La moindre étincelle | Aude Vidal
▻https://blog.ecologie-politique.eu/post/La-moindre-etincelle
La moindre étincelle | Aude Vidal
▻https://blog.ecologie-politique.eu/post/La-moindre-etincelle
Réforme de l’Allocation Adulte Handicapé : le gouvernement bloque le vote des députés dans une ambiance électrique
▻https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/deconjugalisation-de-l-allocation-adulte-handicape-a-l-assemblee-le
Allocation Adultes Handicapés : le gouvernement bloque le vote, l’opposition quitte l’hémicycle
01:14
Après son adoption en première lecture à l’Assemblée Nationale et au Sénat, la proposition de loi visant notamment à exclure les revenus des conjoints dans le calcul de l’AAH était de retour à l’Assemblée Nationale. Le gouvernement, opposé à la mesure, a bloqué le vote, provoquant la colère des députés de tous bords, dans une ambiance survoltée. Déception au Sénat, très impliqué sur cette question.
Le 17 juin 2021
Par Jules Fresard
5mn
Face à une opposition de droite comme de gauche unie, et sans doute quelques inquiétudes concernant la position de certains de ses députés, le gouvernement a préféré le passage en force. Jeudi 17 juin, alors qu’était discutée en deuxième lecture au Palais Bourbon la proposition de loi visant à déconjugaliser l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), l’exécutif, représenté par la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées Sophie Cluzel, a eu recours au vote bloqué, lui permettant de choisir sa version du texte et ne mettant pas au vote les amendements des députés. Amendements qui visaient à rétablir la version votée le 9 mars au Sénat.
Une manœuvre qui a causé la colère de nombreux députés de droite comme de gauche, procédant à 16 rappels au règlement et dénonçant pêle-mêle un « coup de force terrible », des « manœuvres dilatoires » et un « manque de respect du Parlement », avant de quitter avec fracas l’hémicycle. Au Sénat, la déception est également forte. La Haute Assemblée avait adopté cette proposition de loi le 9 mars, avec le soutien de la quasi-totalité des groupes politiques (écologistes, socialistes, centristes, LR, RDSE et CRCE).
Le gouvernement opposé à la version sénatoriale du texte
Par déconjugalisation de l’AAH, il faut comprendre mettre fin au système actuel qui prend en compte dans l’attribution de l’allocation, les revenus du conjoint de la personne handicapée. À ce jour, si le partenaire du bénéficiaire gagne plus de 1 020 euros net par mois, l’aide est réduite, voire disparaît totalement si le couple atteint 2 270 euros net par mois. Une situation à laquelle la proposition de loi adoptée en première lecture à l’Assemblée le 13 février 2020 puis le 9 mars au Sénat, malgré l’opposition du gouvernement, entendait mettre fin. « Cette mesure permet de renforcer l’indépendance des personnes handicapées, qui sont aujourd’hui soumises aux revenus de leur conjoint », détaille Philippe Mouiller, sénateur LR des Deux-Sèvres et rapporteur du texte au Palais du Luxembourg.
C’est donc sur cette version du texte que devaient initialement s’exprimer les députés jeudi 17 juin, avec le retour de la proposition de loi en deuxième lecture, inscrite dans la niche parlementaire communiste. Enfin presque. Car le 9 juin, en commission des Affaires sociales à l’Assemblée, les députés de la majorité avaient détricoté la mesure. En supprimant le principe de la déconjugalisation, et en le remplaçant par « un abattement forfaitaire », qui « permettrait qu’un bénéficiaire de l’AAH dont le conjoint est rémunéré au Smic puisse conserver l’AAH à taux plein ». « Le gouvernement remet en cause la déconjugalisation, les seuils sont un peu relevés, mais c’est un trompe-l’œil », fustige Philippe Mouiller.
Refus de la déconjugalisation de l’AAH : Philippe Mouiller évoque sa "déception"
01:28
Face à cette nouvelle version, de nombreux amendements avaient été déposés par les députés de droite comme de gauche, pour rétablir la version sénatoriale du texte lors de la séance publique du 17 juin. Mais dans l’hémicycle, Sophie Cluzel n’a pas bougé sa position initiale. Le gouvernement reste contre cette mesure. La raison ? La disposition est jugée comme allant « à l’encontre de la solidarité nationale », la secrétaire d’État faisant savoir que ce seraient les foyers les plus aisés financièrement qui bénéficieraient avant tout de la mesure. En audition au Sénat, Sophie Cluzel avait estimé qu’« en individualisant une allocation sans condition de ressources, nous réduisons à néant le fondement même de notre solidarité : soutenir ceux qui en ont le plus besoin ». « Pourquoi ne pas faire pareil pour les APL ou le RSA » avait déjà-t-elle fait savoir. Un argument rejeté par Philippe Mouiller, qui juge que « l’AAH ne doit pas être vue comme un minimum social, mais comme une allocation. À l’image de l’allocation pour invalidité, qui ne prend pas en compte les revenus du conjoint ».
Le passage en force du gouvernement
Mais à l’Assemblée, face au front uni mené par les députés de l’opposition et les doutes émis par certains membres de la majorité, Sophie Cluzel a préféré le passage en force au dialogue. En se prononçant d’abord défavorablement contre tous les amendements visant à réintroduire le principe de déconjugalisation. Puis en avançant les arguments déjà présentés au Sénat, tout en évoquant également de mystérieuses « difficultés informatiques » qui rendraient impossible à appliquer le nouveau mode de calcul, provoquant la sidération des députés présents. Le député communiste Sébastien Peu, rapporteur du texte à l’Assemblée, s’est insurgé de la position gouvernementale « S’il y avait un débat parmi les associations, une controverse parmi les personnes handicapées, on pourrait comprendre. Mais il n’y a pas de débat ! Pas de controverse ! Il y a l’unanimité ! Alors vous êtes qui pour parler à leur place ? ».
Le passage en force du gouvernement s’est ensuite réalisé en deux temps. Sophie Cluzel a d’abord annoncé la réserve des votes, prévue dans le règlement, ayant pour conséquence de reporter le vote des amendements. « Votre majorité est ébranlée, tellement ébranlée que vous ne voulez pas qu’on vote sur les amendements » a fait savoir Bertrand Pancher, député et président du groupe Libertés et territoires. Règlement de l’Assemblée à la main, de nombreux députés ont recouru à des rappels au règlement, à l’image de Delphine Batho, assurant qu’une telle pratique ne permettait pas la sérénité des débats.
Puis, interrogée par Bertrand Pancher sur sa volonté ou non de recourir à la pratique du vote bloqué, Sophie Cluzel a répondu par l’affirmative. Cette pratique, elle aussi prévue par le règlement, prévoit de faire voter les députés uniquement sur la version du texte et les amendements validés par le gouvernement, mettant donc un terme à tout espoir de rétablir la déconjugalisation. Une annonce accompagnée sous les huées des bancs de gauche comme de droite de l’hémicycle, où la tension est montée crescendo durant toute la matinée. Les députés n’ont d’ailleurs pas hésité à sortir des cartons rouges, pour dénoncer ce que Danièle Obono a présenté comme « des manœuvres dilatoires, avec une majorité qui n’assume pas son opposition ».
Déconjugalisation de l’Allocation Adultes Handicapés : le gouvernement annonce le blocage du vote
00:59
« Des marcheurs qui marchent sur les débris de la démocratie »
Dans une colère froide, le président du groupe communiste André Chassaigne a dressé le portrait d’une majorité parlementaire comme un « intestin silencieux de la bouche gouvernementale, des marcheurs qui marchent sur les débris de la démocratie », avant d’annoncer que les députés de l’opposition allaient quitter l’hémicycle. Ce qu’ils ont fait, laissant vides les bancs de l’Assemblée, à l’exception de ceux du centre, occupés par les députés LREM.
Visiblement très émue, Jeanine Dubié, l’autrice de la proposition, a évoqué la voix tremblante un « passage en force ». Contactée par message alors qu’elle se trouvait encore en séance, elle résumait la situation par ces mots : « C’est consternant ». Jointe plus tard par téléphone, visiblement secouée, elle évoque « une pratique dilatoire, un coup de force du gouvernement, qui n’était pas sûr de sa majorité. Je ne sais pas comment les personnes en situation de handicap vont réagir à cette situation ».
Ayant fait voter les députés uniquement sur sa version amendée du texte, le gouvernement a donc fait adopter par sa majorité sa version, renvoyant la question de la déconjugalisation à plus tard. Le texte, dans sa nouvelle mouture, doit maintenant faire son retour au Sénat, où il connaîtra assurément un vote non conforme. En attendant, après cette matinée mouvementée parlementairement, le sénateur Philippe Mouiller n’exclut pas de déposer un nouveau texte reprenant à la déconjugalisation. Mais face à l’agenda parlementaire surchargé imposé par le gouvernement, peu d’espoir de le voir arriver avant la fin de l’année.
POLICE, JUSTICE : DU RIFIFI A L’ASSEMBLÉE
▻https://www.youtube.com/watch?v=Ck7l9gxWUvQ
En toile de fond, la manifestation de syndicats policiers d’extrême-droite... l’Assemblée doit se prononcer sur une loi dite de « Confiance dans l’institution judiciaire ».
Laetitia Saint-Paul, présidente de l’Assemblée n’apprécie pas les « rappels au règlement » de quelque groupe qu’ils viennent et coupe allégrement le micro aux députés intervenants.
Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, en arrive à supplier qu’on croit en sa sincérité ! Il est d’ailleurs à remarquer la différence de ton qu’il emploie ici en s’adressant à Eric Ciotti avec celui qu’il emploie d’ordinaire lorsqu’il s’adresse à un député insoumis...
Cette petite demi-heure donne un bien triste aperçu du peu de cas que ce gouvernement et sa majorité font du rôle de l’Assemblée Nationale et de la séparation des pouvoirs.
0:00 Eric Ciotti -Rappel au règlement
2:20 Eric Diard - Rappel au règlement
4:13 Eric Dupond-Moretti
9:35 Ugo Bernalicis - Rappel au règlement
10:49 Eric Ciotti - Rappel au règlement
12:24 Pascal Brindeau - Rappel au règlement
14:19 Eric Dupond-Moretti
18:57 Ugo Bernalicis - Rappel au règlement
20:35 Cécile Untermaïer - Rappel au règlement
21:58 Antoine Savignat - Rappel au règlement
22:57 Ugo Bernalicis (amendement puis cède la place à un appel au règlement)
24:24 Antoine Savignat - Rappel au règlement
26:34 Ugo Bernalicis - Rappel au règlement
Suspension de séance à la demande du groupe LFI
(ಠ益ಠ ╬) reshare from (/posts/47d60790c5d30138c67a3a51e514374b) @jau...
▻https://diasp.eu/p/11526220
(ಠ益ಠ ╬)
reshare from @[jaune_lola@diaspora-fr.org](/people/fa535f508c930137c7b309e21e57fdab)
L #UE s’apprête à lancer un marché de #données à caractère personnel au sein duquel les citoyens seront payés pour partager
L’inscription à un service offert par un des GAFAM n’est pas obligatoire ; à contrario, la participation au marché de données à caractère personnel pourrait bien être obligatoire pour les citoyens de l’Union européenne.
#privacy #vieprivee #bigdata #SOS #alerteRouge #actu #politique #liberalisme #europe #confidentialite #surveillance #flicage #democrature #profilage #droitsHumains #bigbrother #1984 #pistage #informatique #numerique (...)
Daily chart - Diseases like covid-19 are deadlier in non-democracies | Graphic detail | The Economist
▻https://www.economist.com/graphic-detail/2020/02/18/diseases-like-covid-19-are-deadlier-in-non-democracies
de la régression log-log et de la classification binaire entre "démocraties et « non-démocraties », un cas d’école pour @simplicissimus
#coronavirus et #information
#merci !
joli exercice de régression. Si le résultat de l’exercice donne une différence entre les deux types de régime « hautement significative statistiquement », il y a vraiment beaucoup de choses à dire sur son utilisation « politique ».
Note : j’arrive à retrouver sans trop de problèmes les données en utilisant les deux sources mentionnées, ce qui donne un nuage de points a priori à peu près similaire (mais il faudrait voir dans le détail…) ; mais je ne dispose pas d’une classification des pays par année et par type de régime.
Apparemment, il s’agit de l’ensemble des désastres biologiques, soit les épidémies, celles-ci pouvant être bactériennes, parasitaires ou virales.
Entre 1960 et 2020, je trouve 1026 « désastres biologiques » ayant provoqué au moins 1 mort (il y en a 187 où le nombre de décès n’est pas renseigné) et quelques anomalies (ex. 523 morts pour 2 épidémies virales en Afghanistan en 2000 pour 11 personnes atteintes (affected) soit 4750% de mortalité… Il y a aussi 91 pays (dont la Martinique en 2010) pour lesquels le PNB/hab. n’est pas connu.
Le modèle utilisé établit donc un lien entre la mortalité de l’épidémie, donc une sorte de réponse sociale au désastre en fonction de la richesse du pays, en fait sa capacité à produire et son type de régime. Indépendamment donc du type de l’épidémie et de la létalité de l’agent pathogène. Avec un effet en niveau (il y a moins de morts dans les démocraties) et en pente (le surcroît de richesse diminue plus la mortalité dans les démocraties).
Je remarque, en premier, qu’il y a très probablement déjà un lien entre PNB/hab. et type de régime. Et qu’un facteur prépondérant de la réponse est la qualité du système de santé du pays (elle aussi, certainement corrélée au PNB/hab. ce qui fait que les auteurs pourraient affirmer que le PNB/hab. est un bon substitut, mais pour laquelle le lien avec le régime politique n’est pas forcément aussi clair).
Surtout, si la liaison statistique est hautement significative (les zones colorées nous montrent l’incertitude sur les droites de régression) la capacité prédictive du modèle est vraiment faible. Il n’y a qu’a voir la très grande dispersion des observations autour des 2 droites. De ce fait, les performances du modèle utilisé comme classificateur (prévoir le type de régime en fonction de la mortalité et de la richesse) seraient, me sembleraient, vraiment mauvaises. (calculs à faire…)
Enfin, il est probable que les pays à la plus forte richesse (> 30 000 $/hab.) soient déterminants (points influents) dans le résultat des deux régressions.
La variable année me semble aussi bizarrement absente du « modèle », alors qu’il me semble qu’un trait important de cette histoire est qu’à chaque épisode on apprend à mieux gérer, ce qui fonctionne et ne fonctionne pas.
En tout cas ça va à l’encontre de l’idée de la « bonne dictature », avec un effet présenté comme négatif (même si on peut argumenter sur la classification à priori et tout un tas d’autres choses).
C’est toujours binaire et tendancieux, la définition d’une dictature. #démocrature
Oui, le PNB/tête est aussi corrélé avec le temps (en gros, à quelques exceptions près, depuis 1960, ça croît) et donc, il y a confusion des facteurs et on ne peut pas isoler ce qui vient de l’avancement du temps (expérience accumulée) de ce qui vient de la « richesse » ou de l’amélioration (ou la meilleure préparation) du système de santé.
Lyon : un lycéen de 15 ans touché au visage par un tir de LBD et transporté à l’hôpital
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/lyon-lyceen-15-touche-joue-tir-lbd-transporte-hopital-1
Selon les témoignages que nous avons recueillis, une quarantaine de lycéens bloquaient le lycée Ampère-Saxe ce matin vers 07H00. Au moment de l’intervention des policiers vers 8H15, c’est en tout une soixantaine d’élèves selon les manifestants, une centaine selon la police, dont certains non-bloqueurs, qui ont été évacués.
Une intervention policière sans sommation
L’intervention policière de ce matin s’est faite sans sommation, surprenant les lycéens. D’après la préfecture qui confirme cette information, l’abcsence de sommation est justifiée par le fait que les policiers étaient visés par des tirs de projectiles, lancés par un manifestant en particulier. Les forces de police ont donc chargé, les lycéens se sont alors rabattus sur les trottoirs en face du lycée. Selon les témoignages des lycéens, des gifles et des coups ont été donnés, des tirs de gaz lacrymogène et un tir de LBD effectués.
La police prétend que ce jeune homme n’était pas visé, mais si la police vise aussi mal, il est urgent de leur interdire la possession de toutes les armes de tir. Leurs matraques se sont aussi manifestement égarés sur les visages et les corps de ces mineurs. L’IGPN va surement se saisir de cette affaire avec le même soucis de précision borgne.
–—
c’est en tout une soixantaine d’élèves selon les manifestants, une centaine selon la police,
Après la borgnerie, on peu voire que la dyscalculie fait aussi parti des critères de recrutement de la police.
A l’époque où j’y étais, dans ce lycée, ça ne serait pas venu à l’idée du personnel de demander une telle évacuation... En tout cas, ça ne nous est pas arrivé, les années où nous avons manifesté...
L’ensemble de la société est-il en train de se fachiser ?
Hélas @biggrizzly, je dirais oui.
#démocratie_illibérale #libéralisme_autoritaire #proto-fascisme #illégalisme_d'État à toi de choisir
Aujourd’hui, ce sont nos enfants qui vont dans nos anciens lycées et il y en a encore certains qui ne voient pas à quel point ce qu’ils vivent est sans commune mesure avec ce que nous vivions.
#dictature
La mère de Lilian, blessé par un tir de LBD à Strasbourg, écrit à Macron : “Vous aurez ce sang sur la conscience” - France 3 Grand Est
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/mere-lilian-blesse-tir-lbd-strasbourg-ecrit-macron-vous
La mère de l’adolescent blessé par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) le 12 janvier, en marge d’une manifestation de Gilets jaunes (il faisait les soldes), refuse d’accepter que sa plainte a été classée sans suite. Ce 12 novembre, elle a écrit au président de la République.
#état-voyou #castaner-voyou #macron-voyou et pour que ces signalements apparaissent dans les futures recherches #ordures comme le tague si bien @isskein
Ubuesque. Kafkaïen. Gilet jaune, il dénonce des violences policières et se retrouve en garde à vue
▻https://actu.fr/pays-de-la-loire/mans_72181/un-gilet-jaune-sarthe-place-garde-vue-violences-policieres_24065578.html
Un habitant de Vaas (Sarthe), David B., Gilet jaune mobilisé depuis le début du mouvement en novembre dernier, a été interpellé par les policiers et placé en garde à vue au Mans mardi 28 mai 2019.
/.../
Cette procédure fait suite au dépôt de deux plaintes, devant la gendarmerie de Château-du-Loir, par le couple de Védaquais le 18 février 2019 pour des « violences policières. »
#Traduisons-les : si les flics t’ont tabassé, ils avaient sûrement une très bonne raison !
merci pour le tag #maintien_de_l'ordre (dont je me sers bp)
Oups, oui, je l’ai oublié sur ce coup là ! Je le rajoute ;)
// edit : je découvre à l’occasion que le ’ est accepté dans les tags ! Je vais de ce pas modifier mes #maintien_de_lordre ou #maintien_de_l_ordre précédents, je galérais souvent à savoir comme l’écrire justement (mais en s’abonnant à #maintien_de_ ça marchait, heureusement !)
Un gilet jaune a-t-il été placé en garde à vue... après avoir porté plainte pour violences policières ?
▻https://www.liberation.fr/checknews/2019/05/30/un-gilet-jaune-a-t-il-ete-place-en-garde-a-vue-apres-avoir-porte-plainte-
Un homme a déposé plainte pour violences policières après une manifestation de gilets jaunes au Mans en février dernier. Dans la même affaire, il a été placé en garde à vue et sous contrôle judiciaire mercredi, pour violences contre un fonctionnaire de police.
Question posée sur Twitter le 30/05/2019
Bonjour,
Vous nous avez saisis sur Twitter après avoir lu un article du Courrier -L’Echo relatant les mésaventures de David B., 48 ans, placé en garde à vue mardi 28 mai au Mans, trois mois et demi après avoir déposé plainte pour violences policières à la gendarmerie de son village sarthois.
CheckNews a contacté l’intéressé et sa femme, et a consulté son dépôt de plainte tout comme son placement sous contrôle judiciaire. Le procureur du Mans ne nous a pour l’heure pas répondu.
Le 16 février dernier, David B. rejoint sa femme Vanina à la manifestation de gilets jaunes au Mans. Très impliqué dans un campement local à proximité d’un rond-point, l’homme n’est pas un grand fan des manifs. « On a été séparés de notre groupe d’amis avec ma fille, et on s’est retrouvées à l’arrière d’une charge policière. On a vu un monsieur se faire gazer, et on a voulu l’aider », raconte d’abord sa femme Vanina B. « On a commencé à se faire insulter, et là je vois mon mari sur le côté. Ils m’ont mise en joue avec le LBD et mon mari est arrivé pour baisser leur arme, pour les calmer. C’est parti en cacahuète, ils nous ont frappés et mis des coups partout. Mon mari s’est allongé sur moi pour me protéger. Mais à cause des gaz, il s’est retrouvé en détresse respiratoire. Il a fait un arrêt cardiaque il y a deux ans. Ma fille est pompier volontaire, ils ont refusé qu’elle vienne l’aider. Les street medics n’ont pas eu le droit d’intervenir non plus ».
David B. corrobore : « J’étais en veste de moto, je n’avais même pas de gilet jaune. J’étais en observateur. A un moment, je retrouve ma femme et j’entends des insultes "dégage salope". C’est dirigé vers ma femme et ma fille. Ça attire mon attention et je vais à leur rencontre ». Il voit alors un LBD, sans comprendre s’il est dirigé vers lui, ou vers sa femme et sa fille qui sont quelques mètres derrière. « Je veux tenter de baisser l’arme. J’ai à peine posé la paume de ma main sur son canon que les coups se mettent à pleuvoir. Il y a tellement de lacrymos que je ne peux plus respirer, je me sens partir, comme lors de mon arrêt cardiaque il y a deux ans ».
Dépôt de plainte dès le lundi suivant
Reprenant conscience David B. s’éloigne puis poursuit les forces de l’ordre en leur demandant leur identité. « Je ne savais même pas si c’était des policiers ou pas, je leur signifie que je veux porter plainte et que je veux un nom, un numéro de matricule ». Avant la fin de la manif, sa femme est évacuée par les pompiers pour des douleurs au genou suite aux coups. Elle assure à CheckNews avoir eu sept jours d’interruption temporaire de travail et devoir se faire opérer des ligaments.
Le lundi 18 février, le couple va porter plainte pour violences policières à la gendarmerie. « Pour demander justice », explique Vanina B. CheckNews a consulté le PV de son audition, où l’homme est qualifié de victime.
Puis, plus de nouvelles pendant plus de trois mois. Jusqu’au mardi 21 mai. « La police appelle mon mari en lui disant qu’il va être auditionné, ils prennent rendez-vous pour le jeudi », se remémore Vanina B. Le couple croit que l’audition fait suite à leur plainte. « Ils rappellent le lendemain et lui disent qu’il va être placé en garde à vue après l’audition ». David B. aurait alors refusé de se rendre au rendez-vous.
Une semaine plus tard, la police vient le chercher chez lui. Sans mandat, il refuse de les accompagner. « Ils sont revenus mardi matin, avec un mandat de perquisition. Mon mari n’était pas là, j’ai compris qu’ils cherchaient son blouson et son casque de moto », raconte toujours Vanina. « Quand ma femme m’a appelé pour me dire que la police était là avec des papiers, je suis venu, je n’ai rien à me reprocher », confirme David B.
Garde-à-vue trois mois après
Au cours de sa garde à vue de 30 heures au Mans, où il assure avoir rencontré des policiers très respectueux, David B., est confronté à des photos et des vidéos de gopro et vidéosurveillance. « On me demande si c’est bien moi, je me reconnais. Pour moi, il n’y a pas d’histoire, pas d’ambiguïté ». Il comprend qu’on lui reproche d’avoir tenté de s’emparer du tireur de balle de défense d’un policier. « On voit mon bras tendu, mais c’est parce que je demandais au policier de baisse son arme qu’il braque sur moi ou ma femme et ma fille ». Ce n’est qu’au moment de sa présentation devant le juge qu’il comprend qu’on lui reproche aussi d’avoir mis un coup de poing au policier.
Placé sous contrôle judiciaire, il est convoqué au tribunal correctionnel le 4 septembre prochain. Selon son ordonnance de placement sous contrôle judiciaire, consultée par CheckNews, il lui est reproché « d’avoir volontairement commis des violences n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail […], avec cette circonstance aggravante que les faits ont été commis sur un fonctionnaire de la police nationale […] et notamment en l’espèce d’avoir tenté de saisir le LBD du policier en lui donnant un coup de poing ».
Des faits que conteste David B. : « Je n’ai jamais frappé ce policier ni cherché à le dessaisir de son arme. Si j’ai vraiment fait tout ça, comment ça se fait qu’ils m’aient laissé libre sur le coup ? ça ne tient pas debout ».
Y a-t-il un lien avec sa plainte ? « On m’a dit que ça n’avait aucun rapport », raconte-t-il dubitatif. « De toute façon je suis bien décidé à aller jusqu’au bout ». Pour l’heure, nous n’avons pas reçu de réponse du parquet. Auprès du journal local qui a révélé l’affaire, le procureur a refusé de communiquer.
Pauline Moullot
Merci pour le complément d’enquête, @mad_meg : ça sent effectivement le coup monté pour évacuer la plainte.
« Gilets jaunes » : Philippe fait sauter le préfet et réhabilite le lanceur de balles de défense | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/180319/gilets-jaunes-philippe-fait-sauter-le-prefet-et-rehabilite-le-lanceur-de-b
Édouard Philippe a reproché à la hiérarchie policière parisienne d’avoir fléchi face aux demandes d’interdiction ou de suspension de l’utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD). Du fait « de la polémique sur le LBD », « des consignes inappropriées ont été passées pour réduire son usage », a-t-il soutenu.
Avant le mouvement des gilets jaunes, le préfet Michel Delpuech n’était pas un chaud partisan de l’usage de LBD. Fin 2017, il avait même annoncé au Défenseur des droits avoir « pris la décision d’interdire » cette arme « dans les opérations de maintien de l’ordre au regard de sa dangerosité et de son caractère inapproprié dans ce contexte ».
(…) 14 500 balles en caoutchouc ont été tirées du 17 novembre 2018 au 5 février 2019. Les détachements d’action rapide (DAR), unités créées par le ministre de l’intérieur début décembre, ont utilisé à eux seuls près de 80 % de ces munitions.
On doit déduire des déclarations du premier ministre qu’il encourage désormais les forces de l’ordre à étendre l’usage du #LBD. Édouard Philippe a annoncé, lundi, vouloir « renforcer la fermeté » de la doctrine du maintien de l’ordre.
Le préfet éconduit sera remplacé, dès mercredi 20 mars, par Didier Lallement, le préfet de Gironde réputé à poigne. Ce dernier sera chargé de « renforcer » l’action policière face à ce qu’il a appelé « les militants des mouvances ultra ».
#triste_sire #police #violences_policières #LBD #autoritarisme #démocrature
#crescendo (je m’essaye à un nouveau mot-dièse défoulatoire)
En résumé, le gouvernement est très mécontent parce que la police, en tous cas ses chefs, cherchent à limiter le niveau de violence déployée.
IL FAUT TAPER ! c’est ça qu’on vous a demandé.
Ou, comment le gouvernement s’emploie à durcir sa police et à en chasser les " républicains " qui s’y trouveraient encore. Ça commence à ressembler à un appel à la guerre civile…
« Gilets jaunes » : le préfet de police limogé, des manifestations interdites dans certains quartiers
►https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/18/gilets-jaunes-les-manifestations-dans-certains-quartiers-interdites-en-cas-d
Le premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé, lundi 18 mars, que le préfet de police de la préfecture de Paris, Michel Delpuech, serait relevé de ses fonctions dès le conseil des ministres de mercredi. Il sera remplacé par l’actuel préfet de Nouvelle-Aquitaine, Didier Lallement. Une décision prise deux jours après une manifestation de « gilets jaunes » particulièrement violente, au cours de laquelle de nombreux commerces des Champs-Elysées ont été dégradés. Lundi, M. Philippe a regretté que « des consignes inappropriées aient été passées [samedi] pour réduire l’usage » des lanceurs de balles de défense (LBD).
Invité du « 20 Heures » de France 2, M. Philippe a insisté, mettant en avant la responsabilité de la préfecture de police de Paris : « La stratégie de maintien de l’ordre que nous avions élaborée après le 1er décembre [manifestation de “gilets jaunes” qui avait été marquée par une éruption de violences] n’a pas été mise en œuvre dans des conditions satisfaisantes. » « Une forme de consigne a été passée pour que ne soient pas utilisés les LBD (…). On a constaté beaucoup moins de tirs [de LBD], beaucoup moins de capacité de projection de nos forces de l’ordre, beaucoup moins de mobilité », a-t-il déploré, précisant que cette consigne ne venait « pas du gouvernement ». Le premier ministre a certifié que la démission du ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, n’avait pas été envisagée.
« Il n’est pas normal qu’une stratégie définie par le ministre au nom du gouvernement puisse être aménagée » à son insu, a déclaré, de son côté, M. Castaner, sur LCI. « Je sais où, je sais qui » a passé des consignes différentes, a-t-il affirmé, jugeant « nécessaire » que des responsables policiers soient démis de leurs fonctions.
Lors de son point de presse, qui s’est tenu en fin d’après-midi, Edouard Philippe a également annoncé que les manifestations dans les quartiers les plus touchés par les violences seront interdites lorsque l’exécutif aura connaissance de la participation « d’éléments ultras ». Il a cité le secteur des Champs-Elysées à Paris, la place Pey-Berland à Bordeaux et la place du Capitole à Toulouse. En cas de manifestation, « nous procéderons à la dispersion immédiate de tous les attroupements », a-t-il prévenu.
Didier Lallement dans ses œuvres :
Gilets jaunes : des photojournalistes bordelais victimes de violences policières
Ils ont rencontré la directrice de cabinet du préfet de la Gironde ce vendredi 25 janvier à Bordeaux. La réponse de la préfecture, reçue dans la soirée, ne calme pas leurs inquiétudes.
Par Walid Salem publié le 26/01/2019
▻https://rue89bordeaux.com/2019/01/gilets-jaunes-photojournalistes-bordelais-victimes-de-violences-polic
Au sein du gouvernement, on relève que l’enjeu pour Castaner va désormais être d’assumer que les forces de l’ordre fassent des blessés, voire pire, lors de nouvelles mobilisations non déclarées : « Il va falloir assumer, même si un black bloc qui met le feu au Fouquet’s s’en prend une et finit tétraplégique. »
▻http://www.leparisien.fr/politique/chapitre-par-le-president-castaner-sait-qu-il-n-a-plus-droit-a-l-erreur-1
Dans le Canard de demain, on apprend que le gvt a mis en place un fichage clandestin des #GiletsJaunes qui inquiète même des gradés du renseignement. Démocratie peut-être mais de plus en plus moisie aux entournures
« Le Monde » identifie sur une vidéo un collaborateur de Macron frappant un manifestant le 1er mai à Paris
▻https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappa
Cette histoire est hallucinante. Un policier menteur libéré à Nantes, un homme de main de l’Elysée qui frappe les gens à terre (vous me direz que c’est une excellente métaphore de toute la politique de Macron que de s’attaquer aux plus faibles)... qui a dit "Etat policier" ? Tuer la contestation dans l’oeuf par la violence, ce n’est pas la République. On est en train de passer à "autre chose". "Démocratie autoritaire" est un terme en deça même de la réalité. Il faudrait analyser les nouvelles formes politiques basées sur l’intimidation. Intimidation par tweets chez Trump, par la menace financière contre la presse, par la marginalisation des chercheurs qui contestent l’ordre des multinationales, par la peur d’être désigné comme appartenant à un groupe anti-étatique comme en Turquie, par la menace du chômage pour tous, par..., par..., par toutes les méthodes possibles pour imposer le silence, le replis dans la coquille, la fin des solidarités.
Oui, cet agent de l’Elysée est plus qu’un symptôme du dérèglement politique et social que nous vivons.
Une mise à pied de quinze jours et toujours un bureau à l’Elysée… C’est la sanction que s’est vu signifier, dans la plus grande discrétion, Alexandre Benalla, un proche collaborateur du président de la République, après s’être livré, le 1er mai, à des violences restées inconnues jusqu’ici. Ce jour-là, ce chargé de mission d’Emmanuel Macron, équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre, s’en est pris à un jeune homme qui se trouvait à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris. Il s’est vite éloigné, de peur d’être reconnu.
#démocratie_autoritaire, comme nouveau concept après la #démocratie_de_façade, c’est pas mal, sinon la politique de Macron et l’attitude de celles et ceux qui le soutiennent, en tête Amélie de Montchalin, m’inspire souvent le terme #crapulerie_policée ou to put it more mildly #politique_d_imposture et enfin pour exprimer le niveau en général raz des paquerettes de la pensée des macronistes, #pensée_régressive (je pense à la belle sortie de Jupée qui répondait à la minablerie d’un député macroniste lors des discussions sur les droits humains). Y a du boulot pour remonter le niveau.
Perso je dirait #democrature #ortho-libéralisme ou #liberalisme_chretien
j’avoue avoir du mal à saisir où tu vois du christianisme dans cette politique
Violences sur un manifestant : le parquet ouvre une enquête visant un collaborateur de Macron
▻https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-le-parquet-de-paris-ouvre-une-enquete-prelimina
L’enquête préliminaire vise Alexandre Benalla. Elle porte sur les chefs de violences par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l’autorité publique.
Qui est Alexandre Benalla, ce proche de M. Macron, auteur de violences le 1er mai ? Ariane Chemin
Peu connaissent le visage de « l’adjoint au chef de cabinet » du président, identifié comme ayant frappé un jeune manifestant. Mais à l’Elysée son goût pour les démonstrations de force ne passe pas inaperçu.
Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, au palais de l’Elysée à Paris, le 18 mai 2017.
C’est la règle pour les « chargés de mission » auprès de la présidence de la République : leur nom n’a pas besoin d’être publié au Journal officiel (JO). Alexandre Benalla, l’homme qui a frappé, le 1er mai, un jeune manifestant place de la Contrescarpe, à Paris, coiffé d’un casque de policier – ce qui lui a valu une mise à pied de quinze jours –, n’apparaît pas dans l’organigramme officiel de l’Elysée.
Rares sont ceux, hormis les chargés de la sécurité de ministres, les journalistes, les conseillers et le personnel de l’Elysée – où il dispose d’un bureau – qui connaissent le visage, voire l’existence, de « l’adjoint au chef de cabinet » d’Emmanuel Macron.
Les premières armes politiques d’Alexandre Benalla remontent à 2011. « Il était tout jeune, 20 ans à peine, se souvient Eric Plumer, ancien responsable du service d’ordre national du Parti socialiste. Il avait fait la sécurité de plusieurs artistes, il en voulait, il était intelligent et compétent, dans mon souvenir, posé. Nous sommes en pleines primaires socialistes, je le charge de la protection de Martine Aubry. Puis je le prends dans mon service d’ordre durant la campagne 2012 de François Hollande. »
« Viré manu militari » par Montebourg
Il se met ensuite brièvement au service d’Arnaud Montebourg, avant d’être « viré manu militari » par ce dernier : « Le SPHP [le Service de protection des hautes personnalités] me l’avait proposé comme chauffeur en 2012, raconte au Monde l’ancien ministre du redressement productif. Je m’en suis séparé au bout d’une semaine après une faute professionnelle d’une première gravité : il avait provoqué un accident de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite. »
On retrouve enfin ce très jeune homme au JO au printemps 2015. Par arrêté du premier ministre de François Hollande, ce titulaire d’un master de droit est admis dans la quarantaine d’étudiants et de jeunes professionnels de moins de 35 ans autorisés à suivre la session « jeunes » de l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (IHESJ), une semaine de formation de haut niveau organisée à l’école des officiers de la gendarmerie à Melun. Un an et demi plus tard, il rejoint la campagne de M. Macron, où il est nommé responsable de la sécurité du candidat, pour un salaire de 3 500 euros net.
Selon des indiscrétions de lettres confidentielles, La Lettre A et Maghreb Confidentiel, il a travaillé plusieurs années pour le groupe Velours, spécialisé dans la sécurité privée et fondé par d’anciens policiers. D’après le registre du commerce marocain, il devient le codirigeant d’une antenne montée par l’entreprise à Casablanca, en octobre 2015, qui cesse vite son activité avant d’être dissoute en 2017.
Pistolets, Flash-Ball et boucliers antiémeute
Comme l’entourage du nouveau chef de l’Etat, son nom apparaît ensuite à plusieurs reprises dans les « MacronLeaks », les courriels et documents internes d’En marche ! dérobés par des hackeurs anonymes et postés sur WikiLeaks à l’été 2017.
Durant la campagne présidentielle, plusieurs conseillers proches de M. Macron s’interrogent. Par exemple, lorsque M. Benalla, du moins selon les « MacronLeaks », fait établir pour son équipe un devis pour deux pistolets lanceurs de balles en caoutchouc, un Flash-Ball et des boucliers antiémeute. « Je n’ai jamais entendu dire que les partis politiques avaient des vigiles armés, je trouve même ça dangereux », rétorque alors par e-mail Cédric O, trésorier de la campagne et aujourd’hui conseiller à l’Elysée chargé des participations de l’Etat et de l’économie numérique.
Le responsable de la sécurité du candidat Macron ne manque en effet pas d’imagination. Le 17 avril 2017, 20 000 personnes sont réunies à l’AccorHotels Arena de Paris, le plus gros meeting de la campagne. On craint une opération terroriste. M. Benalla a une idée. « Une trappe avait été sciée, racontera à Midi Libre, Ludovic Chaker, coordinateur des meetings. En cas de tir, le pupitre devait basculer et M. Macron, se retrouver dans la partie creuse de la scène où avaient été placés un kit de secours et un gilet pareballes. »
Même les professionnels de la sécurité privée connaissent mal M. Benalla. En avril 2016, le jeune consultant a pourtant créé une Fédération française de la sécurité privée avec une connaissance, Vincent Crase. Cet officier de réserve de la gendarmerie basé dans l’Eure et reconverti dans la sécurité privée serait, selon les « MacronLeaks », l’un des prestataires du service de sécurité de la campagne présidentielle. C’est avec lui que M. Benalla commande les fameux pistolets qui inquiétaient Cédric O.
Le goût des démonstrations de force
« La commande a été refusée par la direction d’En marche ! », confie au Monde Vincent Crase. Cette association, selon les statuts déposés à la Préfecture de police de Paris, se voulait « un lieu d’échange entre les différents acteurs de la sécurité privée » et entendait régler « tous les différends entre les professionnels du secteur et les pouvoirs publics ou les clients ». Les activités de cette ambitieuse fédération n’ont laissé aucune trace : elle a été dissoute rapidement.
A l’Elysée, en revanche, le caractère d’« Alexandre » et son goût pour les démonstrations de force ne passent pas inaperçus. Lors d’un meeting à Caen du candidat d’En marche !, le 4 mars 2017, des témoins se souviennent l’avoir vu soulever de terre et évacuer manu militari un photographe local, qui s’était approché de trop près à son goût de l’ancien ministre de l’économie. Et, à l’occasion d’un déplacement de M. Macron dans un centre de formation des apprentis de Tours, le 15 mars, le « M. Sécurité » du chef de l’Etat s’en était aussi pris à un commissaire de police en tenue, accusé de ne pas libérer assez vite le passage au président de la République. « Alexandre, faut pas l’embêter », avait soufflé ce jour-là un proche de M. Macron qui assistait à la scène.
Alexandre Benalla au lendemain de la victoire française au foot
Un autre #gendarme_réserviste, de #LREM celui-ici, intégré au dispositif policier ce Premier Mai
▻https://lemonde.fr/politique/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-l-elysee-annonce-avoir-mis-fin-a-toute-collabor
Bruno Roger-Petit a également annoncé que M. Benalla était ce jour-là accompagné d’un autre homme, Vincent Crase – que l’on voit également sur la vidéo –, un gendarme réserviste par ailleurs employé de La République en marche. D’après le porte-parole, ce dernier était « très ponctuellement mobilisé comme d’autres réservistes par le commandement militaire de la présidence de la République ».
Au cours de l’intervention filmée le 1er mai, M. Crase a « outrepassé son autorisation de la même manière qu’Alexandre Benalla et a été sanctionné comme lui d’une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire », a déclaré Bruno Roger Petit. « Il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République », a-t-il ajouté.
et lui était armé ce jour là
Toujours plus loin. @enmarchefr appelle à re-créer des milices à Nantes
▻https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1019531540756299777
Pour le flicage généralisé transcourant c’est open bar. Se rappeller la #garde_nationale de Hollande, et noter qu’Hidalgo envisage de créer une police municipale armée à Paris
▻https://seenthis.net/messages/708749
On frappe à terre (Contrescarpe, Premier Mai), on abat d’un tir dans la nuque (Ababakar, Le Breil), on mitraille un fuyard (Luis, à Montargis, il y a un an), on écrase à plusieurs gendarmes un Noir jusqu’à l’étouffer à mort (Adama Traoré), c’est le panard de terroriser les déviants, les opposants (utilisation constante de grenades « de désencerclement » comme arme offensive lors de charges policières), d’écraser les faibles (innombrables condamnations à la prison, destruction des effets des migrants à la rue, tri social relancé par parcoursup, coupure d’eau des fontaines publiques, ..., ...). Ça pue.
Le preneur de vue avait été gazé
▻https://twitter.com/NicolasLescaut/status/991380127803170816
L’incroyable dans cette affaire, c’est pas tant le maintien des traditions barbouzardes au sein de l’État -Salcon affiche ouvertement une grossièreté et une intransigeance qui sont un appel constant et réitéré à exercer la domination par tous les moyens nécessaires mais aussi tout simplement pour le plaisir - que cette généralisation d’un « effet Rodney King » où la multiplication des images et leur mise en circulation pèse d’un poids inédit (y compris contre les salariés, les manifestants, les mis en cause par la justice, etc.).
Image encore, voilà que je trouve un autre Salcon s’amuse, faites en autant .
#police #sécuritaire #décomplexé #préfet #Collomb #Elysée #barbouzes (aux petits pieds) #milice #nervis #vidéo #scandalisation #mdr
Un militant communiste accuse Alexandre Benalla de l’avoir frappé lors de la déclaration de candidature de Macron
▻https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/un-militant-communiste-accuse-alexandre-benalla-de-lavoir
Ça fait du bruit, pour l’impunité c’est beaucoup moins pratique que les policiers anonymes et sans matricule, mais, rendez vous compte, c’est « la plus forte sanction jamais infligé à un collaborateur de l’Elysée : 15 jours de mise à pieds … » ( Bruno Roger-Petit, porte parole de la présidence).
Les imbéciles...
Le soir du Premier Mai à la Contrescarpe, matraquages et gazages par des professionnels
▻https://www.youtube.com/watch?v=9ttWN_0eF58&feature=youtu.be
Le 10 mars précédent, Crase et Benalla commandaient flash ball et pistolets lacrymo pour le QG de En marche au pas
▻https://wikileaks.org/macron-emails/emailid/3217
►https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/19/alexandre-benalla-a-egalement-agresse-une-femme-a-la-contrescarpe-com
La vidéo la plus connue de l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron du 1er mai ne montrait pas ce qu’il s’était passé sur le trottoir d’en face.
LA MILICE DE MACRON - A propos de « l’affaire Benalla » -
▻https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1020035513909219328
...il y a aussi un troisième homme, lui aussi en civil, pas encore identifié, qui prend le relai de Benalla lorsqu’il exfiltre brutalement une jeune manifestante. Ces hommes semblent eux aussi se connaître, fonctionner ensemble. (...)
Depuis mercredi, ce qui choque les #médias et la classe politique, ce ne sont pas les innombrables exactions commises contre les manifestants depuis des mois.
Ces violences policières ont causé des centaines de blessures, et parfois des mutilations, et ont abondamment été filmées et documentées. Ce qui choque, c’est le caractère « non-règlementaire » des agressions commises par le milicien Benalla.
Si les mêmes violences avaient été commises par les CRS ou la BAC, personne ou presque n’aurait réagi. Ce que les médias reprochent à Benalla et ses complices, c’est de ne pas avoir été officiellement policiers.
@ellensalvi, Journaliste - Mediapart
▻https://twitter.com/ellensalvi/status/1020048309740802049
Quelque chose d’étrange dans la présentation que fait l’Élysée des fonctions d’#AlexandreBenalla.
– Adjoint du chef de cabinet (poste déjà occupé par un autre)
– En charge de la sécurité du président (responsabilité du seul patron du GSPR)
Pourquoi a-t-il été recruté au juste ?
Une SARL, des achats d’armes, un employeur/protecteur commun, pour cette affaire d’État.
▻http://www.vududroit.com/2018/07/affaire-benalla-code-penal-quoi-faire
Le comportement d’Emmanuel Macron est désarmant de sincérité. Le président de la République affiche un narcissisme permanent et infantile auquel vient s’ajouter un étonnant sentiment d’impunité. Et avec lui, aucune relâche, nous avons droit tous les jours à un épisode destiné à nourrir notre stupéfaction devant l’absence de limites du personnage. Il y a eu l’épisode qui a suivi la victoire française en Coupe du Monde de football, occasion à laquelle Emmanuel Macron a été incapable de se maîtriser, en a fait des tonnes de façon gênante, avant de signifier son égoïsme méprisant avec la confiscation de la descente du bus sur les Champs-Élysées. « Moi d’abord, les autres ne sont rien. »Il y a maintenant l’incroyable affaire qui concerne une espèce de « garde-du-corps-porte-flingue-conseiller » à l’Élysée auprès du chef et dont on apprend qu’il joue les nervis en allant casser du passant dans les rues de Paris. Une vidéo nous montre Monsieur Alexandre Benalla profitant d’un temps libre pour revêtir les signes liés à la fonction de policier et passer à tabac les gens qu’il soupçonne d’être des opposants à son patron. Au plan juridique, judiciaire et administratif, cette affaire est d’une gravité exceptionnelle. Elle s’est déroulée il y a plus de deux mois et demi et jusqu’à présent, la seule conséquence avait été une mise à pied de 15 jours de l’apprenti milicien !
Ces psychopathes qui nous gouvernent.
@aude_v merci mais guère d’analyse de ma part, tout juste d’hypothétiques scénarios (et l’argent dans tout ça ? par exemple), et des extraits de presse et twitts
Un aperçu d’un moment de #crise_de_régime, hier, selon Le Monde
Dans cette ambiance électrique, l’agenda si bien huilé de l’exécutif est chamboulé. Les députés ont du mal à poursuivre l’examen de la révision constitutionnelle. Les incidents de séance se multiplient. Depuis une semaine, les débats sur cette réforme s’éternisaient, cette fois ils s’enlisent. A 18 heures, un conciliabule s’improvise dans la cour d’honneur du Palais-Bourbon. Après avoir quitté précipitamment le siège de LRM, Christophe Castaner échange avec François de Rugy, Richard Ferrand, Nicole Belloubet, Marc Fesneau, président du groupe MoDem, la présidente de la commission des lois, Yaël Braun-Pivet et la conseillère parlementaire d’Edouard Philippe.
Des membres de cabinets ministériels sont également présents, « au bout de leur vie », relate un participant. Des députés de l’opposition immortalisent la scène sur Twitter. Tout le monde perçoit le désarroi du premier cercle. La crise se déroule à ciel ouvert.
Aujourd’hui, outre la GàV du suspect (...) et son licenciement (la barbouze au petit pied doit changer d’appart, il loge à l’Élysée...), trois responsables #policiers sont suspendus #fusibles
▻https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/20/affaire-benalla-trois-responsables-policiers-ont-ete-suspendus_5333963_3224.
Il s’agit de deux membres de la direction de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de #police et d’un commandant chargé de faire la liaison entre la #préfecture et l’#Elysée.
Ils étudient si bien les autonomes (et leurs propres troupes...) avec leurs observations participantes, ils pigent si bien ce qui se passe dans cette société filmée par tous les bouts qu’ils ont pas retenu que « pas vu pas pris » implique dans nombre de cas d’avoir à se masquer.
edit La préfecture de police de Paris embarrassée et fragilisée par l’affaire Benalla, Soren Seelow et Julia Pascual
Les policiers s’indignent qu’un « observateur » de l’Elysée ait pu outrepasser son rôle. Des cadres de la préfecture de police sont mis en cause.
La stupéfaction le disputait à la colère dans les rangs des forces de l’ordre, jeudi 19 juillet, alors que l’« affaire Benalla », du nom de cet employé de l’Elysée surpris en train d’interpeller et de molester deux manifestants le 1er mai, affublé d’un casque de police, prenait l’ampleur d’un scandale. Alexandre Benalla, 26 ans, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, avait été suspendu deux semaines, puis réintégré au service de la présidence de la République. Une mansuétude incompréhensible pour bon nombre de policiers.
Au-delà de son retentissement politique, cet épisode fragilise la préfecture de police de Paris (PP), chargée de l’organisation du maintien de l’ordre et de l’accompagnement des « observateurs », dont faisait théoriquement partie M. Benalla le 1er mai. Trois cadres de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), qui gère les manifestations dans le ressort de la PP, ont ainsi été suspendus jeudi soir à titre conservatoire : Laurent Simonin, un contrôleur général membre de l’état-major de la DOPC ; le commissaire Maxence Creusat, également membre de l’état-major ; et un commandant, chargé de la liaison entre l’Elysée et la PP. Ils sont soupçonnés d’avoir récemment fait parvenir un film de l’incident issu de la vidéosurveillance à l’employé de l’Elysée.
Benalla connu des services de la préfecture
D’après nos informations, la demande d’intégrer M. Benalla à la manifestation a en outre été faite directement par l’Elysée auprès de la DOPC, sans passer par le ministère de l’intérieur. Une autorisation sans doute facilitée par son statut particulier : M. Benalla, qui a travaillé durant la campagne présidentielle de M. Macron en tant que responsable de la sécurité, puis comme « chargé de mission » à l’Elysée, est en effet loin d’être inconnu des services de la préfecture.
« Je l’ai croisé plusieurs fois pendant la campagne, confirme un commissaire de la PP, et il était très présent sur les déplacements présidentiels. » Ce n’est pas la première fois qu’il participait à un service d’ordre, ajoute David Le Bars, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) : « Cela fait des mois qu’il est présent sur les gros dispositifs de maintien de l’ordre. Il participe aux briefings préliminaires et aux débriefings et vient avec sa radio, donne des orientations à des commissaires en jouant de sa qualité. »
D’après les informations du Monde, M. Benalla était également présent au sein de la salle de commandement de la DOPC, le soir du 1er mai, lorsque le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police, Michel Delpuech, ont rendu visite aux troupes. Mais selon une source policière, ce n’est que le lendemain, en découvrant les vidéos, que la haute hiérarchie de la PP aurait rapporté l’incident au ministère de l’intérieur.
Lire aussi : Sous la pression, l’Elysée lâche Benalla
Brassard et talkie-walkie
Le 1er mai, M. Benalla était présent place de la Contrescarpe, à Paris. Le secteur est placé sous l’autorité déléguée du commissaire Maxence Creusat, qui a été suspendu jeudi soir. La vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux montre M. Benalla et l’un de ses proches — Vincent Crase, employé de La République en marche — participant à l’interpellation de deux manifestants, un jeune homme et une jeune femme. Selon une information du Monde, la présence de ce second collaborateur occasionnel de l’Elysée n’avait pas été autorisée par la PP, qui ne l’aurait découverte que jeudi 18 juillet, lorsque l’Elysée a dévoilé son identité au lendemain de la révélation du scandale.
Sur plusieurs films, on aperçoit M. Benalla frapper un jeune homme et s’en prendre à une jeune femme, sous le regard passif de CRS. Comment expliquer que M. Benalla ait pu bénéficier d’autant de largesses dans son encadrement ? « L’Elysée, ça fout la trouille à tout le monde », lâche, prosaïque, Philippe Capon, du syndicat de gardiens de la paix UNSA-Police. « On n’est pas obligé de jouer les laquais de la présidence ! », s’étrangle un commissaire.
Place de la Contrescarpe, ainsi que sur d’autres images prises dans Paris, un homme en civil accompagne M. Benalla sans jamais s’interposer : il s’agit pourtant d’un membre de l’état-major de la DOPC, Philippe Mizerski, chargé d’encadrer l’« observateur » de l’Elysée, et qui ne pouvait donc ignorer sa qualité. Jeudi, Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs déclaré identifier « formellement » ce policier comme étant celui qui lui « a demandé (…) de [s]e retirer de la marche silencieuse », en hommage à Mireille Knoll, le 28 mars, où il avait été chahuté. Une vidéo atteste de la présence de ce fonctionnaire.
Autre question soulevée par cette affaire : comment Alexandre Benalla a-t-il pu arborer un brassard de police, ainsi qu’en témoignent plusieurs vidéos ? La PP précise qu’elle dote les observateurs qu’elle accueille « de casques et de gilets pare-balles permettant d’assurer leur protection. » Les brassards de police ou la radio portative, en revanche, ne font pas partie du matériel attribué.
« Des amateurs »
Afin d’éclaircir ces aspects du dossier, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a annoncé, jeudi, au Sénat, avoir saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette enquête administrative vient en complément de l’enquête judiciaire ouverte jeudi matin par le parquet de Paris pour « violences par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions » et « usurpation de signes réservés à l’autorité publique », dans le cadre de laquelle M. Benalla et M. Case ont été placés en garde à vue vendredi. Le parquet de Paris a par ailleurs à son tour cosaisi l’IGPN pour mener l’enquête judiciaire.
Ce n’est pas la première fois que M. Benalla témoigne de son goût pour les attributions régaliennes. Compte tenu de son rôle pendant la campagne présidentielle et à l’Elysée, il bénéficie d’une autorisation de port d’arme. D’après nos informations, la demande a été faite par l’Elysée auprès de la PP et a été satisfaite en octobre 2017. M. Benalla est donc connu du SDLP, le service de police spécialisé dans la protection des personnalités, et de son émanation le GSPR, chargé de la protection du président de la République.
Sa situation ne manque pas, là non plus, d’interroger. « Depuis quand met-on des amateurs pour s’occuper de la protection du président alors qu’on a des policiers et des gendarmes qui sont des professionnels ?, interroge Jean-Paul Mégret, du Syndicat indépendant des commissaires de police. Résultat, on se retrouve avec des gens qui n’ont aucun sang-froid. » Un connaisseur de la question fait remarquer que « c’est la première fois depuis le général de Gaulle qu’on contourne les services officiels ».
Non bis in idem.
Je suis toujours atterré par la capacité de la presse à aboyer avec la meute. Et l’absence de mobilisation du moindre neurone…
À propos du motif de licenciement d’A. Benalla, « mais pas pour les événements du 1er mai ». cf. p. ex.
Alexandre Benalla. Le point sur l’affaire qui secoue l’Elysée - France - LeTelegramme.fr
▻https://www.letelegramme.fr/france/alexandre-benalla-le-point-sur-l-affaire-qui-secoue-l-elysee-20-07-2018
Alexandre Benalla n’est pas licencié pour les violences du 1er-Mai mais pour avoir reçu des enregistrements vidéo le concernant : il « aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir », explique l’Elysée.
… on rappellera qu’il ne peut être licencié pour ce fait, puisqu’il a déjà été sanctionné. Même symboliquement (et encore…) N’importe quelle instance juridique, Tribunal Administratif, probablement, mais on ne sait rien de son contrat (on va certainement encore apprendre des choses…) et donc, peut-être Prud’hommes, quelle que soit la juridiction, l’employeur se ferait exploser un tel motif de licenciement. (note aux journalistes : c’est là qu’il faut indiquer les 7 semaines de délai en plus du rappel de l’impossibilité de double sanction).
On notera d’ailleurs que le motif retenu est tout à fait délicieux – et tombe à pic, un contentieux là dessus serait intéressant à suivre : si on appliquait une telle (future) jurisprudence Benalla, il manquerait rapidement une part considérable de la police et de la gendarmerie, étant donné les habitudes d’accès illégal au STIC, voire de commercialisation de ses infos (moisies…)
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_traitement_des_infractions_constat%C3%A9es#Fuites
Entre autres détails du Parisien,…
Il est quasiment certain que l’identification du gugusse et la transmission au Monde sont issues de la #Grande_Maison.
Les réseaux d’Alexandre Benalla au cœur de l’enquête - Le Parisien
▻http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-reseaux-d-alexandre-benalla-au-coeur-de-l-enquete-20-07-2018-7828155.
Selon nos informations, le jeune chargé de mission a été aperçu mercredi soir en train de récupérer un CD-ROM contenant les fameuses vidéos, dans un bar du VIIIe arrondissement de Paris. Benalla comptait, semble-t-il, s’en servir pour préparer sa défense. Il va devoir s’en expliquer devant les enquêteurs. Dans l’attente, les trois policiers ont été suspendus administrativement à titre conservatoire.
Où l’on apprend que la @prefpolice conserve les images de vidéo surveillance au delà du délai maximal d’un mois.
▻https://twitter.com/raphkempf/status/1020560892948344832
Se découvrir filmé, après coups (prise par trois objectifs ici, sans compter la vidéo surveillance)
Ça se complique pour les politiciens ? Une réponse à la défense de l’honneur de la police par la gauche représentative :
Quand la vidéo est sortie le 1er mai, personne, jamais, n’a dit « ça peut pas être des flics, ils se comportent pas comme ça », pas @Francois_Ruffin, pas la FI. Personne.
On y a tous vu que du feu, précisément parce qu’on sait qu’ils se comportent comme ça.
▻https://twitter.com/Aur0rax/status/1020540665028136960
#nervi #bouffon #barbouze_manquée #vidéosurveillance #boomrang
.@T_Bouhafs, auteur de la vidéo à l’origine de l’#AffaireBenallaMacron et membre du comité Vérité et Justice pour Adama, rappelle qu’il a posté la vidéo en mai « mais elle n’a pas fait de bruit avant l’identification de Benalla car la violence policière est banale » #MarcheADAMA ▻https://t.co/QALhHe5LSb
Je l’ai retweeté à l’époque, car elle est en elle-même terrible : cette violence contre des contestataires pacifistes !!!
Mais les médias ne s’intéressent que lorsqu’il s’agit du petit monde politique, et non pas de la véritable politique policière.
Au fait, une question que nul ne pose : « qui a mis Le Monde sur la piste de Benalla ? » Il a bien fallu une « graine » pour une telle « découverte »...
question que nul ne pose ?
cf. mon message d’il y a 2 jours. Visiblement, l’incroyable grade de lieutenant-colonel, sans parler des (encore plus) incroyables avantages et rémunération, passe très très mal dans un corps qui n’a pas vraiment besoin de cette cerise pour avoir des états d’âme (dont l’expression est illégale…)
Ivry : la préfecture s’oppose au portrait de Salah Hamouri sur la façade de la mairie
Le Parisien | 06 mai 2018,
▻http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/ivry-la-prefecture-s-oppose-au-portrait-de-salah-hamouri-sur-la-facade-de
Les services de l’Etat jugent « cette prise de position » contraire au « principe de neutralité imposé aux collectivités territoriales ». Le maire PCF se dit stupéfait.
« Cette prise de position est de nature à compromettre le respect du principe de neutralité imposé aux collectivités territoriales. » Voilà ce que la préfecture du Val-de-Marne pense du portrait affiché depuis six mois sur la façade de la mairie d’Ivry-sur-Seine. Les services de l’Etat l’ont fait savoir par courrier, quinze jours après que le visage de Salah Hamouri, peint par l’artiste C215, a été vandalisé. L’œuvre est en cours de restauration depuis.
#en_marche au pas de l’oie
#démocrature #extreme_centrisme
Quand la presse découvre la #concertation #à_la_Macron …
L’Elysée boute les journalistes hors du palais
▻http://www.lemonde.fr/politique/article/2018/02/15/l-elysee-boute-les-journalistes-hors-du-palais_5257345_823448.html
Tout un symbole. Emmanuel Macron, qui verrouille d’une main de fer – sans gant de velours – sa communication, a décidé de délocaliser avant l’été la salle de presse de l’Elysée qui donne sur la cour d’honneur du palais. Le nouvel espace réservé aux journalistes accrédités de manière permanente à la présidence, notamment les agences de presse (AFP, Reuters, etc.), sera désormais situé au 4, rue de l’Elysée, qui longe l’hôtel d’Evreux.
Evoquée depuis l’arrivée de la nouvelle équipe présidentielle, cette idée a suscité dès le début une levée de boucliers des journalistes, pour qui voir les allées et venues dans la cour du palais donne des indications précieuses sur l’activité du président. Huit mois plus tard, les conseillers de M. Macron évoquent un projet immobilier global prôné par la Cour des comptes. « Il va y avoir une série de travaux », a expliqué, il y a deux jours, le chef de l’Etat, promettant des « concertations ».
Invités à une réunion à l’Elysée, mercredi 14 février, pour évoquer les aménagements de leur futur espace de travail, les journalistes ont pu constater que les grandes lignes du projet avaient déjà été décidées. Les conseillers en communication du palais ont reconnu que ce projet de déménagement relevait d’une « décision unilatérale, sans concertation ». « Il y a des privilèges qui tombent », ont-il ajouté. « La présence de ce lieu au sein du bâtiment principal ne relève pas d’un “privilège”, mais résulte de la volonté de transparence des présidents de la République, constamment réaffirmée depuis 1974 », a aussitôt répondu, dans un communiqué, l’association de la presse présidentielle, en demandant de « reconsidérer » cette décision.
Niant toute volonté d’écarter les journalistes, l’Elysée invoque la modernisation et l’agrandissement de la salle de presse qui permettra d’accueillir plus d’accrédités. En guerre avec les médias, le président américain, Donald Trump, avait créé l’émoi juste avant son investiture en menaçant de déménager la briefing room dans une pièce plus grande en dehors de la Maison Blanche, avant d’y renoncer. A l’époque, les mêmes arguments étaient avancés par son administration qui expliquait qu’un plus grand nombre de médias, y compris des blogueurs, pourraient venir y travailler. Dans la nouvelle salle de presse de l’Elysée, les jeunes chaînes d’information continue auront désormais leurs places attitrées.
Que penser du Black bloc ?
▻https://lundi.am/Que-penser-du-Black-bloc
20 000 policiers, 3000 véhicules, 11 hélicoptères, 185 chiens, 70 chevaux et une dizaine de canons à eau, c’est ce qui paraissait nécessaire aux autorités allemandes pour assurer aux représentants des 20 pays les plus riches qu’aucun manifestant mécontent ne viendrait perturber leurs rencontres.
Après deux journées d’émeutes, force est de constater que la stratégie militaro-policière qui consistait à empêcher et désintégrer toute manifestation a tourné au vinaigre. Ce que la police allemande est effectivement parvenu à pulvériser semble s’être propagé dans toute la ville.
Alors que les média du monde entier dissertent sur les exploits d’un mystérieux « Black Bloc », nous reproduisons ici un texte écrit après le contre-sommet de Gênes en 2001. Il éclairera nos lecteurs les plus curieux sur cette tradition trop souvent méconnue.
Ma noi ci saremo
▻http://www.arte.tv/fr/videos/073399-041-A/arte-regards
À Hambourg, la bataille pour tirer à soi la couverture médiatique a dégénéré. Dans ce numéro spécial, « ARTE Regards » dévoile ce qui s’est vraiment passé lors du sommet du G20 le week-end dernier. Si l’ampleur des violences et du vandalisme interpelle, c’est surtout le cynisme des différentes parties prenantes, prêtes à tout pour se mettre en scène, qui est véritablement glaçant.
▻https://seenthis.net/messages/614893
@paris
Pendant six ans, une fonctionnaire de police de Hambourg a noyauté la Rote Flora. Les militants de ce squat ont mis huit ans à démasquer leur fausse camarade. Une affaire pas si surprenante, qui démontre que la hantise de l’infiltration souvent à l’œuvre dans les groupes contestataires est peut-être légitime mais inopérante : quand la police y met les moyens, ses mouchards sont de toute façon indétectables. Du moins, jusqu’à un certain point…
@vanderling C’est vrai qu’on voit beaucoup d’utilisateur-rices de smartphones sur les manifs, pour qui la seule issue politique est de faire savoir ce qui se passe. De celles et ceux qui pensent que le réseau des réseaux solutionnera tous les problèmes comme une « main invisible » ...
Sinon, j’ai visionné les deux volets d’un documentaire d’ARTE : « Ni Dieu, ni maître : une histoire de l’anarchisme » de Tancrède Ramonet. J’avais vu passé un post là-dessus dans un fil de discussion et grâce à la magie de l’indexation de seenthis, j’ai pu retrouver tout un ensemble de discussions à ce propos
▻https://seenthis.net/recherche?recherche=tancr%C3%A8de+ramonet
Apparemment tous les liens vers « ioutioube » sont morts.
Je ne sais pas si ce doc est toujours dispo en ligne : si ça vous intéresse, je l’ai « en dur ». Je ne sais pas trop si j’ai le « droit » de mettre un lien vers un serveur externe pour que vous puissiez les télécharger (mais je peux prendre le « gauche »)...
De celles et ceux qui pensent que le réseau des réseaux solutionnera tous les problèmes comme une « main invisible » ...
@sombre
en parlant de "main invisible" je pense qu’ils sont en train de se la mettre dans le cul façon "fist-fucking", enfin si ça les amuse !
« Ni Dieu, ni maître : une histoire de l’anarchisme » de Tancrède Ramonet est toujours disponible sur le site d’Arte, à l’achat où en location. Personnellement je n’achète pas de DVD. Je ne télécharge pas, non plus. Je regarde en streaming parfois.
▻http://boutique.arte.tv/rechercheAvancee.html?motCleRechercheAvancee=anarchie&filtreTerritoire
▻http://anarchie-lelivre.com
Il est repassé récemment sur public sénat et rediffusé à la fin du mois.
La vidéo d’arte est un peu pénible quand même, soit dit en passant.
Histoire du gouvernement par ordonnances de Laurent Mauduit, journaliste à Médiapart et aimablement partagé par Christine Delphy. Merci à elle.
Comment la France n’est JAMAIS sortie du régime monarchique : le système des « ordonnances » – Le blog de Christine Delphy
▻https://christinedelphy.wordpress.com/2017/06/28/comment-la-france-nest-jamais-sortie-du-regime-monarchiqu
Parmi les recours célèbres à cette procédure autoritaire, attentatoire aux droits du Parlement, il y a encore les ordonnances de 1986, sans doute les plus connues de toutes pour notre époque contemporaine. Car pour éviter un grand débat sur des mesures immensément nombreuses et hautement symboliques, le gouvernement de Jacques Chirac – on est alors sous la première cohabitation – décide aussi de passer en force, en promulguant la loi du 2 juillet 1986 l’autorisant à prendre par ordonnance « diverses mesures d’ordre économique et social ». Sous des apparences anodines, il s’agit en réalité d’une loi explosive. D’abord, c’est elle qui donne le coup d’envoi des privatisations : en annexe de la loi, on trouve ainsi, après l’article 8, la liste de la quasi-totalité des banques et des groupes industriels promis à la privatisation. Et puis, dans cette loi fourre-tout, il y a aussi – déjà ! – de très nombreuses dispositions visant à commencer le démantèlement du code du travail.
(entre autres)
#ordonnances #République #monarchie_présidentiel #coup_d'état_permanent #démocrature et bien sûr #loi_travail
En Marche… sur ta gueule de prolo - Le Monolecte
►https://blog.monolecte.fr/2017/06/09/marche-gueule-de-prolo
La présidentielle n’a pas seulement siphonné toute la pensée #politique de ce pays vers ses cloaques les plus répugnants, elle a aussi permis d’occulter le projet social en marche qui est la mise à mort finale de la démocratie au profit d’une féodalité tenue de main (très) ferme par le monde de l’entreprise dans ce qu’il a de plus rétrograde.
#démocrature
Et une petite question à @mad_meg : comment unifier nos tags ? #EnMarcheArrière ou #En_marche_arrière ?
J’aurais plutôt tendance à préférer celui avec le tiret bas pour une question de lisibilité et pour ne pas faire comme chez « touiteur » qui n’accepte pas les tags avec ce tiret bas. Mais bon après, ce n’est pas essentiel. Désolé d’avoir trollé le sujet avec ces considérations purement formelles.
Sinon, l’article de @monolecte restera une référence en matière de #luttes_sociales,pour ne pas dire #lutte_des_classes (que la notre a déjà perdue depuis une bonne trentaine d’années si j’ai bonne mémoire).
C’est pas du trollage @sombre personellement j’utilise plutot le tiret bas, mais ce tag #EnMarcheArrière était un tag pour suivre la collection de @sinehebdo qui était sans tirets.
Je suis d’accord, les tirets c’est mieux en général. Le « sans tiret » à un côté humoristique/caustique, à moins prendre au sérieux...
Emmanuel Macron veut prolonger l’état d’urgence jusqu’au 1er novembre
▻http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/05/24/emmanuel-macron-veut-prolonger-l-etat-d-urgence-jusqu-au-1er-novembre_513316
L’Elysée a fait savoir, mercredi 24 mai, que le gouvernement soumettrait en juillet au Parlement un projet de loi de prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 1er novembre. Ce serait la sixième prorogation depuis son instauration à la suite des attentats de novembre 2015.
Bagui Traoré condamné à huit mois ferme pour violences
►http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/12/15/un-des-freres-d-adama-traore-condamne-a-huit-mois-ferme-pour-violences_50490
Bagui Traoré, le grand frère d’Adama mort lors de son interpellation par les gendarmes cet été, a été condamné, mercredi 14 décembre, à huit mois de prison ferme à Pontoise (Val-d’Oise) pour des violences commises contre des policiers municipaux.
Dix mois de détention ferme avaient été requis contre le jeune homme de 25 ans, qui est en outre frappé d’une interdiction de séjour de deux ans dans la commune de Beaumont-sur-Oise.
Le tribunal a avancé « le besoin de sérénité » pour justifier cette décision, alors que la ville de grande banlieue parisienne où vit une grande partie de la famille Traoré est le théâtre de troubles récurrents depuis le décès suspect d’Adama, le 19 juillet.
Et si l’idée de faire appel puis cassation lui passe par l’esprit, vu que par decret la cour de cassation est sous la tutelle de l’executif c’est plié pour les Traoré.
#la_gebe #justice_de_race #justice_de_classe #etat_policier #democrature #discrimination #acab
#justice_aux_ordres
Son frère Ysoufou Traoré, 22 ans, jugé pour des outrages et menaces de mort à l’encontre de deux agents, a été condamné quant à lui à six mois de prison dont trois avec sursis, comme requis par le parquet. Il est ressorti libre de l’audience.
On dirait que notre justice a décidé de jeter de nombreux jeunes dans les bras de Daesh.
Faut dire qu’avec Daesh il n’y a même plus besoin du 49,3 avec un décret tu réforme la séparation des pouvoirs et c’est l’état d’urgences permanent renouvelable à volonté et qui permet encore plus de racisme d’état et de violences policières. Ils vont pas se privé de remettre du bois dans leur grosse machine à dominer.
▻http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/15/manuel-valls-souhaite-supprimer-purement-et-simplement-le-49-3_5049185_82344
Hier il y avait encore une manif sauvage de flics en armes, manif bien sur illégale et pour réclamer le droit à encore plus de violences policières contre les personnes racisées.
►http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/12/14/une-manifestation-de-policiers-a-paris-pour-relancer-le-mouvement-de-grogne_
L’Assemblée nationale vote la prolongation de l’état d’urgence
►http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/12/14/l-assemblee-nationale-vote-la-prolongation-de-l-etat-d-urgence_5048477_3224.
Les députés ont adopté – par 288 voix contre 32 et cinq abstentions –, dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 décembre le projet de loi prévoyant de prolonger pour la cinquième fois l’état d’urgence. Le régime d’exception est étendu pour une durée de sept mois, jusqu’au 15 juillet 2017.
En février, c’était 31 contre et 3 abstentions.
A ce rythme, on en sort dans 50 ans...
Groupe socialiste, écologiste et républicain
CONTRE : 8
Catherine Coutelle
Carole Delga
Jean-Patrick Gille
Jean-Luc Laurent
Pierre-Yves Le Borgn’
Barbara Romagnan
Gérard Sebaoun
Suzanne Tallard
ABSTENTION : 3
Alexis Bachelay
Sébastien Pietrasanta
Jacques Valax
Groupe Les Républicains
CONTRE : 4
Pierre Lellouche
Édouard Philippe
Jean-Frédéric Poisson
Michel Terrot
Groupe de la gauche démocrate et républicaine
CONTRE : 10
François Asensi
Alain Bocquet
Marie-George Buffet
Jean-Jacques Candelier
Patrice Carvalho
Gaby Charroux
André Chassaigne
Jacqueline Fraysse
Jean-Philippe Nilor
Nicolas Sansu
Non inscrits
CONTRE : 10
Brigitte Allain
Pouria Amirshahi
Isabelle Attard
Danielle Auroi
Michèle Bonneton
Sergio Coronado
Cécile Duflot
Noël Mamère
Philippe Noguès
Eva Sas
ABSTENTION : 2
Gilbert Collard
Marion Maréchal-Le Pen
Merci @simplicissimus
Pour fêter cette prolongation, une nouvelle manif illégal de poulets en armes.
►http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/12/14/une-manifestation-de-policiers-a-paris-pour-relancer-le-mouvement-de-grogne_
France 2016 : bienvenue en #algocrature ?
▻https://reflets.info/france-2016-bienvenue-en-algocrature
La gouvernance algorithmique, aussi appelée #algopolitique, est un nouveau mode de gestion de la société , une nouvelle manière de traiter la vie démocratique. Cette récente gouvernance politique — qui ne se nomme pas — possède de nombreux aspects inquiétants facteurs de mutation sociétale, aspects étonnamment « non discutables » et non discutés. Le débat sur l’algopolitique […]
#Bienvenue_chez_Amesys #Bienvenue_chez_Qosmos #Deep_Packet_Inspection #Technos #big_data #deep_learning #démocrature #machine_learning #Métadonnées #surveillance_numérique
Des correcteurs du bac scandalisés d’avoir été invités à signaler les « propos djihadistes »
▻http://www.lemonde.fr/education/article/2016/07/06/des-correcteurs-du-bac-scandalises-d-avoir-ete-invites-a-signaler-les-propos
Cette histoire me rappel une discussion tenu ici sur le harcèlement gouvernemental contre les musulman·ne·s ou assimilé·e·s (les arabes qui ne sont pas musulmans subissent la même oppression) qui suit deux tendances.
1- Stigmatisation des femmes voilées - chassées de l’école, du travail et de la rue, dont on voie l’évolution depuis 20ans.
2- Depuis la tuerie de Charlie hebdo, les enfants qui sont traqué pour délit d’opinion à travers l’éducation nationale.
D’un coté il y a une infentilisation des femmes qu’il faudrait sauvé d’elles mêmes et de l’autre une adultisation (qui ressemble à de la parentalisation en psychologie qui est une maltraitance aux enfants) des enfants qui sont tenu responsable comme on le ferait des adultes et sont criminalisés.
#délation #racisme #démocrature #infentilisation #parentalisation #oppression
C’est intéressant ce que tu remarques : et est-ce que, par hasard, les enfants traqués ne seraient-ils pas que des garçons ? Cela reviendrait à dire que les femmes sont des enfants quelque soit leur âge, alors que les hommes sont des adultes quelque soit le leur...
Ça rejoint un peu une remarque que je me faisais à propos de la pédocriminalité suite à un seen récent, ou j’ai le sentiment que lorsque les victimes sont des garçons la « bonne société » est choquée mais que lorsqu’il s’agit de filles, la même bonne société est beaucoup plus complaisante. C’est juste une idée qui m’a traversé mais ce n’est pas étayé.
#démocrature
▻https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/07/04/democrature
Les gens intelligents le disent et le font répéter par leurs mainates médiatiques : nous ne sommes pas en #dictature, ici c’est l’État de droit et quiconque émet un doute sort du cadre démocratique et fait le jeu des terroristes. … Continue reading →
#ANTICAPITALISME #état_d'urgence #capitalisme #démocratie #loi_travail #répression
Démocrature
►https://quartierslibres.wordpress.com/2016/07/04/democrature
Les gens intelligents le disent et le font répéter par leurs mainates médiatiques : nous ne sommes pas en dictature, ici c’est l’État de droit et quiconque émet un doute sort du cadre démocratique et fait le jeu des terroristes. En face, donc, c’est le terrorisme et les casseurs. Et c’est un peu pareil, d’ailleurs,casseur, manifestant, terroriste, preneurs d’otages, on s’y perd : Gattaz, celui qui a gagné l’appel d’offre sur l’État, le dit sans détour : la grève, c’est la terreur, et les terroristes qui font perdre de l’argent aux groupes pétroliers ou qui perturbent le droit des affaires dans la rue, il faut les traiter comme ils le méritent. Source : Quartiers (...)
Leçon de #démocratie | Le Monolecte
►http://blog.monolecte.fr/post/2016/06/28/lecon-de-democratie
Tu ne peux pas croire à la démocratie que quand ça t’arrange. Parce que sinon, ce n’est plus la démocratie.
Le problème avec la démocratie, c’est que la minorité est obligée de se plier aux volontés de la majorité même quand la majorité a tort. Appliquer les règles démocratiques au sein d’une population hors « échelle humaine », disons celle d’une petite commune ne dépassant pas le millier d’habitants (et encore), je trouve ça « violent », malhonnête, terriblement dangereux. Les « perdant-e-s » de la consultation électorale ne peuvent qu’en concevoir rancoeur et désir de vengeance et bien sûr rester convaincu-e-s que leurs arguments, leurs choix sont justes. Un (triste) exemple est celui de la consultation sur l’opportunité de construire le nouvel aéroport pour la région Ouest à Notre Dame des Landes.
@sombre Pour ce type de referendum pseudo démocratique, et on le voit aussi dans ce qui a fait fureur au sein des politiques rurales ou citadines, la fameuse démocratie participative qui n’a rien de démocratique dans le fait qu’il en va toujours de l’ethnocentrisme, du not in my garden, de la manipulation d’une fraction, ou tant qu’il n’y a pas d’éducation politique à l’école ou dans d’autres structures institutionnelles (ou pas) pour sortir les gens de leurs immanquables œillères c’est voué à entériner la mascarade. Et on voit bien avec la répression des manifestations comment le politique est une discipline interdite. D’autre part, parce que détruire par exemple un espace naturel et en donner les dividendes à une entreprise privé tient d’une politique globale, pas de quelques milliers de personnes autour de cet espace. Chaque fois que je me suis déplacé avec d’autres quidames pour dénoncer des situations ineptes et revendiquer le débat, il fallait se battre contre l’idiocratie parce que le discours récurrent était qu’on n’habitait pas là, qu’on n’avait pas voté là, et qu’en conséquence, on n’avait pas même à donner notre avis.
Dès qu’on commence à s’opposer à une décision politique ne serait-ce qu’en faisant valoir le principe de précaution, on est vite taxé d’"hystériques" et d’"oiseaux de mauvais augure".
Souvenir du combat mené contre la municipalité de la commune où j’habitais, municipalité qui avait décidé (unilatéralement) d’accepter l’installation d’une antenne de téléphonie mobile à 50 m des premières habitations. C’est plutôt formateur mais il faut se préparer à de grandes désillusions sur les sociétés humaines. Et puis c’est fatigant et on ne récolte que des emmerdes. Il y a dix ans, j’assumais encore cette part ingrate de la lutte. J’avais la moelle ...
Pauvres collectivités locales ! | Blog | Le Club de Mediapart
▻https://blogs.mediapart.fr/patrick-saurin/blog/211115/pauvres-collectivites-locales#comments
Ou la démocratie locale mise à mal par ses thuriféraires, même.
Le millefeuille territorial, un coupable idéal…
Ces derniers temps, les attaques contre la démocratie locale sont de plus en plus fréquentes de la part du gouvernement et de sa majorité au Parlement. En voici quelques exemples parmi une liste hélas non exhaustive.
.../...
… pour dissimuler une atteinte à la démocratie locale
L’essentiel des justifications avancées pour légitimer des mesures qui limitent, réduisent, voire font disparaître les pouvoirs locaux et mettent en péril les missions et les services qui y sont attachés se résume dans un argument financier : faires des économies. Des économies de coûts, d’échelles, de personnel, de dépenses inutiles, etc. C’est une logique essentiellement comptable qui est invoquée ici. Tout ce qui est consubstantiel à la démocratie locale est systématiquement ignoré : la proximité du citoyen de ses services, la qualité de ces services, les missions de service public, la participation citoyenne, le principe de subsidiarité[8]. Or la particularité de la démocratie locale est précisément sa faculté de se décliner sous une multitude de facettes : démocratie de proximité, démocratie participative, démocratie directe, etc.
Par ailleurs, il est pour le moins étonnant que les adeptes du saccage de la démocratie locale ne fassent pas la relation entre leur politique délétère et la diminution constante du taux de participation aux élections, en particulier lors des scrutins locaux. Peut-être une telle situation satisfait-elle ces politiciens professionnels, l’éloignement des citoyens leur laissant les coudées franches pour commettre leurs méfaits, assistés de quelques technocrates aux ordres.