• Si la France se renie, plus rien ne nous lie … ?

    Edito du n°32 de La voix de Kanaky, juillet-août 2022

    L’Accord de Nouméa va au- delà de sa « durée » ; ce sont deux promesses solennelles et définitives : construire ensemble « une complète émancipation » d’ici « à la fin de cette période » ; garantir constitutionnellement que chaque avancée vers ce but sera « sans possibilité de retour ». Le « béton » de ces concepts a été cimenté avec la France, à la lueur des trahisons précédentes via des lois, décrets et circulaires français, des tentatives de noyades démographiques du peuple autochtone, et des refus d’obtempérer aux injonctions des textes de l’ONU.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/08/08/si-la-france-se-renie-plus-rien-ne-nous-lie

    #international #kanaky #colonisation

  • La naissance du racisme

    Pour LSD, Stéphane Bonnefoi questionne les #origines du racisme et la notion de #race, depuis l’antiquité jusqu’au XIXe siècle, au gré de quatre épisodes historiques.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-la-naissance-du-racisme

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    Les 4 épisodes :

    Épisode 1/4 : L’héritage grec en question

    #Aristote et l’esclave « par nature », #Hippocrate et sa #théorie_climatique… Les penseurs grecs ont souvent été convoqués pour justifier l’esclavage et l’infériorité de certains peuples, à l’époque moderne mais aussi plus tôt, au cours de la #traite_arabo-musulmane

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/l-heritage-grec-en-question-5278625

    Épisode 2/4 : L’#exclusion par la pureté de #sang

    Après avoir converti juifs et musulmans, les rois catholiques de la péninsule ibérique vont imposer aux « conversos » de nouveaux statuts, discriminatoires : La #pureté_de_sang (Limpieza de sangre).

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/l-exclusion-par-la-purete-de-sang-8270617

    Épisode 3/4 : Dans l’ombre des Lumières, la construction de la race

    En pleine expansion de la #traite transatlantique au XVIIIe siècle, la #racialisation de l’esclavage se met en place dans les colonies européennes aux Amériques. Une frontière se forme entre le « nègre » et le blanc...

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/dans-l-ombre-des-lumieres-la-construction-de-la-race-3173051

    Épisode 4/4 : La république des #zoos_humains

    Au XIXe et jusqu’au milieu du XXe siècle, les zoos humains vont mettre en scène l’infériorité des peuples colonisés, tant en Europe qu’au Japon ou aux Etats-Unis. Et permettre ainsi une large diffusion de ce que nous nommons, depuis le début du XXe siècle, le racisme.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/la-republique-des-zoos-humains-2354253

    #podcast #racisme #esclavage #Antiquité #histoire #Lumières #colonisation #colonialisme #domination #taxonomie #préjugés #système_de_domination #égalité #esclavage_colonial #couleur_de_peau #statut_social #esclavage_moderne #héritage #mythe

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  • Crime du chlordécone : La lutte et le combat continuent aux Antilles !

    Nos organisations soutiennent, nous exigeons d’être reçues par trois ministres !

    La population antillaise était dans la rue le samedi 28 mai pour contester un probable non-lieu que pourrait rendre la justice dans l’instruction des plaintes contre l’empoisonnement au chlordécone, ce pesticide très dangereux et nocif pour la santé.

    Les citoyen-nes, syndicats, associations et partis politiques repartent en action sur plusieurs jours juste après le deuxième tour des élections législatives pour envoyer un message fort au gouvernement. Aux Antilles, le combat et la lutte continuent afin que les gouvernements successifs reconnaissent leurs responsabilités dans ce dossier et prennent des mesures concrètes pour que cesse cet interminable scandale sanitaire qui n’a que trop duré.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/07/01/crime-du-chlordecone-la-lutte-et-le-combat-con

    #international #antilles #colonisation #santé

  • Glorification de la colonisation de l’Algérie et révisionnisme historique : le scandale continue… à Perpignan !

    Louis Aliot, dirigeant bien connu du Rassemblement national et maire de Perpignan, a décidé de soutenir politiquement et financièrement, à hauteur de 100 000 euros, la 43ème réunion hexagonale du Cercle algérianiste [1], et d’accueillir ses membres et les participants au Palais des congrès de cette ville, du 24 au 26 juin 2022. Il se confirme que la loi scélérate du 23 février 2005, jamais abrogée faut-il le rappeler, qui établit une interprétation officielle et apologétique de la colonisation française en Algérie et dans le reste de l’empire, n’était pas l’épilogue d’une entreprise de réhabilitation de ce passé mais le prologue bien plutôt. Le discours du candidat Nicolas Sarkozy affirmant, à la veille des élections présidentielles de 2007, que le « rêve de la colonisation » n’était pas un « rêve de conquête » mais « un rêve de civilisation », celui de François Fillon quelques années plus tard et, plus généralement, les positions de la direction des Républicains en témoignent. Fustigeant une prétendue « repentance » et vantant les aspects supposément « positifs » de la colonisation de l’Algérie, les responsabilités de ces derniers sont majeures, établies et accablantes [2]. De même celles de certains intellectuels, chroniqueurs et bateleurs médiatiques qui, au nom de la lutte contre « la pensée unique » hier, contre le « décolonialisme » aujourd’hui, redécouvrent les « beautés » de la colonisation aux couleurs de la France.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/06/27/glorification-de-la-colonisation-de-lalgerie-e

    #histoire #révisionnisme #colonisation #extremedroite

  • Eurafrique : un livre-révélation sur les racines coloniales de l’Union européenne

    Il n’est pas fréquent qu’un livre, aussi sérieux que documenté, constitue en lui-même un « scoop ». Tel est le cas pourtant du livre Eurafrique, écrit par les historiens suédois Peo Hansen et Stefan Jonsson et initialement publié en 2014, dont une traduction française actualisée vient de paraître à La Découverte. Sous-titré « Aux origines coloniales de l’Union européenne », il révèle en effet qu’un fondement essentiel du processus d’intégration européenne, institutionnalisé en mars 1957 par le traité de Rome créant la Communauté économique européenne (CEE), a été la volonté de ses États fondateurs de perpétuer sous une forme renouvelée le contrôle de leurs possessions coloniales, principalement africaines. Les auteurs rappellent ainsi la « une » du Monde du 21 février 1957, bien oubliée, qui titrait « Première étape vers l’Eurafrique » un article annonçant le succès des négociations préliminaires au traité de Rome entre les six dirigeants européens.

    Note sur : Peo Hansen et Stefan Jonsson, Eurafrique. Aux origines coloniales de l’Union européenne

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/06/22/eurafrique-un-livre-revelation-sur-les-racines

    #histoire #europe #afrique #colonisation

  • « #Lausanne doit reconnaître son passé colonialiste »

    En lutte contre une inscription problématique sur un immeuble du #Flon, au centre-ville de Lausanne, #Samson_Yemane va plus loin : le conseiller communal socialiste demande à la Municipalité de réaliser un #état_des_lieux du #passé_colonialiste de la cité olympique.

    Les questions relatives à la migration ne sont pas qu’un dossier politique pour Samson Yemane : c’est l’histoire de la vie du conseiller communal lausannois. Le socialiste n’avait que « 12 ou 13 ans » lorsqu’il a fui l’Érythrée en direction de la Libye puis de l’Europe. Sur un bateau.

    Aujourd’hui bientôt trentenaire et naturalisé, le Vaudois travaille à l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés et s’est beaucoup engagé dans la votation sur Frontex, l’agence européenne de protection des frontières dont il a fait le sujet de son mémoire de master.

    Malheureux de l’issue de la votation sur le plan fédéral, Samson Yemane essaie d’agir à son échelle : celle de sa commune de Lausanne. Il vient de déposer un postulat pour rendre la capitale vaudoise « inclusive et non-discriminante ». Interview.

    Vous écrivez que Lausanne a directement participé, voire contribué à l’#esclavage et au #colonialisme. À quoi faites-vous référence ?
    C’est là tout l’enjeu : la population n’a pas du tout conscience qu’au début du XXe siècle encore et même jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, il y avait des « #zoos_humains » au coeur de Lausanne. La Suisse a accueilli des dizaines de « #villages_nègres » et autres exhibitions exotiques, pour le plus grand plaisir des habitants. Il y a donc un immense devoir de mémoire et de #visibilisation.

    Votre #postulat a pour point de départ le travail d’une étudiante sur une devanture au Flon. Or, la régie voulait justement faire retrouver au bâtiment son visage d’origine. N’est-ce pas précisément un travail de mémoire ?
    Où est l’importance historique de cette inscription ? Elle avait été effacée et, là, on la fait renaître sans contexte, sans explication. Il s’agit purement de #racisme_ordinaire, et c’est pour cela que j’ai pris autant cette histoire à cœur : elle mérite que des mesures soient prises.

    Par exemple ?
    Tout dépend du contexte. Pour cette inscription, beaucoup de gens sont pour qu’elle soit effacée, car elle n’a pas vraiment d’utilité et elle heurte les personnes concernées. De manière générale, je milite pour qu’un état des lieux soit réalisé sur le passé colonial de Lausanne. Cela peut prendre plusieurs formes (conférence, discussion, etc.), mais devrait impérativement inclure des personnes compétentes dans ces sujets-là.

    Jusqu’où cela peut-il aller ? Le stade #Pierre_de_Coubertin (ndlr : notoirement raciste, persuadé de la supériorité des Blancs sur les Noirs) doit-il être rebaptisé, selon vous ?
    C’est un bon contre-exemple : dans ce cas, ce lieu a un important #héritage_historique. Le rebaptiser serait contre-productif et ne serait pas compris par la population. Je ne suis pas pour réécrire l’histoire, ni pour créer une polémique, mais pour sensibiliser les Lausannois : pourquoi ne pas mettre une mention sur place, ou réaliser quelque chose au Musée olympique par exemple ?

    N’est-ce pas un peu infantilisant, comme démarche ? Faut-il vraiment une intervention du monde politique ?
    Il y a toujours des combats plus importants que d’autres, mais celui-ci est très légitime à mes yeux. Cette inscription heurte beaucoup de monde, et le vivre-ensemble est primordial, surtout au niveau communal. Plusieurs études scientifiques prouvent que reconnaître notre passé colonial nous amène à consolider notre #cohésion_sociale. D’autres villes (Berne, Zurich, Genève...) ont d’ailleurs fait cet exercice.

    Lausanne dispose déjà pour cela d’un Bureau lausannois pour les immigrés (BLI), avec notamment une permanence contre le racisme. Vous voulez aller plus loin ?
    Mon postulat s’inscrit précisément dans ce contexte. Le travail du BLI est crucial et contribue intellectuellement à notre cohésion sociale. Je veux encourager la Municipalité à mettre l’accent sur l’histoire coloniale. Je l’ai vu avec les réactions après votre premier article : c’est un sujet tabou, très clivant et qui fait parler tout le monde. Un débat public éclairé n’en sera que plus bénéfique. « Décoloniser » l’espace public ne vise en aucun cas à falsifier l’histoire de notre commune — au contraire, le but est de reconnaître les faits historiques et de sensibiliser.

    #Mobimo « comprend la polémique »

    Informée par la Ville que l’#inscription « #Magasin_de_denrées_coloniales » du Flon faisait débat, la régie propriétaire du bâtiment assure à Blick qu’elle avait comme « unique perspective un rappel purement historique de la fonctionnalité du bâtiment ».

    C’est pour cette raison que Mobimo a voulu restituer le nom des enseignes présentes au Flon comme au début du XXe siècle. « Nous comprenons les sensibilités actuelles et sommes conscient des préoccupations de notre société face à des faits socio-historiques ainsi qu’à la portée sémantique des mots », assure Hélène Demont, porte-parole pour la Suisse romande.

    Mobimo estime qu’en tant qu’acteur économique, elle n’a « pas la légitimité de porter un jugement sur des faits historiques se rapportant à l’inscription ». Mais elle veut la replacer dans son contexte avec une notice explicative, et se conformera à la décision de la Ville si un effacement venait à être décidé.

    https://www.blick.ch/fr/news/suisse/le-combat-de-samson-yemane-lausanne-doit-reconna-tre-son-passe-colonialiste-id
    #histoire #Suisse #colonisation

    ping @cede

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    ajouté à la métaliste sur le #colonialisme_suisse :
    https://seenthis.net/messages/868109

  • Charles de Foucauld au service de la colonisation du Maroc - Omar Brouksy
    https://orientxxi.info/magazine/charles-de-foucauld-au-service-de-la-colonisation-du-maroc,5655

    « L’ermite du désert », « l’apôtre des Touaregs », « le saint bienheureux », « l’explorateur proclamé », « le militaire indiscipliné »… Les qualificatifs abondent dans la presse française pour décrire Charles de Foucauld, après sa canonisation le 15 mai 2022 par le pape François. Ces éloges ne devraient cependant pas faire oublier son rôle d’agent du colonialisme français, ni son antisémitisme.

    • Je sais bien que la mode chez les « gauches occidentales » est de s’expédier de longues missives expliquant que l’anti-impérialisme, l’anti-colonialisme, le non-alignement, caractéristiques historiquement essentielles des gauches internationalistes, c’est has been, naïf, voir complaisant avec les méchants…

      Mais la lecture des points de vues d’auteurs venus de pays qui ont été ou sont encore du mauvais côté de l’impérialisme, du colonialisme ou du post-colonialisme, c’est le rappel permanent que les grandes indignations morales et médiatiques de l’Occident sont systématiquement orientées et hypocrites.

    • Comparer avec l’article du Monde, qui évacue la question de l’antisémitisme d’une phrase incompréhensible :
      https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2005/11/13/charles-de-foucauld-un-marabout-au-sahara_709614_3208.html

      Foucauld manque de déraper dans l’antisémitisme avec l’un de ses meilleurs amis, le marquis italien de Morès, qui fréquente Edouard Drumont, l’auteur en 1886 de La France juive.

      (Ça veut dire quoi, « manquer de déraper dans l’antisémitisme » ?)

      Et de décréter qu’il n’était pas « un agent colonial », juste « C’est le langage de l’époque », avant de terminer par une citation d’époque pas du tout grotesque (mais c’est le langage de l’époque) :

      L’Illustration écrit : « Ils ont voulu détruire le grand marabout blanc en qui ils voyaient, superstitieusement mais justement, l’image vivante des Français » !

    • Je pense qu’on arrive ici encore aux contradictions des récentes « reconnaissances » de certains crimes occidentaux.

      Lorsqu’on a admis que l’esclavage était un crime contre l’humanité, on s’est retrouvés bien crétins avec Napoléon, qui l’a rétabli en 1802. Parce que la logique voudrait que quelqu’un qui rétablit un crime contre l’humanité est lui-même un criminel contre l’humanité. Et que célébrer un criminel contre l’humanité, ça fait mauvais genre.

      Alors on tente de « séparer l’Homme du criminel contre l’humanité », comme Macron l’a tenté avec le « grand soldat » Pétain, mais ça a un peu coincé. (Mais pour Napoléon, ça passe encore crème. Tiens sur ce coup, je trouve qu’on s’en cogne assez ouvertement de l’avis de nos amis européens : eux ça fait longtemps qu’ils trouvent indigne qu’on célèbre Napoléon.)

      Et depuis que Macron a proclamé que « la colonisation est un crime contre l’humanité », on se retrouve avec le même genre de problème pour tous ceux qui ont participé à la colonisation. Si Charles de Foucauld était un « agent du colonialisme français », alors même topo : est-il un criminel contre l’humanité. Comme canoniser un criminel contre l’humanité en présence du gouvernement françaouis, ça le foutrait mal, le plus simple encore de se dire que non, il n’était pas « un agent colonial ». Pas plus qu’il n’était antisémite, juste qu’il a « manqué de déraper ». Et puis c’était « le langage de l’époque ».

      Et ça te me pousse des cris de truie qu’on égorge quand on fait remarquer qu’on a des statues de tels criminels contre l’humanité, et on assure que non, « on ne déboulonne pas les statues », et que tout ça c’est l’horreur de la « cancel culture »…

  • Que doit la Belgique au Congo ?

    Cette semaine, le roi Philippe de Belgique visite le Congo pour la première fois. Lorsque son père, prédécesseur, le roi Albert II, s’est rendu en 2010 pour la célébration des 50 ans de l’indépendance, il y a eu peu de débats autour de l’héritage colonial. À l’époque, l’ancien ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel avait qualifié le roi Léopold II – le fondateur de l’État indépendant du Congo – de « héros visionnaire ». Il a ajouté : « Les Belges ont construit le chemin de fer, des écoles et des hôpitaux et mis en marche la croissance économique ».
    Les temps ont changé. Les mobilisations à travers le monde suite au meurtre de George Floyd en 2020 ont conduit au renversement de statues en Belgique et ont contribué au lancement d’une commission parlementaire sur le passé colonial. Le 30 juin de cette année-là, le jour de l’indépendance congolaise, le roi Philippe a exprimé ses « profonds regrets pour les blessures du passé ».
    Et pourtant, cette lutte avec le passé n’a pas été facile ; l’amnésie et l’oubli dominent toujours. Malgré la mobilisation impressionnante de 2020, selon un sondage réalisé en 2020, la moitié des Belges pensent toujours que la colonisation a fait plus de bien que de mal. Un autre sondage a révélé que 80 % aimeraient conserver les statues du roi Léopold II. Le monument le plus célèbre, la statue équestre de Léopold II près du Palais royal de Bruxelles, est d’ailleurs toujours là. Une grande partie de cette amnésie est enracinée dans l’éducation – une étude de 2008 a révélé qu’un quart des Belges ne savaient pas que le Congo avait été une colonie belge. Jusqu’à récemment, les enseignants n’étaient pas tenus d’enseigner l’histoire coloniale et les manuels traitaient la période en termes vagues et aseptisés. Une pratique courante (est critiquée dans le rapport des experts), tant dans les manuels que dans la rhétorique officielle, consistait à peser les aspects positifs et négatifs de l’expérience coloniale. Oui, des mains ont été coupées, mais la Belgique a aussi construit des écoles.
    (—> https://bit.ly/3MG6Ndo)

    #Révisionnisme_Historique #Colonisation #RDC

  • « هآرتس » : إسرائيل تُدرج الضفة الغربية ضمن صلاحيات « الآثار الإسرائيلية »
    https://al-akhbar.com/Palestine/338656

    كشفت صحيفة «هآرتس» العبرية أنّ «وزارة الثقافة الإسرائيلية» و«الإدارة المدنية» التابعة لجيش الاحتلال اتخذت قراراً بضمّ مناطق الضفة الغربية المحتلة إلى «سلطة الآثار الإسرائيلية».

    وقالت الصحيفة، اليوم، إن مفتشي «سلطة الآثار الإسرائيلية» سيبدأون العمل في أرجاء الضفة الغربية «استجابة لضغوط من اليمين الإسرائيلي»، وتنفيذاً لاتّفاق أبرم أخيراً بين «الإدارة المدنية» و«سلطة الآثار»، بموافقة وزير الثقافة حيلي تروبر.

    ووفق الصحيفة، تهدف هذه الخطوة إلى إضعاف «الإدارة المدنية» والعمل على إلغائها بحيث تبسط سلطة الآثار سيطرتها الكاملة على مناطق الضفة الغربية.

    Selon Haaretz, les sites archéologiques palestiniens en Cisjordanie occupée ne dépendent plus d’un militaire, administrateur ("provisoire"), mais bien de l’administration centrale israélienne, en l’occurrence la direction des Antiquités au ministère de la Culture. Un pas de plus vers la "légalisation" de l’annexion.

    #israël #colonisation #archéologie

  • Résistances africaines à la domination néo-coloniale, Martine Boudet coordinatrice

    Résistances africaines à la domination néocoloniale [1], qui regroupe les contributions de douze auteurs, récuse, comme son titre l’indique, cette vision culpabilisatrice pour les Africains. Ses auteurs, originaires d’Afrique de l’Ouest et de France [2], placent au contraire les relations asymétriques entre l’Afrique et le monde au cœur de leur analyse de la situation actuelle des peuples africains. Car l’espace mondial constitue une totalité structurée par des rapports de domination économiques, géopolitiques et culturels qui se perpétuent tout en s’adaptant. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que l’ouvrage, et notamment l’introduction de Martine BOUDET, insiste sur le rôle de la France, qui demeure encore, en particulier dans la région sahélo-saharienne, un pilier de la défense de cet ordre. La France est avec les Etats-Unis le seul pays occidental dont le positionnement international soit à ce point fondé sur l’interaction entre ses intérêts économiques et militaro-stratégiques. Dans la suite incessante des interventions militaires depuis l’indépendance, la décision de F. Hollande d’intervenir au Mali (janvier 2013) confirma cette réalité. Dans la préface, Aminata TRAORE, ancienne ministre malienne de la Culture et du Tourisme rappelle que selon L. Bigot, sous-directeur Afrique de l’Ouest au ministère des Affaires étrangères (2008-2013), les autorités maliennes étaient plutôt réticentes à cette intervention, en réalité déjà soigneusement préparée sous la présidence Sarkozy par la haute hiérarchie militaire. L’existence du franc CFA est, comme le rappelle Kako NUBUKPO, ancien ministre de la Prospective au Togo, un puissant vecteur d’accumulation de richesses hors de l’Afrique et provoque une forte extraversion des pays africains francophones. La transformation du franc CFA en ECO, annoncée en 2019 par E. Macron et le président du Sénégal A. Ouattara, dénoncée dans une déclaration d’intellectuels africains dont Ndongo SAMBA SYLLA (publiée sur le site Médiapart et reproduite dans l’ouvrage) ne brisera pas le lien de subordination des pays membres de la zone monétaire à l’ancienne puissance coloniale. Le maintien de cette subordination passe par la complicité d’élites gouvernementales et privées avec l’ancienne puissance coloniale.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/06/02/resistances-africaines-a-la-domination-neo-col

    #international #afrique #colonisation

  • Aimé Césaire : les origines coloniales du #fascisme

    https://invidious.fdn.fr/watch?v=0BQ23TukET0

    « la #colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au Viet-Nam une tête coupée et un œil crevé et qu’en France on accepte, une fillette violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s’opère, une gangrène qui s’installe, un foyer d’infection qui s’étend et qu’au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées. de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l’Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l’#ensauvagement du continent.

    Et alors, un beau jour, la bourgeoisie est réveillée par un formidable choc en retour : les gestapos s’affairent, les prisons s’emplissent, les tortionnaires inventent, raffinent, discutent autour des chevalets. »

    https://histoirecoloniale.net/Aime-Cesaire-Discours-sur-le-colonialisme.html

    #capitalisme #deshumanisation #esclavage #choc_en_retour

  • Communiqué unitaire de soutien à la mobilisation aux antillais-es du 28 mai 2022 empoisonnement au chlordécone : demande d’audience des ministres !

    En soutien des antillais-es qui seront dans la rue le 28 mai 2022 contre le non-lieu que pourrait prononcer un Procureur de la République prochainement sur le scandale sanitaire du chlordécone et ce malgré des plaintes déposées en 2006 pour mise en danger de la vie d’autrui et empoisonnement, nos organisations : la Fédération Syndicale Unitaire, la Fondation Copernic, la Confédération Paysanne, ATTAC France, la Confédération Générale du Travail et l’Union syndicale Solidaires ont sollicité une demande de rendez-vous ce samedi 28 mai 2022 auprès de Madame Yaël BRAUN PIVET, Ministre de l’Outre-mer et Monsieur DUPONT MORETTI, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/05/28/communique-unitaire-de-soutien-a-la-mobilisati

    #santé #antilles #colonisation

  • Indigenous group defends uncontacted relatives from cattle onslaught in the #Gran_Chaco

    In the dwindling #Dry_Chaco, an Indigenous group fights for land titles to protect uncontacted relatives and some of the last remaining wild lands in #Paraguay.

    - The Gran Chaco, a dry forest that stretches across Paraguay, Bolivia, and Argentina, is one of the fastest-disappearing ecosystems on the planet, having lost 20% of forest cover between 2000 and 2019, according to a recent study.
    – The Chaco is home to the #Ayoreo-Totobiegosode, one of the only known “uncontacted” Indigenous groups in South America outside of the Amazon; in early 2021, members of this group approached a camp of their contacted relatives to express their concerns about escalating forest destruction.
    - The contacted Ayoreo-Totobiegosode have been engaged in a legal battle for their traditional homelands for nearly 30 years, and although Paraguay designated this region as a protected area in 2001, several cattle-ranching companies have obtained land titles within the region, with deforestation continuing.
    – Last month, the tribe made further appeals to the Inter-American Commission on Human Rights requesting the official title to their traditional lands.

    https://www.youtube.com/watch?v=1lUrhyAS_F4&feature=emb_logo

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=xlum11PrDjg&feature=emb_logo

    https://news.mongabay.com/2022/05/indigenous-group-fights-cattle-onslaught-defends-uncontacted-relative

    #peuples_autochtones #forêt #Chaco #déforestation #résistance

    • Artist statement : ’#Artes _Vivas’ Indigenous collective

      #Osvaldo_Pitoe, #Jorge_Carema, #Efacio_Álvarez, #Marcos_Ortiz and #Esteban_Klassen, a collective of indigenous artists from the Chaco, are part of the project ’Collection, Mission, Colonisation: Encounters and entangled Histories from the Chaco’. Find out more about their creative perspectives in this statement.

      Photographs of the artefacts collected by missionaries Seymour Hawtrey and Wilfrid Barbrooke Grubb in the late 19th century inspired artists from the indigenous collective “Artes Vivas” to create new works. From the interaction with the collection emerged a series of drawings in which the artists recall the historical ways of being in the world of their people, and simultaneously speak of the contemporary life of Nivacle and Guaraní communities in the Chaco. Through reflections and observations they are creating a dialogue between historical artefacts and contemporary expressions. The drawings express and reflect processes of transformation caused by colonisation and evangelisation in the 20th century.

      In a non-verbal way, the drawings communicate the dispossession of their territories and the loss of autonomy. They tell of the modification of their subsistence practices, of wage labour, and the re-settlement on mission stations, circumstances which determine their present precarious living conditions. They refer to processes of conversion and forced assimilation and to the continuous experience of discrimination and exclusion.

      However, the drawings also witness the strength and resilience of indigenous ways of living. They show that relationships with the forest and the beings that inhabit it, as well as their ethics of coexistence and sharing, are still important for the Nivacle and Guaraní.

      The artist collective was initiated and established through a close, long-term collaboration between indigenous artists and anthropologists Verena and Ursula Regehr. Following a proposal from the Nivacle community, they organised a drawing contest in 1998 where the drawings made with black pen on paper by Jorge Carema and Osvaldo Pitoe stood out. The black and white contrasts allude to that of women’s wool textiles in the region. Over the years Clemente Juliuz, Esteban Klassen, Marcos Ortiz, and Efacio Álvarez joined the collective and developed their own motifs and styles. All the artists are self-taught and have only had a few years of formal education. They belong to the Nivacle and Guaraní linguistic groups and live in the Cayin ô Clim and Yiclôcat missions on the periphery of the Neuland Mennonite colony in the Paraguayan Chaco.

      They have participated in several exhibitions and publications, including “Bosques vivos”, Bienal Sur and Centro Cultural La Moneda, Santiago de Chile (2022); “Trees”, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris (2019); “Reconfigurations: Chaco life in transition”, Museo del Barro, Asunción (2018); “symmetry/asymmetry: imagination and art in the Chaco”, Manzana de la Rivera Cultural Centre, Asunción and Colonia Neuland Cultural Centre (2011); “We, people of Cayin ô Clim”, Manzana de la Rivera Cultural Centre, Asunción and Colonia Neuland Cultural Centre (2004).

      Quelques oeuvre à découvrir sur le site web :

      https://www.sdcelarbritishmuseum.org/blog/artist-statement-living-arts-indigenous-collective
      #art #colonisation

  • Un(e) député(e) pour porter Kanaky ?

    Kanaky n’a jamais été aussi forte, et Kanaky n’a jamais été aussi menacée !
    D’un côté la quasi unanimité des Kanak pour l’indépendance n’a jamais été aussi grande, ainsi que l’adhésion d’autres citoyens à cette volonté farouche de liberté, qu’ont déjà obtenue tous nos voisins.
    De l’autre côté, l’État prétendument neutre a dû, devant le péril d’indépendance imminente, manœuvrer sans scrupules pour en éviter le verdict, avec l’aide de droites locales divisées et sou- vent haineuses, arc-boutées sur leurs privilèges. Alors, encore et toujours, il nous faut préparer l’avenir et rester unis sur plusieurs fronts :

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/05/24/une-deputee-pour-porter-kanaky

    #international #kanaky #colonisation

  • À la racine des malheurs d’Haïti : des réparations aux esclavagistes
    https://www.nytimes.com/fr/2022/05/20/world/haiti-france-dette-reparations.html

    En 1791, les esclaves haïtiens réussissent l’impensable.Ils chassent les colons français et fondent un nouveau pays. La France fera payer cet affront à leurs descendants — en espèces. Le montant payé est resté un mystère, jusqu’à aujourd’hui. Pour trouver la réponse, le Times a parcouru des archives centenaires. Le principal bénéficiaire du prêt à Haïti de 1875 est le Crédit Industriel et Commercial, une banque qui participé au financement de la tour Eiffel. Source : The New York Times

  • Agir contre l’occupation militaire et la colonisation, en Palestine et partout ailleurs

    L’UPJB vous invite aujourd’hui à signer et faire signer une pétition d’un genre particulier. En la signant, vous participerez à une « initiative citoyenne européenne » (ICE).

    Le droit de l’Union européenne permet aux citoyen·ne·s de pays membres de plus de dix-huit ans, d’imposer collectivement à la Commission européenne de prendre position sur une question d’intérêt public. Il s’agit ici d’exiger que la Commission agisse juridiquement pour interdire toute relation commerciale avec des sociétés, publiques ou privées établies dans des territoires occupés. Cette demande ne peut légalement pas cibler un État en particulier mais bien tous les États qui se rendent coupables d’occupation militaire et de colonisation de territoires ne leur appartenant pas.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/04/26/agir-contre-loccupation-militaire-et-la-coloni

    #international #palestine #colonisation

  • Bonnes feuilles : « Des bombes en Polynésie »
    https://theconversation.com/bonnes-feuilles-des-bombes-en-polynesie-180772

    Sous la direction de Renaud Meltz et d’Alexis Vrignon, l’ouvrage « Des bombes en Polynésie » réunit les contributions d’une quinzaine de chercheurs de différentes disciplines (historiens, géographes, anthropologues) pour revenir sur un épisode dramatique et longtemps gardé secret de notre histoire récente.


    #nucléaire

    • Des bombes en Polynésie. Les essais nucléaires français dans le Pacifique

      Sous la présidence du général #de_Gaulle, la France se dote de la force de dissuasion convoitée depuis le début de la Ve République : des bombes bien plus puissantes que celle déployée à Hiroshima. À quel prix ? Les 193 essais nucléaires réalisés de 1966 à 1996 en Polynésie dans les atolls de #Fangataufa et #Moruroa ont bouleversé l’existence de l’ensemble des Polynésiens, contaminant certains par les retombées toxiques, dégradant des écosystèmes fragiles dans lesquels des déchets radioactifs ont été hâtivement jetés à la mer. Au long de cette gigantesque entreprise qui a mobilisé une centaine de milliers d’hommes et des milliards de francs, le mode de vie des habitants s’est trouvé transformé, des Marquises à Bora-Bora.
      Depuis les hésitations des décideurs politiques métropolitains sur le choix du lieu – on a envisagé la Corse ou le Massif central pour les tirs souterrains, la Réunion et la Nouvelle-Calédonie pour les essais aériens – jusqu’aux conséquences sanitaires, environnementales et socio-économiques, en passant par le récit des oppositions, des contestations mais aussi des cohabitations et des rencontres, cet ouvrage, fruit de la collaboration de 15 chercheurs, historiens, géographes et anthropologues, lève le voile sur une période de l’histoire polynésienne et de l’histoire post-coloniale française trop longtemps demeurée sous le signe du secret.

      https://www.editions-vendemiaire.com/catalogue/collection-chroniques/des-bombes-en-polynesie-renaud-meltz-alexis-vrignon-dir
      #France #Polynésie #essais_nucléaires #livre #colonisation #colonialisme #pollution #contamination

      –-

      voir aussi les #Moruroa_files :
      https://disclose.ngo/en/investigations/moruroa-files
      https://seenthis.net/messages/905501

  • http://www.slate.fr/story/225594/madagascar-france-coloniale-repression-sanglante-memoire-oubli-franco-malgache

    À Madagascar aussi la France coloniale a sévi, mais qui s’en souvient ?
    Slate.fr — 30 mars 2022

    Il y a un mystère lié au récit et à la mémoire des événements de 1947, qui firent pourtant près de 90.000 morts : les premiers à se taire sont les premiers concernés.

    À deux années de distance, Sétif (Algérie) en 1945 et Madagascar en 1947 furent deux des pages les plus sombres de l’histoire coloniale française. Or si tout le monde se souvient du drame algérien, ce qu’il s’est passé sur l’« île Rouge » est plus rarement évoqué. Sétif et Madagascar comportent pourtant bien des points communs.

    Ce furent, à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, deux insurrections réprimées de façon sanglante, la première annonçant même la seconde, avec plusieurs dizaines de milliers de morts. Toutes deux ont ouvert une époque nouvelle : celle de la revendication pour l’indépendance nationale ; et conduit une dizaine d’années plus tard à celle-ci, pour les Algériens au terme d’une longue guerre de libération (1954-1962), et sans trop de heurts, en 1960, pour les Malgaches.

    L’échec de l’insurrection

    C’est en pleine nuit, le 29 mars 1947, que des centaines de rebelles attaquent le camp militaire de Moramanga. Puis l’insurrection s’étend, pille et incendie des garnisons militaires, des postes de gendarmerie, des bâtiments administratifs et des dépôts d’armes ainsi que des concessions. Des routes et voies ferrées sont coupées. 35.000 Français vivent alors sur l’île, environ 150 Européens sont tués.

    Les conjurés visaient à rétablir l’indépendance immédiate et intégrale de Madagascar. Mais le mouvement insurrectionnel échoue à s’étendre aux grandes villes. Il est pour l’essentiel contenu à la partie orientale de l’île. Des milliers d’insurgés se cachent dans les forêts encore quelques semaines, jusqu’à épuisement.

    La réaction est terrible. L’armée et la police françaises inaugurent de « nouvelles méthodes » : rebelles jetés vivant d’un avion militaire ou enfermés dans des wagons jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le chef de l’état-major français évoquera un bilan de 89.000 victimes, directes ou indirectes, de la répression.
    (...)

    #Madagascar #insurrection #repression_coloniale #memoire #oubli

  • https://orientxxi.info/magazine/les-camps-de-regroupement-entreprise-de-destructuration-du-monde-rural-a

    Les camps de regroupement, entreprise de destructuration du monde rural algérien

    Pour empêcher les combattants indépendantistes de bénéficier du soutien des villageois pendant la guerre d’indépendance, l’armée française procède au regroupement de la population dans une opération pudiquement désignée sous le nom de « pacification ». En réalité, plus de deux millions d’Algériens ont été parqués dans des camps soumis à l’autorité militaire et qui ont déstructuré la société rurale.

    Fabien Sacriste, 25 mars 2022

    (...)

  • COLONIALISMO. In Libia la strategia italiana della “terra bruciata”

    Non appena l’impiego operativo dell’aereo come fattore preponderante di superiorità nei conflitti venne teorizzato da #Giulio_Douhet nel 1909, gli italiani divennero i primi a livello mondiale ad utilizzare questa arma bellica durante la Guerra italo-turca della #Campagna_di_Libia.

    ll 1º novembre 1911 il sottotenente #Giulio_Gavotti eseguì da un velivolo in volo il primo bombardamento aereo della storia, volando a bassa quota su un accampamento turco ad #Ain_Zara e lanciando tre bombe a mano.

    Pochi anni dopo entrarono in servizio nuovi aerei, tecnicamente più capaci di svolgere il ruolo offensivo al quale erano stati predisposti e le azioni assunsero l’aspetto di un’inarrestabile escalation militare.

    Tra il mese di aprile e l’agosto del 1917 furono eseguite contro le oasi di Zanzour e Zavia, un centinaio di azioni con il lancio di 1.270 chilogrammi di liquido incendiario e 3.600 chili di bombe.

    Dal 1924 al 1926 gli aerei ebbero l’ordine di alzarsi in volo per bombardare tutto ciò che si muoveva nelle oasi non controllate dalle truppe italiane.

    Dal novembre 1929 alle ultime azioni del maggio 1930, l’aviazione in Cirenaica eseguì, secondo fonti ufficiali, ben 1.605 ore di volo bellico lanciando 43.500 tonnellate di bombe e sparando diecimila colpi di mitragliatrice.

    La strategia aerea e la politica della terra bruciata, spinse migliaia di uomini, donne e bambini terrorizzati a lasciare la Libia, chi verso la Tunisia e l’Algeria, chi in direzione del Ciad o dell’Egitto e i bombardamenti diventarono sempre più violenti, scientifici e sperimentali.

    Cirenaica pacificata, uno dei libri con i quali il generale Graziani volle giustificare la sua azione repressiva e rispondere alle accuse di genocidio, c’è un breve capitolo sul bombardamento di Taizerbo, una delle roccaforti della resistenza anti italiana capeggiata dall’imam Omar el Mukhtar, avvenuto il 31 luglio 1930, sei mesi dopo l’esortazione di Pietro Badoglio all’uso dell’iprite: “Per rappresaglia, ed in considerazione che Taizerbo era diventata la vera base di partenza dei nuclei razziatori il comando di aviazione fu incaricato di riconoscere l’oasi e – se del caso – bombardarla. Dopo un tentativo effettuato il giorno 30 -non riuscito, per quanto gli aeroplani fossero già in vista di Taizerbo, a causa di irregolare funzionamento del motore di un apparecchio, la ricognizione venne eseguita il giorno successivo e brillantemente portata a termine. Quattro apparecchi Ro, al comando del ten.col. Lordi, partirono da Giacolo alle ore 4.30 rientrando alla base alle ore 10.00 dopo aver raggiunto l’obiettivo e constatato la presenza di molte persone nonché un agglomerato di tende. Fu effettuato il bombardamento con circa una tonnellata di esplosivo e vennero eseguite fotografie della zona. Un indigeno, facente parte di un nucleo di razziatori, catturato pochi giorni dopo il bombardamento, asserì che le perdite subite dalla popolazione erano state sensibili, e più grande ancora il panico”.

    Vincenzo Lioy, nel suo libro sul ruolo dell’aviazione in Libia (Gloria senza allori, Associazione Culturale Aeronautica), ha aggiunto un’agghiacciante rapporto firmato dal tenente colonnello dell’Aeronautica Roberto Lordi, comandante dell’aviazione della Cirenaica (rapporto che Graziani inviò al Ministero delle colonie il 17 agosto) nel quale si apprende che i quattro apparecchi Ro erano armati con 24 bombe da 21 chili ad iprite, 12 bombe da 12 chili e da 320 bombe da 2 chili, e che “(…) in una specie di vasta conca s’incontra il gruppo delle oasi di Taizerbo. Le palme, che non sono molto numerose, sono sparpagliate su una vasta zona cespugliosa. Dove le palme sono più fitte si trovano poche casette. In prossimità di queste, piccoli giardini verdi, che in tutta la zona sono abbastanza numerosi; il che fa supporre che le oasi siano abitate da numerosa gente. Fra i vari piccoli agglomerati di case vengono avvistate una decina di tende molto più grandi delle normali e in prossimità di queste numerose persone. Poco bestiame in tutta la conca. II bombardamento venne eseguito in fila indiana passando sull’oasi di Giululat e di el Uadi e poscia sulle tende, con risultato visibilmente efficace”.

    II primo dicembre dello stesso anno il tenente colonnello Lordi inviò a Roma copia delle notizie sugli effetti del bombardamento a gas effettuato quel 31 luglio sulle oasi di Taizerbo “ottenute da interrogatorio di un indigeno ribelle proveniente da Cufra e catturato giorni or sono”.

    È una testimonianza raccapricciante raccolta materialmente dal comandante della Tenenza dei carabinieri reali di el Agheila: “Come da incarico avuto dal signor comandante l’aviazione della Cirenaica, ieri ho interrogato il ribelle Mohammed abu Alì Zueia, di Cufra, circa gli effetti prodotti dal bombardamento a gas effettuato a Taizerbo. II predetto, proveniente da Cufra, arrivò a Taizerbo parecchi giorni dopo il bombardamento, seppe che quali conseguenze immediate vi sono quattro morti. Moltissimi infermi invece vide colpiti dai gas. Egli ne vide diversi che presentavano il loro corpo ricoperto di piaghe come provocate da forti bruciature. Riesce a specificare che in un primo tempo il corpo dei colpiti veniva ricoperto da vasti gonfiori, che dopo qualche giorno si rompevano con fuoruscita di liquido incolore. Rimaneva così la carne viva priva di pelle, piagata. Riferisce ancora che un indigeno subì la stessa sorte per aver toccato, parecchi giorni dopo il bombardamento, una bomba inesplosa, e rimasero così piagate non solo le sue mani, ma tutte le altre parti del corpo ove le mani infette si posavano”.

    L’uso dell’iprite, che doveva diventare un preciso sistema di massacro della popolazione civile in Etiopia qualche anno più tardi, fu certamente una scelta sia militare che politica così come i bombardamenti dovevano corrispondere a scelte di colonizzazione ben precise e sistematiche di quella che Gaetano Salvemini, quando ebbe inizio l’avventura coloniale italiana in Libia definì “Un’immensa voragine di sabbia”:

    Benito Mussolini volle che fosse il gerarca Italo Balbo ad occuparsene dopo averlo sollevato dall’incarico di Ministro dell’Aeronautica del Regno d’Italia e inviato in qualità di Governatore nel 1934.

    Balbo dichiarò che avrebbe seguito le gloriose orme dei suoi predecessori e avviò una campagna nazionale che voleva portare due milioni di emigranti sulla Quarta Sponda Italiana del Mediterraneo.

    Ne arrivarono soltanto 31mila, ma furono un numero sufficiente da trincerare dietro un muro militare, costruito nel 1931 in Cirenaica, per contrastare la resistenza delle tribù beduine degli indipendentisti libici.

    Quel muro, il muro italiano di Giarabub, è tuttora presente e in funzione come barriera anti-immigrazione: una doppia linea di recinzione metallica lunga 270 chilometri, larga quattro metri, alta tre, visibilmente malandata ma resa insuperabile da chilometri di matasse di filo spinato che si srotolano dalle regioni a ridosso del porto di Bardia, lungo le sterpaglie desolate della Marmarica, fino a perdersi nel Grande Mare di Sabbia del Deserto Libico.

    Questa grande opera venne commissionata alla Società Italiana Costruzioni e Lavori Pubblici di Roma, che la realizzò in sei mesi, dal 15 aprile al 5 settembre 1931, ad un costo complessivo di circa venti milioni di lire, impegnando nella costruzione 2.500 indigeni sorvegliati da 1.200 soldati e carabinieri, lungo un percorso totalmente privo di strade e di risorse idriche.

    Il reticolato di filo spinato è sostenuto da paletti di ferro con base in calcestruzzo, vigilato dai ruderi fatiscenti di tre ridotte e sei ridottini; lungo il suo percorso vennero costruiti tre campi d’aviazione, una linea telefonica, 270 milioni di paletti di ferro e ventimila quintali di cemento.

    Il compito di sorveglianza e controllo è sempre stato garantito dall’innesco di migliaia di mine antiuomo, ma per un certo periodo fu oggetto di ricognizioni aeree audacemente condotte, oltre che dai piloti dell’Aeronautica Militare, anche e direttamente dal loro capo supremo e Maresciallo dell’Aria Italo Balbo a bordo di veivoli derivati dai trimotori Savoia Marchetti da lui impiegati nelle transvolate atlantiche e che divennero caccia bombardieri siluranti chiamati Sparvieri.

    Nei sei anni che Balbo visse e volò in Libia, lo Sparviero abbatté tutti i record e tutti i primati di volo civile, velocità, trasporto, durata, distanza, poi il salto di qualità e da civile divenne aereo militare: nella versione S.79K, l’impiego operativo di questo modello avvenne con l’intervento italiano nella guerra civile spagnola e il 26 aprile 1937, tre S.M.79 dell’Aviazione Legionaria presero parte al bombardamento della cittadina basca di Guernica, un’incursione aerea compiuta in cooperazione con la Legione Condor nazista, che colpì nottetempo la popolazione civile inerme e ispirò il celeberrimo dipinto di denuncia di Pablo Picasso.

    Sette anni prima era alla guida di grandi imprese di voli transatlantici: il primo nel 1930 da Orbetello a Rio de Janeiro; il secondo tre anni dopo, da Orbetello a Chicago. Questa seconda crociera, organizzata per celebrare il decennale della Regia Aeronautica Militare Italiana nell’ambito dell’Esposizione Universale Century of Progress che si tenne a Chicago tra il 1933 e il 1934, lo aveva coperto di gloria.

    Il governatore dell’Illinois e il sindaco della città di Chicago riservarono ai trasvolatori un’accoglienza trionfale: a Balbo venne intitolata una strada, tutt’oggi esistente, e i Sioux presenti all’Esposizione lo nominarono capo indiano, con il nome di Capo Aquila Volante. Il volo di ritorno proseguì per New York, dove il presidente Roosevelt organizzò, in onore agli equipaggi della flotta di 25 idrotransvolanti italiani, una grande street parade.

    Gli esaltatori delle trasvolate atlantiche non mancano di citare ogni tipo di manifestazione organizzata a Chicago in onore del grande pilota, ma omettono sempre di citare lo striscione che pare recitasse “Balbo, don Minzoni ti saluta” e che commemorava l’onore da lui acquisito come pioniere dello squadrismo fascista.

    Là, in Italia, partendo dalle valli del delta padano, aveva visto portare a compimento grandi opere di bonifiche che strapparono alle acque nuove terre da coltivare e nuove forme di diritti sindacali da reprimere grazie all’”esaltazione della violenza come il metodo più rapido e definitivo per raggiungere il fine rivoluzionario” (Italo Balbo, Diario 1922, Mondadori).

    Sempre là, nella bassa provincia Ferrarese, aveva inaugurato la strategia criminale delle esecuzioni mirate come responsabile diretto, morale e politico dei due omicidi premeditati, da lui considerati ’bastonate di stile’, che significavano frattura del cranio, somministrate al sindacalista Natale Gaiba e al sacerdote don Giovanni Minzoni.

    Natale Gaiba venne assassinato per vendicare l’offesa, compiuta quando il sindacalista argentano era assessore del Comune di Argenta, di aver fatto sequestrare l’ammasso di grano del Molino Moretti, imboscato illegalmente per farne salire il prezzo, venisse strappato ai latifondisti agrari e restituito al popolo che lo aveva prodotto coltivando la terra, ridotto alla fame.

    Don Minzoni, parroco di Argenta, venne assassinato dai fascisti locali: Balbo non volle ammettere che fossero stati individuati e arrestati i colpevoli e intervenne in molti modi, anche con la costante presenza in aula, per condizionare lo svolgimento e il risultato sia delle indagini che del processo penale, garantendo l’impunità del crimine.

    Qui, in Libia, Italo Balbo non riuscì a trovare, nemmeno con la forza, l’acqua sufficiente da donare alla terra di quei pochi coloni veneti e della bassa ferrarese che, sotto l’enfasi propagandistica del regime, lo avevano raggiunto, si erano rimboccati le maniche e si erano illusi di rendere verde il deserto “liberato”.

    Fu sempre qui, in Libia, che italo Balbo, per tragica ironia della sorte o per fatale coincidenza, precipitò realmente in una voragine di sabbia e trovò la morte, colpito dal fuoco amico della artiglieria contraerea italiana nei cieli di Tobruk il 28 giugno 1940. Evidentemente mentre lui seguiva le orme dei grandi colonizzatori italiani, qualcos’altro stava seguendo le sue tracce, poiché la responsabilità storica di quanto avvenuto per sbaglio, come tragico errore e incidente di guerra, venne assunta in prima persona da un capo pezzo del 202 Reggimento di Artiglieria, che ammise di aver sparato raffiche di artiglieria contraerea all’indirizzo del trimotore Savoia Marchetti 79 pilotato dal suo comandante supremo nonché concittadino Italo Balbo, essendo significativamente pure lui, Claudio Marzola, 20enne, un ferrarese purosangue.

    I colpi letali partirono da una delle tre mitragliatrici da 20 mm in dotazione a un Incrociatore Corazzato della Marina Regia che permaneva in rada semiaffondato e a scopo difensivo antiaereo, varato con lo stesso nome del santo patrono della città di Ferrara: San Giorgio.

    https://pagineesteri.it/2021/05/27/africa/colonialismo-in-libia-la-strategia-italiana-della-terra-bruciata
    #colonialisme #Italie #terre_brûlée #colonisation #histoire_coloniale #Italie_coloniale #colonialisme_italien #aviation #Zanzour #Zavia #oasis #bombardement #Cirenaica #Graziani #Rodolfo_Graziani #Taizerbo #iprite #Pietro_Badoglio #Badoglio #Roberto_Lordi #Italo_Balbo #fascisme #Giarabub #Balbo #Legione_Condor #violence #Natale_Gaiba #Giovanni_Minzone #don_Minzoni #Claudio_Marzola

    Un mur construit à l’époque coloniale et encore debout aujourd’hui et utilisé comme barrière anti-migrants :

    Quel muro, il muro italiano di Giarabub, è tuttora presente e in funzione come barriera anti-immigrazione: una doppia linea di recinzione metallica lunga 270 chilometri, larga quattro metri, alta tre, visibilmente malandata ma resa insuperabile da chilometri di matasse di filo spinato che si srotolano dalle regioni a ridosso del porto di Bardia, lungo le sterpaglie desolate della Marmarica, fino a perdersi nel Grande Mare di Sabbia del Deserto Libico.
    Questa grande opera venne commissionata alla Società Italiana Costruzioni e Lavori Pubblici di Roma, che la realizzò in sei mesi, dal 15 aprile al 5 settembre 1931, ad un costo complessivo di circa venti milioni di lire, impegnando nella costruzione 2.500 indigeni sorvegliati da 1.200 soldati e carabinieri, lungo un percorso totalmente privo di strade e di risorse idriche.
    Il reticolato di filo spinato è sostenuto da paletti di ferro con base in calcestruzzo, vigilato dai ruderi fatiscenti di tre ridotte e sei ridottini; lungo il suo percorso vennero costruiti tre campi d’aviazione, una linea telefonica, 270 milioni di paletti di ferro e ventimila quintali di cemento.

    #murs #barrières_frontalières

    –-

    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien :
    https://seenthis.net/messages/871953

    • #Balbo street à #Chicago —> une rue est encore dédiée à #Italo_Balbo :

      Nei sei anni che Balbo visse e volò in Libia, lo Sparviero abbatté tutti i record e tutti i primati di volo civile, velocità, trasporto, durata, distanza, poi il salto di qualità e da civile divenne aereo militare: nella versione S.79K, l’impiego operativo di questo modello avvenne con l’intervento italiano nella guerra civile spagnola e il 26 aprile 1937, tre S.M.79 dell’Aviazione Legionaria presero parte al bombardamento della cittadina basca di Guernica, un’incursione aerea compiuta in cooperazione con la Legione Condor nazista, che colpì nottetempo la popolazione civile inerme e ispirò il celeberrimo dipinto di denuncia di Pablo Picasso.

      Sette anni prima era alla guida di grandi imprese di voli transatlantici: il primo nel 1930 da Orbetello a Rio de Janeiro; il secondo tre anni dopo, da Orbetello a Chicago. Questa seconda crociera, organizzata per celebrare il decennale della Regia Aeronautica Militare Italiana nell’ambito dell’Esposizione Universale Century of Progress che si tenne a Chicago tra il 1933 e il 1934, lo aveva coperto di gloria.

      Il governatore dell’Illinois e il sindaco della città di Chicago riservarono ai trasvolatori un’accoglienza trionfale: a Balbo venne intitolata una strada, tutt’oggi esistente, e i Sioux presenti all’Esposizione lo nominarono capo indiano, con il nome di Capo Aquila Volante. Il volo di ritorno proseguì per New York, dove il presidente Roosevelt organizzò, in onore agli equipaggi della flotta di 25 idrotransvolanti italiani, una grande street parade.


      https://www.openstreetmap.org/search?query=balbo%20street%20chicago#map=17/41.87445/-87.62088

      #toponymie #toponymie_politique #toponymie_coloniale

      Et un #monument :
      Balbo Monument

      The Balbo Monument consists of a column that is approximately 2,000 years old dating from between 117 and 38 BC and a contemporary stone base. It was taken from an ancient port town outside of Rome by Benito Mussolini and given to the city of Chicago in 1933 to honor the trans-Atlantic flight led by Italo Balbo to the #Century_of_Progress_Worlds_Fair.


      https://en.wikipedia.org/wiki/Balbo_Monument

      #statue

      ping @cede

  • Kanaky : Indépendance : Seule sa forme est négociable !
    Le temps semble comme suspendu en ces mois « intermédiaires », à la fois « post- » et « pré- » divers évènements importants.

    Post consultations inachevées, post domination politique des droites dans le pays que l’on gouverne enfin pour redresser la barre, post Covid 19 version Omicron, bientôt post gouvernement Castex & Lecornu, mais pas encore post … Accord de Nouméa, toujours dans la Constitution de la 5ème République et dont nous suivons toujours les règles !

    Pré élection d’un nouveau président français et de deux députés ici, pré affrontements avec la droite qui vise à faire tomber le Congrès et le gouvernement, pré commentaires de l’ONU sur notre décolonisation inscrite, et surtout pré « référendum de projet » en 2023 dont nul ne sait si le concept survivra aux élections en cours !

    Mais le passé récent reste imprimé en chacun de nous, avec une conclusion évidente et déterminée pour l’avenir, qu’une partie de nos adversaires semble mal évaluer :

    Concernant l’INDÉPENDANCE, SEULE SA FORME EST NÉGOCIABLE !
    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/03/24/kanaky-independance-seule-sa-forme-est-negociable

    #international #kanaky #colonisation

    • Stanze – di Gianluca e Massimiliano De Serio – Videoinstallazione – Italia 2010

      Il diritto d’asilo calpestato, poesia civile sulle tracce delle “catene poetiche” della tradizione orale somala. E i muri, e le vicende, dell’ex caserma La Marmora di via Asti, a Torino, autentica «centrifuga» simbolica della storia d’Italia.

      «Quanto è sconnessa la terra sotto i miei piedi,/ quanto è vasta la sabbia,/ andavo avanti sballottato e dappertutto le dune si moltiplicavano».

      «Mi hanno preso le impronte, non sono più come i miei coetanei./ Mi hanno reso povero in tutto, sono senza prospettiva di vita qui in via Asti./ Chi ci ha respinto ci ha fatto restare sul marciapiede in mezzo a una strada, ci ha relegato a dormire lungo i muri./ Ci obbligano a tornare indietro,/ non possono capire che il trattato di Dublino è il colonialismo: a chi possiamo denunciarlo?».

      In Stanze si respira la vertigine deserto, si intuisce la fatica del viaggio. Si ascolta una madre che teme per il figlio emigrato. Si sente sotto i piedi la lastra nera del mare. Si impara che cosa sia il bisogno di fuggire da una terra invivibile, ma anche la disillusione per essere finiti in un Paese diverso da come lo si sognava. Si diventa testimoni della miseria e dell’indifferenza vissuti in Italia. E si è inchiodati alla denuncia: «Gli italiani non hanno mantenuto la promessa fatta», quella di un’accoglienza che dia un minimo di sostanza al diritto d’asilo concesso sulla carta.

      Nato come videoinstallazione, Stanze è stato girato con un gruppo di giovani rifugiati somali che sono stati “ospiti” degli spogli locali dell’ex caserma La Marmora di via Asti, a Torino. Le riprese, senza luce artificiale, si sono svolte in un’unica giornata ma la preparazione è durata mesi, in collaborazione con la mediatrice culturale e scrittrice Suad Omar. In questo «film di parola e non di azione» (è la definizione dei fratelli De Serio) gli attori, a turno, narrano le loro storie per circa un’ora, fermi davanti alla camera da presa, in versi somali con sottotitoli in italiano.

      La forma recupera e riattualizza il genere della “catena poetica” (una serie di liriche collegate fra loro, strumento di dibattito pubblico e politico nella tradizione orale della Somalia). Mentre, nei contenuti, la cronaca e la testimonianza si fanno poesia civile, con un’asprezza senza tempo che ricorda a tratti i salmi più scabri e le denunce più dure dei profeti dell’Antico Testamento.

      Una parte dei testi proposti dal gruppo di giovani rifugiati non si limitano alla situazione del diritto d’asilo ma “interpretano” anche la storia dell’ex caserma La Marmora, decifrando in quelle mura «una vera e propria centrifuga della storia italiana», come ricorda l’associazione di “mutuo soccorso cinematografico” Il Piccolo Cinema di Torino: «Fondata durante il primo periodo coloniale italiano nel corno d’Africa, la caserma è poi diventata sede, durante il fascismo, della Guardia nazionale repubblicana e vi si sono consumate torture e fucilazioni dei partigiani prigionieri». Da qui la ripresa in Stanze (stanze come strofe poetiche, stanze di mattoni) di alcuni stralci degli atti del processo che, nel 1946, vide alla sbarra alcuni fascisti che “lavorarono” in via Asti. Ancora Il Piccolo Cinema: «Nel film gli ex abitanti della caserma, attraverso un percorso di sdoppiamento storico ed esistenziale, si fanno carico della nostra stessa storia e delle sue mancanze».

      Prodotto per la prima edizione del “Premio Italia Arte Contemporanea” del Maxxi di Roma, Stanze ha ottenuto la menzione speciale della giuria «per l’uso innovativo del linguaggio filmico nel rappresentare la condizione umana di sofferenza e di oppressione che attraversa la nostra storia».

      Alcune scene e una presentazione del video da parte di Gianluca e Massimiliano De Serio sono presenti su You Tube: https://www.youtube.com/watch?v=GvWW0Ui7Nr0

      Il sito Internet dei fratelli De Serio è: www.gmdeserio.com
      https://viedifuga.org/stanze

    • Intervista a Gianluca e Massimiliano De Serio - Quella stanza fuori dall’Africa

      Quella stanza fuori dall’Africa Teresa Macri ROMA Incontro con i gemelli De Serio, menzione speciale della giuria per il Premio Italia Arte Contemporanea al Maxxi. «Abbiamo girato un film-catena poetica che recupera la tradizione orale somala, prima dell’avvento della scrittura. Nel nostro caso, la narrazione orchestrata dalla poetessa Suad Omar è declinata da alcuni rifugiati politici che interpretano le loro storie di esiliati» Gianluca e Massimiliano De Serio con il mediometraggio Stanze, si sono aggiudicati una menzione speciale da parte della giuria e una passione smodata da parte del pubblico. Sarebbe stato un esemplare epilogo se, nel catastrofico crinale italiano come quello che stiamo attraversando, la giuria avesse inviato un chiaro segno politico puntando sul loro film che riesce a coagulare paradigma storico, displacement, soggettività e funzione del linguaggio poetico attraverso i racconti di alcuni politici somali in Italia. Comunque sia i fratelli De Serio (Torino, 1978) sono stati appena premiati alla 28ma edizione di Torino Film Festival con il documentario Bakroman sui ragazzi di strada del Burkina Faso. Fin dal 1999, i gemelli indagano senza tregua e senza alcun rigurgito ideologico sui temi dell’identità culturale, «negoziata», fluida e in divenire nell’epoca tardo-capitalista, sui conflitti tra urbanità e minoranze etniche che stanno ridefinendo le nostre società occidentali. La loro è una ricerca «etica», indirizzata sullo scontro degli spazi sociali e sul disagio dell’estetica, nei confronti della politica. Una ricerca in con-trotendenza con l’immaginario simulacra-le così ripercorso dalla loro stessa I-Generation. Ragione dei numerosissimi riconoscimenti internazionali ricevuti finora: Nastro d’Argento per il miglior cortometraggio (2004), il festival di Edimburgo (2006), Oberhausen (2006), Stoccarda (2005), Vendó me (2005 e 2006) e, come miglior film italiano, per tre anni consecutivi al Tff. L’asserzione dell’artista Francis Alys «a volte fare qualcosa dl poetico può diventare politico e a volte fare qualcosa dl politico può diventare poetico» sembra descrivere li vostro film. Come è nata e si è sviluppata l’idea dl «Stanze»? Poesia e politica non sono per forza estranee. Al contrario. Cosl come l’estetica può veicolare un contenuto etico, il rapporto fra le due sfere deve essere il più coerente possibile. In particolare, Stanze è un lavoro che si sviluppa in entrambe le direzioni. E un film/catena poetica che recupera la tradizione orale somala prima dell’avvento della scrittura. La poesia era lo strumento di discussione etica e politica della società somala, con essa si creavano catene poetiche attraverso le quali si dibatteva: venivano apprese a memoria dalla società e servivano per un dibattito pubblico, sublimato dalla bellezza e dal rigore della metrica. Nel nostro caso, le poesie, create sotto la maestria della poetessa Suad Omar, sono declinate da un gruppo di rifugiati politici che interpretano le loro storie di esiliati e si fanno carico della nostra storia e delle nostre mancanze.
      «Stanze» è centrato sulle forme di potere autoritarie: dal colonialismo italiano In Africa al fascismo del ventennio fino all’attuale stato dl diritto discrezionale... Il film è un lento scivolare dalla diaspora dei somali all’inadeguatezza del nostro paese nell’accoglierli secondo le regole internazionali. Progressivamente, i rifugiati arrivano ad interpretare stralci del processo, del 1946 nella caserma di via Asti di Torino, in cui vennero condannate alcune guardie nazionali repubblicane fasciste, colpevoli di sevizie, di torture e uccisioni di numerosi partigiani (tutti amnistiati, creando in questo modo un vuoto storico e giudiziario). I somali, figli indiretti della nostra storia e delle colpe coloniali e fasciste e oggi rifiutati dalla nostra società, prendono la voce dei testimoni del processo, attuando una sorta di sdoppiamento storico ed esistenziale che incolpa prima di tutto l’Italia e ne riempie il vuoto morale e politico. I luoghi di ogni «stanza poetica» sono alcune sale della tremenda caserma di via Asti, che paradossalmente è stata un provvisorio posto di accoglienza di centinaia di rifugiati politici somali nel 2009, alcuni dei quali protagonisti del film. Lo sradicamento del soggetto post-coloMale è al centro delle vostre analisi sia In «Zakarla» che in «Stanze». In ciò conta molto l’humus torinese dove vivete? Torino è una città che ha visto nascere i movimenti di potere, ma anche di protesta e di avanguardia in Italia. E un luogo di spe:
      * rimentazione sociale dove si cerca di supplire alle mancanze del govemo in materia di rifugiati politici. Molte delle nostre storie nascono e si creano nel nostro quartiere o nella nostra città. Qui ha sede il Centro Studi Africani, dove ha avuto inizio la ricerca per realizzare Stanze. Il presidente, ora purtroppo scomparso, era Mohamed Aden Sheickh, ex ministro somalo che è stato sei anni in cella di isolamento sotto la dittatura di Siad Barre ed è a lui e ai rifugiati politici che dedichiamo il lavoro. Grazie a lui abbiamo incontrato Abdullahi, Suad Omar e tutti i rifugiati politici protagonisti. La necessità dl ritornare su accadimenti passati della storia Italiana (come II film dl Martone "Nol credevamo») è un meccanismo dl presa di coscienza del presente attraverso una di logica della memoria? Il nostro è un tentativo di creare una nuova immagine del presente, fuori da ogni formato e da ogni cliché, capace di farsi carica di significato e di aprirsi a riflessioni future e a ri-letture del passato, sotto una nuova estetica e rinnovati punti di vista. Stanze, per esempio, parte dalle storie della diaspora presente, dalle torture in Libia e dai respingimenti, dai non diritti dei rifugiati, che si perpetuano tutti i giorni tra Africa e Italia, fin dentro il nostro stesso paese. Questa diaspora ha radici profonde e interpella la nostra storia più nera, sconosciuta o opportunisticamente dimenticata, quella del colonialismo, degli eccidi in Somalia da parte degli italiani, delle colpe dei fascisti, mai pagate fino in fondo come ci insegna via Asti. C’è nella vostra ricerca una attenzione alla struttura metrica che stabilisce anche Il ritmo del film. II riferimento è alla catena poetica dl Stanze», alla rima del rappers in «Shade ? Da anni onnai lavoriamo sul tentativo, di volta di volta diverso, di creare una «nuova oralità». La trilogia dedicata a Shade era un lungo flusso di coscienza in freestyle, che abbandonava le classiche regole del genere per farsi nuova parola e immagine, icona, memoria di se stessa. In Stanze abbiamo spazializzato il suono, lo abbiamo reso scultura, capace di riflettersi su un’immagine aderente al concetto di catena poetica e in grado di farsi bella, perfetta, ipnotica, sia nella metrica e nel suono, ma anche nei colori e nelle luci. Solo così crediamo si possa restituire la dignità e il coraggio di mettersi in gioco dei nostri protagonisti: ognuno con i suoi strumenti, in un dialogo continuo che si fa scambio, dialettica, alleanza.
      PREMIO ITALIA ARTE Rossella Biscotti presenta il suo «Processo» dopo il 7 aprile L’artista Rossella Biscotti è la vincitrice della prima edizione del Premio Italia Arte Contemporanea, curato da Bartolomeo Pietromarchi e organizzato dal Mani per sostenere e promuovere l’arte italiana rigosamente under 40. «II Processo», realizzato dalla Biscotti (Molfetta, 1978, ma vive in Olanda) consta in una installazione molto formale di architetture residuali in cemento armato ispirate alla conversione logistica subita dalla razionalista palestra della scherma realizzata da Luigi Moretti al Foro Italico in aula bunker durante i processi politici degli anni di piombo, tra cui quelli legati al caso Moro. Parallelamente e più pregnantemente un audio, disseminato nel museo, invia le registrazioni del famoso processo .7 Aprile». A colpire la giuria è stata «l’intensità del lavoro e il forte legame che l’artista ha saputo costruire fra l’architettura del museo e quella dell’opera». L’installazione sarà acquisita dal Marci e verrà pubblicata una monografia dell’artista. Tre gli altri finalisti in lizza: Rosa Barba (Agrigento, 1972) con il suo museo nascosto» nei depositi; Piero Golia (Napoli 1974) che cerca di confondere lo spettatore spostando continuamente il punto di vista, e i gemelli De Serio, menzione speciale per il loro mediometraggio «Stanze».

      https://archive.ph/Ob2nj#selection-68.0-68.2

    • Italy’s De Serio Brothers on CineMart-Selected Colonial-Era Drama ‘Prince Aden’ (EXCLUSIVE)

      Gianluca and Massimiliano De Serio, the Italian directing duo best known internationally for their Locarno premiere “Seven Acts of Mercy,” are developing a colonial-era drama that they’re presenting during the Rotterdam Film Festival’s CineMart co-production market.

      “Prince Aden” begins in 1935, when a 16-year-old Somali boy passes the test to become a dubat, a soldier in the Italian army that has invaded Ethiopia on the orders of Mussolini. Aden Sicré is sent to the frontlines, but after being injured on his first day of service he’s forced to return home – where he is unexpectedly hailed as a war hero by the Fascist regime.

      Five years later, Aden is recruited to take part in a recreation of the daily life of an African village at the newly built Mostra d’Oltremare exhibition center in Naples. But when Italy enters the Second World War, the “human zoo” suddenly closes, stranding Aden and the other African inhabitants for three years as Allied bombs destroy the city around them.

      Inspired by the book “Partigiani d’Oltremare,” by the Italian historian Matteo Petracci, the film follows the unexpected turns in the years after, as Aden and other African fighters play a pivotal role in the partisan struggle against fascism in Europe, and the would-be shepherd is hailed as the film’s titular prince.

      “Prince Aden” sheds light on an “unknown story” that helped shape the course of Italy in the 20th century, according to Gianluca. Yet it’s a story that’s become increasingly relevant against the backdrop of modern-day Europe.

      “We found that this story is not so far from those of thousands of young people who leave their homeland and come to Italy and Europe to find a new life today,” he said. “There is a kind of mirror” with current events.

      Massimiliano said that “this story is a contemporary story, not only a story of our recent past,” which reflects how events between the colonial era and the present day are connected.

      “We need to talk about not only our origin [as colonizers and fascists], but also we need to talk about the importance of Africa to our story, and also the importance of the Italian story to the African one,” he added. “The film will not only be a film about colonialism, because everything starts from there, but also about post-colonialism.”

      The De Serio Bros. addressed similar topics in their 2010 film installation “Stanze” (Rooms) (pictured), which looked at issues of colonialism, post-colonialism and their consequences on the condition of migrants today.

      Central to “Prince Aden” will be an interrogation of the ways in which the Fascist regime exploited the image of its young African hero for its own purposes. The brothers will also examine the role played by the Mostra d’Oltremare, as well as the Italian film industry, in promoting the propaganda of the Fascist government, raising questions of how history is staged and narratives framed.

      It’s a timely subject in an era when previously marginalized voices across the world are struggling to reclaim their own stories. Massimiliano noted how an increasing number of young Italian writers, artists and musicians with African roots have in recent years begun to produce art that echoes their own experiences as second- and third-generation Italians.

      However, he said, “there is not a real debate in Italy’s culture about our colonialism and the ashes of this colonialism after the ‘60s” similar to how the Black Lives Movement has cast fresh light on race history in the U.S.

      That lack of accountability or reflection extends to cinema, which “didn’t really face up to colonialism” after the fall of the fascist regime, Massimiliano said. That, in turn, has had a profound effect on Italian culture today.

      “Cinema works with images. It gives visibility to something, and it hides something else,” said Gianluca. “For us, cinema is a responsibility…. It’s a choice. It’s close to the work of archaeologists: going under the surface and looking for pieces of our identity that are hidden not only in the past, also in the present.”

      The De Serio Brothers’ debut feature, “Seven Acts of Mercy,” made a splash on the festival circuit after premiering in competition in Locarno in 2011. The brothers later premiered in the Venice Film Festival in 2016 with the documentary “River Memories,” about one of the largest shanty towns in Europe. Two years ago, they bowed “The Stonebreaker,” starring “Gomorrah’s” Salvatore Esposito, in the festival’s Venice Days strand.

      “Prince Aden” is produced by Alessandro Borrelli for La Sarraz Pictures. As the filmmakers search for potential co-producing partners during CineMart, Massimiliano stressed that their film is inherently a “European project” that is “important for Europe.”

      “We are the doors of Europe in the Mediterranean today,” he said, “and I think that this project could be a way for Europe to understand better the European roots that are not only the European, Christian roots, but also the roots of our tragic and somehow also beautiful links [and] violent links with Africa. The film will be violent and tender at the same time.”

      https://variety.com/2022/film/global/rotterdam-cinemart-de-serio-brothers-prince-aden-1235167410

    • La macabra storia dell’ex Caserma La Marmora di Torino

      Ormai in disuso, la vecchia Caserma La Marmora dal ’43 al ’45 fu luogo di detenzione e di tortura, dove persero la vita molti italiani.

      Al giorno d’oggi, al civico numero 22 di via Asti a a Torino si trova l’ex #Caserma_Dogali, ora Caserma La Marmora.

      La struttura militare fu il centro di terribili atti di tortura e fucilazione durante il Secondo conflitto mondiale.

      Alle origini, la caserma di via Asti divenne la sede di un Reggimento di fanteria.

      Costruita dal 1887 al 1888, il progetto della struttura fu opera del capitano del Genio, #Giuseppe_Bottero.

      Inizialmente, all’inaugurazione si scelse il nome di caserma “Dogali” di Torino (solo in futuro poi prenderà il nome “La Marmora”).

      Questa denominazione in particolare, richiama l’infausta battaglia di Dogali, la quale ebbe luogo in corrispondenza della costruzione dell’edificio.

      Al tempo, il corpo si spedizione italiano era impegnato nel Corno d’Africa, in Eritrea, per portare avanti le pretese coloniali del governo #Depretis.

      Risaputa è la sconfitta dell’esercito italiano, che proprio durante la battaglia di Dogali del 26 gennaio del 1887 venne piegato da un’impensabile esercito etiope.

      La disfatta coprì di vergogna l’Italia agli occhi delle potenze mondiali.

      In seguito, il ministro Depretis diede le dimissioni a distanza di poche settimane.

      Indubbiamente, il catastrofico evento generò clamore in tutta la penisola.

      Nel capoluogo piemontese si prese la decisione di intitolare una via con il nome del tenente colonnello Tommaso De Cristoforis, casalese di origini che perse la vita durante la campagna africana.

      Mentre, invece la nuova caserma prese il nome dell’infima battaglia.

      Come primo impiego militare, si ospitarono al suo interno due reggimenti di fanteria.

      Mentre dal luglio del 1912, fu sede del comando del Battaglione Aviatori della neo-aeronautica militare italiana.

      Nel 1920, su richiesta dell’Alto Comando militare, la caserma ospitò un reggimento di Bersaglieri, il IV.

      Mentre l’anno successivo cambiò nome, diventando Caserma “La Marmora”, in onore di #Alfonso_La_Marmora, generale e politico de Regno di Sardegna, ideatore dell’unità dei bersaglieri.

      Purtroppo, nel 1943 la Caserma La Marmora divenne il centro di terribili avvenimenti.

      Dopo l’armistizio dell’ 8 settembre 1943, i partigiani, grazie all’appoggio degli alleati, misero a ferro e fuoco il Piemonte.

      Così si decise di riconvertire la caserma come quartier generale dell’#Ufficio_Politico_Investigativo (l’#Upi).

      Sotto la gestione della #Guarda_Nazionale della neo-nata #Repubblica_Sociale.

      Il nuovo incarico era quello di reprimere ed eventualmente annichilire ogni forma di lotta clandestina partigiana, con ogni maniera necessaria.

      Nelle camere della caserma, sotto il comando del colonnello #Giovanni_Cabras e del maggiore #Gastone_Serloreti, si rinchiudevano e si interrogavano i partigiani catturati.

      Gli interrogatori venivano portati avanti attraverso spietate torture psicologiche e fisiche.

      Che si concludevano con la fucilazione o con la deportazione in Germania dei ribelli, in accordo con i nazisti.

      Tra la notte del 27 e del 28 gennaio però, un’incursione partigiana, comandata da #Livio_Scaglione, riuscì ad occupare la caserma e liberare i prigionieri.

      Con la fine della guerra, l’ex struttura militare cadde inevitabilmente nella desuetudine, che continua fino ai giorni nostri.

      Tuttavia nel 1962, in ricordo degli eroi che persero la vita, venne posta una lapide nella caserma, esattamente nel luogo in cui avvennero le esecuzioni.

      https://mole24.it/2021/05/05/la-macabra-storia-dellex-caserma-la-marmora-di-torino
      #partisans