• Danger, contamination de l’Europe : #Fuite_radioactive critique dans une #centrale_nucléaire norvégienne

    Les autorités européennes recherchaient d’où provenait la contamination à l’#iode_131 qui a envahit l’Europe : il s’agit d’un accident critique en cours, dissimulé jusqu’à maintenant, dans la centrale nucléaire norvégienne de #Halden.


    http://echelledejacob.blogspot.ch/2017/03/danger-contamination-du-nord-de-leurope.html

    #nucléaire #Norvège #radioactivité
    cc @reka

  • Where is #Central_African_Republic ?
    http://africasacountry.com/2017/03/where-is-central-african-republic

    The Central African Republic (CAR) is a country with lot of land, few people, and a little physical infrastructure, located within a cluster of states with a history of prolonged conflicts: Chad, Sudan South Sudan, and the Democratic Republic of Congo. CAR has become shorthand for “failed postcolonial African state,” basically the prototype of a…

    #BOOKS #POLITICS #book_reviews

  • Du #libéralisme au #fascisme, le développement totalitaire de la civilisation (par Bernard Charbonneau) – Le Partage
    http://partage-le.com/2016/08/du-liberalisme-au-fascisme-le-developpement-totalitaire-de-la-civilisati

    Ce monde est totalitaire. Partout la même obsession de vaincre rassemble toutes les forces dans un #pouvoir central servi par un parti, et cette #centralisation sera partout mensongère, dissimulée par son contraire : un décor fédéraliste ou régional. Partout, se justifiant d’un bien absolu, et par l’ennemi intérieur et extérieur, une #agressivité à base de #peur mène la #guerre à tout ce qui prétend exister par soi-même : à l’individu, au groupe, aux peuples voisins. Servie par une technique concentrée et proliférante, une volonté qui s’étend avec elle à tout, et qui elle aussi ne connaît d’autres bornes que celles des possibilités pratiques. Partout le chef et le parti, l’insigne et le slogan, la bureaucratie et la masse, la #propagande. Partout les #mythes qui exaltent une #civilisation mécanisée : la #Production, le #Travail. Et ceux par lesquels l’homme se dissimule le prix qu’il doit la payer : le héros, l’aventure. Partout la même civilisation, — jusque dans le moindre détail, car il s’agit d’une identité concrète […] — jusqu’à la même cravate sombre sur la même chemise blanche. Le regard peut saisir du premier coup d’œil tout ce que ces régimes ont d’identique, mais ce qu’ils ont de différent échappe aux yeux : à peine une inflexion du bras, une idée … Si les #doctrines, et les troupes, s’opposent, l’image de l’avenir, — cette vie que tous distinguent dans leurs rêves et que les propagandes s’efforcent de fixer —, est bien partout la même. Le même autostrade asphalté court à travers les mêmes jardins, sous les mêmes ciels nuageux les mêmes barrages se dressent ; la même fille blonde aux dents intactes et aux yeux vides.

    L’État, Bernard Charbonneau, 1948

  • Explosion à la centrale nucléaire de Flamanville : 5 personnes intoxiquées Ouest France - 9 Février 2017
    http://www.ouest-france.fr/normandie/flamanville-50340/explosion-la-centrale-nucleaire-de-flamanville-des-blesses-4790646

    Une explosion a été ressentie ce jeudi vers 10 h 00 dans la salle des machines de la centrale nucléaire de Flamanville, dans la Manche.

    Selon nos premières informations, il pourrait y avoir des blessés. Le Plan particulier d’interventions (PPI) n’est pas déclenché car il y a une absence de tout risque nucléaire, selon la Préfecture.

    Selon les pompiers, une explosion et un feu ont été signalés dans l’enceinte de la centrale, hors zone nucléaire.

    Un poste médical avancé, véhicule qui prend en compte plusieurs victimes, a été envoyé sur place.

    Plus d’informations à venir d’ici quelques instants…❞
    #France, #EDF, #Énergie_nucléaire, #nucléaire, #influence, #centrale_nucléaire

  • « La France est le pays d’une seule #ville » | Courrier des maires
    http://www.courrierdesmaires.fr/67227/la-france-est-le-pays-dune-seule-ville

    Sur le long terme, les migrations interrégionales vont rééquilibrer le #territoire en faveur du Sud et de l’Ouest. Mais attention, il n’y a pas que Paris au nord. Le Nord Pas-de-Calais, la Lorraine, l’Alsace souffrent du phénomène de l’héliotropisme. Quoi qu’il en soit, l’époque où tous les Provinciaux qui avaient du talent montaient à la capitale semble révolue. Aujourd’hui, « on part s’installer en #région ». Seuls certains domaines ne s’y prêtent pas, comme les médias. A l’exception d’Euronews à Lyon, qui n’est pas français, et d’Arte à Strasbourg, une exception spécifique, aucun média national n’est installé dans une grande ville qui n’est pas Paris. Problématique…

    #centralisme

  • Liaisons dangereuses : une histoire des rapports Paris/province - Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-mouvements-2001-1-page-32.htm

    Les liens entre la capitale française et les villes de province ont toujours été traversés par une tension attirance/répulsion.
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    Longtemps perçu comme une sorte de vampire urbain rongeant le pays rural et contaminant les esprits par des penchants révolutionnaires, Paris a dans la seconde moitié du vingtième siècle imposé une vision sans partage du modernisme « à la française ». Mais, signe des temps – et du double mouvement régionalisation/européanisation –, cette dialectique s’est modifiée au profit des grands pôles provinciaux, sous l’impulsion de villes de province qui ont su imposer des atouts aux yeux des entreprises et des citoyens de l’ensemble du pays.
    3

    Il y a un problème de Paris depuis la Première Guerre mondiale. Il a été posé avec force par la chambre « bleu-horizon » dès le lendemain de la guerre. Le grand sujet de préoccupation était celui de la natalité. La France sortait – du moins en principe – victorieuse du conflit mais elle avait bien failli succomber, du fait de la supériorité démographique allemande. Les classes d’âge allemandes étaient presque trois fois plus nombreuses que leurs homologues françaises. La dénatalité a été accusée de mettre la France en danger de mort. Cela s’est traduit en premier lieu par la loi de 1920, condamnant les manœuvres abortives et toute information sur la contraconception. Mais le discours de la droite est allé plus loin. Il a expliqué la baisse de la natalité par l’urbanisation, en opposant les campagnes respectueuses des valeurs chrétiennes et les villes, tenues pour des foyers de perdition morale et démographique. Le discours de dénonciation de la ville visait essentiellement Paris, accusée tout bonnement d’être « le tombeau de la race ».

    (pas encore lu)
    Je me souviens d’un texte lu sur rezo il y a quelques années et que je retrouve pas qui parlait de l’histoire de ce conflit entre Paris et la France. Il me semble que c’etait un texte assez long et qu’il y était question assez longuement de l’histoire de La Commune.
    #Paris #histoire #centralisation #urbanisme

  • Le Japon met fin au projet Monju, un surgénérateur devenu gouffre financier
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2016/12/22/le-japon-met-fin-au-projet-monju-un-surgenerateur-devenu-gouffre-financier_5

    Le Japon a choisi de renoncer définitivement à Monju, son surgénérateur expérimental qui a cumulé les déconvenues depuis vingt ans. « Nous allons démanteler Monju, a confirmé mercredi 21 décembre le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga, en raison du temps et des sommes considérables qui seraient nécessaires à son redémarrage. »

    D’après les calculs du gouvernement, le démantèlement de l’installation à l’arrêt depuis 2010, bâtie dans le département de Fukui (centre), devrait prendre trente ans et coûter 375 milliards de yens (3,1 milliards d’euros).

    Ce montant reste inférieur à l’adaptation aux nouvelles normes de sécurité, estimée à 500 milliards de yens (4,1 milliards d’euros). Le surgénérateur a déjà coûté plus de 1 200 milliards de yens (9,8 milliards d’euros) au Japon. Son entretien revient à 20 milliards de yens (163 millions d’euros) par an.

    #nucléaire

    • Le Japon a choisi de renoncer définitivement à Monju, son surgénérateur expérimental qui a cumulé les déconvenues depuis vingt ans. « Nous allons démanteler Monju, a confirmé mercredi 21 décembre le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga, en raison du temps et des sommes considérables qui seraient nécessaires à son redémarrage. »
      D’après les calculs du gouvernement, le démantèlement de l’installation à l’arrêt depuis 2010, bâtie dans le département de Fukui (centre), devrait prendre trente ans et coûter 375 milliards de yens (3,1 milliards d’euros).

      Ce montant reste inférieur à l’adaptation aux nouvelles normes de sécurité, estimée à 500 milliards de yens (4,1 milliards d’euros). Le surgénérateur a déjà coûté plus de 1 200 milliards de yens (9,8 milliards d’euros) au Japon. Son entretien revient à 20 milliards de yens (163 millions d’euros) par an.

      Un projet qui remonte aux années 1960

      L’idée de ce surgénérateur expérimental, ou réacteur à neutrons rapides, remonte aux années 1960. Le Japon avait alors décidé de se lancer dans le cycle du combustible nucléaire.

      La construction de Monju a commencé en 1986. Le réacteur a atteint le seuil de criticité en 1994 avant d’être connecté au réseau en août de l’année suivante. Or, en décembre 1995, une grave fuite de 700 kg de sodium du circuit secondaire de refroidissement s’est traduite par un premier arrêt.
      L’incident, l’un des plus graves de l’histoire du nucléaire japonais avant Fukushima, a, dans un premier temps, été minimisé par l’opérateur JNC, l’Institut japonais du cycle nucléaire, devenu en 2004 l’Agence japonaise de l’énergie atomique (JAEA) au terme d’une refonte du secteur.
      Il a été suivi d’une série de procès sur la sécurité du site, bâti à la verticale d’une faille active non loin de 14 réacteurs nucléaires et à une centaine de kilomètres de Kyoto, ville d’un million et demi d’habitants.

      En mars 2010, malgré l’opposition de dizaines de scientifiques inquiets de l’absence de vérification de l’état des circuits ou de l’intégrité du combustible dans le réacteur, les autorités de sûreté ont accepté son redémarrage. Un accident en août de la même année l’a contraint à un nouvel arrêt.

      En 2015, l’autorité de régulation du nucléaire (ARN) a recommandé au gouvernement de changer l’opérateur du site. Accusée de négligences graves et de dissimulation d’informations, la JAEA était considérée comme « dans l’incapacité de gérer Monju en toute sécurité ».

      Le Japon maintient ses ambitions dans le nucléaire

      Depuis, les débats sont vifs sur l’avenir du surgénérateur. Le ministère de l’éducation et de la recherche, le MEXT, voulait le conserver. Le gouverneur du département de Fukui Issei Nishikawa également. Il redoute la fin des importantes subventions versées aux collectivités locales pour l’accueil d’installations nucléaires. Les collectivités devant donner leur accord pour l’arrêt, elles pourraient retarder le démantèlement de Monju.

      Le ministère de l’économie, le METI tout-puissant en matière de politique nucléaire, privilégiait la fermeture, et le gouvernement a tranché dans ce sens. Outre l’absence de perspectives commerciales pour la technologie et d’alternative sérieuse à la JAEA, il craindrait que la gabegie associée à Monju ne nuise un peu plus au nucléaire dans l’archipel.
      L’image de cette technologie reste affectée par la gestion discutée de la catastrophe nucléaire de Fukushima de 2011, dont le coût a été revu à la hausse le 9 décembre, à 21 500 milliards de yens (176 milliards d’euros).

      La fin de Monju n’empêche pas le Japon de maintenir son ambition sur le cycle du combustible nucléaire. Pour le ministre de l’Economie, Hiroshige Seko, il s’agit même du « cœur de notre politique énergétique ». Le pays espère ainsi réduire son stock de 47,8 tonnes de plutonium.

      Pour cela, les autorités tablent sur le petit réacteur à neutrons rapides de Joyo, construit dans les années 1970 dans le département d’Ibaraki (est), et sur l’installation de retraitement de Rokkasho du département d’Aomori (Nord), qui devrait entrer en service en 2018.

      Le site de Monju accueillera des installations de recherche. Le Japon pourrait participer au projet de réacteur français à neutrons rapides ASTRID.

  • A patch for the #Github centralization dilemma
    http://p.xuv.be/a-patch-for-the-github-centralization-dilemma

    Github, with its 75,000,000 repositories, has become a central place for open source development and is well-known for having popularized #git among programmers and other code hungry fellas. The irony is not lost on anyone that we are again relying on a centralized service for our decentralized Git workflow. And as with any centralization comes … Continue reading A patch for the Github centralization dilemma

    #/me #en #archive

  • #nucléaire : le redémarrage des #réacteurs n’est pas encore acquis
    https://www.mediapart.fr/journal/france/061216/nucleaire-le-redemarrage-des-reacteurs-nest-pas-encore-acquis

    L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) se veut rassurante sur le redémarrage de la douzaine de réacteurs arrêtés ou sur le point de l’être. Mais un grand nombre de vérifications techniques doivent encore être effectuées, et de nouvelles conditions d’exploitation seront imposées à #EDF.

    #France #ASN #centrales_nucléaires #énergie #environnement #Irsn

  • #Bangladesh : la mangrove en péril - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/11/27/bangladesh-la-mangrove-en-peril_1531232

    La révolte contre le projet de #centrale_à_charbon de Rampal ne cesse de croître depuis trois ans. Et ce samedi, elle a atteint son apogée : plusieurs milliers de personnes, venues de tout le pays, ont manifesté dans le centre de #Dacca et appelé à une grève générale pour sauver la plus grande #mangrove du monde.

    Cette usine, d’une capacité de production de 1320MW d’#électricité, doit en effet être installée à 14 km de la frontière de la réserve des Sundarbans, poumon écologique de ce pays surpeuplé et foyer d’espèces menacées, telles que le tigre du Bengale ou le dauphin de l’Irrawaddy. Ce fragile #écosystème, classé au patrimoine mondial de l’humanité, pourrait être ravagé par les fumées toxiques et l’important trafic des bateaux de ravitaillement.

    L’usine aura en effet besoin de 12 000 tonnes de charbon par jour, qui seront transportées à travers ces mangroves peu profondes par un bateau vingt fois plus grand que ceux utilisés dans ces canaux – ce qui pourrait accroître l’érosion des rives. Surtout, les accidents y sont courants et destructeurs : en 2014, l’échouage d’un pétrolier a créé une énorme marée noire, qui n’a pu être contrôlée. Ce sont les habitants qui ont fini par ramasser le mazout à la main.

    #protestation #écologie #environnement

  • Les pays européens hésitent entre répartition ou centralisation des réfugiés

    La France a décidé d’installer son premier centre d’accueil humanitaire dans une ancienne friche industrielle du nord de Paris. L’Italie a, au contraire, choisi de répartir les réfugiés dans l’ensemble de son territoire, sur un rapport de 2,5 à 3 migrants pour mille habitants. Interview d’Etienne Piguet, professeur de géographie à l’Université de Neuchâtel.

    http://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/les-pays-europeens-hesitent-entre-repartition-ou-centralisation-des-refugies?id=
    #centralisation #décentralisation #géographie #logement #hébergement #France #Italie #répartition_territoriale
    cc @reka

  • Vers la fin des petites écoles rurales ?
    http://www.lemonde.fr/education/article/2016/08/19/vers-la-fin-des-petites-ecoles-rurales_4984913_1473685.html

    Regrouper les écoles rurales – voire regrouper les groupements d’écoles – est dans l’air du temps. C’est ce que vise le ministère de l’éducation nationale en encourageant la signature de « conventions ruralité » avec les élus. Le principe ? L’Etat garantit le maintien des postes d’enseignants pendant trois ans, en échange de quoi les maires s’engagent à réfléchir à une « réorganisation » de leurs établissements : fermeture des petites écoles, regroupements, mises en réseau… Depuis 2014, 18 conventions ont été signées, et le mouvement s’accélère : à la rentrée, 22 devraient l’avoir été, 30 sont en projet. Au final, c’est l’ensemble des 60 départements ruraux de métropole qui pourraient être concernés.

    #ruralité
    #paywall dommage

    • Pour remplacer les petites écoles en milieu rural, où la convivialité règne toujours entre élèves, parents et enseignants, on est parti pour créer des usines à gaz de 200 marmots où plus personne ne connaît personne, où les gamins vont se taper des journées de prolétaires du XIXème siècle, avec cantine obligée et garderie périscolaire pour celles et ceux dont les parents taffent encore lorsque l’école est finie. Quant aux transports, bonjour le bilan carbone. Gageons que c’est (encore) une idée à Macron ...

    • Non, ce n’est pas une idée de Macron, c’est un truc qui est à l’oeuvre depuis une quinzaine d’années dans les écoles rurales, au moins.
      C’est effectivement une logique de boutiquiers, mais aussi une logique de colonisation des espaces ruraux dans une optique de métropolisation. Les bouseux ne doivent pas couter cher, n’ont pas besoin d’être bien éduqués ou soignés, mais seulement d’être peu chers pour mieux servir les intérêts des métropoles : produire des matières premières et des espaces de villégiature.

    • Je résume ma pensée : Macron = autocars.

      Tes propos me font penser à ce qu’on pourrait appeler une nouvelle société féodale : les barons (le pouvoir) aux grandes villes (métropoles) avec leurs centres et hypercentres livrés aux promoteurs en vue d’une gentrification accélérée (bourgeois et notables) et une population taillable et corvéable à merci (les serfs) en périphérie (banlieue) et dans la cambrousse livrée aux grandes entreprises de l’agro-industrie qui précarisent les « bouseux » dans le seul but d’augmenter leurs marges.
      Demain à Laval (53), la FNSEA organise une grande kermesse avec courses de tracteurs et concours de pneus brûlés aux portes de Lactalis (le géant de la transformation du lait) qui prétend que le syndicalisme agricole est irresponsable de refuser de s’adapter au Marché (Ah ! le Marché !) C’est sûr qu’en rémunérant les producteurs 25 cts le litre de lait, le « Marché », il jubile.
      Seulement, les troupes à Beulin, il faudrait pas qu’elles oublient qu’elles cautionnent ce modèle productiviste depuis les années 50. Donc le « syndicalisme agricole », moi je rigole (enfin, je me force encore un peu avant que toutes leurs saloperies ne nous pètent à la gueule).

      Quant aux regroupements d’école, les projets sont dans les cartons depuis la fin des années 90 et chaque ministère a successivement mis sa pierre à l’édifice en concoctant sa petite tambouille). Ce que les gouvernements de droite n’ont pas réussi à finaliser, devinez qui va mettre la touche finale à tout ce tripatouillage d’arrière-cuisine ?

      http://www.collectif-parents-4saisons.fr/lecole-rurale-en-danger (article d’avril 2016)

      RPI = Regroupement Pédagogique Intercommunal. L’idée de départ est de maintenir une école (avec une ou plusieurs classes) dans chaque commune qui adhère au regroupement.
      RPC = Regroupement Pédagogique Concentré. Une seule école pour scolariser les enfants de plusieurs communes. L’école ainsi « concentrée » comportera plusieurs classes comme dans les écoles de ville.
      Fusion d’écoles = une seule école à la place de deux le plus souvent. Peuvent fusionner plusieurs écoles maternelles ou plusieurs écoles élémentaires. Le plus souvent, on fusionne une école maternelle avec une école élémentaire. Et (malheureusement), la plupart du temps, c’est la qualité de l’accueil qui fait les frais de l’opération car il y a souvent une classe qui « saute ». Conséquence : l’effectif par classe augmente. C’est AUSSI (pour ne pas dire SURTOUT) le but recherché.

  • Centrale nucléaire d’Ostrovets : enjeu énergétique ou géopolitique ?
    http://fr.myeurop.info/2016/07/15/centrale-nucl-aire-d-ostrovets-enjeu-nerg-tique-ou-g-opolitique-14649

    Superchef

    La Biélorussie s’est lancée, avec l’aide de la Russie, dans la construction d’une centrale nucléaire aux portes de l’UE, à quelques kilomètres de Vilnius, en #Lituanie. Alors que l’installation semble ne pas respecter les critères les plus élémentaires de sûreté, certains y voient une tentative d’infiltration du marché européen par l’industrie russe, le Kremlin cherchant à rassoir son hégémonie dans la région et au-delà.

    lire la (...)

    #INFO #Environnement

  • Avec « LISA », Pôle emploi légalise son fichier des chômeurs agressifs | Rue89Lyon
    http://www.rue89lyon.fr/2016/06/02/lisa-pole-emploi-legalise-fichier-chomeurs-agressifs

    Droit de suite / En novembre 2012, nous révélions l’existence au sein des services de Pôle emploi d’un fichage des chômeurs considérés comme agressifs, à travers la collecte des « fiches incidents clients ». Cette constitution de fait d’un fichier n’avait pas fait l’objet d’une quelconque déclaration, pourtant obligatoire, auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés).

    Trois ans et demi après, la direction de Pôle emploi vient de légaliser cette démarche en obtenant une autorisation de cette même CNIL.

    Dans une délibération datée du 7 avril 2016, elle autorise la création d’un fichier nommé « LISA » :

    La délibération autorise « Pôle emploi à mettre en œuvre un traitement automatisé de données à caractère personnel ayant pour finalité la gestion des incivilités et des agressions survenues à l’encontre de son personnel ».
    Un fichier centralisé

    Pôle emploi, police nationale : même combat
    Pôle emploi a donc mis trois ans et demi à légaliser cette démarche sans que la CNIL s’en émeuve. Ce faisant, le service public de l’emploi se comporte comme la police.
    C’est en effet l’histoire des fichiers policiers : ils sont d’abord créés sans déclaration, puis ensuite seulement « légalisés ». De 1995 à 2001, le STIC a, par exemple, fonctionné dans l’illégalité et JUDEX, créé en 1985, ne fut quant à lui légalisé qu’en 2006, comme le relevait le journaliste Jean-March Manach.

    Ce fichage met en place une centralisation du repérage des chômeurs considérés comme indésirables.

    Auparavant, un fichier était constitué de fait au niveau des directions régionales comme nous le montrions dans notre article, puisque les agents envoyés des fiches à la direction régionale qui jurait (même si ce n’était pas le cas) qu’elle anonymait les fiches.

    Aujourd’hui, avec « LISA », Pôle emploi dispose donc à sa demande, d’un fichier centralisé légal.

    #fichier #Pôle_emploi #chômeurs_agressifs

  • Que cache la proposition d’un prix plancher pour le CO2 ?

    Lors de la conférence environnementale des 25 et 26 avril derniers, François Hollande a déclaré qu’il engageait le pays à « donner unilatéralement un prix plancher au carbone ». Ségolène Royal vient d’annoncer le montant : 30 euros la tonne. Mesure symbolique limitée aux rares centrales thermiques du pays, cette proposition masque une dangereuse mansuétude envers le secteur gazier, qui ne repose pas sur de solides fondements scientifiques. Décryptage :

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/230516/que-cache-la-proposition-dun-prix-plancher-pour-le-co2

    #2°C #Accord_de_Paris #centrale_à_charbon #centrale_à_gaz #charbon #Climat #commission_européenne #Cop21 #corridor #électricité #Engie #François_Hollande #Gaz #Gérard_Mestrallet #marché_carbone_européen #Pascal_Canfin #prix_carbone #prix_plancher #ségolène_Royal #TOTAL

  • Miguel Benasayag : “Le pouvoir central est un lieu d’impuissance”

    http://www.philomag.com/lactu/breves/miguel-benasayag-le-pouvoir-central-est-un-lieu-dimpuissance-15731

    Partout des affaires de malversation gagnent les gouvernements au pouvoir pour des raisons plus structurelles que morales. Elles tiennent à un phénomène de #corruption inhérent au #marché libre et à la faiblesse de ces nouveaux gouvernements démocratiques. Mais reprenons l’histoire depuis le début. Lorsque les premières démocraties naissent sur les cendres des dictatures, au Chili, en Bolivie, en Argentine, en Uruguay, au Brésil… les gouvernements dépendent d’un #Fonds_monétaire_international très #dur à leur égard et composent avec la politique interventionniste des États-Unis qui, après avoir soutenu les dictatures, préserve son influence en luttant contre la drogue. Ces gouvernements sont contraints d’adopter un programme économique #néo-libéral, qui échoue, si bien qu’un mouvement alternatif naît, dont j’ai été l’un des instigateurs : le Mouvement des sans-terre. Ce mouvement politique « horizontal » passe par l’occupation des terres, le troc, des #semi-insurrections. Il s’agit d’une lutte sociale et politique, accompagnée d’un refus de la globalisation et de la défense de l’altermondialisme.

    Changer la société sans prendre le pouvoir ! Ce mouvement repose sur la non-convergence des luttes. Au contraire, les luttes cohabitent conflictuellement. Dans un premier temps, le succès est énorme : il s’étend du Rio Grande jusqu’à la Terre de Feu. Les Indiens et les paysans occupent les terres, ils font du troc, ils réquisitionnent des usines. En 2001, en Argentine, une insurrection pousse même à la démission quatre gouvernements successifs. La force et la faiblesse de ces puissants mouvements horizontaux consistent à ne pas penser pas en termes de pouvoir. Ils n’ont ni programme ni souci de faire converger les luttes. Leur seul mot d’ordre : « Qu’ils s’en aillent tous ! » Des larges assemblées populaires se forment. Les militants peuvent intervenir dans ces forums, mais pas en tant que militants. Ils doivent avant tout appartenir à une situation concrète.

    Pourquoi ces mouvements populaires ont-ils échoué à changer la société ?

    L’échec de ces luttes tient à un défaut d’imaginaire alternatif. Il leur a été difficile d’aller au-delà de leur multiplicité conflictuelle et de trouver des modes d’agencement pour la gestion du pays. Tous ces mouvements radicaux reposaient sur un imaginaire de survie sans autre vision, ne sachant pas identifier plus généralement le sens de leur action. Lorsqu’il a fallu passer à l’organisation politique, faute d’une vision philosophique et politique, de pouvoir penser leur geste et de dire à quoi pourrait ressembler le monde d’après, ces mouvements ont manqué le tournant. Ils n’ont toutefois pas été infructueux.

    Ils n’accouchent pas d’une forme politique capable de gérer la complexité des aspirations populaires, certes. Mais, petit à petit, les plus honnêtes des militants de gauche, ceux qui n’ont cessé de lutter, souvent sortis des geôles de la dictature, et qui avaient les mains propres – #Chavez, un ancien putschiste élu au Venezuela, le révolutionnaire #Evo_Morales, un indien devenu président en Bolivie, #Lula au Brésil, #Kirchner en Argentine… – ont gagné les élections. Autour des années 2000, ces gouvernements de gauche ont permis aux libertés démocratiques de s’établir, de façon générale. Même la presse issue des milieux militaires réactionnaires, par exemple, a eu la liberté totale de critiquer le gouvernement. Mais ils sont demeurés assez faibles sur la scène internationale et dépendants sur le plan économique des exigences du Fonds monétaire international, de l’influence américaine et du modèle économique préexistant sur le continent.

    Peut-on dresser un parallèle entre l’échec de la gauche sud-américaine et l’échec des gauches européennes ?

    Les situations sont différentes. La question de la corruption n’est pas aussi manifeste et l’influence des puissances étrangères peut-être moins flagrantes en Europe qu’en Amérique du Sud. Cependant, toutes manquent d’un imaginaire politique alternatif, enthousiasmant et non artificiel, en Grèce, en Espagne, en France… Ma position personnelle – ce n’est pas une analyse – est que pour pouvoir arrêter le désastre économique humain et politique, dont la corruption en Amérique du Sud n’est qu’un des aspects, le développement de nouvelles pratiques contradictoires, qui échappent au radar de la globalité, en mettant de côté la question du pouvoir et l’idée d’un changement global, est une nécessité. Il nous reste à travailler et à réfléchir comme on le fait dans une époque obscure : sans grande visibilité sur l’avenir.

    De ce point de vue, que penser de Nuit Debout ?

    Les acteurs de #Nuit_Debout, et leur figure de proue, Frédéric Lordon, exagèrent et se trompent lorsqu’ils imaginent changer pas le monde. Il faut raison garder ! Il est heureux que les gens se réunissent parfois pour dire « merde ! ». Mais penser qu’ils opèrent ainsi une révolution, d’un point de vue clinique, est le meilleur moyen de créer leur dépression. Par ailleurs, la tendance messianique de ces « maîtres libérateurs » à vouloir organiser la #convergence_des_luttes est une erreur sinon un danger, qui repose sur une abstraction bannissant le présent au nom d’une promesse à venir. Les acteurs de Nuit Debout ne perçoivent pas que ce désir de #centralité recouvre précisément les mêmes mécanismes des superstructures financières, économiques, politiques auxquels le mouvement contestataire prétend résister. L’expérience historique apprend que les seules luttes dans la modernité à n’avoir pas été trahies sont les luttes qui ne convergent pas : le féminisme, le droit civique des noirs, celui des homos… Réduire la multiplicité de ces situations à un schéma commun, revient à refuser la richesse de la conflictualité, sur laquelle repose la société et plus généralement la vie.

    #amérique_du_sud #europe #gauche

  • Salut tout le monde,
    le programme de khâgne pour l’an prochain vient de sortir pour le concours de l’ENS de Lyon, je suis donc preneur de toute information, actualité, référence scientifique ou autre sur la question suivante : « #Population et #inégalités dans le monde ».
    #démographie #géographie #mobilités
    @reka @cdb_77 @odilon


    La lettre de cadrage est la suivante :

    Population et inégalités dans le monde

    La question au programme invite les candidats à rapprocher l’analyse des dynamiques #démographiques de l’étude des inégalités, des processus dont elles résultent et des dispositifs mis en oeuvre pour tenter de les réduire. La compréhension des dynamiques démographiques est au coeur de la réflexion géographique et l’analyse des inégalités est centrale pour la compréhension du monde globalisé. Les inégalités peuvent être définies comme des disparités - diversement perçues, construites et traitées socialement dans le monde – en matière d’accès aux biens, aux ressources et aux services. Elles recoupent plusieurs domaines qui relèvent plus largement du #développement humain. Plusieurs dimensions peuvent être prises en compte telles que les conditions d’existence, les #revenus, l’accès aux services de base, la #santé, l’#éducation, les #ressources, la #sécurité, la #justice, les droits fondamentaux.

    Il s’agit de se demander dans quelle mesure les inégalités persistent ou s’accroissent, dans un contexte d’évolution des situations de développement et de mondialisation qui tendent à reconfigurer les caractéristiques démographiques des populations humaines.

    La question invite à considérer les interactions entre population et inégalités. Les différents types de dynamiques démographiques génèrent des motifs et des formes de répartition des populations et des inégalités. Ces inégalités sont, à leur tour, à l’origine de nouvelles dynamiques démographiques.

    Les relations réciproques entre démographie et inégalités doivent être analysées sur un plan géographique, à différentes échelles (mondiale, régionale et intra-régionale). Des travaux menés à l’échelle locale seront mobilisables dans la mesure où ils servent à illustrer des processus et des dynamiques liées aux inégalités au sein des populations. Au-delà des grandes formes de #distribution spatiale, il s’agira aussi de considérer les #flux de population en relation avec les grands types d’inégalités dans le monde. Les inégalités d’accès à des biens fondamentaux tels que l’#eau potable et l’#alimentation génèrent, par exemple, de multiples formes de #mobilités et de #conflits. De même, les enjeux sociaux liés au #vieillissement des populations s’expriment sous différentes formes selon les régions du monde. Enfin, il conviendra d’aborder des champs traités plus récemment par la géographie telles que les études de #genre, les logiques de l’#exclusion sociale au détriment de celles de l’intégration, les formes de s#égrégation et de #discrimination, les régimes de #visibilité/invisibilité.
    La connaissance des principaux indicateurs synthétiques de mesure des inégalités (IDH, PIB, PPA…) est attendue. Leur spatialisation permet une lecture géographique des inégalités, à plusieurs échelles. En outre, la prise en compte de différentes approches des inégalités (par les capabilités, par exemple) complètera les informations données par les indicateurs synthétiques. Concernant les dynamiques démographiques, la connaissance des caractéristiques d’une population (pyramide des âges, sex ratio, stratifications sociales…), des indicateurs démographiques (taux de fécondité, taux de natalité…), des composantes, rythmes et modalités de la croissance (solde naturel, solde migratoire, transition démographique, vieillissement…) permet de poser des jalons de compréhension. L’analyse de ces différents paramètres devra être menée dans une perspective comparative, en cherchant à repérer et à expliquer les principaux contrastes géographiques et les discontinuités spatiales qui en résultent.
    Les principaux processus causant les inégalités au sein des populations devront être étudiés. La #croissance de la population mondiale est en effet à mettre en lien avec l’organisation des sociétés contemporaines et avec les processus globaux, qu’il s’agisse de la #mondialisation, des enjeux démographiques des changements environnementaux, des problématiques de santé globale, de l’émergence de nouveaux régimes #migratoires, ou des transformations sociales. L’analyse géographique doit considérer les conséquences spatiales du très fort accroissement démographique dans ses différentes dimensions régionales. Les processus tels que l’#urbanisation ou la #littoralisation devront être connus. A l’inverse, la décroissance démographique dans certaines régions ou dans certains Etats, conséquence d’un déficit naturel et/ou de l’#émigration renvoient à des formes d’organisation des territoires à ne pas négliger. La question implique enfin d’analyser les #transitions,
    la transition démographique en premier lieu mais également les transitions urbaine, alimentaire et mobilitaire. Il faudra aussi prendre en compte de nouveaux niveaux d’organisation : les inégalités peuvent être saisies au niveau des groupes humains, où les questions de #genre importent. Ces processus conduiront à analyser de manière critique les grandes catégories de lecture et de classification du monde sous l’angle de la population (opposition #Nord/Sud, ou jeunes/vieux par exemple).
    Au-delà de la connaissance des contrastes économiques et sociaux, le programme invite à s’interroger sur les réponses apportées par les acteurs géographiques et territoriaux aux situations d’inégalité. Les principales stratégies de réduction des inégalités entre individus et entre territoires, devront être abordées. D’un côté, les populations génèrent elles-mêmes des dynamiques pour s’extraire de leurs difficultés socio-territoriales (rôle croissant des #femmes dans ces dynamiques, logiques migratoires, nouvelles formes de #solidarité…). D’un autre côté, les politiques et les programmes de lutte contre les inégalités sont menés à différentes échelles et visent à garantir un meilleur accès aux ressources (éducation, emploi, NTIC) à toutes les populations, quel que soit leur lieu de naissance (région prospère ou en retard de développement, ville ou campagne) et leurs caractéristiques (âge, genre, #ethnie, orientation sexuelle). Ces politiques sont portées par des acteurs de nature très diverse (organisations internationales et régionales, Etats, organisations non gouvernementales et, de plus en plus, organismes privés). A ce sujet on pourra mettre en évidence le retrait de l’Etat de certains grands programmes de réduction des inégalités (comme l’Aide publique au développement) au profit d’autres acteurs. La connaissance de quelques grandes politiques démographiques incitatives, des évolutions des modalités de l’aide au développement pour les pays du Sud ou des mesures de protection sociale et de leurs impacts spatiaux dans les pays du Nord est attendue.

  • A very interesting paper (I said “interesting”, I didn’t say I agree!) on open networks where independant nodes with independently developed programs interoperate thanks to standards. The author claims closed and centralized systemes are better, because they allow faster evolution (he uses security and privacy as an example).

    https://whispersystems.org/blog/the-ecosystem-is-moving

    #Internet #privacy #federated_systems #centralized #decentralized

    • Like any federated protocol, extensions don’t mean much unless everyone applies them, and that’s an almost impossible task in a truly federated landscape. What we have instead is a complicated morass of XEPs that aren’t consistently applied anywhere. The implications of that are severe, because someone’s choice to use an XMPP client or server that doesn’t support video or some other arbitrary feature doesn’t only effect them, it effects everyone who tries to communicate with them. It creates a climate of uncertainty, never knowing whether things will work or not. In the consumer space, fractured client support is often worse than no client support at all, because consistency is incredibly important for creating a compelling user experience.

      #XMPP

    • “I no longer believe that it is possible to build a competitive federated messenger at all” - Moxie’s conclusion makes me sad: his lack of utopia is disappointing.... But it is a lucid analysis of the contemporary landscape, though one may take into account his service provider bias considering his interest in Open Whisper Systems. The notification panel as federation locus - yuck... But it is the current reality and it works.

    • Troll put aside (« it’s undeniable that XMPP still largely resembles a synchronous protocol with limited support for rich media, which can’t realistically be deployed on mobile devices. If XMPP is so extensible, why haven’t those extensions quickly brought it up to speed with the modern world? » is pure ignorance or, worst, deliberate misleading), this is not a technical problem, but a pretty old political one.

      It’s not new that some people think or declare that a monarchy or dictatorship (with a « enlightened leader ») is more efficient than a system involving cooperation and discussion. History has proven it wrong many times.

      I really don’t understand why free software (talking about free software, not open source) community is even paying attention and sometime giving credit to this kind of text, this is in total oposition of what free software are made for.

    • @Goffi : I’m paying attention because acquisition of users is critical where network-effect is the main usage driver. Centralization has a huge advantage in contact discovery - currently big enough to make decentralized systems seem incapable in comparison. Everything else is moot if a new user can’t instantly fill his contacts list. Decentralized will still work best for closed groups or in privacy-critical environments, but the mass market is now centralized - I have recently decided that this battle is lost... But I’m still wondering about the holy grail of privacy-preserving contact discovery in decentralized systems - maybe some cryptographic wizardry will make that possible one day and change the whole game. Until them I’ll go where my girlfriends are.

      PS: I still run an ejabberd but the number of people I reach through it can now be counted on the fingers of one hand - on a good day. The girlfriends used to be there... That era is gone.

    • Also, this made me think about a short discussion I had with Dean Bubley a couple of weeks ago : https://twitter.com/liotier/status/727848142994018304 - he argues that the comparative benefit of freedom of service provider choice inherent to decentralized networks is made irrelevant when users can setup and populate a new centralized network in 30 seconds. Still proprietary, still a trust SPOF - but those are minor factors in mass market user choice.

    • @liotier : centralisation allows contact discovery *in the network*, you wont find my contact on Twitter for instance because I’m not there. In addition, the biggest network to date in term of user (before FB) is a decentralised one: email.

      Anyway the network effect is a bad usage driver, I wish that this notion doesn’t exist anymore in the future. Network effect exists because people are not able to talk to each other between networks. If interoperability exists, you can have a network with 10 or even 1 person, if you can talk to all the others there is no more notion of network effect. Again email is a good exemple, I’m the only one on my server and I’m not isolated because of network effect.

      @stephane : thank for the ping, I’ve already seen this text on XSF muc room. I’m really not fond of the certification thing by the way.

    • Network effect exists because people are not able to talk to each other between networks. If interoperability exists, you can have a network with 10 or even 1 person, if you can talk to all the others there is no more notion of network effect.

      Other example of this kind: the phone networks. There is a large number of companies, that manage different networks, but all interoperate. And in many countries, there are also regulatory norms that mandate “portability” to allow users to switch from one network to another without cost.

      Maybe part of the solution is regulatory, no technological.

    • > Maybe part of the solution is regulatory, no technological

      Hampering interoperability might be interpreted as abuse of dominance as defined by Article 102 of the Treaty on the Functioning of the European Union (http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/ALL/?uri=CELEX:12008E102)... But you’ll have a hard time building a convincing case when the “product market” (as defined by same article) arguably encompasses all equivalent services between which users switch easily (see Signal’s signup spike when Whatsapp became temporarily banned in Brazil). POTS was heavily regulated because no such market diversity existed, so the dominance and abuse thereof were obvious.

      Email is driven by standards-based interoperability because it grew up at a time where no one was seeing value in owning users... That era is past, even though we enjoy its legacy.

      Service/standard adoption are investment driven:
      – Investment in development
      – Investment in usage (yes, for a user, setting up a system and learning its use is an investment)

      Now, think about why the developer (in the business sense, not the technical one) and the user would invest ?

      For the user, it is all about innovation: given acceptable levels of service, the user will switch to where the exciting new functionality is (see Simon Wardley’s works for this line of argumentation). Decentralized loses because innovation requires consensus - working with standards body is a long tedious slog... So time to market will be unacceptable or at least it will be to late for any competitive advantage. So it follows that businesses will only standardize if they have no choice but delivering an interoperable solution because they don’t have a strong market position - otherwise, fuck standards: either the customers will eat whatever the dominant provider feeds them or the provider better deliver exciting functionality before anyone else if they want to keep growing.

      Even merely opening an API to third-party clients is a threat to that model: it freezes the service in its current form, thus slowing functional change... Businesses don’t want that - except when the customers put interoperability before other functionality, which seldom happens.

      As for some hope for the free world ? As I said - and as David Cridland explains, it lies in a revolution in contact discovery. Who knows if a cryptographic protocol could let users expose chosen bits to chosen interlocutors in a distributed way (did anyone say “blockchain” ?)... I have no idea and it is a hard problem - seen Moxie’s take on this (notably the mention of encrypted bloom filters): https://whispersystems.org/blog/contact-discovery - posted by @stephane a couple of years ago. David Cridland offers the less utopian idea of a centralized directory for the open world... It could surely work and it might even be sufficiently cheap to be fundable - but what a SPOF in every dimension !

  • Bonjour,
    Nous vous écrivons de la MAF de Fleury-Mérogis pour vous informer des changements effectués par la direction concernant les horaires de promenade après le passage au système de promenade unique et de la suite des mouvements que nous, les prisonnières, avons réalisés. http://lenvolee.net/troisieme-lettre-des-prisonnieres-en-lutte-de-la-maf-de-fleury-merogis-4-m


    #fleury #centrale #prison

  • La #centrale_nucléaire du #Bugey menace la #Savoie
    http://www.reporterre.net/La-centrale-nucleaire-du-Bugey-menace-la-Savoie

    Qu’en serait-il si un accident similaire [à Fukushima] se produisait au Bugey ? La Savoie entière perdrait son économie et son âme. Les eaux minérales d’Évian, de Thonon, d’Aix seraient impropres à la consommation, ou à défaut, délaissées par les consommateurs. Idem pour les reblochons : pastilles vertes pour « fermiers », rouges pour « laitiers », jaune et noir pour « irradiés » ? Idem pour les tommes, beauforts, abondances ou autres chevrotins… mais aussi nos vins, et autres produits du terroir qui marquent l’identité savoyarde. L’#économie touristique serait aussi anéantie. Qui viendrait encore en vacances se baigner dans un lac irradié, ou surfer une poudreuse d’isotopes radioactifs, ou rechercher le calme intérieur dans une montagne contaminée ? Le risque pour la Savoie est immense

    #nucléaire #agriculture #tourisme