• Vidéo. Dôme de #chaleur en Inde : incendies géants dans les décharges de Delhi
    https://www.sudouest.fr/environnement/meteo/video-dome-de-chaleur-en-inde-incendies-geants-dans-les-decharges-de-delhi-

    Les pompiers de Delhi combattaient ce jeudi 28 avril un incendie qui s’est déclaré il y a trois jours dans l’une des immenses décharges de la capitale indienne, au moment où sévit une vague de chaleur extrême dans le nord du pays et le Pakistan voisin.

    Les météorologues prévoient que les températures à Delhi pourraient atteindre jusqu’à 46 degrés Celsius jeudi. Les autorités ont émis une alerte et recommandé aux personnes vulnérables d’éviter de sortir.

    #climat #mort

    • On leur demande de ne pas sortir. C’est finalement un certain point de départ, qu’on pourrait relier à une forme de décroissance. Chez nous, on nous demande de ne plus utiliser de pailles en plastique, et de faire pipi sous la douche. Mais chez nous, les décharges ne brulent pas en Avril. Les pauvres, ils cherchent un peu quand même...

  • Heatwaves at both of Earth’s poles alarm climate scientists | Climate crisis | #The_Guardian
    https://www.theguardian.com/environment/2022/mar/20/heatwaves-at-both-of-earth-poles-alarm-climate-scientists

    #Temperatures in #Antarctica reached record levels at the weekend, an astonishing 40C above normal in places.

    At the same time, weather stations near the north pole also showed signs of melting, with some temperatures 30C above normal, hitting levels normally attained far later in the year.

    At this time of year, the Antarctic should be rapidly cooling after its summer, and the Arctic only slowly emerging from its winter, as days lengthen. For both poles to show such heating at once is unprecedented.

    IPCC issues ‘bleakest warning yet’ on impacts of climate breakdown
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    The rapid rise in temperatures at the poles is a warning of disruption in Earth’s climate systems. Last year, in the first chapter of a comprehensive review of climate science, the Intergovernmental Panel on Climate Change warned of unprecedented warming signals already occurring, resulting in some changes – such as polar melt – that could rapidly become irreversible.

    The danger is twofold: heatwaves at the poles are a strong signal of the damage humanity is wreaking on the climate; and the melting could also trigger further cascading changes that will accelerate climate breakdown.

    • « C’est sidérant » : l’Antarctique touché par une vague de chaleur exceptionnelle
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/22/c-est-siderant-l-antarctique-touchee-par-une-vague-de-chaleur-exceptionnelle

      « C’est sidérant, et c’était totalement inconcevable jusqu’à la semaine dernière », réagit Gaétan Heymes, météorologue à Météo-France. Le scientifique, qui a passé un an en Antarctique, compare l’amplitude du phénomène à celle du dôme de chaleur qui avait touché le nord-ouest du continent américain en juin 2021, avec près de 50 °C au Canada. « Cet événement totalement inédit change définitivement ce que nous pensions être possible en matière de climat antarctique », abonde Jonathan Wille, chercheur postdoctorant étudiant la #météorologie polaire à l’Institut des géosciences de l’environnement, à Grenoble.

      Il faut s’imaginer un instant l’intérieur du continent blanc battu par des vents glacés, à plus de 3 000 mètres d’altitude, où les températures oscillent entre – 50 °C et – 55 °C à cette période de l’année. Le 18 mars, elles ont atteint – 11,5 °C sur la base scientifique franco-italienne Concordia et – 17,7 °C sur la base russe Vostok. De quoi battre très largement (de 15 degrés) les précédents records pour le mois de mars ; mais il s’agit également du maximum jamais enregistré, toutes saisons confondues, à Concordia.

      Sur le littoral, où le climat est plus doux, le thermomètre a grimpé jusqu’à 4,8 °C sur la base française de Dumont-d’Urville, et 5,6 °C à la station australienne Casey, un record également pour le mois de mars. « Toutes ces températures sont dignes du milieu de l’été austral, alors qu’en ce moment, au contraire, le thermomètre chute et qu’on va se diriger vers la nuit polaire », note Gaétan Heymes.

      Au même moment, à l’autre extrémité du globe, l’Arctique a également connu des records de #chaleur, avec des températures supérieures de 30 degrés aux normales de saison, en raison d’une forte dépression qui a pompé l’air chaud provenant du sud. Le pôle Nord se réchauffe en moyenne trois fois plus vite que le reste du monde sous l’effet d’un cercle vicieux appelé « amplification arctique » : en fondant, la glace et la neige, très réfléchissantes, sont remplacées par de l’océan ou de la végétation, plus sombres, qui absorbent davantage les rayons du soleil. Il en découle une hausse des températures de l’air et de l’eau qui, à leur tour, accélèrent la fonte. « Il y a beaucoup moins de boucles de rétroaction en Antarctique, et la tendance des dernières décennies y a plutôt été celle d’un refroidissement dans l’est du continent blanc », rappelle Gaétan Heymes.

      And just to leave this satellite image from today of the atmospheric river spreading clouds over East Antarctica https://t.co/OdAy1Li6sS

      -- JonathanWille (@Dr. Jonathan Wille)
      Comment expliquer alors cette #vague_de_chaleur ? Elle a été entraînée par ce que les #scientifiques appellent une « #rivière_atmosphérique », un étroit corridor chargé en vapeur d’eau qui circule entre 5 000 et 8 000 mètres d’altitude et qui a traversé l’#océan_austral depuis l’Australie, avant de toucher un tiers du continent #antarctique. « La vapeur, un gaz à effet de serre, a augmenté la chaleur au-dessus du continent. Cela a été accentué par la présence d’un dôme de chaleur, un blocage anticyclonique qui a isolé la masse d’air », explique Gaétan Heymes. Les très fortes chaleurs de la mi-mars dans l’ouest de l’#Australie ont « probablement renforcé » la « rivière atmosphérique », ajoute-t-il.

  • Frauenfeindlicher Vorfall : Polizeieinsatz in Berlin : „Entweder Sie tragen einen BH oder Sie müssen gehen“
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/polizeieinsatz-in-berlin-entweder-sie-tragen-einen-bh-oder-sie-mues

    A Berlin, malgré sa réputation de ville libre, la police ne tolère pas tout. Là il s’agissait des intolérables seins découverts d’une maman française dans un parc plus ou moins public qui nécessitaient une intervention immédiate des forces de l’ordre.

    Pour notre voisine c’est l’occasion de tester la nouvelle loi contre les discriminations. Torse nu pour tous et toutes ou pour tous seulement, c’est la question.

    Là, depuis deux jours il pleut sans cesse et ce fait divers prend un côté prèsque nostalgique. C’était bien quand même ce mois de juin 2021 quand Berlin était la ville la plus chaude du pays.

    30.6.2021 - Die betroffene Frau, eine in Berlin lebende Französin, hat ein Gedächtnisprotokoll des Vorfalls geschrieben und der Berliner Zeitung zur Verfügung gestellt.

    Gabrielle Lebreton wurde von der Polizei von einer Plansche vertrieben, weil sie ihre Brüste nicht bedecken wollte.

    Berlin - Ein Polizeieinsatz an einer Plansche im Plänterwald sorgt für Aufsehen. Weil eine in Berlin lebende Französin sich mit freiem Oberkörper in die Sonne legte, rückte erst der Sicherheitsdienst, dann die Polizei an. Zunächst hatte es geheißen, die Frau habe ihr Kind gestillt. Im Gespräch mit der Berliner Zeitung stellte die betroffene Frau Gabrielle Lebreton dann klar, dass diese Information falsch war. Ihr Kind werde nicht mehr gestillt. Doch der Vorfall selbst, so die Frau, sei deswegen nicht weniger schlimm. Die Polizei bestätigte mittlerweile auf Anfrage, dass es den Einsatz gab.

    Gabrielle Lebreton sagte im Gespräch mit der Berliner Zeitung am Mittwoch: „Wie kann es sein, dass in einer Stadt wie Berlin eine Frau von der Polizei verjagt wird, weil man ihre Brüste sieht?“ Sie wolle sich jetzt eine Anwältin suchen, mit der sie vor Gericht ziehen will. Lebreton will so durchsetzen, dass Frauen überall dort, wo sich Männer mit nacktem Oberkörper aufhalten dürfen, dasselbe Recht haben. Das sei „eine Frage der Gerechtigkeit“, so Gabrielle Lebreton.
    „Als Frau müssen Sie einen BH tragen“

    Zudem hat sie die Initiative „Gleiche Brust für alle“ ins Leben gerufen. So sollte „die Polizei da sein, um Frauenfreiheit zu schützen, nicht um sie verbal zu belästigen, geschweige denn, die Sexualisierung des weiblichen Körpers gegen ihr eigenes Einvernehmen aufrechtzuerhalten“.

    Nach dem Vorfall hat Gabrielle Lebreton ein Gedächtnisprotokoll erstellt, das Sie hier in voller Länge lesen können.

    Am Sonntag, den 20. Juni, gehen wir bei 35 Grad Celsius in die Plansche im Plänterwald. Gegen 13.30 Uhr kommen wir an. Die Wiese ist sehr voll, aber wir finden trotzdem einen Platz unter einem Baum. Wir, das sind mein sechsjähriges Kind, ein Freund und seine vierjährige Tochter. Wir machen es uns bequem auf unserer Picknickdecke. Wir alle ziehen unsere Badesachen an. Mein Sohn rennt sofort auf den Wasserspielplatz. Zu dritt bleiben wir sitzen. Ich ziehe mein T-Shirt aus. Plötzlich kommen zwei Parkaufseher (PA) zu mir und fordern mich (sehr freundlich) auf, einen BH anzuziehen.

    Ich: Warum?

    Sie antworten: Hier ist kein FKK-Bereich.

    Ich: Ich bin aber nicht nackt ich trage eine Badehose.

    PA: Als Frau müssen Sie einen BH tragen.

    Ich: Warum?

    PA: Weil Sie Brüste haben, das ist störend.

    Ich: Ich will niemanden stören, aber ich verstehe nicht, warum ich meine Brüste verstecken soll, während alle anderen Männer sich mit nacktem Oberkörper frei auf der Wiese unterhalten und bewegen können.

    PA: Das ist nicht das Gleiche. Sie sind eine Frau.

    Ich: Ich kenne das Grundgesetz. Als Menschen sind wir gleichberechtigt und ich muss mit Gleichheit genauso wie Männer behandelt werden.

    PA: Entweder Sie ziehen einen BH an oder Sie müssen das Gelände verlassen.

    Ich: Das ist Diskriminierung.
    „Ich glaube nicht, dass ich Kinder erschrecke“

    Gleiche Brust für alleBerlin: Mutter sonnt sich mit freiem Oberkörper an Plansche - Polizeieinsatz

    Die Parkaufseher werden nun unfreundlich und wiederholen mehrmals, dass ich weggehen muss. Mein Freund versucht, mich zu unterstützen, indem er sagt, dass er das völlig ungerecht findet. Die Konversation geht weiter.

    Ich: Ich verstehe nicht, dass ich gehen soll. Ich habe nichts Böses getan, ich will einfach nur ruhig mit meiner Familie entspannen.

    PA: Es hat sich jemand daran gestört und außerdem gibt es hier Kinder.

    Ich: Ja, und?

    PA: Es ist nicht möglich, hier nackt zu sein.

    Ich: Ich bin nicht nackt und ich glaube nicht, dass ich Kinder erschrecke.

    Sie werden lauter.

    Ich: Ich will keinen Ärger, aber ich kenne meine Rechte und werde weder ein Oberteil tragen noch weggehen.

    Im gleichen Moment kommt meinen Sohn weinend (weil – wie ich später erfahre – ein anderes Kind auf der Wiese zu ihm böse war). Da die beiden Parkaufseher noch da sind, fühle ich mich unter Druck und traue mich nicht, aufzustehen, um meinen Sohn zu betreuen. Zum Glück sagt mein Freund: Ich kümmere mich um die Kinder.

    PA: Das ist hier kein öffentlicher Bereich, sondern eine privater Ort. Wir üben die Hausrechte aus und Sie müssen diese internen Regeln respektieren.

    Ich: Okay gerne, ich will diese Regeln lesen. Sie gehen nicht auf meine Anfrage ein und dann wird ihre Ton aggressiv. Da sage ich: Bitte lassen Sie uns in Ruhe eine Lösung finden: Was machen Sie, wenn ich nicht raus will? Sie werden mich bestimmt nicht rauswerfen. Sie könnten mir einen Strafzettel geben.

    PA: Nein. Wenn Sie nicht gehen, rufen wir die Polizei. (Oder vielleicht habe ich das vorgeschlagen, ich weiß es nicht mehr.)

    Dann gehen sie weg und lassen mich in Ruhe. Die Kinder und mein Freund kommen zurück. Ich bleibe sitzen. Ich bin unter Schock und probiere, den Kindern eine Erklärung zu geben. Mein Freund holt uns einen Eiskaffee und Eis für die Kinder. Ich schlage vor, den Kindern ein Buch vorzulesen. In diesem Moment dachte ich ehrlich gesagt, die beiden Parkaufseher würden von mir ablassen. Aber 30 Minuten später kommen Sie mit zwei Polizisten zu mir. Einer der Polizisten sagt mir sofort, dass es mit ihm keine Diskussion gibt.

    „Entweder Sie tragen einen BH oder Sie müssen gehen“

    Polizist: Entweder Sie tragen einen BH oder Sie müssen gehen.

    Ich fühle mich jetzt verbal attackiert. Ich versuche, trotzdem einen kühlen Kopf zu bewahren und erwähne die gleichen Argumente wie zuvor den Parkaufsehern gegenüber. Der Polizist will nicht zuhören und befiehlt mir zu gehen. Der Ton ist jetzt sofort sehr aggressiv und eine Frau neben uns ist aufgestanden, um zu unterstützen. Ich versuche nochmals, nach einem Strafzettel zu fragen. Er lehnt ab und schreit.

    Polizist: Sie haben fünf Minuten, um rauszugehen!

    Ich: Wir hatten sowieso den Plan, zu gehen.

    Polizist: Das ist keine Frage von Ihrer eigenen Entscheidung, respektieren Sie gefälligst meine Anweisung.

    Ich: Ich antworte, dass ich Respekt verlange und dass er mich nicht respektiert. Wir brauchen Zeit, um alles mit Kindern einzupacken.

    Die Polizisten stehen am Eingang und warten auf unseren Abgang. Mein Sohn ist augenscheinlich verängstigt und sagt: Mama bitte zieh dein T-Shirt an. Ich bin total im Stress, aber antworte meinem Sohn wohlwollend, jedoch entschieden: Ich verstehe, dass du Angst hast. Ich werde kein T-Shirt anziehen. Die Polizei verhält sich manchmal gegen das Gesetz und das dürfen wir nicht akzeptieren. Alle Menschen haben die gleichen Rechte. Ich bin ein Mensch. Daran musst du dich erinnern. Wir müssen immer wieder über die Regeln nachdenken und widersprechen, wenn sie unfair sind und für Diskrimination stehen.

    Die nette Dame neben uns gibt mir glücklicherweise ihre Telefonnummer und sagt, dass sie die Situation gerne bezeugen wird. Sie rät mir, mich an das Rathaus Treptow-Köpenick zu wenden und den Vorfall zu melden. Eine andere Frau drückt mir auch Unterstützung aus.

    Wir verlassen die Plansche.

    #Berlin #discrimination #chaleur #loisirs #police

  • L’alternative biorégionaliste
    https://metropolitiques.eu/L-alternative-bioregionaliste.html

    Sommes-nous condamnés à être les témoins impuissants, sinon les acteurs d’un écocide généralisé ? Quelles solutions pouvons-nous avancer pour se reconnecter à la nature ? Comment réinventer un habitat respectueux du vivant ? Le « manifeste biorégionaliste » de Mathias Rollot apporte des réponses à ces questions. Le biorégionalisme est un mouvement d’écologie profonde créé dans les années 1970 par d’anciens Diggers, groupe anarchiste san-franciscain très actif au cours de la décennie précédente (Gaillard 2014). #Commentaires

    / #territoire, #biorégion, #géographie, #écologie

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_stuppia.pdf

  • Après l’#ouragan Laura, des « nuages de #moustiques tueurs » frappent la #Louisiane - Soirmag
    https://soirmag.lesoir.be/324883/article/2020-09-14/apres-louragan-laura-des-nuages-de-moustiques-tueurs-frappent-la-loui

    [...] Déjà nombreux à cause de la présence des célèbres #bayous, ceux-ci se sont multipliés à cause de la présence d’un #climat qui leur est propice, c’est-à-dire de la #chaleur et de l’#humidité. Mais leur nombre est devenu si important qu’ils n’ont pas manqué de faire des victimes au passage.

    [...] Vaches, cerfs, taureaux… tous ont dû subir cette présence invasive, au péril de leur vie. Car en effet, les moustiques tentent de se nourrir en aspirant le sang de ces bêtes, qui n’ont d’autre choix que de se débattre pour les éloigner en bougeant continuellement. Mais face à une telle concentration, c’est peine perdue. Fatigué par un effort continu, le bétail s’affaiblit puis finit par s’écrouler au sol, laissant aux moustiques la voie libre pour s’offrir un véritable festin..

    Ce phénomène n’est pas une première pour les habitants de la région qui ont déjà vécu ça après l’ouragan Lili en 2002 et l’ouragan Rita en 2005. Les Etats du Texas et de Floride l’ont également expérimenté. Mais cette fois-ci, l’ampleur du « nuage » marque les esprits. « Je n’ai jamais rien vécu de tel », raconte à USA Today Jeremy Hebert, un agent du Centre agronomique de l’université d’État de Louisiane. « Dès que vous marchez dehors, vos jambes deviennent noires à cause de la quantité de moustiques ».

    [.,.] Seule solution pour lutter efficacement contre cette invasion : déverser des tonnes d’#insecticide. Pas la meilleure solution pour l’#environnement mais dans l’urgence, la Louisiane n’a rien trouvé de mieux.

    #états-unis

  • How Decades of Racist Housing Policy Left Neighborhoods Sweltering

    On a hot summer’s day, the neighborhood of Gilpin quickly becomes one of the most sweltering parts of Richmond.

    There are few trees along the sidewalks to shield people from the sun’s relentless glare. More than 2,000 residents, mostly Black, live in low-income public housing that lacks central air conditioning. Many front yards are paved with concrete, which absorbs and traps heat. The ZIP code has among the highest rates of heat-related ambulance calls in the city.

    There are places like Gilpin all across the United States. In cities like Baltimore, Dallas, Denver, Miami, Portland and New York, neighborhoods that are poorer and have more residents of color can be 5 to 20 degrees Fahrenheit hotter in summer than wealthier, whiter parts of the same city.

    And there’s growing evidence that this is no coincidence. In the 20th century, local and federal officials, usually white, enacted policies that reinforced racial segregation in cities and diverted investment away from minority neighborhoods in ways that created large disparities in the urban heat environment.

    The consequences are being felt today.

    To escape the heat, Sparkle Veronica Taylor, a 40-year-old Gilpin resident, often walks with her two young boys more than a half-hour across Richmond to a tree-lined park in a wealthier neighborhood. Her local playground lacks shade, leaving the gyms and slides to bake in the sun. The trek is grueling in summer temperatures that regularly soar past 95 degrees, but it’s worth it to find a cooler play area, she said.

    “The heat gets really intense, I’m just zapped of energy by the end of the day,” said Ms. Taylor, who doesn’t own a car. “But once we get to that park, I’m struck by how green the space is. I feel calmer, better able to breathe. Walking through different neighborhoods, there’s a stark difference between places that have lots of greenery and places that don’t.”
    To understand why many cities have such large heat disparities, researchers are looking closer at historical practices like redlining.

    In the 1930s, the federal government created maps of hundreds of cities, rating the riskiness of different neighborhoods for real estate investment by grading them “best,” “still desirable,” “declining” or “hazardous.” Race played a defining role: Black and immigrant neighborhoods were typically rated “hazardous” and outlined in red, denoting a perilous place to lend money. For decades, people in redlined areas were denied access to federally backed mortgages and other credit, fueling a cycle of disinvestment.

    In 2016, these old redlining maps were digitized by historians at the University of Richmond. Researchers comparing them to today’s cities have spotted striking patterns.

    Across more than 100 cities, a recent study found, formerly redlined neighborhoods are today 5 degrees hotter in summer, on average, than areas once favored for housing loans, with some cities seeing differences as large as 12 degrees. Redlined neighborhoods, which remain lower-income and more likely to have Black or Hispanic residents, consistently have far fewer trees and parks that help cool the air. They also have more paved surfaces, such as asphalt lots or nearby highways, that absorb and radiate heat.

    “It’s uncanny how often we see this pattern,” said Vivek Shandas, a professor of urban studies and planning at Portland State University and a co-author of the study. “It tells us we really need to better understand what was going on in the past to create these land-use patterns.”

    Heat is the nation’s deadliest weather disaster, killing as many as 12,000 people a year. Now, as global warming brings ​ever more intense heat waves, cities like Richmond are ​drawing up plans to adapt​ — and confronting a historical legacy that has left communities of color far more vulnerable to heat.

    The appraisers in Richmond were transparent in their racism as they mapped the city in the 1930s as part of a Depression-era federal program to rescue the nation’s collapsing housing markets.

    Every Black neighborhood, no matter its income level, was outlined in red and deemed a “hazardous” area for housing loans. The appraisers’ notes made clear that race was a key factor in giving these neighborhoods the lowest grade.

    One part of town was outlined in yellow and rated as “declining” because, the appraisers wrote, Black families sometimes walked through.

    By contrast, white neighborhoods, described as containing “respectable people,” were often outlined in blue and green and were subsequently favored for investment.

    Richmond, like many cities, was already segregated before the 1930s by racial zoning laws and restrictive covenants that barred Black families from moving into white neighborhoods. But the redlining maps, economists have found, deepened patterns of racial inequality in cities nationwide in ways that reverberated for decades. White families could more easily get loans and federal assistance to buy homes, building wealth to pass on to their children. Black families, all too often, could not.

    That inequity likely influenced urban heat patterns, too. Neighborhoods with white homeowners had more clout to lobby city governments for tree-lined sidewalks and parks. In Black neighborhoods, homeownership declined and landlords rarely invested in green space. City planners also targeted redlined areas as cheap land for new industries, highways, warehouses and public housing, built with lots of heat-absorbing asphalt and little cooling vegetation.

    Disparities in access to housing finance “created a snowball effect that compounded over generations,” said Nathan Connolly, a historian at Johns Hopkins who helped digitize the maps. Redlining wasn’t the only factor driving racial inequality, but the maps offer a visible symbol of how federal policies codified housing discrimination.

    Congress outlawed redlining by the 1970s. But the practice has left lasting marks on cities.

    Neighborhoods to Richmond’s west that were deemed desirable for investment, outlined in green on the old maps, remain wealthier and predominantly white, with trees and parks covering 42 percent of the land. Neighborhoods in Richmond’s east and south that were once redlined are still poorer and majority Black, with much lower rates of homeownership and green space covering just 12 percent of the surface.

    These patterns largely persisted through cycles of white flight to the suburbs and, more recently, gentrification.

    Today, Richmond’s formerly redlined neighborhoods are, on average, 5 degrees hotter on a summer day than greenlined neighborhoods, satellite analyses reveal. Some of the hottest areas, like the Gilpin neighborhood, can see temperatures 15 degrees higher than wealthier, whiter parts of town.

    Even small differences in heat can be dangerous, scientists have found. During a heat wave, every one degree increase in temperature can increase the risk of dying by 2.5 percent. Higher temperatures can strain the heart and make breathing more difficult, increasing hospitalization rates for cardiac arrest and respiratory diseases like asthma. Richmond’s four hottest ZIP codes all have the city’s highest rates of heat-related emergency-room visits.

    Few neighborhoods in Richmond have been as radically reshaped as Gilpin. In the early 20th century, Gilpin was part of Jackson Ward, a thriving area known as “Black Wall Street” and the cultural heart of the city’s African-American middle class, a place where people came to see Louis Armstrong or Ella Fitzgerald perform.

    But with redlining in the 1930s, Jackson Ward fell into decline. Black residents had a tougher time obtaining mortgages and property values deteriorated. In the 1940s, the city embarked on “slum clearance” projects, razing acres of properties and replacing them with Richmond’s first segregated public housing project, Gilpin Court, a set of austere, barracks-style buildings that were not designed with heat in mind.

    A decade later, over the objections of residents, Virginia’s state government decided to build a new federal highway right through the neighborhood, destroying thousands of homes and isolating Gilpin.

    Today, Gilpin’s community pool sits empty, unfixed by the city for years. Cinder block walls bake in the sun, unshaded by trees. While city officials and local utilities have provided many people with window air-conditioners, residents said they often aren’t enough, and old electric wiring means blown fuses are common.

    “The air conditioning unit in my bedroom runs 24/7,” said Ms. Taylor, the 40-year-old mother of two. “Air circulation is poor up here on the upper level of where I live.”

    Gilpin is grappling with a mix of heat and poverty that illustrates how global warming can compound inequality.

    Sherrell Thompson, a community health worker in Gilpin, said residents have high rates of asthma, diabetes and blood pressure, all conditions that can be worsened by heat. They are also exposed to air pollution from the six-lane highway next door.

    There are no doctor’s offices nearby or grocery stores selling fresh produce, which means that people without cars face further health challenges in the heat.

    “It becomes a whole circle of issues,” Ms. Thompson said. “If you want to find any kind of healthy food, you need to walk at least a mile or catch two buses. If you have asthma but it’s 103 degrees out and you’re not feeling well enough to catch three buses to see your primary care physician, what do you do?”

    In Gilpin, the average life expectancy is 63 years. Just a short drive over the James River sits Westover Hills, a largely white, middle-income neighborhood that greets visitors with rows of massive oak trees spreading their leaves over quiet boulevards. Life expectancy there is 83 years.

    A broad array of socioeconomic factors drives this gap, but it is made worse by heat. Researchers have found that excess heat and a lack of green space can affect mental well-being and increase anxiety. Without parks or shady outdoor areas to gather, people are more likely to be isolated indoors during the summer, a dynamic worsened by the coronavirus pandemic.

    “Especially when there’s no green space nearby, the heat traps people in their homes,” said Tevin Moore, 22, who grew up in Richmond’s formerly redlined East End. “The heat definitely messes with you psychologically, people get frustrated over every little thing.”
    Climate Planners Confront Racial Inequality

    Nationwide, the pattern is consistent: Neighborhoods that were once redlined see more extreme heat in the summer than those that weren’t.

    Every city has its own story.

    In Denver, formerly redlined neighborhoods tend to have more Hispanic than Black residents today, but they remain hotter: parks were intentionally placed in whiter, wealthier neighborhoods that then blocked construction of affordable housing nearby even after racial segregation was banned. In Baltimore, polluting industries were more likely to be located near communities of color. In Portland, zoning rules allowed multifamily apartment buildings to cover the entire lot and be built without any green space, a practice the city only recently changed.

    The problem worsens as global warming increases the number of hot days nationwide.

    Today, the Richmond area can expect about 43 days per year with temperatures of at least 90 degrees. By 2089, climate models suggest, the number of very hot days could double. “All of a sudden you’re sitting on top of really unlivable temperatures,” said Jeremy Hoffman, chief scientist at the Science Museum of Virginia and a co-author of the redlining study.

    For years, cities across the United States rarely thought about racial equity when designing their climate plans, which meant that climate protection measures, like green roofs on buildings, often disproportionately benefited whiter, wealthier residents. That’s slowly starting to change.

    In Houston, officials recently passed an ordinance to prioritize disadvantaged neighborhoods for flood protection. Minneapolis and Portland are reworking zoning to allow denser, more affordable housing to be built in desirable neighborhoods. Denver has passed a new sales tax to fund parks and tree-planting, and city officials say they would like to add more green space in historically redlined areas.

    And in Richmond, a city in the midst of a major reckoning with its racist past, where crowds this summer tore down Confederate monuments and protested police brutality, officials are paying much closer attention to racial inequality as they draw up plans to adapt to global warming. The city has launched a new mapping tool that shows in detail how heat and flooding can disproportionately harm communities of color.

    “We can see that racial equity and climate equity are inherently entwined, and we need to take that into account when we’re building our capacity to prepare,” said Alicia Zatcoff, the city’s sustainability manager. “It’s a new frontier in climate action planning and there aren’t a lot of cities that have really done it yet.”

    Officials in Richmond’s sustainability office are currently engaged in an intensive listening process with neighborhoods on the front lines of global warming to hear their concerns, as they work to put racial equity at the core of their climate action and resilience plan. Doing so “can mean confronting some very uncomfortable history,” said Ms. Zatcoff. But “the more proponents there are of doing the work this way, the better off we’ll all be for it.”

    To start, the city has announced a goal of ensuring that everyone in Richmond is within a 10-minute walk of a park, working with the Science Museum of Virginia and community partners to identify city-owned properties in vulnerable neighborhoods that can be converted into green space. It’s the city’s first large-scale greening project since the 1970s.

    Green space can be transformative. Trees can cool down neighborhoods by several degrees during a heat wave, studies show, helping to lower electric bills as well as the risk of death. When planted near roads, trees can help filter air pollution. The presence of green space can even reduce stress levels for people living nearby.

    And trees have another climate benefit: Unlike paved surfaces, they can soak up water in their roots, reducing flooding during downpours.

    A few years ago, in Richmond’s formerly redlined Southside, local nonprofits and residents sought to address the lack of green space and grocery stores by building a new community garden, a triangular park with a shaded veranda and fruit trees. “Almost instantly, the garden became a community space,” said Duron Chavis of Lewis Ginter Botanical Garden, which backed the effort. “We have people holding cookouts, people doing yoga and meditation here, they can get to know their neighbors. It reduces social isolation.”

    Richmond’s long-term master plan, a draft of which was released in June, calls for increasing tree canopy in the hottest neighborhoods, redesigning buildings to increase air flow, reducing the number of paved lots and using more light-colored pavement to reflect the sun’s energy. The plan explicitly mentions redlining as one of the historical forces that has shaped the city.

    “Even people who don’t believe institutionalized racism are struck when we show them these maps,” said Cate Mingoya, director of capacity building at Groundwork USA, which has been highlighting links between redlining and heat in cities like Richmond. “We didn’t get here by accident, and we’re not going to get it fixed by accident.”

    Still, the challenges are immense. Cities often face tight budgets, particularly as revenues have declined amid the coronavirus pandemic.

    And tree-planting can be politically charged. Some researchers have warned that building new parks and planting trees in lower-income neighborhoods of color can often accelerate gentrification, displacing longtime residents. In Richmond, city officials say they are looking to address this by building additional affordable housing alongside new green space.

    Richmond’s draft master plan envisions building a park over Routes I-95 and I-64 to reconnect Gilpin with historical Jackson Ward, as well as redeveloping the public housing complex into a more walkable mixed-income neighborhood. That plan is not imminent, but local activists fear residents could eventually be priced out of this newer, greener area.

    “My worry is that they won’t build that park until the people who currently live here are removed,” said Arthur Burton, director of the Kinfolk Community Empowerment Center, who has been working to build community gardens in historically redlined areas like Gilpin.

    While many are optimistic about Richmond’s efforts to focus on racial equity, they warn there’s still much work to be done to undo disparities built up over many decades. Inequality in housing, incomes, health and education “all make a difference when we’re talking about vulnerability to climate change,” said Rob Jones, executive director of Groundwork’s Richmond chapter. “Greening the built environment is absolutely important,” he said, “but it’s only a start.”

    https://www.nytimes.com/interactive/2020/08/24/climate/racism-redlining-cities-global-warming.html
    #racisme #urban_matter #changement_climatique #climat
    #géographie_urbaine #inégalités #discriminations #logement #Richmond #ségrégation #chaleur

    –---

    On parle dans cet article des quartiers signalés en rouge quartier où les investissements immobiliers comportent des risques « because residents were Black »
    –-> voir la vidéo (tirée du livre #segregated_by_design :
    https://seenthis.net/messages/776116

    Et le livre #The_color_of_law :


    –-> signalé dans le même billet

    via @visionscarto

  • Quand les villes suent

    Le changement climatique provoque de plus en plus de vagues de #chaleur. Ce sont les villes qui en souffrent le plus. En été, elles enregistrent davantage de jours de #canicule et de #nuits_tropicales. Pour se rafraîchir, elles misent sur la #végétalisation, la multiplication des #plans_d’eau ouverts et une bonne #circulation_de_l’air dans les quartiers.

    En été, lorsqu’il fait chaud, les jets d’eau de la Place fédérale de Berne ravissent autant les touristes que les locaux. Devant les grandes façades de grès du Palais fédéral et de la Banque nationale, des enfants s’ébattent entre les 26 jets d’eau qui représentent chacun un canton suisse. Trempés jusqu’aux os, ils s’allongent à plat ventre sur le sol en pierre chaud pour se faire sécher. Aux terrasses des restaurants, au bord de l’Aar et aux stands de glaces, on respire une atmosphère méditerranéenne. Et c’est un fait : du point de vue climatique, les villes de l’hémisphère nord deviennent de plus en plus méridionales. Une étude de chercheurs de l’ETH de Zurich, qui ont analysé les changements climatiques prévus ces 30 prochaines années pour 520 capitales, le démontre. En 2050, le climat de Berne pourrait être le même que celui de Milan aujourd’hui. Londres lorgnera du côté de Barcelone, Stockholm de Budapest et Madrid de Marrakech.

    En Suisse, les derniers scénarios climatiques prévoient une hausse des températures estivales de 0,9 à 2,5 degrés Celsius. Par conséquent, le nombre de jours de canicule (dès 30°C) continuera d’augmenter, mettant à rude épreuve surtout les villes, qui deviennent de véritables #îlots_de_chaleur. Enfilades de maisons sans #ombre et #places_asphaltées réchauffent fortement l’atmosphère. La nuit, l’air refroidit peu, et les « nuits tropicales » (lorsque le thermomètre ne descend pas au-dessous de 20°C) se multiplient.

    Des #arbres plutôt que des #climatiseurs

    En Suisse, le chef-lieu du canton du Valais, #Sion, est particulièrement touché par la hausse de la chaleur : dans aucune autre ville suisse, les températures n’ont autant grimpé au cours de ces 20 dernières années. Le nombre de jours de canicule est passé de 45 à 70 depuis 1984. Il y a six ans, le chef-lieu a lancé un projet pilote soutenu par la Confédération, « #AcclimataSion ». Le but est de mieux adapter l’#aménagement_urbain et les normes de construction au changement climatique, explique Lionel Tudisco, urbaniste de la ville. Le slogan qui accompagne le projet est le suivant : « Du vert et du bleu plutôt que du gris ». Dans l’espace public, on mise sur une végétalisation accrue. « Un arbre livre la même fraîcheur que cinq climatiseurs », souligne l’urbaniste. À l’ombre des arbres, on enregistre en journée jusqu’à sept degrés de moins qu’aux alentours. Le « bleu » est fourni à la ville par les cours d’eau, fontaines, lacs ou fossés humides : « Ils créent des microclimats et réduisent les écarts de température ». Ces mesures visent non seulement à réduire la chaleur en ville, mais aussi à atténuer le risque d’inondations. Car le changement climatique accroît aussi la fréquence des fortes précipitations. Les Sédunois l’ont constaté en août 2018, quand un orage violent a noyé les rues basses de la ville en quelques instants.

    La réalisation phare d’« AcclimataSion » est le réaménagement du cours Roger Bonvin, une promenade située sur la tranchée couverte de l’autoroute. Avant, cet espace public de 500 mètres de long était peu attrayant et, avec ses surfaces imperméabilisées, il était livré sans protection aux rayons du soleil. Aujourd’hui, 700 arbres dispensent de l’ombre et des promeneurs flânent entre les îlots végétalisés. Une plage de sable et un vaste espace où s’asseoir et se coucher créent une atmosphère de vacances. Des enfants barbotent dans des bassins.

    #Points_chauds sur les #cartes_climatiques

    Dans les grandes villes suisses aussi, le changement climatique préoccupe les autorités. La ville de #Zurich s’attend à ce que le nombre de jours de canicule passe de 20 à 44, et veut agir. « Notre but est d’éviter la #surchauffe sur tout le territoire urbain », explique Christine Bächtiger, cheffe du département municipal de la protection de l’environnement et de la santé. Concrètement, il s’agit de réduire autant que possible les surfaces goudronnées ou imperméabilisées d’une autre manière. Car celles-ci absorbent les rayons du soleil et réchauffent les alentours. La ville souhaite aussi décharger certains quartiers où la densité d’habitants est forte et où vivent de nombreux seniors, particulièrement sensibles à la chaleur. On envisage d’étoffer le réseau de chemins menant à des parcs ou à des quartiers moins chargés. Par rapport à d’autres villes, Zurich jouit d’une topographie favorable : trois quarts des zones habitées urbaines bénéficient d’un air frais qui arrive la nuit par les collines boisées entourant la ville. Pour préserver cette #climatisation_naturelle, il faut conserver des axes de #circulation_de_l’air lorsqu’on construit ou limiter la hauteur des immeubles.

    La ville de #Bâle a elle aussi repéré les îlots de chaleur, les espaces verts rafraîchissants et les flux d’air sur une #carte_climatique. Des urbanistes et des architectes ont utilisé ces données pour construire le quartier d’#Erlenmatt, par exemple. Là, les bâtiments ont été orientés de manière à ne pas couper l’arrivée d’air frais de la vallée de Wiesental. De grands #espaces_ouverts et des rues avec des zones de verdure façonnent également l’image de ce nouveau quartier urbain construit selon des principes durables.

    La ville de #Genève, quant à elle, mise sur une végétalisation accrue. Les autorités ont arrêté l’été dernier un plan stratégique faisant de la végétalisation un instrument à part entière du Plan directeur communal. Dans le cadre du programme « #urbanature » déjà, les jardiniers municipaux avaient planté près de 1200 arbres et 1,7 million de plantes dans l’#espace_public. La municipalité juge par ailleurs qu’un changement de paradigme est nécessaire du côté de la #mobilité, avec une diminution du #trafic_individuel_motorisé. Ainsi, des cours intérieures aujourd’hui utilisées comme places de parc pourraient être végétalisées. Les arbres apportent de la fraîcheur en ville, et ils absorbent les particules fines qui se trouvent dans l’air.

    La ville de #Berne compte elle aussi agir à différents niveaux. Ainsi, les #revêtements ne seront plus imperméabilisés que si cela s’avère indispensable pour le trafic ou l’accès des personnes handicapées. Tandis qu’un revêtement en #asphalte sèche immédiatement après la pluie, l’eau s’infiltre dans les surfaces en #gravier et peut s’évaporer plus tard. « Nous devons repenser tout le #circuit_de_l’eau », déclare Christoph Schärer, directeur de Stadtgrün Bern. L’#eau ne doit plus être guidée au plus vite vers les #canalisations, mais rester sur place pour contribuer au #refroidissement_de_l’air par l’#évaporation ou pour assurer l’#irrigation. « Chaque mètre carré non imperméabilisé est un mètre carré gagné. » À Berne, les nombreuses #fontaines et #cours_d’eau participent aussi au refroidissement de l’atmosphère, comme le Stadtbach qui coule à ciel ouvert dans la vieille ville.

    En ce qui concerne la végétalisation, Berne adopte de plus en plus de variétés d’arbres « exotiques » adaptés au changement climatique. Certains arbres indigènes comme le tilleul à grandes feuilles ou l’érable sycomore supportent mal la chaleur et la sécheresse. Alors on plante par exemple des #chênes_chevelus. Ce feuillu originaire du sud de l’Europe supporte le chaud, mais aussi les hivers froids et les gelées printanières tardives qui ont été fréquentes ces dernières années. Christoph Schärer ne parlerait donc pas d’une « #méditerranéisation », du moins pas en ce qui concerne les arbres.

    https://www.revue.ch/fr/editions/2020/03/detail/news/detail/News/quand-les-villes-suent
    #urban_matter #changement_climatique #villes

    • Acclimatasion

      Le climat se réchauffe et les événements extrêmes se multiplient. Avec ACCLIMATASION la Ville de Sion s’est engagée pour la réalisation d’aménagements urbains qui donnent la priorité à la végétation et au cycle de l’eau. Objectif ? Diminuer la chaleur, favoriser la biodiversité et limiter les risques d’inondation.

      La Confédération réagit face au changement climatique. De 2014 à 2016, elle a soutenu une trentaine de projets pilotes avec pour but d’identifier les meilleures pistes pour limiter les dommages et maintenir la qualité de vie des habitants.

      La Ville de Sion, en partenariat avec la Fondation pour le développement durable des régions de montagne, a été choisie pour mener à bien un projet lié à l’adaptation des villes au changement climatique, c’est ACCLIMATASION.

      Au terme du projet pilote une série de résultats concrets sont visibles, en particulier :

      Des aménagements exemplaires ont été réalisés par la Ville dans le cadre du projet pilote et se poursuivent aujourd’hui par la réalisation de nouveaux projets. Le réaménagement du Cours Roger Bonvin réalisé en 2016 est le projet phare d’ACCLIMATASION.
      Des projets privés ont été soutenus pour montrer des solutions concrètes et inciter les propriétaires à s’engager. Le guide de recommandations à l’attention des propriétaires privés capitalise les actions concrètes que tout un chacun peut entreprendre.
      Diverses actions ont été menées pour sensibiliser la population, échanger avec les professionnels et mobiliser les responsables politiques : événements de lancement et de capitalisation, expositions et concours grand public, interventions dans les écoles.
      Les outils d’aménagement du territoire évoluent progressivement, de même que les compétences des services communaux et des professionnels. En particulier, les principes d’un aménagement urbain adapté au changement climatique ont été consolidés dans des lignes directrices adoptées par l’exécutif de la Ville en 2017 et applicables à l’ensemble des espaces publics.

      https://www.youtube.com/watch?v=PUI9YsWfT7o

      https://www.sion.ch/acclimatasion

    • #urbannature

      Ce programme, lancé par le Conseiller administratif Guillaume Barazzone, repense les espaces publics bétonnés en les rendant plus conviviaux et en les végétalisant. À terme, il a comme ambition de favoriser la biodiversité en milieu urbain. Le programme urbanature rend Genève encore plus verte ; il est mis en place et réalisé par le Service des espaces verts (SEVE).

      Le programme
      Corps de texte

      Il comprend trois niveaux d’action : des réalisations temporaires et saisonnières (fin mai à fin octobre), des aménagements durables, ainsi que l’élaboration d’un plan stratégique de végétalisation.

      Chaque année, des réalisations temporaires permettent d’amener de la végétation rapidement dans différents secteurs de la Ville. Depuis 2015, des projets durables de végétalisation sont réalisés afin d’étendre le maillage vert encore essentiellement constitué par les parcs. Le plan stratégique de végétalisation de la Ville sert à décrire les différentes actions concrètes à mener à long terme pour rendre Genève encore plus verte.

      https://vimeo.com/97531194

      https://www.urbanature.ch

    • Ô comme je pense que le mépris des dirigeants bordelais pour la nature en ville vient du fait qu’ils ont des jardins (la ville est très verte entre les murs des particuliers) et qu’ils passent l’été au cap Ferret. Qu’ils n’ont donc pas besoin de ces arbres qui pour d’autres sont vitaux.

  • The emergence of heat and humidity too severe for human tolerance | Science Advances
    https://advances.sciencemag.org/content/6/19/eaaw1838.full

    MétéoMédia - Des #températures extrêmes près de dépasser le seuil tolérable par l’être humain
    https://www.meteomedia.com/ca/nouvelles/article/des-temperatures-extremes-pres-de-depasser-le-seuil-tolerable-par-letre

    Selon les chercheurs, une #température_du_thermomètre_mouillé (Tw) au-delà de 35 (soit une température ressentie environ équivalente à 71) constituerait la limite tolérable pour l’être humain. À cette température, le corps est incapable de se refroidir par lui-même et une exposition trop longue peut mener à la mort.

    Des études menées par le passé avaient par ailleurs déjà conclu que des individus en bonne #santé peuvent difficilement fonctionner normalement à l’extérieur lorsque les températures grimpent au-delà de 32 ° therm. mouil.

    Or, il semble que de telles chaleurs sont enregistrées de plus en plus régulièrement, généralement pour des périodes de quelques heures seulement. Dans certaines régions du globe, les épisodes de #chaleur et d’#humidité extrêmes seraient deux fois plus nombreux qu’il y a 40 ans, soulignent les auteurs de l’étude.

    Cela laisse croire aux chercheurs en question que certaines régions du monde deviendront inhabitables plusieurs années plus tôt que prévu en raison de la hausse des températures.

    #climat

  • #Biorégions_2050

    Biorégions 2050 est le résultat d’un atelier de #prospective sur l’#Île-de-France #post-effondrement, téléchargeable gratuitement. Nous sommes presque en 2050. L’Île-de-France a subi une #fragmentation forcée résultant du #Grand_Effondrement. À partir de 2019, les effets du #dérèglement_climatique sont devenus de plus en plus perceptibles, obligeant une partie de la population francilienne – la plus aisée – à quitter la région. En raison d’une #crise_économique liée à l’interruption erratique des flux de la #mondialisation, la carte des activités a dû être redessinée et la capacité d’autoproduction renforcée. Le tissu des bassins de vie s’est redéployé autour de localités plutôt rurales et s’est profondément relocalisé. La vie quotidienne a retrouvé une forme de #convivialité de #proximité, à base d’#entraide et de #solidarité. Les #hypermarchés ont disparu, démontés pour récupérer le #fer et l’#aluminium. Certains #centres_commerciaux ont été transformés en #serres de #pépinières. Le #périphérique a été couvert de verdure et transpercé de radiales cyclistes et pédestres qui conduisent aux #biorégions limitrophes. La fin des #moteurs_thermiques, liée à la pénurie de #pétrole et à des décisions politiques, a induit une atmosphère nouvelle. L’#ozone_atmosphérique et les #microparticules ne polluent plus l’#air. Les #cyclistes peuvent pédaler sans s’étouffer. Mais les épisodes de #chaleurs_extrêmes interdisent encore la circulation sur de grandes distances par temps estival.


    http://fr.forumviesmobiles.org/publication/2019/03/27/bioregions-2050-12915
    #pollution #climat #changement_climatique #collapsologie #effondrement #scénario

    Le pdf :
    http://fr.forumviesmobiles.org/sites/default/files/editor/bioregions_2050.pdf

  • Aujourd’hui ou jamais : La Grande Histoire de la Sudation - PBG, La Police du Bon Gout - #Radio Panik

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/pbg/la-grande-histoire-de-la-sudation_06975__1.ogg

    Il fait chaud.

    Trop chaud.

    Vous avez ce rendez-vous très important qui va décider de votre futur (un contrôle Actiris).
    Vous êtes habillé comme un prince, avec des habits neufs, repassés, vous sentez bon.
    C’est dans la poche, le chômage devrait repartir pour un an.
    Et voilà que soudain, alors que vous avancez d’un pas léger sous ce soleil éclatant, la sudation arrive, par torrents, ça coule, ça trempe, vous êtes chiffonné, puant, imprésentable. « Si c’est comme ça qu’vous cherchez du boulot, pas étonnant qu’ça marche pas ! », vous assène un inspecteur visiblement indisposé par votre odeur corporelle.


    Résultat : on vous coupe le chômage.
    Je vous le demande : à qui cette histoire n’est-elle pas arrivée !??

    La sudation, la sueur, la transpiration, tant de mots pour une fonction du corps qui divise profondèment la société.

    Certain(e)s la trouvent sexy, d’autres répugnante, certain(e)s suent trop, d’autres trop peu, certain(e)s construisent des machines pour suer plus encore, tandis que d’autres n’ont pour être honnête que peu de rapport avec le sujet (mais on en parlera quand même)...

    Bref, un sujet d’actualité, un sujet fort, tabou, que la Police du Bon Goût va étriller à sa façon.

    Donc écoutez attentivement, voici venue : « La Grande Histoire de la Sudation ».

    Tracklist :
    Pussy Galore - Pig Sweat
The Mechanic - Sweat
Saunawest - Do You Like My Uniform
Pentacle - I Once Had a Sweetheart
Rotary Connection - I Am The Black Gold Of the Sun
Hank Harry - Hot Summer
The KLF - What Time Is Love ?
Sunn - Troubled Air
Jaga Jazzist - I Could Have Killed Him In The Sauna
Walter Wanderley - Summer Samba (So Nice)

    Source : http://www.radiopanik.org/emissions/pbg/la-grande-histoire-de-la-sudation

    #Chaleur #sueur #canicule

  • The vector heat method - Nicholas Sharp, Yousuf Soliman, Keenan Crane
    Carnegie Mellon University
    http://www.cs.cmu.edu/~kmcrane/Projects/VectorHeatMethod/index.html

    en 30s
    https://www.youtube.com/watch?v=UwPkWXQ6ORY

    ou en 50 min
    https://www.youtube.com/watch?v=4IZ-ykGnIRc

    c’est des #maths un peu trop dures pour moi, mais les démos en #JavaScript sont super et le code est libre
    https://geometrycollective.github.io/geometry-processing-js

    #voronoi #surfaces #géométrie #algorithmes #distance #diffusion #poisson #chaleur #pde

    application à des nuages de points :
    https://vimeo.com/348288232

  • A Major Indian City Has Nearly Run Out of Water
    https://diasp.eu/p/9250826

    A Major Indian City Has Nearly Run Out of Water

    In Chennai - India’s sixth largest city - 4.6 million people have all but run out of water.

    Those who can afford it rely on private water tankers, although these are mostly inaccessible for the 820,000 people who live in the city’s slums.

    The situation is becoming dire, and it’s causing tension in the city. There are recent stories of neighbours stabbing each other over access to water.

    #ClimateCrisis #ClimateChange #GlobalWarming #WaterCrisis #Water

    https://www.sciencealert.com/this-indian-city-has-all-but-run-out-of-water-and-no-one-is-talking-ab

  • Les nocives #aurores_boréales de l’#agriculture

    La #Bretagne n’est pas réputée pour sa #chaleur et son #ensoleillement mais elle est pourtant la première région productrice de #tomates en #France, le légume-fruit le plus consommé des français. Les grands exploitants de tomates cultivent principalement #hors-sol, sous #serres chauffées et compensent le peu d’ensoleillement avec un éclairage artificiel. C’est de ces serres que proviennent ces #lumières nocturnes fantastiques, qui ne sont évidemment pas sans impact pour l’#environnement.

    https://www.liberation.fr/france/2019/06/02/les-nocives-aurores-boreales-de-l-agriculture_1730627
    #pollution_lumineuse

  • « Face à l’urgence climatique, les grandes villes doivent arrêter de se faire plaisir avec des projets expérimentaux »
    https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2019/05/30/face-a-l-urgence-climatique-les-grandes-villes-doivent-arreter-de-se-faire-p

    Canicules à répétition, risques d’inondation ou au contraire d’étiage de la Seine, pollution de l’air… En septembre 2017, Paris a adopté une stratégie globale de #résilience pour répondre à l’urgence climatique. Ce chantier est piloté par Sébastien Maire, délégué général à la #transition_écologique et à la résilience. Un nouveau métier qui a émergé dans les administrations des grandes villes du monde ces cinq dernières années.

  • Heatwave: Is there more crime in hot weather? - BBC News
    https://www.bbc.com/news/uk-44821796

    So there’s lots of data linking rising crime to rising temperature - but why is this happening? Experts divide the reasons into two main categories:
    the physical effects of heat on people’s responses
    a change in the opportunities available to commit crime

    #chaleur #crime #climat

  • Ambiente19.06.2018
    2050: centinaia di città a rischio per il climate change

    Un nuovo rapporto prevede i danni provocati dal climate change entro il 2050 nelle grandi città. 1,6 miliardi di persone potrebbero subire ondate di calore siccità, allagamenti, ...
    Di Elisabetta Tramonto

    1789_Future_We_Don’t_Want_Report_1.4_hi-res_120618.original.pdf
    https://c40-production-images.s3.amazonaws.com/other_uploads/images/1789_Future_We_Don't_Want_Report_1.4_hi-res_1206

    #clima #rapport #

  • Warmer winters increasing risk of avalanches in the Himalayas, studies find
    https://news.mongabay.com/2018/05/warmer-winters-increasing-risk-of-avalanches-in-the-himalayas-study-f

    Winters are getting warmer in northwest Himalayas, which is increasing the risk of avalanches, two new studies have found.
    Winter temperatures in the northwestern Himalayas have risen by 0.65 degrees Celsius on average over a period of 25 years, a team of Indian researchers found, which is higher than the global average rise of 0.44 degrees Celsius.
    During this 25-year study period, total winter precipitation also increased, but it was marked by an increase in rainfall and a decrease in snowfall, the study found.
    Rising temperatures have led to an increase in the frequency of avalanches in the Himalayas since 1970, a team of Swiss researchers found.

    #climat #Himalaya #chaleur #précipitations #neige #avalanches

  • Deforestation leads to big hikes in local temperature, study finds

    Researchers have discovered a correlation between deforestation and local temperature changes in many temperate mid-latitude locations around the world.
    These increases were particularly high in North America. The study found that deforestation in heavily cleared regions of the central U.S. contributed as much as 1 degree Celsius to local maximum temperatures.
    Overall, the study indicates that deforestation contributes around one-third to average hottest-day temperature increases in places that lost at least 15 percent of their forest cover.

    https://news.mongabay.com/2018/05/deforestation-has-led-to-big-hikes-in-local-temperature-study-finds
    #déforestation #température #chaleur #forêt #régulation_thermique

  • Des OGM pour l’Afrique ? - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20171217-bill-gates-genereux-donateur-climat-fondation-afrique-rechauffement-ogm

    L’autre grande annonce faite par Bill Gates à l’occasion du « One Planet Summit », est que « la #Bill_&_Melinda_Gates_Foundation va investir 300 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour financer la #recherche agricole qui aidera les fermiers les plus pauvres à s’adapter au changement des conditions climatiques. Cela concerne notamment la gestion, la protection et l’amélioration des cultures. » Une initiative reçue avec enthousiasme par ceux qui estiment qu’ils en seront les principaux bénéficiaires comme les pays africains, mais qui soulève aussi de nombreuses interrogations chez certains observateurs.

    La Fondation considère que les agriculteurs les plus pauvres qui subissent les conséquences de ces #changements_climatiques n’y sont pour rien. Ce sont les pays industrialisés qui ont émis ces #gaz_à_effet_de_serre, qui sont responsables de cette dégradation. Et comme l’a dit Bill Gates, au micro de RTL, à propos des paysans, « quand il y a de mauvaises récoltes, ils n’ont pas à manger et cela crée des problèmes de #malnutrition et de #famine… ». Une des solutions préconisées par la Fondation consiste à fournir de meilleures #semences aux agriculteurs des pays en développement, ajoutant : « Il faut leur donner de meilleures graines, des graines plus productives qui peuvent résister à la #chaleur à la #sécheresse. C’est ce que nous devons faire et c’est une très belle manière de leur éviter cette souffrance ». Une grande partie de cet argent va donc aller directement à la recherche pour obtenir des graines capables de répondre à tous ces critères.

    ...

    seulement 5% des subventions sont allées directement au continent africain. La moitié des #subventions sont allées à des organisations internationales et la plus grande partie des budgets de recherche ont financé des laboratoires américains . La Fondation a annoncé vouloir obtenir la mise au point de 400 variétés améliorées pour sortir de la famine 30 millions de personnes en Afrique.

    #ogm #agrochimie

  • L’#air_conditionné à l’assaut de la planète

    Qui n’a jamais rêvé, quand la chaleur devient étouffante, de brancher le #climatiseur pour profiter d’une brise de fraîcheur ? Alimentée par les canicules à répétition, cette tentation n’a rien d’anodin : l’air conditionné change les modes de vie des pays où il s’implante.


    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/08/BREVILLE/57768

    #chaleur #environnement #modes_de_vie

  • D’ici à 2100, deux Européens sur trois seront affectés par des catastrophes climatiques
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/08/05/d-ici-a-2100-deux-europeens-sur-trois-seront-affectes-par-des-evenements-cli

    Dans cette étude, les chercheurs se sont basés sur une augmentation de température moyenne d’environ 3 °C d’ici à 2100, soit le scénario le plus probable selon une majorité de scientifiques. Dans ces conditions, le nombre de morts liées aux #catastrophes associées au dérèglement #climatique en Europe serait multiplié par 50, passant de 3 000 décès annuels entre 1981 et 2010 à 152 000 à la fin du siècle.

    [...] Selon l’étude, les vagues de chaleur seront les événements climatiques les plus meurtriers. Elles causeraient ainsi 99 % du total des morts attendues. « L’exemple le plus marquant est celui de la canicule de 2003, rappelle Giovanni Forzieri. C’est un des plus grands désastres liés au climat, au niveau européen. »

    En effet, cette vague de chaleur a fait plus de 70 000 morts en Europe dont 19 000 dans l’Hexagone. Depuis, chaque année, les records de température continuent de tomber. Comme lundi 31 juillet où, avec 30,5 °C relevés en Corse, le record de #chaleur nocturne en France a été battu.