#la_clef #cinema
Un #film hors du commun, #Octobre à #Paris de Jacques Panijel - #Histoire_coloniale et #postcoloniale
▻https://histoirecoloniale.net/Un-film-hors-du-commun-Octobre-a-Paris-de-Jacques-Panijel.html
#la_clef #cinema
Un #film hors du commun, #Octobre à #Paris de Jacques Panijel - #Histoire_coloniale et #postcoloniale
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25 octobre 18h La Clé, 35 rue Daubenton, P5 : #Octobre_à_Paris, de #Jacques_Panijel (1962)
Octobre à Paris est un objet à part. D’abord par sa fabrication. Dans les mois qui suivent les massacres d’octobre 1961, Jacques Panijel, biologiste, membre du Comité Audin, met en scène une reconstitution qui donne à voir le quotidien des Algériens : la vie dans les bidonvilles de Nanterre et Gennevilliers, les arrestations, le centre de torture du 28 rue de la Goutte d’or. Il fait jouer, par ceux qui en avaient été les acteurs et sur les lieux mêmes, la préparation et le départ de la manifestation du 17 octobre, évoquée par un montage d’archives, photos et images filmées. Puis des témoignages : la caméra refait le trajet de ceux qui ont été arrêtés, battus, jetés à la Seine. Par son devenir ensuite : les copies sont saisies, les projections interdites. En mai 68, le film est projeté aux 3 Luxembourg, en alternance avec La Bataille d’Alger. En 1973, il obtient un visa de censure, après une grève de la faim du cinéaste René Vautier, sans pour autant être distribué. En 1981, des promesses de diffusion à la télévision restent sans suite. Les livres saisis chez Maspero et aux Editions de Minuit reparaissent (La Découverte réédite en septembre 2000 Ratonnades à Paris, de Paulette Péju). Mais à ce jour les copies dispersées d’Octobre à Paris restent invisibles.
#17_octobre_1961 #17octobre1961 #France #Paris #racisme #Algériens #FLN #guerre_d'Algérie #manifestation #violence_policière #L'Huma #immigration #bidonvilles #colonialisme #police #pogrom_policier #massacre #histoire #violences_policières #impunité #torture
La dernière phrase du film résonne encore aujourd’hui : « Et que faut-il encore pour que tout le monde comprenne que tout le monde est un youpin, que tout le monde est un bicot ? »
17 octobre 2020, on commémore aussi le couvre feu du 17 octobre... 1961
A ce sujet, #Georges_Azenstarck (1934-2020) vient de mourir. Photographe pour l’Huma, il avait documenté la vie des pauvres et des ouvriers, mais aussi la nuit du #17_octobre_1961, manifestation d’Algériens contre le couvre feu !!!
Sous les ordres de #Maurice_Papon, la police parisienne a tué des dizaines d’Algériens, dont beaucoup furent jetés à la Seine. C’était il y a 59 ans, dans Paris, le massacre de civils le plus sanglant depuis la Commune. Pendant 30 ans les rares témoins ont essayé de rompre l’omerta organisée par les États français et algériens, par les partis de droite et d’extrême droite et certains partis de gauche.
Azenstarck, le photographe qui a témoigné contre Maurice Papon
Chloé Leprince, France Culture, le 8 septembre 2020
▻https://histoirecoloniale.net/Le-photographe-George-Azenstarck-temoin-majeur-du-17-octobre-1961
Dans ce documentaire de Faiza Guène et Bernard Richard, produit en 2002, il décrit sa soirée passée avec son collègue photographe à « L’Huma », les cadavres qu’il voit depuis le balcon du journal, qui s’entassent en contrebas dans la rue, du côté du Rex, “comme des sacs à patates”. Il décrit aussi les Algériens que la police traîne par le col, vifs ou morts, et ce camion qu’on appelait encore “panier à salade”, qui stationne une grosse dizaine de minutes sous sa fenêtre et lui masque la vue. Lorsque le camion remettra le moteur, les cadavres entassés auront disparu. Les tirs se sont tus, Azenstarck descend en trombe, il tente de photographier ce policier qui, seau d’eau à la main, tente en vain de nettoyer le sang sur le trottoir. On l’empêche assez vite de mitrailler. Mais ses pellicules de la soirée du 17 octobre 1961 serviront a posteriori à étayer la réalité : on a bien massacré des Algériens dans les rues de Paris ce soir-là.
Mémoire du 17 Octobre 1961 (Bernard Richard et Faïza Guène, 2002, 17 minutes)
▻https://www.youtube.com/watch?v=xVGT19qOUBA
Le témoignage du photographe, ainsi que ses tirages, sont d’autant plus précieux qu’il s’est d’abord agi de planches contact : ni le 18 octobre 1961 ni les jours qui suivront, l’Humanité ne publiera les images de Georges Azenstarck. En 2011, il montre ses photos et parle de leur disparition mystérieuse du siège de l’Humanité, au début du film de la plasticienne Ariane Tillenon :
17 octobre 1961 : "50 ans après, je suis là" (Ariane Tillenon, 2011, 15 minutes)
▻https://www.youtube.com/watch?v=8pzuDOmELdY
#France #Paris #racisme #Algériens #FLN #guerre_d'Algérie #manifestation #violence_policière #L'Huma #17octobre1961 #immigration #bidonvilles #colonialisme #police #pogrom_policier #massacre #histoire #violences_policières #impunité #torture
Ah oui, je n’avais pas vu qu’ils s’étaient contenté de recopier le texte de Chloé Leprince, j’ai corrigé la référence...
Azenstarck a fini sa péloche un article de Christophe Goby dans le dernier CQFD.
Au procès, Brigitte Lainé, qui a minutieusement épluché les archives judiciaires de septembre à décembre 1961, décrit par exemple : “Dès le mois de septembre, il y a une constante dans la mise en scène de la mort : une majorité de noyés, retrouvés dans la Seine ou les canaux parisiens, les mains liées ou avec des traces de strangulation ou de balles.”
Brigitte Lainé est morte en novembre 2018, un autre article de Choé Leprince .
▻https://seenthis.net/messages/736158
La police, une arme de classe contre les travailleurs
Lutte Ouvrière, le 15 mai 2017
▻https://seenthis.net/messages/881514
Un film hors du commun, Octobre à Paris de Jacques Panijel
Histoire Coloniale et Postcoloniale, le 22 octobre 2020
►https://seenthis.net/messages/882527
La dernière phrase du film résonne encore aujourd’hui : « Et que faut-il encore pour que tout le monde comprenne que tout le monde est un youpin, que tout le monde est un bicot ? »
Quand l’histoire fait dates - 17 octobre 1961, un massacre colonial.
▻https://www.arte.tv/fr/videos/086127-011-A/quand-l-histoire-fait-dates
Le 17 octobre 1961, plus de 20 000 Algériens de France descendent dans la rue pour s’opposer à la guerre d’Algérie. Ce rassemblement pacifique est réprimé dans le sang par la police. En Europe, aucune manifestation n’avait été traitée aussi violemment par un État depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui encore, la France peine à reconnaître ce massacre et le nombre exact de victimes reste inconnu.
réalisation : Juliette Garcias. 2020
Covid-19 : en Inde, les scientifiques dénoncent les « spéculations » sur l’immunité collective
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/28/covid-19-en-inde-les-scientifiques-denoncent-les-speculations-autour-de-l-im
dès le mois de juillet, plus de la moitié des Indiens résidant dans les « slums » surpeuplés, où certains prédisaient une hécatombe, avait déjà rencontré le coronavirus responsable du Covid-19, sans développer la maladie pour la plupart d’entre eux. Le TIFR estime que Bombay s’achemine vers l’immunité collective, car d’ici à décembre 2020 ou janvier 2021, « 75 % des gens des bidonvilles et 50 % des autres » devraient avoir développé des anticorps. NITI Aayog, de son côté, s’attend à ce que « 80 à 85 % » de la population indienne soient contaminés à terme, si les gestes barrières ne sont pas respectés. Parmi les hypothèses avancées pour expliquer la très grande proportion de cas asymptomatiques constatée sur le terrain, les experts évoquent la jeunesse (plus de deux Indiens sur trois ont moins de 35 ans) et la grande résistance aux virus en général, du fait des conditions sanitaires souvent déplorables qui règnent dans le pays.(...)Le jeune trentenaire vit à Dharavi, l’un des plus grands bidonvilles d’Asie avec un million d’habitants en temps ordinaire, 700 000 en ce moment, du fait du retour des travailleurs journaliers dans leur village natal. Seuls 3 123 cas positifs y ont été détectés en tout et pour tout, d’après le dernier pointage réalisé le 26 septembre, tandis que le recensement des morts s’établit à 281 morts – dont plus de la moitié au mois de mai.
« C’est pure spéculation que de prétendre à l’immunité collective, d’autant qu’en Inde le niveau de transparence des données est sujet à caution. Même si la réponse immunitaire des Indiens au coronavirus semble plus élevée qu’ailleurs, le concept est très suspect et n’a aucune valeur scientifique réelle, puisqu’on ignore à partir de quel seuil l’immunité collective serait atteinte, ni combien de temps dure l’immunité une fois que l’on a guéri », met en garde Prabhat Jha, épidémiologiste d’origine indienne à l’université de Toronto.
Ancien professeur au National Institute of Immunology de Delhi, Satyajit Rath précise quant à lui que la détection d’anticorps n’est pas un gage d’immunité : « Elle indique simplement que le patient a été précédemment exposé au virus et donne une indication, si elle est répétée, sur la vitesse de propagation de l’épidémie. » En réalité, ajoute-t-il, l’immunité collective « n’est pas un niveau à partir duquel le virus cesse de se propager, mais le niveau qui sera constaté le jour où il aura cessé de se répandre ». Elle relève donc d’une observation « a posteriori » et ne doit pas être considérée comme un outil prédictif.
A Delhi et Pune aussi, le sujet intéresse les chercheurs. En juillet et en août, l’Indian Council of Medical Research (ICMR) et le National Centre for Disease Control (NCDC) ont conduit des campagnes de tests sérologiques dont les résultats, là encore, ont de quoi surprendre. En plein cœur de l’été, il ressort que 29 % des habitants de la capitale et 50 % de ceux de la ville industrielle du Maharashtra, l’une des plus touchées par le Covid-19, avaient des anticorps.En se basant sur les résultats d’une autre étude sérologique de l’ICMR menée partout en Inde, entre le 11 mai et le 4 juin 2020, Geevan Pappachan, chercheur au Centre for Socio-Economic and Environmental Studies de Cochin, calcule que 60 % des Indiens seraient contaminés d’ici à la mi-février 2021, 70 % à la mi-mars et 80 % début avril. Des scores qui le laissent « très sceptique, compte tenu du manque de transparence des travaux de l’ICMR ».Dimanche, le ministre indien de la santé, Harsh Vardhan, a mis en garde ses compatriotes, en rappelant que l’immunité collective était « loin d’être atteinte ». « Si les gens n’ayant pas encore rencontré le SARS-CoV-2 étaient protégés, on n’enregistrerait pas, à Pune et Bombay, autant de nouveaux cas chaque jour, comme actuellement. En outre, personne n’est sûr de rien concernant le risque de réinfection », pointe Srinath Reddy, président de la Public Health Foundation of India. S’ajoute à cela le fait que les tests sérologiques détectent « environ 10 % de faux positifs, parce que certains individus développent des anticorps contre d’autres coronavirus que celui qui déclenche le Covid-19 ». Enfin, soulignent les scientifiques, la contagion risque de s’envoler à nouveau, dès que les mesures de confinement seront entièrement levées et que les Indiens recommenceront à voyager.
#Covid-19#migrant#migration#inde#migrationinterne#sante#circulation#immunitecollective#religion#bidonville#test#reinfection
Une histoire des HLM en banlieue populaire - Métropolitiques
▻https://www.metropolitiques.eu/Une-histoire-des-HLM-en-banlieue-populaire.html
Historien de l’immigration, Cédric David est l’auteur d’une thèse sur les politiques du logement social à Saint-Denis (1950-1990). Il analyse dans cet entretien l’émergence des catégorisations et des discriminations ethno-raciales dans les HLM, en lien avec les contraintes politiques et économiques qui pèsent sur les bailleurs sociaux.
Propos recueillis par Mariana Tournon et Janoé Vulbeau.
Les Francs-Moisins, Saint-Denis (Olivier2000/Wikipedia, CC BY-SA 1.0)Pour commencer, pouvez-vous rappeler les contours de votre recherche qui propose une histoire du logement social en banlieue ouvrière des années 1940 aux années 1990 ?
Au début des années 2000, j’ai entamé un premier travail sur la question des bidonvilles, majoritairement peuplés d’immigrants [1] coloniaux et étrangers, et sur leur résorption à Saint-Denis, au nord de Paris, durant les années 1960-1970 (David 2002). Durant cette période, seuls 5 à 10 % des étrangers de région parisienne y vivaient (Blanc-Chaléard 2016, p. 228-231). Pourtant la résorption des bidonvilles est devenue un prisme déformant de l’histoire urbaine de la seconde moitié du XXe siècle, s’insérant dans une série de lieux communs simplistes ou erronés : « les immigrés sont passés du bidonville au HLM », « des grands ensembles ont été construits pour loger les immigrés », ou encore « le regroupement familial instauré à partir de 1974 a précipité la crise des grands ensembles » en faisant « fuir les classes moyennes blanches ». Les recherches récentes montrent que ces récits stigmatisants masquent des discriminations instituées, notamment en direction des familles algériennes (Cohen 2020). Elles montrent aussi que, pour comprendre l’histoire des relations entre logement social et immigration, on ne peut se contenter d’une chronologie binaire opposant les Trente Glorieuses à la crise sociale et urbaine qui a suivi.
Pour réexaminer cette histoire, j’ai étudié dans ma thèse les pratiques
#HLM #discrimination #immigration #racialisation #Saint-Denis #quartiers populaires #bidonvilles
Les voix de la « Jungle » – Histoires de #réfugiés au camp de #Calais
Les « écrivains de Calais » ont fui des pays déchirés, laissant derrière eux des êtres chers, leurs rêves d’enfants, des racines. Après de longs parcours, une lande transformée en campement est devenue leur foyer. Dépossédés de leur image, transformés en objets de méfiance, ils voulaient être entendus.
Ce livre leur donne la parole, leur permet de raconter leurs histoires, de revendiquer une humanité. Dans ce recueil cru et puissant, ils nous livrent leurs trajectoires de vie depuis leur enfance et évoquent ce qui les attend après Calais. Leurs chroniques à la première personne sont autant de témoignages précieux. Par ces voix multiples, par ces souvenirs croisés se dessine un tableau d’une « jungle » différente : une communauté forte malgré les #violences, et une #solidarité ignorant les frontières.
De quoi tenter de saisir pleinement l’étendue de ce que les réfugiés ont enduré, leurs épopées tragiques ou grisantes, leurs peurs et leurs forces, puis les difficultés du quotidien ici, dans le plus grand #bidonville d’Europe, et enfin leur vie d’après et leurs espoirs pour l’avenir. Vecteur d’informations, ce livre est aussi un outil de formation pour ceux qui souhaitent comprendre et pour ceux qui sont amenés à accompagner des migrants dans leurs parcours.
Illustrées de photographies et de dessins, parsemées de poèmes, ces pages nous montrent le visage humain de la crise migratoire.
▻https://assolaguillotine.wordpress.com/2020/06/02/les-voix-de-la-jungle-histoires-de-refugies-au-camp-de-c
#campement #livre #asile #migrations #France
ping @karine4
How Asia’s biggest slum contained the coronavirus - BBC News
▻https://www.bbc.com/news/world-asia-india-53133843
Not surprisingly Dharavi is a place where migrant low-cost skilled labour has thrived for decades. After the lockdown, an estimated 150,000 of them left the place for their native villages after their workplaces shut and earnings dried up. Residents have pawned their gold, depleted their savings and been pushed into debt. “It was a very harsh containment. It killed the economy of Dharavi,” says Vinod Shetty, a lawyer who runs a non-profit called Acorn India, which works in the slum. “People are living hand to mouth. They are not getting work inside our outside the slum.” In other words, the trade-off between lives and livelihood has been harsh.
The next challenge, agrees Mr Dighavkar, is to slowly open up the factories so that people can go back to work, and ensure that people continue to wear masks and follow all procedures.
#Covid-19#migrant#migration#inde#sante#bidonville#inde#travailleurmigrant#migrantinterne#confinement#mesuresanitaire
l’histgeobox : « Bidonville » de Nougaro, une plongée poétique dans un quotidien sordide .
▻https://lhistgeobox.blogspot.com/2020/06/bidonville-de-nougaro-une-plongee.html
En 1931, dans un article consacré aux habitats précaires de Tunis et publié dans la Voix du Tunisien, un médecin évoqua des "maisons de bidons". Le terme bidonville s’impose véritablement dans la langue française au début des années 1950. Il sert alors à désigner un quartier de Casablanca. Dans une thèse consacrée à cette ville (1968), André Adam écrit : « Mais je crois bien qu’il [bidonville] est né en Afrique du Nord et probablement au Maroc. Je ne serais même pas étonné que ce soit à Casablanca, où il supplanta le mot “gadoueville”, attesté vers 1930, mais qui n’eut pas de succès. »
Au départ, le mot est donc un nom propre, puis le terme « se généralisera par la puissance évocatrice de sa clarté sémantique (la ville de bidons) » et s’affirmera « en tant que catégorie stigmatisée de la ville contemporaine. » (source A)
* Qu’est-ce qu’un bidonville ?
Bidonvilles en déconfinement : les solidarités vont-elles tenir ?
▻https://theconversation.com/bidonvilles-en-deconfinement-les-solidarites-vont-elles-tenir-13845
Communiqué de l’Association Mémoire Vive/Memória Viva à l’occasion de la projection du film « Le bateau en carton » de José Vieira à la FNASAT le 17/12/2013
Ce film établi un certain parallèle entre les parcours d’immigration des portugais et algériens dans les années 60 avec celle des roms roumains aujourd’hui.
D’un bidonville à l’autre, les histoires se ressemblent et l’Histoire (celle qui dit avoir un grand « H ») semble se répéter pour ceux qui ne peuvent que chercher ailleurs ce qu’ils ne peuvent acquérir « chez eux ».
▻https://www.memoria-viva.fr/nous-nous-souvenons-des-annees-de-boue
Coronavirus : à Mayotte, tous les ingrédients pour un « embrasement épidémique »
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/05/10/a-mayotte-tous-les-ingredients-pour-un-embrasement-epidemique_6039251_3224.h
Espaço e Economia: Revista Brasileira de Geografia Econômica dedica esta edição especial à primeira parte do Dossiê Coronavírus.
A geopolítica do COVID-19 [Texto integral]
La #géopolitique du COVID-19
The geopolitics of COVID-19
La geopolítica de COVID-19
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Denis Castilho
Um vírus com DNA da globalização: o espectro da perversidade [Texto integral]
Un virus avec le DNA de la #mondialisation : le spectre de la perversité
Un virus con ADN de la globalización: el espectro de la perversidad
A virus with DNA from globalization: or the specter of perversity
#globalisation
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Roberto Montemerli
Os desafios da Itália na emergência do coronavírus [Texto integral]
Os desafios da Itália na emergência do Coronavírus
Il sfide il Italia in emergenza di coronavirus
Los desafíos de Italia en la emergencia del coronavirus
Italy’s challenges in the emergence of the Coronavirus
Les défis italiens face à l’émérgence de la Covid-19
#Italie
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Miriam Hermi Zaar e Manuel-Blas García Ávila
El Covid-19 en España y sus primeras consecuencias [Texto integral]
O Covid-19 na Espanha e suas primeiras consequências
La Covid-19 en Espagne: premiers conséquences
The Covid-19 in Spain and its first consequences
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Maricarmen Tapia e Jerónimo Bouza.
Lo que la pandemia deja al descubierto. El COVID-19 en España [Texto integral]
Lo que la pandemia deja al descubierto. El COVID-19 en España
O que a pandemia revela. El COVID-19 na Espanha.
What the pandemic reveals. The COVID-19 in Spain.
Révélations de la pandémie. La #Covid-19 en #Espagne
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Lucas Pacheco Campos e Tuíla Lins
Pandemia à Portuguesa: um relato sobre o Covid-19 em Portugal [Texto integral]
Pandémie à portugaise: témoignage sur le Covid-19
Pandemia à portuguesa: un informe sobre Covid-19 en Portugal
Portuguese Pandemic: an account of Covid-19 in #Portugal
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Gaudêncio Frigotto
Empresários mais ricos do Brasil: a ignorância, o cinismo e a ganância que matam [Texto integral]
Empresários mais ricos do Brasil: a ignorância, o cinismo e a ganância que matam
Los empresarios más ricos de Brasil: ignorancia, el cinismo y la avaricia que matan
Les entrepreneurs les plus riches du #Brésil : l’#ignorance, le #cynisme et l’#avidité qui tuent
Richest businessmen in Brazil: ignorance, cynicism and greed that kill.
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Jorge Luiz Barbosa
Por uma quarentena de direitos para as favelas e as periferias! [Texto integral]
Pour une #quarantaine de droits pour les #bidonvilles et les #périphéries !
¡Por una cuarentena de derechos para los barrios bajos y las periferias!
For a quarantine of rights for the slums and the peripheries!
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Oséias Teixeira da Silva
O salto ainda mais mortal que o da mercadoria e a pandemia do coronavírus. [Texto integral]
El salto aún más mortal que el de la mercancía y la pandemia de coronavirus.
Le saut encore plus mortel que celui de la marchandise et la pandémie de la Covid-19
The leap even more deadly than that of merchandise and the coronavirus pandemic
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Heitor Soares de Farias
O avanço da Covid-19 e o isolamento social como estratégia para redução da vulnerabilidade [Texto integral]
O avanço da Covid-19 e o isolamento social como estratégia para redução da vulnerabilidade
L’avancement du Covid-19 et l’#isolement_social en tant que stratégie pour la réduction de la #vulnérabilité
El avance de Covid-19 y el aislamiento social como estrategia para reducir la vulnerabilidad.
The advancement of Covid-19 and social isolation as a strategy to reduce vulnerability
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Cláudio Luiz Zanotelli e Ednelson Mariano Dota
A questão da desigualdade territorial municipal no Espírito Santo face à pandemia do coronavirus e a importância da existência de um Estado de bem estar social em defesa da sociedade. [Texto integral]
La question de l’#inégalité_territoriale des communes de l’état de l’#Espírito_Santo au Brésil face à la pandémie de coronavirus et l’importance d’un État social en défense de la société.
The issue of municipal territorial inequality in Espírito Santo in the face of the coronavírus pandemic and the importance of the existence of a welfare state in defense of society
La cuestión de la desigualdad territorial municipal en Espírito Santo frente a la pandemia de coronavirus y la importancia de la existencia de un Estado de bienestar en defensa de la sociedad.
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José Borzacchiello da Silva e Alexsandra Maria Vieira Muniz
Pandemia do Coronavírus no Brasil: Impactos no Território Cearense [Texto integral]
Conoravirus Pandemic in Brazil: Impacts in the Territory of Ceará
Pandémie de Coronavirus au #Brésil : Répercussions chez le #Territoire_de_Ceará
Pandemia de coronavirus en Brasil: impactos en el territorio Cearense
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Eveline Algebaile e Floriano José Godinho de Oliveira
A superação do capitalismo em questão: com que prática, em qual direção? [Texto integral]
A superação do capitalismo em questão: com que prática, em qual direção?
La superación del capitalismo en cuestión: ¿con qué prácticas, en qué dirección?
Le dépassement du #capitalisme en question : avec quelles pratiques, et dans quelle direction ?
Overcoming capitalism in question: with which practices, in which direction?
Il y a des revues qui sont rapides...
ping @fil @simplicissimus
La suite... toujours sur le coronavirus...
▻https://journals.openedition.org/espacoeconomia/11397
L’éditorial est aussi traduit en anglais :
Dossier Covid-19 : Who is afraid of pandemics ? Geographies and geopolitics of Covid-19
▻https://journals.openedition.org/espacoeconomia/11646
#Roms. « Ils vont mourir de #faim, pas du #coronavirus », s’alarment les associations
Manque de nourriture, pas d’accès à l’eau : la situation sociale et sanitaire des 19 000 personnes vivant dans des #bidonvilles s’aggrave. « La vie est encore plus dure depuis le coronavirus », témoigne Tarzan. Habitants et bénévoles des associations venant en aide à la communauté rom se sentent complètement délaissés.
« La vie est encore plus dure depuis le coronavirus. » Habitant dans une caravane à Toulouse, Tarzan est inquiet pour son avenir et celui de ses enfants. Lui qui s’est débrouillé jusqu’à présent grâce à la revente de ferraille, se voit désormais contraint d’arrêter. « Je ne peux plus travailler, ni acheter à manger pour ma famille. Et mes petits ne vont plus à l’école », déplore le père de famille. Il ne s’est pas aventuré en dehors du terrain depuis trois semaines.
Un manque de volonté des élus
Depuis le confinement, la situation sanitaire des 19 000 personnes vivant dans des bidonvilles s’aggrave. Ils manquent de tout. « En matière d’aide alimentaire, les premières semaines, c’était dramatique, affirme Clémentine Sinquin, déléguée générale du Collectif national droits de l’homme Romeurope. Les gens avaient très faim, l’aide n’était pas structurée. » Désormais, la distribution alimentaire s’organise un peu partout sur le territoire, à l’exception de certaines zones. À Bordeaux, par exemple, « il y a une véritable crise alimentaire, alerte Jean-Luc Tari, responsable de la mission bidonvilles de Médecins du monde (MDM). Environ 500 personnes, parmi lesquelles il y a des enfants et des femmes enceintes, n’ont plus rien à manger. Les gens vont mourir de faim, pas du coronavirus ».
Mais les autorités politiques locales ne bronchent pas, regrette le militant, qui fustige le manque de volonté des élus. La situation reste aussi tendue à Toulouse, Nantes et dans plusieurs départements d’Île-de-France, dont les Hauts-de-Seine.
À l’échelle nationale, il aura fallu plusieurs semaines pour que les associations aient enfin des informations. Une instruction ministérielle du 27 mars, adressée aux préfets, indique les mesures à prendre pour protéger les plus démunis. Sans écrire une seule fois le mot « bidonville »… Le passage sur l’eau s’adresse visiblement plus aux personnes isolées et à la rue qu’aux familles des terrains. « Près de 80 % des personnes vivant en bidonville n’ont pas accès à l’eau, dénonce Clémentine Sinquin. Sans eau, les populations ne peuvent pas boire, se laver les mains, cuisiner, etc. C’est donc impossible de respecter les mesures d’hygiène et de prévention. » Le réseau militant rappelle que l’État et les collectivités locales ont des obligations envers ces populations. « À Stains, le point d’eau du cimetière qui permettait à 220 personnes d’avoir de l’eau est aujourd’hui fermé, les gens restent sans solution », regrette-t-elle.
Tous attendent des mesures fortes
Informer les populations face aux risques épidémiques, c’est le travail harassant des associations, qui organisent des maraudes sanitaires. À Toulouse, Geneviève Molina, médecin et membre de MDM, est sur le front : « Nous allons sur le terrain pour alerter sur le virus, expliquer les gestes barrières, mais également fournir des attestations à ces populations très anxieuses face aux risques de propagation du virus. Le surpeuplement, la grande promiscuité et le manque d’hygiène sont des conditions très difficiles. » « Il faut tout faire pour mettre en place une veille sanitaire. Si le Covid-19 se répand sur un bidonville ou un squat, ça sera une catastrophe », prévient-elle.
Les habitants et bénévoles se sentent complètement délaissés. « Si une personne est contaminée, que fait-on ? demande Liliana Hristache, de l’association Rom Réussite, à Montreuil. Rien n’est prévu pour pouvoir mettre des familles entières en isolement. Et si une maman est seule, avec ses enfants, comment agir ? J’aimerais bien que l’État réagisse. » Tous attendent des mesures fortes pour affronter la crise sanitaire. « Il n’y a toujours pas de maraudes de prévention de l’épidémie dans une grande partie de l’Île-de-France, tandis qu’une personne est décédée du coronavirus dans un squat dans le Val-d’Oise », alerte Clémentine Sinquin. La crise du coronavirus a déjà convaincu des Roms de quitter la France.
À Montreuil (Seine-Saint-Denis), l’annonce du confinement a vidé deux campements. Et deux autres, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), ont connu un scénario identique.
▻https://www.humanite.fr/roms-ils-vont-mourir-de-faim-pas-du-coronavirus-salarment-les-associations-
#France
signalé par @isskein
ping @karine4
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J’ajoute à la métaliste coronavirus et faim :
►https://seenthis.net/messages/838565
#coronavirus #solidarité #Roms #pauvreté
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
Coronavirus spotlights risks of swelling slums in Africa’s cities - Reuters
▻https://www.reuters.com/article/africa-cities-health-coronavirus-idUSL8N2BR3GI
#Covid-19#Migration#Migrant#Afrique#Ville#Bidonville
Dans les squats de Bordeaux, « les personnes vont mourir de faim, pas du Covid-19 »
►https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/02/dans-les-squats-de-bordeaux-les-personnes-vont-mourir-de-faim-pas-du-covid-1
Dans les bidonvilles et squats de Bordeaux, les quelque 2 500 habitants, qui se retrouvent souvent sans emploi, craignent le manque de nourriture.
#paywall ? #pauvreté #surnuméraires
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
Bordeaux envoyée spéciale - Alors, deux baguettes, six bananes, une boîte d’oeufs, trois tomates, un filet de patates... Reculez ! Reculez ! » La file indienne s’est transformée en un serpentin confus. Une bénévole tente de maintenir un semblant d’ordre tandis qu’une quinzaine de personnes essayent d’avancer vers elle. Certaines se cachent le bas du visage avec un bout d’écharpe ou le col d’une doudoune. Personne n’a de masque ni de gants. Les enfants gigotent dans les poussettes. Face à eux, des stocks de pâtes, des cageots d’asperges, des boîtes de céréales... entreposés sur des grandes tables, que tente de répartir un petit groupe de personnes, dans l’agitation et la nervosité. Mercredi 1er avril, dans le plus grand bidonville de Bordeaux, une distribution de nourriture a été organisée. Une première, rendue nécessaire en cette période de confinement.
Etalés sur deux hectares d’une friche industrielle de la rive droite de la Garonne, les lieux abritent quelque 350 personnes, en majorité des familles roms de Bulgarie, installées dans des caravanes ou des cabanes de fortune. Et qui redoutent aujourd’hui une pénurie alimentaire. Les chantiers du bâtiment sont à l’arrêt, les hôtels et restaurants sont fermés, les activités de ferraillage et de mendicité sont rendues impossibles par le confinement, de même que les points d’aide alimentaire se sont raréfiés... « On ne peut plus travailler, ni sortir », rapporte Kalinka, une jeune femme de 19 ans. Elle-même ne s’est pas aventurée en dehors du bidonville depuis trois semaines. « Pour nous, c’est difficile de manger », reconnaît-elle. Kalinka faisait la manche en attendant que la saison agricole reprenne. De mai à octobre, la jeune femme et son mari travaillent dans un domaine viticole de l’appellation Pessac-Léognan. Mais cette année, l’incertitude menace : « Pour l’instant, le patron ne veut pas nous faire signer de nouveau contrat », confie-t-elle.
« Les personnes nous alertent parce qu’elles vont mourir de faim, pas du Covid-19 », résume Morgan Garcia, coordinateur de la mission squat et bidonville de Médecins du monde (MDM), présent mercredi aux côtés des associations Les Enfants de Coluche et Bienvenue. « Tout ce joli monde s’est regroupé au travers d’un appel de la métropole, explique un des membres des Enfants de Coluche. Le comité d’entreprise de la SNCF nous a mis ses locaux à disposition pour stocker les aliments et le Parti communiste de Bègles a loué un camion frigorifique. » Plusieurs tonnes de denrées, surtout issues des banques alimentaires, ont été distribuées. De quoi tenir quelques jours. « C’est une situation exceptionnelle », souligne Morgan Garcia. Mais elle se reproduit à de maintes reprises sur le territoire.
« Environ 2 500 personnes vivent en squat et en bidonville sur la métropole bordelaise, souvent sans accès à l’eau ou à des sanitaires », rapporte Aude Saldana-Cazenave, responsable MDM en Aquitaine. Des populations étrangères en majorité et sans filet de sécurité dans la crise économique et sanitaire.
Impression de bricolage
Dans une lettre adressée le 27 mars à la préfecture et aux élus du territoire, quinze associations, dont MDM et le Secours catholique, ont mis en garde face au risque de « sous-alimentation . « La distribution de nourriture et de produits d’hygiène incombe plus que jamais aux pouvoirs publics », écrivent-elles. La préfète de la Nouvelle-Aquitaine, Fabienne Buccio, se veut rassurante : « Aujourd’hui, il n’y a pas de tension sur les besoins alimentaires », affirme-t-elle. Et de mettre en avant la mobilisation de ses services qui, à l’image de la ville, financent les banques alimentaires ou subventionnent les associations. Sur le terrain, l’impression d’un bricolage s’impose.
Un squat, près de la place de la Victoire. Sept familles partagent ici l’espace d’un petit immeuble de trois étages. Mohammed, un père de famille algérien en situation irrégulière, ne sort plus que pour acheter du pain. Le salon de coiffure dans lequel il travaillait a fermé. Hamza, Algérien et sans papiers également, continue lui de livrer des repas à vélo pour la plate-forme Uber Eats. Mais son activité a considérablement ralenti depuis le confinement. Sans compter qu’il ne touche que 30 % des revenus qu’il génère, le reste revenant à la personne titulaire officielle du compte de livreur qu’il utilise.
Thierry Charenton, le directeur du centre social du quartier, connaît bien les familles du squat. « On fait des activités avec eux toute l’année, dit-il. On a voulu prendre de leurs nouvelles au début du confinement et ils nous ont signifié qu’ils avaient des difficultés pour avoir des produits d’entretien, d’hygiène... Même si certaines associations caritatives ont rouvert, ça ne suffit pas. » Ce mercredi, Thierry Charenton a les bras chargés de plats cuisinés, des petites portions de betteraves ou de gratins de pommes de terre. « Je suis passée à la maternelle du secteur qui reste ouverte pour les enfants des personnels hospitaliers. Je récupère tous les jours les repas non consommés. »
Non loin, dans le quartier de Saint-Michel, c’est une bénévole de l’Ordre de Malte qui, depuis une semaine, dépose les invendus d’un supermarché sur les marches d’un autre squat. Dans ce bâtiment ouvert par le Squid un centre social autogéré, un collectif qui représente plusieurs squats dans lesquels vivent 300 personnes -, vivent une quinzaine d’adultes vivent, dont une majorité de ressortissants d’Afrique de l’Ouest déboutés de leur demande d’asile.
« Objectif zéro infecté »
« On a lancé un appel à l’aide », dit Souma, un Guinéen de 36 ans. Voisin et bénévole du Secours catholique, Gilles Havrin a « dépanné » les résidents des lieux. « On est allé chercher du stock chez Les Restos du coeur la semaine dernière et, cette fois, on va aller leur faire des courses. » L’association s’apprête aussi à distribuer des chèques-services aux familles du département vivant dans un squat.
« Il faut tout faire pour aider ces lieux sur le plan sanitaire », insiste pour sa part Corinne Torre, de Médecins sans frontières (MSF). L’ONG a apporté au squat du quartier Saint-Michel des savons, des gants et des masques, développe des maraudes pour détecter des cas suspects et mettre en place des protocoles d’hygiène. « On a essayé de s’organiser comme si on était une structure conventionnelle sans en avoir les moyens. On a mis un mètre cinquante entre les lits, on donne la consigne de ne pas sortir, on n’accueille plus de nouvelles personnes..., énumère Frédéric Raguènès, le président du Squid. L’objectif, c’est zéro infecté. »
Des mineurs isolés ont en outre été sortis du squat et orientés vers des hôtels la semaine dernière. « Il faut mettre tout le monde à l’abri. Si le Covid-19 se répand sur un bidonville ou un squat, ça peut être une catastrophe, prévient Aude Saldana-Cazenave, de Médecins du monde. Plus de 15 % des personnes qu’on suit ont des pathologies comme du diabète ou de l’hypertension, sont dialysées ou attendent des greffes. Ça les rend particulièrement vulnérables. »
#Bordeaux #coronavirus #mourir_de_faim #squats #faim #distribution_alimentaire #alimentation #bidonville #distribution_de_nourriture #nourriture #Roms #pénurie_alimentaire #aide_alimentaire #banques_alimentaire #banque_alimentaire #sous-alimentation #sans-papiers #Uber_eats #déboutés #asile #maraudes #mise_à_l'abri
ping @karine4
#Inde : des policiers armés de #frondes et de #catapultes vont protéger #Trump des #singes
Les autorités indiennes ont également érigé un #mur pour cacher les #bidonvilles qui bordent une route que doit emprunter Donald Trump, explique Slate.
#Donald_Trump va fouler le sol indien pour la première fois en tant que président les 24 et 25 février 2020. Alors, pour s’assurer que le voyage du locataire de la Maison-Blanche se déroule en toute quiétude, l’Inde n’a pas lésiné sur les moyens. Le Premier ministre Narendra Modi a notamment équipé sa police pour protéger le milliardaire des 50 millions de singes qui peuplent cet immense pays du sud de l’Asie. Les forces de l’ordre, munies de frondes et de petites catapultes, vont suivre leur hôte à la trace pour le prémunir de toute attaque de ces animaux qui peuvent parfois se montrer agressifs, comme l’expliquent nos confrères de Slate, jeudi 20 février 2020. Voilà les primates prévenus.
Et ce n’est pas tout. Non content d’assurer la sécurité de Donald Trump, le gouvernement indien souhaite également s’assurer du confort de ses pérégrinations. Les autorités ont pris la décision polémique d’ériger un mur de 500 mètres sur la route reliant l’aéroport d’Ahmedabad au centre-ville, comme le révèle le journal indien The Wire (en anglais). Le but ? Dissimuler la pauvreté des bidonvilles de Sarania Vaas aux yeux du prestigieux hôte, qui doit assister à l’inauguration du stade de cricket de la région.
#Cache-misère de béton
Les autorités d’Ahmedabad ont démenti toute volonté de construire un cache-misère. Vijay Nehra, qui dirige la ville, explique vouloir « éviter les intrusions et protéger des arbres qui étaient abîmés ». Un argument qui ne convainc pas grand monde en Inde, à l’image de The Wire. « Pourquoi cherchons-nous à cacher nos pauvres alors que nous sommes incapables de dissimuler la pauvreté qui martyrise le pays ? » s’insurge le quotidien. Il y a fort à parier que Donald Trump jalouse un tel mur, qu’il rêve de voir s’ériger entre les États-Unis et le Mexique.
▻https://www.lepoint.fr/monde/inde-des-policiers-armes-de-frondes-et-de-catapultes-vont-proteger-trump-des
#murs_intra-urbains #murs_urbains #invisibilisation #lol #géographie_urbaine
Gujarat: Another Brick in Trump’s Wall
As the US President Donald Trump visits Ahmedabad in Gujarat this month, we hear that the Ahmedabad Municipal Corporation (AMC) is building half-kilometre wall on the stretch that leads to Gandhinagar from Ahmedabad.
The purpose of the wall, it is learnt, is to hide the 500 kutcha houses at the Dev Saran or Saraniyavaas slum area. The slum houses an estimated population of 2,500.
All in all, the AMC is building this wall to hide poverty, if not the poor.
We know well that Trump rose to power on an exclusive hate campaign, at the heart of which was his commitment and rhetoric to build a wall at the Mexican border. His arrogant pledge asking Mexico to even pay for such a wall, added to his deceitful masculinity and persona, traits which do matter in the elections to the highest office in the USA.
In our penchant for welcoming guests beyond their expectations, we have gone too far in pleasing Trump by offering him a spectacle of a wall on his forthcoming visit. Atithi Devo Bhava, stretched to its best!
Ironically, the wall in question is not to limit illegal migration but to hide the legal citizens of this country. In fact Trump’s good friend, Modi, has other tricks up his sleeve to contain the legality of citizens of the land but that’s a different story, for some other day.
Coming back to the wall in question, the building of walls to hide poverty is not new in this world.
In preparation for the 2016 Olympics in Rio de Janeiro, the Brazilian government constructed a wall surrounding the Mare Favela complex to hide the poverty of the favela. When brought to the notice of the world, the Brazilian government came up with a bizarre explanation for the act.
It said that the wall was necessary to protect the ears of its poor! Strange that silence is still considered to be the harbinger of sanity by otherwise noisy and careless regimes.
–-> An outer wall of an under-construction detention centre for illegal immigrants is pictured at a village in Goalpara district in the northeastern state of Assam, September 1, 2019. Photo: Reuters/Anuwar HazarikaEven though no such explanation has been offered by the Gujarat government, it is but interesting to know why do we want to hide our poor even when we cannot hide the poverty which ails the nation like a disease? The indices of human development in Gujarat reveal a story where the necessity of such a wall to hide the poor and the poverty can be explained though not justified.
Despite the so called “Gujarat model of development,” these indices clearly show that poverty and poor human existence is the unceasing companion of the Gujarati masses, irrespective of what Modi and his ilk wants us to believe.
Gujarat stood at 22nd rank among Indian states in the Human Development Index for 2018.
This is far below than some of so called “poor performing” states of Jammu & Kashmir (at 17) Uttarakhand (at 19) and Nagaland (at 20). The Infant Mortality Rate of Gujarat in 2016 stood at 30 per 1,000 live births, far poorer than that of states like Jharkhand (29 per 1000 live births) and Jammu & Kashmir (24 per 1000 live births).
Another sensitive index of human development, namely the Maternal Mortality Rate was 91 per 1,00,000 live births in Gujarat in 2016 as compared to 66 in Tamil Nadu and 88 in Telangana in the same year.
In an interesting paper (titled Did Gujarat Switch to a Higher Growth Trajectory Relative to India under Modi?) published in the Economic and Political Weekly in May 2014, just when Modi took over as the PM of the country for the first time, authors Maitreesh Ghatak and Sanchari Roy could show through complex statistical analysis that the success story of Gujarat under Modi’s chief ministership was nothing more than what the state could have even otherwise achieved in the natural course of things.
In fact Gujarat fared worse when compared to Bihar for the same period of analysis. No wonder the ill fate of Gujarat has continued unabated till date so as to warrant the need of building the wall of shame.
The need for a wall to hide the poverty in Gujarat is even more acute it seems. According to the National Crime Records Bureau (NCRB) report, ‘Accidental Deaths & Suicides in India’ released recently, the suicide rates in Gujarat due to poverty increased by a whopping 162% in 2018. The report also revealed that 21% more suicides happened in Gujarat due to unemployment as a reason.
Interestingly, one of the basic functions of a wall is separation.
In the very popular TV series, The Game of Thrones, a continent-spanning wall is made to keep out the “wild” people from civilisation. The Greeks had similar motives when they built walls. Those who lived beyond the city walls were called barbarians. These were the uncivilised people whom the walls kept at a safe distance from the civilised.
In fact, even the thick prison walls serve the same purpose: keeping the dangerous separated from the civil.
The mythical wall which God instructs Nehemiah to build in the Bible, separates and thus saves Jerusalem from the attack of the enemy. The separation by a wall is thus both symbolic and actual.
In fact in the words of Dostoyevsky:
“A wall, you see, is a wall … and so on, and so on. But is it? It is my thesis that, in addition to their versatile physical functions, walls possess an immense measure of signification and that these two realms-the concrete and the symbolic interact with each other.”
Walls have thus been tools of keeping the ‘wild’, the uncivilised and the barbaric separated from those who are the harbingers of civility. But to build a wall to separate the view of poverty has its own unique flavour. It becomes even more important in the context of a democracy where the people, both poor and the rich, vote to form the very government which wants to hide them from visiting leaders of affluent countries.
As residents of urban metropolises we are concerned about the aesthetics of our cities. Ugly poverty is an eyesore to the landscape we want to build.
The smart cities we promise should be without the poor. Slums, ghettos and street habitation form an obnoxious trail of existence which we earnestly want to wipe off from the streets of our cities.
Who needs to see the poor, the sick and the dying? The street children selling balloons need to be obliterated from our view not because we care for them but because we care for ourselves.
We care for the reputation that we build in front of visiting dignitaries. So what if we cannot address poverty, we can still build a wall.
I am not surprised. Walls divide, walls hide. Walls are stony deaf and heartless.
A Wall Is Being Built in Ahmedabad to Block a #Slum From Donald Trump’s View
A wall is being constructed by the Ahmedabad Municipal Corporation to hide a slum cluster from the view of US President Donald Trump and Prime Minister Narendra Modi.
The wall is over half-a-kilometre long and seven feet high.
The two have planned a roadshow in the city on February 24.
The wall is being constructed on the road leading from the Ahmedabad airport to Gandhinagar as part of a beautification plan that has been rolled out ahead of Trump’s visit. He is scheduled to address a huge gathering at the Motera Stadium in Ahmedabad at the end of the roadshow.
The ‘Kem Chho Trump’ event is being seen as Modi’s reciprocative gesture to the US president for joining him at the ‘Howdy Modi’ gathering in Houston last year.
As part of the preparations for the event, a lot of infrastructural work has been undertaken all around Ahmedabad and Gandhinagar.
The wall in question is coming up in front of the Dev Saran or Saraniyavaas slum area, which has been in existence for several decades and houses over 500 tenements. The place is home to over 2,500 people and the manner in which the wall is being constructed to mask it has posed questions around the mindset which has driven the exercise.
Earlier, when Japanese Prime Minister Shinzo Abe and his wife Akie Abe had visited Gujarat for the 12th India-Japan annual summit in 2017, and then for the Vibrant Gujarat Summit the same year, a beautification drive was undertaken but attempts were not made to hide any part of the city’s life from the visiting dignitaries.
Budget session also postponed for first time in two decades
Meanwhile, the budget session of the Gujarat assembly has also been postponed by two days in view of Trump’s visit. It has now been rescheduled to convene from February 26.
The state legislative affairs minister, Pradipsinh Jadeja, told the media that it was due to Modi and Trump’s visit that the government has decided to reschedule the budget session and the presentation of the budget.
This is the first time in the last two decades that the budget session has been rescheduled in the state. The secretary of Gujarat assembly, D.M. Patel, was quoted as saying that “rescheduling of budget date has happened rarely in Gujarat’s parliamentary history”.
An official defended the action, saying the rescheduling has been done to prevent any political clashes that are usually witnessed on the first day of the budget session.
▻https://thewire.in/government/gujarat-ahmedabad-slum-wall-donald-trump
A Community of 50 3D Printed Homes Is Under Construction in Mexico
▻https://singularityhub.com/2019/12/11/a-community-of-50-3d-printed-homes-is-under-construction-in-mexico
▻https://www.youtube.com/watch?v=PbgCu0aUobE
This 3D Printed House Goes Up in a Day for Under $10,000
▻https://singularityhub.com/2018/03/18/this-3d-printed-house-goes-up-in-a-day-for-under-10000
▻https://singularityhub.com/wp-content/uploads/2018/03/3D-printed-homes-developing-world-New-Story-3d-printing.jpg
▻https://www.youtube.com/watch?v=SvM7jFZGAec
#architecture #impression_3D #logement
En contrepoint voir Cal-Earth ►https://www.calearth.org :)
Merci pour le contrepoint en adobe et pisée … parce que des fois la chansonnette de la technologie nous sauvera tout·es (et surtout les pauvres) fait grincer des dents.
J’avais repéré
▻http://www.leparisien.fr/economie/dans-le-nord-une-imprimante-3d-construit-une-entreprise-23-10-2019-817838 mais je ne sais plus si c’était sur seenthis
avec son reportage télévisuel de 1950
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=6&v=dJIzlgT0e8E&feature=emb_logo
Un mélange d’architecture 3D et adobe
▻https://www.3dwasp.com/en/3d-printed-house-gaia
Pour ce qui concerne les fondations, elles sont également inutiles pour une maison en paille et en plus tu économises l’imprimante !
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=20&v=KPaOCWrZJ94
@touti C’est l’occasion de rappeler que je référence souvent des trucs que je trouve intéressants mais auxquels je n’adhère pas forcément. Sur seenthis, j’observe, je note, j’accumule ; le jour où j’aurai envie de faire une synthèse viendra (peut-être) en décalage dans le temps, et sur d’autres supports.
Bref je m’intéresse aux questions de #logement, de #construction et de ce que qu’on appelle #technologies_adaptées — vessies ou lanternes on verra bien, de toutes façons vu l’ampleur des besoins, il faudra plus d’une initiative pour sortir du #bidonville.
Les bonnes idées techniques se fracassent souvent au moment de l’application — la #corruption dans les programmes de construction par exemple, qui fait que la maison « en dur » qu’on t’a attribuée est plus pourrie que ta baraque en tôle, et la ségrégation qui fait que le terrain sur lequel elle est construite se trouve encore plus loin du travail et des services que l’endroit où tu t’étais installée auparavant.
Cal-Earth je suis un vrai fan de longue date : #low-tech, #auto-construction #matériaux (trouvés sur place) et la grande beauté de l’#architecture. Je rêve d’aller faire un stage avec eux (mais c’est pas donné !).
hé @fil, je me doute bien que tu n’adhères pas à la construction de 50 maisons faites sous le même moule même par une machine merveilleuse
Merci à toi, ça m’intéresse aussi de suivre ces évolutions :) versant #construction_écologique #auto_construction #autonomie #logement et #habitat_léger
#Montpellier : des bidonvilles et des logements indignes abritent environ 900 familles
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/montpellier-bidonvilles-logements-indignes-abritent-env
Les bidonvilles, habitations de fortune, sont autant de refuges pour des familles en situation de survie. De véritables villages rejetés en périphérie des villes, le long d’une autoroute ou cachés derrière la végétation.
Dans l’Hérault, ils se concentrent principalement autour de Montpellier. La métropole en compte 12, près de 900 personnes y vivent, la plupart sont résidents européens.
Mapping informality: a participative experience in #Sao_Paulo, Brazil
CAMPEMENTS DE MIGRANTS SANS-ABRI : COMPARAISONS EUROPÉENNES ET RECOMMANDATIONS
Depuis quelques années, les campements de migrants sans-abri défraient la chronique. Présents dans certains quartiers ou à la périphérie des #villes, ils suscitent des réactions indignées ou exaspérées. Désignés comme un retour des #bidonvilles, ils sont principalement habités par des immigrés aux situations variées : demandeurs d’asile et réfugiés aux dossiers incorrectement traités, ressortissants européens roms, sans-papiers… Ces sites sont régulièrement évacués puis repeuplés. #Visibilité et volume du problème distinguent la France, particulièrement #Paris. C’est ce que montre une enquête réalisée en 2018 dans six capitales européennes (#Bruxelles, #Berlin, #Bucarest, #Londres, #Madrid et #Rome). En ce qui concerne les migrations, la prise en charge des dossiers y repose sur le droit national et les moyens de sa mise en oeuvre. Mais, dans ces métropoles, les autorités locales ont davantage la main face aux campements que dans les villes françaises. Il serait judicieux de s’inspirer de leurs réalisations, tant en ce qui concerne le recensement que le traitement des phénomènes. Comparaison et coopération s’imposent d’autant plus que la dimension proprement européenne de l’#errance et de la grande indigence s’avère cruciale. En tout état de cause, la situation et la politique française, singulièrement à Paris, méritent d’être appréciées à l’aune de ce qui se déroule dans d’autres pays européens. La France ne saurait se résoudre à une #banalisation que l’on ne rencontre pas ailleurs.
Bidonvilles et squats : en se rangeant du côté des propriétaires, la Cour de cassation se renie [Actions collectives] ⋅ GISTI
▻https://www.gisti.org/spip.php?article6199
@squat_net
Par un arrêt rendu le 4 juillet 2019, la Cour de cassation refuse de mettre en balance le droit de propriété avec le droit à la protection du domicile des occupants de terrains ou de squats.
La Cour juge que « l’expulsion étant la seule mesure de nature à permettre au propriétaire de recouvrer la plénitude de son droit sur le bien occupé illicitement, l’ingérence qui en résulte dans le droit au respect du domicile de l’occupant, protégé par l’article 8 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ne saurait être disproportionnée eu égard à la gravité de l’atteinte portée au droit de propriété. »
Elle renie ainsi sa propre jurisprudence et s’oppose frontalement à la Cour européenne des droits de l’homme. Les personnes vulnérables contraintes de vivre en #bidonville ou en #squats - et parmi elles nombre d’étrangers et étrangères - feront les frais de cette volte-face rétrograde qui, aveugle à toute autre considération, entend rétablir une prééminence absolue du
#droit_de_propriété.
#Gisti 12/7/2019
La fraternité vaincue par la criminalisation des solidarités.
@cdb_77
►http://www.delinquantssolidaires.org/item/la-fraternite-vaincue-par-la-criminalisation-des-solidarites
A Major Indian City Has Nearly Run Out of Water
▻https://diasp.eu/p/9250826
A Major Indian City Has Nearly Run Out of Water
In Chennai - India’s sixth largest city - 4.6 million people have all but run out of water.
Those who can afford it rely on private water tankers, although these are mostly inaccessible for the 820,000 people who live in the city’s slums.
The situation is becoming dire, and it’s causing tension in the city. There are recent stories of neighbours stabbing each other over access to water.
#ClimateCrisis #ClimateChange #GlobalWarming #WaterCrisis #Water
▻https://www.sciencealert.com/this-indian-city-has-all-but-run-out-of-water-and-no-one-is-talking-ab
La #banlieue, un projet social. Ambitions d’une #politique_urbaine, 1945-1975
La France, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, connaît une crise du #logement sans précédent, dont l’appel de l’#abbé_Pierre en 1954 marque le paroxysme. Une action forte s’avère indispensable. C’est dans ce contexte que l’État français a entrepris, dès 1945, l’une des plus formidables expériences sociales et architecturales du XXe siècle : transformer un pays essentiellement rural en une nation urbaine résolument moderne – cela en bâtissant massivement, en #périphérie des villes historiques. Si ces environnements suburbains d’après-guerre, hérissés de #tours, de #barres et de #mégastructures, sont souvent perçus comme le résultat anarchique d’un désintérêt politique, #Kenny_Cupers démontre que leur construction a, au contraire, été guidée par de ferventes #ambitions et #aspirations, notamment au sein de l’Administration. Synthèse très documentée d’une vaste révolution urbaine, des #bidonvilles de l’après-guerre jusqu’aux #villes_nouvelles, ce livre relate et analyse trois décennies d’#expérimentations au cœur desquelles était placé l’#habitat, nouvel enjeu du #modernisme, et établit une véritable généalogie de la banlieue française. Cette histoire détaillée des #projets_urbains de grande envergure menés par la France d’alors – et qui se sont révélés être une #spécificité_nationale – met au jour toute la complexité théorique, sociologique, administrative, etc., qui sous-tend la réalisation de ce « #projet_social ». Cet ouvrage, servi par une iconographie riche et évocatrice, s’appuie en outre sur de précieuses archives de première main.
« l’État français a entrepris, dès 1945, l’une des plus formidables expériences sociales et architecturales du XXe siècle : transformer un pays essentiellement rural en une nation urbaine résolument moderne »
La France avait comme principal problème un manque de main d’oeuvre pour une industrie en manque de modernisation.
Un baisse de la natalité, depuis plus d’un siècle, avec aggravation lors de la guerre précédente.
Par ailleurs, 20 % des logements avaient été détruits par les bombardements.
A Paris, 10 % de la population vivait à l’hôtel, en meublés.
Cette modernisation de l’habitat avait aussi été une demande du CNR, comme celui du plein emploi.
Ce plein emploi a donné ce qui est communément appelé les 30 glorieuses.
Il nous faut des maisons peintes et des combats communs
▻https://lundi.am/Il-nous-faut-des-maisons-peintes-et-des-combats-communs
A la lecture de mes premières notes , on aura compris que l’ouvrage de Collet peut être pris comme un gisement d’informations et d’analyses utiles aux batailles d’aujourd’hui. Deux filons parmi d’autres me semblent particulièrement riches d’enseignements pour les temps que nous vivons : l’histoire de la Maison Peinte et celle du Comité Gutenberg. Source : Lundi matin
Examine the forgotten history of how our federal, state and local governments unconstitutionally segregated every major metropolitan area in America through law and policy.
EDUCATION THAT LEADS TO LEGISLATION
‘Segregated By Design’ examines the forgotten history of how our federal, state and local governments unconstitutionally segregated every major metropolitan area in America through law and policy.
Prejudice can be birthed from a lack of understanding the historically accurate details of the past. Without being aware of the unconstitutional residential policies the United States government enacted during the middle of the twentieth century, one might have a negative view today of neighborhoods where African Americans live or even of African Americans themselves.
We can compensate for this unlawful segregation through a national political consensus that leads to legislation. And this will only happen if the majority of Americans understand how we got here. Like Jay-Z said in a recent New York Times interview, “you can’t have a solution until you start dealing with the problem: What you reveal, you heal.” This is the major challenge at hand: to educate fellow citizens of the unconstitutional inequality that we’ve woven and, on behalf of our government, accept responsibility to fix it.
The Color of Law
This “powerful and disturbing history” exposes how American governments deliberately imposed racial segregation on metropolitan areas nationwide (New York Times Book Review).
Widely heralded as a “masterful” (Washington Post) and “essential” (Slate) history of the modern American metropolis, Richard Rothstein’s The Color of Law offers “the most forceful argument ever published on how federal, state, and local governments gave rise to and reinforced neighborhood segregation” (William Julius Wilson). Exploding the myth of de facto segregation arising from private prejudice or the unintended consequences of economic forces, Rothstein describes how the American government systematically imposed residential segregation: with undisguised racial zoning; public housing that purposefully segregated previously mixed communities; subsidies for builders to create whites-only suburbs; tax exemptions for institutions that enforced segregation; and support for violent resistance to African Americans in white neighborhoods. A groundbreaking, “virtually indispensable” study that has already transformed our understanding of twentieth-century urban history (Chicago Daily Observer), The Color of Law forces us to face the obligation to remedy our unconstitutional past.
Les conséquences, aujourd’hui, sur l’impact du #changement_climatique différencié selon les quartiers :
How Decades of Racist Housing Policy Left Neighborhoods Sweltering
▻https://seenthis.net/messages/873081