• Afghan Bundeswehr helpers denied asylum in Germany, despite threat to lives

    Despite their right to apply for asylum in Germany, many former Afghan employees and helpers of the German #Bundeswehr have had their applications refused; many others don’t even know the opportunity exists.


    http://www.dw.de/afghan-bundeswehr-helpers-denied-asylum-in-germany-despite-threat-to-lives/a-18000408

    #Allemagne #réfugiés #asile #migration #Afghanistan

  • Face à l’OEI, les contorsions allemandes
    http://blog.mondediplo.net/2014-09-24-Face-a-Daesh-les-contorsions-allemandes

    Certes, il n’est pas question pour l’#Allemagne de participer aux frappes aériennes sur les zones contrôlées par l’Organisation de l’Etat islamique (#OEI) en Irak, et encore moins en Syrie : pacifisme officiel oblige ! Dans ce pays, on ne peut lancer une opération militaire sans un vote en bonne et due forme du Parlement, à la différence de la France où le président reste souverain. Ainsi Berlin, qui aura été un contributeur majeur de la coalition de l’OTAN en Afghanistan, n’avait accepté d’y envoyer ses chasseurs Tornado qu’avec la promesse qu’ils s’en tiendraient à des missions… d’observation.

    D’ores et déjà, une première livraison d’armes allemandes aux peshmergas kurdes d’Irak devrait avoir lieu ce mercredi 24 septembre, suivie de peu par des instructeurs de la #Bundeswehr.

  • Lettre confidentielle de la Direction du syndicat IG Metall au Président de la Deutsche Bundesbank, M. Jens Weidmann, fictivement | flassbeck-economics.de 2014-08-11

    http://www.flassbeck-economics.de/lettre-confidentielle-de-la-direction-du-syndicat-ig-metall-au-p

    [...] Si nous assistons, à présent, à un changement fondamental de la vue et de l’évaluation du fonctionnement réel d’une économie de marché de la part de la Deutsche Bundesbank, nous vous prions de bien vouloir nous exposer des éclaircissements détaillés en ce qui concerne votre pensée nouvelle. Etes-vous dès maintenant d’avis que la responsabilité pour l’évolution des prix incombe aux partenaires tarifaires et que la banque centrale est tenu responsable pour la croissance et l’emploi – c’est-à-dire une inversion de fonction des instruments classiques de la politique économique ? De fait, cela constituerait un changement radical de la part de la Bundesbank et pourrait expliquer pourquoi elle voulait nous parler comme partenaire à égal après bien des années de mutisme à cet effet. En général, nous ne nous opposons pas à cette réorientation, mais nous devrions savoir si nous avons bien compris vos déclarations avant de prendre en compte votre nouvelle ligne d’orientation. [...]

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    [...]

    Avant-propos

    Le communiqué récent de la Deutsche Bundesbank quant à une hausse plus forte des salaires en #Allemagne faisait sans doute du bruit au sein des syndicats. A la Direction du #syndicat IG Metall on se pose, de nouveau, certaines questions. Permettez-moi de vous donner (en forme de lettre fictivement imaginée) un aperçu de problèmes à discuter en premier lieu.

    Friederike Spiecker, le 24 juillet 2014

    Lettre

    Monsieur le Président,

    Nous référant à la réunion des représentants de votre maison et des syndicats il y a quatre semaines et nous référant au reportage du magazine „Der Spiegel“ dans son numéro actuel (réf : Bericht in der aktuellen Ausgabe des Spiegel) nous vous prions de bien vouloir éclaircir les propos tout dernièrement émis par votre maison. Par la suite on se pose nombre de questions au sein de notre syndicat. D’abord nous vous remercions vivement que vous favorisez une hausse des salaires en Allemagne. Par votre déclaration vous renforcez notre position dans les négociations tarifaires à mener (supposant que ce que votre économiste en chef a dit était conforme à votre avis et que vous vous concertiez étroitement à l’avance).

    Jusqu’ici nous étions d’avis que la Deutsche Bundesbank (de concert avec le ministre des finances) jugeait la modération salariale depuis la fin des années quatre-vingts absolument nécessaire et bon. Tout le monde sait que ça durait des années avant que nous puissions cueillir les fruits de notre modération salariale, socialement dure et difficilement à expliquer à nos salariés. En attendant, beaucoup de pays européens s’adaptent au modèle allemand. N’est-il pas irréfléchi et précipité d’abandonner en Allemagne une politique salariale (portée par la responsabilité des syndicats) justement au moment où cette politique est en train de servir de modèle pour nos pays partenaires ? Pour quelles raisons l’Allemagne comme modèle d’Europe devrait-elle renoncer à une politique salariale raisonnable ? Ne risquons-nous pas de perdre notre rang compétitif élevé lequel joue un rôle important pour la métallurgie allemande ?

    Depuis quand la formule „Faire réserver l’accroissement de la productivité pour l’emploi“ ne compte-elle plus ? Cette formule exprime aussi l’avis du Conseil scientifique d’économistes (les « sages ») depuis des années 1990 et elle n’a jamais été mise en cause par votre maison. Sur sa base on nous a arraché de larges concessions salariales depuis la deuxième moitié des années 1990.

    On est sûrement d’accord avec vous que le chômage constaté par la statistique officielle de 2,8 millions de personnes et le #chômage en forme de non- ou #sous-emploi de 3,8 millions de personnes signalent, après comme auparavant, un besoin énorme d’emplois supplémentaires en Allemagne. Pourquoi ne devrions-nous pas couvrir le besoin accru d’emplois par une autre modération salariale au lieu de mettre en danger l’emploi existant en épuisant les marges dans les négociations tarifaires ? Car selon votre nouvelle vue macro-économique la marge de négociations tarifaires devrait s’orienter à un taux d’inflation exactement défini comme objectif à atteindre et pas au taux d’inflation réellement existant qui se situe beaucoup plus bas. Comme syndicats nous pouvions, dans le passé, accepter l’orientation au taux d’#inflation réellement existant parce que nous étions intéressés par une hausse réelle des revenus salariaux à la fin d’une période.

    Vos propos nouveaux peuvent-ils être interprétés de telle sorte que nous, syndicats, devrons, dorénavant, mettre en avant l’augmentation du pouvoir d’achat des salaires (favorisant la consommation intérieure) et ne plus attacher de l’importance à la compétitivité internationale de notre économie ? Ou s’agit-il plutôt de faire grimper momentanément les prix en zone Euro pour que la Banque Centrale Européenne (BCE) puisse encore atteindre son objectif inflationniste manqué depuis quelques années à la suite d’une politique déflationniste initiée par elle-même (et obtenue par la troica) dans les pays d’Europe du sud ? Quoi à gagner pour nous, salariés allemands, si une hausse plus forte des salaires sera accompagnée d’une hausse analogue des prix en Allemagne ? Concernant la consommation rien ne semble à gagner, mais quant à la compétitivité nous pourrions perdre nos acquis des années dernières. Etant donné qu’une telle situation n’est évidemment pas dans notre intérêt, pourquoi devrions nous, syndicats, aspirer à un tel changement de politique salariale ? Gestion et contrôle de l’évolution des prix sont le devoir exclusif de la banque centrale, n’est-ce pas ?

    Si nous assistons, à présent, à un changement fondamental de la vue et de l’évaluation du fonctionnement réel d’une #économie de marché de la part de la Deutsche Bundesbank, nous vous prions de bien vouloir nous exposer des éclaircissements détaillés en ce qui concerne votre pensée nouvelle. Etes-vous dès maintenant d’avis que la responsabilité pour l’évolution des prix incombe aux partenaires tarifaires et que la banque centrale est tenu responsable pour la croissance et l’emploi – c’est-à-dire une inversion de fonction des instruments classiques de la politique économique ? De fait, cela constituerait un changement radical de la part de la Bundesbank et pourrait expliquer pourquoi elle voulait nous parler comme partenaire à égal après bien des années de mutisme à cet effet. En général, nous ne nous opposons pas à cette réorientation, mais nous devrions savoir si nous avons bien compris vos déclarations avant de prendre en compte votre nouvelle ligne d’orientation.

    Si les partenaires tarifaires sont tenus responsables de l’observation de l’objectif inflationniste convenu une nouvelle répartition des rôles des acteurs économiques nécessitera que la banque centrale (la Deutsche Bundesbank respectivement la BCE) assume la responsabilité directe pour l’emploi. Pour cette raison la politique d’intérêts de la BCE devrait être fiable à long terme et elle devrait veiller à ce que le taux d’intérêt reste constamment bas de manière que la distance entre le taux de croissance #macro-économique et les intérêts réels présente une valeur suffisamment positive. En outre, la BCE devrait insister avec véhémence sur une régulation stricte des marchés financiers, ça veut dire exiger la fermeture du casino international financier actuel pour qu’une politique d’intérêts à niveau bas mène à la réalisation d’ #investissions réelles et donc à plus d’emplois au lieu de bulles spéculatives. D’autres appels bon marché de la BCE aux gouvernements européens concernant la régulation financière ne suffiront plus. Il faudrait créer une pression politique crédible – la #troïca l’a montré clairement, ça c’est possible – sur les politiques pour qu’on avance enfin dans un changement fondamental de l’ordre économique existant.

    De plus – pour souligner la crédibilité du changement – une modification des rôles de fonction des acteurs macro-économiques semble indispensable, surtout le mandat officiel de la #BCE reste à redéfinir. La fixation exclusive de la BCE sur le but inflationniste devrait être abandonnée. En revanche il faudrait définir un niveau d’emploi élevé comme nouvel objectif de la politique monétaire. Ce n’est que dans ce cas-là que les syndicats peuvent être sûrs de ne pas offrir en vain leurs prestations préalables selon la règle d’or salariale.

    D’ailleurs, de notre point de vue il y a aussi des éclaircissements à donner pourquoi vous comme Président de la #Bundesbank êtes tellement sceptique et réticente vis-à-vis de l’introduction du salaire minimum tout en soutenant l’épuisement des marges existantes par les syndicats dans les négociations tarifaires à mener. Si votre scepticisme concernant le salaire minimum repose sur la théorie de la #productivité marginale, cette théorie ne devrait-elle être valable non seulement pour les salaires les plus bas, mais pour toutes les catégories de salaires ? Si vous acceptiez la validité générale de la théorie de la productivité marginale vous ne pourriez pas plaider pour une hausse générale des salaires à cause d’une bonne conjoncture parce que la productivité marginale constitue une donnée technique indépendante d’une situation conjoncturelle. Si vous persistez dans votre argumentation que la bonne conjoncture justifie une hausse des salaires, il n’est pas à comprendre pourquoi ceux qui gagnent le moins devraient être exceptés de l’évolution salariale voulue politiquement (et ne constituant pas le résultat du marché).

    La situation d’une bonne conjoncture comme justification d’une hausse des salaires nous semble assez problématique. Votre économiste en chef disait : « En somme l’évolution des salaires en Allemagne sur la base de la situation conjoncturelle et des perspectives favorables est tout à fait modérée. » Mais que veut dire « bonne #conjoncture » ? Dans votre rapport mensuel actuel vous écriviez à la page 5 (réf : aktuellen Monatsbericht Ihres Hauses) : « L’essor économique en Allemagne a diminué sensiblement dans les deux premiers mois de ce printemps-ci … L’industrie allemande a abaissé ses activités ce qui pourrait être dû aux tensions géopolitiques accrues. » Et à la page 6 de ce même rapport on peut lire : « Certes, le #marché du travail s’est animé, mais sa dynamique s’est ralentie sensiblement ces temps derniers. » Plaidez-vous vraiment pour l’abandon d’une politique responsable de modération salariale au moment où la conjoncture européenne ne tient qu’à un fil ? Ou se trouve-t-il que votre changement radical de vue est dû à une réorientation fondamentale sous forme d’une évaluation nouvelle concernant le bon fonctionnement d’une économie de marché – ce que nous supposons ?

    Nous pourrions accepter le changement à 180 degrés dans la répartition des ressorts de la politique économique si tous les acteurs économiques, pas seulement les partenaires tarifaires, mais aussi la banque centrale ainsi que le gouvernement acceptaient, eux aussi, ce tournant à suivre dans la politique économique. Cela signifierait automatiquement qu’une responsabilité élargie pour l’emploi est prise par la politique fiscale ce qui nécessiterait l’abandon inconditionnel et clair de la politique actuelle budgétaire (« pacte de stabilité »). Votre vue nouvelle est-elle due à la découverte de l’enchaînement mutuel de la politique #salariale, monétaire et fiscale ? Dans ce cas-là aucun des acteurs peut réussir s’il agit seul. Les acteurs sont dépendants l’un de l’autre – interdépendants, donc une coopération accordée semble inévitable. En conclusion, cela signifie que la réussite d’une réorientation macro-économique concernant le fond dépend d’une politique harmonisée des trois ressorts qui devrait être mise en œuvre par une coordination permanente. Une telle procédure offrirait l’avantage de pouvoir présenter de façon convaincante la réorientation économique au public ce qui est, vu la dimension majeure du changement envisagé, d’une nécessité urgente.

    Espérant obtenir des éclaircissements détaillés de votre part, nous restons ouverts pour une coopération plus profonde avec votre maison.

    Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, recevez nos considérations distinguées, La Direction du syndicat IG Metall.

  • Elections en #Allemagne : le #Parti_des_pirates prend l’eau
    http://fr.myeurop.info/2013/09/16/elections-en-allemagne-le-parti-des-pirates-prend-l-eau-12227

    Delphine Nerbollier

    En 2011 et 2012 le parti allemand des Pirates multipliait les succès électoraux, notamment à Berlin et en Sarre. Après cette entrée en fanfare sur la scène #Politique régionale, le soufflé est retombé. La prise à l’abordage du #Bundestag dimanche prochain est compromise. Rencontre avec ses militants. (...)

    #démocratie_numérique #élections_législatives_allemagne #internet #réseaux_sociaux

  • La libéralisation des services médicaux allemands après les élections de septembre apportera d’énormes bénéfices aux assureurs privés.

    FDP plant Geschenk für private Krankenversicherungen | Telepolis
    http://www.heise.de/tp/artikel/39/39782/1.html


    Daniel Bahr Foto : Raimond Spekking CC-BY-SA-3.0.

    Gleichzeitig räumte er ein, er glaube nicht, „dass jeder der 70 Millionen gesetzlich Krankenversicherten eine Arztrechnung prüfen und eine Kostenerstattung bei der Krankenkasse einreichen kann“.

    Omettons l’arrogance du politicien libéral, omettons les détails du projet serpent der mer « réforme de santé ». En passant Daniel Bahr nous fait savoir que seulement 10 millions des 81 millions d’habitants d’Allemagne sont assurés chez les sociétés privées. Ce n’est pas par hasard que cette relation correspond aux résultats FDP attendus dans les élections au Bundestag à venir.

    On n’échappe pas à l’évidence : le FDP est le parti des nantis de droite. On le savait déjà mais il faut constamment le répéter et le prouver au moins doués qui votent quand même pour lui. Je dis bien « moins doués » car ils votent pour un parti déclarant ouvertement qu’il a l’intention de les voler.

    #allemagne #bundestag #elections

  • Vous avez envie de corrompre un député ? Venez en #Allemagne, vous y êtes autorisé !

    Siegfried Kauders einsamer Kampf gegen Abgeordnetenbestechung | Telepolis
    http://www.heise.de/tp/blogs/8/154393


    Siegfried Kauder et ses stagiaires

    Siegfried Kauder (CDU) kämpft derzeit einen Kampf, der für Abgeordnete aus der schwarz-gelben Koalition äußerst ungewöhnlich ist: den Kampf gegen Abgeordnetenbestechung. Mit einem fraktionsübergreifenden Gesetzentwurf, den neben Kauder auch alle Oppositionsfraktionen einschließlich der Linken unterstützen, soll nicht nur die „Vorteilsannahme von Mandatsträgern“, sondern auch die Vorteilsgewährung unter Strafe gestellt werden.

    Oui, vous avez bien compris, c’est légal. Vous pouvez proposer et payer des millions aux députés du Bundestag en toute impunité, ce n’est pas interdit par la loi. Pour l’énième fois les députés #CDU et #FDP viennent de refuser leur soutien à un projet de lois qui interdirait et sanctionnerait la corruption des députés et de leurs commanditaires. Rien de nouveau jusqu’ici, les partis au pouvoir ont bloqué jusqu’à présent chaque tentative d’en finir avec ces coutumes pré-démocratiques. Mais il y a quand même un scoop : Pour la première fois un seul et unique député chrétien-démocrate se joint à la bande d’insoumis de l’opposition au gouvernement sauveteur-de-l-europe.

    #Siegfried_Kauder n’est pas n’importe qui. Le petit frère du chef du groupe parlementaire CDU #Volker_Kauder représente tout ce que déteste le citoyen engagé laïque commun. Dans le passé il s’ést clairement prononcé pour l’impunité de la corruption des députés, il a soutenu la persécution de journalistes après la publication de documents « secrets » et favorise des lois interdisant des reportages sur des sujets concernant la « sécurité nationale », il a essayé de dérober des députés de l’opposition de leur droit de poser des questions au président du Verfassungsschutz , il est contre la taxe Tobin et pour la coupure de l’accès internet aux utilisateurs de réseaux P2P.

    Alors qu’il confirme de ne plus vouloir de siège au #Bundestag, Siegfried Kauder change de bord et redécouvre sa libre conscience. Après tout, il faut défendre la démocratie. Surtout quand on est sûr de ne rien changer du tout. Kauder sait que le projet de loi contre la corruption des députés ne passera pas avant les élections. Et les nouveaux élus de droite ne feront rien non plus pour couper leurs revenus d’appoint. Si jamais les sociaux-démocrates allemands feront partie du gouvernement d’automne il travailleront aussi efficacement pour l’idée d’un Bundestag sans #corruption que les socialistes français pour une France socialiste.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Siegfried_Kauder

  • En 2010 quasiment tous les partis politiques allemands ont accepté de l’argent des entreprises commerciales. Ont peut dire qu’ils sont tous vendus - sauf le parti de gauche Die Linke.

    Netzwerkgraph:Parteispenden 2010 | Datenjournalist
    http://www.datenjournalist.de/netzwerkgraphparteispenden-2010

    Pour aller plus loin l’auteur met à disposition une image interactive :
    https://www.google.com/fusiontables/DataSource?snapid=S463873lAlT

    Les images on été construites à partir d’un outil du journal TAZ. http://taz.de/Parteispenden-Watch/!t200/#parteispenden-recherche

    #opendata #corruption #bundestag #allemagne