• Le Courrier | Assignés à résidence, ils protestent
    http://asile.ch/2017/02/23/courrier-assignes-a-residence-protestent

    Les mesures de contrainte se multiplient pour les personnes menacées de renvois Dublin, dénonce le collectif R. Mercredi, le mouvement de défense des migrants a convoqué les médias devant la justice de paix de l’arrondissement de Lausanne, lors d’une action de protestation. Au même moment, une audience devait se prononcer sur l’assignation à résidence d’une […]

  • swissinfo.ch | La Suisse trop rigoureuse dans l’application des accords de Dublin ?
    http://asile.ch/2017/02/23/swissinfo-ch-suisse-rigoureuse-lapplication-accords-de-dublin

    La majeure partie des requérants d’asile que la Suisse a tenté de renvoyer en Italie entre 2012 et 2015 n’ont jamais été enregistrés dans la Péninsule : c’est ce que montre une enquête que swissinfo.ch a conduite sur la base des statistiques européennes. Analyse d’une stratégie qui a surpris les ONG et les migrants et qui […]

  • AIDA 2016 Update : Belgium

    The updated Country Report on Belgium contains information on recent developments in case law and policy related to asylum procedures, reception conditions, detention of asylum seekers and integration of beneficiaries of international protection.

    Belgium not only increased its use of the #Dublin Regulation in 2016, but also repeatedly stated its intention to reinstate Dublin transfers to Greece in 2017, a practice halted in 2011 after Belgium was condemned by the European Court of Human Rights for a violation of Article 3 of the European Convention on Human Rights. The State Secretary sees this measure as the “only way for candidate applicants to understand that they may not choose their country of asylum.”

    Belgium expanded its list of safe countries of origin to include Georgia and Albania, despite a ruling of the Council of State declaring the designation of Albania unlawful. A further extension of this list is to be expected with State Secretary of Asylum and Migration reiterating plans to take other EU Member States’ designations of safe countries into account.

    The pressure on the reception network in Belgium was artificially maintained by closing down multiple reception capacities in 2016 thereby reducing the reception capacity from 35,697 places in May 2016 to 26,362 places in January 2017.

    The increased use of detention on grounds of protection of public order has led to multiple occasions where detention was based on accusations that were later deemed untrue or which the judiciary decided not to prosecute. When courts later reviewed the legality of detention orders, they regularly ruled that they were illegal. On top of this, the State Secretary announced the establishment of closed centres for families close to the 127-Bis Repatriation Centre near the Brussels National Airport, with a view to carrying out returns, even though detaining children is currently prohibited under Belgian legislation.

    In April 2016 the Aliens Act was amended to restrict the duration of residence permits for beneficiaries of international protection. According to the new provision beneficiaries of international protection no longer receive permanent residence upon recognition, but a temporary right of residence of five years. Amendments also facilitated revoking the right to residence in Belgium.

    “The developments in 2016 clearly show the intent to discourage people from seeking asylum in Belgium as far as possible by lowering protection standards, shortening procedures and increasing the use of detention and Dublin. The government’s intention to detain children, add countries to the safe countries of origin list and apply the barely used cessation clauses more strictly, already offers a view on the future of Belgium’s asylum system,” says Ruben Fierens, AIDA Legal Officer.

    http://www.asylumineurope.org/news/22-02-2017/aida-2016-update-belgium
    #asile #migrations #réfugiés #Belgique #Grèce #renvois #expulsions #renvois_Dublin #pays_sûrs #liste_des_pays_sûrs #Albanie #Géorgie #logement #hébergement #détention_administrative #rétention

  • Appel contre l’application aveugle du règlement #Dublin
    https://blogs.letemps.ch/jasmine-caye/2017/01/11/appel-contre-lapplication-aveugle-du-reglement-dublin

     A droite, au centre, à gauche, plus d’une centaine de personnalités ont signé l’Appel contre l’application aveugle du règlement Dublin et vous invitent à le faire. Parmi les nombreux signataires se trouvent le dessinateur ZEP, Carlo Sommaruga (ancien président du CICR), Ruth Dreifuss (ancienne Conseillère fédérale) et le dessinateur Patrick Chappatte. Cet Appel est […]

    #Loi_sur_l'asile

  • Forum économique mondial : l’appel urgent de l’Organisation internationale des migrations aux dirigeants confortablement réunis
    https://blogs.letemps.ch/jasmine-caye/2017/01/18/forum-economique-mondial-lappel-urgent-de-lorganisation-internationale

    Récemment, l’Organisation internationale des migrations (OIM) a dénoncé la passivité des dirigeants politiques à l’égard des migrants. Ces critiques surviennent alors que le froid congèle les requérants d’asile en Grèce et en Serbie, alors que les naufrages continuent de faire des victimes, alors que les frontières renforcées donnent des ailes aux réseaux criminels de passeurs, […]

    #Dublin #Migration #Politique_d'asile_européenne

  • Pakistan : Human Rights Watch dénonce les refoulements massifs des réfugiés afghans et la complicité du HCR
    https://blogs.letemps.ch/jasmine-caye/2017/02/13/pakistan-human-rights-watch-denonce-les-refoulements-massifs-des-refug

    En 40 ans le Pakistan a accueilli 1.5 million de réfugiés afghans mais depuis six mois, le vent a tourné. Les attaques terroristes au Pakistan et la détérioration des relations avec l’Afghanistan qui s’est rapproché de l’Inde, ont conduit au durcissement du gouvernement pakistanais à l’égard des réfugiés afghans. Depuis juin 2016, les menaces de […]

    #Dublin

    • Ce serait bien d’arrêter de mettre des liens vers le site du Monde , le site qui se targue de gérer la vérité vrai avec #Décodex.

      L’index de la vérité officielle privatiséee.
      Le monde, l’organe officiel du néolibéralisme français, le site qui est choqué par les « journaux » de gauche et qui les signale. Exemple Fakir.

      Ne plus publier de liens vers cette feuille de choux européiste , c’est frapper ses propriétaires milliardaires au portefeuille.

      Avant de publier quelque chose, faire une recherche afin de voir s’il n’y a pas un lien vers un autre site.
      Merci

  • New AIDA report : Switzerland

    The updated Country Report on Switzerland tracks recent developments in practice and case law governing asylum procedures, reception conditions, detention of asylum seekers and integration of beneficiaries of protection.

    http://www.ecre.org/new-aida-report-switzerland
    #Suisse #asile #migrations #réfugiés #rapport #droit_d'asile #détention_administrative #rétention #procédure_d'asile #législation #loi #accueil #hébergement #logement #intégration #Dublin #frontières #MNA #mineurs_non_accompagnés #santé #mobilité #travail #éducation

    Lien vers le rapport :
    http://www.asylumineurope.org/sites/default/files/report-download/aida_ch_2016update.pdf

  • Pakistan : Human Rights Watch dénonce les refoulements massifs des réfugiés afghans et la complicité du HCR
    http://blogs.letemps.ch/jasmine-caye/2017/02/13/pakistan-human-rights-watch-denonce-les-refoulements-massifs-des-refug

    En 40 ans le Pakistan a accueilli 1.5 million de réfugiés afghans mais depuis six mois, le vent a tourné. Les attaques terroristes au Pakistan et la détérioration des relations avec l’Afghanistan qui s’est rapproché de l’Inde, ont conduit au durcissement du gouvernement pakistanais à l’égard des réfugiés afghans. Depuis juin 2016, les menaces de […]

    #Dublin

  • ODAE romand | La Confédération prête à sanctionner financièrement les cantons pour qu’ils exécutent systématiquement les renvois Dublin
    http://asile.ch/2017/02/11/odae-romand-confederation-prete-a-sanctionner-financierement-cantons-quils-exe

    Certaines dispositions de la nouvelle Loi sur l’asile sont entrées en vigueur le 1er octobre 2016 dont celles concernant l’exécution des renvois par les cantons, avec la possibilité pour la Confédération d’appliquer des sanctions financières aux cantons qui ne renverraient pas systématiquement les requérants d’asile déboutés.

    • “What the European Union is experiencing at the moment is a lack of trust”. A chat with MEP Elly Schlein on the reform of the Dublin Regulation

      On May 4th 2016, the European Commission issued a legislative proposal to reform the current Dublin III Regulation, which establishes the mechanism for determining the Member States responsible for assessing asylum applications. The new “Dublin IV” proposal adds some important features to the original legal framework, which have attracted the attention and the critique of many legal experts on migration. Today, the reform is being assessed at the European Parliament and Asylum Corner has interviewed MEP Elly Schlein (S&D) to understand more clearly her position on the Dublin system and the highlights of the new proposal.

      http://www.asylumcorner.eu/what-the-european-union-is-experiencing-at-the-moment-is-a-lack-of-trus

    • Come cambierà il regolamento di Dublino sul diritto d’asilo europeo

      Sono tre i principali obiettivi della riforma del regolamento di Dublino presentata dalla Commissione. Il primo è semplificare (o rendere meno flessibile, a seconda dei punti di vista) l’individuazione dello stato responsabile dell’esame di una richiesta di asilo, riducendo le possibilità che questa responsabilità passi da uno stato all’altro.

      Il secondo è stabilire un meccanismo correttivo di ridistribuzione dei richiedenti asilo (spartiti in quote calcolate sulla base della popolazione e del pil dei vari stati membri), che scatterebbe solo quando la capacità di accoglienza di uno stato abbia superato la soglia del 150 per cento. Il terzo è scoraggiare attraverso delle sanzioni i cosiddetti movimenti secondari dei richiedenti asilo che provano a raggiungere un paese diverso da quello in cui sono tenuti a presentare la loro domanda.

      Tra le altre novità proposte dalla Commissione c’è il controllo di ammissibilità delle domande di asilo, che nel caso spetterebbe al primo paese d’ingresso in Europa. Se si valuta che il richiedente proviene da un paese terzo considerato sicuro dall’Unione europea (per esempio un profugo siriano proveniente dalla Turchia, che è indicata come paese sicuro), dovrà essere adottata la procedura di asilo accelerata.

      Sono previste inoltre la limitazione del diritto a presentare ricorso per i richiedenti asilo, la possibilità per gli stati dell’Unione di non partecipare al sistema correttivo di ridistribuzione versando 250mila euro per ogni richiedente asilo che rifiutano di accogliere e, tra i pochi punti positivi, l’estensione della definizione di parente anche ai fratelli e alle sorelle dei richiedenti asilo (punto, questo, che giocherebbe a favore di Ali).

      http://www.internazionale.it/notizie/annalisa-camilli/2017/03/10/regolamento-di-dublino-diritto-d-asilo
      #procédure_accélérée

    • Migranti, cambia il regolamento di Dublino. «Rivoluzione copernicana»

      Passa in Commissione Libe la revisione del Regolamento: non più l’obbligo di domanda di asilo nel primo Paese di approdo, sostituito da un meccanismo di ricollocamento. Resta lo scoglio del Consiglio, dove pesa il muro dei Paesi anti-immigrati. Wikstrom: “Abbiamo rimediato a debolezze sistema asilo”

      http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/551672/Migranti-cambia-il-regolamento-di-Dublino-Rivoluzione-copernicana

    • Regolamento Dublino, Strasburgo propone…

      Al centro del testo si trova (la proposta di) un radicale mutamento di prospettiva: il primo Paese di arrivo non è più automaticamente responsabile dell’esame e dell’accoglienza dei richiedenti asilo. L’attribuzione della responsabilità sarebbe invece basata sui “reali legami” della persona con uno Stato membro, quali la presenza di famigliari, l’avervi già vissuto in precedenza o avervi fatto gli studi.

      http://viedifuga.org/regolamento-dublino-la-proposta-di-strasburgo-e-tutto-il-resto

    • La fortification juridique de l’asile en Europe

      La réforme du régime d’asile européen commun proposée par la Commission européenne et saluée par Emmanuel Macron dans son discours sur l’Europe du 26 septembre 2017 va mener à une #restructuration complète des régimes d’asile de tous les États membres et très probablement rendre contraignante une application du droit d’asile plus restrictive encore qu’aujourd’hui. La réforme porte sur l’ensemble du droit d’asile, tant sur les questions de compétence et de procédure relatives à l’examen des demandes d’asile que sur les questions de fond. Elle concerne également les conditions d’accueil des demandeurs d’asile et la réinstallation de réfugiés provenant de pays tiers. Il ne s’agit pas d’une réforme purement technique qui se bornerait à systématiser les règles existantes, mais bien d’une réforme qui aboutirait à un durcissement des textes applicables au détriment des droits des personnes concernées. Et pourtant, la #réforme n’a pas encore reçu l’attention qu’elle mérite.

      https://revdh.revues.org/3351

    • Come potrebbe cambiare il Regolamento di Dublino

      Prosegue il dibattito sulla riforma di Dublino III. La riunione del Consiglio Europeo di metà dicembre ha confermato che l’Unione è divisa in due: chi per il principio di solidarietà chiede la ripartizione di richiedenti asilo e rifugiati fra tutti i paesi secondo un sistema di quote; e i fautori della linea dura, che invece puntano sull’esternalizzazione delle frontiere e un coinvolgimento dei paesi soltanto finanziario. Francesca Romana Genoviva analizza il percorso verso la riforma del regolamento.

      http://openmigration.org/analisi/come-potrebbe-cambiare-il-regolamento-di-dublino/?platform=hootsuite

    • Il futuro dell’Europa passa dal sistema di Dublino

      “La crisi dell’Europa di oggi non è ‘la crisi di Schengen’ ma è la ‘crisi di Dublino’. Intervista con #Gianfranco_Schiavone presidente dell’ICS.

      Gianfranco Schiavone, presidente del Consorzio Italiano di Solidarietà e vicepresidente dell’Associazione per gli studi Giuridici sull’immigrazione, è di recente rientrato da Skopje, dove ha partecipato ad un evento del programma Migralona, promosso dalla Central European Initiative in collaborazione con l’Associazione delle Municipalità del sud-est Europa (NALAS). Migralona consiste in una serie di seminari tenuti nei sei paesi dei Balcani occidentali candidati all’ingresso nell’Unione europea, per proporre agli amministratori locali di acquisire i metodi e le finalità del progetto Sprar - Sistema per i richiedenti asilo e rifugiati. Lo abbiamo intervistato a Bologna, al termine di una riunione del coordinamento EuropAsilo, la rete nazionale per il diritto d’asilo.

      Com’è andato l’evento Migralona?

      Confesso che all’inizio ero po’ scettico poiché durante i primi incontri c’era una percezione palpabile negli interlocutori di estraneità alla questione. Poi le cose sono cambiate e si è visto un interesse crescente. Certo, c’è ancora molto lavoro da fare: molti dei paesi dei Balcani occidentali ritengono di non c’entrare molto con la migrazione ovvero continuano a percepirsi come paesi di solo transito nei quali nessuno vuole rimanere. Si fatica a vedere come la realtà si stia modificando e, con velocità e modalità diverse tra i vari paesi, un certo numero di rifugiati, all’inizio molto piccolo, inizierà a scegliere i paesi del Balcani occidentali non più come paese di transito ma come paese di insediamento.

      Parimenti ho avuto modo di toccare con mano quanto sia difficile comprendere che è necessario creare un sistema di accoglienza per i rifugiati che sia quanto più possibile diverso da quello dei campi profughi che producono - come d’altronde è avvenuto in Italia per molti anni e accade ancora - fenomeni gravi quali disagio sociale, ghettizzazione, sperpero di risorse pubbliche, concentrazione di potere (e di denaro) nelle mani di pochi enti gestori, infiltrazioni della criminalità organizzata

      Però, nonostante le difficoltà, mi pare stia maturando una consapevolezza evidenziata anche dalle conclusioni finali del progetto alle quali siamo giunti a Skopje. I rappresentanti istituzionali dei diversi paesi dei Balcani occidentali hanno riconosciuto la necessità di avviare dei nuovi progetti sperimentali - anche se in fase iniziale, di dimensioni contenute - di accoglienza e protezione dei richiedenti asilo e dei rifugiati attraverso il coinvolgimento delle comunità locali, seguendo - con i necessari adattamenti - un approccio che in Italia chiameremmo di “accoglienza diffusa” finalizzato a permettere ai richiedenti asilo di vivere in contesti abitativi e sociali normali e in condizioni di libertà di circolazione fin dal loro arrivo.

      Qual è invece la situazione attuale del Sistema europeo comune di asilo?

      Il Sistema europeo comune di asilo è un processo politico-normativo in atto da molto tempo nell’Unione Europea il cui obiettivo è quello di arrivare dalla progressiva armonizzazione delle discipline nazionali in materia di qualifiche, procedure ed accoglienza, ad un unico sistema di asilo in tutti i paesi.

      Ovviamente non è possibile - e forse neppure opportuno - arrivare a un’uniformità assoluta, perché ogni paese europeo ha storie, tradizioni, sistemi giuridici e sensibilità verso le migrazioni forzate molto diverse; la storia non si cancella e non si uniforma in pochi anni. Tuttavia se l’Europa, come prevede il Trattato di Lisbona, si pone l’obiettivo della creazione di uno spazio di libertà, sicurezza e giustizia, le differenze, in termini di politiche normative sul diritto d’asilo debbono ridursi drasticamente. L’esperienza dell’ultimo decennio evidenzia come questa strada sia ancora lunga.

      Ancora oggi ci sono diversità così marcate che, per fare un esempio, una stessa richiesta di protezione internazionale può essere quasi sicuramente accolta in un paese dell’UE e quasi sicuramente respinta in un altro, evidenziando in modo lampante come l’armonizzazione sostanziale è ben lontana dall’essere stata raggiunta. Dimostrazione che questa armonizzazione di fondo non è avvenuta.

      Le profonde differenze nei criteri e nelle procedure per riconoscere o meno il diritto ad una delle due forme delle protezione internazionale unito alle ancora maggiori differenze nell’organizzazione dei sistemi di accoglienza ed integrazione sociale dei rifugiati rappresenta chiaramente il motore principale dei cosiddetti “movimenti secondari” all’interno dell’Europa: le persone vanno dove hanno più probabilità di vedere accolta la propria domanda e dove hanno maggiore assistenza e maggiori opportunità di integrazione sociale.

      Per esempio? Germania, Svezia...?

      Dipende dalla tipologia di richiedente asilo, dalla nazionalità. Anche l’Italia adesso è interessata da flussi di richiedenti asilo che vi si recano perché la loro domanda viene esaminata più favorevolmente. È il caso di afghani, pakistani, iracheni... Nonostante l’Italia non offra altri tipi di servizi e abbia bassi standard sull’asilo, le domande di questi cittadini vengono accolte con maggior favore. Queste persone potrebbero fare domanda in altri paesi dove arrivano, invece vengono a farla in Italia.

      Non sto dicendo che qui vada meglio o peggio che altrove, perché magari c’è un trattamento più critico di altre nazionalità.

      Il peso degli orientamenti nazionali, che sono evidentemente anche orientamenti politici, delle tradizioni, delle normative interne, ovvero un insieme di dati giuridici e non, incidono moltissimo su una differenziazione che, a rigore, le direttive europee impedirebbero o non giustificherebbero in questa misura. E parliamo di differenze di accoglimento di richieste con scarti tra un 10% e un 90% di richieste accolte, una differenza che fa sembrare che le direttive in materia non esistano nemmeno. La direttiva dà dunque dei criteri, ma questi sono declinati nella normativa interna con grandi differenze.

      Quindi poi i tribunali locali fanno la differenza?

      Prima dei tribunali sono proprio le autorità amministrative che ricevono la richiesta d’asilo a fare la differenza. Il tribunale viene adito solo se vi è un rigetto.

      Continuano a permanere forti differenze anche sulle “procedure”, ovvero su come vengono esaminate le domande: se ad esempio utilizzare o meno il criterio della domanda “manifestamente infondata”, la procedura “accelerata”, la procedura “prioritaria” oppure sull’applicazione del concetto di “paese terzo” di origine, del concetto della “zona sicura” all’interno del paese di origine.

      Emerge che abbiamo una babele di istituti giuridici che fanno sì che le modalità con le quali le domande vengono esaminate siano molto diverse tra di loro, e di conseguenza i tassi di accoglimento sono molto diversi.

      Vi sono paesi in cui si è molto rigidi nell’accoglimento delle domande d’asilo...

      In Lettonia le domande di asilo sono praticamente inesistenti, ed è conseguenza di un meccanismo perverso di gioco al ribasso: ci sono molti stati con numero molto basso di richieste di asilo che mettono in atto misure per non essere attrattivi, ad esempio mantenendo criteri particolarmente rigidi nell’esame delle domande. In questo si può individuare un’intenzionalità politica malevola.

      È il caso ad esempio della Slovenia dove la maggior parte delle domande, che in Italia sarebbero facilmente accolte, viene respinta. Ci sono respingimenti di siriani, iracheni, afghani, nazionalità che in Italia hanno il riconoscimento al 100%. È uno stratagemma per non essere attrattivi e viene attuato su vari fronti: le domande vengono respinte, l’accoglienza avviene in centri chiusi ed isolati con pochi programmi di integrazione e poi si applica il criterio di “zona sicura” - località del paese d’origine in cui si afferma che il richiedente asilo avrebbe potuto trovare riparo - creando l’alibi per il respingimento delle domande. Un criterio, quest’ultimo, che in Italia meritoriamente non viene applicato.

      Questo concetto giuridico, che era facoltativo nella disciplina prevista dalla direttiva europea, in Italia non l’abbiamo recepito, quindi consideriamo il paese come un insieme, non rifiutiamo l’asilo con la scusa della zona sicura.

      E si parla ancora di sistema di asilo comune...

      Oggi siamo lontanissimi da un sistema di asilo comune perché di fatto non l’abbiamo mai voluto. Sono prevalsi gli egoismi nazionali, che hanno anche preso strade opposte.

      La Commissione europea se ne sta occupando, ma le politiche nazionali non più di tanto. Se così non fosse avremmo un sistema di asilo armonico e saremmo stati in grado di fare dei passi avanti che non abbiamo fatto, a cominciare dalla più clamorosa delle mancanze che è quella sul regolamento di Dublino, l’ultimo elemento che chiude il cerchio del mancato sistema europeo di asilo.

      Noi viviamo un sistema nel quale il richiedente asilo non entra nell’Ue ma entra in un paese specifico ed entra - ovviamente - dove può, in una condizione di fuga. È in quel paese che secondo Dublino deve essere esaminata la sua domanda.

      Il regolamento di Dublino a differenza delle direttive è ineludibile...

      Cominciamo dalla conclusione: il Regolamento di Dublino oggi è l’ostacolo principale a un sistema di asilo unico. Come si può avere un sistema di asilo unico con un meccanismo per cui la competenza a esaminare la richiesta viene assegnata con un criterio casuale, geografico, legato all’arrivo delle persone?

      Dublino non ha costruito un sistema di asilo, ma tanti sistemi nazionali. Se si fosse pensato fin dall’inizio che le persone entravano nell’Ue e che c’era un meccanismo di ridistribuzione, questo avrebbe fatto sì che la Lettonia avrebbe ricevuto una quota parte di rifugiati, anche se fossero tutti sbarcati in Sicilia, quindi avrebbe avuto meno interesse a sabotare l’integrazione del sistema e a rifiutare le domande, perché alla fine la sua quota l’avrebbe presa lo stesso. Avrebbe dovuto invece organizzarsi per governare la situazione.

      Invece adesso il discorso è che le persone entrano in un determinato paese, e sono fatti suoi. Gli altri se ne lavano le mani.

      Perché quindi i paesi rifiutano le quote? Perché le quote, partendo dal principio che il luogo di ingresso sia irrilevante, comportano un’assunzione di responsabilità per tutti: la distribuzione verrebbe effettuata in base a criteri sui quali si potrebbe non essere d’accordo, su cui si può contrattare, ma che sarebbero oggettivi: popolazione, PIL, numero di rifugiati già presenti, numero di reinsediamenti...

      Il cambiamento del Regolamento di Dublino è la chiave di volta per cambiare questo sistema. Deve prima passare il concetto che i rifugiati arrivano a tutti, e in questo modo cominciamo a parlare di armonizzare, standardizzare il sistema.

      Un paese come l’Ungheria avrebbe interesse a introdurre le quote, perché molti arrivano lì, ma non è così...

      Se adottiamo un approccio razionale un paese che ha frontiere esterne dell’Unione e che si trova su una “via di fuga” dovrebbe spingere senza dubbio verso una riforma che preveda il meccanismo delle quote obbligatorie. Ma non è sempre così perché il calcolo politico può essere più spregiudicato. Il neopopulismo autoritario magiaro ha costruito tutta la sua fortuna politica sull’immagine di una nazione eroica che lotta senza posa per impedire l’accesso dei rifugiati invasori all’Europa e salvarne così la storia e l’identità. Ricordiamoci infatti cosa dice incessantemente la propaganda di Orban: “Noi stiamo salvando l’Europa dall’invasione musulmana”. Quindi anche se un approccio politico razionale e democratico dovrebbe portare l’Ungheria ad essere tra i fautori della distribuzione dei rifugiati in Europa, proprio un simile eventuale esito rappresenta per la politica ungherese la peggiore delle soluzioni possibili perché minerebbe alla radice l’identità politica neo populista. Non a caso l’Ungheria si è opposta sdegnosamente al timido programma di relocation dall’Italia e dalla Grecia che era stato offerto anche all’Ungheria.

      Stessa cosa dovrebbe valere per l’Italia, che è un paese di arrivo?

      La situazione italiana, per quanto logorata, non è paragonabile a quella dell’Ungheria sotto il profilo della gravità della crisi dello stato di diritto; ciò premesso sul nostro paese pesano comunque gravi responsabilità: pur essendo uno dei più importanti paesi dell’Unione ha mantenuto finora una politica alquanto incerta - e temo anche ambigua - sul processo di modifica del Regolamento Dublino III.

      L’obiettivo della riforma Dublino non ha mai costituito un cavallo di battaglia della politica italiana, neppure quando - come nel 2016 e parte del 2017 - gli arrivi dei richiedenti asilo in Italia hanno avuto un incremento così forte da fare parlare tutte le forze politiche, in modo trasversale, di insostenibilità di tale situazione sul medio-lungo periodo.

      La battaglia democratica capace di tenere insieme la tutela del diritto d’asilo e il superamento degli egoismi nazionali dei singoli stati europei è stata abbandonata del tutto per essere sostituita da una politica disperata che ha tentato e sta tentando ogni strada per bloccare gli arrivi dei rifugiati verso l’Europa. È facile condannare il muro di Orban perché è di una semplice brutalità mentre gli oscuri rapporti dell’Italia con la Libia e con altri stati africani di transito - in particolare il Niger - sono di una brutalità e di una violenza meno evidente ma entrambe le politiche rispondono alla medesima spregiudicata logica.

      Nel fare le proprie scelte in modo pressoché corale l’esangue centro-sinistra italiano ha alimentato e fatto proprio un approccio politico culturale che non appartiene neppure alle categorie politiche della destra, bensì a tutti gli effetti a quelle dell’estrema-destra. La sinistra italiana, da anni incapace di produrre un pensiero politico sulla gestione delle migrazioni internazionali, ha così alla fine cannibalizzato se stessa dando uno spettacolo orrendo. Non si tratta di un errore tattico e neppure di un serio errore strategico: è qualcosa di molto più grave e profondo con conseguenze infauste nel lungo periodo.

      L’ASGI, di cui è vice presidente ha, assieme ad altri, redatto una proposta di riforma del Regolamento di Dublino. Ce la può descrivere nei suoi elementi essenziali?

      La nostra proposta - che è stata costruita con la condivisione di pressoché tutte le principali organizzazioni italiane che si occupano di diritto d’asilo - si fonda su due pilastri.

      Il primo è rappresentato dall’abrogazione dell’anacronistico principio che lega la competenza all’esame della domanda di asilo al primo paese nel quale il richiedente fa ingresso sostituendolo con il principio delle quote-paese come misura ordinaria e non emergenziale.

      La Commissione Europea nella sua proposta di riforma del Regolamento Dublino III avanzata già nel maggio 2016 aveva riconosciuto la necessità di modificare l’attuale situazione ma lo ha fatto proponendo l’applicazione del principio delle quote-paese solo come meccanismo correttivo da far scattare in caso di crisi, ovvero quando lo stato competente di primo ingresso abbia raggiunto un numero di domande di asilo che supera del 150% il numero teoricamente assegnato a tale base dalla “chiave di riferimento”, conteggio effettuato sulla base del PIL e della popolazione.

      A prima vista la proposta della Commissione può apparire come un primo passo verso una riforma condivisibile ma a ben guardare mantenere ancora il legame tra competenza e paese di primo ingresso mantiene quell’approccio errato che ha causato le gravi distorsioni nel sistema europeo d’asilo.

      A seguito di un profondo dibattito e confronto che ha stupito anche il sottoscritto (e che evidenzia come sono ancora possibili processi di rinnovamento del pensiero politico in Europa) la Commissione LIBE del Parlamento Europeo (e poi l’Aula in prima lettura) ha approvato un coraggioso testo di riforma che imporrebbe invece agli stati il principio della distribuzione secondo quote.

      Il secondo pilastro della proposta è ancora più innovativo in quanto rappresenta un approccio che la Commissione aveva sempre rifiutato con tenacia: quello di prevedere che i “legami significativi” del richiedente asilo con un dato paese dell’Unione costituissero a tutti gli effetti dei criteri in base al quale stabilire la competenza all’esame della domanda.

      Nella nuova impostazione assumono quindi rilievo sia legami di tipo familiare che parentale, ovvero precedenti soggiorni del richiedente protezione in uno dei Paesi dell’area Dublino per ragioni di studio, formazione o di lavoro.

      I due principi sopraesposti non sono scindibili tra loro ma sono parte della medesima impostazione giuridica finalizzata a trovare un bilanciamento tra l’assegnazione della competenza all’esame della domanda di protezione sulla base del principio di obbligatoria allocazione/ripartizione tra i paesi membri e il progetto migratorio del richiedente riconoscendo rilevanza all’esistenza di legami significativi. Il solo principio della distribuzione per quote paese, se “cieco” non può infatti produrre da sé alcuna vera riforma perché è destinato ad essere travolto da un numero incontrollabile di movimenti secondari dei richiedenti asilo che, comprensibilmente, continueranno a tentare di andare e rimanere nel paese nel quale hanno un legame forte. In genere riuscendoci salvo che non si decida di pagare il prezzo, altissimo in termini economici e democratici, di trasformare l’Europa in una sorta di grande campo di prigionia utilizzando forme di detenzione amministrativa da applicare a centinaia di migliaia di persone.

      Così, la proposta che vi ha visto coinvolti è stata positivamente recepita e votata dal Parlamento europeo?

      Come dicevo, la Commissione LIBE a metà ottobre 2017, con una netta maggioranza trasversale ha votato il testo proposto dalla relatrice, la eurodeputata svedese C. Wikstrom, ma profondamente modificato rispetto alle sue prime versioni grazie in modo particolare all’incessante lavoro della eurodeputata italiana Elly Schlein. Subito dopo il voto da parte della Commissione LIBE un folto gruppo di eurodeputati - afferenti soprattutto ai paesi del cosiddetto Gruppo di Visegrad – probabilmente spinti dai rispettivi governi - ha cercato di affossare la riforma portando il testo nella sessione dell’aula plenaria a Strasburgo, procedura non necessaria nella fase che precede il confronto con il Consiglio Europeo. La riforma ha però resistito e con l’approvazione dell’aula anziché affossarla è stata rafforzata a dispetto delle intenzioni di chi aveva tentato il colpo.

      Il confronto tra Consiglio, Commissione e Parlamento per trovare un compromesso è stato di fatto sospeso subito dopo il suo avvio proprio in ragione delle profonde divergenze precedenti, accresciute dal fatto che il testo di riforma uscito dal Parlamento Europeo, ha spiazzato sia la Commissione che il Consiglio per il suo approccio innovativo. Non si prevedono sviluppi prima della fine dell’attuale semestre di presidenza bulgara (giugno 2018) e dell’avvio del prossimo semestre di presidenza austriaca. La seconda metà del 2018 sarà probabilmente il momento decisivo. In questo quadro colpisce il silenzio della politica italiana, distratta ed impreparata a ragionare sui grandi temi di prospettiva per la vita dell’Europa e del nostro stesso paese, fino all’autolesionismo.

      Cosa succederà allora alla riforma?

      Per concludere il processo di riforma bisogna giungere a una co-decisione tra il Consiglio e il Parlamento. Al momento non mi è possibile fare delle previsioni ragionevoli; posso solo dire che il quadro politico europeo, in progressivo logoramento dopo l’esito delle elezioni italiane e la rinnovata vittoria di Orban in Ungheria induce a un ragionato pessimismo sulla possibilità che il testo votato dal Parlamento possa imporsi. Vedo più probabile un compromesso al ribasso che stralci le parti più significative della riforma, come quella dei legami significativi.

      Paesi di arrivo come Italia, Grecia, Spagna, Ungheria, dovrebbero avere l’interesse di spingere...

      Sì in teoria, ma come ho spiegato prima in relazione all’Ungheria, le ragioni politiche interne nei diversi Paesi possono produrre effetti opposti.

      Si tratta quindi di una questione che va al cuore della visione di Europa, tra chi la vede più integrata e i sovranisti...

      È proprio così. La riforma del Regolamento Dublino viene costantemente vista dalla società civile come un tema tecnico e noioso da lasciare ai burocrati e non si comprende invece la sua portata politica.

      La crisi dell’Europa di oggi, intesa come spazio di libera circolazione, non è “la crisi di Schengen” come si legge nella stampa, ma è la “crisi di Dublino”. L’opinione pubblica, gli organi di informazione - non solo italiani - e persino gli ambienti accademici non riescono a comprendere che la scelta su quale debba essere la riforma del Regolamento Dublino III non riguarda solo il diritto d’asilo ma l’assetto stesso dell’Unione Europea.

      Come si fa a far breccia nell’opinione pubblica? Qual è il futuro della riforma?

      Dovremmo superare il tecnicismo tipico della comunicazione di questa tematica facendone emergere la sua dimensione politico-culturale con l’obiettivo di creare un vasto movimento di opinione in tutti i paesi dell’Europa che difenda il risultato raggiunto dal Parlamento Europeo e semmai spinga per migliorare il testo. Nella consapevolezza che non è in gioco solo il diritto d’asilo ma l’involuzione dell’Europa nel suo complesso.

      https://www.balcanicaucaso.org/aree/Europa/Il-futuro-dell-Europa-passa-dal-sistema-di-Dublino-186969

    • ECRE | La réforme de Dublin vue par le Sud de l’Europe

      Chypre, la Grèce, l’Italie, Malte et l’Espagne ont rédigé une proposition commune dans le cadre de la réforme de Dublin. Ces pays aspirent notamment à une meilleure répartition des réfugiés entre les pays européens et un assouplissement du regroupement familial. En 13 points, ils amènent des propositions face aux évolution des accords de Dublin envisagés par l’Union européenne. Tout l’enjeu réside à trouver un compromis d’ici au mois de juin.

      https://asile.ch/2018/05/07/ecre-la-reforme-de-dublin-vue-par-le-sud-de-leurope

    • Southern rim rebels against EU migration proposal

      The pushback from Italy, Spain, Greece, Cyprus and Malta — laid out in a three-page position paper obtained by POLITICO — comes as Bulgaria, which currently holds the rotating presidency of the Council of the EU, is pushing a proposal aimed at revising the so-called Dublin Regulation and ending one of the bloc’s most bitter policy fights.

      Their hard position comes on top of the longstanding opposition by the Visegrad countries — Czech Republic, Hungary, Poland and Slovakia — to any effort by Brussels to force countries to accept refugees, or to set new restrictions on how asylum seekers might be returned to the first EU country they entered.

      https://www.politico.eu/article/eu-migration-crisis-italy-spain-rebels-bulgaria-dublin-quotas-proposal

  • DRC et OSAR | Requérant-e-s d’asile en quête de sécurité coincé-e-s entre la loi et la dure réalité en Italie
    http://asile.ch/2017/02/10/drc-osar-requerant-e-s-dasile-quete-de-securite-coince-e-s-entre-loi-dure-real

    Le Danish Refugee Council et l’Organisation Suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) ont publié un rapport conjoint sur la situation des personnes vulnérables transférées en Italie en vertu du règlement Dublin III. Le rapport éclaire en particulier la situation des personnes vulnérables, montre que les conditions d’accueil en Italie varient fortement et que les personnes sont […]

  • I prefer to go back to Congo than to Bulgaria (un billet qui date de 2014, que je mets ici pour archivage)

    Recently, we’ve received several testimonies by persons who were going to be deported to Bulgaria because of the Dublin law (an asylum seeker must be repatriated to the first Schengen country where he landed). However, a lot of information exist concerning the extremely violent treatments reserved to foreigners in that country and the degrading living conditions in the centres for asylum seekers.

    http://www.gettingthevoiceout.org/i-prefer-to-go-back-to-congo-than-to-bulgaria

    #Bulgarie #asile #migrations #réfugiés #accueil #Dublin #renvois #expulsions

  • TEDx Champs Elysées Salon | Le pouvoir des mots
    http://asile.ch/2017/02/01/tedx-champs-elysees-salon-pouvoir-mots

    Jean-François Dubost est juriste et responsable du Programme Protection des populations à Amnesty International France. Il est intervenu à TEDx Champs Elysées Salon, un événement qui a eu lieu à Paris en juin 2016, en rappelant un panorama des mots qui parlent d’exil.

    • Les conflits au #Kosovo ou au #Timor sont d’autres exemples de l’imbroglio sémantique et juridique auquel conduit une division du monde instable et contestée. Ainsi, en droit, les exilés du Kosovo étaient des déplacés si la fuite les avait conduit dans des républiques dépendant de la fédération yougoslave (Monténégro) mais des réfugiés s’ils avaient franchi la frontière de cette dernière pour atteindre des pays souverains tels que l’Albanie ou la Macédoine.
      Quelques mois plus tard, après que la situation se fut radicalement inversée, ce fut au tour des populations serbes du Kosovo exilées vers la Serbie de prendre le statut de déplacées. Quant aux Kosovars qui ne sont pas encore retournés chez eux - ceux qui ont pu atteindre des pays européens plus lointains par exemple- leur statut de réfugiés « réinstallés » ne conserve de légitimité que le temps du conflit. La paix revenue, ils sont appelés à le perdre. (Cambrézy, 2001 : 45)

      Disons enfin que « réfugié » et « déplacé » ne sont pas des catégories exclusives dans le temps. On peut envisager que des populations d’abord déplacées choisissent ensuite de chercher un refuge hors des frontières de leur pays. Dans un sens inverse, il est fréquent que des réfugiés de retour dans leur pays d’origine ne retrouvent ni leur domicile ni leur région d’origine. De ce fait, considérer les réfugiés comme une catégorie parfaitement définie, strictement étanche et totalement indépendante des autres catégories de migrants tels que le déplacés ou les immigrés n a aucun sens. Car, si la distinction est essentielle sur le plan du droit international, celle-ci l’est beaucoup moins dans la pratique et dans la vie quotidienne des populations. Il existe des réfugiés sans statut de réfugié ; des déplacés qui, lorsqu’ils auront franchi la frontière, deviendront des réfugiés ; des réfugiés qui, une fois rapatriés, deviennent des déplacés ; des réfugiés qui, pour des raisons économiques, font le choix de rester dans le pays d’accueil et deviennent des immigrés. (Cambrézy, 2001 : 46-47)

      Tiré du livre « Réfugiés et exilés. Crise des sociétés, crise des territoires », dont il est possible de trouver une recension ici :
      http://journals.openedition.org/cybergeo/833

  • Forum économique mondial : l’appel urgent de l’Organisation internationale des migrations aux dirigeants confortablement réunis
    http://blogs.letemps.ch/jasmine-caye/2017/01/18/forum-economique-mondial-lappel-urgent-de-lorganisation-internationale

    Récemment, l’Organisation internationale des migrations (OIM) a dénoncé la passivité des dirigeants politiques à l’égard des migrants. Ces critiques surviennent alors que le froid congèle les requérants d’asile en Grèce et en Serbie, alors que les naufrages continuent de faire des victimes, alors que les frontières renforcées donnent des ailes aux réseaux criminels de passeurs, […]

    #Dublin #Migration #Politique_d'asile_européenne

  • Appel contre l’application aveugle du règlement #Dublin
    http://blogs.letemps.ch/jasmine-caye/2017/01/11/appel-contre-lapplication-aveugle-du-reglement-dublin

     A droite, au centre, à gauche, plus d’une centaine de personnalités ont signé l’Appel contre l’application aveugle du règlement Dublin et vous invitent à le faire. Parmi les nombreux signataires se trouvent le dessinateur ZEP, Carlo Sommaruga (ancien président du CICR), Ruth Dreifuss (ancienne Conseillère fédérale) et le dessinateur Patrick Chappatte. Cet Appel est […]

    #Loi_sur_l'asile

  • Réfugiés en Croatie : la ratonnade de la Saint-Sylvestre

    Ce fut une véritable ratonnade. Des réfugiés hébergés à l’#hôtel_Porin, dans la banlieue de Zagreb, ont été sauvagement agressés dans la nuit de la Saint-Sylvestre, sans que la police, présente sur les lieux, ne réagisse pour les protéger. Ils ont manifesté lundi. Ces derniers avaient été déportés d’Autriche vers la Croatie.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/refugies-en-croatie-la-ratonnade-de-la-saint-sylvestre.html
    #dublin #renvoi #Renvois_dublin #asile #migrations #réfugiés #Croatie #Autriche #Porin #agression

  • Dublin pour la Norvège, vol vers Kaboul

    Les chemins pour venir en Europe sont multiples. L’un d’eux, par la Russie, vers la Norvège, en passant la frontière entre les deux pays, tout au nord.

    Les personnes qui demandent l’asile en Norvège et reçoivent une réponse négative continuent souvent leur route vers d’autres pays. Mais si elles y demandent l’asile, elles risquent d’être renvoyées en Norvège, pays responsable de leur demande d’asile selon le règlement européen Dublin III.

    Ce qui leur fait subir le risque d’expulsions en cascade. Ainsi en novembre, Roman avait été renvoyé en Norvège et de là en Afghanistan, sans même avoir le temps de déposer un recours un fois arrivé en Norvège. À la mi-décembre 2016, un vol commun suèdo-norvégien avait permis le renvoi de 22 personnes, dont 9 renvoyée de Norvège, vers l’Afghanistan, en application de l’accord entre l’Union européenne et ce pays.

    https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2017/01/02/dublin-pour-la-norvege-vol-vers-kaboul

    #Dublin #règlement_dublin #norvège #expulsions_en_cascade #renvoi #expulsion #Afghanistan
    cc @reka

  • Le règlement Dublin : une machine à déporter les exilés

    Nous avons recueilli beaucoup de témoignages au cours de notre voyage ; discussions à la volée, longs récits, quelques mots en passant, autour d’une clope ou d’un thé, ou d’un sac de légumes… Ce sont ainsi des dizaines et des dizaines de personnes qui ont accepté de partager avec nous un peu de leur histoire, nous rendant ainsi concrète, incarnée, la terrible expérience de la migration et de l’exil. Face à ces récits tragiques, il est difficile de ne pas se laisser gagner par l’impuissance et le désespoir. Quand vient la colère (et elle est toujours présente), les questions qui surgissent sont les suivantes : Qui prend les décisions qui imposent aux réfugiés cette vie de misère, d’attente infinie, souvent dans le froid et la faim, aux frontières catégoriquement fermées de l’Union Européenne mais aussi au sein de ses Etats membres ? En vertu de quelle loi l’Union Européenne se permet-elle de refuser les droits humains les plus primaires à ces individus qu’elle dédaigne ?

    https://derootees.wordpress.com/on-the-closed-balkan-route/le-reglement-dublin-une-machine-a-deporter-les-exiles
    #asile #migrations #réfugiés #Dublin #Règlement_Dublin #Musa #Croatie #Hotel_Porin #Zagreb #fratrie_Musa #Suisse #expulsion #renvoi #renvoi_Dublin

  • En France, un tiers des #réfugiés sont expulsables dans un autre pays européen
    https://www.mediapart.fr/journal/international/221216/en-france-un-tiers-des-refugies-sont-expulsables-dans-un-autre-pays-europe

    Devant le centre de premier accueil des réfugiés de Paris, le 25 novembre 2016. © Reuters De plus en plus d’exilés, après avoir laissé leurs empreintes en Italie ou en Allemagne, arrivent en France dans l’espoir de déposer une demande d’asile. Soumis au règlement de Dublin, ils risquent d’être renvoyés d’où ils viennent. En attendant, les préfectures les assignent à résidence, manière d’assurer leur surveillance.

    #International #asile #convention_de_Dublin #migrants

  • #migrants : la Commission remet la pression sur la #Grèce
    https://www.mediapart.fr/journal/international/131216/migrants-la-commission-remet-la-pression-sur-la-grece

    Dans ses dernières recommandations, la #Commission_européenne invite les États membres à reprendre les renvois de demandeurs d’asile vers la Grèce, conformément à l’accord de #Dublin. Son application était pourtant suspendue… depuis 2011.

    #International #asile #europe #réfugiés

  • FRA Opinion on the impact on children of the proposal for a revised Dublin Regulation

    This opinion analyses the effects on children of the proposed recast Dublin Regulation. It covers child-specific rules as well as provisions relating to all asylum applicants that significantly affect children.

    http://fra.europa.eu/en/opinion/2016/fra-opinion-impact-children-proposal-revised-dublin-regulation
    #Dublin_IV #Dublin #asile #migrations #réfugiés #enfants #mineurs #enfance