• * Hambourg, le G20 et la rue Le Courrier - Laura Drompt - Jeudi 06 juillet 2017
    https://www.lecourrier.ch/150825/hambourg_le_g20_et_la_rue

    Nul doute : à Hambourg, la résistance au G20 est dans la rue, déterminée. Hier soir, les messages s’accumulaient, qui s’émerveillaient des 20 000 à 25 000 manifestants défilant, dansant sur fond de musique techno. D’autres relayaient des numéros de téléphone pour obtenir une assistance juridique face au pouvoir policier, insistant sur le droit à « une opinion différente » (du libre-échangisme dominant).

    Car ce jeudi commence le bastringue, qui voit converger les têtes des vingt premières puissances mondiales censées réfléchir de concert aux maux de la société. Crise financière, paradis fiscaux, environnement... De sommet en sommet, pourtant, les mauvaises langues relèvent que les grands de ce monde semblent moins intéressés par les solutions à ces problèmes qu’aux intérêts des sociétés domiciliées dans leurs pays ­respectifs.

    Le choix du lieu pour la rencontre, tout proche du bastion antifasciste et de l’ultra-gauche Sankt Pauli, permettra peut-être à certains messages de la société civile de remonter jusqu’aux oreilles habituellement les plus hermétiques. Difficile, en tout cas, d’ignorer les 100 000 opposants au G20 attendus jusqu’au week-end, qui ont déjà trouvé leur slogan grâce à l’aide des forces de police : « Yes we camp », référence au célèbre slogan de la campagne présidentielle de Barack Obama et réaction aux évacuations de plusieurs parcs occupés par les tentes de camping, dans un premier temps autorisées par la justice.

    « Normalement en Allemagne, quand un tribunal dit quelque chose, la police est tenue d’exécuter l’ordre. Mais pour nous, ça n’est pas le cas », déplorait hier, face caméra, l’une des assistantes juridiques des manifestants. Car ces campements, installés dans une certaine bonhomie, font peur. Si l’immense majorité des anti-G20 sont tout à fait pacifistes, les cagoules et drapeaux noirs y ont aussi leur place. Ce serait la raison pour laquelle l’Allemagne aligne, en face, 22 000 policiers, près de 30 hélicoptères et près de 50 canons à eau – déjà « testés » avant même le début officiel du sommet. Cette démonstration de force fera-t-elle baisser la violence ou mènera-t-elle à l’escalade ? Le reste des campeurs préféraient ces derniers jours militer pour une résistance pacifique mais affirmée face à un monde où le pouvoir se concentre entre quelques mains. A la fin du week-end, il sera plus commode d’insister sur la violence de certains manifestants que sur la brutalité d’une économie en crise et pourtant portée à bout de bras par nos dirigeants.

    #G20 #Contestation #Résistance #Crise_financière #paradis_fiscaux #environnement #brutalité

  • Grèce : la violence imbécile des créanciers | Michel Husson
    http://alencontre.org/europe/grece/grece-la-violence-imbecile-des-creanciers.html

    Le 18 mai 2017, le Parlement grec a voté à une courte majorité (les députés de Syriza et ANEL : soit 153 députés sur 300) un nouveau train de mesures d’austérité qui couvre la période 2018-2021. En réalité, il s’agit de la transposition d’un volumineux document de 941 pages préparé par les créanciers et de la mise en musique de « l’accord » conclu avec la Commission européenne le 2 mai. Le document préparatoire, le Draft Preliminary Agreement [1] (que le site Keep Talking Greece a fait fuiter) donne un aperçu de l’étendue des champs couverts. La Grèce n’est plus une démocratie : ce sont les créanciers qui rédigent les lois. Source : A (...)

  • En Islande, les banquiers voyous ont leur prison
    http://abonnes.lemonde.fr/m-le-mag/article/2016/12/02/en-islande-les-banquiers-voyous-ont-leur-prison_5041888_4500055.html

    Plantée dans un paysage spectaculaire au bord de l’océan, cette « prison ouverte » abrite dans deux bâtiments vingt-deux détenus, dont certains sont des célébrités locales. Kviabryggja est en effet devenue, depuis la crise bancaire de 2008, la « prison des banquiers », celle où sont envoyées la plupart des stars déchues de la finance.

    En tout, une quarantaine de financiers – presque exclusivement des hommes – ont déjà été condamnés par la justice islandaise pour avoir spéculé frauduleusement, puis mis l’économie de l’île à terre, un cas unique dans le monde. Et les procès continuent : deux dirigeants de l’ex-Glitnir – une des trois principales banques avant la crise – ont été condamnés, le 24 novembre, à douze et à vingt-quatre mois de prison.

    Recruté pour enquêter spécialement sur les banquiers, le procureur Olafur Hauksson mène encore des investigations dans cinq dossiers, qu’il espère clôturer d’ici à la fin de l’année, plus de huit ans après l’éclatement de la bulle. « Il faudra ensuite les juger, ce qui peut prendre encore des années », explique-t-il.
    Ordinateur, golf et cigares

    Quand ils sont condamnés à de la prison ferme, les anciens banquiers peuvent compter sur la qualité du modèle pénitentiaire scandinave, qui a toujours fait de la réinsertion une priorité. A Kviabryggja, ils bénéficient ainsi de chambres individuelles équipées d’ordinateur, de télévision et de PlayStation, d’une salle de sport, d’un petit golf, d’une bibliothèque et même d’une salle de billard.

    Les familles sont autorisées à passer des journées entières avec leur proche emprisonné si elles le souhaitent. En ce moment, cinq criminels en col blanc partagent leur quotidien avec dix-sept autres prisonniers et huit gardiens. Les neuf cents habitants du village voisin de Grundarfjördur ont pris l’habitude de voir ces banquiers déchus venir acheter leurs cigares au supermarché une fois par semaine.

    « Kviabryggja est normalement une étape entre la prison fermée et la semi-liberté, avant le bracelet électronique à domicile. Les banquiers, eux, ont été envoyés directement à Kviabryggja car ils ne sont pas violents et ne purgent pas des peines très lourdes », raconte Gudmundur Thoroddsson, président de l’association des prisonniers islandais, lui-même faisant l’objet d’une condamnation à douze ans de prison pour trafic de drogue.

    Il a été transféré ici il y a cinq mois en raison de son bon comportement, et peut donner librement une interview à M, en marge d’une conférence sur les troubles du comportement organisée dans un grand hôtel de Reykjavik

    #spéculation #crise_financière #justice #Islande #Banque #criminalité #cols_blancs

    http://zinc.mondediplo.net/messages/44030 via BoOz

    • C’est une prison sans murs ni barreaux, perdue à plus de deux heures de route au nord de Reykjavik. Située au pied du Snæfellsjökull – l’un des plus beaux volcans d’Islande –, Kviabryggja ressemble en fait surtout à une simple ferme installée au milieu d’un terrain de 35 hectares.
      Plantée dans un paysage spectaculaire au bord de l’océan, cette « prison ouverte » abrite dans deux bâtiments vingt-deux détenus, dont certains sont des célébrités locales. Kviabryggja est en effet devenue, depuis la crise bancaire de 2008, la « prison des banquiers », celle où sont envoyées la plupart des stars déchues de la finance.

      En tout, une quarantaine de financiers – presque exclusivement des hommes – ont déjà été condamnés par la justice islandaise pour avoir spéculé frauduleusement, puis mis l’économie de l’île à terre, un cas unique dans le monde. Et les procès continuent : deux dirigeants de l’ex-Glitnir – une des trois principales banques avant la crise – ont été condamnés, le 24 novembre, à douze et à vingt-quatre mois de prison.
      Recruté pour enquêter spécialement sur les banquiers, le procureur Olafur Hauksson mène encore des investigations dans cinq dossiers, qu’il espère clôturer d’ici à la fin de l’année, plus de huit ans après l’éclatement de la bulle. « Il faudra ensuite les juger, ce qui peut prendre encore des années », explique-t-il.

      Ordinateur, golf et cigares

      Quand ils sont condamnés à de la prison ferme, les anciens banquiers peuvent compter sur la qualité du modèle pénitentiaire scandinave, qui a toujours fait de la réinsertion une priorité. A Kviabryggja, ils bénéficient ainsi de chambres individuelles équipées d’ordinateur, de télévision et de PlayStation, d’une salle de sport, d’un petit golf, d’une bibliothèque et même d’une salle de billard.

      Les familles sont autorisées à passer des journées entières avec leur proche emprisonné si elles le souhaitent. En ce moment, cinq criminels en col blanc partagent leur quotidien avec dix-sept autres prisonniers et huit gardiens. Les neuf cents habitants du village voisin de Grundarfjördur ont pris l’habitude de voir ces banquiers déchus venir acheter leurs cigares au supermarché une fois par semaine.

      « Kviabryggja est normalement une étape entre la prison fermée et la semi-liberté, avant le bracelet électronique à domicile. Les banquiers, eux, ont été envoyés directement à Kviabryggja car ils ne sont pas violents et ne purgent pas des peines très lourdes », raconte Gudmundur Thoroddsson, président de l’association des prisonniers islandais, lui-même faisant l’objet d’une condamnation à douze ans de prison pour trafic de drogue.

      Il a été transféré ici il y a cinq mois en raison de son bon comportement, et peut donner librement une interview à M, en marge d’une conférence sur les troubles du comportement organisée dans un grand hôtel de Reykjavik.

      Les 330 000 Islandais « connaissent tous les prisonniers. Ils resteront probablement des “prisonniers” dans la société islandaise toute leur vie ». Helgi Gunnlaugsson, criminologue
      « Le cadre est certes magnifique, mais nous sommes tout de même privés de notre liberté », rappelle-t-il, en rejetant tous les commentaires qu’on peut trouver sur les réseaux sociaux qui qualifient la prison d’« hôtel de luxe ».

      La prison de Kviabryggja est située en pleine nature islandaise, dans un paysage spectaculaire au bord de l’océan.
      Surtout que ceux-ci étaient souvent habitués à vivre dans l’opulence à Londres, à Lausanne (Suisse) ou au Luxembourg avant de se retrouver isolés dans un des deux bâtiments de Kviabryggja, totalement privés de soleil deux mois dans l’année – en décembre et en janvier, le soleil ne se lève pas assez haut pour dépasser la montagne.

      « Bien sûr, il y a des voix pour se plaindre de ce traitement [qui leur est accordé], mais cela reste une chute incroyable pour eux », insiste Helgi Gunnlaugsson, criminologue à l’université d’Islande, qui a pu visiter la prison. Surtout que les 330 000 Islandais « connaissent tous les prisonniers, glisse le chercheur, ce qui risque de peser longtemps sur leur destin. Ils resteront probablement des “prisonniers” dans la société islandaise toute leur vie ».

      La prison leur aura au moins fait connaître le travail manuel et mal rémunéré. A Kviabryggja, ceux qui le souhaitent peuvent prendre soin des animaux pour 2 euros de l’heure – il y a une centaine de moutons et des chevaux –, nettoyer la maison, faire la cuisine ou des réparations, même si ce n’est pas obligatoire. « Certains banquiers travaillent pour eux-mêmes en faisant des traductions par exemple », explique Gudmundur Thoroddsson.

      Des détenus « innocents » et procéduriers

      Plusieurs anecdotes publiées dans la presse islandaise ont fait état du comportement exemplaire des cols blancs. Un ancien détenu déficient mental a ainsi assuré en septembre que l’ex-PDG de Kaupthing, une autre des trois principales banques du pays avant 2008, lui avait appris à utiliser un lave-linge. La femme d’Olafur Olafsson, un des principaux actionnaires de Kaupthing, a, elle, proposé une récompense à un des codétenus de son mari qui avait retrouvé son portefeuille, perdu lors d’une visite.

      Mais, si leurs bonnes actions fuitent régulièrement, ces détenus très spéciaux refusent tous de parler directement de leur expérience. Toujours persuadés de leur innocence, procéduriers, ils n’hésitent pas à recourir à des agences de relations publiques dès qu’ils ont un grief à adresser à l’administration pénitentiaire.

      Les anciens de Kaupthing ont saisi le médiateur du Parlement islandais après que Michael Moore a été autorisé à rentrer à Kviabryggja en 2015 pour son film Where to Invade Next. Ils se sont aussi plaints que le directeur des prisons ait laissé entendre dans les médias qu’ils avaient souhaité pouvoir boire du vin à table – ce qui était faux. Depuis, celui-ci préfère éviter les ennuis en refusant toutes les demandes d’interviews et de visites de la presse.

      « Ce qui nous a été infligé est horrible, la société islandaise pratique une forme de harcèlement à l’égard des banquiers. » Olafur Olafsson, condamné à quatre ans et demi ferme
      Un seul entretien a été accordé par des banquiers depuis la prison, en janvier 2016. Interrogés par la principale chaîne de télévision privée islandaise, souriants et décontractés, trois anciens de Kaupthing se sont présentés comme des victimes d’une injustice.

      « C’est sûr qu’on aurait dû gérer la banque autrement, mais il y a une grande différence entre dire qu’on a fait des bêtises et dire qu’on a agi illégalement », a expliqué l’ancien président de la banque, condamné à quatre ans de prison. Au moment du krach, il avait menti avec ses collègues sur l’investissement miraculeux d’un Qatari, qui était en réalité financé par un prêt de la banque elle-même. « Jamais je n’aurais imaginé que je finirais ici », a affirmé à ses côtés l’ex-dirigeant de la filiale luxembourgeoise de la banque.

      Nouvelle vie

      « Ce qui nous a été infligé est horrible, la société islandaise pratique une forme de harcèlement à l’égard des banquiers », a insisté l’ancien actionnaire Olafur Olafsson, qui a écopé de quatre ans et demi ferme. Et de comparer sa nouvelle vie – bien loin de celle qu’il menait en Suisse – à celle d’« un internat scolaire il y a quarante ans ». « On nous réveille entre 6 h 45 et 7 heures. A 9 heures le directeur vient, on mange vers midi, on regarde nos e-mails et après on travaille jusqu’à 18 heures. »
      Les trois financiers n’ont pourtant pas dû rester longtemps à Kviabryggja. En avril, après un an seulement en détention, ils ont été placés en semi-liberté, grâce à un changement opportun de la loi sur les libérations conditionnelles.

      Placé en pension à Reykjavik, Olafur Olafsson a eu un malheureux accident quelques semaines plus tard. Alors qu’il survolait un des plus beaux paysages islandais avec son tout nouvel hélicoptère, l’appareil s’est écrasé. Lui, le pilote et ses trois partenaires d’affaires étrangers présents à bord s’en sont sortis avec de simples blessures. Il n’y avait rien d’illégal dans cette expédition, a expliqué l’administration pénitentiaire : l’accident a eu lieu largement avant 21 heures, l’heure à laquelle le banquier se devait d’être de retour dans sa pension.

  • #Irlande : le problème du #logement laisse présager une nouvelle crise immobilière
    https://www.mediapart.fr/journal/international/301116/irlande-le-probleme-du-logement-laisse-presager-une-nouvelle-crise-immobil

    En 2016, le prix moyen d’un loyer en Irlande est plus élevé qu’en 2008, avant la #crise_financière. Une nouvelle crise est à prévoir, selon l’OCDE. Les Irlandais pâtissent d’une politique gouvernementale qui favorise encore les secteurs financiers et immobiliers.

    #International #bulle_immobilière #europe #Immobilier

  • Les économistes et la crise du néolibéralisme aux États-Unis
    http://www.contretemps.eu/salle-mirowski-crise

    À propos de : Philip Mirowski, Never Let a Serious Crisis Go to Waste....

    Comment se fait-il que le néolibéralisme soit sorti indemne, et même renforcé, de la crise économico-financière ouverte en 2007-2008 ? Comment expliquer que la situation profite davantage aux discours et porte-parole de droite qu’à ceux de gauche ? Et secondairement, comment est-il possible que les économistes orthodoxes dominants n’aient pas été discrédités une bonne fois pour toutes, comme il aurait été raisonnable de s’y attendre, continuant même à faire autorité avec un aplomb insensé ? Telle est l’énigme qui motive ce livre dédié aux « néolibéraux de tous les partis », en reversement parodique de la dédicace hayekienne de la Route de la servitude, adressée aux « socialistes de tous les partis ». Philip Mirowski, connu entre autres pour un livre d’épistémologie économique de facture plus classique, n’est certes pas le premier à soulever le paradoxe (il cite — et critique — par exemple un livre de Colin Crouch éloquemment intitulé The Strange Non-Death of Neoliberalism). Mais il le fait avec une vigueur particulièrement incisive.

    #néolibéralisme #Conjoncture #Diaporama #banques #capitalisme #crise_économique #crise_financière #discours #économie #finance #idéologie

  • BANQUES : Bruxelles donne son feu vert pour recapitaliser la banque CGD Le figaro.fr avec AFP - 24/08/2016

     La Commission européenne a approuvé un plan de recapitalisation de la banque publique portugaise Caixa geral de depositos (CGD) pouvant dépasser 5 milliards d’euros, dont 2,7 milliards injectés directement par l’Etat, ont annoncé mercredi les autorités européennes et le gouvernement portugais.

    . . . . .

    Outre les 2,7 milliards injectés par l’Etat, la CGD pourra aussi convertir en capital une aide publique évaluée entre 900 et 960 millions d’euros qui lui a été versée en 2012.
    Dans le cadre de ce « plan de grande envergure » visant un retour à la rentabilité et qui devra impliquer « des réductions de coûts significatives », précise Bruxelles, un autre milliard d’euros doit être dégagé par l’émission de titres de dettes.

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    Le ministère des Finances portugais a ajouté dans un communiqué que le plan de recapitalisation pourrait aussi compter sur le transfert de 500 millions d’euros d’actions de la holding publique ParCaixa, ce qui porterait le montant maximum de la recapitalisation à plus de 5 milliards d’euros.
    L’opération n’est pas considérée comme une aide d’Etat par la Commission européenne, assure le gouvernement socialiste, ce qui signifie qu’elle ne pèsera pas sur le déficit portugais de 2016, que Lisbonne s’est engagé à ramener à 2,2% du Produit intérieur brut.
    L’injection de fonds publics va toutefois peser sur la dette et contraindre le Portugal à adopter un budget rectificatif pour 2016.
    Première banque portugaise en termes d’actifs, la CGD avait passé sans encombre, fin 2014, les tests de résistance de la Banque centrale européenne (BCE),

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    Les crédits à risque détenus par la CGD s’élevaient fin juin à plus de 8,5 milliards d’euros, soit 12,2% de son portefeuille total de crédit.

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    La CGD a subi une perte nette de 205,2 millions d’euros au premier semestre, contre un bénéfice de 47,1 millions d’euros à la même période de l’an dernier.
    Le Portugal était sorti en mai 2014 d’un plan d’aide internationale de 78 milliards d’euros, mais le secteur bancaire reste fragile.
    Les contribuables ont été sollicités en août 2014 pour sauver Banco Espirito Santo (BES) et en décembre 2015 la petite banque Banif. Ces opérations ont coûté respectivement 4,9 milliards et 2,5 milliards d’euros à l’Etat et aux autres banques.

    #union_européenne #foutage_de_geule #crise_financiére #banque #Portugal #commission_européenne #fausse_dettes

  • European banks and government debt - Visualoop

    http://visualoop.com/infographics/european-banks-and-government-debt

    Très intéressante forme visuelle, à explorer.

    The visualisation compares the sovereign debt exposure of sixty-one European banks to the twenty-nine nations of the old continent. The data refer to the years 2011 and 2012 and have been gathered, analysed and visualized comparing three different sources: The Guardian, Eurostat (Ue) and Business Week.

    #visualisation #dette #économie #banques #crise_bancaire #crise_financière

  • Ireland’s Recovery Has Nothing to Do With Austerity
    Voters headed to the polls this Friday should take heed: The Celtic Tiger got its groove back despite — not because of — the EU and IMF’s advice.

    By Philippe Legrain
    February 24, 2016

    Ireland’s Recovery Has Nothing to Do With Austerity
    After years of crisis, austerity, and wage cuts, Ireland’s economy grew by 7 percent last year, faster than China’s. With a general election on Feb. 26, the governing coalition has been quick to claim credit for this turnaround, as have policymakers in Berlin and Brussels who celebrate Ireland as the poster child of the harsh medicine they prescribed in the country’s financial assistance program. “See,” they say to Greeks and others, “if you do what you’re told, it works.” But while Ireland’s economic recovery is impressive, it has happened despite the European Union and International Monetary Fund’s policies that the government faithfully followed, not because of them.

    Understanding Ireland’s present requires first understanding its recent past. Twenty-five years ago, Ireland was the poorest country in northern Europe. Yet by the eve of the financial crisis, it had leapt to being among the richest. Thanks to growth rates matching Asia’s dynamic economies, it was dubbed the “Celtic Tiger.” That remarkable economic progress was based on attracting foreign investment, notably from American firms, with its attractive business climate, including its low corporate taxes and skilled workforce. That foreign investment, in turn, fueled an export boom. But the years before the crisis also saw the emergence of a huge property bubble, financed by reckless bank lending, which ended in an almighty bust after 2007.

    Given the size of the bubble, the bust was bound to be painful. But government policy made matters much worse. In late September 2008, in the turmoil following the collapse of Lehman Brothers, the previous Fianna Fail administration extended a two-year government guarantee to all the creditors of Ireland’s busted banks. In effect, this put taxpayers on the hook for the banks’ astronomical losses. By late 2010, when the government finally saw sense and sought not to extend the guarantee, it was strong-armed into bailing out banks’ creditors anyway by eurozone policymakers. In an outrageous abuse of power, the then president of the European Central Bank, Jean-Claude Trichet, threatened, in effect, to force Ireland out of the eurozone should it not comply.

    The upshot was that Irish taxpayers were lumbered with some 64 billion euros in bank debt — around 14,000 euros ($15,400) per person. They were forced to bail out the German, French, and British banks and other foreign bondholders who had financed Ireland’s bubble. And Ireland was pushed into the clutches of the EU and the IMF. Over the next three years, they imposed huge budget and wage cuts as a condition for lending the Irish government 67.5 billion euros, primarily to bail out the foreign creditors of bust Irish banks.

    The current Fine Gael-Labour Party coalition, which took office in March 2011, cannot be blamed for that. But it can be criticized for failing to fight in Ireland’s corner in Brussels, naively relying instead, to no avail, on other eurozone governments’ goodwill to deliver justice on the bank debt. Moreover, the present government cannot claim credit for the recovery. This was primarily due to a combination of Ireland’s underlying strengths and more favorable external factors, rather than the EU-prescribed policies that it has followed.

    For sure, the government needed to tighten its belt once the tax revenues from the property bubble had vanished. But the pace and scale of austerity were unduly harsh, not least because of the bank bailouts. Moreover, the government’s Germanic drive to bolster exports by driving down wages was misconceived. Lower wages made Ireland’s huge debts, both private and public, harder to bear. They depressed domestic demand further, pushing up unemployment. And slashing wages was based on a false premise. While Irish civil servants enjoyed bumper pay raises in the bubble era, wages in the export sector never got out of line with productivity. And since Ireland competes on the basis of its increasingly high-tech business clusters, not its low wages, wage cuts were not a sensible road to growth.

    Why, then, has the Celtic Tiger rebounded? In part, because the economies of Ireland’s two biggest export markets, Britain and the United States, have recovered, so export-led growth has resumed. A weaker euro has also helped. Above all, as research by Aidan Regan of University College Dublin shows, many of the export sectors in which the dynamic Irish economy increasingly specializes — notably biotech, pharmaceuticals, and business and computer services — have boomed. And they boosted output and employment while raising wages, not slashing them.

    A note of caution is due. Part of the recovery is an accounting fiction due to U.S. tech and other firms allocating profits to Ireland for tax purposes; the only benefit Ireland derives from this profit shifting is the low taxes charged on it. Nor is the economy out of the woods yet. While unemployment has fallen sharply, it is still 8.9 percent, and many talented young people have emigrated. Overall wages remain depressed. The government still ran a budget deficit of some 1.7 percent of GDP last year. And the Irish economy is acutely vulnerable to a slowdown in the United States or a bursting of what some think is a tech bubble.

    Still, it remains nonsense that the EU policies that the Fine Gael-Labour Party government faithfully followed triggered recovery. Nor is it true that economies with very different structures and an unbearable burden of government debt, such as Greece, could emulate Ireland’s success if only they followed instructions.

    Ireland now needs a clean broom. Fianna Fail and Fine Gael have alternated in governing the country since just after its independence nearly a century ago. Their differences derive from their stances in the post-independence civil war, rather than from ideology. Since neither has proved competent, alternatives are needed.

    Regrettably, the search for alternatives has often led down blind alleys in other European countries. Greece’s radical-left government has so far failed to obtain debt relief from its EU creditors and is not confronting the oligarchs and special interests that also hold the economy back. The racism and protectionism of the likes of Marine Le Pen’s National Front in France would be a disaster.

    But disenchanted Irish voters are rallying to mostly reasonable independents and new parties that reflect a variety of views from conservative to social democratic. Together, the upstarts are polling 29 percent, ahead of both Fine Gael and Fianna Fail. Irish people can confidently reject the old establishment parties that have mismanaged the country in recent years and embrace positive change.

    #irlande #crise_bancaire #crise_financière

  • Les limites de la #reprise irlandaise compliquent la réélection du premier ministre
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250216/les-limites-de-la-reprise-irlandaise-compliquent-la-reelection-du-premier-

    « Bon élève » de la zone euro, l’Irlande connaît une croissance de 7 %, mais les laissés-pour-compte sont nombreux. Le scrutin législatif de ce vendredi s’annonce difficile pour #Enda_Kenny, le premier ministre sortant.

    #International #austérité #bulle #crise_financière #Dublin #élections #europe #Irlande

  • « The Big Short » : le film d’Adam McKay rhabille la finance pour l’hiver
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/210116/big-short-le-film-dadam-mckay-rhabille-la-finance-pour-l-hiver

    Extrait de « The Big Short » adaptant un essai de #Michael_Lewis.Extrait de « The Big Short » adaptant un essai de Michael Lewis.Extrait de « The Big Short » adaptant un essai de Michael Lewis.Extrait de « The Big Short » adaptant un essai de Michael Lewis.Extrait de « The Big Short » adaptant un essai de Michael Lewis. Retour sur The Big Short : le Casse du siècle, sorti il y a un mois. L’adaptation réussie par le cinéaste américain #Adam_McKay du livre de Michael Lewis pose une question qui dépasse le #Cinéma : quelles images pour décrire, dire et dénoncer les méfaits de la finance ?

    #Culture-Idées #crise_financière

  • « The Big Short » : #Adam_McKay rhabille la finance pour l’hiver
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/210116/big-short-adam-mckay-rhabille-la-finance-pour-l-hiver

    Extrait de « The Big Short » adaptant un essai de #Michael_Lewis.Extrait de « The Big Short » adaptant un essai de Michael Lewis.Extrait de « The Big Short » adaptant un essai de Michael Lewis.Extrait de « The Big Short » adaptant un essai de Michael Lewis.Extrait de « The Big Short » adaptant un essai de Michael Lewis. Retour sur The Big Short : le Casse du siècle, sorti il y a un mois. L’adaptation réussie par le cinéaste américain Adam McKay du livre de Michael Lewis pose une question qui dépasse le #Cinéma : quelles images pour décrire, dire et dénoncer les méfaits de la finance ?

    #Culture-Idées #crise_financière

  • What is driving the stock market panic? - World Socialist Web Site
    http://www.wsws.org/en/articles/2016/01/18/pers-j18.html

    Banks, hedge funds and governments all over the world are entering a new week of trading with fear and trepidation. The US markets are closed Monday for the Martin Luther King Jr. holiday, but one can be certain that the Federal Reserve, the major Wall Street banks and the Obama administration will continue to be involved in intensive behind-the-scenes discussions with their international counterparts following the most disastrous two-week start of a new year in history.

    Friday’s panic sell-off on stock markets from China and Europe to the US, with the Dow giving up 391 points and crashing through the 16,000 point barrier, capped off two weeks that erased $5.7 trillion from global share values.

    #fiance #économie #crise_financière

  • Quand des #hedge_funds vont au tapis
    https://www.mediapart.fr/journal/international/151215/quand-des-hedge-funds-vont-au-tapis

    En trois jours, trois hedge funds américains ont annoncé leur liquidation. Tous avaient investi lourdement dans les dettes à haut risque des entreprises. « Combien de hedge funds vont-ils faire faillite », se demandent des gérants, inquiets d’un effet domino.

    #International #Economie #Bear_Stearns #crise_financière #dette #fonds_d'investissement #junk_bonds #Wall_Street

  • Le parasitisme financier et la destruction de la démocratie
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/nov2015/pers-n25.shtml
    Très intéressant. Le rachat massif de leur propre actions par les entreprises avait été l’un des indicateurs les plus marquants précédant le krash financier de 1929.

    En annonçant la fusion avec Allergan, le directeur général de Pfizer Ian Read a dit que l’accord créerait « une société pharmaceutique internationale de premier plan avec le pouvoir de rechercher, de découvrir et de fournir davantage de médicaments et de thérapies à plus de gens dans le monde entier. »

    En réalité, c’est tout le contraire. Des documents financiers publiés dans le cadre de la fusion établissent clairement que la nouvelle entreprise envisage de mener une campagne massive de réductions des coûts. Elle prévoit de réaliser quelque $2 milliards de réduction des coûts, dont $660.000 dans le financement de la recherche et du développement, le reste étant susceptible de provenir de licenciements et autres consolidations.

    Le but fondamental de la vague des fusions est de trouver de nouvelles façons de fourrer de l’argent dans les poches des investisseurs financiers, qui réclament toujours plus de rendements. C’est une des expressions du parasitisme financier qui imprègne l’économie mondiale.

    Plus tôt ce mois-ci, Birinyi Associates, a signalé que les entreprises américaines avaient dépensé $516,72 milliards à racheter leurs propres actions aux trois premiers trimestres de cette année, le plus haut niveau depuis 2007. Ce chiffre équivaut au produit intérieur brut de l’Argentine, un pays de 45 millions d’habitants.

    #finance

  • L’idée choc étudiée en Islande : et si on retirait aux banques la capacité de créer de la monnaie ?

    http://www.latribune.fr/economie/international/l-idee-choc-etudiee-en-islande-et-si-on-retirait-aux-banques-la-capacite-d

    L’Islande est le pays de la créativité financière. Après avoir montré, en 2009, qu’il existait bien une alternative au transfert de la dette bancaire vers la dette publique, l’île nordique pourrait s’apprêter à réaliser une grande expérience monétaire.

    Le 31 mars dernier, en effet, le président du comité des affaires économiques de l’Althingi, le parlement islandais, Frosti Sigurdjonsson, a remis un rapport au premier ministre, Sigmundur Gunnlaugsson, sur la réforme du système monétaire islandais. Et c’est une véritable révolution qu’il propose.

    #islande #crise_financière #bankster #banques

  • L’Islande a laissé ses banques faire faillite, et jeté des banquiers en prison. Et voici ce qui s’est produit | BusinessBourse

    http://www.businessbourse.com/2015/06/23/lislande-a-laisse-ses-banques-faire-faillite-et-jete-des-banquiers-e

    L’Islande, l’une des nations les plus touchées par la crise bancaire, semble avoir complètement surmonté ses problèmes, et cette année, elle devrait être le premier pays du monde frappé par la crise de 2008 à dépasser le PIB le plus élevé qu’il avait atteint avant cette crise, rapporte ZeroHedge. Le pays est parvenu à ce résultat sans sacrifier son système social et les dépenses du gouvernement. Il y a encore quelques années, l’Islande est arrivée au bord de la faillite lorsque ses banques, qui au fil des ans s’étaient montrées bien trop audacieuses, se sont trouvées en situation de quasi-effondrement.

    #islande #crise_financière

  • Parasitism and the economic crisis - World Socialist Web Site
    http://www.wsws.org/en/articles/2015/06/02/pers-j02.html

    Parasitism and the economic crisis
    2 June 2015

    The US Commerce Department released figures Friday showing that the US economy contracted sharply, shrinking at an annualized rate of 0.7 percent in the first three months of this year.

    Yet despite the disastrous condition of the real economy, all three major US stock indexes reached record highs during the three months covered in the report. In fact, less than 48 hours before the release of the data, the Nasdaq Index closed at an all-time high of 5,107.

    #finance #crise_financière #crise_bancaire

  • #Banques et #banquiers (1/5)

    Cette semaine, Histoire vivante revient sur la pire #crise_financière depuis le krach de 1929. La #crise de 2008 qui s’est abattue sur les Etats-Unis et l’Europe a entraîné une #crise_économique mondiale.

    Dimanche 15 mars 2015, vous pouvez découvrir sur RTS Deux : « Nature, le nouvel eldorado de la finance », un documentaire de Sandrine Feydel et Denis Delestrac (France, 2015).

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/6603181-banques-et-banquiers-1-5.html
    #Histoire_vivante #argent #finance #économie
    cc @franz42

  • Economix
    http://www.arenes.fr/spip.php?article3111

    De la naissance du #capitalisme à la #crise_financière de 2008, Economix nous raconte pour la première fois en BD l’histoire de l’#économie mondiale.
    D’où vient la #dette ? Peut-on retrouver la #croissance ? Le #plein_emploi ? Est-ce que l’on vit mieux que nos grands-parents ? Pourquoi la crise ? Pourquoi le mouvement Occupy Wall Street ?

    Cette #BD/document d’un nouveau genre explore trois siècles de pratiques économiques. Elle raconte la #mondialisation, les grands penseurs, les impasses et les rebonds, l’impact des guerres, des changements climatiques ou des pénuries de ressources.

    VO : http://economixcomix.com

    Pour celles et ceux qui auraient envie de me faire un cadeau ... :p

  • The Economist explains: What happens when a country goes bust

    http://www.economist.com/blogs/economist-explains/2014/11/economist-explains-20?fsrc=scn/fb/wl/bl/ee/happenswhencountrybust

    FROM the days when monarchs over-borrowed for their mercantile adventures, to Argentina’s recent failure to pay its creditors, countries have long run into trouble paying back what they have borrowed. Spain’s 16th-century king, Philip II, reigned over four of his country’s defaults. Greece and Argentina have reneged on their commitments to bondholders seven and eight times respectively over the past 200 years. And most countries have defaulted at least once in their history. But what precisely happens when countries stop paying what they owe?

    #crises #crise_financière#crise_bancaire #économie #dette

  • Imperialism and the ruble crisis - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2014/12/18/pers-d18.html

    Imperialism and the ruble crisis
    18 December 2014

    The plunge of the Russian currency this week is the drastic outcome of policies implemented by the major imperialist powers to force Russia to submit to American and European imperialism’s neo-colonial restructuring of Eurasia. Punishing the Putin regime’s interference with their plans for regime change in countries such as Ukraine and Syria, the NATO powers are financially strangling Russia.

    The sanctions imposed by the United States in response to Russian opposition to last February’s coup in Kiev has amounted to economic warfare. Over the past four months, the value of the Russian ruble has plunged by more than 50 percent. On Tuesday, as the ruble fell 10 percent against the dollar in one day, US President Barack Obama indicated he would sign a bill imposing even harsher sanctions on Russia and allowing Washington to directly arm the far-right, pro-NATO regime in Ukraine.

    #russie #crise_financière

  • Des anarcho-punks aux finances publiques… à Reykjavík - Les punks ont assaini les finances
    autrefutur.net

    http://www.autrefutur.net/Des-anarcho-punks-aux-finances

    Des anarcho-punks aux finances publiques… à Reykjavík

    17 septembre 2014 par Lucie Heymé

    Quand des punks quittent leurs squatts et leurs lieux alternatifs, ils sont aussi capables de gérer une ville, voire une capitale d’Europe.

    De 2010 à 2014, Reykjavík a vécu une expérience unique en son genre : avec son maire, Jón Gnarr ancien comédien et des artistes se disant anarcho-surréalistes, totalement novices en politique, la capitale de l’Islande allait être administrée… avec succès !

    Celui qui tournait dans des séries télévisées avec la chanteuse Björk, qui désignait les banques comme les responsables de la crise, qui faisait des propositions pour « Un Disneyland à la place de l’aéroport » ou « De la bonté envers les malheureux », qui fut qualifié de « clown » mais qui se présentait comme une antidote aux "politiques" pour gérer une ville de 300.000 habitants, allait administrer la ville et gérer un budget de 12 millions d’euros pendant 4 ans avec les membres de son "Meilleur Parti", en majorité des stars du rock et presque tous des ex-punks. En fin de mandat, il laisse la capitale islandaise en pleine forme.

    #islande #crise_financière #suite :)

  • L’Islande annule (encore une fois) une partie des emprunts immobiliers...

    http://www.express.be/business/fr/economy/lislande-annule-encore-une-fois-une-partie-des-emprunts-hypothecaires-des-menages/209361.htm

    C’était une promesse de campagne : le Premier ministre islandais, Sigmundur Davíd Gunnlaugsson, élu en 2013, a confirmé que le pays allait annuler une partie de la dette des ménages islandais qui avaient contracté des emprunts immobiliers avant la crise de 2008.

    La mesure, appelée « Leidréttingin » (‘correction’), permettra aux foyers qui avaient souscrit des emprunts hypothécaires indexés sur l’inflation avant 2008 de bénéficier d’une annulation d’une partie de leur dette, à concurrence de 4 millions de couronnes islandaises (25 800 euros). Depuis le mois de juillet, 69 000 familles islandaises ont sollicité de pouvoir profiter de cette mesure. Celle-ci leur permettra de réduire leurs mensualités de 13 à 14% en moyenne, soit une réduction individuelle de 95 à 130 euros.

    #islande #crise_financière #suite :)