibiotiques ont été placées en isolement par le personnel de (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Exposition collective HEY ! L’OUTSIDER POP FRANÇAIS
    Du 21 mars au 23 juin 2018
    à l’Espace Culturel François Mitterrand, Périgueux
    Vernissage le 17 Mars

    Le 17 Mars je serai à Périgueux pour ce vernissage. Si vous êtes dans la région n’hésitez pas à venir me rencontrer ainsi que les autres artistes de l’expo.

    #shameless_autopromo #HEY ! #mad_meg

  • Rencontre & signature de l’ouvrage HEY ! DELUXE #1
    Le samedi 10 Mars 2018 au MONTE-EN-L’AIR, Paris
    à partir de 17h

    J’écris et dessine une rubrique de 4 pages intitulée « Mégèrisme » dans chaque numéro de HEY ! saison#2. Dans ce numéro il y aura les deux premières ; « Ode aux Mégères » et « Défaire la bride ».

    #shameless_autopromo #HEY ! #mad_meg #mégèrisme

  • L’Outsider Pop français

    Dans le prolongement de sa saison Affranchis, l’Agence culturelle Dordogne-Périgord poursuit son exploration des formes d’expressions et esthétiques non conventionnelles, et accueille « HEY ! L’outsider pop français ». Signée par la revue d’art HEY ! modern art & pop culture, présentée du 21 mars au 23 juin 2018 à l’Espace culturel François Mitterrand à Périgueux, cette exposition collective rassemblera des œuvres exclusivement figuratives. Anne De HEY !*, commissaire invitée, a choisi de présenter treize artistes français vivants, sélectionnés au sein de la grande famille artistique outsider pop que la revue HEY ! défend : Jérôme Barbosa, Murielle Belin, Ciou, Alëxone Dizac, Elzo Durt, Easy Sacha, Séverine Gambier, Benoit Huot, mad meg, Mr Djub, Secrètes Savonnettes, Paul Toupet, Amandine Urruty. « HEY ! L’outsider pop français » met en lumière une scène artistique singulière et bouillonnante, tel un cabinet de curiosité du XXI° siècle célébrant l’imaginaire, l’étrange et le merveilleux.

    Cette exposition se conçoit selon le principe fondamental de HEY ! : « la mixité par le rassemblement » ; vu ici non pas comme un principe hétérogène, mais au contraire comme un concept porteur de richesses. Le principe relève d’une vision et d’une conviction plus que d’une démarche théorique. Cette exposition revendique un commissariat rassemblant des œuvres d’artistes français issues des mouvements lowbrow et surréalisme pop, du tatouage, de l’outsider art et de l’ensemble des arts graphiques dérivés d’une culture de rue - post graffiti, néo pop figuratif, art de l’affiche - en tant qu’expressions majeures de notre temps et émanations issues de l’intelligence populaire. Ces confluences se retrouvent dans le territoire désigné par l’expression « outsider pop ».

    L’outsider pop suggère une synthèse des nouveaux arts figuratifs pop contemporains. Réunis sous cette désignation, on reconnaît ces artistes par un traitement exclusivement figuratif ; une inspiration puisée dans la culture populaire et/ou les contrecultures ; le choix de s’exprimer en dehors des écoles formelles et dominantes du moment (art conceptuel et abstraction) ; une contestation formulée ou en sous-texte des frontières hiérarchiques séparant le « grand art » de la culture populaire (l’art dit savant et la connaissance dite autodidacte). Revue française à l’horizon international, HEY ! s’impose comme le relais de choix des artistes français participant à cette énergie créatrice mondiale, et d’essence profondément actuelle. Plus d’information sur http://www.heyheyhey.fr.

    #shameless_autopromo

  • Je me rend compte que j’avais pas passé d’annonce pour mes récentes publications.
    Un livre est sorti aux editions Timeless. 32 pages de mes dessins de 2015 à 2017
    http://www.timeless-shop.com/prod/mad-meg-mad-meg-ii-2544,new.html

    Dans la nouvelle formule de HEY ! ma première rubrique illustrée sur le #mégèrisme est sorti.
    4 pages de Mégèrisme dans chaque numéro.
    https://www.heyheyhey.fr/fr/magazine/art-mag/#season-2

    #shameless_autopromo

  • À 76 ans, il avait une centaine de pieds de cannabis dans son jardin
    http://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/76-ans-il-avait-une-centaine-de-pieds-de-cannabis-dans-son-jardin-51440

    Intervenus « pour l’aider à arracher des hautes herbes qui envahissaient son jardin », les gendarmes de la compagnie de Périgueux ont fait une sacrée prise lundi… En découvrant une centaine de pieds de cannabis dans le jardin d’un homme âgé de 76 ans.

    Les dizaines de plants ont été saisies avant d’être incinérées. Quant au septuagénaire, il a été placé en garde à vue.

    Le billet sur FB de la #Gendarmerie_de_la_Dordogne

    Les gendarmes de la compagnie de Périgueux sont intervenus chez un vieux monsieur pour l’aider à arracher des hautes herbes qui envahissaient son jardin.

    A l’heure ou les légumes donnent à foison dans les jardins, grâce aux fortes chaleurs et aux pluies abondantes que nous connaissons depuis quelques semaines, ce jardinier en « herbe » de … 76 ans a bien été obligé de reconnaître que les plants découverts n’étaient pas de la famille des solanacées mais plutôt de celle des cannabinacées, sans fruit.

    Après avoir transporté il y a quelques semaines des géraniums du coté de Montpon-Ménestérol (famille des Geraniaceae), le Kangoo Gendarmerie a donc servi à transporter de nouvelles plantes, qui cette fois ont été directement incinérées.

    • Visiblement le cheminot s’en prend à la mauvaise personne et ferait mieux de se battre contre tous les Macron-Fillon-Le Pen-Valls et tous les libéraux de ce pays. Contrairement au PS qui a oublié le peuple, Mélenchon reste un des seul à le défendre. Le pire c’est Le Pen.

      http://melenchon.fr/2017/01/23/trump-prend-leurope-a-lenvers

      https://youtu.be/xU5OtxsbvNQ

      Depuis plusieurs mois, il règne dans les milieux institutionnels européens une ambiance guerrière anti -Russe dont on a peu idée depuis la France. Mais il est vrai qu’en France aussi l’opinion a été assommée et martelée sur tous les registres pour entrer dans le sentiment anti-Russe primaire et puéril sur lequel reposait la volonté d’un déploiement militaire sans précédent dont l’administration Démocrate des USA avait muri le plan. En Europe l’idée tombait bien. Après le Brexit, les dirigeants de l’Union européenne ont saisi l’occasion de proposer la peur des Russes et la militarisation comme un nouveau projet commun donnant à l’Union une raison d’être. L’Europe de la Défense était donc devenue le leitmotiv des récitations officielles des eurocrâtes. Ce discours, le projet et les moyens qui ont été affectés à cette orientation ont de claires conséquences politiques. En effet la logique des officiels européens les situe dans le camp des faucons atlantistes nord-américains. C’est-à-dire du côté de ceux, aux USA, dans les États-majors militaires et les agences de sécurité, qui sont totalement installés dans la stratégie de la confrontation avec la Russie. Ceux-là sont très puissants Outre-Atlantique. Leur travail de sape pour mettre en cause le rôle des Russes dans l’élection présidentielle américaine n’a pas d’autre origine que la volonté de tordre le bras du président élu. Sans doute ne s’arrêteront-ils pas là. Pendant ce temps les « réalistes », autour de Trump, tournent leur batterie contre leurs véritables rivaux : ceux qui menacent leur production et leur monnaie c’est-à-dire la Chine et l’Europe. Ce bouleversement laisse donc tout pantois les éternels alignés que sont les Européens. Ce n’était vraiment pas prévu...

    • @marielle : N’empêche que pour un politique qui prend le peuple à témoin à chacune de ses déclarations, Mélenchon perd vite patience vis à vis d’un simple quidam qui s’en prend à lui juste parce qu’il n’a que lui sous la main pour crier sa colère et son désespoir. J’attendais de lui un peu plus de self-contrôle (même si ses nerfs sont sûrement mis à rude épreuve par cette campagne et son ambiance délétère) et un peu plus de pédagogie. Mélenchon ne reste que ce qu’il est : un homme d’appareil qui parle au nom du peuple mais sans vraiment bien connaître les soucis quotidiens des gens dont ils se veut le porte-parole. Bref, pas terrible comme prestation.

    • Mélenchon ne reste que ce qu’il est : un homme d’appareil qui parle au nom du peuple mais sans vraiment bien connaître les soucis quotidiens des gens dont ils se veut le porte-parole.

      I fully agree tothe above statement.

    • Mais en réalité qui connait sincèrement les soucis du peuple ?
      Je pense qu’il les connait mais on ne peut pas le juger uniquement sur cette vidéo. Face aux électeurs du front national il est parfois difficile de garder son calme.
      Malgré tout, je préfère son tempérament à celui de la plus-part des hommes politiques hypocrites, arrivistes et opportunistes tel Le Pen, Macron et tutti quanti.
      Reste à voir sa position sur la sortie de cette europe libérale et il ne nous restera plus que l’abstention.@sombre
      http://www.alainlasverne.fr/abstention-ou-melenchon-a128068778

    • Concernant l’Union Européenne, la position de Mélenchon n’a jamais été très explicite. Ce qui est sûr, c’est qu’il refuse la construction européenne telle qu’elle a eu lieu jusqu’à maintenant, contre les peuples et par l’austérité budgétaire avec en toile de fond la casse des services publics. Il ne parle pas de sortir de l’Euro mais entend imposer ses conditions si jamais il est élu. Maintenant, je crains fort que son opposition de principe au libre-échange et au dumping social ne fasse long feu lorsqu’il sera confronté aux « réalités » qu’on lui imposera, un peu comme ce que la troïka a fait subir à la Grèce pour faire plier Tsipras en 2015.

    • Oui, je lis régulièrement les billets de Panagiotis Grigoriou et voici ce qu’il déclare :

      Avis donc aux futurs électeurs de France et d’ailleurs. Avant que le survivalisme et le cannibalisme ambiants ne deviennent les seules règles sous ce nouveau régime totalitaire, il n’y a aucune autre issue (à gauche comme à droite) que de dissoudre l’Union européenne.
      http://www.greekcrisis.fr/2017/01/Fr0576.html

      Voir aussi :
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/12/12/30-bonnes-raisons-de-sortir-de-l-Europe

  • Journée de Convergence, de fête et de lutte en soutien à Saltgourde
    http://zad.nadir.org/spip.php?article3811

    SALTGOURDE S’ENRACINE Journée de Convergence, de fête et de lutte en soutien à Saltgourde Ateliers, débats, Stands et concerts SAMEDI 21 MAI à partir de 11H Lieu : derrière le bâtiment de Saltgourde, Quartier du Gour de l’Arche, Périgueux. Pour soutenir les habitants de Saltgourde contre la destruction des HLM et pour défendre notre liberté, viens faire la fête avec nous ! Tu trouveras des ateliers : « création d’un jardin collectif », maquillage, dessin/collage, massage, théâtre, danse, chant, (...)

    #Autres_luttes_contre_l'aménagement_capitaliste_du_territoire

  • Quand l’Insee sert d’arme pour attaquer la « France périphérique » de Christophe Guilluy | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/102469/pauvrete-urbaine-guilluy-insee

    On lit aussi dans le quotidien qu’« alors que Christophe Guilluy, pour souligner la fracture entre des métropoles mondialisées et des territoires périphériques laissés pour compte, assurait que la question sociale se concentrait “de l’autre côté des métropoles, dans les espaces ruraux, les petites villes, les villes moyennes, dans certains espaces périurbains”, l’étude de l’Insee montre au contraire une pauvreté limitée dans les communes situées aux portes des grandes aires urbaines ».

    Les articles soulignant à quel point ces données sont supposées invalider les thèses de Christophe Guilluy, notamment développées dans trois essais, L’Atlas des nouvelles fractures sociales (coécrit avec Christophe Noyé), Fractures françaises et La France périphérique, se sont multipliés. Joint par Slate.fr, le géographe, qui ne conteste pas les données de l’Insee, confie son agacement face à cette présentation de sa thèse et à la manière d’opposer les constats de l’Insee aux siens. Pour lui, l’idée sous-jacente est « qu’on entretient sciemment la confusion entre villes-centres des grands pôles urbains et les métropoles pour mieux occulter l’existence de la France périphérique ».

    Car qu’est-ce qu’une « ville-centre » d’un « grand pôle urbain » selon l’Insee ? Il n’est pas inutile de se pencher, même si c’est douloureux pour le crâne, sur le découpage exhaustif du territoire français par l’institut, le zonage en aire urbaine, qui date de 2010 et distingue plusieurs types d’unités urbaines :

    ► Les pôles, où se concentrent les emplois, avec en leur sein une ou des villes-centres et leurs banlieues. Quand ces pôles regroupent au moins 10.000 emplois, on parle de grands pôles urbains. Conséquence : Le Creusot est une commune appartenant à un grand pôle urbain, de même que Roanne, Oyonnax, Bourg-en-Bresse, Périgueux, Bar-le-Duc, Montélimar, Béziers, Villeneuve-sur-Lot, Creil, Laval, Thionville, Beauvais, Arras, Colmar, etc. Cette liste inclut justement des villes qualifiées de fragiles par Guilluy et, oui, ce sont des « villes-centres ». Sauf que lui parle plutôt de « petites villes » et de « villes moyennes », qui, on le voit, font partie des « grandes aires urbaines » dans la typologie Insee...


  • Le fils de Chucky, Don Mancini, 2004
    Je sais que lorsqu’on n’aime pas beaucoup les films d’horreur, que même on dédaigne joyeusement tout ce qui s’apparente à une affiche comme ça on ne sait pas ce que c’est que ce truc : Chucky.
    Alors comme d’habitude, je vous raconte pour moi. Je devais avoir 9 ou 10 ans, et à cette époque je passais toujours quelques sessions d’hiver à l’hôpital. Et dans le service pédiatrie de Périgueux, à l’époque parce qu’aujourd’hui y’a jamais le temps, les aides-soignantes se pliaient en 4 pour me trouver une télé avec un magnétoscope. C’est à ces occasions que j’ai vu les Gremlins mais ça j’en ai déjà parlé. Et le premier Chucky.
    C’est simple : un gangster et tueur et tout ça est coincé par la police et son pote vaudou lui explique comment posséder une poupée pour éviter d’aller en prison. Il fait sa formule et se transforme en une gentille poupée. La poupée est achetée et offert à une petite fille. Et voilà, il va tuer toute la famille. C’est un vrai de vrai film d’horreur avec aucune aspiration de comédie. Ca m’a absolument horrifié et j’ai eu très très peur pendant très très longtemps. Alors vas savoir pourquoi depuis cette date je n’ai pu m’empêcher de voir tous les films d’horreur qui me passaient sous la main. Je ne sais pas.
    Je n’ai pas vu toute la série mais je sais qu’il y a eu un 2 un 3 un 4 etc.
    Progressivement Chucky est devenu une grosse comédie d’humour noir. A 18 ans je me suis poilé devant la fiancée de Chucky.
    Et là, l’autre jour : le fils.
    Alors c’est pas merveilleux, mais ça on s’en doute. Et pour parler de film comme ça il ne faut pas parler de cinéma il faut juste raconter l’histoire et on comprend tout. Comme ça, ceux et celles qui vont aimer le savent tout de suite, et les allergiques au teen movie d’horreur ridicule le savent aussi.
    Une poupée toute gentille a des dilemmes existentiels incroyables. Elle vient d’où, qui sont ses parents, etc.
    Elle tombe sur une émission de télé pourrie avec un ventriloque qui fait causer Chucky et sa fiancée. C’est que depuis le film d’avant ils sont inanimés, il faut dire la formule pour qu’ils reviennent à la vie. Bref, la poupée gentille les retrouve, voit un pauvre médaillon qui traine avec des mots bizarres en latin, il dit la formule et Chucky et la fiancée reviennent à la vie.
    Il leur annonce qu’il est leur enfant.
    Chucky lui dit « ah oui, tu es mon fils » et sa fiancée dit : « Bah non du con tu ne vois pas que c’est une fille ? » voila, ça c’est le dilemme de tout le film, la pauvre poupée enfant de Chucky et de sa copine dont j’ai oublié le prénom ne sait pas si elle est un homme ou une femme.
    Après plusieurs meurtres, elle décide : « elle sera les deux à la fois » alors elle se déguise en travesti du genre plus trash tu meurs et elle en profite pour assumer aussi ses tendances familiales à savoir éventrer tout ce qui passe.
    Et puis il y a aussi Redman, le gros rappeur noir qui sert à rien mais il est là et c’est très drôle.

    https://www.youtube.com/watch?v=VcFf6sR5XPk

    #critique_a_2_balles #le_fils_de_Chucky #2004 #Don_mancini #chucky #cinema #horreur

    • T’as au moins une cliente pour ce genre de films par ici :)
      Je croie avoir vu un Chucky quant j’étais ado mais c’etait probablement pas le premier car c’etait assez comique dans mon souvenir.
      Dans le genre poupée tueuses plus récent j’avais trouvé « Dead Silence » assez efficace.
      Au passage j’ai trouvé une petite collection de films d’horreurs avec des poupées qui vont m’inspirer pour mes prochaines acquisitions.
      https://www.youtube.com/watch?v=FZvSqou0HBY


      Il y a du #nanar qui semble bien savoureux dans cette liste !!

      –—

      Contrairement à toi, j’ai plutot vu des films récents et pas forcement vu les classiques du genre.
      Dans les films d’horreurs récents qui m’ont bien plus, j’ai vraiment bien aimé « Oculus » de Mike Flanagan et dont le premier film « Absentia » est bien aussi. J’ai découvert récemment Ben Wheatley avec « A field in England » qui je pense pourrais te plaire vu que tu semble avoir des gouts assez variés, c’est très étrange c’est possible que tu déteste. Après avoir vu « A field in England » j’ai regardé « Sightseers » et « Kill List » du même réal et c’était cool aussi, plus facile d’accès que « A field in England » alors je te conseil plutot de commencer par un des deux derniers.
      Un petit film financé par crowdfunding que j’ai trouvé pas mal du tout « Starry Eyes ».
      Un autre qui date de quelques années, petit budget mais bien horrifique, « The Ruins »
      "Triangle" est pas mal aussi... « The Conjuring » ca fait peur et « Mister Babadook » aussi.

      Un qui est amusant à regarder si tu visionne les films sur un ordinateur. « unfriended » qui doit être très mauvais si tu le regarde au ciné ou à la tv. C’est pas vraiment effrayant mais l’expérience d’immersion est fun. Tout le film est vu à travers un écran de PC.

      J’en ai encore plein à conseillé mais je pense que j’en ai mis beaucoup trop déjà :)

      Il me reste plus qu’a chopper les Chucky et tous ces films de poupées tueuses. Bonne soirée et merci pour la critique à 2 balles.

  • Un ptit mot hebdomadaire de mes éleveureuses de volailles préféré⋅e⋅s
    http://pca.nursit.com/feuille-d-info-du-lundi-28-mars-2016

    Salut à tous,
    Il semble que le renard ait remballé ses gaules et soit parti pêcher plus loin. Ce chapitre se clôt donc provisoirement sur un retrait stratégique du goupil mais la prudence reste de mise.

    Notre copain vigneron en est à sa 2 ou 3e chimio. On lui fait passer du ginseng rouge de Corée du stock familial pour l’aider à se remettre les dents droites. Les potages qu’ils lui servent à Bergonié sont d’un autre tonneau et leurs effets « secondaires » plus spectaculaires que nos remèdes ancestraux. Il a souvent la surprise de reconnaître sur les boîtes des médicaments les mêmes noms de laboratoires que sur ses bidons de pesticides. Bon nombre d’agriculteurs sont ainsi partie prenante, à leur corps défendant, de la guerre que mènent certaines entreprises contre la vie en général et pour le profit en particulier. Le choc est donc rude lorsqu’ils s’aperçoivent qu’en suivant les instructions, ils combattaient aussi contre eux-mêmes !

    Depuis peu, des spécimens d’une revue spécialisée intitulée « filières avicoles » échouent dans notre boîte aux lettres. Cette revue professionnelle nous confirme que l’agro-industrie a quitté la terre et ne répond plus !

    Comme dit Raoul, un vieux de la vieille du marché de Périgueux, à propos des « agro-managers » qui défilent dans des tracteurs à 100 plaques : « ils n’ont pas su rester petits ! »

    On pourrait ajouter tel Bernard Blier dans « Bons baisers... à lundi » : « Pourriez-vous être assez aimable, à l’heure qu’il est, au jour où nous sommes et étant donné ce que nous savons, de me dire sur quelle longueur d’onde on vous attrape ? » Les types sont complètement partis en vrille !

    Extraits :

    « C’est sans complexe que le n°1 de la volaille s’offre (ils ont payé ?) la visite de Stéphane Le Foll… La SNV (Société Nouvelle de Volailles) s’engage ... à fournir ainsi 2 000 tonnes de poulet transformé par an au restaurateur (!) KFC. « La preuve que lorsque l’on sait s’organiser on peut se créer un avenir », déclarait le ministre. »

    Compris bande d’incapables ? Si vous n’avez pas d’avenir vous faites comme la SNV : Rachetez un abattoir en liquidation pour cause de délocalisation au Brésil, investissez-y 10 millions d’euros pour répondre aux besoins spécifiques de KFC et l’activité reprend son cours avec 380 000 poulets abattus chaque année ! C’est pas difficile quand même, y m’énervent, y comprennent rien !

    En plus KFC ambitionne de passer de 188 à plus de 500 points de vente d’ici 10 ans. Quand on vous dit que c’est l’avenir...
    Évidemment vous ne serez pas tout seul puisque KFC « plaide plutôt pour la diversité des fournisseurs ». Mais bon, on est des winners ou quoi ?

    Le fast-food compte aujourd’hui une dizaine de fournisseurs de volailles européens dont deux en France, les autres en Allemagne, Pays-Bas, Pologne…
    Le libéralisme, l’Europe, la concurrence ; Le trio magique, que dis-je, la Sainte Trinité !

    « Les filets, aiguillettes et ailes transformés par la SNV pour KFC sont issus de poulets semi-lourds abattus entre 36 et 40 jours. »

    Nous, on est vraiment des nuls, on met au moins 140 jours pour produire un poulet !

    « Il ne s’agit pas de produire du minerai, mais bien un produit spécifique qui répond à un besoin précis. Un exemple à suivre pour l’ensemble des filières d’élevage, selon le ministre. »

    Là, on s’incline définitivement, chapeaux bas Messieurs l’agriculture française a trouvé son sauveur !
    Malgré les sollicitations réitérées de cette revue d’une haute tenue, on hésite encore à s’abonner !

    #cancer #pesticide #agriculteur #volailles #KFC

  • Perquisition administrative chez des maraîchers bio : « Ils s’attendaient à quoi, des légumes piégés ? »
    http://www.bastamag.net/Perquisition-administrative-chez-des-maraichers-bio-Ils-s-attendaient-a-qu

    Le 24 novembre, le préfet de Dordogne a ordonné la perquisition d’une ferme du Périgord vert. A la recherche de « personnes, armes ou objets susceptibles d’être liés à des activités à caractère terroriste », les gendarmes ont fait chou blanc. Sur les 1233 perquisitions administratives menées en France, les abus commencent à s’accumuler. La ferme d’Elodie et Julien, à mi-chemin entre Périgueux et Angoulême, figure dans une plaquette de l’office de tourisme au chapitre « vente directe de fruits et légumes ». (...)

    #Décrypter

    / #Atteintes_aux_libertés, Peut-on échapper à l’espionnage généralisé ?, #Surveillance_et_biométrie

    #Peut-on_échapper_à_l'espionnage_généralisé_ ?

    • Le pire c’est que plus le chiffre de perquisitions annoncé est grand, plus c’est valorisant pour le gouvernement qui « fait des choses » dans l’opinion. Ceci bien sûr grâce aux #médias de masse et de propagande qui ne nous éclairent absolument pas sur la nature des affaires ou des perquisitionnés ...

    • Comme les maraîchers bio demandent des explications, les forces de l’ordre invoquent l’état d’urgence et leur montrent un ordre de perquisition signé par le préfet Christophe Bay (voir ci-dessous). Selon ce papier, faisant référence aux attentats du 13 novembre et à « la gravité de la menace terroriste sur le territoire national », « il existe des raisons sérieuses de penser » que chez eux « peuvent se trouver des personnes, armes ou objets susceptibles d’être liés à des activités à caractère terroriste ». « Ils s’attendaient à quoi, des légumes piégés ? », plaisante Elodie après coup. Installés depuis trois ans et demi en Dordogne, Julien et sa compagne ont une fille de deux ans, vendent des légumes de saison à la Biocoop et le samedi au marché.
      « Le G8, les manifestations pour l’environnement, ça ne vous dit rien ? »

      Pendant deux heures quarante, les gendarmes fouillent chaque pièce en regardant « dans les placards, les coffres, la bibliothèque, les recoins, les boîtes », détaille Elodie. Ils semblent « très intéressés par les petits carnets, les coupures de presse. Les livres moins. » Et demandent quelle surface fait la ferme, s’il y a des appentis. L’un d’eux prend les choses particulièrement au sérieux. « Il nous dit : “le G8, les sommets européens, les manifestations pour l’environnement, ça ne vous dit rien ?” et mentionne aussi la Cop21. Visiblement, la perquisition a un rapport avec nos activités militantes. »

    • On doit tous être fichés comme des islamogauchistes, là, et comme des soutiens au terrorisme... dans la mesure où on se pose des questions, et qu’on se sent impliqués dans le fait qu’il y a des problèmes non-résolus dans le monde.
      Dans l’idéal, on ne devrait pas se sentir impliqués. On ne devrait que se contenter de vivre comme on nous le demande : travailler, consommer, regarder la télé, et communier autour du fait divers de la journée... et obéir aux ordres.

    • Sur le personnage, le préfet de la Dordogne, ex-préfet de l’Aude, #Christophe_bay
      https://blogs.mediapart.fr/resf/blog/090912/prefecture-de-laube-le-royaume-du-pere-et-de-la-mere-ubu-recit-dun-a

      Bien que Christophe BAY soit content de ses titres, « Préfet de l’Aube, Chevalier de la Légion d’honneur, Chevalier de l’Ordre National du Mérite et ancien directeur adjoint de l’ancien ministre de l’Intérieur, Claude Guéant », sa secrétaire générale Catherine HÉNUIN essaie de le convaincre d’exceller dans le zèle et de mener une course effrénée aux chiffres, ce qui lui permettrait, entre autres avantages, de recevoir la médaille et la prime du "meilleur préfet expulseur".

      Pour cela, il lui faut trouver son souffre-douleur, chose qui n’a pas été difficile.La famille EMINI est une proie facile.

      Qui peut bien êtrela famille EMINIpour justifier un tel traitement ? La famille EMINIest composée d’Idriz, de son épouse Mizafere actuellement enceinte de quatre mois, tous deux albanais de nationalité serbe et de leurs deux enfants, Emir âgé de 6 ans et Ezra âgée de 4 ans. Une famille sans histoire mais qui a fui son pays pour sauver sa peau et trouver protection dans un pays qui fut un temps, le pays des droits de l’Homme et du citoyen.

    • Cette impression se confirme lorsque les gendarmes évoquent enfin « un truc tangible », une action à laquelle Elodie et Julien ont participé il y a trois ans contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes : le blocage du péage autoroutier de Mussidan. « Je ne pense pas avoir fait une seule manif depuis », résume la maraîchère. « La petite a deux ans. Je ne veux pas jouer la Sainte Nitouche, mais manifestation ou pas, qu’est-ce qui justifie ça ? » Le gendarme zélé explique aux habitants de la ferme « qu’avec l’état d’urgence, tout rassemblement est interdit, et qu’organiser une manifestation est illégal ». Elodie demande : « Si vous trouvez un papier disant que j’organise une manifestation, vous m’arrêtez ? » La réponse est oui. Mais ils ne trouvent rien de tel.

      Tiens on pourrait aussi interdire les manifestations rétroactivement, pendant qu’on y est.
      (oui je fais du #mauvais_esprit mais ça commence à faire)

  • Un foyer de grippe aviaire H5N1 détecté en Dordogne
    http://www.crashdebug.fr/actualites-france/10964-un-foyer-de-grippe-aviaire-h5n1-detecte-en-dordogne

    Elles sont belles mes actions Sanofi / Pasteur, elles sont belles !, qui veux des actions Pasteur ??? (Information complémentaire)

    Le virus a été détecté chez des particuliers, en Dordogne. Crédit : Aleks. Crédits photo : MEHDI FEDOUACH/AFP

    Pour la première fois en France depuis 2007, un petit élevage artisanal de volailles a été contaminé par le virus H5N1.

    Dans un terrain servant de basse-cour à des particuliers à Biras (Dordogne), entre Périgueux et Brantôme, un foyer de grippe aviaire H5N1 a été détecté sur une vingtaine de volailles à la suite du signalement d’une mortalité anormale. C’est ce qu’a confirmé mardi soir l’un des laboratoires de référence de l’Agence nationale de sécurité alimentaire (Anses). Le ministère de l’Agriculture a précisé que le plan national (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Les #femmes et la #biodiversité nourrissent le monde, pas les corporations et les OGM (Vandana Shiva) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/07/les-femmes-et-la-biodiversite-nourrissent-le-monde-pas-les-corporations-

    « Les femmes ont été les principales cultivatrices de #nourriture et responsables de la nutrition, à travers l’histoire », écrit le Dr Vandana Shiva, « mais aujourd’hui, on nous retire notre nourriture et on la remplace par des marchandises toxiques contrôlées par les corporations. »

  • Debriefing essentialiste
    http://blog.monolecte.fr/post/2014/08/27/debriefing-essentialiste

    De retour après la première université d’été du #Revenu_de_base à Périgueux. ▶ Le revenu de base comme levier émancipateur : critique du point de vue féministe – YouTube. La première chose que j’en rapporte, c’est cette #vidéo de notre…Lire la suite →

    #Innovaction #débat #économie #femmes #société #travail #RdB

  • #Perturbations #trafic #TER_SNCF le #23_juillet #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ter-sncf-le-23-juillet-2013

    Aquitaine : Mardi 23 juillet 2013 un Ter est substitué par un autocar entre Mussidan et Périgueux. Ligne Bordeaux - Saintes : quelques perturbations subsistent mardi 23 juillet 2013 suite à un incident technique...Cet article Perturbations trafic TER SNCF le 23 juillet 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_TER

  • #Perturbations_trafic_TER_SNCF_le_18_juin_2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ter-sncf-le-18-juin-2013

    Aquitaine : En raison de difficulté de production, les Ter 865450 et 865485, entre Mussidan et Périgueux, sont remplacés par des autocars certains jours entre le lundi 10 et le dimanche 30 juin 2013.Cet article Perturbations trafic TER SNCF le 18 juin 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_TER

  • #Perturbations trafic #TER #sncf le #10_juin #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ter-sncf-le-10-juin-2013

    Aquitaine : En raison de difficulté de production, les Ter 865450 et 865485, entre Mussidan et Périgueux, sont remplacés par des autocars certains jours entre le lundi 10 et le dimanche 30 juin 2013.Cet article Perturbations trafic TER SNCF le 10 juin 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_TER #régions

  • #Perturbations trafic #TER #sncf les 8-9 juin #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ter-sncf-les-8-9-juin-2013

    Aquitaine : Samedi 08 juin 2013 le Ter 865826 est supprimé entre Le Buisson et Périgueux. - Limousin : Suite à des difficultés de production, le dimanche 09 juin 2013, la circulation des trains ...Cet article Perturbations trafic TER SNCF les 8-9 juin 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_TER #8_juin #régions