JSPC #200 : Au cœur des Gilets Jaunes ! (Ft. T. Ventôse, JR Lombard, P. Pascot & Le Fil D’actu)
JSPC #200 : Au cœur des Gilets Jaunes ! (Ft. T. Ventôse, JR Lombard, P. Pascot & Le Fil D’actu)
Un #journaliste du « #Financial_Times » admet avoir caché la gravité de la crise en #2008
▻https://www.nouvelobs.com/economie/20180909.OBS2050/un-journaliste-du-financial-times-admet-avoir-cache-la-gravite-de-la-cris
« Tout ce dont j’avais besoin, c’était un photographe. Quelques clichés de tous ces #banquiers bien habillés, faisant la queue pour retirer leur argent, avec une légende explicative. Nous ne l’avons pas fait. »
Dans une série d’articles parus ces derniers jours à l’occasion du dixième anniversaire de la crise bancaire de 2008, le journaliste du « Financial Times » John Authers retrace comment le quotidien économique de référence a couvert l’événement en temps réel. Dans un billet à part publié samedi 8 septembre, il se livre à une confession éclairante sur les dilemmes du journaliste en période de crise : « Il est temps pour moi d’admettre qu’un jour, j’ai délibérément dissimulé des informations importantes à mes lecteurs », écrit-il.
Je crois que ce qui me choque le plus c’est ça :
Did you consider by not telling the whole story you directly contributed to the rise of populism (including #Brexit/#Trump) and potentially undermined what would have been a much better policy response to the financial crisis
Réponse du gars : « No »
Dégré zéro de l’éthique : la pensée utilitariste. Bravo... Et en revanche il dit que quand ça concernera les retraites par capitalisation il ne sera plus obligé de la boucler, ce qui pose deux questions :
– qu’est ce qui l’obligeait à la boucler ? l’article en question en va pas trop titiller la question...
– pourquoi est-ce que dans ce qu’il croit être la prochaine crise il ne la bouclera pas ? Parce que ça ne concerne pas système bancaire ? Parce qu’il sera proche de la retraite ?
Vu sa posture utilitariste je pencherais pour la deuxième solution (mâtinée de la première parce qu’il semble vouer une espèce de culte au système bancaire).
Lettre ouverte d’un jeune astronome au Président de la République | Cédric Foellmi
▻http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article1727
« La Vendée est en train de changer de régime mémoriel »
▻http://www.lesansculotte85.com/publication/spip.php?article93
Article de #2007 disparu du web mais qui reste très intéressant
▻https://web.archive.org/web/20071114172540/http://www.lesansculotte85.com/publication/spip.php?article93
#PARAGUAY : L’#ORCHESTRE DES #INSTRUMENTS_RECYCLÉS
▻https://info.arte.tv/fr/paraguay-lorchestre-des-instruments-recycles
publié le 27/06/2015 à 18h30
consulté le 07/06/2018
« Le monde nous envoie ses #déchets, nous lui renvoyons de la #musique » : telle est la devise de l’#orchestre_de_Cateura, un quartier pauvre d’Asunción. Vingt-cinq mille personnes vivent à quelques mètres de la plus grande #décharge de la capitale paraguayenne. Misère, chômage, délinquance, difficile pour les enfants de Cateura d’imaginer un avenir différent.
Et si le changement venait de la musique ? C’est l’idée originale qu’a eu #Favio_Chavez en #2006. Mais acheter des instruments neufs était inenvisageable, il les a donc fait fabriquer à partir de déchets récupérés sur les monticules d’ordures. Un saxophone avec un bout de gouttière et des pièces de monnaie. Un violon avec un pot de peinture, une fourchette et un bout de palette. Une contrebasse avec un bidon d’huile. Une guitare avec des boîtes de conserve. Des instruments qui permettent de tout jouer, de Mozart à Metallica, en passant par Astor Piazzolla.
Composé de quarante musiciens, cet orchestre, invité à se produire dans de nombreux pays, sillonne le monde avec ses instruments recyclés afin de financer ses projets sociaux : cent cinquante enfants du quartier ont, grâce à eux, accès à des cours à l’école et certains d’entre-eux peuvent également entamer des études supérieures. Les bénéfices de l’orchestre ont également permis à plusieurs familles d’être relogées.
Mon commentaire sur cet article :
Cet article est la preuve de la capacité de l’art à changer le monde. Dans un quartier pourtant pauvre, situé à quelques mètres d’une décharge, l’art a été le moyen le plus efficace pour améliorer la condition des habitants. D’autant plus, l’orchestre a été créé à partir de la misère des habitants, à savoir « grâce » aux déchets (ou malgré eux).
Difficile d’en dire plus sur cet article tant l’exemple de cet orchestre se suffit à lui-même : l’art est ici un, sinon le facteur direct de l’amélioration des conditions de vie des habitants.
La plus grande #grotte #sous-marine du #monde #découverte au #Mexique
▻https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/geologie-plus-grande-grotte-sous-marine-monde-decouverte-mexique-69
Cet #article de #Xavier_Demeersman a été publié le #19_janvier #2018 sur #futura_sciences. Il traite de la #découverte d’un #passage entre les #réseaux de grottes sous-marines de #Sac_Actun et #Dos_Ojos dans le #Yucatán. Ces #cénotes, #puits d’#eau douce provenant des eaux de pluie ayant percé le plafond d’une #grotte #karstique, sont les points de #départ de #réseaux #souterrains que les scientifiques n’ont pas fini d’ #explorer...
C’est dans les eaux du #gouffre de 43 mètres de profondeur de #Hoyo_Negro (en français « trou noir »), dans le réseau de #Sac_Actun, qu’a été trouvé le #squelette de #Naia en #2007. Comme certains animaux de l’#âge_de_glace, la jeune fille qui vivait dans la région il y a environ 13.000 ans est malheureusement tombée dans ce trou. Bien des siècles et des millénaires plus tard, les descendants de la civilisation #maya considéreront ces #cénotes (dérivé du maya dz’onot signifiant « puits sacrés ») comme des bouches à travers lesquelles ils pouvaient communiquer avec les #dieux des mondes #souterrains. De nombreux objets de leur #culture y ont été pêchés.
« Black Bloc » : le côté obscur de la force (Dossier, Taranis News, 11 octobre 2017)
►http://taranis.news/2017/10/black-bloc-le-cote-obscur-de-la-force
Le « #BlackBloc » n’est pas et n’a jamais été une structure ou une #organisation : c’est une #méthodologie d’#action en #manifestation qui a été « importée » en France à l’occasion du contre-sommet de l’Otan, qui s’est déroulé en avril 2009 à Strasbourg. Les #militants français étaient alors activement impliqués dans le mouvement étudiant et lycéen contre la Loi de Responsabilité des Universités (dite « LRU » ou Loi Pécresse).
[…]
La suite de cette histoire, tout le monde la connait : la #militarisation des techniques de #maintien_de_l’ordre (tout particulièrement la généralisation de l’usage du #Flashball LBD40, simultanément à la multiplication de l’utilisation des différents types de grenades), la mise en place de l’#état_d’urgence et la multiplication des cas de #violences_policières, a conduit la méthodologie du « Black Bloc » à s’imposer par logique d’efficacité stratégique face à la #Police.
[…]
Le « #cortège_de_tête » n’est pas qu’un Black Bloc qui s’organise pour se protéger contre la police, c’est aussi un lieu ou l’on envoie un message aux autres entités sociales partenaires : nous représentons la #jeunesse, nous sommes nombreux, nous sommes efficaces, c’est de nous et de nos actions que l’on parlera, nous pesons plus que vous dans le #rapport_de_force ; Nous agissons concrètement en nous affrontant aux murs érigés, en prenant les #risques que cela implique, en s’équipant et en s’organisant pour y parvenir. Nous ne défilerons pas sagement : nous sommes en #colère et ceci en est notre manière de l’exprimer dans l’#espace_public.
Le « cortège de tête » a cela de différent avec le simple Black Bloc qu’il a aussi le regard tourné vers l’arrière : cherchant à convaincre les autres de rejoindre ses rangs en soulignant par les faits l’historique inefficacité, l’inadaptation au monde d’aujourd’hui des interminables #défilés consistant à manger des saucisses et à écouter de la musique, pendant qu’un préposé au mégaphone vous hurle des #slogans désuets.
[…] Le « Cortège de Tête » est donc un phénomène sociologique intimement lié à la structure des #manifestations Françaises, celles de relativement grande ampleur et qui offrent aussi, de par la taille, une forme d’échappatoire en cas de #dispersion prématurée. Alors que le « Black Bloc » est la simple définition d’une méthode consistant à s’équiper, à se structurer, à se déplacer et à agir d’une manière codifiée dans une #foule manifestante.
Le black bloc : quand l’antisystème effraie (The Conversation, 24 août 2017)
▻http://theconversation.com/le-black-bloc-quand-lantisysteme-effraie-80857
Difficile de ne pas les remarquer. Cagoulés, vêtus de noir, ils sont des centaines, parfois plus, à défiler lors d’importants événements politiques, parfois localisés, parfois plus internationaux.
Ils, ce sont les black blocs, ainsi désigné par leur tenues. Le black bloc est une #tactique qui consiste à manifester tout de noir vêtu, pour assurer l’#anonymat et exprimer une #critique #antisystème.
Articles de presse (avril-mai 2018) :
– Au cœur du Black Bloc (StreetPress)
►https://www.streetpress.com/sujet/1464688427-manifestations-au-coeur-du-black-bloc
En première ligne des #cortèges contre la loi travail, ils sont quelques centaines vêtus de #noir. Qui sont ces militants, souvent jeunes, qui pour lutter contre le #capitalisme enfilent les #cagoules, cassent les #banques et s’attaquent à la police ?
– Ce qui se cache derrière l’affirmation de l’ultragauche (Mediapart)
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/020518/ce-qui-se-cache-derriere-l-affirmation-de-l-ultragauche
Depuis la #mobilisation contre le CPE de 2006, l’#ultragauche revient régulièrement dans l’actualité française. Pourtant, son identification demeure incertaine dans le débat public. Retour sur la définition d’un mouvement qui en dit aussi long sur le maintien de l’ordre que sur la stabilité politique d’un régime.
– Black blocs : une tactique de lutte plus qu’une idéologie (Le Monde)
▻http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/05/02/qui-sont-les-black-blocs_5293523_4355770.html
Cette #mouvance, régulièrement présente dans les manifestations, a rassemblé au moins 1 200 personnes lors du défilé parisien du #1er-Mai et a violemment affronté les #forces_de_l’ordre.
Les Black Blocs : la liberté et l’égalité se manifestent, Lux, #2003 (1re édition) Francis Dupuis-Déri
Une critique de l’article « 1er Mai : le lumpenmanifestant en burqa paramilitaire » ? publié dans Regards (Laurent Levy, Facebook)
▻http://www.revolutionpermanente.fr/1er-Mai-le-lumpenmanifestant-en-burqa-paramilitaire-Une-critiqu
On peut critiquer les « black bloc » et autres « autonomes ». On peut, et sans doute, on doit. Mais comme toujours, il y a la critique bienveillante ou positive, celle qui se situe à l’intérieur d’un camp, et qui discute la méthode, sa pertinence, ses risques, et pourquoi pas ses impasses, et il y a la critique réactionnaire, de simple dénonciation, qui se refuse à regarder les choses dans leur complexité et leurs contradictions.
Appel aux convaincu(e)s : une critique anti-autoritaire du Black Bloc (Des cop(a)in(e)s, Paris-luttes.info)
▻https://paris-luttes.info/appel-aux-convaincu-e-s-une-10146
Au risque de paraître tirer sur l’ambulance, nous avons choisi la voie du dégrisement. Pour nous la manifestation du 1er mai a été un échec et la stratégie imposée de façon autoritaire par le Black Bloc n’était ni justifiée, ni n’a profité au reste de la manifestation. Collectivement, nous en prenons acte et appelons à dépasser nos pratiques ritualisées du cortège de tête.
[…]
Nous ne sommes pas hostiles à la technique du Black Bloc et nous l’avons maintes fois utilisée. Et même quand nous n’y sommes pas, nous sommes solidaires des cop(a)in(e)s en pleine action, blessés ou arrêtés. Mais pour nous elle doit servir quelque chose d’autre que la simple joie d’exister ou de se faire plaisir entre les convaincus. Autrement dit nous aimerions un Black Block qui bloque autre chose que la manifestation. 1200 personnes en black bloc, 15 000 dans le cortège de tête pour juste défoncer un mac do et cramer un concessionnaire c’est franchement du gâchis… notamment quand on voit le nombre d’arrestations.
Pourquoi cette technique n’est pas utilisée pour bloquer des lieux de pouvoirs, des centres logistiques, décisionnels ? Elle serait pourtant très utile aux actions de blocage et de sabotage…
L’affaire Cantat dans les médias | Isabelle Alonso
▻http://www.isabelle-alonso.com/laffaire-cantat-dans-les-medias
L’affaire Trintignant/Cantat a suscité beaucoup de réactions dans la presse. Le texte suivant se propose d’examiner quelques réactions marquantes sur cette affaire, qui ont adopté une position de compréhension, voire de soutien plus ou moins explicite à Bertrand Cantat, son propos n’étant pas de juger BC mais d’analyser les arguments invoqués pour expliquer, voire excuser son acte et atténuer sa responsabilité.
les femmes « poussent à bout », elles provoquent la violence en harcelant verbalement les hommes.
Marie Trintignant doit forcément avoir provoqué verbalement Bertrand Cantat pour qu’il l’ait tuée de coups. C’est la thèse de Jacques Lanzman dans son article du Monde, « Les mots qui tuent » : « on frappe pour faire taire les mots qui tuent » et « qui castrent » (1). L’article de Samuel Lepastier dans le Nouvel Obs en ligne n’opère pas un transfert de responsabilité aussi explicite vers la victime mais ses arguments sont du même ordre (2). Ces deux articles proposent un scénario hypothétique, mais néanmoins présenté comme une quasi-certitude, de la scène qui s’est terminée par la mort de Marie : d’après eux, c’est l’agression verbale de la victime qui a déclenché la violence. Tous les deux invoquent identiquement une parole féminine humiliante et castratrice (ou perçue comme telle) qui agirait sur la psyché masculine comme le chiffon rouge sur un taureau : « beaucoup d’hommes n’arrivent pas à avoir le dernier mot sur leur compagne, plus habile à manier le langage. Ils n’arrivent pas à mettre des mots pour traduire leur agressivité. Ils
Les Bretons auraient-ils des aptitudes verbales dix fois supérieures à celles des Corses ?
je fais pas souvent, mais là oui : @ rezo # toctoc
ah mais non, daté du 25 avril #2004, même si rien n’a changé depuis …
De nos jours, en France, il est pratiquement impossible à une prostituée violentée de faire aboutir une plainte en justice : on ne saurait violer une femme qui couche avec des centaines d’hommes.
#violence #féminicide
œuvre de #démystification
Ajouté quand même, avec un petit laïus
L’écrivain Arthur C. Clarke à propos de 2001 : l’Odyssée de l’espace - Vidéo Ina.fr
▻http://www.ina.fr/video/MAN4500309356
A l’occasion de la sortie du film « 2001 : l’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, l’auteur du roman éponyme Arthur C. Clarke revient sur les thèmes métaphysiques et philosophiques abordés dans son livre et dans l’adaptation cinématographique à laquelle il a participé avec Kubrick.
Aminata Traoré :"Ces hommes, ces femmes et ces enfants sont les martyrs d’un partenariat euro-africain"
▻https://www.humanite.fr/videos/aminata-traore-ces-hommes-ces-femmes-et-ces-enfants-sont-les-martyrs-dun-pa
▻https://www.youtube.com/watch?v=AMZT6dQgkas
Nous n’en pouvons plus du tout sécuritaire qui caractérise chaque thématique … où la réflexion n’a sa place nulle part.
…
Nous sommes au cœur d’une relation dominants/dominés mais les intellectuels n’ont pas baissé les bras.
…
Ce système libéral n’a pas la volonté d’aider les jeunes. C’est la rage de vaincre de ces jeunes qui doit être réinvestit dans un modèle de développement.
#2005 #jeunes #migrants #exclusion #guerre
Livre La natte des autres
Pourquoi la rue est amorphe
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/280417/pourquoi-la-rue-est-amorphe
Pour l’historien Nicolas Lebourg, la stratégie de « dédiabolisation » du #Front_national n’est pas la seule explication à l’absence de grandes manifestations contre la présence de l’extrême droite au second tour : s’y ajoutent la crise de l’antiracisme et les divisions de la gauche.
#France #2002 #2017 #FN #Jean-Marie_Le_Pen #l'œil_des_chercheurs #Marine_Le_Pen
Pourquoi la rue est-elle amorphe ?
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/280417/pourquoi-la-rue-est-elle-amorphe
Pour l’historien Nicolas Lebourg, la stratégie de « dédiabolisation » du #Front_national n’est pas la seule explication à l’absence de grandes manifestations contre la présence de l’extrême droite au deuxième tour : s’y ajoutent la crise de l’antiracisme et les divisions de la gauche.
Dans le rétro du #FN : #2002, un avant et un après dans l’histoire du parti
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/230417/dans-le-retro-du-fn-2002-un-avant-et-un-apres-dans-l-histoire-du-parti
L’historienne Valérie Igounet revient sur la construction du FN et sur la façon dont il s’est forgé un destin supposé incontournable pour le second tour 2017. Quatrième volet : la #présidentielle de 2002, qui voit le FN présent au second tour, et Marine Le Pen s’impliquer dans la vie de son parti.
JACK LINE – Opus #1
Je ne vous ai pas parlé encore de « Jack Line » je crois… Toutes mes excuses, j’ai manqué sur ce coups là et ça en vaut la chandelle.
En 2015, William Prünck (que j’ai connu en 2007 sur SCALP de Xavier Durringer et Jean-Marc Brondolo pour Canal+) m’a offert un rôle dans son court-métrage co-écrit et co-réalisé avec Stéphane Esse.
Il s’agit de Jack Line (que l’on prononce Jacqueline), le premier Opus. J’ai répondu positivement avec grand plaisir, parce que je joue avec le silence, qu’il allait y avoir de l’action, pour le thème du film et la manière de le traiter...
Via PILLAVOINE Le Blog : ▻http://www.philippepillavoine.artistoides-associes.org/leblog/2017/04/10/jack-line-opus-1
#2007 #Angoulême #Brondolo #canal+ #court-métrage #Durringer #Esse #Festival #film #jury #paris #prix #Prünck #pillavoine #scalp #tournage
Ma3 - Claudere ora vesta. Et aperuit mea ( Fermez vos gueules. J’ouvre la mienne. Fréhel)
Femmes artistes mes sœurs,
La forme de nos organes ne fonde pas notre pensée, malgré ce que vocifère le phallo Bustamante
Femmes artistes mes sœurs
Nous partîmes cinq mille mais sans un prompt renfort, nous nous vîmes cinquante en arrivant au port.
Nous nous retrouvâmes, muses engrossées, Suzannes outragées, égéries domestiquées et tricoteuses méprisées.
Femmes artistes mes sœurs,
Nos génies sont toujours minorés. L’art en est excisé.
Quand l’une de nous n’est pas effacée, d’un phallus grotesque, on cherche à l’affubler.
Femmes artistes mes sœurs,
Ne soyons pas bonne fille, ne laissons plus l’art aux cochons.
Aux Bustamantes : fermez vos gueules. Nous ouvrons les nôtres !
Un sort pour lutter contre l’invisibilité des femmes dans la culture. En lien avec les déclarations misogynes de Bustamante. Je vais y mettre je pense des Guerrilla girls dans une danse de sorcières.
▻https://2ryjc8dfymp48s1b85nhttws-wpengine.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2015/09/Guerilla-Girls-Guardian.jpeg
–--------
–------
–------
allégorie de la peinture
–------
les costumes grotesques 1695
–------
J’utiliserais probablement cette lettrine
–------
Ici un frontispice dont j’ai extrait le drap de majesté et les angelots
–-------
pour la documentation voire #effacement_des_femmes et cette video ▻https://vimeo.com/27162912
–------
#mégèrisme #workinprogress #mad_meg #gorilla_girls #invisibilisation
Voila le sort avant son encrage sur parchemin
C’est devenu un sort-autoportrait.
Raaaa, la vidéo, j’y crois pas ! #2005 #art_comptant_pour_rien
#sexisme #misogynie #beaubourg #xavier_veilhan (dis, à quoi sert d’être le frère de 5 femmes ?) #vomi_sexiste
Il se trouve que Bustamante, en récompense de sa misogynie à été nommé directeur des beaux-arts en 2015.
Je cite ce qu’il disait à l’époque pour mettre le problème sous le tapis :
Mes propos étaient “limites”, je le regrette, admet-il aujourd’hui. Je sais que cette chose-là va me coller toute ma vie. Il n’y a pourtant qu’à regarder Le Printemps de Toulouse, j’ai invité des artistes femmes remarquables. Demandez aux étudiantes de mon atelier si je suis misogyne ! Heureusement que j’ai été nommé par une femme ministre !
▻http://www.lemonde.fr/arts/article/2015/09/03/jean-marc-bustamante-nomme-a-la-tete-de-l-ecole-des-beaux-arts_4744187_16550
Bel art de la litote avec ses « limites ». Et on sent que le problème c’est son nombril incommensurable, pas qu’il ai insulté les femmes artistes et favorisé leur discrimination.
Classique aussi de se servir de femmes comme cache sexisme. Qu’il y ai une femme ministre pour nommer ce pignouf à des postes important est la preuve de rien du tout. Les femmes peuvent être sexistes et les ministres de la culture aussi. On a bien une ministre de la culture qui prend la défense d’un violeur d’enfant pour qu’il ai sa 9 eme médaille des Césars. Quand a ses étudiantes : a) elles ne peuvent pas dire a quel point ce mec est à chier sans se faire cramer dans l’école et le milieu. b) c’est lui qui les choisis ses étudiantes.
Quand à exposé « des » artistes femmes dans son printemps de Toulouse, depuis son expo dyonisiaque 100% mâle et je ne voie pas ou se situe la prouesse d’avoir « des » artistes femmes dans une collective. Avec un mec comme lui, "des"artistes femmes, ca veux dire grosso-modo deux nanas qui se courent après. Si il y en avais eu la moitié des femmes artistes, ou approchant, il n’aurais pas manqué de le mentionné haut et fort.
vu ce matin sur l’e-monde.fr une illustration typique des rôles de genre dans l’art :
Le sort est en ligne grâce @fil - Un grand merci à toi Fil.
Comme d’habitude vous pouvez télécharger une version .pdf pour le faire dans votre foyer de sorcière.
On reparle de Bustamante ce gros misogyne
▻https://seenthis.net/messages/680644
–-----
Le cercle des gentlemen de qualité
▻https://blogs.mediapart.fr/la-part-des-femmes/blog/170918/le-cercle-des-gentlemen-de-qualite-4
Début septembre 2108, l’artiste Candice Breitz et la commissaire d’exposition Verena Kaspar-Eisert interpellaient publiquement Alain Bieber et Florian Waldvogel, commissaires et directeurs artistiques. L’exposition qu’ils inaugurent cette semaine au NRW-Forum Düsseldorf est constituée de 12 hommes et une femme. Leurs messages ont été bloqués de la page FB de l’institution qui n’a pas non plus répondu à leur demande d’explication par lettre. Silence.
Elles publient ensuite un échange de mails entre un des artistes sélectionnés, Oliver Laric, et Alain Bieber. L’artiste écrivait ne plus vouloir participer à cette exposition en raison du manque de représentation des femmes. La réponse du directeur artistique franco-allemand est édifiante : « C’est dommage que tu ne veuilles pas participer à l’exposition. Ton argument [au sujet de l’absence des femmes dans la liste de l’exposition] est bon, et c’est très, très bon que tu en parles. Je ne suis pas sûr de pouvoir être d’accord avec toi, car des facteurs comme l’âge, le sexe, la sexualité, la nationalité, etc. ne jouent aucun rôle pour moi en tant que conservateur. Je ne m’intéresse qu’à la qualité et à la pertinence des œuvres. En tant que tel, je n’envisagerais jamais de travailler sur un projet avec un quota, quel qu’il soit. Si tu peux me donner des conseils sur les femmes artistes qui font de meilleures œuvres que leurs pairs masculins sur ce sujet d’exposition, envoie moi leurs noms ! Ensuite, je ferai une exposition exclusivement consacrée aux femmes…… »
Ce discours stéréotypé que servent nombre de directeurs artistique, éditeurs, directeurs de festivals à celles et ceux qui s’émeuvent de cette situation ne serait pas complet sans l’argument plus récent de « communautarisme » et celui qui circule beaucoup avec son enivrant parfum de transgression : « combien de trans ou lesbiennes nigérianes ou antillaises photographes devrait-on choisir pour être politiquement correct ? »
Fermez les yeux, respirez profondément et imaginez que vous êtes une artiste. Vous sentez l’insulte qui vient de vous être faite vous brûler le ventre ? Vous sentez la colère qui monte, dans le meilleur des cas, ou le sentiment d’impuissance qui s’abat sur vous ? Comprenez bien que même si par le plus grand des hasards votre travail correspondait, il faudrait qu’il soit bien meilleur que celui de vos confrères. Respirez.
Qui sont les membres de ce « boys club » qui s’exprime avec un tel mépris ? Des hommes principalement, occidentaux, entre 40 et 50 ans, dont les revenus sont assurés par de l’argent public. Ils sont tous d’accord : l’absence de femmes dans l’art est un vrai sujet, « a complex issue » dit un porte-parole des Rencontres d’Arles au magazine Artnet. Mais c’est un préambule à la justification de l’exclusion à laquelle ils collaborent très activement. Sûrs d’eux, ils s’expriment publiquement et à les lire, iIs font preuve d’une parfaite objectivité et n’ont qu’un but en tête : la qualité et la pertinence des œuvres. Foin de la critique d’art, des échecs, des artistes très moyens portés aux nues par un réseau efficace. Non, eux savent, sans aucun doute. Ils ne regardent d’ailleurs que l’œuvre, jamais l’artiste, et n’expriment aucun doute quand, à la fin de la sélection, ils ne voient que des artistes qui leurs ressemblent. C’est un miroir dans lequel ils se mirent et s’admirent.
A suivre leurs commentaires dès qu’on ose leur retirer le miroir des mains, on se rend compte qu’ils sont dans le déni complet de l’impact de leurs pratiques sur les artistes. Ils ne comprennent pas que le chemin que doit parcourir le dossier artistique d’une femme jusqu’à leur table de travail, pour qu’il aient le choix, est bien plus complexe que celui d’un homme avec qui ils viennent de prendre un pot. Aucune exagération dans cette affirmation mais de l’expérience, de nombreux témoignages et des analyses sociologiques. Certains hommes, comme Oliver Laric, commencent d’ailleurs à mettre en cause ce sytème de discrimination car oui, c’est un vrai système de discrimination dont bénéficient principalement des hommes. N’oublions pas ceux qui ont l’audace d’invoquer le politiquement correct en oubliant un peu rapidement les messages salaces qu’ils envoient à des artistes femmes dont ils doivent juger le travail.
Fermez à nouveau les yeux, respirez profondément et imaginez que vous êtes une artiste. Êtes-vous en confiance lorsque vous arrivez avec votre dossier sous le bras devant quelqu’un qui vous a demandé de le soulager sexuellement par sms ? On sait surtout que c’est fichu parce qu’on a refusé ses avances. Mais ça ne rentre pas en compte bien sûr dans le processus de sélection des grands hommes dont nous parlons. Et pourtant, tous connaissent ces pratiques puisque ce sont les leurs ou celles de leurs confrères. Et pourtant tous continuent de nous chanter la ritournelle de la qualité.
Alors soudain les voici qui se drapent dans leur liberté : « Les quotas ? Moi vivant, jamais ! »
S’ils appliquaient la parité, ils auraient à choisir de 10 à 25 femmes grand maximum pour leurs programmes. 10 à 25 ! Ils n’auraient donc pas 20 artistes « de qualité » dans leur radar ? On en est là !
Devant ces décennies de surdité, de silence imposé, d’insultes, de dénigrement, de harcèlement sexuel, de manque de moyens, de visibilité, les artistes femmes en ont assez, excusez du peu. Alors elles pensent contraintes, pied dans la porte. Oui elles veulent leur place, celle qui est prise par des artistes moyens. Elles opposent aux quotas, qu’ils imposent mentalement de façon permanente, une répartition égale des ressources, une parité temporaire pour les forcer à regarder leurs dossiers. Personne n’a proposé une loi en la matière, mais des décisions politiques justes et efficaces.
S’ils ne peuvent penser l’art plus loin que leur miroir, perpétuant des siècles d’entre-soi masculin, il faut questionner leur légitimité aux postes qu’ils occupent.
« Je suis contre l’égalité » clament certains. « Alors là c’est un vrai débat à la con aseptisé de tout bon sens artistique » renchérit Ulrich Leboeuf directeur artistique du festival MAP à Toulouse sur sa page FB. Lui non plus ne choisit pas en fonction du sexe, de la religion ou du niveau social et il revendique sa « totale liberté sans aucune loi caricaturale ». Demandez-lui gentiment de lire les études et d’écouter les personnes concernées et il vous trouve violente, vous sommant de vous taire. Cette attitude est elle aussi récurrente et stéréotypée.
Sam Stourdzé, directeur des Rencontres d’Arles, a été interpellé le 2 septembre dans le journal Libération sur les quotas du festival par notre collectif. L’imposante liste des signataires devrait le faire agir. Au bout de deux semaines, force est de constater que le silence est sa seule réponse.
Le silence est leur arme.
La parole est la nôtre.
Marie Docher
Membre du collectif La Part Des Femmes.
LA CHANSON EN 2003 Radio Campus Lille - Arséne - Atelier du Désir Novateur Mars 2017
Alain Sourigues est un chantauteur français né en 1962 d’une mère assistante maternelle et d’un père maçon. A l’orée de l’adolescence il perd son frère puis son père à deux ans d’intervalle, évenements qui vont le marquer profondément.
Il découvre fortuitement un disque Georges Brassens sous celui de Plastic Bertrand et voue depuis ce moment là un culte au hasard.
Sans influence familiale, il se cultive en écoutant France Culture et Apostrophes. Il travaille d’abord comme facteur pour nourrir sa famille mais depuis qu’il a quinze ans il écrit « de l’humour dans la noirceur » dit-il. Autodidacte il gratte sur sa guitare pour accompagner ses textes. En 1996 il décide de lâcher la Poste pour la chanson et fait paraître son premier album ironiquement intitulé « Dernier album ». Sept ans plus tard, en 2003 il sort son deuxième album, sobrement intitulé "Deux".
01’53 Marie-Chantal Toupin : Non, je ne regrette rien : Maudit bordel, 2003
04’52 Alain Sourigues : Comme un grand : Deux, 2004
08’08 Martine Caplanne : Les mines d’Anzin : L’Anselme à tous vents, 2003
10’40 Claude Semal : Le merle : Les chaussettes célibataires, 2003
13’46 Loïc Lantoine : Le Manneken Pis : Badaboum, 2003
Angel Parra fut un chantauteur chilien né à Valparaíso en 1943, mort en 2017. Sa mère Violeta Parra fut la grande exploratrice du folklore de son pays dont elle sauva la mémoire. C’est avec sa mère qu’Angel apprend à lire, écrire et compter. Enfant de la balle, il parcourt le Chili avec le chapiteau des « Frères Parra ». En 1961, Angel embarque pour l’Europe avec Violeta, sa soeur Isabel et sa nièce Tita, destination Helsinki puis L’Union Soviétique.En 1964 Angel rentre au Chili avec sa soeur et ils créent un lieu « La peña de los Parra », vite rejoints par Victor Jara, Rolandon Alarcon et Patricio Manns. Là s’invente un genre musical qui plus tard sera appelé « La nouvelle chanson latino-américaine », d’autres peñas surgissent partout, des festivals naissent, une maison de disques Dicap (Discoteca del Canto popular) est créée. Salvador Allende est élu président, tout sera écrasé par un coup d’état militaire téléguidé et aidé par Washington en 1973. Angel est emprisonné puis expulsé. En 76 il retourne à Paris où il chronique l’exil, l’assassinat ou la disparition de ses amis. Il revient au Chili après la disparition de la dictature néo-libérale. Angel est décédé le 11 mars 2017.17’31 Anne Feeney : Which side are you on ? : Union maid, 2003
21’15 Angel Parra : Allende presidente : Venceremos, 2003
26’06 Lhasa : La frontera : The living road, 2003
29’05 Enrico Medail : Signora Miseria : Né dio, né padrone, 2003
La Compagnie Jolie Môme est une compagnie de théâtre politique crée en 1983, son répertoire est basé sur ses propres pièces, celles de Bertolt Brecht, Jacques Prévert etc... Elle est très présente sur le front des luttes sociales : soutien aux grévistes de Mac’Do, aux sans-papiers, aux prisonniers politiques palestiniens.... Elle chante sur scène, dans la rue mais aussi en dîners-spectacles.En 1997 paraît son 1er album éponyme, en 2004 sort son 4ème album "Légitime colère" disque disponibles seulement par vente directe ou lors des concerts, par opposition au système de distribution commercial.
32’32 Compagnie Jolie Môme : Son bleu : Légitime colère, 2003
36’07 Degadezoo : La lettre : Putain de vent contraire !, 2003
39’58 Yvon Etienne : L’actionnaire : Que des bonnes nouvelles !, 2003
42’40 Gérard Pierron : Au Terr’-Neuvas des foins : Carnet de bord, 2003
. . . . . . . . .
La suite + les liens direct vers de nombreux chanteurs : ▻http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-chanson-en-2003
#Audio #Radio #Radios_Libres #Radio_Campus_Lille #Chanson_Française #2003 #Chansons #Atelier_du_Désir_Novateur
@Dror@sinehebdo , un complément pour tes étudiant(e)s.
BONUS : Derniers ajouts dans notre base de Chansons
– Michel Blaublomme : Accident de travail
– Askehoug : Bonjour la solitude
– Jean-François Casabonne : Faut qu’ça
– Paul d’Amour : Faut-il que leurs têtes tombent & La vie contente
– Ayumi Ishihara : La montagne (en japonais), Le soleil et la lune & Amsterdam (en japonais)
– Schvédranne : Athènes & Haïti
– SemiBruce : Le blues du banlieusard
– Géraldine Torrès : Quand on y pense, La Moneda & Vile morale
Technology : He wrote the future : Nature : Nature Research
▻http://www.nature.com/nature/journal/v541/n7637/full/541286a.html
In 1945, Clarke inadvertently launched a career as a futurologist with his outline for a geostationary communications satellite. In a letter (’V2 for ionosphere research?’) published in February’s issue of Wireless World and inspired by the German V2 rockets then landing on London, he made a revolutionary proposal:
An ’artificial satellite’ at the correct distance from the earth would make one revolution every 24 hours; i.e., it would remain stationary above the same spot and would be within optical range of nearly half the earth’s surface. Three repeater stations, 120 degrees apart in the correct orbit, could give television and microwave coverage to the entire planet.
Clarke realistically concluded: “I’m afraid this isn’t going to be of the slightest use to our postwar planners, but I think it is the ultimate solution to the problem.” He followed up with a more detailed piece in Wireless World that October, envisioning “space-stations” that relied on thermionic valves serviced by an onboard crew supplied by atomic-powered rockets.
Space Godfather
The first commercial communications satellite, Telstar I, was built by Bell Telephone Laboratories and launched in 1962. The first to be geostationary, the Hughes Aircraft Company’s Intelsat I (’Early Bird’), went up in 1965. Both launched on conventional rockets, and operated with transistors and without human maintenance. The two US engineers chiefly responsible — John Pierce for Telstar and Harold Rosen for Intelsat — saw Clarke as the father of satellite communications. Richard Colino, director-general of Intelsat (the International Telecommunications Satellite Organization) agreed in his foreword to a collection of Clarke’s technical writings, Ascent to Orbit (1984). Clarke preferred “godfather”, noting with uncharacteristic modesty in the book that he had received “rather more of the credit, I suspect, than I really deserve”. In old age, however, he told me that his comsat article was “the most important thing I ever wrote”.
Conclusion : publiez vos idées afin qu’elles fassent des enfants.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_C._Clarke
#technologie #science-fiction #littérature #2001 #centenaire #1917
La séance du dimanche : « La tentation de l’émeute »
▻https://quartierslibres.wordpress.com/2016/12/04/la-seance-du-dimanche-la-tentation-de-lemeute
Qu’a-t-on fait pour éviter que les émeutes de 2005 se renouvellent ? Que sont devenus les émeutiers et que reste-t-il de leur motivation ? Source : Quartiers libres
Plongée dans mes archives de novembre 2004 (eh oui, je garde tout!).
George W. Bush est réélu le 2 novembre contre John Kerry (et Ralph Nader dans le rôle de Jill Stein) alors que son bilan est terrible et que “tout le monde” pense la victoire de Kerry nécessaire et évidente...
Les articles du New-York Times pourraient être publiés ces jours ci en changeant juste quelques noms propres, si ça vous amuse de les relire...
Si l’analyse est bonne (mais ça se discute toujours: est-ce la “faute” des pauvres, incultes, sexistes et racistes, qui votent mal ou de l’establishment démocrate dans sa tour d’ivoire qui a perdu le contact avec la réalité?), les leçons, douze ans après, ne semblent pas avoir été tirées.
D’autre part, l’un des articles (et un autre de Michael Moore que je n’inclue pas ici) insiste sur le fait que les jeunes, eux, ont “bien” voté, sous entendant que le vote républicain est un vote du passé et que l’avenir appartient aux démocrates. Douze ans plus tard, les jeunes sont devenus vieux et la promesse n’a pas été tenue...
Op-Ed Columnist: Living Poor, Voting Rich
NICHOLAS D. KRISTOF, The New York Times Company, November 3, 2004
▻http://www.nytimes.com/2004/11/03/opinion/living-poor-voting-rich.html
=================================================
OP-ED CONTRIBUTOR: The Day the Enlightenment Went Out
GARRY WILLS, The New-York Times, November 4, 2004
▻http://www.nytimes.com/2004/11/04/opinion/the-day-the-enlightenment-went-out.html?_r=0
===============================================
The Red Zone
MAUREEN DOWD, The New-York Times, 4 November 2004
▻http://www.nytimes.com/2004/11/04/opinion/the-red-zone.html
============================================
A Blue City (Disconsolate, Even) Bewildered by a Red America
JOSEPH BERGER, The New-York Times, November 4, 2004
▻http://www.nytimes.com/2004/11/04/nyregion/a-blue-city-disconsolate-even-bewildered-by-a-red-america.html
==============================================
Scrooge’s nightmare
Leonard Steinhorn, Salon, November 25, 2004
▻http://www.salon.com/2004/11/25/new_silent_majority
=================================================
On recevait aussi à l’époque des messages plus ou moins humoristiques sur la situation. Aujourd’hui ce serait plutôt sur Facebook, mais ce sont à peu près les mêmes:
Blue America Charter
Barbara Moran and Brian Collins, November 3, 2004
Fellow citizens!
It gives me great happiness to unveil our plans for the liberation of Blue America. For the past three years, we have, in conjunction with a handful of MIT engineers, been constructing a giant, cordless circular saw, which is now complete. With this saw, we plan to carve our thriving, prosperous eastern Blue nation away from the spreading infection of red america. We will then set a mighty sail, which will carry us around the tip of South America and allow us to join our Blue compadres on the West Coast. We will use our giant saw to free our friends, then join our two lands together and sail to a designated point in the Pacific Ocean. There, we will establish our new country: Blue America.
Basic Tenets
-----------------
Blue America will be founded on the same ideals as the former United States of America. These ideals, sadly, have been decimated by the same red plague that scrambled the brains of so many of our unfortunate former fellow-citizens. These ideals include:
- The Separation of Church and State
- Freedom of Speech
- Freedom of Assembly and Protest
- Equal rights for all and due process under the Constitution
Blue America will have many additional aspirations not shared by red america, including:
- The goal of giving every citizen high quality education and health care (even prescription drugs!), regardless of their race, ethnic background or income
- The right to a satisfying career with fair pay, job security and an eight-hour workday
- Respect for other cultures and honesty in our dealings with other countries
- The right to worship the deity of your choice (or not)
- Family values, meaning the right of anyone to form a family if they wish
- Compassion for the poor and sick
- Belief in the value of: fresh food, recycling, renewable energy, independent bookstores and movie theatres, literacy, the free exchange of ideas, clean air, clean water, sushi, Julia Child cookbooks, Scrabble, humor, honesty, exercise, art, poetry, community gardens, mass transit, local cheese, the scientific process, the theory of Evolution, national parks, bicycles, music, sidewalks, trees, books, family farms, locally-owned diners with revolving pie cabinets, and decent coffee.
Membership
-----------------
Membership in Blue America will be limited to residents of states that voted “blue” in the 2004 election, with the following exceptions:
1. Red “carriers” (or “vectors”) who are currently living in Blue America are kindly asked to leave before the liberation.
2. Members of certain Blue outposts in red america (like Austin, Texas) will be allowed to apply for Blue America citizenship.
3. Members of Blue outposts in Ohio (Oberlin) will also be allowed to apply for citizenship. However, if accepted they must accept a one-year probationary period. Similarly, members of Blue outposts in Florida (South Beach) will also be allowed to apply, but must accept a two-year probationary period.
4. Members of the Bush family are excluded for life, as are members of the Bush cabinet and all Fox News anchors, and Kid Rock. (Sorry, Colin Powell, but you had your chance.)
Sports
---------
The first official sports team of Blue America will be the Boston Red Sox (hereby re-named the Boston Blue Sox). However, red propagandist Curt Schilling will be cut from the Sox and banished to the worst team in baseball. Also, we’ll take Derek Jeter, if he’s interested.
Timetable
--------------
Engineers have already begun separating northern Maine from the continent. We plan to be fully liberated and set sail on Blue Inauguration day, January 21, 2005. Pack your guitars, books and Hawaiian shirts, and let’s hear it for the blue, white and blue!
Bring on the saw!
Barb and Brian
===============================================
Disaffected Americans look north to ’better government’
MARINA JIMÉNEZ, 4 November 2004
Some Americans are willing to do anything to avoid another four years of George W. Bush — even move to Canada.
Joe Auerbach is so disappointed with Mr. Bush’s election victory that he is planning to give up a job as a systems analyst and leave his comfortable life in Columbus, Ohio, to move to a country with “a better government and more reasonable people.”
“Today, once the Bush victory was clear, my e-mail was burning up with people vowing to leave the U.S. for Canada,” said Mr. Auerbach, 27.
“I don’t want to be living in the U.S. when China decides we are a threat and when George Bush starts drafting computer engineers into the army. I’m morally opposed to the Bush administration.”
He and several other disenchanted Americans are contacting immigration lawyers north of the border to see whether they qualify to immigrate to Canada. It is too soon to say whether this is political hot air or the start of a new trend in immigration.
But among some middle-class, liberal Americans, there is a growing sense of political disengagement as they realize the majority of their fellow citizens support the conservative agenda of Mr. Bush, who received 51 per cent of the popular vote, winning more votes than any other president in U.S. history.
“Mr. Auerbach is one of many middle-class Americans who have a philosophical difference with the direction the U.S. is taking,” said Sergio Karas, a Toronto immigration lawyer. “I have received several inquiries from people like him who want to move here.”
Jacqueline Bart, a Toronto immigration lawyer, said she recently attended a conference in New York and more than a dozen U.S. lawyers asked her about sending their children to study in Canada. “There is a sense of hesitation about the direction Bush is taking the country in,” she said.
Clyde Williamson, a libertarian from Ohio, feels the Bush administration is too conservative on social-justice issues such as gay rights, abortion and the medicinal use of marijuana. He is also opposed to the U.S.-led war in Iraq.
“I don’t think the U.S. is going to turn into Nazi Germany or anything. But it is going to become a much more conservative country,” said the 29-year-old computer-security engineer.
Others feel Mr. Bush’s unilateralist foreign policy is more troubling even than his social conservatism. A former U.S. diplomat who has already applied for permanent-resident status said yesterday that Mr. Bush’s election victory has accelerated his determination to relocate permanently to Vancouver.
“I’m watching this administration preside over the virtual destruction of relations with the Muslim world — and, I fear, end up strengthening the forces of terrorism as a result,” he said.
“The values of Canada are what I thought the values of the U.S. used to be: personal freedoms, a sense of need for a global community and consensus. The U.S. is losing its way.”
A Toronto lawyer representing three U.S. soldiers who have fled to Canada to avoid fighting in Iraq said Mr. Bush’s re-election means more U.S. deserters are likely to seek refugee status north of the border.
Jeffry House, a Vietnam-era draft-dodger who is steering the refugee claims of the three young men, says he has received about 80 e-mails from other U.S. soldiers stationed around the world, inquiring about escaping to Canada to avoid serving in Iraq. At least five U.S. soldiers are believed to have fled to Canada.
Maria Iadinardi, spokeswoman for Citizenship and Immigration Canada, said it is too soon to say whether there has been a spike in the number of Americans being granted permanent residency, noting the number has fluctuated in recent years from a low of 4,437 in 1998 to a high of 5,604 in 2001.
So far this year, 5,353 Americans have become permanent residents.
==============================================
“Ladies and gentlemen, drop your borders: Now that George W. Bush has been officially elected, single, sexy, American liberals - already a threatened species - will be desperate to escape. These lonely, afraid (did we mention really hot?) progressives will need a safe haven. You can help. Open your heart, and your home. Marry an American. Legions of Canadians have already pledged to sacrifice their singlehood to save our southern neighbours from four more years of cowboy conservatism...” To be continued on:
▻http://www.marryanamerican.ca
=====================================
“As democracy is perfected, the office of president represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day the plain folks of the land will reach their heart’s desire at last and the White House will be adorned by a downright moron.”
–- H.L. Mencken, journalist and satirist (1880-1956)
==============================================
THINGS WE SHOULD DO NOW WHILE WE STILL CAN
Get that abortion you’ve always wanted
Drink a nice clean glass of water
Two words - doggy style
Cash your social security check
See a doctor of your own choosing
Hug your draft age child
Visit Syria, or any foreign country for that matter
Get that gas mask you’ve been putting off buying
Move out of the red states
Horde gas
Buy all the porn you can carry
Borrow questionable books from the library - constitutional law books, Catcher
in the Rye, Harry Potter, Tropic of Cancer
If you have an idea for an art piece involving a crucifix - do it now
Two words - come out - then go back in - HURRY!
Jam in all the Alzheimer’s stem cell research you can
Stay out late before the curfews start
Get within 6 feet of a stripper in a state where its still allowed
Go see Bruce Springsteen before he has his “accident”
Go see Mount Rushmore before the “W” addition
Use the phrase - “you can’t do that - this is America”
If you’re white - marry a black person, if you’re black - marry a white person.
If you’re gay, learn to pass.
Take a snowmobile-noise free walk in Yosemite, without being hit by a base-jumper.
Enroll your kid in art or music class
Start your school day “without” a prayer
Pass on secrets of evolution to future genes
Learn French
Let’s go and live in France.
Attend a commitment ceremony with your gay friends.
Take a factory tour anywhere in the US.
Try to take photographs of animals on the endangered species list.
Visit Florida before the polar ice caps melt.
Visit Nevada before it becomes radioactive.
Visit Alaska before “The Big Spill”.
Visit Massachusetts while it is still a State.
=================================================
Et deux sites web qui sont encore valables, 12 ans plus tard:
▻http://www.sorryeverybody.com
▻http://www.apologiesaccepted.com
#Etats-Unis #Donald_Trump #Hillary_Clinton #George_Bush #John_Kerry #2016 #2004 #histoire #élections_présidentielles
Encore un qui va dans le même sens :
Trump président : à qui la faute ?
Simon Tremblay-Pépin et Gabrielle Brais Harvey, Le Journal de Montréal, le 10 novembre 2016
▻http://www.journaldemontreal.com/2016/11/10/trump-president--a-qui-la-faute
#Donald_Trump #Etats-Unis #pessimisme #optimisme
Rappel :
La victoire des laissés pour compte
#Agnès_Maillard, La Monolecte, le 9 novembre 2016
►https://seenthis.net/messages/540721
Democrats, Trump, and the Ongoing, Dangerous Refusal to Learn the Lesson of Brexit
#Glenn_Greenwald, The Intercept, le 9 novembre 2016
►https://theintercept.com/2016/11/09/democrats-trump-and-the-ongoing-dangerous-refusal-to-learn-the-lesson-
The Plague, the Cholera and the future
Serge Quadruppani, le 9 novembre 2016
►https://seenthis.net/messages/540984
Michael Moore dès juillet analysait cette victoire à venir de Trump :
Pour voir une analyse qui part des mêmes prémisses mais débouche sur une conclusion #réactionnaire :
Le Brexit bis
#Christian_Rioux, Le Devoir, le 11 novembre 2016
►https://seenthis.net/messages/541493
Pour ceux qui présidaient sa victoire, outre Michael Moore en juillet :
Les 7 propositions de Donald Trump que les grands médias nous cachent
Ignacio Ramonet, Mémoire des Luttes, le 21 septembre 2016
▻https://seenthis.net/messages/540819
How Half Of America Lost Its F**king Mind
David Wong, Cracked, October 12, 2016
►http://www.cracked.com/blog/6-reasons-trumps-rise-that-no-one-talks-about
Pour confirmer que rien n’a changé depuis 2004 :
Plongée dans mes archives de novembre 2004
►https://seenthis.net/messages/541790
#Etats-Unis #Donald_Trump #Hillary_Clinton #George_Bush #John_Kerry #2016 #2004 #histoire #élections_présidentielles
Dans le même genre, un autre très bon texte :
L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump
#Dominique_Méda, Le Monde, le 13 novembre 2016
►https://seenthis.net/messages/542017
#Michael_Moore, la suite:
Michael Moore, visage de la résistance anti-Trump
Le Point, le 14 novemnbre 2016
►http://www.lepoint.fr/monde/michael-moore-visage-de-la-resistance-anti-trump-14-11-2016-2083051_24.php
Encore un que j’avais raté, qui va dans le même sens :
It was the Democrats’ embrace of neoliberalism that won it for Trump
#Naomi_Klein, The Guardian, le 9 novembre 2016
►https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/nov/09/rise-of-the-davos-class-sealed-americas-fate
Les 7 propositions de Donald #Trump que les grands médias nous cachent - Mémoire des luttes
►http://www.medelu.org/Les-7-propositions-de-Donald-Trump
article de corcuff, que je trouve toujours percutant, très juste !
surtout qu’il semble que trump soit revenu sur son idée de conserver l’obama care, ou alors on nous ment
Les analyses d’après l’élection de Trump sont intéressantes, car elles permettent à chacun d’accuser ses ennemis préférés. Alors que certains accusent les pauvres incultes sexistes et racistes, d’autres accusent l’establishment démocrate dans sa tour d’ivoire.
Mais même quand on accuse cet establishment, on peut lui reprocher, comme Agnès Maillard, Glenn Greenwald, Serge Quadruppani ou Simon Tremblay-Pépin et Gabrielle Brais Harvey, de ne pas avoir proposé un programme assez à gauche, d’avoir mené une politique principalement tournée vers les complexes industrialo-militaires, bancaires, pétroliers et pharmaceutiques...
...ou, au contraire, comme le font Christian Rioux ou Manuel Valls au gouvernement, on peut lui reprocher de ne pas avoir mené une politique assez à droite, d’avoir été trop laxiste avec les immigrés et trop prévenant avec les homosexuels...
►https://seenthis.net/messages/541516
Contrairement à ce que comprend Corcuff, il me semble que Ramonet se situe dans le premier peloton, et non pas dans le second. En tout cas il ne me semble clairement pas être une approbation de sa politique.
A raprocher d’autres articles ayant « prédit » la victoire de Trump :
Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner
Michael Moore, le 26 juillet 2016
►https://seenthis.net/messages/541431
How Half Of America Lost Its F**king Mind
David Wong, Cracked, October 12, 2016
►http://www.cracked.com/blog/6-reasons-trumps-rise-that-no-one-talks-about
Pour confirmer que rien n’a changé depuis 2004 :
Plongée dans mes archives de novembre 2004
►https://seenthis.net/messages/541790
#Etats-Unis #Donald_Trump #Hillary_Clinton #George_Bush #John_Kerry #2016 #2004 #histoire #élections_présidentielles
#Michael_Moore, la suite:
Michael Moore, visage de la résistance anti-Trump
Le Point, le 14 novemnbre 2016
►http://www.lepoint.fr/monde/michael-moore-visage-de-la-resistance-anti-trump-14-11-2016-2083051_24.php
Très intéressant : en ce moment circule beaucoup le tableau des sondages « sortie des urnes » de CNN, généralement utilisé pour dire que, contrairement à l’idée générale, ce ne sont pas les pauvres qui ont voté Trump, mais les riches (façon de réintroduire le fait que ce seraient la xénophobie, le racisme et le sexisme les moteurs premiers du vote) :
►http://edition.cnn.com/election/results/exit-polls/national/president
La difficulté, c’est que c’est d’un intérêt pratique assez limité pour expliquer l’alternance politique. Ce qui est intéressant, c’est de savoir quelle est la part de l’électorat qui est passée du vote Démocrate au vote Républicain (ou quelle part n’a pas voté, et quelle part s’est mobilisée). Et pour cela, la représentation que fait le New York Times est assez spectaculaire :
▻http://www.nytimes.com/interactive/2016/11/08/us/elections/how-trump-pushed-the-election-map-to-the-right.html
Et là, ça réintroduit bien la théorie de la « rust belt ».
Si on reprend un sondage sortie des urnes de 2012, on avait ceci :
▻http://elections.nytimes.com/2012/results/president/exit-polls
En 2012, 63% des électeurs en dessous de 30.000$ annuels ont voté Obama ; et seulement 53% pour Clinton aujourd’hui. Pour la tranche 30.000 à 50.000, on passe de 57% à 51%. (On pourrait remarquer qu’il y a aussi une baisse du vote républicain dans les tranches supérieures, mais de quelques points seulement.)
les riches sont aussi les blanc·he·s
@mad_meg Oui, mais ça se lit de deux façons différentes :
– dire que ce sont les hommes blancs riches qui ont voté pour Trump, ce qui accentuerait la lecture « culturaliste » (racisme, xénophobie plutôt que déclassement) ; ce qui n’est pas faux, mais encore une fois ça n’explique pas l’alternance politique (les hommes blancs riches votent toujours majoritairement républicain…) ;
– à l’inverse, ça devrait accentuer l’explication par le déclassement de la rust belt : le vote des moins de 30.000$ pour les démocrates a reculé de 10 points, alors même que toute une partie de cette population est certainement constituée de noirs et de latinos qui, eux, rejettent massivement Trump et ses outrances racistes.
Mais même avec ça, il faudrait aussi voir à quel point les minorités racisées se seraient moins mobilisées pour voter démocrate : ce que je trouve en 2012
Bref j’ai l’impression que même cet aspect confirme que c’est bien un glissement de l’électorat populaire vers la droite (ou moins mobilisé à gauche) qui a provoqué l’alternance. Et les noirs et les latinos entreraient eux aussi dans ce recul de la mobilisation pour la candidate démocrate.
Note tout de même dans ton calcul la nette hausse de l’abstention qui peut bêtement expliquer certains écarts…
Oui, c’est ce que je suggère (mal) dans ma réponse et c’est aussi pour ça que j’ai parfois des formules alambiquées pour éviter d’écrire que les gens ont changé de camp (usuellement il suffit sur les gens d’un camp ne votent pas).
Les éléments économiques qui contribuent fortement à la montée des populismes aux Etats-Unis et en Europe :
►https://seenthis.net/messages/540833
Oui, et je pense que t’as raison (Nidal), en tout cas sur le mode de l’absence de mobilisation pour Clinton qui donne mécaniquement des points à Trump… et le fait élire.
les femmes blanches ont aussi voter pour Trump. Le tableau que j’ai mis plus haut le montre bien. J’ai lu l’expression « whitelash » utilisé pour qualifier ce vote. Je croi qu’une seule explication ne peu pas suffire mais l’aspect racial de ce vote me semble assez remarquable. Mais il n’evacue pas le fait que les personnes racisées n’ont peut être pas beaucoup voté, ainsi que les classes plus pauvres.
A priori c’est pas nouveau : les femmes blanches auraient élu Romney à la dernière élection…
J’ai pas dit que c’était nouveau.
Voici d’autres cartes
How Trump Won the Election According to Exit Polls
▻http://www.nytimes.com/interactive/2016/11/08/us/elections/exit-poll-analysis.html
Je ne sais pas si ça a été beaucoup dit, mais il semblerait qu’Hillary Clinton a plus de voix (59,606,287 ; 47,7%) que Donald Trump (59,399,248 ; 47,5%)... Le système des grands électeurs est encore en cause.
Donc même s’il y a eu des mouvements (surtout la hausse de l’abstention des électeurs « Démocrates »), ceux-ci ne peuvent pas tout expliquer. Et les écarts ne sont pas suffisament marqués pour être analysés. Encore une fois le système électoral étasunien est bien bizarre.
Democrats, Trump, and the Ongoing, Dangerous Refusal to Learn the Lesson of Brexit - Glenn Greenwal
►https://theintercept.com/2016/11/09/democrats-trump-and-the-ongoing-dangerous-refusal-to-learn-the-lesson-
(2) THAT RACISM, MISOGYNY AND XENOPHOBIA ARE PERVASIVE in all sectors of America is indisputable from even a casual glance at its history, both distant and recent. There are reasons why all presidents until 2008 were white and all 45 elected presidents are men. There can be no doubt that those pathologies played a substantial role in last night’s outcome. But that fact answers very few questions, and begs many critical ones.
To begin with, one must confront the fact that not only was Barack Obama elected twice, but is poised to leave office as a highly popular president: now viewed more positively than Reagan. America wasn’t any less racist and xenophobic in 2008 and 2012 than it is now. Even stalwart Democrats fond of casually branding their opponents as bigots are acknowledging that a far more complicated analysis is required to understand last night’s results. As the New York Times’ Nate Cohn put it: “Clinton suffered her biggest losses in the places where Obama was strongest among white voters. It’s not a simple racism story.” Matt Yglesias acknowledged that Obama’s high approval rating is inconsistent with depictions of the U.S. as “county besotted with racism.”
Intéressant, mais plusieurs remarques/questions :
1) les sondages n’ont qu’une portée limitée dans un système avec des grands électeurs, car la situation est très différente selon la démographie, et les Etats-Unis ne sont pas du tout homogènes, donc basculent différemment d’un État à un autre. C’est d’ailleurs ce qu’on voit dans le deuxième lien, et en regardant le chiffre des abstentions État par État...
▻http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/11/09/elections-americaines-l-abstention-en-hausse-par-rapport-aux-annees-obama_50
2) c’est dommage qu’on n’ait pas de croisement « race/classe », autrement dit comment votent les pauvres blancs vs. les pauvres racisés, et quelle est la proportion des uns et des autres.
3) alors que 89% des affiliés démocrates votent Clinton (pas étonnant), je suis étonné que 90% des républicains votent Trump alors qu’il devait y avoir l’establishment républicain qui le trouvait « too much » qui était censé s’abstenir, voire voter Johnson ou Clinton...
#États-Unis : une géographie électorale à bascule
►http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/eclairage/etats-unis-geo-electorale
@aude_v oui à la différence près que ce n’est pas une assemblée qu’ils élisent mais un.e (seul.e) président.e. Du coup c’est plutôt comme si les circonscriptions étaient découpées en sous-circonscriptions et que pour élire un.e député.e on élisait d’abord des grand.e.s électeurs/trices représentant ces sous-circonscriptions. Le/la député.e ainsi élu.e pourrait l’être avec une minorité de voix...
Une autre chose dont on a pas parlé c’est l’#abstention, et le schéma ci-dessous explique beaucoup. Il n’y a pas beaucoup plus d’électeurs républicains cette année qu’il y a 4 ou 8 ans, il y a juste de moins en moins de gens qui votent démocrates. Le vote démocrate ne vire pas républicain, il est juste tellement dégoûte qu’il s’abstient. Encore une leçon...
▻http://www.lemonde.fr/elections-americaines/video/2016/11/11/qui-sont-les-electeurs-de-donald-trump-que-personne-n-avait-vus-venir_502983
Donald Trump est devenu le 8 novembre le 45e président des États-Unis. Si les observateurs et les instituts de sondage n’avaient pas si bien anticipé cette victoire, c’est parce que le milliardaire de l’immobilier a rassemblé bien au-delà des traditionnels électeurs du Parti républicain, blancs, âgés, riches et religieux. Explications avec Marie-Cécile Naves, sociologue, auteure de Trump : l’onde de choc populiste aux éditions Fyp
@aude_v Ah oui effectivement je l’avais oublié celui-là :-)
These former Obama strongholds sealed the election for Trump
▻https://www.washingtonpost.com/graphics/politics/2016-election/obama-trump-counties
Of the nearly 700 counties that twice sent Obama to the White House, a stunning one-third flipped to support Trump.
Trump also won 194 of the 207 counties that voted for Obama either in 2008 or 2012.
By contrast, of those 2,200 counties that never supported Obama, Clinton was only able to win six. That’s just 0.3 percent crossover to the Democratic side.
Pour confirmer que rien n’a changé depuis 2004 :
Plongée dans mes archives de novembre 2004
►https://seenthis.net/messages/541790
#Etats-Unis #Donald_Trump #Hillary_Clinton #George_Bush #John_Kerry #2016 #2004 #histoire #élections_présidentielles
Toujours sur le même sujet :
« C’est l’abstention, imbécile ! » Les leçons de l’élection de Donald Trump
Eric Fassin, Médiapart, le 12 novembre 2016
►https://seenthis.net/messages/541935
Selon Emmanuel Todd, l’aliénation politique aurait changé de couleur.
Ce qui m’a le plus écoeuré dans ce processus, c’est la façon dont Hillary Clinton a évincé Bernie Sanders, dont je me sentais évidemment très proche. J’ai suivi les primaires démocrates Etat par Etat. Et c’est bien l’électorat noir qui a empêché la victoire de Sanders. En 2016 l’aliénation politique a changé de couleur. On est passé d’un système où le cœur de l’électorat blanc votait contre ses intérêts à un système où l’électorat noir a voté contre ses intérêts. En effet, les Noirs, surreprésentés dans le monde ouvrier, moins éduqués malgré des progrès importants, sont le groupe qui a le plus souffert du libre-échange, et qui continue d’en souffrir le plus. Le paradoxe ultime de l’élection qui vient d’avoir lieu est que si Trump applique son programme protectionniste, les Noirs seront les premiers à en bénéficier.
▻http://blog.europa-museum.org/post/2016/11/15/En-2016-l-alienation-politique-a-chang%C3%A9-de-couleur
La #victoire des laissés pour compte | Le Monolecte
▻http://blog.monolecte.fr/post/2016/11/09/la-victoire-des-laisses-pour-compte
L’#élection de Trump, c’est la victoire des perdants et de tous ceux (encore plus nombreux) qui ont conscience d’être à présent bien engagés à leur tour sur la planche savonneuse : ceux qui peinent à rembourser le crédit de leur maison en planches, qui se crèvent la vie et la santé avec plusieurs boulots pour continuer à surnager, qui préfèrent payer l’amende Obamacare plutôt que de continuer à se saigner pour une assurance santé qui bouffe leur budget tout en ne les couvrant pour rien, qui jonglent avec leurs cartes de crédit pour arriver à boucler la fin du mois et qui voient bien que malgré tous leurs efforts et leur adhésion aux valeurs du #libéralisme débridé et prétendument méritocratique, ils n’arriveront plus à amasser assez d’argent pour offrir une éducation suffisante à leurs enfants, un avenir, une chance, ni même un lambeau du #rêve américain.
Prémisse de 2017 pour les « pestilencielles » en France, cette élection ne changera rien au sort du « vulgus pecum » à l’échelle mondiale. De plus Trump est pote avec Poutine, et à moins que ces deux-là aient envie de jouer à celui qui pisse le plus loin un jour où ils seront bourrés, on pourra peut-être éviter un affrontement direct entre la Russie et l’OTAN. Restons optimiste : le changement, ce sera sans eux, je veux dire les dirigeants qui se croient toujours dans une cour de récréation planétaire.
#populisme (über alles)
Brexit, Trump, … | Jean Zin
▻http://jeanzin.fr/2016/11/09/brexit-trump
Comme pour le Brexit, l’élection de Trump était considérée impossible jusqu’au dernier moment, ce qui est étrange dans ce cas étant donné le nombre d’Etats qui lui était acquis mais il faut croire qu’on ne voulait pas y croire. Il semble que le populisme ne puisse gagner que par surprise. Il ne faut sans doute pas trop juger Trump sur sa campagne caricaturale, ceux qui le connaissent (comme Dominique Villepin) avertissaient qu’il était plus rationnel qu’il ne pouvait en avoir l’air. Sa présidence pourrait n’être pas aussi catastrophique qu’elle s’annonce.
How Half Of America Lost Its F**king Mind | Cracked.com
►http://www.cracked.com/blog/6-reasons-trumps-rise-that-no-one-talks-about
“Nothing that happens outside the city matters!” they say at their cocktail parties, blissfully unaware of where their food is grown. Hey, remember when Hurricane Katrina hit New Orleans? Kind of weird that a big hurricane hundreds of miles across managed to snipe one specific city and avoid everything else. To watch the news (or the multiple movies and TV shows about it), you’d barely hear about how the storm utterly steamrolled rural Mississippi, killing 238 people and doing an astounding $125 billion in damage.
Sur France Inter ils en sont encore à parler de « peur du déclassement » pour expliquer le vote...
Ce qui est parfaitement normal : quand tu es déclassé, tu n’existes plus, dans l’esprit de ces gens, puisque tu es un surnuméraire, et tu ne peux donc plus voter. Ce qui est d’ailleurs bien souvent le cas, y-a qu’à voir comment ces classes là s’abstiennent (sauf quand elles ne s’abstiennent pas :-) ).
La réflexion à mener sur la politique économique, aux Etats-Unis comme en Europe :
@biggrizzly : oui, mais ce que les journalistes n’ont pas saisi, c’est que ce n’est pas une peur, ça leur arrive déjà
Agnès, Glenn Greenwald a traduit ton article en anglais:
Democrats, Trump, and the Ongoing, Dangerous Refusal to Learn the Lesson of Brexit
Glenn Greenwald, The Intercept, le 9 novembre 2016
►https://theintercept.com/2016/11/09/democrats-trump-and-the-ongoing-dangerous-refusal-to-learn-the-lesson-
Un peu dans le même genre aussi :
The Plague, the Cholera and the future
Serge Quadruppani, le 9 novembre 2016
►http://quadruppani.blogspot.ca/2016/11/the-plague-cholera-and-future.html
Tout le monde de s’étonner et de conspuer le centre des Etats-Unis, ces ploucs attardés, irrationnels et réactionnaires qui dérangent la machine si bien huilée des « intellectuels » progressistes de New-York ou de Los Angeles. Pourquoi ces pauvres miséreux votent-ils pour un millionnaire qui ne fera pourtant rien pour eux ? Pourquoi font-ils le « mauvais choix » ?
J’ai l’impression d’un retour en arrière. Grâce aux archives sur internet, il me semble qu’il ne devrait pas être très difficile de retrouver les messages identiques de Novembre 2004, la réélection surprise de George W. Bush face à celui que tout le monde attendait, John Kerry...
Et un de plus qui va dans le même sens :
Trump président : à qui la faute ?
Simon Tremblay-Pépin et Gabrielle Brais Harvey, Le Journal de Montréal, le 10 novembre 2016
►https://seenthis.net/messages/541516
Pour voir une analyse qui part des mêmes prémisses mais débouche sur une conclusion #réactionnaire :
Le Brexit bis
#Christian_Rioux, Le Devoir, le 11 novembre 2016
►https://seenthis.net/messages/541493
Et aussi au sujet de la #guerre des classes :
►https://seenthis.net/messages/541071
Qu’on se le dise : les classes sociales n’existent pas
►http://blog.europa-museum.org/post/2016/11/08/Qu-on-se-le-dise
Pour confirmer que rien n’a changé depuis 2004 :
Plongée dans mes archives de novembre 2004
►https://seenthis.net/messages/541790
#Etats-Unis #Donald_Trump #Hillary_Clinton #George_Bush #John_Kerry #2016 #2004 #histoire #élections_présidentielles
Dans le même genre, un autre très bon texte :
L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump
#Dominique_Méda, Le Monde, le 13 novembre 2016
►https://seenthis.net/messages/542017
Encore un que j’avais raté, qui va dans le même sens :
It was the Democrats’ embrace of neoliberalism that won it for Trump
#Naomi_Klein, The Guardian, le 9 novembre 2016
►https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/nov/09/rise-of-the-davos-class-sealed-americas-fate
la crise (de 2008) qui vient, suite
le public est en train de découvrir ce que les experts savent en revanche depuis très longtemps, à savoir que les institutions financières les plus puissantes du monde, celles sur lesquelles repose la stabilité économique de la planète tout entière, ces banques que l’on appelle systémiques, n’ont finalement rien appris de la crise de 2008 et, pire encore, se sont encore davantage approchées du précipice.
#crise #banque #finance #banques_systémique #2008 #DeutscheBank #régulation #dérégulation #krach
▻https://www.linkedin.com/pulse/la-r%C3%A9alit%C3%A9-de-linsolvabilit%C3%A9-bancaire-jean-francois-faure
Tant que les #marchés ne seront pas fixés, subsiste donc un risque de crise systémique, estiment certains analystes. Un risque évident, selon Christophe Nijdam, le secrétaire général de l’ONG Finance Watch. « #Deutsche est un vrai souci, rappelle cet ancien analyste bancaire, car son bilan est trois fois plus important que celui de #Lehman, et les produits dérivés hors bilan de Deutsche, c’est vingt fois la taille du PIB de l’#Allemagne ». Sa conclusion : « Huit ans après Lehman, on n’a rien résolu et on a un problème beaucoup plus gros sur les bras ».
▻http://www.rfi.fr/emission/20160929-deboires-deutsche-bank-dangereux-europe
Cela fait quelques années qu’on entend parler de « banques systémiques », à savoir des banques dont la faillite pouvait causer d’énormes dommages au système bancaire mondial. Le G20 en a même dressé une liste. Elles sont au nombre de 28 et, parmi elles, on trouve effectivement la Deutsche Bank dont on sait désormais qu’elle a, à la fois, trompé les marchés, manipulé les cours des métaux précieux et accumulé les positions risquées au point d’arriver aujourd’hui à plus de 72 000 milliards de dollars d’exposition sur les produits dérivés.
Une paille…
Isabelle Stengers et la grande démission de la pensée - La Libre.be
▻http://m.lalibre.be/actu/sciences-sante/isabelle-stengers-et-la-grande-demission-de-la-pensee-51b87c1ce4b0de6db9a8
Un « papier » de #2002...
La politique traditionnelle rechigne à intégrer ces nouvelles luttes ?
L’entrée en politique d’une question nouvelle est toujours le fruit d’une #lutte. Le fait de reconnaître la pertinence de questions qui forcent à penser dans quel monde nous voulons vivre, gêne le principe de rationalité économique qui, aujourd’hui, est le mot d’ordre qui tient lieu de pensée, qui demande de nous soumettre à une sorte de fatalité. Qui nous demande d’accepter que des personnes dont les actes sont purement politiques passent en correctionnelle comme des voleurs de voiture.
La situation est-elle pire qu’auparavant ?
On agite l’horrible mot de terrorisme´, c'est-à- dire qu'on évoque des attaques contre les fondements même de la société, en l'occurrence un
ordre économique´. Même si, pour la plupart, cet `ordre´ est synonyme plutôt de désordre, de désarroi, de désespoir. Le fait nouveau, celui qui explique sans doute le caractère brutal de la répression, est que de plus en plus de gens savent que l’avenir est obscur, menaçant.
Un point important n’est-il pas arrivé le jour où les sondages ont montré qu’une majorité des gens ne croyait plus à un avenir meilleur pour eux et leurs enfants ?
C’est effectivement un tournant dans l’Histoire moderne. Cela pourrait ouvrir à une certaine lucidité, mais cela peut donner aussi le pire : abandon de l’espoir, chacun pour soi et sauve-qui-peut, cynisme. Dans le passé, on pouvait serrer les dents, mais c’était pour un avenir meilleur. Aujourd’hui, on demande aux gens de serrer les dents tout court, d’accepter que même si personne ne sait ce que l’avenir nous réservera dans dix ans, il faut tenir bon. Et surtout ne pas penser. Ceux qui sont criminalisés´ le sont d'abord parce qu'ils donnent un très mauvais exemple, ce sont de véritables
ennemis publics´. Parce qu’ils ont encore de l’espoir. Et je suis convaincue que cela ne fait que commencer parce que ce que nous appelons politique va être associé à des défis toujours plus graves. On aura sans doute bientôt affaire à des réfugiés climatiques´, par exemple, et rien n'indique que les écarts économiques sur la planète vont cesser de se creuser. Nous allons vers des temps troublés, des temps où beaucoup de choses dépendront des capacités de lucidité, d'inventivité, de coopération intelligente dans la population. Or c'est exactement ce qu'on demande aux citoyens de ne pas cultiver! On leur demande de fermer les yeux, de se boucher les oreilles, et d'admettre que
malheureusement tout cela est nécessaire, qu’expulser les sans-papier, accepter les OGM, c’est inévitable, il n’y a rien à faire´. En réalité, on signale aux gens qu’on n’attend rien d’eux, que ce qu’ils pensent est sans conséquence : ne vous mêlez-pas de cela !