• Où l’on constate que que la direction de l’activation des chômeurs et la politique de radiation a été confié à des fafs (encart du Canard enchaîné) et que le coaching de la chômeuse ne va pas sans bénefs... et difficultés
    https://twitter.com/CGTChomeurs56/status/933603604728033280

    #BalanceTonPoleEmploi #Prestation #ActivEmploi #PoleEmploi Suite à l’article du canard, rappel : On ne peut pas vous obliger à suivre une « prestation » sans votre accord ! Voir le cahier des charges de la « prestation » #CCFT
    Sous-traitance Pôle Emploi, prestations : Le kit de survie
    http://cgtchomeursrebelles56.blogspot.fr/2010/05/sous-traitance-pole-emploi-prestations.html

    #Pôle_emploi #coaching #Radiations #sous-traitance

  • Carnet d’un conseiller de Pôle emploi : la discrimination, un combat quotidien - Le Point
    http://www.lepoint.fr/societe/carnet-d-un-conseiller-de-pole-emploi-2-la-discrimination-un-combat-quotidie

    Hier, j’ai bouclé le dossier de candidature d’une jeune femme qui recherche un poste de vendeuse en prêt-à-porter. Elle est pleine de vie, dynamique, passionnée... Bref, elle en veut. Et ce n’est pas si fréquent dans le dédale de Pôle emploi. J’adresse son CV avec un long commentaire sur ses qualités, son expérience à un de mes collègues qui œuvre dans la ville limitrophe à la mienne. Il fait partie des conseillers affectés au service Entreprises, présent dans chaque agence. Ces conseillers n’accompagnent plus directement les demandeurs d’emploi (DE), mais ils gèrent les relations avec le monde des entreprises : ils prennent note des offres, sélectionnent et présentent des candidats... Ce collègue est donc censé valider les compétences de ma candidate et faire suivre son CV à l’employeur. Ah, si tout était aussi évident !

    Quelques heures, à peine, après l’envoi de la candidature, il m’a transmis son refus de soumettre le dossier de ma jeune DE. Motif ? Il a décidé qu’elle habitait trop loin de l’emploi proposé ! Je le rappelle : la ville de la DE et la ville du magasin se touchent… Ce collègue ignore que ce qu’il fait, c’est de la discrimination. Ce n’est pas moi qui le dis, mais la loi. Il devait avoir « piscine » le jour de la formation « lutte contre les discriminations », obligatoire dans le parcours d’un conseiller Pôle emploi. Une simple recherche sur Internet « discriminations + critères » permet de se rafraîchir la mémoire… À cette annonce, je suis tombé de ma chaise, car nous, conseillers de Pôle emploi, sommes censés être les garants de la lutte contre les discriminations en tant que serviteurs du service public de l’emploi.

    Nous sommes confrontés quotidiennement à la discrimination
    J’ai averti mon supérieur hiérarchique. Mais ni lui ni moi ne pouvons passer outre ce collègue. Du coup, la candidature de la jeune fille ne sera pas transmise. Que lui dire ? La vérité ? Cela finirait sans faute sur le bureau de notre médiateur. Avec des conséquences qui pourraient être ennuyeuses pour mon collègue. Lui, conseiller entreprise, tient à satisfaire l’employeur, moi, conseiller à l’emploi, je dois favoriser ceux qui en ont le plus besoin. Pôle emploi devra résoudre ce dilemme né avec la création récente des conseillers « entreprise », et qui conduit à ce genre d’absurdités.

    La discrimination est un sujet sérieux auquel nous sommes confrontés quotidiennement. (...)
    Depuis plusieurs années, j’accompagne deux jeunes femmes d’origine maghrébine dans leur recherche d’emploi. Toutes deux ont un diplôme d’études supérieures dans le tertiaire. Elles sont modernes, compétentes, pétillantes, volontaires ; aucune ne porte de voile. Pourtant, alors qu’habituellement, j’arrive à placer ce type de profil en quelques semaines – avec des prénoms d’origine française –, je n’ai pu jusque-là trouver seulement, pour chacune d’elle, un contrat aidé. Nous arrivons avec difficulté à obtenir des entretiens malgré nos dizaines de candidatures. Pour moi, cela ne fait aucun doute que la discrimination est responsable de ces échecs. Je dois à chaque rendez-vous les motiver. Car pour ceux qui ne sont pas soutenus, la discrimination peut conduire au désespoir, au découragement, à l’oisiveté, parfois mère de tous les vices.

    Il est bien calibré le conseiller avec son « chalenge » à ne pas arriver à vendre de la chômeuse dont il vante le dynamisme...
    #idéologie_du_travail #Pôle_emploi #embauche #discrimination #oisiveté #demandeurs_de_salaire #chômeurs #coaching

    • Carnet de bord d’un conseiller de Pôle emploi 1 : la réforme permanente
      http://www.lepoint.fr/societe/carnet-de-bord-d-un-conseiller-de-pole-emploi-1-la-reforme-permanente-24-10-

      J’en ai connu des réformes, du suivi mensuel au conseiller personnel à double compétence, du « faire plus pour celui qui en a le plus besoin » à l’emploi store et au tout-numérique. Aujourd’hui, nous devons appliquer le « NPDE », le nouveau parcours du demandeur d’emploi. Ce « nouveau parcours » s’est adapté aux nouvelles technologies et permet de dématérialiser l’ensemble des modalités d’inscription, cette dernière n’étant plus possible que par le canal d’internet. Les DE sont ensuite reçus en ESI (entretien de suivi individuel) où un diagnostic est posé par le conseiller qui détermine la modalité dans laquelle sera positionné le DE : suivi, guidé ou renforcé. En fonction de ce choix, le DE sera accompagné par un conseiller ou, considéré comme autonome, remis entre les « mains » des outils numériques et les contacts « à distance ». Ainsi les « portefeuilles » des conseillers peuvent varier entre 70 et 800 DE. En ce qui me concerne, je ne suis pas à plaindre. Affecté à une modalité dite « renforcée » et destinée aux jeunes de moins de 26 ans (Accompagnement intensif des jeunes), mon portefeuille de 70 DE est raisonnable.

      Connaissez-vous Bob emploi ?

      Avec l’arrivée et le développement du numérique, j’ai vu notre travail se transformer : j’ai l’impression qu’un siècle s’est passé depuis que j’adressais des CV papier par la poste. Nous sommes à présent au tout-numérique et à la mise en service d’algorithmes. Connaissez-vous Bob emploi ? C’est le conseiller numérique créé par Paul Duan fondateur et président de Bayes Impact, une ONG spécialisée dans le traitement de données, qui devrait baisser le chômage. Cette application « intelligente » et personnalisée est censée aider chaque jour nos DE dans leurs recherches et leurs projets en se « nourrissant » des « datas » qu’elle peut récolter et leur faire des propositions pertinentes. Pour notre bien ? Pour le bien du DE ? Rien n’est moins sûr, car l’humain dans sa diversité est si complexe que seule l’écoute attentive par un cerveau entraîné peut diagnostiquer les causes et mettre en place les remèdes nécessaires à chacun dans ses difficultés avec la vie professionnelle. Un exemple que ne pourraient pas régler les algorithmes ? Bob et ses algorithmes ne pourront jamais respirer l’haleine chargée du DE alcoolique, l’odeur de la misère et de la précarité, le désespoir du DE malade, cassé, déprimé… Comment Bob va-t-il aider Irena, seule, deux enfants à charge, roumaine d’origine et travaillant depuis plus de huit ans comme femme de chambre dans un hôtel, pour moins de 600 euros par mois, sans aucune reconnaissance, sans cesse houspillée et qui n’en peut plus. Bob n’est pas humain, il ne comprend pas la détresse…

      #dématérialisation #algorithmes #data #moins_de_600_euros_par_mois

  • http://www.recrut.com/article/L_outplacement_pour_les_cadres_dirigeants_1789
    Les coachs en transition de carrière ont de multiples atouts pour accompagner les cadres dirigeants en outplacement :
    – Ils connaissent le marché du travail national et régional
    – Ils ont, la plupart du temps, une expérience en entreprise
    – Ils ont l’habitude de travailler avec des cadres dirigeants
    – Ils pratiquent la pluridisciplinarité
    – Ils ne se laisseront pas intimider par la prestance du « grand manager » qui sait tout !
    #outplacement #cadres #dirigeants #coaching

  • « On assiste aujourd’hui à un retour en force de l’injonction à être de bons parents » (20minutes.fr)
    http://www.20minutes.fr/societe/1551223-20150227-assiste-aujourdhui-retour-force-injonction-etre-bons-pare

    Certains parlent même de compétences parentales, de métier de parent, de travail parental. Ce terme permet aussi d’évoquer le parent de manière neutre, ce qui montre que cette injonction d’être un bon éducateur s’adresse aussi bien aux pères qu’aux mères.
    […]
    On assiste aujourd’hui à un retour en force de l’injonction à être de bons parents. La société se défausse sur les parents de certains maux qu’elle n’arrive pas à résoudre. Face à la montée de la délinquance, on les a accusés de ne pas remplir leur rôle d’éducateur. Et, peu à peu, on a suggéré qu’il fallait encadrer leurs pratiques éducatives. L’Etat a institutionnalisé les choses en instaurant un soutien à la parentalité, qui passe essentiellement par l’aide des Caisses d’allocations familiales […].

    [Les parents] sont surtout plus inquiets. La plupart d’entre eux ont des vies quotidiennes complexes et ont du mal à trouver un équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle. Du coup, nombre d’entre eux culpabilisent de ne pas avoir assez de temps pour s’occuper de leurs enfants. Et avec la crise, l’obsession scolaire est à son comble. Les perspectives d’insertion professionnelle de leurs enfants n’étant pas florissantes, ils ont développé une psychose de l’échec. D’où leur besoin d’être soutenus dans leur rôle de parents.

    […]

    Les coachs, la littérature éducative et les médias répondent à cette demande et sont de formidables vecteurs de normativité. Ils prescrivent souvent des solutions toutes faites.

    #éducation #famille #parentalité #compétences_parentales #relations_parents_enfants #coaching #culpabilité #CAF

  • Partage tes valeurs, coaching à l’éduc.nat (aggiornamento hist-geo)
    http://aggiornamento.hypotheses.org/2226

    En d’autres termes, à l’école comme ailleurs, les acteurs évoluent souvent dans l’ignorance des dispositifs insidieux à l’œuvre, et, de circulaires en réunions, s’acclimatent progressivement de normes éminemment contestables mais qui, à leurs yeux, ne posent pas (ou plus ?) problème. Les porosités entre les méthodes du privé et les règles du service public deviennent alors possibles. Il semble nécessaire de pointer ces diffusions horizontales, qui, subrepticement, permettent de dangereuses tentatives d’imprégnations. Et, ici, lorsqu’une mère d’élève[4] propose un « coaching systémique » sur les « valeurs en partage » à destination de fonctionnaires enseignant pour la plupart depuis des lustres, le chef d’établissement – loin de pointer le côté incongru ou déplacé – trouve cela pertinent et stimulant. A mon sens, ce cheminement hors des circuits hiérarchiques verticaux est plutôt inquiétant.

    #éducation #lycée #enseignants #coaching #management #infantilisation #détournement_de_consigne

  • Le juteux marché du #coaching
    http://www.charlatans.info/coaching.php

    C’est donc dans la plus prestigieuse école de commerce française que prospèrent ces formations au coaching ayant vu passer des centaines de participants. Disons-le clairement, plusieurs coachs certifiés par HEC, qui se présentent eux-mêmes comme des voyants ou des cartomanciens, sévissent aujourd’hui dans les plus grandes entreprises et au plus haut niveau dans les administrations. Il serait urgent qu’un assainissement du marché du coaching soit mené, car les budgets formations contribuent à financer ces étranges enseignements.

    Inutile de préciser que les coachs se lançant seuls dans la profession, tout comme ceux passés par d’obscurs organismes de formation, moins luxueux et visibles qu’HEC, n’offrent pas davantage de garanties. Non seulement les connaissances et les apports des coachs sont souvent fumeux, mais nombre d’entre eux versent dans l’ésotérisme. Et là, les dangers sont réels. Recourir à des coachs, c’est se retrouver confronté à quelqu’un qui a plus de chances qu’un autre d’être très sensible au message des gourous et des sectes. La présence du coach au plus près du dirigeant, et parfois de la femme du dirigeant (car on coache les « premières dames »), la pratique de stages en résidentiel (où les managers sont regroupés pour plusieurs jours) sont autant d’occasions propices au prosélytisme et à la manipulation.

    Les #sectes les plus diverses ont envahit le marché de la formation, du développement personnel et du coaching10. L’Eglise de Scientologie aurait en France une cinquantaine de sociétés, dont une majorité est positionnée dans le conseil, la formation, le recrutement, le coaching, l’informatique.

    Les coachs représentent un cout non négligeable pour les entreprises et les administrations, et leurs interventions font courir un risque à ceux qui les sollicitent. Les sectes ont trouvé dans le marché du coaching un excellent cheval de Troie pour infiltrer le monde du #travail. Les pouvoirs publics et la Société française de coaching elle-même ont tenu à alerter sur ces risques sectaires en février 2012. La MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) attire l’attention sur « un domaine de la vie professionnelle plus particulièrement ciblé par les organisations à caractère sectaire : c’est celui de la gestion des ressources humaines qui comprend le management des personnes et la formation professionnelle »

    • Ha, ce n’est pas comme si le marché de la formation continue n’était pas, comme celui des agendas21 et autres merdouilles normatives, un paradis à rétro-commissions et financements politiques occultes.

      Soyons clairs : si la formation continue fonctionnait correctement en France, ce serait un secteur industriel organisé avec ses géants, ses petites boîtes agressives, bref, du bon capitalisme idéal comme dans les jolies histoires à France Inter. Mais non. Guess why.

    • Par contre en ce qui concerne le « coaching », dans la petite boite où je bosse (je suis un des dirigeants), ça nous a bien aidé à diriger collégialement l’entreprise sans trop se taper dessus. Depuis on a ouvert la démarche aux collaborateurs, sur la base du volontariat et en garantissant le secret des échanges. En terme de management c’est vraiment un plus. On est content de notre coach, elle a des valeurs proches de notres et ne semble pas illuminée ni contaminée par des pensées sectaires.

      Bon sinon en France, le mot « management » est un peu gros mot, et coaching fait aussi un peu vulgaire. Il y a une sorte de consensus pour rester crispé sur sur une vision aride des structures hiérarchiques, élitistes et aliénantes datant des ministères d’après-guerre, qui permet à l’activité syndicale de faire bonne figure. Cela permet aux salariés de vendre ses services à son employeur, en restant dans une logique de résistance, et non de collaboration avec le méchant employeur. Cela donne l’impression de refuser toute compromission avec le capitalisme. Mais le maintien de cette culture conflictuelle, quasiment folklorique fait sans doute plus de dégâts qu’elle n’en évite. Et voilà pourquoi ma préoccupation actuelle consiste à dégager la logique capitaliste de l’entreprise.. (c’est pas que pour ça d’ailleurs, mais au moins j’ai un argument qui correspond bien à l’intérêt de l’entreprise et non pas à mes seules orientations idéologiques personnelles :-)