person:nabil

  • #Radio_Pogge
    http://www.radiopanik.org/emissions/radiografi/radio-pogge-24

    Avec la participation de Mastah Max, Yipoon CHiem, Nsa Mpoma, Tony, Mike Laveste, Amel James Bangura, Annick du projet « fleurir Pogge », Kocalar Habby, Barry, Takei Keita, Nabil Assoufi et Oncle Kinch....

    Vous avez aussi tellement d’histoires à partager et des choses à apprendre à vos voisins ! Alors, venez prendre le micro, faire vibrer votre instrument préféré, qu’il soit votre voix, votre guitare, vos rires ou vos paroles... Mais aussi, venez découvrir les talents cachés de notre quartier ! Contact : radiopogge@gmail.com / tél. 0487170290 (Kinch) / Chausée de Haecth 366, 1030

    Schaerbeek.

    #Studio1BIS #OPEN_MIC:_Une_scène_ouverte_à_Radio_Pogge #Open_Mic #Scène_Ouverte #Studio1BIS,Radio_Pogge,OPEN_MIC:_Une_scène_ouverte_à_Radio_Pogge,Open_Mic,Scène_Ouverte
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radiografi/radio-pogge-24_06144__1.mp3

  • #Radio_Pogge: #Open_Mic#2
    http://www.radiopanik.org/emissions/radiografi/radio-pogge-open-mic-2

    Avec la participation de Mastah Max, Yipoon CHiem, Nsa Mpoma, Tony, Mike Laveste, Amel James Bangura, Annick du projet « fleurir Pogge », Kocalar Habby, Barry, Takei Keita, Nabil Assoufi et Oncle Kinch....

    Vous avez aussi tellement d’histoires à partager et des choses à apprendre à vos voisins ! Alors, venez prendre le micro, faire vibrer votre instrument préféré, qu’il soit votre voix, votre guitare, vos rires ou vos paroles... Mais aussi, venez découvrir les talents cachés de notre quartier ! Contact : radiopogge@gmail.com / tél. 0487170290 (Kinch) / Chausée de Haecth 366, 1030

    Schaerbeek.

    #Studio1BIS #OPEN_MIC:_Une_scène_ouverte_à_Radio_Pogge #Scène_Ouverte #Special_KID #Studio1BIS,Radio_Pogge,OPEN_MIC:_Une_scène_ouverte_à_Radio_Pogge,Open_Mic,Scène_Ouverte,Special_KID
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radiografi/radio-pogge-open-mic-2_06026__1.mp3

  • How language problems bedevil the response to crises

    SITTING ON A muddy floor beneath a tarpaulin roof, Nabila, a 19-year-old Bangladeshi, fiddles with her shoelaces as she listens to Tosmida, a Rohingya woman in her mid-30s. Both are crying. Nabila, a student-turned-interpreter, says awkwardly: “She had it from all of them in her secret place.”

    The struggle to tell the story of Tosmida’s gang-rape is not just an emotional but a linguistic one. Since some 700,000 Rohingyas escaped persecution in Myanmar and fled to Bangladesh over a year ago, many Bangladeshis like Nabila have suddenly found themselves with new jobs, as interpreters. Tosmida’s Rohingya and Nabila’s Chittagonian are related but not identical. Interpreters, quickly trained, must try their best to understand another language, and fill in the gaps left by cultural differences—including taboos about what victims can say.


    https://www.economist.com/books-and-arts/2018/11/17/how-language-problems-bedevil-the-response-to-crises?fsrc=scn/tw/te/rfd/pe
    #langue #interprétation #interprètes #traduction #trauma #traumatisme #tabou #réfugiés #viol

  • « Non à l’artwashing apartheid » : au Maroc, un appel au boycott culturel d’Israël
    Middle East Eye | Safa Bannani et Margaux Mazellier
    Friday, 21st September 2018
    https://www.middleeasteye.net/reportages/non-l-artwashing-apartheid-au-maroc-un-appel-au-boycott-culturel-d-is

    (...) Contacté par MEE, Sion Assidon, l’un des fondateurs de l’antenne BDS Maroc, a indiqué que celle-ci avait « appelé les réalisateurs au boycott du festival de Haïfa » car « cela entre parfaitement dans le champ d’action du BDS ».

    Après l’annonce de cette participation de films marocains au festival de Haïfa, « les trois réalisateurs ont immédiatement affirmé qu’ils n’étaient pas au courant et qu’ils n’avaient pas été invités au festival », a-t-il précisé. « En effet, ils ne sont plus propriétaires du bien culturel. C’est un bien commercial qui appartient maintenant aux diffuseurs internationaux. »

    Les cinéastes ont exprimé leur indignation suite à cette sélection au festival israélien. Dans un communiqué parvenu à MEE, Meryem Benm’ Barek, a déclaré : « J’ai appris la sélection de mon film Sofia au festival de Haïfa. J’en ai demandé le retrait. Ce sont des vendeurs internationaux qui se chargent de l’envoi des films aux festivals, sans que le réalisateur ne soit impliqué dans ce choix ».

    La réalisatrice a précisé que son film « Sofia est la voix de ceux qui n’ont plus de voix. Il dénonce l’oppression et la domination du faible par le fort dans une société qui divise jusqu’au sein d’une même famille ».

    Dans un communiqué de presse consulté par MEE, Nabil Ayouch explique qu’il n’a « aucune responsabilité » dans la projection de son film en Israël, insistant sur le fait qu’il « est et reste toujours contre toute normalisation des relations avec Israël ».

    Toutefois, le réalisateur marocain affirme qu’il « ne peut pas interdire la projection en Israël d’un film » dont il a « cédé les droits internationaux ». Il précise qu’il a en revanche « le droit de refuser de partir en Israël ». (...)

    #BDS #propriété_intellectuelle #BDS
    #Maroc #Vol #Boycott_Culturel

  • Trois réalisateurs marocains sélectionnés au Festival du film de Haïfa prennent leurs distances
    Tel Quel, le 15 septembre 2018
    https://telquel.ma/2018/09/15/trois-realisateurs-marocains-selectionnes-au-festival-du-film-de-haifa-prenn

    Meryem Ben’mbarek, Nabil Ayouch et Najriss Nejjar, trois réalisateurs marocains dont les films ont été sélectionnés par le festival de Haïfa, ont pris leur distance après que le mouvement BDS Maroc contre la normalisation d’Israël a appelé à leur « boycott culturel ».

    #Palestine #Maroc #BDS #Boycott_culturel

  • Le chanteur Médine, soutien de Havre de savoir qui donne la parole à des antisémites, des homophobes et autres sexistes.
    https://twitter.com/MarylinMaeso/status/1007339156501090306

    ... hurler à l’islamophobie quand on épingle des mecs dont les propos misogynes/homophobes/antisémites/complotistes sont avérés, c’est cautionner un amalgame odieux islamistes/musulmans que la fameuse fachosphère adore faire.

    ...un panel des personnes auxquelles l’association Havre de Savoir donne une tribune : le Cheikh Qaradawi, Hani Ramadan, Hassan Iquioussen, Nabil Ennasri. Pour ceux qui ne les connaissent pas, faisons les présentations. (...)

    Oui, quoi qu’on en pense, #Médine a le droit de se produire au Bataclan. Mais si vous croyez qu’il suffit de brandir l’épouvantail de l’extrême droite pour nous faire fermer les yeux sur ses connivences avec cette asso, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil.

    edit octobre 2023 tweet supprimé par ses auteurs #Gaucho_washing

    #lesennemisdenosennemisnesontpasforcémentnosamis #antisémitisme #socialisme_des_imbéciles

  • Physique statistique planaire et holomorphicité discrète
    http://lille1tv.univ-lille1.fr/videos/video.aspx?id=5063e951-5103-45d2-8e22-c9b35d2c4f7d

    L’holomorphicité discrète est devenue une méthode centrale dans l’étude du comportement critique de divers modèles de physique statistique planaire, tels que les modèles de percolation, Ising, marches auto-évitantes. Elle a révolutionné notre compréhension de leur limite d’échelle, et nous rapproche d’une compréhension complète de leur invariance conforme. Afin d’illustrer les progrès récents dans ce domaine, nous expliquerons comment calculer la vitesse de croissance, appelée constante de connectivité, du nombre de marches auto-évitantes sur le réseau hexagonal. L’idée principale consiste à montrer qu’une fonction particulière, appelée observable parafermionique, est holomorphe discrète pour un certain paramètre, qui ne peut être que le paramètre critique. Nous expliquerons ensuite comment l’idée peut être (...)

    • S.O.S. Les Nouvelles d’Archimède. (L’Université Lille-I - Villeneuve d’Ascq)
      Pour que perdure l’exigence culturelle à l’université.

      La fusion des universités bat son plein, mais, parfois, de manière malheureusement très technocratique. Depuis cinq mois, nous voyons se mettre en place des délocalisations mais aussi, ça et là, des gestions verticales où de nouveaux responsables semblent s’estimer les maîtres sans partage dans leurs domaines : ils ne se soucient alors ni des pratiques universitaires de concertation et de consultation, ni du respect de leurs collègues, ni de la reconnaissance due aux salariés, de leur expérience acquise à leurs postes, de leurs compétences et de leur investissement personnel dans le métier : c’est ainsi que des salariés se sentent considérés comme de simples variables d’ajustement devant se soumettre inconditionnellement aux nouveaux détenteurs de pouvoirs.

      Un cas exemplaire de cet état de fait est offert par la politique culturelle désormais mise en place à l’université : elle opère aujourd’hui sans concertation le démantèlement de ce qui faisait la richesse culturelle spécifique de chaque université. L’université de Lille 1, en particulier, avait construit un service culture unique en France, avec son équipe formée depuis vingt-cinq ans grâce aux efforts pionniers de Nabil El Haggar et Rudolf Bkouche.

      . . . . . .
      https://seenthis.net/messages/700776

  • Au Maroc, le boycott qui dérange les autorités
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/03/au-maroc-le-boycott-qui-derange-les-autorites_5308984_3212.html

    C’est le premier aveu public de l’impact d’un mouvement inédit qui secoue le Maroc depuis plus d’un mois. Mardi 29 mai, la filiale locale de Danone a annoncé réduire de 30 % ses achats de lait auprès de ses fournisseurs locaux. Dans une lettre adressée à ses « partenaires » et publiée sur le site de l’hebdomadaire marocain TelQuel, la société explique sa décision par une baisse de ses ventes, « tous produits confondus ». La raison ? Un mystérieux boycott dont les promoteurs ne sont pas connus mais qui s’est répandu dans le royaume comme une traînée de poudre.

    Danone n’est pas la seule entreprise visée. L’eau minérale Sidi Ali et les stations-service Afriquia, premier réseau du pays, sont aussi concernées. Le mot d’ordre est apparu le 20 avril sur les réseaux sociaux, principalement Facebook.
    […]
    Les trois marques, leader sur trois produits de base – eau, lait et carburant –, sont accusées de pratiquer des prix très élevés dans un pays toujours en développement. Mais le boycott peut aussi s’expliquer par le fait que deux de ces sociétés sont détenues par des personnalités influentes, au croisement de la politique et de l’économie.

    D’abord, Aziz Akhannouch, 57 ans, propriétaire d’Afriquia, ministre de l’agriculture, pressenti comme nouveau chef …

    #paywall

    Et le second ? S’agit-il de la place de la SNI, pardon Al Mada, (et donc makhzen, SIGER et les finances personnelles du roi et de sa famille) dans Centrale Danone. Ou, plus simplement d’Adil Benkirane, directeur-achat de Centrale Danone,

    Adil Benkirane bientôt écarté par Centrale Danone ?
    http://www.lesiteinfo.com/maroc/adil-benkirane-bientot-ecarte-par-centrale-danone

    Le neveu de Nabila Benkirane, épouse de l’ancien chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, avait présenté ses excuses aux Marocains après avoir traité les boycotteurs de « traîtres ».

    • Sur la troisième marque cité, Sidi Ali, prélevée à Moulay Ali Chérif par les Eaux Minérales d’Oulmès, filiale de Holmarcom…

      Groupe Holmarcom — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Holmarcom

      Fondé par Abdelkader Bensalah, le groupe Holmarcom est un groupe marocain familial, dont l’activité est organisée autour de 4 pôles : Finance, Agro-Industrie, Distribution et Logistique et Immobilier.

      Après le décès du fondateur en 1993, c’est son fils, Mohamed Hassan Bensalah qui prend les rênes de l’entreprise. Il pérennise les actifs du Groupe, le restructure et le modernise avant de se lancer dans une stratégie de développement marquée par la mise en place de plusieurs partenariats et alliances.

      Devenu un des grands groupes du pays, le groupe Holmarcom accompagne les grands projets de modernisation du Maroc et s’ouvre à des opportunités de croissance à l’international et plus particulièrement en Afrique.

      NOUVELLE POLÉMIQUE SUR L’EAU MINÉRALE « SIDI ALI » | Actu-Maroc
      http://www.actu-maroc.com/nouvelle-polemique-sur-leau-minerale-sidi-ali

      Des trois produits-phares visés, l’essence Afriquia et le lait « Centrale Laitière », les deux premiers semblent les plus dans le collimateur des initiateurs de cette campagne hors normes, en raison de la personnalité et du statut des propriétaires de leurs groupes respectifs. Le tour est venu de la patronne des patrons et présidente de la CGEM, Myriam Bensalah Chaqroun et parallèlement vice-présidente du groupe familial Holmarcom, propriétaire des eaux minérales précitées, de se voir offrir en pâture à l’opinion publique au travers d’une photo. Le cliché la montre assise aux côtés du chef du gouvernement, El Othmani, au cours d’une réunion, et devant les deux, une bouteille de la marque « Sidi Ali », bien en mise en évidence, selon les internautes, pour montrer que ce dernier et tout son gouvernement n’approuvent pas le boycott.

      Les internautes en ont trop vite conclu à la manipulation de l’opinion publique et y vont vu une preuve supplémentaire de la puissance financière de la famille Bensalah au point de recruter El Othmani pour leur communication de crise face à cette campagne.

      Il est vrai qu’en l’absence de toute réaction officielle, le gouvernement ouvre la voie à toutes les interprétations après une semaine d’agitation

      Bref, ça sent très fort le rejet du #makhzen

  • » Army Kills A Palestinian In Gaza, Another Young Man Dies From Wounds Suffered Last Friday
    April 5, 2018 1:58 PM IMEMC News
    http://imemc.org/article/army-kills-a-palestinian-in-gaza-another-young-man-dies-from-wounds-suffered-

    Palestinian medical sources have reported, Thursday, that Israeli soldiers killed one Palestinian with a missile fired from an armed drone, late on Wednesday at night, while another Palestinian died from wounds he suffered last Friday, in the Gaza Strip.

    The sources said that an armed Israeli military drone fired a missile at Palestinian protesters near Erez Crossing, in the eastern part of the Gaza Strip, killing one of them, and wounding several others.

    Palestinian medics were unable to enter the area due to Israeli army fire, and severe military restrictions on border areas, and were only able to retrieve his body in the morning.

    The Palestinian Health Ministry said the slain Palestinian has been identified as Mojahed Nabil al-Khodary , 23, from Gaza city.

    Medical sources at the Shifa Medical center in Gaza city, said Red Crescent Medics located the mutilated remains of the slain Palestinian, east of the Zeitoun neighborhood, southeast of Gaza city.

    They added that the soldiers also shot five Palestinians five live fire and caused dozens to suffer the effects of teargas inhalation in the same area.

    #Palestine_assassinée #marcheduretour

  • Razzia, un film de Nabil Ayouch
    A-t-il vraiment été tourné au Maroc ?

    https://www.genre-ecran.net/?Razzia

    La révolte populaire gronde actuellement au Maroc, le pays vit au rythme des manifestations et des répressions policières. Avec Razzia, Nabil Ayouch a l’ambition de nous aider à prendre la température de ce temps aux allures pré-révolutionnaires, et surtout de nous en expliquer les causes. Le réalisateur franco-marocain y parvient-il ?

    Nabil Ayouch a en tout cas pris soin dans Razzia de ne pas bousculer les préjugés de son public cible concernant la société marocaine : tous les clichés racistes y sont méticuleusement respectés, le Marocain y est homophobe, sexiste et antisémite à souhait.

    Dans Razzia, nous suivons le quotidien de cinq personnages, le Berbère, l’Homosexuel, l’Adolescente, le Juif et la Femme. Nabil Ayouch laisse ces personnages nous dire, du point de vue du stéréotype auquel ils sont réduits, ce qu’est la société marocaine et pourquoi elle est sous tension. Et ce qu’ils nous disent est univoque : la société marocaine est une société arriérée culturellement, intolérante vis-à-vis des minorités, et c’est pour cela qu’elle est au bord du gouffre. Les personnages de Ayouch n’existent dans son film que pour marteler cela, scène après scène. Même le personnage secondaire de la pétillante prostituée ne passe dans le film que pour y être maladivement antisémite, quittant précipitamment son client à la simple vue d’une Menorah dans la chambre.

    Et tout est lourd dans le film. Ayouch veut dire que la société marocaine est hypocrite et contradictoire ? Fastoche, l’Adolescente se charge de prier voilée devant un clip télé où des femmes dansent dénudées. Et on devine la fière satisfaction du réalisateur face à cet effet « Grosse contradiction à l’appel du muezzin ». Difficile de la louper en effet...

    Summum de la caricature raciste : le couple que forme Salima et son mari Jawad. Comme le reste dans le film, leur relation est très pauvre, réduite à un message que Ayouch veut faire passer et qui est mis en scène à chaque plan : « Voyez cette misogynie pathologique et cette jalousie maladive chez l’Arabe ». Par exemple cette scène où Salima veut passer un moment tendre avec son mari. Lui ne veut pas, ces douceurs à l’initiative de sa femme, ça l’agace. Il met donc fin à cette tendresse et la viole. Il préfère comme ça, c’est un Arabe.

    À noter que le couple parle français et boit de l’alcool. Nabil Ayouch désislamise et francise pour donner à voir l’essence profonde : l’Arabe a un gros problème dans sa tête avec les femmes. Oui les Arabes sont comme ça Madame Dupont, Musulmans ou pas, vivant au Maroc ou dans les quartiers populaires de France, c’est pareil. C’est les gènes...

    Ce qui est le plus regrettable dans le film, c’est qu’on n’y voit aucune dynamique sociale à l’œuvre. Le film est sans relief, sans profondeur. Gênant pour un film qui prétend parler de luttes et de révoltes. Les cinq personnages sont pourtant liés les uns aux autres, et le fait qu’ils se croisent est censé signifier quelque chose. On ne peut s’empêcher de penser à Une séparation de Asghar Farhadi. Mais là où Farhadi a excellé à traduire par ellipses les tensions politiques et sociales, notamment de classe, sous-tendues par les tensions entre les personnages de son film, chez Ayouch au contraire, il ne se passe rien entre les personnages, ils sont définitivement seuls, réduits à être les victimes d’une société dans laquelle ils semblent tous étrangers, rattachés à rien, ni à leur famille, ni à leurs amis, ni à leur quartier, ni à leur classe. Des personnages caricaturaux qui évoluent de manière isolée dans un Maroc caricatural.

  • Au #Maroc, #Nabil_Ayouch filme la « razzia » sur les rêves
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130318/au-maroc-nabil-ayouch-filme-la-razzia-sur-les-reves

    Le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch, qui avait vu son dernier film, Much Loved, interdit au Maroc, sort #razzia. Un film choral qui croise cinq destins dans un Maroc tiraillé entre modernité et tradition, véritable poudrière sociale.

    #International #libertés_individuelles

  • Who are ‘the forces of evil’ controlling Egypt’s media? | MadaMasr
    https://www.madamasr.com/en/2018/03/01/feature/politics/who-are-the-forces-of-evil-controlling-egypts-media

    There are “forces of evil” that control Egypt’s media outlets, according to a Wednesday statement issued by Public Prosecutor Nabil Sadek. To protect “national security” and prevent “spreading fear throughout society,” Sadek instructed public prosecutors and regulators to monitor media outlets and arrest anyone who disseminates or broadcasts false news.

    However, it is unclear whom Sadek was referring to in his statement. And in the absence of clarity, media regulators and lawyers are left to speculate whether the term “forces of evil” is confined to the spat with the British Broadcasting Corporation (BBC) over the critical report titled “The Shadow Over Egypt” on human rights violations in Egypt during President Abdel Fattah al-Sisi’s first term in office, or if it signals the beginning of a broader wave of future legal prosecution targeting journalists in the coming period in Egypt.

  • As Elections Near, Egypt Finds a New Target: Foreign News Media - The New York Times

    https://www.nytimes.com/2018/02/28/world/middleeast/egypt-elections-news-media.html

    CAIRO — Egypt’s chief prosecutor delivered a withering broadside against the news media on Wednesday, blaming the “forces of evil” for negative coverage and instructing his staff to take legal action against outlets deemed to be undermining Egypt’s security.

    The remarks by the prosecutor, Nabil Sadek, were the latest escalation of a draconian crackdown on civil liberties before a presidential election in March that has become fraught with tension even though President Abdel Fattah el-Sisi faces no real opposition.

    In comments that appeared aimed at the foreign news media, Mr. Sadek accused outlets of spreading false news “to disturb the public order and terrorize society.” A day earlier, Egypt had called for a boycott of the BBC over a documentary that aired last week detailing torture and illegal abductions by Egyptian security forces.

    Local news coverage has been dominated in recent days by a wave of government-driven outrage over the documentary. Although the documentary contained abuse accusations already widely documented by human rights groups, it was denounced as propaganda spread by the outlawed Muslim Brotherhood.

    The State Information Service, which oversees the foreign media, said the BBC film was inaccurate because a young woman featured in the documentary later told a local television station that she had not been harmed.

    Her mother said on Tuesday that the woman had been coerced into giving a false statement to the local station. A day later, the mother was reported to have been arrested.

    The BBC said in a statement: “We stand by the integrity of our reporting teams.”

    While Mr. Sisi has long treated Egyptian news outlets harshly, jailing dozens of reporters and blocking about 500 websites, he has generally spared foreign reporters the worst measures. That appears to have changed with the presidential election campaign.

    A long list of rules announced by the national election commission in February seeks to dictate the questions journalists can ask voters, prohibits them from using photographs or headlines “not related to the topic” and forbids them from making “any observations about the voting process.”

    “These rules made me laugh, and scared the hell out of me at the same time,” said Gamal Eid, a leading lawyer and human rights activist. “The rules are purposefully vague so they can decide to let their friends go, and punish their critics. It seems tailor-made for the foreign media.”

  • Egypt After 2 years of investigations: Regeni and clues about his killers | MadaMasr
    https://www-madamasr-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.madamasr.com/en/2018/02/01/opinion/u/after-2-years-of-investigations-regeni-and-clues-about-his-killers/amp/?platform=hootsuite

    Editorial Note: On January 25, 2018, the second anniversary of the disappearance of Italian researcher Giulio Regeni, the Italian newspapers Corriere della Sera and La Repubblica published a letter addressed to their editors in chief that was written by Giuseppe Pignatone, Rome’s chief prosecutor. In the letter, Pignatone summarizes the results of the Italian-Egyptian joint investigation into Regeni’s death. While Mada Masr published a story on the letter on January 26 titled “Italian General Prosecutor: Egyptian secret services complicit in Regeni case,” we have decided to translate Pignatone’s letter into English, preserving Corriere della Sera’s editorial framing, to give the full context of the prosecutor’s address.

    Dear editor in chief,

    Two years after Giulio Regeni was abducted in Cairo, here is a brief reflection on some aspects of the inquiry.

    The Cooperation

    The fact that the tragic events took place in Egypt naturally entailed that the Egyptian authorities had, first and foremost, the right, but also the duty, to carry out the investigations. As for us, Italian judicial magistrates and police, we can only cooperate and support the investigations of the Egyptian team by making suggestions and requests. We cannot possibly imagine gathering evidence that would allow us to identify those responsible for the crime from outside Egypt.

    This cooperation with our Egyptian colleagues is the first of its kind in the history of judicial cooperation. For the first time, I believe, a public prosecutor of another country came to Italy, in the absence of treaties, to share the results of his own investigations. We also traveled to Cairo for the same reasons: there have been seven meetings in total. For this, I must publicly thank Prosecutor General Nabil Sadek.

    In the absence of international agreements or conventions, as in this case, such complex and demanding judicial cooperation can be made possible only if the governments of both countries simultaneously initiate real cooperation. Undoubtedly, the pressure of public opinion – also at an international scale –played a major role in this.

    The Inquiry

    As magistrates, our activities have to comply with specific standards and methods, as well as with our established legal culture. It was not always easy to penetrate the mentality of the Arab world and measure ourselves against a judicial system with completely different investigative procedures and practices.

    To give an example of this: in order not to break the thread of cooperation, we had to acknowledge the legal impossibility of being present during witness hearings held before our Egyptian colleagues in Cairo.

    Sometimes, hurdles were overcome. At least in part. Another example: we had immediately asked that data from the mobile network in certain areas of Cairo, concerning the crucial dates of January 25 and February 3, 2016 (the disappearance of Giulio and the date the body was discovered), be delivered to us, but Egyptian law wouldn’t allow it. The problem was partly solved because we had access to the reports of Egyptian experts. However, accessing the crude data and analyzing it directly obviously would have made a huge difference.

    Despite all these obstacles, we continued with our work, and I think I can say we reached some tangible results. First, we wanted to avoid the investigations heading down the wrong track. Focusing on non-existent espionage activity by Giulio or the involvement of a group of common criminals, for example. Secondly, we wanted to establish some red lines within the framework for further investigations into the murder. First and foremost, the motive can be easily traced to his research activities during his months in Cairo. Light was shed on the role played by some of the people who Giulio met in the course of his research and who betrayed him. It has also become clear that Giulio attracted the attention of Egypt’s state apparatus for several months, attention which increased in intensity leading up to January 25.

    These are crucial elements in pursuing the investigation, and above all, in finding common ground with our Egyptian colleagues. Two years ago, no one would have expected that we could obtain such results.

    We do not intend to stop here, even though we remain extremely aware of the significant complexity of the investigation. Here is another example, to illustrate the hurdles we have already overcome and those we still have to face. During our last meeting in Cairo, in December, we wanted to share the meticulous reconstruction of all the evidence collected until now with our Egyptian colleagues. This information was compiled by the Raggruppamento Operativo Speciale and the Servizio Centrale Operativo, who did, one must say, an outstanding job these past two years. For this, they deserve our gratitude. In an ordinary investigation, the public prosecutor’s office would have been able to draw some conclusion, although incomplete, on the basis of the information filed. In this case, the cooperation between both offices imposes a slow and laborious process: sharing the information, waiting until our colleagues examine it, and then together assessing the next steps to take. This is a complex process based on a reciprocal sense of collaboration, and while it cannot be as quick as we all wish, it is the only possible one. The slightest rush on our part would boomerang and nullify all the evidence that has been painfully reconstructed until now.

    Cambridge

    Since the murderer’s motive is linked exclusively to Giulio’s research, one has to highlight how important it is to comprehend what led him to travel to Cairo and to identify all those he had contact with, both academics and Egyptian labor union members.

    This is why the obvious inconsistencies between the statements by university staff and what we uncovered from Giulio’s correspondence (recovered in Italy through his personal computer) required further investigations in the United Kingdom. These investigations were made possible thanks to the effective cooperation of the British authorities. The results of this cooperation – including the search and seizure of material – seem fruitful after an initial examination. They are currently being studied by our investigators.

    The family

    We met Giulio’s parents numerous times over the past 24 months. We were impressed by their dignity in the face of tragedy, and by their incessant efforts to pursue truth and justice. We can assure them, on our part, that we will continue deploying sustained efforts, doing everything necessary and useful to bring those responsible for the abduction, torture and the murder of Giulio to justice.

    Rome’s chief prosecutor

  • Trump tells Abbas of plans to move embassy as world leaders warn of consequences
    Dec. 5, 2017 7:42 P.M. (Updated: Dec. 5, 2017 7:42 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=779571

    BETHLEHEM (Ma’an) — After days of speculation over whether the US would be moving its Israeli embassy from Tel Aviv to Jerusalem, American President Donald Trump called Palestinian President Mahmoud Abbas on Tuesday and confirmed his intentions to move the embassy.

    Abbas’ spokesperson Nabil Abu Rudeineh released a statement saying that Abbas "warned [Trump] of the dangerous repercussions of such step” for the peace-process between Israel and Palestine, and for general security and stability in the region and world.

    Abbas reportedly reiterated the Palestinian leadership’s unwavering position that without what is no occupied East Jerusalem as its capital, there is not future of Palestinian state as stipulated in international resolutions.

    Abu Rudeineh stressed that Abbas “will continue to contact world leaders in order to prevent this unacceptable.”

    Israeli news daily Haaretz quoted Nabil Shaath, a senior Palestinian official, as saying that “the mother of all the [peace] deals dies here on the rocks in Jerusalem if he says tomorrow that he recognizes a united Jerusalem as the capital of Israel.”

    Meanwhile, international media outlets reported that Trump also phoned Jordanian King Abdullah II, who, according to Haaretz, told Trump over the phone that he pledged to “thwart any American initiative to renew the peace process and would encourage rage and resistance among Muslims and Christians alike,” if the embassy was moved.

    • « Avec Jérusalem, Donald Trump joue l’avenir du processus de paix »
      MondeDans les prochaines heures, le président américain pourrait reconnaître la ville sainte comme capitale d’Israël. Explosif !
      Sabrina Myre | 5 décembre 2017, 20h00

      (...) Offrir Jérusalem aux Israéliens torpillerait le processus de paix et signerait la mort définitive de la solution à deux États. « Ça ne sert plus à rien de négocier si les États-Unis décident du statut de Jérusalem, qui devait être scellé dans un accord de paix », tranche Fouad Hallak, l’un des conseillers pour les négociations à l’Organisation de libération de la Palestine. Les Palestiniens aspirent à faire de Jérusalem-Est, dont la Vieille-Ville, qui abrite les lieux saints, la capitale d’un futur pays. « Sans la mosquée Al-Aqsa pour les musulmans et le Saint-Sépulcre pour les chrétiens, aucun État palestinien n’est envisageable », soutient l’expert. Pas plus acceptable qu’Abu Dis, petite ville en périphérie de Jérusalem, proposée comme future capitale par le supposé plan de paix des Saoudiens, révélé lundi par le New York Times. Il n’en fallait pas plus pour faire grimper la tension.

      Le Hamas menace

      En plein marathon diplomatique pour faire dérailler l’annonce, Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, est sur la sellette. « Ce serait un échec qui lui ferait perdre le peu de légitimité qui lui reste », lâche Hamada Jaber, analyste au Centre palestinien pour la recherche politique et les études d’opinion. « Vingt-cinq ans après les Accords d’Oslo, il ne reste plus rien. Aussi bien dissoudre l’Autorité, née dans la foulée de ces pourparlers », propose le chercheur. Une reconnaissance hypothétique de Jérusalem comme capitale d’Israël provoque déjà la colère des Palestiniens. Le mouvement islamiste Hamas a menacé de « raviver l’Intifada ». « Cette crise plongera les Palestiniens dans l’incertitude mais pourrait forcer l’émergence d’un nouveau leadership et la fin du statu quo », analyse Hamada Jaber.(...)

  • Lettre à ma soeur
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/163-decembre/filmer-a-tout-prix/article/lettre-a-ma-soeur

    Habiba Djahnine, 2006, FR-DZ, video, VO FR AR ST FR, 68’

    « En 1994 Nabila m’écrit une lettre, elle me raconte l’escalade de la violence, la répression, les assassinats, les espoirs si maigres et son désarroi face à l’action quasi impossible en ces années de plomb. J’étais alors partie vivre pour quelque temps dans une ville du Sahara Algérien. Dix ans après l’assassinat de Nabila je retourne sur les lieux pour faire ce film et raconter ce qui s’est passé, voir ce qu’est devenue Tizi-Ouzou, que sont devenus les gens, leur demander pourquoi l’assassinat et le massacre de civils, sont devenus l’unique réponse au conflit qui oppose les Algériens ? » (H.Djahnine). "Lettre à ma sœur" raconte l’histoire de l’assassinat de Nabila Djahnine, présidente d’une association de défense du droit des (...)

  • Le premier ministre libanais, Saad Hariri, annonce sa démission
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/11/04/le-premier-ministre-libanais-saad-hariri-annonce-sa-demission_5210238_3218.h

    Le premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé sa démission, samedi 4 novembre, à la surprise générale. Il a accusé le Hezbollah chiite et son allié iranien de « mainmise » sur le Liban et a affirmé avoir peur d’être assassiné.

    « J’annonce ma démission du poste de premier ministre », a ainsi déclaré M. Hariri, qui se trouve actuellement en Arabie saoudite, dans un discours retransmis par la chaîne satellitaire Al-Arabiya. Selon les informations du Monde, un des conseillers de M. Hariri lui avait déjà suggéré de démissionner il y a quelques semaines, mais l’idée avait alors été écartée.

    « L’Iran a une mainmise sur le destin des pays de la région (…). Le Hezbollah est le bras de l’Iran non seulement au Liban mais également dans les autres pays arabes », a dénoncé le premier ministre démissionnaire. Et « ces dernières décennies, le Hezbollah a imposé une situation de fait accompli par la force de ses armes », a-t-il ajouté.

    Bien entendu, le Monde-avec-AFP (ainsi que l’ensemble des médias francophones) qualifie la démission de Hariri de « totalement inattendue »… Si ces gens faisaient un tout petit peu leurs devoirs, ils sauraient que le renversement du gouvernement et la mise en accusation du Hezbollah ont été très clairement annoncés lundi par les Séoudiens :
    https://seenthis.net/messages/641376
    que Hariri s’était déjà rendu en Arabie séoudite ce même lundi, et y et retourné hier :
    https://www.lorientlejour.com/article/1081985/hariri-se-rend-a-nouveau-en-arabie-saoudite.html

    Le chef du gouvernement libanais se rend à Riyad pour une visite de travail. Lors de son dernier déplacement, il avait été reçu par le prince héritier saoudien, Mohammad Ben Salmane. M. Hariri avait affirmé être totalement en phase avec Riyad pour ce qui a trait à la stabilité du Liban.

    • L’aspect évidemment ridicule de l’événement, c’est que Saad se rend deux fois en Arabie séoudite en quelques jours, applique ce qui a été annoncé par un ministre séoudien en début de semaine, rencontre le nouveau Séoud-en-chef ben Salmane et dans la foulée annonce sa démission depuis l’Arabie séoudite, tout ça paraît-il pour dénoncer la « mainmise » de l’Iran sur le Liban.

    • Malgré cet aspect ridicule, on peut être particulièrement inquiet. Que l’Arabie séoudite décide de porter (à nouveau) son affrontement régional sur la scène libanaise ne présage d’absolument rien de bon pour le pays (tu as vu l’état des pays où l’Arabie a prétendu « contrer » l’influence iranienne ?).

    • http://www.raialyoum.com/?p=772730
      Commentaire des Iraniens : "La démission de Hariri a été arrangée par Trump et Muhammad ben Salmane, en fionction d’une décision manifeste des Saoudiens de s’en prendre au Hezbollah."
      طهران : استقالة الحريري جاءت بترتيب من ترامب ومحمد بن سلمان وبقرار سعودي واضح لمواجهة “حزب الله”

    • November 2, 2017
      Targeting Lebanon Again
      Edito d’ABA. Cela date du 2 novembre mais, comme c’est en anglais, je suppose que cela a dû être publié un peu avant.
      http://www.raialyoum.com/?p=771836

      We do not know what instructions Hariri was given when he met Saudi strongman Crown Prince Muhammad bin-Salman. But it would not come as a surprise to learn that he was told either to withdraw from the government or sack its Hezbollah ministers in order to create another government crisis in Lebanon. Hariri would have no option but to comply. That would mean the collapse of the hard-won political accommodation that enabled him to return to office and Gen. Michel Aoun to be elected president.

    • Angry Arab: Hariri resignation in Beirut
      http://angryarab.blogspot.fr/2017/11/hariri-assassination-in-beirut.html

      It is funny: people of the Saudi and Israeli lobbies on social media are jubilant about Saad Hariri’s resignation (from Riyadh, no less and through Saudi regime media) and treating the matter as if it was a purely Lebanese matter. The resignation was days in the making. Saudi minister (for Gulf affairs but he also seems to be in charge of Lebanese affairs as well) has been threatening the Lebanese people and government for many days and warning of an impending action. In fact, he threatened hours before Hariri resignation that Saudi Arabia will “cut off” the hands of Iran—which was the same expression used by Hariri in the speech which was prepared for him. Hariri was sitting with Hizbullah ministers and defending the political arrangement in which all parties were represented against critics in his quarters. He also met with a senior Iranian delegation HOURS before his resignation (above) (the delegated was headed by Ali Akbar Welayeti, who said after the meeting that it was “constructive”). Just after the meeting, Hariri was summoned to Riyadh and he took a selfti with Minister Sabhan (the latter posted it on Twitter (above) and said it was after a long meeting), and then the speech of resignation was aired on Saudi media. Its text was counter to all the speeches that Hariri has been giving for many months. The best part is that Saudi regime media announced that there was an assassination attempt on Hariri’s life just before he departed for Saudi Arabia. The pro-Saudi branch of the Lebanese security services promptly told Lebanese media that they never heard of any of that and that they were not sources for this fable.

    • Au sujet de la prétendue tentative d’assassinat contre Hariri, le démenti des FSI (généralement pro-séoudienne et proches du camp Hariri) :
      http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/83957/Les-FSI-mentent-les-rumeurs-sur-la-tentative-39-assassinat-jou-contre-Sa

      La direction générale des FSI a démenti, ce samedi dans un communiqué, les informations qui circulent dans les médias, réseaux sociaux et sites électroniques, selon lesquelles son service de renseignements aurait déjoué une tentative d’assassinat contre le Premier ministre démissionnaire Saad Hariri.

      « La direction des FSI précise que ces informations sont erronées, qu’elle n’a fourni aucun détail et qu’elle ne dispose d’aucune donnée à cet égard », précise le communiqué.

    • Saad Hariri Quits as Lebanon Prime Minister, Blaming Iran - The New York Times
      https://www.nytimes.com/2017/11/04/world/middleeast/saad-hariri-lebanon-iran.html

      On en est là, il faut lire un article du NYT pour se rendre compte combien les articles des MSM français et les reportages de France 24 sur le sujet sont lamentables.

      The surprise announcement — which shocked even his own staff — was an ominous sign of the escalating regional rivalry between Saudi Arabia and Iran, analysts said, indicating the growing dominance of Iran and Hezbollah as well as the Saudis’ increasingly assertive response.

      Lebanese and regional analysts, whether supporters or opponents of Hezbollah, said it appeared that Mr. Hariri had been pressured to resign by his patrons, the Saudis , as they and the United States ratchet up efforts to counter Iranian influence. The resignation came after weeks of sharp American and Saudi condemnations of Iran, including from President Trump, and new American sanctions against Hezbollah.

      By pushing out Mr. Hariri, analysts said, Saudi Arabia could deny Hezbollah a credible Sunni governing partner — an attempt to isolate it and deny it the fig leaf of a national unity government.

      “They concluded that Hariri was serving as more of a cover for Iranian and Hezbollah influence than as a counterweight to them,” said Rob Malley, a former special Middle East adviser to President Barack Obama and the vice president of the International Crisis Group.

      Yet the resignation also shows how few options Iran’s opponents have. Without Mr. Hariri in power, the United States and Saudi Arabia lose their main partner in the Lebanese government.

      Across the political spectrum, analysts and officials said the resignation ushered in new dangers. If the next government is more pro-Hezbollah, they said, that could lead to devastating sanctions. It could even increase the chances of a new war with Israel, which would see added justification for its argument that there is little distinction between Hezbollah and the Lebanese state.

      Mr. Hariri even raised the specter of internal violence. [si jamais des attentats contre le camp du 14 mars reprennent on aura été averti] He compared the atmosphere in Lebanon now to the days before the 2005 assassination of his father, former Prime Minister Rafik Hariri, saying he believed his own life was in danger. “I sensed what’s being woven in secret to target my life,” he said.

      Mr. Hariri’s father was killed when his motorcade was bombed on Beirut’s seafront. Several Hezbollah members are being tried in absentia in a special United Nations-backed tribunal in The Hague, although the militant group has denied involvement in the assassination.

      [...]

      Mr. Hariri headed a 30-member national unity cabinet that was crafted to protect the country from any spillover from the multisided war in neighboring Syria, where Iran backed the government and Saudi Arabia backed the insurgents.

      That mission has largely been successful , even though Hezbollah has sided with the Syrian government, Lebanese Sunni militants have joined insurgents there, and well over one million refugees flooded this small Mediterranean country.

      In Lebanon’s political system, power is divided between a prime minister, who must be Sunni; a president, who must be Maronite Christian; and a speaker of Parliament, who must be Shiite.

      The exercise of real power in the country is a more complicated affair of alliances, rivalries and division of spoils between the leaders of sectarian groups, including former warlords from Lebanon’s civil war.

      Hezbollah, which rose to prominence fighting the Israeli occupation of south Lebanon, is the strongest because of its powerful militia, which can act independently of the state and in recent years has served as an expeditionary force across Syria.

      In recent years Lebanon’s rival blocs have essentially agreed to confine their fight to Syria. But tensions between Saudi Arabia and Iran have only increased.

      In addition to Hezbollah’s decisive role in helping President Bashar al-Assad of Syria hold on to power, Iran has supported several militias in Iraq that have managed to defeat Islamic State forces in that country and remain a fighting force.

      Iranian leaders say their interference is needed to stop terrorism, and to create a security zone for their country. The country’s influence started to rise after the withdrawal of American troops from Iraq in 2011, leaving behind an incomplete army and a pro-Iranian government.

      Iran’s filling of the vacuum created by the departure of the United States military has been an extremely worrying development for Saudi Arabia and some other Arab states, who have seen their efforts to fight proxy wars with Iran largely fail.

      And now that the Syrian war seems to be entering a new phase, with Mr. Assad still ruling a devastated country, there are fears that tensions that had been pushed to the back burner — inside Lebanon, between Hezbollah and Israel, and elsewhere — could re-emerge.

      The United States has stepped up sanctions on Hezbollah in recent weeks after President Trump criticized Iran and the landmark nuclear deal it reached under Mr. Obama.

      “It signals a new phase of escalation,” said Ali Rizk, a pro-Hezbollah Lebanese analyst, adding that the imminent defeat of Islamic State by the United States would put new pressure on what it sees as Shiite extremists. “Lebanon is in for a hard time,” Mr. Rizk said.

      The resignation brought sharp words from Israel and Iran. Bahram Ghasemi, a spokesman for Iran’s foreign ministry, said Mr. Hariri’s speech was driven by a Saudi, American and Israeli effort aimed at “creating tension in Lebanon and the region.”

      And in Israel, Prime Minister Benjamin Netanyahu called the resignation “a wake-up call for the international community to take action against the Iranian aggression.”

      The pressure now is on the Lebanese president, Mr. Aoun, who will hold consultations with Parliament about appointing a caretaker government, said Imad Salamey, an analyst at the American University of Beirut.

      “If he indeed is going to bring in a pro-Hezbollah government, then he has to face the consequences,” such as new sanctions, Mr. Salamey said. “It will be a massive U.S. and Saudi response. The economy will collapse for sure.”

      In his speech, Mr. Hariri said he wanted to unite Lebanon and free it from outside influence. He pronounced himself “full of optimism and hope that Lebanon will be stronger, free, independent, with no authority over it except that of its own great people.”

      But in the streets of Tariq al-Jdeedeh, a mostly Sunni neighborhood of Beirut that is part of Mr. Hariri’s political base, anger and confusion contrasted with the posters of Mr. Hariri that festooned the buildings.

      “Hariri didn’t do this for Lebanon, he did this for Saudi against Iran,” said Nabil Idriss, who was tending his son’s fabric shop. “Now with this move, the picture is more transparent than ever. Saad Hariri was never in control.”

      #Liban #Hezbollah #Israel #Etats-Unis #Arabie_saoudite

  • France / Syrie / Lafarge : Arrestation de Firas Tlass aux Émirats Arabes Unis
    http://www.renenaba.com/france-syrie-lafarge-arrestation-de-firas-tlass-aux-emirats-arabes-unis

    L’arrestation de Firas Tlass apparaît rétrospectivement comme un dommage collatéral de la guerre médiatique que se livrent 3 pétromonarchies contre le Qatar, en ce que la révélation de son lieu d’arrestation, les Émirats Arabes Unis, viserait à contrario à désigner Abou Dhabi comme un complice du financement du terrorisme international et à dédouaner en conséquence le Qatar de cette accusation.

    […]

    Officiellement son interpellation a été présentée comme étant liée à des problèmes concernant son passeport syrien à des questions financières : Lafarge Syrie, dont Firas Tlass était membre de son conseil d’administration, lui versait près de 100.000 dollars par mois en vue d’assurer la protection du site et de ses employés, dont l’homme d’affaires syrien en reversait le quart, soit 20.000 dollars, au groupement terroriste Daech.

    Détail savoureux, c’est le même Firas Tlass qui servait à expliquer (oui, encore en janvier dernier) que c’était Bachar Assad qui « sponsorise des jihadistes » : Quand Bachar al-Assad "favorisait l’idée du jihad en Syrie" pour faire revenir l’Occident vers lui
    http://www.huffingtonpost.fr/2017/01/22/quand-bachar-al-assad-favorisait-lidee-du-jihad-en-syrie-pour_a_21659

    Dans ce reportage, le réalisateur donne la parole à Firas Tlass, ex-proche du dictateur syrien, et aujourd’hui en exil. Ce dernier rappelle une chose utile : c’est Bachar al-Assad qui a favorisé l’émergence des jihadistes en Syrie pour ensuite, s’ériger en rempart contre le péril islamiste qui tétanise les occidentaux. Mieux, il explique comment le dictateur syrien sponsorise des jihadistes depuis 2003.

    (M’enfin avec la Syrie, ça fait bien longtemps qu’on a passé toutes les bornes du n’importe quoi…)

  • Grand débat | Le vrai, le faux : la démocratie à l’épreuve de l’info | Maison de la Radio
    http://maisondelaradio.fr/evenement/evenement-exceptionnel/grand-debat-le-vrai-le-faux-la-democratie-lepreuve-de-linfo

    SAMEDI 25 MARS 2017 11H00
    MAISON DE LA RADIO - STUDIO 104

    RÉSERVEZ à 0€

    Info ou Intox ? Le « #fact_checking » est devenu un antidote de la désinformation. Il occupe une place grandissante dans les débats, et se retrouve au cœur de la campagne présidentielle.
    Comment lutter contre les fausses informations qui inondent les réseaux sociaux, quels en sont les enjeux pour la prochaine élection et la démocratie ? Va-t-on vers une valeur relative de l’information, la vérité est-elle encore un marqueur de l’élection ?
     
    Débat animé par Marc Voinchet, directeur de France Musique
    Avec :
    Alice Antheaume, Directrice exécutive de l’Ecole de journalisme de Sciences Po, journaliste pour France Inter et Slate.fr
    Antoine Bayet, Directeur de l’information numérique de f_ranceinfo_
    Caroline Broué, productrice de La Matinale du samedi sur France Culture
    Jean-Marc Four, Directeur de la rédaction de France Inter
    Claude Guibal, Grand reporter à France Inter
    Nabil Wakim, Directeur de l’innovation éditoriale du journal le Monde

  • Balkan migration route is ‘not closed’

    One year on from when the borders were sealed, refugees are still using South East Europe to enter the EU. But now the journey is more difficult, expensive and brutal. EURACTIV’s partner Der Tagesspiegel reports.


    http://www.euractiv.com/section/justice-home-affairs/news/balkan-migration-route-is-not-closed

    #asile #migrations #réfugiés #route_des_balkans #Balkans

    • Le grand désarroi des réfugiés bloqués dans les Balkans

      Un an après la fermeture officielle des frontières, le 8 mars 2016, les migrants sont bloqués en Bulgarie et en Serbie.

      « Game is over », crache Farid, 26 ans, comme pour évacuer sa colère. Le visage couvert de sueur, le jeune Afghan appuie ces mots d’un non de la tête, comme si son retour dans le camp de Sid ne suffisait pas à signifier son échec à franchir la frontière. Fin février, sa sixième tentative de passage de Serbie en Croatie vient d’échouer. Il recommencera, jure-t-il, lui qui a payé 600 euros pour quitter l’endroit. Reste à attendre l’appel du passeur.
      En Serbie, la tentative de passage des frontières a beau s’appeler « the game », le jeu ne fait plus rire personne. « Si l’Europe ne veut pas nous laisser entrer, qu’elle nous déporte en Afghanistan ! Ce n’est pas humain de nous laisser là », crie Farid avant de se jeter sur l’un des cent lits superposés de l’immense tente sous laquelle il dort depuis six mois.

      Farid est exténué, comme une bonne partie des 600 migrants qui vivent dans le camp face à la gare, au cœur de la petite ville de Sid. « Tous n’ont que le mot “frontière” à la bouche. C’est devenu une obsession, regrette Alexandra Stemenkovic, psychologue. Nous entendons désormais une longue plainte. Les femmes dépriment et les hommes deviennent violents. La consommation d’alcool a augmenté. »

      « Tous les repères s’écroulent »

      « Oui, c’est ça : j’ai l’impression de devenir fou », corrobore Nabil Khan, un Pakistanais de 36 ans qui suit Mme Stemenkovic pas à pas, suspendu à chacun de ses mots. Car dans ce monde où circulent les rumeurs les plus folles sur le jour et l’heure auxquels la frontière rouvrira, la parole en blouse blanche compte double.

      En mission depuis le début de l’année pour Médecins du monde, Camilo Coral est pessimiste. « Une épidémie de dépressions menace », prévient-il. « On en observe les premières manifestations. Le groupe a de plus en plus de mal à s’autocontrôler, on a de plus en plus de signalements d’attouchements sur des femmes, de violences sur les enfants. On risque de voir rapidement se multiplier les tentatives de suicide », insiste M. Coral, qui a déjà travaillé sur ce phénomène en Colombie auprès de populations victimes de conflits.

      « On est dans un temps deux de la crise. D’abord, il y a eu l’euphorie du mouvement. Aujourd’hui, c’est retombé et les gens attendent là, un peu plus désespérés chaque jour, analyse Jean-François Corty, responsable des opérations internationales pour Médecins du monde. Les migrants ont souffert de quitter leur maison, mais ont mobilisé toutes leur énergie sur leur but. Et là, avec la fermeture de la route, tous leurs repères s’écroulent. Il faut reconstruire avec eux, travailler la cohésion du groupe et le sentiment collectif. »

      Le défi des équipes consiste à « imaginer un protocole, en offrant une aide individuelle pour les plus vulnérables, ou en les orientant vers les psychiatres locaux ».

      7 700 exilés coincés en Serbie

      Dans le camp voisin d’Adasevci, un jeune homme de 22 ans a été retrouvé pendu récemment, et une femme qui a perdu un fils au passage d’une frontière précédente a tenté le même geste. Maja Terzic, de l’ONG Praxis, observe aussi ce désespoir hors des camps, à Belgrade où elle intervient. « Récemment, j’ai été confrontée à plusieurs cas d’automutilation et de tentatives de suicide », remarque-t-elle, en voyant se dégrader la santé des 2 700 migrants bloqués dans la capitale, et plus largement des 7 700 exilés coincés dans le pays.

      La « route des Balkans » a été officiellement fermée le 8 mars 2016, ce qui a empêché une partie des 347 000 migrants entrés en Europe cette année-là d’arriver à bon port.

      Dix jours après, l’accord entre la Turquie et l’Union européenne (UE) allait tarir l’arrivée des migrants en Grèce. Mais Ankara menace aujourd’hui de le dénoncer, après les récents incidents diplomatiques avec l’Allemagne et les Pays-Bas.

      Etape sur la route de l’Ouest, la Hongrie ne laisse officiellement passer que dix personnes par jour, choisies sur une liste établie par les autorités serbes à partir des dix-sept camps de transit du pays.

      « Obliger les demandeurs qui sont déjà en Hongrie à repartir du côté serbe de la clôture est violent, inutile et cruel », a estimé Benjamin Ward, directeur adjoint de Human Rights Watch (HRW). Ces renvois sont pourtant la règle. Or le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) prévoit que 12 000 à 13 000 personnes vont encore entrer cette année en Serbie. A Budapest, le Parlement a de nouveau déclenché la colère des ONG, mardi 7 mars, en disant vouloir placer les demandeurs d’asile en détention à leur entrée dans le pays.

      Lire aussi : Hongrie : le cas d’Ahmed H., emprisonné pour dix ans, symbole de la politique sécuritaire d’Orban

      Vétusté et saleté

      En Bulgarie, 10 000 migrants sont prisonniers. Après avoir été interceptés par la police, ils sont obligés de déposer une demande d’asile puis s’échappent et reprennent leur route. Là, un autre désespoir s’installe.

      « On est arrivé au paradoxe terrible que l’accueil des migrants est meilleur en Serbie, pays hors de l’Europe, qu’en Bulgarie, pays membre. Les trois quarts des fonds européens vont à la sécurisation des frontières, contre un quart seulement pour l’accueil des migrants. Nous-mêmes [Médecins du monde] n’avons des fonds que jusqu’à fin mars », observe Jean-François Corty. « La Bulgarie a bien reçu 160 millions d’euros en 2016, confirme Daniel Stefanov, en poste à Sofia pour le HCR, mais 120 millions sont allés à la sécurisation de la frontière, en dépit de notre lobbying pour améliorer l’accueil. »

      Dans les centres, où vétusté et saleté sont de mise, le désarroi est immense. Le 22 février, Thierry Dutoit, responsable de Médecins du monde pour le pays, cherche deux jeunes mineurs afghans qui pourraient bénéficier d’un transfert officiel vers la France puisque chacun d’eux y a un frère en situation légale.

      Dans le centre de Voenna Rampa, dans la banlieue de Sofia, où sont hébergés 850 migrants dont 150 mineurs, le traducteur se rend dans la chambre 448, où ces adolescents devraient se trouver. Mais il découvre que l’un d’eux, Bousmantsi, a été transféré vers un centre fermé, ultime étape avant le renvoi en Afghanistan.

      Expulsés et primo-arrivants

      « Le problème principal reste le manque d’identification des mineurs non accompagnés, et le manque de prise en charge adaptée », regrette Daniel Stefanov. De l’avis général, Bousmantsi sera renvoyé. « Comme tellement d’autres », soupire le traducteur. Pour que le retour vers l’Afghanistan passe pour volontaire, il suffit d’une signature du migrant. Il se murmure que tous les moyens sont bons pour l’obtenir.

      A Voenna Rampa, ceux qui se dirigent vers l’Europe de l’Ouest côtoient ceux qui en reviennent, expulsés d’Allemagne, de Belgique ou de France. Aktar est l’un d’eux. Ses empreintes ayant été prises en Bulgarie lors de son passage au printemps 2016, la France l’a renvoyé dans ce pays par lequel il a mis le pied dans l’UE. Il a 26 ans et parle français après onze mois passés à Paris, dont quelques-uns sur les trottoirs.

      « Je ne comprends pas pourquoi on m’a renvoyé là », se désole-t-il, sortant de son sac à dos une liasse de feuilles qui racontent ses quarante jours de rétention à Vincennes après une interpellation gare du Nord, et son expulsion.

      Cette cohabitation avec les expulsés casse un peu plus le moral des primo-arrivants qui sentent que, si les Balkans sont durs, leur destination n’est pas davantage un paradis et qu’aujourd’hui, y parvenir ne signifie pas y rester.

      http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2017/03/15/les-refugies-dans-l-impasse-des-balkans_5094550_3214.html

  • Sand Is Wiping This Tunisian Town Off the Map - Motherboard
    https://motherboard.vice.com/en_us/article/drowning-in-sand-tunisia-sahara-desertification

    Old Mahlel is located a few kilometers outside of Douz, a town in south Tunisia affectionately nicknamed “the gateway to the Sahara,” and mostly a tourist stop before long treks through the desert. Now in his mid 40s, Ameur spent his entire life in this village, working as a tour guide and taking care of his animals. But six years ago, his family had to move. The Sahara, which covers 3.6 million square miles, or roughly the size of the entire United States, had steadily encroached onto Old Mahlel. The villagers were effectively pushed out by desertification.

    “Desertification is a complicated issue,” sighs Nabil Ben Khatra, coordinator at the Observatory of the Sahara and Sahel, an intergovernmental organization based in Tunis that focuses on issues in arid zones across the African continent. The UN officially refers to the process as “the persistent degradation of dryland ecosystems” brought on by climate change and aggressive human abuse. As environmentalist Allan Savory said more succinctly in a 2013 TED Talk, desertification is “a fancy word for land that is turning into desert.”

    #Tunisie #désertification #désert (dommage que ce #sable ne soit pas utilisable dans la construction, cela permettrait de préserver celui des fleuves et côtes maritimes)

  • U.S. Calls Urgent UN Security Council Meeting Over Iranian Missile Test
    http://www.rferl.org/a/us-calls-urgent-un-security-council-meeting-iranian-ballistic-missile-test/28269158.html

    The United Nations Security Council scheduled an urgent meeting for January 31 to discuss an Iranian ballistic missile test at the request of the United States.

    “In light of Iran’s January 29 launch of a medium-range ballistic missile, the United States has requested urgent consultations of the Security Council,” the U.S. mission said late on January 30.

    It was the first request made by the United States since new U.S. Ambassador Nikki Haley took office last week.

    U.S. officials said they would bring the latest test before the Security Council if they determined it violated a UN resolution barring Iran from developing missiles “designed to carry nuclear warheads.”

    #Iran has regularly flaunted that restriction.

    Senate Foreign Relations Committee Chairman Bob Corker condemned the latest missile test.

    “No longer will Iran be given a pass for its repeated ballistic-missile violations, continued support of terrorism, human rights abuses, and other hostile activities that threaten international peace and security,” he said.

    #Israel is also calling on the council to punish Iran for the tests.

    #Etats-Unis

  • SYRIE : POUR EN FINIR AVEC CETTE HISTOIRE DE GAZODUCS | Kurultay.fr

    http://kurultay.fr/blog/?p=1083

    L’histoire est entendue, la guerre civile qui ensanglante depuis plus de 5 ans la Syrie ne peut avoir que des origines secrètes – cachées par les médias occidentaux – et qu’il faudrait chercher dans les tréfonds de ces âmes avilies par l’argent et le vice que l’on rencontrerait à foison sous les turbans arabes ou les chapeaux de cow-boys texans.

    Ultime avatar des complots judéo-maçonniques qui ont agité les esprits névrosés du début du XXème siècle (jusqu’aux horreurs que l’on sait), tout ne serait aujourd’hui que conjuration pour le pétrole et le gaz, qu’affaire de “gros sous” et de géopolitique de ressources énergétiques en voie d’épuisement[1].

    C’est ainsi que le printemps arabe de 2011, qui a touché la Syrie mais aussi la Tunisie, le Bahrein, l’Egypte…, serait réductible à une banale “vengeance” d’émirs qatariens et d’islamistes turcs, secondés évidemment par la CIA, et animés par l’appât du gain qui leur aurait échappé du fait de la résistance de Bachar el-Assad le président “légalement élu” de la Syrie.

    • Après un Julien Salingues, voilà qu’Alain Gresh a son tour prends « le train » des médias dominants ! Haro sur les anti-Occidentaux, nous ressortir la vieille antienne de « l’ad Hitlérium » il fallait le faire et je m’y attendais un peu il faut dire. Alep et la défaite occidentale fait sortir les loups du bois ou dévoilent la vraie nature des « rebelles sous perfusion » des médias dominants. Zéro pointé

    • Toujours aussi clivant la Syrie... Pour ma part, c’est une vieille relations de travail mais je n’arrive toujours pas à m’expliquer la passion soudaine (pour quelqu’un qui a vécu sous le père avant le fils, sans que personne ne s’en émeuve beaucoup en France) qui exalte les jeunes chantres de la révo syrienne (Alain @Nouvelles_d’Orient , je ne parle pas pour toi, on est presque aussiv vieux :-()

    • Oui, parce qu’on veut un monde en noir et blanc. On peut reconnaître que les révolutions arabes ont été des mouvements authentiques, profonds, mobilisant largement, rejetant une forme de pouvoir, du Caire à Damas en passant par Manama. Ces mouvements n’ont pas été voulus par les Etats-Unis (qui, selon certaines, auraient planifié l’arrivée des Frères en Egypte !) mais que les occidentaux, les pays du Golfe et d’autres, interviennent pour faire basculer les choses en leur faveur. Au-delà, un des enjeux est l’intégration de l’islam politique au jeu politique et le refus de cette intégration ne peut aboutir qu’à des retours en arrière et à des dictatures comme en Egypte qui répriment non seulement les Frères mais tout ce qui pense et bouge (ce que n’implique pas que j’ai de la sympathie pour les Frères, qui sont un mouvement conservateur et économiquement libéral). Enfin, sur le pétrole, indépendamment des positions adoptées sur la crise syrienne, je pense qu’il reste des faits et que rien de ce que j’ai lu n’implique que le pétrole ait joué un rôle majeur dans cette crise (mais je suis prêt à reconnaître que je me suis trompé si je tombe sur une étude sérieuse, ou une réfutation argumentée de l’article que j’ai publié).

    • Bonjour @alaingresh ,
      J’intervenais en commentaires sur Nouvelle d’Orient jadis (une orange bien mûre ;-) )
      Merci d’intervenir ici.
      Je suis frappée que les médias essaient d’assimiler les Frères Musulmans à Al Quaida et à Daesh.
      Bien sûr c’est un mouvement très conservateur (mais les populations des zones rurales des pays arabes, peu alphabétisées, sont très religieuses et très conservatrices, les Frères sont souvent un mouvement représentatif de cela). En Egypte pas mal de FM étaient commerçants ce qui va avec l’idéologie libérale. Cela me parait caricatural et diabolisant de les assimiler à Al Quaida et à Daesh, d’autant que le mouvement des FM n’est pas homogène (d’après ma fille, qui a vécu en Egypte pendant l’année de la révolution, les jeunes FM pouvaient avoir des conceptions plus ouvertes et modernes).

    • Oh scandaleux de lire de tels horreurs, si Mr Gresh les Usa, étaient derrière les pseudo-révolutions arabes ou « printemps » avec la main de l’équipe a Georges Soros et Mac Cain la NED qui finance tous les changements de régimes déjà avant la chute de l’Urss. rien que pour la Syrie voici les bailleurs de fonds derrière l’agression contre la Syrie : https://www.theguardian.com/global-development-professionals-network/2013/apr/29/diversity-inclusion-ngo-board?CMP=share_btn_fb et ici la liste des groupes terroristes que vous appelez sans doute « rebelles modérés » sauf qu’ils modèrent les têtes de ces pauvres syriens sacrifiés au nom du pétrole ou du gaz : http://fr.etilaf.org/press/communique-conjoint.html
      Contrairement ce que vous dites les USa sont derrière les changements violents de régimes et manipulent les Frères Musulmans depuis le début après les anglais : https://syria360.files.wordpress.com/2013/11/dia-syria-muslimbrotherhoodpressureintensifies-2.pdf archives NSA ou CIA ça vous va ? En France Hollande, Juppé Fabius qui aime bien Al Nosra (qui fait du bon boulot) et ces agents français les soeurs Kodmani, Burgat et autres journalistes djihadistes pro-Qatar Nabil Enasri, Romain Caillet etc...La liste des idiots-utiles impliqués dans le scénario syrien : http://appelsolidaritesyrie.free.fr/ACTUALITE/130708_SYRIE_LETTRE_ELYSEE/130708_SYRIE_LISTE_ELYSEE.pdf plus le nerf de la guerre : http://codssy.org/wp-content/uploads/2015/09/Bilan-2015.pdf
      Le grand « plan du grand moyen-orient élargi » tel qu’il été pensé par les néoconservateurs américains du PNAC :http://www.nytimes.com/interactive/2013/09/29/sunday-review/how-5-countries-could-become-14.html?smid=fb-share
      des preuves en veux tu en voilà : http://www.strategicsinternational.com/9_Khadera.pdf
      Les gagnants et les perdants des « régime change » selon le journal des forces armées Us :http://larsanderson.org/files/2011/10/armed-forces-journal-blood-borders-june-2006.pdf
      Gal Wesley Clarke lui-même en a parlé des 7 pays a dégommer en 5 ans ..C’est du néocolonialisme mais du colonialisme violent depuis le 9/11 je vous rappelle ce qu’est le colonialisme afin que vous puissiez vous rendre compte de vos crimes à vous les journalistes : http://www.larevuedesressources.org/IMG/pdf/CESAIRE.pdf
      La France est responsable donc en partie du génocide du peuple syrien et la destruction du pays car elle soutient des kurdes :"" Khaled Issa Le Parti de l’Union Démocratique -PYD, exprime son entière solidarité avec la France, présente ses condoléances aux familles des victimes, et apporte son entier soutien aux forces de l’ordre dans sa lutte contre le terrorisme.
      Le PYD est déterminé plus que jamais dans son combat pour vaincre les terroristes.
      Il appelle à la mobilisation totale derrière le Président de République Française dans ces circonstances particulières.
      Paris, 13 Novembre 2015.
      Khaled ISSA
      14 novembre 2015, 09:53""
      Des activistes du CANVAS de Gène Sharp et Mac Cain (DNI) Georges Soros de la NED sont responsables des crimes dans ce pays mais aussi dans d’autres pays avant l’ex-Yougoslavie, Ukraine, Lybie, Somalie, Liban Soudan etc...Liste de crimes très longue ! Avoir soutenu l’UCK membre d’Al Qaida que les néocons américains ont importés contre les méchants serbes : http://csamary.free.fr/articles/Publications/Restauration_capitaliste_files/2008_DiscussionDiana.Johnstone.pdf
      A qui le tour ?? Mr Gresh en tant que journaliste vous devrait un jour rendre des comptes revoir les lois de Nuremberg que tous les jours les pays européens anglo-saxons violent au nom de leurs intérêts. http://bdc.aege.fr/public/Le_Nouvel_Ordre_du_Monde_Arabe.pdf

    • Le règlement du conflit syrien semble avoir pour composante l’entrée dans le capital de Rosneft du Qatar. Dans les articles que l’on trouve à ce sujet, il semblerait que cette participation soit une façon d’obtenir la coopération de ce pays. Du coup, toutes les argumentations tentant de faire comme si les intérêts des pays pétroliers et gaziers n’étaient pas en cause dans la guerre en Syrie deviennent suspectes, à mes yeux...

    • http://www.courrierinternational.com/article/petrole-glencore-et-le-qatar-entrent-au-capital-de-rosneft-po

      Le Kremlin a annoncé la prise de participation à hauteur de 19,5 % du fonds souverain du Qatar, associé au négociant anglo-suisse en matières premières Glengore, dans le fleuron russe Rosneft.

      Les sanctions européennes et américaines n’y ont rien fait. Rosneft, le géant russe du pétrole, va être partiellement privatisé. Le Kremlin a fait savoir, dans la soirée du 7 décembre, que le premier négociant en matières premières du monde, l’anglo-suisse Glencore, et le fonds souverain du Qatar prennent 19,5 % des parts de la compagnie Rosneft, dans une transaction évaluée à 10,5 millions d’euros.

    • Le deal entre le Qatar et Rosneft a pour but de faire abandonner au Qatar son projet de participer à la destruction programmée de la Syrie.’’.La Fédération de Russie, qui détient directement 50% du capital de Rosneft, vient d’en céder 19,5% à Glencore et au Qatar.

      On ignore la répartition exacte du capital.

      Rosneft est la première entreprise pétrolière mondiale.

      Cette décision intervient alors que l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis laissent prévoir la levée des sanctions économiques contre Moscou, et alors que l’accord de réduction de la production pétrolière prise au sein de l’OPEC devrait permettre à la hausse des prix de se poursuivre lentement.

      Rosneft avait par ailleurs acquis le pétrolier Bachneft juste avant cette privatisation. À cette occasion, selon le Comité d’enquête de la Russie, le ministre de l’Économie, Alexeï Oulioukaïev, aurait illégalement perçu 1,8 million d’euros pour donner son accord. Le ministre a été placé en résidence surveillée.
      La valeur boursière de Rosneft est évaluée à 55,02 milliards d’euros. Les actions cédées à Glencore et au Qatar l’ont été avec une décote de 2%, soit 10,5 milliards d’euros.

      Le Qatar est déjà actionnaire majoritaire de Glencore.

      Les 10,5 milliards d’euros de recettes seront reversés à l’entreprise publique Rosneftegaz, qui devrait en verser à son tour une partie à l’État. Ils seraient alors utilisés pour couvrir le déficit provoqué par les sanctions économiques européennes.

      Séparant totalement sa politique économique de sa politique étrangère, la Russie a ainsi scellé une alliance avec le Qatar qu’elle combat militairement en Syrie.’’.

    • @marielle le petit rajout sur les états voyou dont on sait qui la définie (Usa, UE) est vraiment de trop a mon humble avis
      . Depuis plus de quarante ans, la compagnie suisse se serait spécialisée dans le travail avec les États-voyous, contournant les sanctions et autres embargos auxquels ils sont soumis. Cuba, l’Iran, la Libye, l’Afrique du sud (au temps de l’apartheid) et l’URSS (au temps de la guerre en Afghanistan) feraient partie de cette liste." l

    • La congressiste démocrate de Hawaï Tulsi Gabbard, soutien de Bernie Sanders pendant la campagne présidentielle, a rompu avec le discours à sens unique des médias en accusant les États-Unis de financer et d’armer des groupes terroristes d’al-Qaïda et d’ISIS / Daech / EI. Elle a introduit une résolution intitulée le « Stop Arming Terrorists Act ». https://www.youtube.com/watch?v=B0UW0pnvIHE