• Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3164934/omicron-hong-kong-shorten-its-21-day-quarantine

    Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers
    Move comes after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees. Hong Kong will shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers given the much shorter incubation period of the Omicron variant, the Post has learned.A government source said Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor was expected to make the announcement at 5.30pm on Thursday.The move came after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees.Currently, Hong Kong residents returning from 147 countries or places deemed high-risk are subject to 21 days of quarantine at designated hotels. Those arriving from 15 countries must isolate at the Penny’s Bay quarantine facility for four days before completing the rest of their quarantine at a hotel. Unvaccinated residents returning from medium-risk countries are also subject to the same.The isolation periods for vaccinated travellers from medium- and low-risk countries are 14 and seven days respectively. But currently nowhere overseas is deemed low-risk by the Hong Kong government.Hong Kong may set new record for daily confirmed coronavirus infections
    27 Jan 2022. Last June when the pandemic situation had stabilised, the quarantine period for high-risk countries was cut to 14 days for travellers who could produce a positive antibody test. Flights from eight major countries, including Australia, Canada, France, India, Pakistan, the Philippines, Britain and the United States have been banned since the start of the fifth wave of infections, to prevent more imported cases from slipping into the community. Earlier this month, Hong Kong cut the quarantine period of Covid-19 patients’ close contacts from the previous 21 days to 14, citing reasons of pressure on the city’s quarantine facilities and the shorter incubation period of people carrying the Omicron variant.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#circulation#frontiere#omicronquarantaine#test#isolement#australie#canada#france#inde#pakistan#philippines#grandebretagne#etatsunis#casimporte

  • Les militaires américains basés au Japon, jugés responsables de la propagation d’Omicron dans l’Archipel
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/11/les-militaires-americains-bases-au-japon-juges-responsables-de-la-propagatio

    Les militaires américains basés au Japon, jugés responsables de la propagation d’Omicron dans l’Archipel. La libre circulation des soldats américains stationnés dans l’Archipel, qui sont exemptés des règles de quarantaine et des tests aux frontières, est soupçonnée de contribuer au rebond de l’épidémie.La propagation du variant Omicron au Japon ravive les débats sur le statut spécial dont bénéficient les militaires américains stationnés dans l’Archipel. Jugés en partie responsables de la nouvelle vague, ces militaires ont accepté, avec retard et après de multiples requêtes du gouvernement nippon, de restreindre, à partir du lundi 10 janvier et « pendant deux semaines », leurs activités « non essentielles » hors des bases. Ils ont aussi réinstauré le port du masque obligatoire en extérieur et les tests pour le personnel arrivant de l’étranger. Le ministre des affaires étrangères japonais, Yoshimasa Hayashi, avait auparavant « insisté pour un renforcement des mesures de prévention » et le porte-parole du gouvernement, Hirokazu Matsuno, avait fait part de ses « fortes préoccupations » sur la situation dans les bases, alors que le Japon vit une résurgence des contaminations à l’échelle nationale, 6 436 cas de Covid-19 le 10 janvier, contre 574 le 1er janvier.
    L’armée américaine est soupçonnée de contribuer au rebond de l’épidémie dans le pays, car l’essentiel des cas vient d’Okinawa (sud). Ce petit archipel abrite plus de 60 % des 50 000 GI du Japon. Les premières contaminations de la dernière vague auraient été détectées fin décembre sur la base américaine de Camp Hansen. Le 8 janvier, Okinawa enregistrait 1 759 cas en une journée, un record depuis le début de la pandémie, dans cette préfecture de 1,5 million d’habitants, qui n’inclut pas les cas des bases américaines, qui s’élevait à 547 le même jour. Le gouverneur, Denny Tamaki, partisan de la réduction des forces américaines dans son département, a fait part de sa « colère » face à la « hausse alarmante » des contaminations.Cela a a des conséquences sérieuses puisque 485 médecins et infirmières cas contacts d’Okinawa ont dû cesser le travail, alors que le taux d’occupation des lits réservés au Covid-19 augmente vite. Okinawa, Yamaguchi et Hiroshima ont réimposé, le 9 janvier, des restrictions à l’ouverture des bars et restaurants et appelé la population à limiter les déplacements.La situation a ravivé les questions sur le statut des forces américaines du Japon (Status of Forces Agreement (SOFA), défini en 1960, lors de la signature du traité bilatéral de sécurité. Ce cadre offre une quasi-extraterritorialité aux bases américaines et une forme d’impunité aux militaires, facteur de mécontentement à chaque fait divers impliquant un GI. L’article 8 du SOFA les exempte aussi des procédures imposées aux frontières, y compris, donc, les règles strictes de quarantaine et de tests imposées par Tokyo.Dans un éditorial du 6 janvier, le quotidien de centre gauche Asahi qualifiait le SOFA d’« échappatoire » ayant permis à Omicron de se propager au Japon. L’agence de presse Jiji regrettait, le 9, un statut qui « entrave le contrôle du virus aux frontières ».Le mécontentement est vif, car les autorités américaines ont admis, en décembre, que l’ensemble des forces du Japon n’étaient plus testées depuis le 3 septembre. Elles sont critiquées pour ne pas donner d’informations sur les cas contacts, à la différence des forces américaines de Corée du Sud, plus transparentes.
    Des mesures de prévention ont été prises, mais le premier ministre, Fumio Kishida, attaché à l’alliance bilatérale dans un contexte de tension croissante avec la Chine et la Corée du Nord, exclut toute révision du statut. En décembre, le Japon a même accepté de payer plus pour la présence militaire américaine, validant une enveloppe de 8 milliards d’euros pour les cinq prochaines années, en hausse de 573 millions d’euros par rapport à la période précédente.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#etatsunis#sante#militaire#contamination#epidemie#omicron#virus#frontiere#circulation#controle#depistage

  • Covid-19 : la France lève la quarantaine pour les vaccinés en provenance d’Afrique du Sud
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/06/covid-19-la-france-leve-la-quarantaine-pour-les-vaccines-en-provenance-d-afr

    Covid-19 : la France lève la quarantaine pour les vaccinés en provenance d’Afrique du Sud. La quarantaine de dix jours reste, en revanche, obligatoire pour les voyageurs dont le schéma vaccinal n’est pas complet.
    Les voyageurs qui arrivent en France en provenance d’Afrique du Sud et disposant d’un schéma vaccinal complet ne sont plus soumis à une quarantaine de dix jours, selon un décret publié jeudi 6 janvier. L’Afrique du Sud passant de la catégorie « rouge écarlate » à la catégorie « rouge », la quarantaine de dix jours ne reste obligatoire que pour les voyageurs dont le schéma vaccinal n’est pas complet.Les voyageurs sont toujours tenus de présenter, avant leur départ d’Afrique du Sud, un test PCR ou antigénique négatif de moins de quarante-huit heures pour la France métropolitaine, et de moins de vingt-quatre heures pour les territoires ultramarins. En outre, pour se rendre à La Réunion ou à Mayotte en provenance d’Afrique du Sud, le motif impérieux demeure obligatoire.L’Afrique du Sud avait été placée sur la liste « rouge écarlate » juste après l’annonce, à la fin de novembre, de la détection d’Omicron, le nouveau variant du SARS-CoV-2.
    Le ministère des affaires étrangères sud-africain s’est réjoui sur Twitter de la levée de ces restrictions, qui vont permettre aux Sud-Africains vaccinés de voyager en France sans quarantaine, mais aussi sans motif impérieux à justifier. Plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou l’Allemagne, avaient déjà assoupli leurs restrictions à l’égard des voyageurs en provenance d’Afrique australe ces dernières semaines. Ces décisions ont suivi la constatation que les vaccins protégeaient assez efficacement contre Omicron, un variant par ailleurs déjà largement répandu dans le monde.
    Alors que la France a de nouveau enregistré mercredi un nombre de contaminations sans précédent (335 000 nouveaux cas en vingt-quatre heures), l’Afrique du Sud, qui teste sans doute largement moins, ne comptait que 11 000 nouveaux cas. Le gouvernement sud-africain a annoncé à la fin de décembre avoir dépassé le pic de sa vague Omicron, avec une augmentation seulement « marginale » des décès et pas de changement alarmant en termes d’hospitalisations. Officiellement pays le plus touché par la pandémie en Afrique, il a déjà recensé 3,5 millions de cas, sur une population de 59 millions d’habitants, et plus de 91 000 morts.

    #Covid-19#migrant#migration#afriquedusud#france#etatsunis#grandebretagne#allemagne#frontiere#circulation#omicron#quarataine

  • A Hongkong, le désarroi des « ex-covidés » contraints à l’isolement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/05/a-hongkong-le-desarroi-des-ex-covides-contraints-a-l-isolement_6108277_3210.

    A Hongkong, le désarroi des « ex-covidés » contraints à l’isolement
    Un nouvel espace pour personnes guéries a ouvert, dimanche 2 janvier, dans l’un des halls du centre d’exposition Asia World. Témoignages de ces « isolés » vivant dans des conditions kafkaïennes, où seule compte la « procédure ».« Le pire de tout, ce n’est ni l’inconfort ni le manque complet d’intimité, c’est l’absence totale d’explication et de communication sur les raisons de notre présence ici ! » Cette personne, qui s’est confiée au Monde sous le couvert de l’anonymat, est l’une des premières à avoir été envoyées dans le nouvel espace d’isolement pour « ex-covidés » de Hongkong, installé au sein du centre d’exposition Asia World Expo, ouvert dimanche 2 janvier. En vertu de la nouvelle politique annoncée par le gouvernement, fin octobre 2021, les patients guéris ne doivent plus seulement s’imposer une période d’isolement après leur séjour à l’hôpital, mais, en dépit de leur non-contagiosité, ils doivent le faire sous surveillance et en groupe, dans l’un des centres de quarantaine ad hoc.
    Déjà mobilisé en 2020 pour accueillir les malades légers du Covid-19 (Hongkong hospitalise tous ses cas, même asymptomatiques), l’Asia World Expo vient donc d’être transformé en un gigantesque dortoir public pour patients guéris. Pour l’heure, une cinquantaine de personnes, principalement des résidents étrangers de Hongkong, y sont installées. Leur isolement est d’ailleurs relatif puisque les pensionnaires confinés dans cet espace de la taille d’environ deux terrains de football vivent dans une grande promiscuité. lls n’ont, de surcroît, accès ni à l’air libre ni à la lumière du jour. Il leur est interdit de se faire livrer des repas de l’extérieur et sont constamment surveillés. Certains se plaignent de la température glaciale due à l’air conditionné, qui les oblige à porter leur manteau jour et nuit.
    Les quelque cinq cents box d’environ 12 mètres carrés chacun, entourés de trois cloisons, sont collés les uns aux autres, par blocs de dix-huit. Chaque espace individuel est équipé d’un lit d’hôpital sur roulettes, d’une tablette de travail, d’une chaise en plastique et d’une commode. Les hommes et les femmes sont installés dans deux zones distinctes, mais tous ont droit aux mêmes pyjamas des hôpitaux de Hongkong, taillés depuis l’époque coloniale dans un indémodable tartan, vert, bleu et blanc. Dans cet environnement, le coin détente équipé de canapés colorés et d’une télévision ne parvient à combattre l’aspect angoissant d’un lieu totalement déshumanisé, rendu plus glauque encore par la lueur blafarde de grosses lampes industrielles, dont la moitié restent allumées toute la nuit.
    Chaque cellule ressemble plus à un stand d’exposition donnant sur l’allée-couloir qu’à une chambre. Les images du site évoquent une œuvre dystopique, une installation surréaliste où chaque être humain se trouve dans une case rigoureusement identique à celle du voisin, relié à sa vraie vie par son écran. Séparés les uns des autres par une simple cloison en Plexiglas et sans le moindre rideau pour offrir un minimum d’intimité, les « isolés » sont constamment exposés aux regards. Les seuls endroits où le « patient » peut savourer un peu de solitude sont les salles d’eau et les toilettes, installées dans un conteneur à l’extérieur du bâtiment. « Ils ont l’air convaincus que nous sommes malades, en dépit du fait que nous avons tous été négatifs aux tests », un des pensionnaires. Des stations médicales automatisées sont mises à la disposition des anciens malades, obligés, une fois par jour, de contrôler leur tension et leur température. Les résultats sont envoyés automatiquement à des infirmiers invisibles, qui réagissent parfois en téléphonant. « Ils nous appellent régulièrement pour nous demander si nous n’avons pas de symptômes du Covid. Ils ont l’air convaincus que nous sommes malades, en dépit du fait que nous avons tous été négatifs aux tests à plusieurs reprises. C’est totalement absurde », raconte un des pensionnaires de l’Asia World Expo. Il constate, comme tous ses camarades d’infortune, que, depuis le début de cette opération, ils n’ont vu aucun responsable de ce système et n’ont eu affaire qu’à des exécutants. Leur maître mot : la « procédure » à respecter. « Nous n’avons aucune idée de la raison de notre transfert ici, que j’ai appris la veille de ma sortie de l’hôpital, sans la moindre explication. On a été amenés en bus, les gens étaient restés en pyjama… Il n’y a personne à qui nous adresser. Déjà, à l’hôpital, les infirmiers et les médecins disaient que ce n’était pas eux qui décidaient. Et quand on appelle nos consulats, ils assurent tous qu’il s’agit d’une politique locale sur laquelle ils n’ont aucune prise », témoigne un autre « isolé ». « Quand quelqu’un est privé de sa liberté, un droit élémentaire est qu’il soit informé des raisons de sa situation », commente un avocat des droits de l’homme, consulté sur cette situation, qui, dans le contexte de plus en plus punitif de Hongkong, a souhaité, lui aussi, conservé l’anonymat. Dans le grand hall des guéris isolés, les journées sont rythmées par des annonces incessantes qui résonnent de loin, comme dans un aéroport ; une voix doucereuse rappelle l’obligation du port du masque et l’importance de la distanciation physique. Trois fois par jour, et toujours en trois langues (cantonais, mandarin, anglais), ils annoncent aussi que les repas sont servis et qu’il faut aller chercher sa boîte. « Il y a tellement d’annonces qu’il est presque impossible de passer un appel professionnel », affirme un jeune homme d’affaires, qui aura passé trente-cinq jours sous « surveillance », sans n’avoir jamais eu de fièvre ou de symptômes. Les personnes présentes dans ce centre étaient toutes positives au virus soit à leur arrivée à Hongkong soit pendant leur séjour de quarantaine obligatoire à l’hôtel (vingt et un jours pour la quasi-totalité des visiteurs) ; elles ont donc toutes déjà passé au moins quatorze jours à l’hôpital.
    La nouvelle politique exige en outre une charge virale extrêmement faible pour être autorisé à sortir des centres de soin. Dès l’annonce de cette nouvelle mesure, en octobre 2021, le professeur Ben Cowling, chef du département d’épidémiologie de l’université de Hongkong, l’avait qualifiée de « gaspillage de ressources, qui nuit activement au bien-être du patient sans apporter aucun bénéfice à la communauté. C’est de toute évidence contraire à l’éthique ». « On a la preuve, sur la base de plus de 10 000 patients (…) que, dès lors qu’un médecin estime qu’un patient n’est plus contagieux, il n’y a plus aucun risque pour la communauté à le laisser rentrer chez lui », a-t-il affirmé, mercredi, au Monde. Il rappelle qu’il n’y a pas eu un seul cas documenté de transmission par un patient soigné pour le Covid à Hongkong, après son retour à la maison. Hongkong était déjà à l’avant-garde, avec la Chine, des mesures extrêmes dans sa gestion zéro Covid de la crise sanitaire. Mais l’ouverture de ces centres d’isolement pour personnes saines franchit un cap. Au bout de deux ans, le bilan de l’épidémie est de 213 morts et de 12 761 cas – la plupart importés et donc interceptés à la frontière ou pendant les premiers jours de quarantaine.
    Depuis l’apparition du premier cas de Covid contaminé par Omicron sur le territoire, dans un restaurant, fin décembre 2021, plus de deux cents personnes ont été envoyées dans un autre camp de quarantaine, situé à Penny’s Bay, pendant au moins deux semaines. La sévérité des mesures risque de se resserrer encore dans les jours à venir avec la prise de conscience que le nouveau variant circule déjà de manière significative.
    Pour autant, aucun média local n’a relevé le problème de légitimité médicale, voire de légalité, de ces séjours. Il faut dire que l’essentiel de la presse d’opposition de Hongkong a disparu au cours de ces six derniers mois et que le nouveau Parlement, investi lundi, est entièrement composé de « patriotes », soigneusement sélectionnés par les autorités et la police. Et les députés sont unis derrière la chef de l’exécutif, Carrie Lam. Paradoxalement, cette dernière est en faveur de la réouverture des frontières avec la Chine, où le nombre de foyers de Covid-19 se multiplie. Mercredi, Hongkong a interdit, pour deux semaines, l’arrivée de voyageurs en provenance de huit pays, dont la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou l’Inde.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#zerocovid#frontiere#circulation#quarantaine#ethique#camp#grandebretagne#inde#etatsunis#france

  • Covid-19 dans le monde : malgré un nombre de contaminations sans précédent, l’Angleterre assouplit les restrictions sur les arrivées
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/05/covid-19-dans-le-monde-hongkong-interdit-les-arrivees-en-provenance-de-huit-

    Covid-19 dans le monde : malgré un nombre de contaminations sans précédent, l’Angleterre assouplit les restrictions sur les arrivées
    De son côté, Hongkong a interdit les arrivées en provenance de huit pays, dont la France. Ces annonces surviennent alors que les contaminations au Covid-19 se multiplient à travers le monde.
    La pandémie a fait au moins 5,44 millions de morts dans le monde depuis décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles souvent sous-estimées, mardi 4 janvier. Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé, soit 10 à 15 millions de morts. La mesure était très attendue par le secteur des transports. Le gouvernement britannique a annoncé mercredi un assouplissement des restrictions imposées aux voyageurs arrivant de l’étranger en Angleterre, qui avaient été introduites après l’apparition du variant Omicron.A partir de vendredi, les voyageurs n’auront plus à se faire dépister du Covid-19 avant leur trajet. Par ailleurs, ils n’auront plus, s’ils sont vaccinés, à s’isoler en attendant le résultat d’un test PCR réalisé après leur arrivée, a annoncé le premier ministre britannique, Boris Johnson, au Parlement.
    Ces annonces interviennent alors que le nombre de personnes infectées par le coronavirus a atteint des chiffres inégalés la semaine passée. Au Royaume-Uni, une personne sur vingt est atteinte est atteinte du Covid-19 et des pics à une personne sur dix ont été enregistrés à Londres, selon les estimations officielles publiées mercredi.
    Hongkong interdit les arrivées en provenance de huit pays. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays, alors que les contaminations se multiplient à travers le monde. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays, alors que les contaminations se multiplient à travers le monde. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays pour tenter de prévenir la propagation du variant Omicron. Les pays concernés sont la France, le Canada, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Inde, le Pakistan, l’Australie et les Philippines. Autres mesures annoncées : l’interdiction des événements publics de grande ampleur et la fermeture de quinze types de commerces, dont les bars, les boîtes de nuit, les salles de sport et les salons de beauté. Dîner à l’intérieur des restaurants sera interdit après 18 heures.Hongkong, à l’instar de la Chine continentale, pratique une stratégie « zéro Covid » consistant en une longue quarantaine pour toute personne entrant sur son territoire et une politique draconienne d’isolement des malades et des cas contacts. Cette stratégie a permis à la mégapole de 7,5 millions d’habitants de n’enregistrer qu’un peu plus de 12 000 cas et seulement 213 morts depuis le début de la pandémie, mais au prix d’un isolement international coûteux pour ce grand centre financier mondial. Ces annonces surviennent alors que les contaminations se multiplient à travers le monde : près de 890 000 cas en vingt-quatre heures aux Etats-Unis, 270 000 en France, plus de 200 000 au Royaume-Uni… Israël a annoncé mercredi avoir enregistré près de 12 000 nouveaux cas en vingt-quatre heures, un nouveau pic de contaminations depuis le début de la pandémie.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#grandebretagne#hongkong#canada#france#chine#etatsunis#vaccination#frontiere#circulation#zerocovid

  • Coronavirus: Pakistan ‘sees 5th wave begin’; Singapore’s open-border resolve tested as imported cases soar | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3161837/coronavirus-australia-pm-scott-morrison-monitoring-symptoms

    Coronavirus: Singapore’s open-border resolve tested as imported cases soar
    Singapore reported more Covid-19 infections among travellers from abroad than local cases for the first time in nearly half a year, testing the resolve of the city state to keep its borders open amid the worldwide spread of the Omicron variant.There were 260 imported cases reported as of noon on January 1, compared to 187 community infections, according to data released by the health ministry. The last time Covid-19 cases among travellers surpassed local infections was on July 12.While Singapore has chosen to freeze ticket sales via its vaccinated travel lanes until late January, the business hub’s decision to maintain quarantine-free travel for vaccinated people from several countries, including omicron hotspots such as Britain and the United States, is increasingly being tested. Other nations including Thailand halted quarantine-free entry to prevent the spread of the new variant.So far, officials in the city state have also elected to tighten testing requirements for visitors and defer other travel initiatives, while keeping strict domestic virus measures in place, as local clusters of the Omicron variant emerge. Singapore is also depending on further vaccinating what is already one of the most inoculated populations in the world to fend off a potential new wave. About 20,000 children have received their first shot since the vaccination drive for them started on December 27, Education Minister Chan Chun Sing said in a Facebook post on Sunday.

    #Covid-19#migrant#migration#singapour#sante#casimporte#vaccination#quarataine#omicron#grandebretagne#etatsunis

  • Covid-19 : malgré la propagation du variant Omicron, les Américains déterminés à voyager pour les fêtes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/24/covid-19-malgre-la-poussee-du-variant-omicron-les-americains-determines-a-vo

    Covid-19 : malgré la propagation du variant Omicron, les Américains déterminés à voyager pour les fêtes
    D’après des estimations, plus de 109 millions de personnes devaient quitter leur région entre le 23 décembre et le 2 janvier, un chiffre en hausse de 34 % par rapport à l’an dernier.

    L’appel des fêtes de fin d’année est trop fort. Des millions d’Américains ont commencé à voyager à travers les Etats-Unis malgré la propagation rapide du variant Omicron, qui ravive les craintes liées à la pandémie. Avec 171 000 cas quotidiens en moyenne sur sept jours, selon le site Covid Act Now, la vague due à Omicron, déjà largement dominant parmi les nouvelles infections, est sur le point de dépasser le pic de celle due au variant Delta.
    Même si les politiques et les restrictions varient d’un Etat à l’autre, le président Joe Biden a donné le ton, mardi, en incitant ses compatriotes à ne « pas paniquer » et, grâce aux vaccins et aux tests, à fêter Noël avec leurs proches comme prévu – en évitant toutefois les trop grands rassemblements. Résultat : les déplacements traditionnels de Noël battaient leur plein, jeudi. (...)
    Mais la propagation d’Omicron, y compris parmi les équipages des compagnies aériennes, pourrait compliquer les projets de nombreux passagers. United Airlines a ainsi annulé environ 120 vols pour la journée de vendredi. « Le pic de cas d’Omicron à travers le pays cette semaine a eu un impact direct sur nos équipages et les personnes qui gèrent nos opérations », a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) la compagnie, qui a dit s’efforcer de trouver des solutions pour que les passagers concernés partent comme prévu. Les mouvements de voyageurs s’accompagnent d’un rythme de vaccination qui semble de nouveau augmenter, notamment pour les doses de rappel, dont 1,3 million ont été inoculées en vingt-quatre heures, selon les derniers chiffres rendus publics mercredi.
    Pour faire face à la nouvelle vague, le pays compte aussi désormais sur deux pilules contre le Covid-19. Au lendemain de l’autorisation de celle développée par le laboratoire Pfizer, l’agence américaine du médicament (FDA) a donné son accord, jeudi, à la pilule de Merck, destinée aux adultes à hauts risques.Et au cas où la vague Omicron submergerait malgré tout le système hospitalier américain, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), principale agence sanitaire des Etats-Unis, ont assoupli, jeudi, leurs directives concernant la mise à l’isolement des soignants contaminés par le Covid-19. Ces derniers pourront, s’ils sont asymptomatiques, reprendre le travail après sept jours de quarantaine – contre dix jours auparavant – et l’obtention d’un test négatif. « Ce temps d’isolement peut être raccourci en cas de pénuries de personnel », précisent même les CDC.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#sante#deplacementinterne#vaccination#isolement#soignant#quarantaine#CDC

  • Variant Omicron : les Etats-Unis rouvriront le 31 décembre leurs frontières aux voyageurs de huit pays africains
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/24/variant-omicron-les-etats-unis-rouvriront-le-31-decembre-leurs-frontieres-au

    Variant Omicron : les Etats-Unis rouvriront le 31 décembre leurs frontières aux voyageurs de huit pays africains
    Depuis l’apparition de ce variant, l’arrivée sur le sol américain est interdite aux personnes venant d’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Malawi. Plus d’un mois après l’apparition du variant Omicron en Afrique australe, les Etats-Unis rouvrent leurs frontières. Les restrictions aux voyages pesant à l’égard de huit pays africains, qui avaient été imposées fin novembre pour tenter de ralentir la propagation de ce nouveau variant, vont être levées à partir du 31 décembre, a fait savoir, vendredi 24 décembre sur Twitter, un porte-parole de la Maison Blanche. L’arrivée sur le sol américain est actuellement interdite aux personnes venant d’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Malawi, une décision qui avait été annoncée le 26 novembre « par excès de précaution », a déclaré la Maison Blanche. Cette décision était intervenue alors que le président américain, Joe Biden, venait tout juste de rouvrir début novembre les frontières aux voyageurs du monde entier, à condition qu’ils soient vaccinés contre le Covid-19, après vingt mois de restrictions.
    L’exécutif américain assure vendredi, dans un communiqué transmis par un haut responsable de la Maison Blanche, que « deux raisons essentielles » l’ont décidé à lever les restrictions. D’abord, le constat que les « vaccins actuels protègent efficacement contre une forme grave [du Covid-19] liée à Omicron, surtout après une dose de rappel ». Ensuite, le fait que « des voyageurs internationaux venus de ces pays n’auront pas d’impact significatif sur le nombre de cas aux Etats-Unis », maintenant que le variant Omicron est largement présent dans le pays.Il a représenté 73,2 % des nouvelles infections au Covid-19 lors de la semaine qui s’est achevée le 18 décembre, contre seulement 12,6 % la semaine passée, selon des données des autorités sanitaires américaines. Il représente même jusqu’à 96,3 % des nouveaux cas dans trois Etats du nord-ouest des Etats-Unis (Oregon, Washington et Idaho). Alors que de nombreux Américains vont voyager à travers le pays en cette période de fêtes de fin d’année, M. Biden a mis en garde il y a quelques jours ceux qui ne sont pas entièrement vaccinés, déclarant qu’ils avaient « de bonnes raisons d’être inquiets » et qu’il était de leur « devoir patriotique » de se faire vacciner. « Ceux qui ont décidé de ne pas se faire vacciner sont responsables de leurs propres choix, mais ces choix sont alimentés par la désinformation à la télévision et sur les réseaux sociaux », a-t-il aussi regretté, lors d’une allocution le 21 décembre.
    « Nous ne sommes plus en mars 2020. Nous sommes prêts », a-t-il toutefois assuré, citant « trois grandes différences » avec le début de la pandémie : tout d’abord les vaccins, mais aussi l’abondance d’équipements de protection individuelle pour les soignants devant faire face à l’afflux de non-vaccinés dans les hôpitaux et enfin le savoir accumulé sur ce virus.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#afrique#sante#vaccination#circulation#frontiere#deplacementinterne#patriotismevaccinal

  • Covid-19 : les Etats-Unis rouvrent leurs frontières après vingt mois de restrictions
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/08/les-etats-unis-rouvrent-leurs-frontieres-apres-vingt-mois-de-restrictions_61

    Covid-19 : les Etats-Unis rouvrent leurs frontières après vingt mois de restrictionsPlus d’une trentaine de pays, dont la France, sont concernés par la levée, lundi, du « travel ban » décidé en mars 2020 par Donald Trump. Pour faire face à l’afflux de demandes, les compagnies aériennes ont augmenté le nombre de vols transatlantiques.
    L’heure est enfin arrivée : les Etats-Unis rouvrent, lundi 8 novembre, leurs frontières terrestres et aériennes aux voyageurs vaccinés contre le Covid-19, après vingt mois de restrictions particulièrement mal vécues en Europe ou chez les voisins mexicains et canadiens. La France fait partie des pays concernés par cette levée des restrictions de voyage. Familles séparées, relations d’affaires perturbées, ambitions professionnelles contrariées : le « travel ban » imposé par Donald Trump au mois de mars 2020, et confirmé par son successeur Joe Biden, a été très critiqué et il est devenu emblématique des bouleversements provoqués par la pandémie.
    Pour se prémunir des pays les plus affectés par le Covid-19, Donald Trump avait imposé dès février 2020 des restrictions sur les voyages en provenance de Chine. Puis, le 13 mars, ce fut le tour des pays européens de l’espace Schengen. Ont suivi quelques jours plus tard la Grande-Bretagne et l’Irlande, tandis que les frontières terrestres avec le Mexique et le Canada étaient en très grande partie fermées. Avec tous ces pays, la densité des échanges humains et économiques est immense.
    Beaucoup de familles des deux côtés de l’Atlantique attendent ces retrouvailles avec fébrilité. Il était certes possible d’aller des Etats-Unis vers l’Europe depuis l’été dernier, mais les étrangers installés sur le sol américain et détenteurs de certains visas n’avaient aucune garantie de pouvoir retourner chez eux.Pour faire face à l’afflux de demandes, les compagnies aériennes ont augmenté le nombre de vols transatlantiques et vont utiliser de plus gros avions. Cette levée des restrictions représente une bouffée d’oxygène pour un secteur plongé dans la crise par la pandémie.
    De leur côté, les autorités mexicaines s’attendent à des embouteillages monstres aux postes-frontières. « Il y aura des toilettes portables installées sur les trois ponts, car selon les autorités des Etats-Unis les temps d’attente pourront atteindre quatre heures. Nous demandons aux conducteurs d’être patients », a déclaré César Alberto Tapia le directeur de la sécurité routière de la ville frontière de Ciudad Juarez, reliée à El Paso (Texas) par trois ponts internationaux. Les bureaux de change de Ciudad Juarez ont signalé une pénurie de dollars ces derniers jours.
    Le long de l’immense frontière mexicaine, de nombreuses villes américaines, au Texas ou en Californie, ont souffert économiquement de cette limitation des échanges. « La pandémie a touché tout le monde et nous attendons simplement que les nôtres puissent venir nous rendre visite eux aussi », explique à l’AFP Marcos Rivera, propriétaire d’un magasin de vêtements à El Paso.Plus anecdotiquement, au nord, les riches retraités canadiens vont pouvoir sans crainte, à l’heure des premiers frimas, entreprendre leur transhumance annuelle en voiture vers la Floride et ses douceurs climatiques. Plus d’une trentaine de pays sont concernés par la levée du « travel ban ». Mais l’entrée ne sera pas totalement libre et les autorités américaines entendent surveiller le statut vaccinal des voyageurs, en même temps qu’elles continueront d’exiger des tests Covid négatifs.
    Les autorités sanitaires américaines ont déclaré que tous les vaccins approuvés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) seraient acceptés. Il s’agit pour l’instant, selon la procédure d’urgence de l’OMS, des vaccins de : Johnson & Johnson ; AstraZeneca ; Moderna ;Pfizer-BioNTech ; Bharat Biotech ; Sinopharm ; Sinovac.Pour les voyageurs arrivant par les airs, les Etats-Unis demanderont à partir de lundi, en plus d’une preuve de vaccination et d’un test réalisé dans les trois jours avant le départ, la mise en place par les compagnies aériennes d’un système de suivi des contacts.
    Pour la voie terrestre, la levée des restrictions se fera en deux temps. A partir de lundi, pourront traverser la frontière du Canada ou du Mexique les personnes venant pour des raisons jugées non essentielles, par exemple familiales ou touristiques, à condition d’être vaccinées. Les personnes venant pour des motifs impérieux – par exemple les chauffeurs routiers – n’en auront pas besoin. Mais à partir de janvier, l’obligation vaccinale vaudra pour tous les visiteurs franchissant les frontières terrestres, quel que soit leur motif d’entrée.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#canada#mexique#europe#sante#circulation#frontiere#vaccination

  • En images : aux Etats-Unis, les voyageurs de retour, touristes et familles séparées se pressent aux frontières
    https://www.lemonde.fr/international/portfolio/2021/11/08/en-images-aux-etats-unis-les-voyageurs-de-retour-touristes-et-familles-separ

    En images : aux Etats-Unis, les voyageurs de retour, touristes et familles séparées se pressent aux frontières
    portfolio Plus d’une trentaine de pays sont concernés par la levée des restrictions d’entrée pour les voyageurs « non essentiels », qui viennent pour la plupart de pays européens, du Mexique et du Canada.
    C’est la fin d’une séparation de plus d’un an et demi entre les Américains et le reste du monde. Le travel ban (« interdiction de voyager ») imposé aux voyageurs par l’ex-président américain Donald Trump en mars 2020 à cause du coronavirus, a été levé lundi 8 novembre.Plus d’une trentaine de pays sont concernés par la levée des restrictions d’entrée pour les voyageurs « non essentiels », qui viennent pour la plupart de pays européens, du Mexique et du Canada, mais les visiteurs resteront sous surveillance.Désormais, pour ceux qui arrivent par les airs, les Etats-Unis demandent une preuve de vaccination, les résultats d’un test datant de trois jours tout au plus et la mise en place par les compagnies aériennes d’un système de suivi des contacts.Pour les personnes arrivant par voie terrestre, la levée des restrictions se fera en deux temps. Depuis lundi peuvent traverser les frontières les personnes venant pour des raisons familiales ou touristiques, à condition d’être vaccinées ; les personnes venant pour motifs impérieux – comme les chauffeurs routiers – sont dispensées de cette obligation. A partir de janvier, celle-ci vaudra pour tous les visiteurs, quel que soit leur motif d’entrée. Dès la première heure lundi, touristes et familles séparées par le coronavirus se sont pressées dans les aéroports et aux frontières terrestres.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#frontiere#circulation#vaccination#famille#tourisme#sante

  • Coronavirus: what to expect as US reopens to vaccinated foreign travellers | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/world/united-states-canada/article/3155248/coronavirus-what-expect-us-lifts-pandemic-travel

    Coronavirus: what to expect as US reopens to vaccinated foreign travellers
    The United States was expecting a flood of international visitors crossing its borders by air and by land after lifting travel restrictions for much of the world’s population first imposed in early 2020 to address the spread of Covid-19.And Delta Air Lines Chief Executive Ed Bastian warned travellers should be prepared for initial long lines.“It’s going to be a bit sloppy at first. I can assure you, there will be lines unfortunately,” Bastian said, adding that “we’ll get it sorted out”.Delta said in the six weeks since the US reopening was announced it has seen a 450 per cent increase in international point-of-sale bookings versus the six weeks prior to the announcement.
    White House spokesman Kevin Munoz said on Twitter “As we expect high demand when the US lifts its existing air and land travel restrictions Monday, we are taking critical steps to be prepared by providing additional resources”. The Biden administration has held multiple calls with US airlines to prepare for the influx of additional travellers that were to begin arriving at US airports and has warned travellers crossing from Canada and Mexico by land or ferry to be prepared for longer waits starting Monday.
    The rules have barred most non-US citizens who within the prior 14 days have been in 33 countries – the 26 Schengen countries in Europe without border controls, China, India, South Africa, Iran, Brazil, Britain and Ireland.
    Trade group US Travel said the countries accounted for 53 per cent of all overseas visitors to the United States in 2019 and border communities were hit hard by the loss of tourists crossing from Mexico and Canada. The group estimates declines in international visitation “resulted in nearly US$300 billion in lost export income” since March 2020.
    US airlines were boosting flights to Europe and other destinations that were impacted by the restrictions. Many international flights were expected to operate close to full or full on Monday, with high passenger volume throughout the following weeks. Airlines will check vaccination documentation for international travellers as they currently do for Covid-19 test results. At land border crossings, US Customs and Border Protection will ask if travellers have been vaccinated and spot check some documentation.Children under 18 are exempt from the new vaccine requirements. Non-tourist travellers from nearly 50 countries with nationwide vaccination rates of less than 10 per cent will also be eligible for exemption.
    New contact tracing rules will take effect requiring airlines to collect information from international air passengers if needed “to follow up with travellers who have been exposed to Covid-19 variants or other pathogens”. A second phase, beginning in early January, will require all visitors to be fully vaccinated to enter the United States by land, no matter the reason for their trip. US health authorities have said all vaccines approved by the US Food and Drug Administration and the World Health Organization would be accepted for entry by air.At the moment, this includes the AstraZeneca, Johnson & Johnson, Moderna, Pfizer/BioNTech, Covaxin, Sinopharm and Sinovac vaccines.The United States has not yet commented on the increase in Covid-19 cases in Europe.The WHO has expressed “grave concern” over the rising pace of infections in Europe, warning that the current trajectory could mean “another half a million Covid-19 deaths” by February. But speaking for the United States, Surgeon General Vivek Murthy said Sunday on ABC that he’s “cautiously optimistic about where we are”, while adding: “We can’t take our foot off the accelerator until we’re at the finish line”.

    #Covid-19#migration#migrant#etatsunis#sante#vaccination#frontiere#circulation#ttravailleurmigrant

  • Etats-Unis : des milliers de coureurs étrangers privés du marathon de New York
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/17/etats-unis-des-milliers-de-coureurs-etrangers-prives-du-marathon-de-new-york

    Etats-Unis : des milliers de coureurs étrangers privés du marathon de New York.Le marathon de New York aura lieu le 7 novembre, la veille de la réouverture des frontières des Etats-Unis fermées depuis un an et demi.
    A un jour près, des milliers de coureurs étrangers, dont les ressortissants européens, britanniques, indiens et chinois, ne pourront pas participer au mythique marathon de New York. Il se déroule le 7 novembre, la veille de la levée du « travel ban », impliquant la réouverture des frontières des Etats-Unis fermées depuis un an et demi. Le constat a été établi dans un discret communiqué des organisateurs de la course, NYRR, publié vendredi 15 octobre au soir sur leur site Internet. « Les participants internationaux qui ne peuvent pas se rendre aux Etats-Unis en raison de l’interdiction du président des Etats-Unis [datant de la présidence de Donald Trump au printemps 2020] seront éligibles pour reporter leur entrée en vue du marathon de New York de 2022 », rapporte le communiqué. Il faudra toutefois que les participants éconduits « réclament » leur report sur l’édition 2022 entre « le 21 octobre et le 3 novembre 2021 », contre la somme de « 75 dollars ». Avant de pouvoir se réinscrire au début de l’année prochaine. Toute annulation pour l’édition 2021 ne sera pas remboursée.
    Après plus de dix-huit mois de fermeture de leurs frontières, les Etats-Unis ont annoncé, vendredi, qu’ils allaient les rouvrir le 8 novembre pour les millions de voyageurs interdits d’entrer en raison de la pandémie, mais à condition qu’ils soient vaccinés contre le Covid-19.Les organisateurs du marathon ont renvoyé à la liste dressée par les autorités sanitaires américaines des pays concernés depuis un an et demi par l’interdiction de voyager, sauf raison impérieuse : il s’agit de tous les pays européens de l’espace Schengen, du Royaume-Uni, de l’Irlande, du Brésil, de l’Afrique du Sud, de l’Inde, de la Chine et de l’Iran.Le marathon de New York – qui se termine à Central Park après avoir traversé les grands ponts new-yorkais – avait été annulé en 2020, année terrible pour la mégapole meurtrie par la pandémie. L’édition 2021, la 50e, devait accueillir quelque 33 000 coureurs, soit 60 % des 53 000 enregistrés en 2019.Avant la pandémie, le mythique marathon créé en 1970 attirait chaque année plus de 250 000 touristes, pour un impact économique évalué à 415 millions de dollars en 2015.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#frontiere#circulation#tourisme#vaccination

  • Les Etats-Unis vont rouvrir leurs frontières terrestres avec le Canada et le Mexique aux visiteurs vaccinés début novembre
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/13/les-etats-unis-vont-rouvrir-aux-visiteurs-vaccines-leurs-frontieres-terrestr

    Les Etats-Unis vont rouvrir leurs frontières terrestres avec le Canada et le Mexique aux visiteurs vaccinés début novembre. La fin des restrictions s’appliquera au début de novembre, tout comme pour les voyages internationaux par avion, pour lesquels l’obligation vaccinale avait été annoncée le 20 septembre.Après avoir déjà annoncé la fin prochaine des restrictions pour les voyageurs vaccinés contre le Covid-19 arrivant par les airs, les Etats-Unis ouvriront « au début de novembre » leurs frontières terrestres avec le Mexique et le Canada, également aux visiteurs vaccinés, a déclaré dans la nuit de mardi 12 à mercredi 13 octobre un haut responsable de la Maison Blanche.Il a assuré, lors d’une conférence téléphonique, que la date précise d’entrée en vigueur du nouveau dispositif serait connue « très prochainement » pour ces voyages par voie terrestre, tout comme pour les voyages internationaux par avion, pour lesquels l’obligation vaccinale avait été annoncée le 20 septembre. « Cela ira ensemble », selon la source de la Maison Blanche.Pour lutter contre la pandémie, les Etats-Unis avaient fermé leurs frontières à partir de mars 2020 pour des millions de voyageurs en provenance notamment de l’Union européenne, du Royaume-Uni, ou de Chine, puis, plus tard, d’Inde ou du Brésil. Mais aussi pour les visiteurs venus, par voie terrestre, du Canada et du Mexique. Cela a causé des situations personnelles douloureuses, et des dommages économiques.
    Pour ce qui concerne le franchissement terrestre des frontières, la source a fait savoir que le nouveau système serait mis en place en « deux phases ». Dans un premier temps, les vaccins seront requis pour les voyages « non essentiels », par exemple faire du tourisme ou rendre visite à de la famille, mais l’obligation vaccinale ne s’appliquera pas aux voyages jugés « essentiels », qui ont toujours été autorisés.Dans un second temps, à partir du « début de janvier » 2022, tous les voyageurs, quels que soient leurs motifs, devront être pleinement vaccinés. Cela laissera « amplement le temps », par exemple, aux conducteurs de poids lourds, qui ont des motifs professionnels impérieux de passer la frontière, de se faire vacciner, selon la Maison Blanche.La source a expliqué que les restrictions actuelles pour ces frontières terrestres, qui expirent le 21 octobre, seraient donc prolongées encore une fois, jusqu’à la date d’entrée en vigueur du nouveau dispositif.Interrogé sur les vaccins qui permettront d’entrer sur le territoire, le haut responsable s’est référé à des indications récentes des autorités sanitaires américaines. Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique, ont « fait savoir aux compagnies aériennes que tous les vaccins approuvés par la FDA [l’Agence américaine du médicament] et l’Organisation mondiale de la santé seraient acceptés pour les voyages par avion ».« J’anticipe que ce sera la même chose pour les voyages terrestres », a dit le haut responsable, précisant que, dans ce cas, le vaccin d’AstraZeneca, qui n’est pas administré aux Etats-Unis, serait admis. La source a précisé que cette levée des restrictions ne concernerait que les entrées terrestres légales sur le territoire.Le « titre 42 », législation controversée qui a permis à l’administration Trump, puis à l’administration Biden, d’expulser des personnes en situation irrégulière pour des raisons sanitaires depuis le début de la pandémie, continuera d’être appliqué, a-t-elle fait savoir. Ce texte, critiqué par des associations selon lesquelles il restreint le droit d’asile notamment, a ainsi été invoqué par la Maison Blanche pour expulser massivement des Haïtiens qui s’étaient récemment rassemblés à la frontière avec le Mexique.Pour ce qui concerne le transport aérien, le haut responsable a fait savoir que l’administration Biden devait encore finaliser la procédure, en particulier tout ce qui concerne le traçage des personnes entrant sur le territoire, et les tests qui seront pratiqués sur les voyageurs.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#canada#mexique#sante#frontiere#circulation#vaccination#voyageessentiel#expulsion#asile#haiti

  • Coronavirus: Fiji to reopen for tourism | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3151754/coronavirus-sydney-nears-freedom-day-30-million-fully

    Coronavirus: Fiji to reopen for tourism Fiji will ease Covid-19 restrictions and announce its reopening for international travel after the country hit a vaccination milestone. Changes to the country’s virus restrictions would be announced on Sunday afternoon after 80 per cent of the adult population received both doses of a Covid-19 vaccine, Prime Minister Frank Bainimarama said. Last month officials said once the target was reached, Fiji would reopen travel for “green list” locations, including Australia, New Zealand, Japan, Canada, South Korea, Singapore and parts of the United States.Visitors must be fully vaccinated and test negative for Covid-19 before departure under the previously announced plan. Once in Fiji, they would stay in designated zones where all contacts, from hospitality staff to tour operators, would be fully vaccinated.

    #Covid-19#migrant#migration#fidji#sante#frontiere#pandemie#tourisme#Australianouvellezelande#japon#canada#coreedusud#singapour#etatsunis#vaccination

  • Singapore to open travel corridors with US, UK, six other ‘living with Covid’ nations | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/week-asia/politics/article/3151761/singapore-open-travel-corridors-us-uk-six-other-living-covid

    Singapore to open travel corridors with US, UK, six other ‘living with Covid’ nations In major easing of travel restrictions, Singapore will open travel corridors with the US, UK, France, Italy, the Netherlands, Spain, Canada and Denmark. Prime Minister Lee Hsien Loong in televised speech predicts current record wave of cases will take up to six months to stabilise Singapore and eight Western nations including the United States and Britain will soon open quarantine-free travel lanes for vaccinated travellers, authorities said on Saturday, marking the country’s most extensive easing of travel restrictions since borders were shut last March. Canada, Italy, France, the Netherlands, Spain and Denmark will also open “vaccinated travel lanes” with the island nation. These lanes will begin operations starting October 19. The new travel corridors were unveiled as Prime Minister Lee Hsien Loong said in a televised address that Singapore, a vaccine pacesetter, would press on with its “living with Covid-19” plan even amid a surge that has caused record daily caseloads and a spike in deaths.
    Lee said it would take Singapore “at least three months, and perhaps as long as six months” to get the relatively restriction-free state that much of Europe and the West was currently enjoying.The prime minister underscored that countries that prematurely lifted restrictions had “paid for it dearly, losing many lives along the way”. Still, he said the country could not “stay locked down and closed off indefinitely”, and acknowledged that business disruptions, job losses and the separation of families across borders had caused “psychological and emotional strain and mental fatigue”. Collectively, the 11 countries – among Singapore’s top 20 trading partners – make up about 10 per cent of Changi Airport’s pre-Covid annual passenger arrivals, Transport Minister S. Iswaran said.“While still a far cry from where we were pre-Covid, this is a significant step in the reopening of our borders, and crucial to reclaiming and rebuilding our status as an international aviation hub with global connectivity,” Iswaran added.
    Singapore’s coronavirus cases ‘could reach 10,000 a day’. In a further boost for travellers, countries involved in these corridors will require just two polymerase chain reaction (PCR) tests – one upon arrival and another on departure. Under existing arrangements, vaccinated travel lane users in Singapore have to undergo four tests, including one the third day of their stay and another on the seventh day.
    Singapore-based economist Song Seng Wun told This Week in Asia the expected increase in visitor arrivals via the slew of new vaccinated travel lanes would likely have a material positive impact on the country’s gross domestic product, given its traditional dependence on “external demand for goods and services”.“A busier Changi Airport will mean a busier Merlion too,” the CIMB Private Banking economist said, referring to the iconic tourist attraction at the heart of Singapore’s Marina Bay waterfront district.
    Shortly after the announcement, Singapore Airlines said it would begin operating designated flights to 14 cities that would serve travellers using the vaccinated travel lanes. Nuno Guerreiro, the regional director for the South Asia Pacific region for Booking.com, said the new lanes represented “a positive step forward towards the overall revival of travel”.Guerreiro said Booking.com’s own research showed “pent up demand for travel” in the country, with Singaporeans indicating they would not travel until they had been fully vaccinated.Before the pandemic, Singapore residents were among Asia’s most avid travellers, with many of them taking advantage of Changi Airport’s hub status and the burgeoning of budget airline routes to Southeast Asian destinations. The city state since the end of May said it wanted to transition to an endemic Covid – with a relatively low number of daily cases – as its vaccination rate soared.

    #Covid-19#migrant#migration#singapour##etatsunis#grandebretagne#france#italie#paysbas#espagne#canada#danemark#sante#corridorsanitaire#bulledevoayage#frontiere#circulation#vaccination

  • Dans le sud du Mexique, Tapachula, « ville prison » pour les migrants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/25/dans-le-sud-du-mexique-tapachula-ville-prison-pour-les-migrants_6095986_3210

    Dans le sud du Mexique, Tapachula, « ville prison » pour les migrants. Après un périple dans plusieurs pays latino-américains, les Haïtiens restent souvent bloqués dans cette ville pauvre du Chiapas.
    C’est sur un vieux carton qu’Ernst Cadet, Haïtien de 34 ans, a passé la nuit, juste à côté de la Commission d’aide aux réfugiés (Comar) de Tapachula, ville du Chiapas, dans le sud du Mexique, adossée à la frontière guatémaltèque. « Je suis bloqué ici depuis juin », soupire cet électricien, en débardeur, parti du Brésil dans l’espoir de rejoindre le sol américain. Comme lui, des dizaines de milliers de clandestins voient leur périple stoppé net dans cette petite ville, transformée par les autorités mexicaines en goulot d’étranglement migratoire. Le soleil n’est pas encore levé. Mais une longue file s’est déjà formée devant le grand hangar de la Comar. La plupart sont haïtiens, les autres centraméricains. Tous espèrent un statut de réfugié ou un visa humanitaire leur permettant de traverser le Mexique, sans se faire arrêter par les militaires qui contrôlent les principaux axes routiers, sous peine d’être expulsés au Guatemala. L’anxiété et la frustration se lisent sur les visages. La chaleur est étouffante. « Mon rendez-vous vient d’être déplacé à fin novembre », peste Ernst, qui a dormi sur place dans l’espoir d’accélérer ses démarches. Mais les agents de la Comar sont débordés. « On n’avait jamais vu ça ! », confie Alma Delia Cruz, responsable locale de l’institution gouvernementale. Depuis huit mois, 77 559 demandes d’asile ont été déposées au Mexique, contre 41 223 sur l’ensemble de l’année 2020. Sept sur dix au Chiapas. « Seul un tiers des dossiers a pu être examiné », soupire cette trentenaire épuisée et consternée par « un manque cruel de moyens ». Seuls huit traducteurs de la Comar interrogent les Haïtiens, qui ne parlent pas espagnol.
    Les autorités évaluent entre 30 000 et 40 000 le nombre de migrants à Tapachula. Mais l’organisation de défense des clandestins, Sin Frontera, assure que près du double sont dans cette ville de 350 000 habitants. La moitié serait des Haïtiens. Ils s’agglutinent par centaines autour de la place principale, où la mairie a placé des barrières métalliques pour les empêcher d’y dormir. « Ce cercle infernal d’attente rend fou », soupire Jackner Casimir, à la silhouette longiligne. Ce maçon haïtien de 29 ans est arrivé là en août, avec son épouse, Génésis, et ses deux enfants de 3 et 5 ans. « Personne ne veut nous embaucher. » Le Chiapas est l’Etat le plus pauvre du Mexique, où près d’un habitant sur deux est démuni.La famille Casimir partage avec trois amis un minuscule appartement sans climatisation à la périphérie, loué 4 000 pesos (170 euros) par mois. « Je dors sur le sol », dit Jackner Casimir. Beaucoup d’autres s’entassent dans des hôtels miteux, dont les prix ont décollé. « Sans l’argent que m’envoie mon frère de Floride, on mourrait de faim. » A une rue de là, ils sont plus d’une trentaine à faire la queue devant la succursale de la Banque Azteca, spécialisée dans les transferts de fonds. Tous n’ont qu’une idée en tête : « partir » vers le nord. « Mais pas sans les documents de la Comar », répète Jackner, en rajustant sa casquette rouge effilochée. Il se félicite de ne pas avoir participé, le 28 août, à une caravane de centaines d’Haïtiens qui a été démantelée, quelques kilomètres plus loin, par les agents de l’Institut de la migration (INM), épaulés par l’armée. « Ils les ont chassés comme des bêtes à la matraque, frappant même des hommes avec des enfants dans les bras. » Trois autres caravanes ont subi ensuite le même sort.Pour Irineo Mujica, à la tête de l’ONG Pueblo Sin Fronteras, « le gouvernement a militarisé sa politique migratoire pour faire le sale boulot, d’abord de Trump, puis de Biden ». M. Mujica avait organisé ces caravanes dans l’espoir de les sortir de « cette ville prison ». Aux frontières sud et nord du pays, 28 000 militaires et gardes nationaux ont été déployés ; 147 033 clandestins ont été arrêtés au Mexique, entre le 1er janvier et le 31 août, dont plus de 50 000 au Chiapas, selon l’INM. C’est trois fois plus qu’un an plus tôt.
    Mi-septembre, environ 14 000 migrants, en majorité haïtiens, sont pourtant parvenus à rejoindre Del Rio au Texas, formant cet immense camp improvisé, sous un pont frontalier, qui fait la « une » des journaux américains et mexicains. Comment ont-ils passé les barrages autour de Tapachula ? « Il y a deux types de migrants, répond Brenda Ochoa, directrice de l’organisation de défense des droits de l’homme Fray Matias de Cordova, hébergée dans une maison coloniale du centre-ville. Ceux qui ont les moyens de payer des passeurs de mèche avec les autorités, et les autres qui restent bloqués ici. » Mme Ochoa dénonce « la corruption au sein de l’INM ». Les représentants de l’institution ont refusé de répondre aux questions du Monde.La pression migratoire s’est légèrement relâchée sur Tapachula. Mais des centaines d’Haïtiens et de Centraméricains continuent d’affluer. « On manque de médicaments, s’inquiète Sofia Keller, coordinatrice administrative des services municipaux de santé. Les migrants sont très vulnérables aux maladies intestinales et respiratoires, dont le Covid-19. Sans parler des chocs post-traumatiques après une traversée souvent faite d’extorsions ou de violences sexuelles de la part des mafias. »
    Un peu plus loin, dans un petit parc, l’avocat Luis Villagran aide des clandestins à constituer des recours juridiques. « Nous avons déposé des centaines de plaintes contre le gouvernement, qui retarde illégalement leur procédure et les réprime pour les dissuader d’aller plus loin », dénonce-t-il. Le président de centre gauche, Andres Manuel Lopez Obrador (« AMLO »), préfère le terme « contention », jurant vouloir « protéger les migrants du crime organisé, très présent au nord du pays ». « Des foutaises ! », réagit M. Villagran, qui l’accuse d’« instrumentaliser la vague migratoire pour obtenir des fonds américains ». « AMLO » a appelé Joe Biden à « agir » pour désamorcer la crise. « Rien n’est arrivé ! », insiste le président, en référence aux quatre milliards de dollars promis par son homologue américain pour développer le sud du Mexique et l’Amérique centrale.
    En attendant, les descentes de l’INM ont repris dans des hôtels de Tapachula, selon la presse locale. « Elles finissent par de rapides expulsions au Guatemala sans procédure légale », s’indigne M. Villagran. Sur la place principale, les Haïtiens ne parlent que de ça. Beaucoup sont rivés à leur téléphone portable, qui les relie, sur des groupes WhatsApp et Facebook, à leurs compatriotes bloqués au Texas. Beaucoup s’inquiètent des premières expulsions vers Haïti réalisées par le gouvernement américain. « Pas question pour moi d’être renvoyé là-bas, confie Wisline Merine. La crise a beaucoup empiré avec l’assassinat de notre président, et le tremblement de terre d’août », qui a fait plus de 2 200 morts. Cette couturière quadragénaire avait quitté Port-au-Prince pour le Chili après le séisme ravageur de 2010 (200 000 morts). Mais les autorités chiliennes n’ont pas renouvelé son statut, l’obligeant à partir. « Mon dur voyage, passé par neuf pays, s’arrête ici », confie Wisline, qui espère « vivre légalement au Mexique ». Mais la plupart des autres Haïtiens interviewés veulent continuer. « Rien ne m’empêchera d’aller aux Etats-Unis », assure l’un d’eux, âgé de 26 ans, qui refuse de donner son nom par peur de représailles dans l’obtention, encore hypothétique, de son laissez-passer pour le rêve américain.

    #COvid-19#migrant#migration#sante#mexique#etatsunis#haiti#chili#guatemala#politiquemigratoire#expulsion#migrationirreguliere#pauvrete#vulnerabilite#violence#crise

  • Des milliers de migrants haïtiens sont bloqués dans le nord de la Colombie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/20/des-milliers-de-migrants-haitiens-sont-bloques-dans-le-nord-de-la-colombie_6

    Des milliers de migrants haïtiens sont bloqués dans le nord de la Colombie. L’arrivée au pouvoir de Joe Biden et la pandémie de Covid-19 font partie des causes diverses qui peuvent expliquer ce vaste mouvement migratoire.
    Le Covid-19 ne leur cause pas de souci. Les migrants arrivés dans le petit village de Necocli, sur la côte caraïbe colombienne, n’ont qu’une idée en tête : traverser en bateau le golfe d’Uraba pour atteindre le village de Capurgana, puis le Panama, l’Amérique centrale et, enfin – dans combien de temps ? –, les Etats-Unis. Dès avant l’aube, une foule compacte se presse devant le guichet des deux compagnies qui assurent la traversée. Les autorités colombiennes estiment à 12 000 le nombre de ces migrants qui attendent de poursuivre leur périple. Tous, ou presque, sont haïtiens.
    « J’ai quitté Port-au-Prince après le tremblement de terre de 2010. J’ai d’abord vécu en Guyane française, où ma fille est née, puis au Brésil », raconte Michael, qui travaillait comme maçon avant la pandémie. Avec sa famille et des amis, il a fait le voyage en bus depuis Sao Paulo. Il leur a fallu traverser l’Amazonie, la Bolivie, le Pérou, l’Equateur puis la Colombie, du sud au nord. Quinze jours de route non-stop. « C’était long », résume la fillette de 7 ans, à qui les autorités de Guyane ont refusé un passeport français. La plupart des Haïtiens bloqués à Necocli arrivent, comme Michael, du Brésil ou du Chili, les deux pays sud-américains qui ont reçu le plus d’Haïtiens après le séisme de 2010. Ils logent dans les petits hôtels de la modeste station balnéaire, chez l’habitant ou sur la plage.
    Necocli compte en temps normal quelque 22 000 habitants. Le Panama, qui a officiellement rouvert ses frontières il y a huit mois, ne laisse passer les migrants qu’au compte-gouttes. Seuls 500 d’entre eux sont autorisés, chaque jour, à passer la frontière. Or, il en arrive entre 1 200 et 1 500 quotidiennement à Necocli. Le maire du bourg, Jorge Tobon, a exprimé ses craintes à la presse de voir le nombre de migrants atteindre 30 000 d’ici à la fin du mois. « Le phénomène dépasse la capacité institutionnelle de n’importe quelle municipalité, en matière de santé, de logements, d’alimentation », a déclaré l’élu. La Colombie tente de convaincre le Panama d’augmenter ses quotas.
    La route migratoire qui passe par le nord de la Colombie n’est pas nouvelle. Mais jamais Necocli n’avait reçu autant de candidats au rêve américain. Comment expliquer le brusque mouvement migratoire des Haïtiens installés en Amérique du Sud ? Sur place, certains mentionnent la pandémie, d’autres l’arrivée au pouvoir de Joe Biden. L’ombudsman colombien, Carlos Camargo, évoque « des causes diverses ». Il rappelle que « le Chili, qui avait donné aux Haïtiens des visas humanitaires après le tremblement de terre de 2010, n’a pas renouvelé leur statut » et considère que « la dégradation de la situation économique au Brésil et la crise en Haïti depuis le tremblement de terre d’août dernier et l’assassinat du président » Jovenel Moïse ont également poussé les Haïtiens au départ. Personne n’évoque ouvertement l’action de mafias pour inciter les migrants à quitter leur pays.Débordé, l’hôpital de Necocli demande du renfort. « En temps de pandémie, un tel rassemblement humain constitue évidemment un risque sanitaire, affirme Ricardo Arzuza, sous-directeur de l’hôpital. Les migrants représentent aujourd’hui plus du quart des consultations de l’hôpital. Le surpeuplement des logements, les difficultés d’accès à l’eau potable et les défaillances du ramassage des ordures dans la municipalité compliquent encore la situation. Les infections respiratoires et les diarrhées sont les pathologies les plus fréquentes. » Depuis février dernier, date de la première grosse vague de migrants endiguée à Necocli, l’ONU et plusieurs organisations non gouvernementales sont venues constater l’urgence humanitaire. Mais, pour le moment, seule la Croix-Rouge colombienne est sur le terrain. Un poste de santé a été installé, début septembre, sur la plage. Mais, les premiers jours, le conteneur qui tient lieu de cabinet médical est resté vide. « Il a fallu gagner la confiance des Haïtiens, particulièrement méfiants », explique Edwin Montoya, responsable local de la Croix-Rouge. Les migrants en transit, qui savent leur statut fragile, n’aiment ni les questions ni le contact avec les autorités. « Tickets, Tiké » : le panneau coloré qui annonce le prix des billets pour Capurgana est rédigé en anglais pour les touristes et en créole pour les Haïtiens. Le tarif officiel de 160 000 pesos (35 euros) a doublé en un an. Et le marché de la revente se porte bien. Un migrant dit avoir payé 140 dollars pour une traversée en bateau d’une heure et demie. Selon les fonctionnaires de la mairie, les migrants tardent entre une semaine et dix jours avant de pouvoir embarquer.
    Derrière le panneau « Interdit de camper sur la plage », les petites tentes de couleur et de plastique noir dessinent un damier serré dans la lumière du matin. Le linge sèche sur les cordes des bateaux échoués. Les femmes cuisinent sur de petits réchauds de camping. La mer fait office de salle de bains et de WC. Une infirmière de la Croix-Rouge admire que « dans des conditions aussi précaires les Haïtiens maintiennent leurs habitudes d’hygiène : ils sont tous incroyablement propres et soignés ».Sur les étals des vendeurs ambulants, les maillots de bain, les lunettes de soleil et les crèmes solaires ont cédé la place aux bottes, aux lampes de poche, aux sacs de couchage et aux couteaux de survie. Pour atteindre le Panama, les migrants devront franchir à pied une jungle épaisse et inhospitalière. Aucune route, aucun sentier balisé ne traverse, en effet, le « bouchon du Darien », qui sépare l’Amérique du Sud de l’Amérique centrale. Les passeurs y font la loi. Les migrants seront sous leur coupe pendant six jours. « C’est un enfer qui les attend », résume Edwin, en regardant les enfants qui jouent joyeusement sur la plage. « Il y a quelques années, on a vu arriver des Cubains. C’est eux qui ont ouvert la voie. Ensuite, il y a eu des Vénézuéliens, puis des Africains et même, dernièrement, des Asiatiques, détaille Luz Marina, propriétaire d’un modeste hôtel aux chambres sans fenêtre. Eux, là, sont népalais. » Oli King explique, avec ses mains et ses trois mots d’anglais, que lui et ses camarades ont fait le voyage en avion de Katmandou à Sao Paulo et que, de là, ils sont venus, eux aussi, en bus. « Vous parlez d’un voyage, commente Luz Marina. Ce serait quand même plus simple pour eux d’aller en Chine, non ? Il paraît que c’est devenu une puissance. » Les paramilitaires, qui il y a vingt ans faisaient régner la terreur dans toute la région de l’Uraba, sont devenus discrets, mais, à Necocli, ils continuent de défendre leur business. Celui du trafic de drogue est florissant. Le très puissant Clan del Golfo contrôle-t-il également celui des migrants ? « Personne ne vous le dira, raconte un fonctionnaire bavard. Mais vous pouvez constater qu’aucune compagnie maritime extérieure n’est venue profiter du boom des migrants, et que les pêcheurs se gardent bien de proposer leur embarcation aux Haïtiens. C’est dire si le transport maritime est strictement régulé. »Cinq heures du matin. Des dizaines d’Haïtiens descendent, chargés de valises et de paquets, du premier bus de la journée, sous l’œil indifférent des passants matinaux. Dans les rues poussiéreuses et bruyantes de Necocli, l’espagnol et le créole sont désormais au coude à coude, sans que personne ne s’en offusque. « Les migrants ? Moi, je dis que ce sont des clients comme les autres », résume Liliana, propriétaire d’un restaurant sur la plage. « A Necocli, nous n’avons enregistré aucune manifestation de xénophobie contre les migrants », confirme Edwin Montoya. « Ici, nous sommes tous métis, rappelle Luz Marina. Et tous fils de Dieu. Le racisme n’a pas sa place. D’autant moins que l’arrivée des Haïtiens a été une bonne chose pour le commerce local. » Sans touristes, Necocli périclitait depuis le début de la pandémie. Les Haïtiens, qui ont économisé pendant des mois avant d’entreprendre le voyage, ont encore trois sous en poche quand ils arrivent à Necocli. Beaucoup reçoivent de l’argent de leur famille installée aux Etats-Unis. Comparés aux Vénézuéliens et aux Cubains, ils font paradoxalement figure de « nantis ». Des nantis qui dorment sur la plage, avant d’affronter l’enfer de la jungle.

    #Covid-19#migrant#migration#haiti#colombie#etatsunis#sante#vulnerabilite#crise#pandemie#politiquemigratoire#violence

  • Covid-19 : les Etats-Unis rouvriront « début novembre » leurs frontières aux voyageurs internationaux vaccinés
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/20/covid-19-les-etats-unis-rouvriront-debut-novembre-leurs-frontieres-aux-voyag

    Covid-19 : les Etats-Unis rouvriront « début novembre » leurs frontières aux voyageurs internationaux vaccinés. Les autorités américaines exigeront des tests, le port du masque et un traçage pour ces voyageurs, a précisé la Maison Blanche. Les frontières du pays leur sont fermées depuis mars 2020.
    Les Etats-Unis vont autoriser l’entrée sur leur territoire des voyageurs vaccinés contre le Covid-19 en provenance de l’Union européenne et du Royaume-Uni notamment, levant des restrictions mises en place en mars 2020, a annoncé la Maison Blanche lundi 20 septembre.Tous les voyageurs en provenance de l’étranger, à condition qu’ils soient entièrement vaccinés, pourront entrer à partir de « début novembre », a-t-elle ajouté. Ils devront par ailleurs se faire tester et porter un masque, tandis qu’un système de suivi des contacts sera mis en place, a indiqué le coordinateur de la lutte contre la pandémie à la Maison Blanche, Jeff Zients. Ce dernier a insisté sur le fait que cette décision, qui intervient dans un contexte de grande tension entre la France et les Etats-Unis, a été « dictée par la science ». Il y aura quelques exceptions, notamment pour les enfants qui ne sont pas encore éligibles à la vaccination. De plus, les nouvelles règles ne s’appliqueront pas tout de suite aux voyageurs traversant les frontières terrestres avec le Mexique et le Canada.
    Les Etats-Unis interdisent actuellement leur territoire à la plupart des ressortissants étrangers ayant résidé au cours des quatorze derniers jours dans les 26 pays de l’espace Schengen ainsi qu’en Irlande, au Royaume-Uni, en Chine, en Inde, en Afrique du Sud, en Iran et au Brésil. Les Etats-Unis ont pris le temps, selon Jeff Zients, de mettre en place un système global basé sur « les individus » et non sur des différences de traitement selon les pays de provenance. Il n’a pas précisé quels vaccins seraient reconnus pour permettre l’entrée des voyageurs.Les frontières américaines sont fermées à des millions de voyageurs internationaux, qu’ils soient testés ou vaccinés, depuis mars 2020, une situation qui a provoqué une impatience croissante chez les Européens notamment, causant des situations personnelles et familiales douloureuses. L’Union européenne avait de son côté annoncé le 30 août le retour de restrictions quant aux voyages non essentiels vers son territoire depuis les Etats-Unis, mais en laissant à ses Etats membres la possibilité de lever l’interdiction pour les personnes totalement vaccinées.
    Lire aussi Covid-19 dans le monde : l’UE réimpose des restrictions aux voyageurs américains. Jeff Zients a précisé par ailleurs que les Américains non vaccinés qui reviendraient aux Etats-Unis après un séjour à l’étranger seraient eux soumis à des obligations de test encore plus strictes. Il leur sera ainsi demandé de se faire tester dans la journée précédant leur retour et à nouveau après leur arrivée sur le sol américain. La Maison Blanche a durci le ton ces dernières semaines et multiplié les annonces pour imposer la vaccination là où les autorités fédérales en ont les moyens. Elle n’a toutefois pas pour l’instant pris l’une des décisions les plus drastiques en son pouvoir, à savoir imposer la vaccination pour les vols domestiques aux Etats-Unis.« C’est un fantastique coup de pouce pour les entreprises et le commerce, et c’est formidable que les familles et les amis des deux côtés de l’océan puissent à nouveau être réunis », s’est félicité sur Twitter le premier ministre britannique Boris Johnson. « Excellente nouvelle pour les voyageurs du Royaume-Uni vers les États-Unis », a réagi de son côté sur Twitter la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss. « C’est important pour notre reprise économique, nos familles et nos échanges commerciaux. » « Une excellente nouvelle pour les investissements allemands et européens, nos exportations et l’ensemble de la relation transatlantique », a affirmé toujours sur Twitter Olaf Scholz, le vice-chancelier et ministre des finances allemand.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#UE#circulation#sante#frontiere#variant#vaccination#economie

  • HCR - Déplacements sans précédent en Amérique centrale et au Mexique : appel urgent à un partage des responsabilités au niveau régional
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2021/9/6130f1a6a/deplacements-precedent-amerique-centrale-mexique-appel-urgent-partage-respons

    Déplacements sans précédent en Amérique centrale et au Mexique : appel urgent à un partage des responsabilités au niveau régional
    SAN SALVADOR - L’Amérique centrale et le Mexique sont confrontés à une pression sans précédent liée à une augmentation du nombre de personnes en quête d’une protection internationale, ce alors que l’accès à l’asile et au territoire est limité par des restrictions frontalières inquiétantes, a déclaré Gillian Triggs, Haut Commissaire assistante chargée de la protection du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, au terme d’une mission de deux semaines dans la région.« Au Mexique, au Guatemala et au Salvador, j’ai pu observer l’énorme pression que subit la région en raison des flux croissants de réfugiés et de migrants. Des efforts extraordinaires sont déployés par les gouvernements et la société civile pour relever ces défis », a-t-elle déclaré.En discutant avec des déplacés internes, des demandeurs d’asile et des réfugiés, Gillian Triggs a relevé des récits de violences sexuelles, de menaces de mort et d’extorsions au sein de communautés contrôlées par des gangs criminels qui - souvent associées à des difficultés économiques et aux effets du changement climatique - ont contraint près d’un million de personnes du Salvador, du Guatemala et du Honduras à fuir leurs domiciles.
    Au Guatemala, Gillian Triggs a collaboré au lancement d’un programme mené par le HCR et le Secrétariat national contre les violences sexuelles, l’exploitation et la traite des personnes. L’objectif du programme est de prévenir ces crimes dans les régions reculées du pays grâce à des unités mobiles chargées d’apporter des informations sur les droits et les services là où les gens en ont le plus besoin. Au Salvador, elle a pris connaissance d’approches communautaires innovantes menées par le gouvernement pour prévenir la violence et autonomiser les jeunes dans les communautés à risque.« Créer les conditions qui permettent aux populations de se sentir en sécurité et protégées chez elles est une étape essentielle pour s’attaquer aux causes profondes qui poussent les gens à fuir dans cette région », déclare-t-elle.Gillian Triggs a également salué l’engagement du Salvador à mettre à jour le profilage des déplacés internes afin de prévenir les déplacements et de de proposer des réponses adaptées au niveau communautaire.
    Le Mexique, qui est passé du statut de pays de transit à celui de pays de destination pour des milliers de demandeurs d’asile, doit maintenant faire face à un nombre record de nouvelles demandes d’asile cette année, qui pourraient dépasser les 100 000.Face à l’augmentation du nombre de réfugiés, de personnes déplacées à l’intérieur de leurs pays ou celles rapatriées et qui ont besoin de protection, le HCR continue d’apporter son support aux gouvernements pour le renforcement des systèmes d’asile et de protection. L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés apporte également une aide à l’intégration dans les pays d’asile par le biais de l’emploi, l’éducation et l’aide psychosociale, avec la participation active de la société civile. Au Mexique, plus de 12 000 personnes ont bénéficié de ces initiatives d’intégration locale.
    Gillian Triggs a également souligné la nécessité pour les États de ne pas se contenter d’offrir une protection aux réfugiés. Elle insiste sur l’importance de proposer des voies migratoires régulières par le biais de l’éducation, de la mobilité de la main-d’œuvre, du regroupement familial et d’autres processus d’immigration. « Des besoins différents appellent des réponses différentes », a-t-elle déclaré.Gillian Triggs se dit très préoccupée par les récentes restrictions aux frontières dans la région, qui risquent de renvoyer des personnes et des familles ayant un besoin urgent de protection vers les dangers auxquels elles tentent d’échapper dans leurs pays d’origine en Amérique centrale, sans aucune possibilité d’évaluer ces besoins et d’y répondre. Le HCR a lancé un appel au gouvernement des États-Unis pour qu’il mette fin aux restrictions au droit d’asile et aux expulsions en application de l’arrêté de santé publique « Title 42 » lié à la pandémie de Covid-19. Le gouvernement américain est appelé à rétablir l’accès aux procédures d’asile pour les personnes dont la vie en dépend.
    « Tous les pays ont accepté de partager la responsabilité de fournir une protection à ceux qui fuient le danger et les persécutions, plutôt que de se décharger de ce devoir », a déclaré Gillian Triggs.Dans l’esprit du principe de partage des responsabilités, six pays d’Amérique centrale et le Mexique travaillent en collaboration avec le secteur privé et la société civile, avec le soutien des pays donateurs autour du Cadre régional de protection et de solutions (connu sous le nom de MIRPS). Cette initiative actuellement dirigée par le Guatemala a pour objectif d’apporter des réponses aux causes et aux conséquences des déplacements forcés dans la région.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#honduras#guatemala#salvador#ameriquecentrale#sante#crise#asile#santepublique#protection#psychosocial#deplacementforce#demandeurasile

  • Coronavirus: EU removes six countries including US from safe list for non-essential travel | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/world/europe/article/3146954/coronavirus-eu-removes-six-countries-including-us-safe-list-non

    Coronavirus: EU removes six countries including US from safe list for non-essential travel‘Israel, Kosovo, Lebanon, Montenegro, the Republic of North Macedonia and the United States of America were removed from the list,’ the European Council said. Some countries have been exempted from the list, but their number has been shrinking and now includes only 17 members, plus China if Beijing reciprocates. The European Union on Monday removed six territories including the United States from its list of countries exempted from restrictions on non-essential travel during the coronavirus pandemic.“Israel, Kosovo, Lebanon, Montenegro, the Republic of North Macedonia and the United States of America were removed from the list,” a statement from the European Council said.The recommendation from the Council, which represents member state governments, is not binding on national capitals, which may yet choose to allow fully vaccinated US travellers to visit despite concerns about rising numbers of Covid-19 cases in the country.But most EU members have followed Brussels’ travel advice during the crisis so far.Non-essential travel into the bloc from outside the 27-member EU and eight associated countries – Iceland, Lichtenstein, Norway, Switzerland, Andorra, Monaco, San Marino and the Vatican – has been restricted. Some countries and territories, however, have been exempted from this list, but their number has been shrinking in recent months and now includes only 17 members, plus China if Beijing reciprocates.“This list will continue to be reviewed regularly and, as the case may be, updated,” the statement said.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#Etatsunis#chine#variant#sante#circulation#frontiere#voyagenonessentiel

  • EU removes six countries including US from Covid safe travel list | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/aug/30/eu-removes-six-countries-including-us-from-covid-white-list
    https://i.guim.co.uk/img/media/907bebe9d7794384374999c516fff49cae950843/0_182_5472_3283/master/5472.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    EU removes six countries including US from Covid safe travel list. Travellers from Israel, Kosovo, Lebanon, Montenegro, and North Macedonia also affected by move. The EU has removed six countries, including the US, from a Covid “white list” of places whose tourists should be permitted entry without restrictions such as mandatory quarantine.
    A majority of EU countries had reopened their borders to Americans in June, in the hope of salvaging the summer tourism season although most required a negative test ahead of travel. The move was not, however, reciprocated by the US.The EU’s white list necessitates having fewer than 75 new cases daily for every 100,000 people over the previous 14 days – a threshold that is not currently being met in the US. According to Johns Hopkins University, the US suffered the world’s highest number of infections over the past 28 days. Also removed from the EU’s safe list because of a rise in Covid infections are Israel, Kosovo, Lebanon, Montenegro, and the Republic of North Macedonia. The current white list now includes: Albania, Armenia, Australia, Azerbaijan, Bosnia and Herzegovina, Brunei Darussalam, Canada, Japan, Jordan, New Zealand, Qatar, Republic of Moldova, Saudi Arabia, Serbia, Singapore, South Korea, Ukraine and China.
    The member states are also advised that travel restrictions should be gradually lifted for the special administrative regions of China Hong Kong and Macao. The guidance is non-binding and the recommendation is that the fully vaccinated should nevertheless be granted entry for non-essential travel.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#etatsunis#variant#sante#circulation#frontiere#voyagenonessentiel#chine#hongkong

  • Covid-19 dans le monde : l’UE réimpose des restrictions aux voyageurs américains
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/30/covid-19-l-ue-reimpose-des-restrictions-sur-les-voyages-non-essentiels-au-de

    Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, les pays membres de l’Union européenne (UE) ont décidé d’imposer à nouveau des restrictions aux voyages non essentiels vers son territoire, selon une recommandation publiée lundi 30 août. Six pays sont concernés : les Etats-Unis, Israël, le Kosovo, le Monténégro, le Liban et la Macédoine du Nord. Mais les Etats membres conservent la possibilité de lever ces restrictions pour les personnes totalement vaccinées, précise la Commission européenne dans un communiqué.
    Avant la décision du Conseil européen, plusieurs Etats membres, dont l’Allemagne et la Belgique, classaient déjà les Etats-Unis sur une liste « rouge », exigeant des tests de dépistage et des périodes d’isolement pour les voyageurs en provenance du pays, mais d’autres, comme la France ou les Pays-Bas, les considéraient comme un pays sûr. La liste « verte » de l’UE compte désormais dix-sept pays, dont le Canada, le Japon et la Nouvelle-Zélande. L’UE autorise toujours la venue des voyageurs pleinement vaccinés en provenance des pays extérieurs à sa zone, même si des tests de dépistage ou des périodes de quarantaine sont requis dans certains cas, selon le pays d’arrivée.
    Les Etats-Unis, quant à eux, interdisent toujours aux ressortissants de l’UE de se rendre librement sur leur territoire, en dépit des appels du bloc communautaire. Une absence de mesures de réciprocité qui divise les Vingt-Sept. Les Etats membres dépendants du tourisme se montrent soucieux de ne pas restreindre les arrivées de voyageurs américains. Loin de montrer des signes d’ouverture, Washington déconseille désormais aux Américains de se rendre en Suisse, en raison de la situation sanitaire liée au Covid-19 dans ce pays. Dans un bulletin publié lundi, le département d’Etat a relevé à 4 son niveau d’alerte relatif à la Confédération suisse, invitant les Américains à « ne pas voyager » dans ce pays. Une recommandation émise également par les Centres de prévention et de lutte contre les maladies, principale agence sanitaire des Etats-Unis. « En raison de la situation actuelle en Suisse, même les voyageurs complètement vaccinés peuvent être à risque de contracter et de propager les variants du Covid-19 », précise l’agence. A l’instar d’un grand nombre de pays européens, la Suisse connaît une résurgence du nombre de cas de Covid-19 depuis l’apparition du variant Delta, avec 35 150 cas enregistrés depuis le 16 août, selon les données de l’Office fédéral de santé publique. Les Etats-Unis avaient déjà émis une notice similaire le 10 août pour la France, là aussi en raison d’une hausse du nombre de cas de Covid-19.

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  • Covid-19 : les Etats-Unis déconseillent de venir en France en raison du nombre d’infections
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/09/covid-19-dans-le-monde-journee-de-vaccination-marathon-en-tunisie-fin-du-dep

    Covid-19 : les Etats-Unis déconseillent de venir en France en raison du nombre d’infections. Les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), agences fédérales de santé des Etats-Unis, ont formellement déconseillé à ses ressortissants de se rendre en France. « A cause de la situation en France, même les voyageurs complètement vaccinés prennent le risque d’attraper et de diffuser les variants du Covid-19 », écrivent les CDC dans un bulletin mis en ligne lundi, qui relève au niveau 4 (« très élevé ») l’avertissement sanitaire pour la France, mais aussi Israël, la Thaïlande et l’Islande. Dans une note distincte, citée par l’agence de presse Reuters, le département d’Etat a, lui, aussi relevé son avertissement concernant la France et l’Islande, appelant les ressortissants américains à « ne pas voyager » dans ces deux pays. La France, de son côté, continue de conseiller « dans toute la mesure du possible, de différer vos déplacements prévus aux Etats-Unis », compte tenu des restrictions en vigueur pour les résidents de l’espace Schengen.
    Après quasiment dix-sept mois de fermeture, la frontière terrestre entre les Etats-Unis et le Canada a rouvert, lundi, mais uniquement aux citoyens américains. A l’inverse, pour l’instant, les ressortissants canadiens ne sont pas autorisés à passer la frontière pour des voyages non essentiels. La frontière entre les deux pays, une des plus longues et plus fréquentées au monde, était fermée, depuis le 21 mars 2020, à tout voyage non essentiel. Cet assouplissement survient, pourtant, au moment où les Etats-Unis et le Canada connaissent une recrudescence des cas de Covid-19, causée par le variant Delta.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#france#islande#canada#espaceschengen#sante#frontiere#circulation#vaccination#reciprocite#voyageessentiel#variantpaysarisque

  • Les États-Unis envisagent la vaccination obligatoire pour les voyageurs internationaux
    https://www.seneweb.com/news/International/les-etats-unis-envisagent-la-vaccination_n_354145.html

    ÉTATS-UNIS - Les États-Unis, dont les frontières restent fermées à de très nombreux voyageurs étrangers, projettent de les rouvrir à terme aux personnes pleinement vaccinées, a fait savoir ce mercredi 4 août un responsable de la Maison Blanche.Washington élabore une “approche progressive qui signifierait, avec des exceptions limitées, que tous les ressortissants étrangers venant aux États-Unis -depuis tous les pays- doivent être pleinement vaccinés”, a dit cette source, sans donner de calendrier.Les groupes de travail consacrés à cette question “sont en train de développer une politique afin d’être prêts, quand le moment sera venu, à évoluer vers ce nouveau système”, a dit le responsable.Le ton est très prudent mais il s’agit néanmoins d’une évolution pour les États-Unis, qui le 26 juillet encore ne voulaient entendre parler ni de tests ni de vaccins pour rouvrir leurs frontières.À l’heure actuelle, les voyageurs venus d’Europe, d’Inde, du Brésil ou encore de Chine ne peuvent pas entrer aux États-Unis, sauf motifs impérieux précis. Washington était resté sourd jusqu’ici aux appels à la réciprocité des Européens notamment.Tandis que les pays de l’Union européenne ont décidé de rouvrir leurs propres frontières aux Américains, à condition qu’ils soient vaccinés contre le Covid-19 ou présentent un test négatif, les voyageurs en provenance de l’espace Schengen, du Royaume-Uni et d’Irlande ne peuvent, eux, plus entrer aux États-Unis depuis mars 2020.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#UE#bresil#inde#chine#grandebretagne#sante#vaccination#circulation#frontiere#reciprocite#test

  • Covid-19 dans le monde : l’Angleterre supprime la quarantaine pour les voyageurs de France métropolitaine complètement vaccinés
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/04/l-oms-appelle-a-un-moratoire-sur-les-rappels-de-vaccin-accord-de-la-commissi

    Covid-19 dans le monde : l’Angleterre supprime la quarantaine pour les voyageurs de France métropolitaine complètement vaccinés. Les voyageurs se rendant en Angleterre en provenance de France n’auront plus besoin, à compter du 8 août, de s’isoler automatiquement à leur arrivée s’ils ont reçu les deux doses de vaccin.
    Le gouvernement britannique a annoncé, mercredi soir, la suppression à partir de dimanche de la quarantaine imposée aux voyageurs vaccinés contre le coronavirus arrivant en Angleterre en provenance de France métropolitaine.Londres lève ainsi une mesure dénoncée comme « discriminatoire » par Paris, imposée il y a trois semaines, que le gouvernement de Boris Johnson avait justifiée par la présence « persistante » du variant Beta en France. Elle excluait la France d’un assouplissement des règles britanniques, qui permet depuis peu d’exempter de quarantaine les voyageurs en provenance de pays classés en orange s’ils sont vaccinés avec un sérum approuvé par les régulateurs américain et européen. L’Hexagone retrouve ainsi la liste orange classique, qui n’impose une quarantaine comprise entre cinq et dix jours qu’aux voyageurs qui ne sont pas vaccinés. En revanche, l’île de la Réunion et Mayotte, où le variant Beta initialement identifié en Afrique du Sud voisine est présent, sont classées en rouge, réservant aux seuls résidents britanniques la possibilité de rentrer en Angleterre, au prix d’une coûteuse quarantaine à l’hôtel obligatoire de dix jours. Le Mexique et la Géorgie subissent le même sort. L’Inde, le Barhein, le Qatar et les Emirats arabes unis quittent également la liste rouge pour être classés en orange. Sept pays, parmi lesquels l’Allemagne, rejoignent la liste verte, ne nécessitant qu’un test négatif avant le départ et un test au deuxième jour. Les règles fixées par le gouvernement britannique ne concernent que l’Angleterre, mais les gouvernements locaux d’Ecosse, du Pays de Galles et d’Irlande du Nord adoptent généralement les mêmes mesures.
    Les Etats-Unis projettent de rouvrir leurs frontières aux voyageurs vaccinés
    Une annonce est également attendue de la part des Etats-Unis, dont les frontières restent fermées à de très nombreux voyageurs étrangers (en raison d’un « travel ban »). Washington projette de les rouvrir à terme aux personnes pleinement vaccinées, a fait savoir un responsable de la Maison Blanche. Washington élabore une « approche progressive qui signifierait, avec des exceptions limitées, que tous les ressortissants étrangers venant aux Etats-Unis – depuis tous les pays – doivent être pleinement vaccinés », a dit cette source, sans donner de calendrier. Les groupes de travail consacrés à cette question « sont en train de développer une politique afin d’être prêts, quand le moment sera venu, à évoluer vers ce nouveau système ». A l’heure actuelle, les voyageurs venus d’Europe, d’Inde, du Brésil ou encore de Chine ne peuvent pas entrer aux Etats-Unis, sauf motifs impérieux précis. Washington était resté sourd jusqu’ici aux appels à la réciprocité des Européens notamment.

    #Covid-19#migration#migrant#grandebretagne#etatsunis#france#UE#inde#bresil#chine#variant#vaccination#circulation#frontiere#paysarisque#sante