• LBJ and Marshall: Film biographies deal with mid-20th century US struggle for racial equality - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2017/11/25/mars-n25.html

    LBJ and Marshall: Film biographies deal with mid-20th century US struggle for racial equality
    By Fred Mazelis
    25 November 2017

    LBJ, directed by Rob Reiner, written by Joey Hartstone; Marshall, directed by Reginald Hudlin, written by Jacob Koskoff, Michael Koskoff

    Two new biopics—LBJ and Marshall—dealing with figures who played a major role in American politics in the mid-20th century have been released in movie theaters over the last two months.

    Lyndon Baines Johnson, taking office as President after the assassination of John F. Kennedy in November 1963, went on to sign the major civil rights legislation of 1964 and 1965 into law. Thurgood Marshall, the longtime chief legal counsel of the National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) Legal Defense and Educational Fund, was appointed by Johnson to become the first African-American Justice of the US Supreme Court in 1967.

    #cinéma #états-unis

  • #Karim_Moussaoui filme une #Algérie bloquée
    https://www.mediapart.fr/journal/international/241117/karim-moussaoui-filme-une-algerie-bloquee

    © Hichem Merouche Dans son dernier film, En attendant les hirondelles, sorti dans les salles françaises, le réalisateur algérien Karim Moussaoui filme l’inertie, « la peur de l’instabilité, de l’inconnu », mais aussi « l’Algérie qui tente, même si elle n’y arrive pas toujours ».

    #International #Cinéma

  • Avec #Wang_Bing, dans les ateliers de confection de #Shanghai
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/211117/avec-wang-bing-dans-les-ateliers-de-confection-de-shanghai

    L’infatigable Wang Bing revient en salle, ce mercredi 22, avec #Argent_amer. 2 h 30 dans les petits ateliers de confection de vêtements pour enfants de Zhili, bourg situé dans le delta du Yang-Tsé. Mediapart a rencontré le cinéaste chinois, pour une conversation à la fois cinématographique et économique.

    #Culture-Idées #Chine #Cinéma #Mrs._Fang

  • Le cinéaste #Oleg_Sentsov croupit en Sibérie
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/201117/le-cineaste-oleg-sentsov-croupit-en-siberie

    Le cinéaste Oleg Sentsov, encagé lors de son procès en 2015 Le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, injustement condamné pour s’être opposé à l’annexion de sa Crimée natale par la #Russie, purge une peine d’emprisonnement à régime sévère de vingt ans. La solidarité s’organise en France. Chiche...

    #Culture-Idées #Cinéma #Vladimir_Poutine

  • « Point Final », le film que j’ai fait l’été dernier avec mon équipe les Sophisticated Furies, est actuellement en compétition pour le concours « Court Circuit » organisé par Arte.

    Pour voir le film et (j’espère) voter pour celui-ci : https://www.arte.tv/sites/concoursfiction/video/point-final

    #court_métrage #cinéma #film #shameless_autopromo

  • « On reste dans l’ombre, de peur d’être immolée à la place de l’agresseur » - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/cinema/2017/11/17/on-reste-dans-l-ombre-de-peur-d-etre-immolee-a-la-place-de-l-agresse

    Quoi de neuf dans le milieu du cinéma français, un bon mois après l’affaire Weinstein et le mouvement « Balance ton porc » ? Quelles réflexions ? Quelles prises de conscience ? Force est de constater qu’à part Léa Seydoux, peu d’actrices ont dénoncé publiquement le sexisme qui y règne. Est-ce une bonne nouvelle ? Le signe que tout va bien ? Ou que dans un pays où la politique des auteurs demeure - et c’est tant mieux -, l’omerta est plus lourde ici qu’ailleurs, et les révélations plus difficiles à assumer ? Retour avec Isabelle Adjani et Léa Forestier, avocate.
    Peu d’actrices ont témoigné du sexisme dans le milieu du cinéma en France. Pourquoi ?

    Isabelle Adjani : Les abus ne sont pas moins nombreux ici qu’ailleurs, mais à ma connaissance, il n’existe pas de producteur qui dispose d’un pouvoir tentaculaire analogue à celui d’Harvey Weinstein : il détenait toutes les clés du silence. En France, certaines actrices restent dans l’expectative prudente. Elles ne sont pas sûres que leur parole soit sans conséquence sur leur carrière si elles s’approchent d’un peu trop près de la révélation de tout ce que le milieu du cinéma refoule depuis tant d’années : on fait la lumière sur une partie des faits tout en restant dans l’ombre de peur d’être immolée… à la place de l’agresseur…
    Pourquoi ne pas utiliser les tribunaux quand on veut que justice soit faite ?

    Léa Forestier : Aujourd’hui, quand une femme porte plainte pour agression sexuelle, elle a toutes les chances que sa parole soit classée sans suite. C’est la plupart du temps parole contre parole et le doute profite toujours à l’accusé, ce qui est une bonne chose. Mais cela signifie tout de même qu’une fois sur deux, la plainte est vouée à l’échec. Et quand il y a une suite, il y a une marginalisation de fait dans le travail. Je suis en désaccord avec ma consœur Marie Dosé qui prône un exclusif recours à la loi en cas d’agression sexuelle, car à supposer qu’un tel recours aboutisse, quelle est la valeur d’une condamnation si elle ostracise la personne de son milieu professionnel ? J’ai eu une cliente violée par un personnage éminent. J’ai monté le dossier avec elle, mais j’ai dû la prévenir que la vérité médiatique allait être une déferlante qui annihilerait toute vérité judiciaire en lien avec son intimité. Et qu’elle allait se retrouver avec le scotch du capitaine Haddock qui l’empêcherait d’être autre chose que « la violée de mister big ». Elle a décidé de ne pas poursuivre. Les autres femmes violées par cet homme étaient comme elle, sous une forme d’emprise : il y a une relation de confiance, puis un viol…

    Comment démontre-t-on une agression sous emprise ? Léa Seydoux dans le Guardian évoque combien il est compliqué de se défaire de prédateurs sexuels avec lesquels on travaille et qu’on admire par ailleurs…

    Léa Forestier : La prédation sexuelle s’accompagne d’une tentative de convaincre l’autre. Il s’agit rarement d’un homme dans une ruelle obscure qui vous saute dessus en vous disant « je veux te violer et si tu n’es pas d’accord je te viole quand même ». Mais d’une relation où toutes les décisions auront des conséquences sur votre vie immédiate.
    Dans ce cas, comment s’apprécie le consentement ?

    Léa Forestier : Le droit considère qu’un rapport n’est pas consenti s’il n’est pas souhaité au moment de l’acte. Et il n’y a pas de droit de repentir. Or comment analyser le consentement au moment M, si la personne est sous une forme d’emprise ? Le consentement relève du sentiment. Il peut y avoir un jeu de séduction, et un viol à la suite d’un jeu de séduction.

    Isabelle Adjani : Les femmes qui ont dit avoir des relations consenties avec Weinstein sont très courageuses. Je ne supporte pas la moralisation là-dessus. Chacun son mode de survie. Quiconque a eu un rôle dans un film important aux Etats Unis a croisé Weinstein. Je l’ai rencontré en 1989, lors de la campagne pour les oscars de Camille Claudel de Bruno Nuytten, j’étais nominée dans la catégorie « meilleure actrice », mais la distribution américaine était assurée par Sony Classic, pas par Miramax. Weinstein m’avait simplement dit : « Tu n’auras rien car ce n’est pas moi qui ai acheté le film. Si tu m’écoutes dans l’avenir, je t’aurai un oscar. » Son besoin de dominer s’exprimait constamment.
    Est-ce uniquement la crainte d’être blacklisté qui muselle ? Pourriez-vous analyser comment fonctionne cette fameuse zone grise ?

    Isabelle Adjani : Cela suscite effectivement beaucoup d’ambivalence quand, par exemple, on explique à une jeune actrice que le cinéaste a absolument besoin d’être amoureux d’elle, voire de coucher avec elle, pour savoir la filmer comme jamais. Et que d’ailleurs, pour favoriser le rapprochement, on s’empresse de lui donner une chambre d’hôtel adjacente à la sienne, quand le tournage est loin de tout. On retrouve cette injonction à entretenir la séduction dans les biographies d’actrices qu’on aime le plus au monde, de Marlene Dietrich à Isabella Rossellini, en passant par Louise Brooks. Ça fait partie de la mythologie du cinéma, à laquelle je suis évidemment très sensible. Mais sur ce fond-là, on va persuader la comédienne, pleine de gratitude, de ne pas dissiper l’ambiguïté. Parce que son refus pourrait stériliser le regard du metteur en scène ou l’intérêt du producteur. Avoir besoin de rêver sur cet obscur objet du désir qu’est l’actrice, ça voudrait dire « transgression open-bar » ? Comme tout le monde, il m’est arrivé de me retrouver dans des tournages où une violence sourde se manifestait, et il s’agissait de la contourner sans mot dire.
    En quoi est-ce problématique ?

    Isabelle Adjani : J’ai commencé très jeune à mal supporter cette injonction à séduire qui me plaçait en porte-à-faux et je me souviens de l’empressement d’un cinéaste, que par ailleurs j’admirais. Ce qui m’a aidée à ne pas succomber au charme de cet homme, qui incarnait tout de même ma fascination pour le cinéma, fut de savoir que d’autres comédiennes avaient fait une dépression après avoir été congédiées à la fin du tournage. En somme, elles n’avaient pas anticipé qu’elles ne seraient son fantasme que le temps d’un film, utile pour le grand œuvre, sans existence au-delà. Certes, il n’y a pas de harcèlement apparent, juste la manipulation classique d’un pur séducteur. Et pourtant, dans pareille situation, où une jeune actrice n’est pas libre d’opposer un refus frontal, le malaise existe car elle ne peut plus être elle-même. Une actrice au travail est à psyché ouverte, elle a besoin d’être préservée contre tous les petits crimes dont on dit que « ce n’est pas un crime ». Evidemment, il n’y a pas de crime quand un comédien met sa langue dans votre bouche lors d’une prise, lorsque vous lui avez explicitement demandé de ne pas le faire. Et pourtant. Combien de fois les actrices qui ont été catégoriques sont estampillées difficiles, voire ingérables ? Toutes les comédiennes le savent. Donc elles essaient d’échapper subtilement au danger si elles en ressentent un. C’est un conditionnement.
    Quelles sont les conséquences d’une résistance ?

    Isabelle Adjani : On se fait insulter devant l’équipe, malmener, ce qu’on propose est dénigré. On vous demande des choses qui vous mettent en danger. En France, on a tendance à célébrer ceux qui ne savent pas diriger sans humilier. Ça remonte à loin. Sans le sadisme de Clouzot, aurait-on reconnu à Bardot un talent d’actrice ? Diriger une actrice ne devrait pas signifier la dominer. Vive les actrices qui réalisent des films, qui écrivent, qui coproduisent. Et qui contribuent à rendre les rapports dans le cinéma moins archaïques.
    Qu’est-ce qui fait qu’un acte est traumatisant ou qu’il glisse sans atteindre ?

    Isabelle Adjani : La relation qu’on a à l’abus est étroitement liée à notre éducation, au droit qu’on nous donne ou pas, enfant, d’exister. Des tas de moments de gênes et d’intrusion se sont accumulés, qui ont fait écho aux interdits de se défendre pour une fille, selon les préceptes de mon père. Il m’est arrivé de refuser des projets qui m’intéressaient à cause de gestes qui m’ont pétrifiée, alors qu’ils peuvent être bénins pour d’autres. J’ai encore en mémoire un déjeuner où un metteur en scène russe a attrapé ma main en la serrant si fort que je ne pouvais plus la retirer. Il a mis mon index dans sa bouche, en se mettant à le sucer, longuement. Je lui ai écrit un mot longtemps après : « Andreï, je voulais vous dire que si je n’ai pas fait la Mouette avec vous, c’était à cause de ce déjeuner et parce que vous avez mis mon doigt dans votre bouche. » Lui écrire noir sur blanc était nécessaire pour me faire justice. Oui, j’ai pu refuser de tourner avec des cinéastes hors pair parce que j’avais peur d’eux. Un producteur, qui à l’époque rayonnait, se comportait avec moi en dominateur machiste sur un film qu’il produisait. Il fallait fuir ses avances. Je lui ai refusé l’entrée d’une fête que j’organisais. Il m’a dit : « Ma petite, tu le payeras. » Et effectivement… Hervé Guibert avait écrit un scénario autour de cette histoire. Autre exemple : un cinéaste claquait des poppers sous mon nez après avoir dit moteur. Je ne pouvais pas ne pas respirer. C’était de l’ingestion de drogue contre mon gré, je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer.
    Dans toute autre profession, il est possible de porter plainte contre quelqu’un qui vous drogue. Que s’est-il passé ?

    Isabelle Adjani : J’étais prise dans le tournage, je n’avais pas mon mot à dire. Il n’y a pas de recours dans des situations pareilles. Au théâtre, j’étais jeune, je me suis retrouvée face à un grand comédien devenu plus qu’harcelant pour tenir son rôle d’homme désiré et dont les agissements ont fini par me rendre malade pour de bon. Les représentations ont dû être arrêtées et je n’ai pas pu raconter pourquoi. J’ai laissé les rumeurs faire leurs basses besognes. Une actrice qui renonce et s’écroule, il n’y a rien de pire pour sa vie professionnelle.
    Que pensez-vous de ces contrats de non-harcèlement que des studios hollywoodiens font signer avant les tournages ?

    Léa Forestier : On voit que ça marche ! Cyniquement, les producteurs s’assurent ainsi que la responsabilité ne leur retombe pas dessus en cas de problème. Ça n’empêche pas le délit, mais ça évite les poursuites. Et c’est particulièrement hypocrite, car ce sont les mêmes gens qui font signer les contrats et qui sont susceptibles d’agressions sexuelles. Weinstein en a lui aussi très probablement fait signer. Les hommes de pouvoir aiment le pouvoir, aiment la transgression et plus encore l’impunité dans la transgression. De façon générale, les codes de conduite au travail posent un cadre, mais ne règlent rien. #BalanceTonPorc nous force à nous questionner sur la culture du machisme qui innerve encore le monde du travail. Si les femmes en sont majoritairement les victimes, force est de reconnaître qu’elles en sont aussi partiellement les gardiennes. La domination est moins une affaire de genre que d’idéalisation du pouvoir.
    Que vous inspirent les manifestations contre la rétrospective de Polanski à la Cinémathèque ?

    Léa Forestier : C’est confondre l’œuvre et la personne, et dénier aussi bien à l’accusé qu’à sa victime le droit à l’oubli pour une affaire qui date de quarante ans. J’adore l’œuvre de Céline mais l’homme me donne la nausée.

    Isabelle Adjani : Je rejoins la démarche collective féministe, qui attend une reconnaissance du préjudice. Mais ces violences subies peuvent amener les victimes à être différentes dans leur façon de vivre « avec ». Depuis des dizaines d’années, Samantha Geimer a expressément exigé l’arrêt des procédures aux Etats-Unis et répété que l’obsession d’un juge corrompu et la médiatisation du procès ont détruit sa vie. Cela a-t-il un sens de manifester contre cette rétrospective si ça ne procure aucune réparation, y compris symbolique, à la victime ? Cela ressemble à une double peine… Le droit à l’oubli doit exister pour l’accusé s’il a reconnu son délit et purgé sa peine (on oublie systématiquement de dire que Roman Polanski a fait de la prison aux Etats-Unis et en Suisse), parce que la victime, elle, même si elle pardonne, n’oublie pas.

    #cinema #culture_du_viol #exception_française

  • Petit Flocon - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Meg_p9dtto4


    http://cinemabrut.com/brutopedie
    http://cinemabrut.com/2017/le-palmares-2017

    Depuis 2006, le #Cinémabrut est l’ambassadeur du film auto-produit.
    De plus en plus nombreux du fait de l’accessibilité croissante aux moyens personnels de production, ces films existent, sont de plus en plus qualitatifs, et rien n’est prévu dans le circuit de distribution pour qu’ils puissent trouver leur public.

    #film #autoproduction
    source : le cirque electrique
    http://cirque-electrique.fr

  • Bertolucci, Bonnaud et les demi-folles - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2017/11/12/bertolucci-bonnaud-et-les-demi-folles_1609595

    Invité sur le plateau de « Mediapart », le directeur de la Cinémathèque était interrogé sur la rétrospective #Polanski et l’ajournement de celle sur #Brisseau.

    Le cinéma est-il hors de la société ? Vaste question. C’est le thème du débat de la semaine de Mediapart. Pas vraiment un débat, d’ailleurs : le directeur de la Cinémathèque française, Frédéric Bonnaud, y est invité seul. Bonnaud est un ancien journaliste. Il a dirigé les Inrocks. Quatre ans durant, il a animé cette même émission de Mediapart, dont il est aujourd’hui l’invité-accusé : pourquoi a-t-il maintenu la rétrospective hommage à Roman Polanski, en présence du réalisateur, malgré l’affaire Weinstein ? Sur le plateau, deux hommes, Bonnaud et François Bonnet, directeur de la rédaction de Mediapart, et une femme, Lenaïg Bredoux, journaliste à Mediapart.

    Dans nombre de rédactions, l’affaire Weinstein, comme l’affaire Polanski avant elle, a creusé un fossé entre les journalistes culture et leurs confrères et consœurs chargés des violences faites aux femmes. Comment sauver l’œuvre, si son créateur est un agresseur ou un violeur ? Comment traiter le délinquant sexuel dont on admire l’œuvre ?

    Pourquoi avoir maintenu l’invitation de Polanski ? demande-t-on à Bonnaud. Parce que Polanski. Parce que grand cinéaste. Parce que, depuis que Polanski vit en France, il n’a jamais récidivé. D’ailleurs, si Bonnaud convient sans difficulté que Weinstein est un porc, il avertit néanmoins : « Cette libération de la parole, est-ce qu’elle ne s’accompagne pas d’un flash totalitaire et d’un retour à l’ordre moral, sous la direction de ligues de vertu ? »

    Ce que l’on entend à ce moment, c’est une certitude en perdition. Homme de gauche, combattant pour la liberté d’expression et contre les « ligues de vertu », travaillant avec le monument Costa-Gavras (président de la Cinémathèque), autant dire sous l’ombre gigantesque d’Yves Montand, Frédéric Bonnaud a toujours été « du bon côté ». Et soudain, dans le sidérant miroir que lui tend l’époque, il se découvre du côté des oppresseurs.

    Bref, circulez ligues de vertu, on n’a rien à discuter. Et alors, très doucement, se fait entendre la voix de Lenaïg Bredoux. « S’il n’y a aucun débat, pourquoi avez-vous suspendu la rétrospective Brisseau à la Cinémathèque ? » Car une seconde rétrospective était prévue en janvier, autour du cinéaste Jean-Claude Brisseau, condamné en 2005 et 2006 pour harcèlement et agression sexuelles sur ses actrices. Et l’on vient d’apprendre qu’elle était ajournée.

    Et d’un seul coup, c’est un autre Bonnaud. Le résistant capitule. « Tu sais pourquoi nous avons renoncé ? Mettre dix gardes du corps dans le hall, ça coûte 10 000 euros. Nous ne sommes pas de taille. Je dis à Osez le féminisme ! "vous avez gagné". Moi, je suis pas venu travailler à la Cinémathèque française pour entendre Marlène Schiappa me dire que j’avais la culture du viol. On ne me l’a pas encore dit, mais on va me le dire. Et c’est normal qu’on me le dise. »

    Et Bonnaud part en roue libre, sur le mode « plus rien à perdre ». On vient de restaurer 1900, ce très grand film. « Je pourrais inviter Bernardo Bertolucci, son auteur. Mais je ne vais pas l’inviter pour qu’il se fasse traiter de violeur par des demi-folles. » #Bertolucci, violeur ? Il y a du sous-texte. Bonnaud parle ici d’un autre film, le Dernier Tango à Paris, resté célèbre pour la scène de sodomisation (simulée) de Maria Schneider par Marlon Brando à l’aide d’une plaquette de beurre. De longues années plus tard, Bertolucci a avoué que cette scène, non prévue, avait été imaginée par Brando et lui le matin même du tournage, sans que Schneider en fût avertie. « Je voulais sa réaction d’humiliation en tant que femme, et pas en tant qu’actrice », a dit Bertolucci - aveu justement livré à la Cinémathèque de Paris. Bertolucci avait alors expliqué se sentir « coupable » mais ne pas regretter. A noter que ce débat, en 2013, n’avait pas provoqué de réactions particulières en France, jusqu’à ce que son enregistrement soit exhumé trois ans plus tard par la version américaine de Elle.

    Il faudrait prendre Bonnaud entre quatre-z-yeux et lui expliquer que ce qui arriva jadis à Maria Schneider s’appelle bien un viol. On ne parle pas de cinéma. On parle de deux hommes, #Brando et Bertolucci, qui montent un traquenard à une femme, Maria #Schneider, sous un prétexte artistique. Que cela n’empêche peut-être pas d’aimer le film, mais que le temps est venu d’appeler les choses par leur nom. Au risque de se faire traiter de demi-fou, ou de demi-folle.
    Daniel Schneidermann

    #viol #cinéma

  • Irritzina, le cri de la génération climat
    (Sandra Blondel et Pascal Hennequin, France, 2017, 100 minutes)
    http://www.irrintzina-le-film.com

    Face au sentiment d’impuissance que provoque l’extrême gravité du dérèglement climatique, quelques militants de l’organisation basque Bizi font un pari fou : construire en quelques années une mobilisation sans précédent en vue de la COP21 et lancer un grand mouvement non-violent pour le climat : Alternatiba.

    De Bayonne à Paris, sur des vélos multiplaces, coup de pédale après coup de pédale, en multipliant les villages des alternatives, de petites victoires en grandes mobilisations contre les multinationales des énergies fossiles et les banques qui les soutiennent, le film raconte les étapes de cette mobilisation.

    Tourné de janvier 2015 à janvier 2017, Irrintzina est un cri d’alarme sur l’effondrement de notre monde mais c’est aussi un cri de joie poussé par des centaines de militants déterminés qui ont réalisé que si, ensemble, ils ne faisaient rien, personne ne le ferait à leur place.

    Tour Alternatiba, ATTAC, Action Non-Violente COP21, Faucheurs de chaises de la banque BNP Paribas, blocage du sommet pétrolier… Le film d’une génération qui ne se résigne pas, qui crée et invente un avenir désirable où bataille écologiste et sociale rime avec plaisir et joie d’agir ensemble. Soutenu par 1258 contributeurs, avec la participation d’une vingtaine de techniciens issus des médias « alternatifs », « citoyens » bref « pas pareils » à travers toute la France.

    En salle depuis le 8 novembre, le film a besoin de bouche-à-oreille pour assurer son succès. Il passe dans toute la France :
    http://www.irrintzina-le-film.com/les-projections

    Entre autres à Paris, au cinéma Les TROIS LUXEMBOURG, et à Montreuil, au cinéma Le Méliès, au moins jusqu’au 21 novembre.
    https://www.cinetick.fr/?p=XP18#P=%5B%22XP18%22%5D
    http://meliesmontreuil.com

    #Irritzina #Cinéma #Documentaire #Alternatiba #COP21
    #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
    #réchauffement_climatique #dérèglement_climatique

    Ajouter à la compilation :
    https://seenthis.net/messages/499739

  • Richard Linklater’s Last Flag Flying: The great pressure on artists to pull their punches - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2017/11/14/last-n14.html

    Richard Linklater’s Last Flag Flying: The great pressure on artists to pull their punches
    By David Walsh
    14 November 2017

    Directed by Richard Linklater; written by Linklater and Darryl Ponicsan

    Richard Linklater’s new film, Last Flag Flying, concerns two Vietnam War veterans who help a third bury his son, killed in Iraq. The movie is set in December 2003. It touches on America’s endless wars and their countless victims, but shies away from some of the more difficult and painful realities.

    #cinéma #art

  • Le catalogue de Noël de DécryptaGéo : 35 grands films en cartes
    http://decryptageo.fr/le-catalogue-de-noel-de-decryptageo-35-grands-films-en-cartes

    Voici un magnifique ouvrage qui fera très bien sous le sapin de Noël. Vous offrirez des cartes et en prime une bonne leçon d’anglais qui vous apprendra plein de choses sur vos films préférés.

    L’illustrateur Andrew DeGraaf et l’essayiste A.D. Jameson publient un nouvel atlas : celui des grands films. Baptisé Cinemaps, il n’est pas question ici de retracer la vérité géographique de chaque film mais plutôt de rendre compte de son espace narratif, de son ambiance.

    #cartographie #cinéma

  • Polanski, Weinstein... Le cinéma est-il hors la société ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/081117/polanski-weinstein-le-cinema-est-il-hors-la-societe

    Frédéric Bonnaud, de la Cinémathèque Frédéric Bonnaud, directeur de la #Cinémathèque_Française, défend l’invitation faite à Polanski. Angéline Barth, de la CGT spectacle et copilote du collectif « Femmes-Mixité » pour recueillir la parole des femmes.

    #France #Roman_Polanski

  • VIDEO. Contre « l’injonction à être sexy », l’actrice Sara Forestier refuse d’être maquillée et coiffée sur France 2
    http://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/video-contre-l-injonction-a-etre-sexy-l-actrice-sara-forestier-refuse-d

    L’actrice de 31 ans, récompensée par deux César en 2005 (L’Esquive) et 2011 (Le Nom des gens), révèle avoir « connu des choses ahurissantes » de la part d’hommes du monde du cinéma. « J’ai eu une fois un metteur en scène qui voulait coucher avec moi et qui me l’a dit très clairement, j’ai compris que si je ne couchais pas avec lui, je ne tournerais pas dans son film, raconte-t-elle. Je n’ai pas couché avec lui... et je n’ai pas tourné dans son film. »

  • « Portrait d’une présidente »
    http://www.vacarme.org/article3084.html

    Brigitte Tijou pratique à merveille l’art de l’amitié, ainsi que celui du montage et de l’activisme (à #Act_Up-Paris, chez Vacarme, du côté des intermittents et des étrangers...). Elle a réalisé en 1995, Portrait d’une présidente, un documentaire renversant sur Cleews Vellay, qui sera projeté le mercredi 15 novembre à 17h au MK2 Beaubourg dans le cadre du Festival Chéries Chéris. Cleews Vellay a été président d’Act Up-Paris de 1992 à 1994. Cleews n’était pas un héros, mais il a toujours eu conscience que (...)

    Actualités / #Cinéma, Act Up-Paris, #Clews_Vellay

  • Jean Rouch, l’Homme-Cinéma : « Ingénieur, ethnographe, cinéaste, il était avant tout un artiste »

    https://www.franceculture.fr/emissions/plan-large/jean-rouch-lhomme-cinema

    Plan large sur Jean Rouch, l’Homme-Cinéma, cinéaste ethnographe, explorateur et pionnier du cinéma direct avec Alain Carou, Andrea Paganini, Jean-Paul Colleyn et Mathieu Macheret.

    Rappel :

    Jean Rouch au pays des génies et des esprits
    https://visionscarto.net/jean-rouch-petit-a-petit

    #Jean_rouch #anthropologie #cinéma #documentaires

  • Après celui à Roman Polanski, l’hommage de la Cinémathèque française à Jean-Claude Brisseau fait polémique
    http://www.huffingtonpost.fr/2017/10/30/apres-celui-a-roman-polanski-lhommage-de-la-cinematheque-francaise-a-

    La Cinémathèque française va peut-être devoir s’expliquer une nouvelle fois. Alors que l’organisation d’une rétrospective consacrée à Roman Polanski est vivement critiquée, notamment à travers une manifestation ce lundi 30 octobre, une nouvel événement organisé par l’institution culturelle parisienne fait déjà grincer des dents. Elle prévoit en effet d’honorer, en janvier, le travail du cinéaste Jean-Claude Brisseau, condamné pour harcèlement sexuel puis agression sexuelle.

    L’événement a été dénoncé par la féministe Laure Salmona, à l’origine de la pétition lancée le 25 octobre et signée par plus de 28.000 personnes pour demander l’annulation de la rétrospective de la Cinémathèque française consacrée à Polanski. « Il est temps d’en finir avec la culture du viol (...) et l’impunité des hommes célèbres », écrivait-elle, regrettant que l’on mette en lumière le réalisateur franco-polonais, accusé de viols et d’agressions sexuelles.

    « Donc si je comprends bien, la thématique choisie pour 2017/2018 c’est ’violeurs et agresseurs sexuels’ ? », écrit-elle à l’adresse de la Cinémathèque française, dans un tweet publié le 26 octobre.

    « On reverra ou l’on découvrira l’œuvre mélodramatique et engagée, romantique et érotique, philosophique et sensuelle de Jean-Claude Brisseau », écrit la Cinémathèque.

    #romantisme #érotisme #sensualité #viol #domination_masculine #troll #misogynie #antiféminisme #masculinisme #cinéma #culture_du_viol #grand_homme #deni #violences_sexuelles #symbole #fraternité

  • Mobilisation féministe contre la venue de Roman Polanski à la Cinémathèque
    http://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/10/30/roman-polanski-a-paris-un-rassemblement-feministe-devant-la-cinematheque_520

    Cinémathèque qui ont prévu de consacrer en janvier une rétrospective à Jean-Claude Brisseau. Le réalisateur controversé de Noce blanche – condamné en 2005 pour harcèlement sexuel sur deux actrices lors d’auditions pour Choses secrètes et l’année suivante, en appel, pour agression sexuelle sur une troisième actrice –, doit en effet sortir à cette date un nouveau film attendu. Son titre : Que le diable nous emporte.

    On devrait appeler ca la violothèque et plus la cinémathèque. Il apparait que le cinema est un media dont la fonction reel est de promouvoir et favorisé les viols. En Mars la violothèque francaise organise une grande rétrospective Weinstein.

    #viol #pedoviol #exception_francaise #cinéma #culture_du_viol #polanski #brisseau #violophilie

    • Il y a quelque chose de très malsain dans le fait de traiter les violences [faites aux femmes] par rapport aux qualités et aux défauts de l’agresseur et non pas par rapport à la dignité et à l’accès au droit des victimes

  • Roman Polanski : pourquoi la rétrospective de la Cinémathèque est-elle problématique ? - Dossier Film - EcranLarge.com
    https://www.ecranlarge.com/films/dossier/1003137-roman-polanski-pourquoi-la-retrospective-de-la-cinematheque-est-

    La présentation de l’œuvre de Polanski, aussi superflue qu’elle soit, n’est pas remise en question par quiconque de sérieux. C’est bien la présence du réalisateur, ce refus obstiné de séparer effectivement homme et œuvre quand bien même on brandi cette idée à la manière d’un bouclier, qui émeut aujourd’hui. Le refus du communiqué de la Cinémathèque d’appréhender cette dimension évidente du débat qui s’enflamme actuellement est pour le moins étonnant.

    Étonnant pour qui prendra la peine de lire le communiqué jusqu’à sa dernière phrase, édifiante. « Nous n’avons donc rien à débattre » affirme la Cinémathèque, qui se paie le luxe de rassembler ses détracteurs sous l’unique bannière des censeurs à la petite semaine. Qu’un lieu consacré à la transmission, à la passation, à la nécessaire et fragile jonction entre art et culture, se conçoive comme n’ayant pas à débattre en dit long sur la sclérose qui préside à ses choix.

    Choix qu’on appréhende un peu mieux en relisant cette sentence, expliquant l’air de rien que, jusqu’à récemment, la seule réaction observée à l’annonce de Roman Polanski fut « un engouement du public perceptible dans les réservations ». La Cinémathèque en est donc là, à deux doigts d’une logique de multiplexe, considérant un frémissement dans la vente de tickets comme le blanc-seing validant ses choix éditoriaux.

    Après tout, pourquoi pas ? De notre côté, on se demande simplement si quand il n’y a rien à débattre, il reste encore une œuvre à regarder.

    Au passage Costa-gavras qui excuse son ami violeur car « elle en paraissait 25 ans » nous apprend que les films de ce violeur de petite filles bénéficie de l’aide du CNC. Est-ce qu’on ne devrait pas exigé du CNC qu’il arrete de promouvoir les mauvais films écrit par des violeurs (car Polanski n’a rien fait de valable cinématogaphiquement depuis belles lurettes) et donner cet argent à des réalisatrices, tel que Amandine Gay et bien d’autres.

    #exception_française #viol #culture_du_viol #misogynie #cinéma #art #grand_homme #déni

    • Aucune envie de voir ce film qui ne m’intéresse pas du tout, mais de ce que j’en entend, il comprend en plus une grave erreur, puisqu’un.e français.e qui épouse un.e étrangèr.e de même sexe (contrairement à un couple hétéro) ne donne pas automatiquement la #nationalité à sa femme ou son mari. Egalité, mais faut pas exagérer quand même...

      #mariage

  • Dans le monde, l’après-Weinstein oscille entre conscience et déni
    https://www.mediapart.fr/journal/international/261017/dans-le-monde-l-apres-weinstein-oscille-entre-conscience-et-deni

    Avalanche de témoignages, débats sur l’opportunité de la dénonciation publique, questionnements sur l’éducation, prise de conscience dans les milieux politiques… L’onde de choc provoquée par l’affaire #Weinstein se poursuit dans le monde entier. Allant jusqu’à écraser, parfois, les tentatives de déni.

    #International #actrices #agression_sexuelle #Allemagne #Chine #Cinéma #harcèlement_sexuel #Inde #Italie #Pologne #Québec

  • Affaire Brisseau : le jour où l’actrice Noémie Kocher a brisé l’omerta sur le harcèlement - L’Obs

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20171019.OBS6198/affaire-brisseau-le-jour-ou-l-actrice-noemie-kocher-a-brise-l-o

    Seul ? Dans un dossier épais, Noémie a gardé les coupures de presse de l’époque, comme autant de coups de poignard. Louis Skorecki dans « Libération », écrivant d’ailleurs que « Tippi Hedren, harcelée par Hitchcock ’avait dit non à ses avances. Mais ne l’avait pas traîné en justice’ ». « Les Inrocks » expliquant doctement que « les différentes parties dissimulaient leur ignorance profonde de ce qu’est le cinéma ». Le pire ? Cette pétition lancée en faveur du cinéaste, « artiste blessé », sans un seul mot pour ses victimes, qui rassemblait toute la fine fleur du cinéma d’art et d’essai, Olivier Assayas, les frères Dardenne, Claire Denis et tant d’autres. « Que des personnes dont j’admirais le travail. »

    (...)

    Claire Doubliez, avocate de Noémie Kocher et de Véronique H., se souvient. « Quand j’ai pris le dossier, je n’étais pas optimiste. C’est toujours très compliqué ces affaires car il faut démontrer le non-consentement. Et comme il s’agissait d’essais, avec rôles à la clé… Mais lors de l’instruction, on a exhumé tout un système. L’accumulation des témoignages nous a permis de démontrer cette relation d’emprise et d’obtenir une condamnation. » Car tous les témoignages étaient concordants. Comme pour Weinstein. Hélène de Fougerolles ou Marion Cotillard ont elles aussi témoigné. La mère de Vanessa Paradis a évoqué « un incident » lors du tournage de « Noce blanche », la toute jeune actrice conditionnant la poursuite du film à la présence constante de sa mère pendant le tournage.

    #harcèlement_sexuel #viol #cinéma

    • Au procès, Jean-Claude Brisseau, assuré certainement du soutien de ses pairs, n’a jamais exprimé la moindre culpabilité. On peut même dire qu’il a eu le dernier mot, puisqu’il a ensuite à nouveau justifié ses actes dans un livre, puis dans le film « les Anges exterminateurs », encensé par la critique. Les « Cahiers du cinéma » relevaient son « absolu respect pour les personnes qui sont filmées ». « Libération » martelait : « L’affaire Brisseau fut surtout un procès fait au cinéma français d’auteur », et s’enflammait dans un plaidoyer pro domo, signé Antoine de Baecque, auteur justement du livre d’entretiens avec le cinéaste.
      « Jean-Claude Brisseau est un homme dont la seule perversion est de vivre son cinéma comme perpétuellement coupable. Je ne crois donc pas une seconde à la vérité des accusations dont il a fait l’objet quand je vois ’les Anges exterminateurs’, film admirable et pleinement convaincant : la manière même dont il filme les jeunes femmes, [...] est d’une telle justesse, [...] qu’il est pour moi, c’est mon intime conviction, aux antipodes d’un harceleur, d’un violeur, d’un homme agressant une femme. Un appel en forme de film. Jean-Claude Brisseau a été sauvé et blanchi par son cinéma. »
      "J’ai brisé l’emprise"

      Un appel en forme de film ? Si en 2006, le cinéma a acquitté Brisseau, une nouvelle fois, la justice, elle, l’a condamné une nouvelle fois. Comme le relevait notre confrère Didier Jacob, dans le silence le plus total, Julie Q., qui avait été déboutée, a gagné en appel, condamnant le cinéaste pour agression sexuelle. Plus terrible. Deux comédiennes dont l’une joue dans « les Anges exterminateurs » vont accuser Brisseau de viol en 2007. Une information judiciaire a été ouverte, l’homme a été entendu comme témoin assisté, mais la procédure a été abandonnée, faute d’éléments permettant d’établir le « non-consentement ».


      #culture_du_viol #fraternité #artiste

    • Oui il y a toujours cette confusion (chez « le public » ou chez des victimes) de voir la victime comme un statut permanent, ou le résultat d’une action de la victime, alors que le fait qu’on soit active ou passive ne change strictement rien : on est victime parce qu’il y a un agresseur qui agresse, peu importe qu’on se soit défendu ou pas, on est victime de.