• La justice libanaise saisit un navire transportant des céréales ukrainiennes « volées »
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20220730-la-justice-libanaise-saisit-un-navire-transportant-des-c%C3%A9r%C3%A9al

      Les autorités libanaises ont finalement cédé aux fortes pressions exercées par l’Ukraine et d’autres pays occidentaux. Elles ont mis sous scellé le navire syrien transportant la cargaison d’orge et de farine.

      Le chef de la diplomatie libanaise Abdallah Bou Habib a déclaré que Beyrouth avait reçu de « nombreux #avertissements et plaintes de plusieurs pays occidentaux » au sujet de cette affaire. Il a cependant ajouté que le Liban « n’est pas encore en mesure de déterminer l’origine des denrées » transportées par le Laodicea, qui a accosté jeudi dans le port de Tripoli.

      L’ambassadeur d’Ukraine avait assuré que la cargaison avait été « volée » par la Russie, ce que l’ambassade russe à Beyrouth a démenti. Un responsable des douanes libanaises a pour sa part déclaré à la presse que « les papiers des marchandises étaient en règle et qu’il n’y avait aucune preuve qu’elles étaient arrivées au Liban volées ».

      En attendant le fin mot de l’histoire, le procureur a ordonné la saisie de la cargaison et l’ouverture d’une enquête. Cette décision a provoqué une vague de critiques sur les réseaux sociaux, surtout qu’elle intervient alors que le Liban, en rupture de stock de #farine, est frappé par une forte pénurie de pain.

  • Sans l’armée le fascisme vert prend le pouvoir en Algérie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4340

    L’armée algérienne s’illusionne de pouvoir fusionner la religion hégémonique avec un Etat moderne et fondé sur la science et les liberté. Les bureaucrates qui sont à la solde l’institution militaire gouvernent la distribution de la rente, considérée gestion des affaires de la cité. Ils écartent par le népotisme clanique, l’irrespirable corruption des rouages et l’exclusion les plus intègres compétences... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , fait divers, société, fléau, délinquance, religion , Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, (...)

    #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Assassinat de Shinzo Abe : le studio de jeux vidéo Kojima Productions condamne les « fausses informations » accusant son président
    https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/assassinat-de-shinzo-abe-le-studio-de-jeux-video-kojima-productions-con

    Après l’assassinat de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, plusieurs fausses informations ont circulé. L’une d’elles identifiait l’auteur des tirs comme Hideo Kojima, célèbre créateur de jeux vidéo comme Metal Gear Solid ou encore Death Stranding. Elle a notamment été reprise par Damien Rieu, ex-candidat du parti d’extrême droite Reconquête ! aux élections législatives, vendredi 8 juillet.

    Dans un tweet désormais supprimé, Damien Rieu a répondu à la députée LFI Clémentine Autain, qui réagissait à la mort de Shinzo Abe. "L’extrême gauche tue", avait écrit Damien Rieu, avec des photos de Hideo Kojima posant avec des photos du Che Guevara. L’élue insoumise a alors estimé qu’il était « en roue libre » et en « plein délire raciste ».

    Hideo Kojima Misidentified As Shinzo Abe Assassin By News Media
    https://kotaku.com/shinzo-abe-assassin-killer-kojima-greek-news-confusion-1849157839

    Earlier today, former Japanese Prime Minister Shinzo Abe was shockingly assassinated. Then the internet did its usual shitty thing of making bad jokes out of current events, and that eventually led to a news station in Greece misidentifying famous game developer Hideo Kojima as the assassin.

    Shortly after today’s assassination, some shitty people in a dank corner of the internet joked that Abe’s suspected killer looked like Kojima. Eventually, this reached Twitter, where far-right French politician Damien Rieu—perhaps not understanding that it was a joke—retweeted images of Kojima with a comment that translates to “The extreme left kills,” helping spread it more. While Rieu did eventually delete the tweets, it seems the damage was already done and might have helped mislead at least one news station in Greece that covered the assassination.

    KOJIMA PRODUCTIONS (Eng) sur Twitter :
    https://twitter.com/KojiPro2015_EN/status/1545751079685484544

    #KojimaProductions strongly condemns the spread of fake news and rumors that convey false information. We do not tolerate such libel and will consider taking legal action in some cases.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #faitsdivers #assassinat #shinzo_abe #japon #tetsuya_yamagami #désinformaton #mésinformation #fausses_informations #fake_news #mauvaise_blague #mdr #blague #confusion #kojima_productions #hideo_kojima #damien_rieu #jeu_vidéo_metal_gear_solid #jeu_vidéo_death_stranding #france #grèce #extrême_gauche #extrême_droite #politique #télévision #justice

  • Meta drops Facebook account requirement for Quest VR hardware
    https://www.gamedeveloper.com/business/meta-drops-facebook-account-requirement-for-quest-vr-hardware

    Meta will no longer require Meta Quest owners to create a Facebook account to use its VR hardware.

    Starting in August, it will be possible to create a new Meta account that can be used with the company’s range of VR headsets. According to Meta CEO Mark Zuckerberg, the move will give “everyone more choice about how you show up in the metaverse.”

    Providing more details on social media, Meta explained that a Meta account will let people log in to Meta VR devices, while a Facebook account will let them use Facebook.

    Introducing Meta Accounts : A New Login for VR
    https://www.oculus.com/blog/meta-accounts

    In August 2022, we’ll begin rolling out a new Meta account structure that gives people more flexibility and control in VR. You’ll no longer be required to log into your Meta VR devices with a Facebook account.

    Quelque temps après son rachat par Facebook, Oculus a tenté d’imposer la migration des comptes clients vers Facebook. Désormais, il faudra non plus un compte Facebook, mais un compte Meta pour continuer à utiliser le service.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #meta #facebook #vr #réalité_virtuelle #vieprivée #mark_zuckerberg

  • Face aux politiques sanitaires inconsistantes, l’autogestion ? - Mon blog sur l’écologie politique
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Face-aux-politiques-sanitaires-inconsistantes

    Concernant le lavage des mains, la revue Nature explique toute l’ampleur du problème : c’est peut-être parce que le lavage des mains et la désinfection des surfaces coûtent moins cher que l’adaptation des systèmes d’aération (1) que le mythe de la transmission par les fomites, les surfaces souillées, a survécu. Mais avec les premières études scientifiques au printemps 2020 et les premiers résultats parus dans la presse grand public en juillet 2020, comment dire qu’on ne savait pas, quand la modeste blogueuse dénuée de culture scientifique que je suis savait depuis cette époque ?

    La transmission par les gouttelettes a établi un autre type de savoirs faux, les savoirs vrais mais insuffisants. Je m’explique : c’est vrai que le virus se transmet par les gouttelettes mais pas seulement. Et donc la distanciation physique (à un mètre en France mais à deux mètres dans les pays qui ont investi dans des mesures plus strictes) ne peut en aucun cas suffire. Supposer qu’elle peut suffire, c’est induire les personnes en erreur en ne les engageant pas à se protéger de la transmission par aérosols.

    […]

    Le système de représentation que nous avons établi dans notre for intérieur est très solide et ne change que marginalement ou difficilement selon les éléments de compréhension qui arrivent à notre connaissance. Une fois établi, il faut parfois des années pour le faire évoluer mais le gouvernement en change tous les trois mois… Comment s’approprier des savoirs sûrs et comment les mettre à jour ? Le masque en tissu qui ne sert plus à rien ou presque avec des variants plus transmissibles, le FFP2 seul à même de protéger la personne qui le porte mais qui nécessite d’être complété par la qualité de l’air intérieur, les contaminations en plein air que les nouveaux variants rendent moins anecdotiques et le timing des contaminations, qui permet de savoir quand on est contagieux et quand on cesse de l’être… voilà des savoirs simples mais pas si accessibles et sans lesquels il semble difficile de se prendre en main, y compris dans des contextes démocratiques.

    #covid #santé #autogestion #masque #santé_publique

    • (...) il ne reste plus qu’une information crédible, comprise, et une appropriation généralisée de la nécessité de le porter. On en est très loin. Il a fallu des années pour construire cette culture concernant le Sida (5), avec le Covid elle est sabotée de toutes parts depuis plus de deux ans, du gouvernement aux franges conspirationnistes d’inspiration libertarienne. Le résultat, c’est par exemple un copain gay qui me dit être las du Covid (alors que moi non, j’adore ça) et pour cette raison ne plus rien céder sur sa vie sociale, sans masque. Un peu comme si devant la pandémie de Sida il avait eu le choix entre la complète abstinence sexuelle et le bareback (6), un peu comme si le préservatif n’avait jamais été au centre du dispositif de réduction des risques.

      #désinformation #fabrique_de_l'ignorance

  • EU’s Frontex Tripped in Its Plan for ‘Intrusive’ Surveillance of Migrants

    Frontex and the European Commission sidelined their own data protection watchdogs in pursuing a much-criticised expansion of “intrusive” data collection from migrants and refugees to feed into Europol’s vast criminal databases, BIRN can reveal.

    On November 17 last year, when Hervé Yves Caniard entered the 14-floor conference room of the European Union border agency Frontex in Warsaw, European newspapers were flooded with stories of refugees a few hundreds kilometres away, braving the cold at the Belarusian border with Poland.

    A 14-year-old Kurd had died from hypothermia a few days earlier; Polish security forces were firing teargas and water cannon to push people back.

    The unfolding crisis was likely a topic of discussion at the Frontex Management Board meeting, but so too was a longer-term policy goal concerning migrants and refugees: the expansion of a mass surveillance programme at Europe’s external borders.

    PeDRA, or ‘Processing of Personal Data for Risk Analysis,’ had begun in 2016 as a way for Frontex and the EU police body Europol to exchange data in the wake of the November 2015 Paris attacks by Islamist militants that French authorities had linked to Europe’s then snowballing refugee crisis.

    At the November 2021 meeting, Caniard and his boss, Frontex’s then executive director, Fabrice Leggeri, were proposing to ramp it up dramatically, allowing Frontex border guards to collect what some legal experts have called ‘intrusive’ personal data from migrants and asylum seekers, including genetic data and sexual orientation; to store, analyse and share that data with Europol and security agencies of member states; and to scrape social media profiles, all on the premise of cracking down on ‘illegal’ migration and terrorism.

    The expanded PeDRA programme would target not just individuals suspected of cross-border crimes such as human trafficking but also the witnesses and victims.

    Caniard, the veteran head of the Frontex Legal Unit, had been appointed that August by fellow Frenchman Leggeri to lead the drafting of the new set of internal PeDRA rules. Caniard was also interim director of the agency’s Governance Support Centre, which reported directly to Leggeri, and as such was in a position to control internal vetting of the new PeDRA plan.

    That vetting was seriously undermined, according minutes of board meetings leaked by insiders and internal documents obtained via Freedom of Information requests submitted by BIRN.

    The evidence gathered by BIRN point to an effort by the Frontex leadership under Leggeri, backed by the European Commission, to sideline EU data protection watchdogs in order to push through the plan, regardless of warnings of institutional overreach, threats to privacy and the criminalisation of migrants.

    Nayra Perez, Frontex’s own Data Protection Officer, DPO, warned repeatedly that the PeDRA expansion “cannot be achieved by breaching compliance with EU legislation” and that the programme posed “a serious risk of function creep in relation to the Agency’s mandate.” But her input was largely ignored, documents reveal.

    The DPO warned of the possibility of Frontex data being transmitted in bulk, “carte blanche”, to Europol, a body which this year was ordered to delete much of a vast store of personal data that it was found to have amassed unlawfully by the EU’s top data protection watchdog, the European Data Protection Supervisor, EDPS.

    Backed by the Commission, Frontex ignored a DPO recommendation that it consult the EDPS, currently led by Polish Wojciech Wiewiórowski, over the new PeDRA rules. In a response for this story, the EDPS warned of the possibility of “unlawful” processing of data by Frontex.

    Having initially told BIRN that the DPO’s “advisory and auditing role” had been respected throughout the process, shortly before publication of this story Frontex conceded that Perez’s office “could have been involved more closely to the drafting and entrusted with the role of the chair of the Board”, an ad hoc body tasked with drafting the PeDRA rules.

    In June, the EDPS asked Frontex to make multiple amendments to the expanded surveillance programme in order to bring it into line with EU data protection standards; Frontex told BIRN it had now entrusted the DPO to redraft “relevant MB [Management Board] decisions in line with the EDPS recommendations and lessons learned.”

    Dr Niovi Vavoula, an expert in EU privacy and criminal law at Queen Mary University of London, said that the expanded PeDRA programme risked the “discriminatory criminalisation” of innocent people, prejudicing the outcomes of criminal proceedings against those flagged as “suspects” by Frontex border guards.

    As written, the revamped PeDRA “is another piece of the puzzle of the emerging surveillance and criminalisation of migrants and refugees,” she said.

    Religious beliefs, sexual orientation

    Leggeri had long held a vision of Frontex as more than simply a ‘border management’ body, one that would see it working in tandem with Europol in matters of law enforcement; to this end, both agencies have been keen to loosen restrictions on the exchange of personal data between them.

    Almost six years to the day before the Warsaw PeDRA meeting, a gun and bomb attack by Islamist militants killed 130 people in Paris. It was November 13, 2015, at the height of the refugee crisis in the Mediterranean and Aegean Seas.

    The following month, Leggeri signed a deal with the then head of Europol, Briton Richard Wainwright, which opened the door to the exchange of personal data between the two agencies. Addressing the UK parliament, Wainwright described a “symbiotic” relationship between the agencies in protecting the EU’s borders. In early 2016, a PeDRA pilot project launched in Italy, quickly followed by Greece and Spain.

    At the same time, Europol launched its own parallel programme of so-called Secondary Security Checks on migrants and refugees in often cramped, squalid camps in Italy and Greece using facial recognition technology. The checks, most recently expanded to refugees from Ukraine in Lithuania, Poland, Romania, Slovakia and Moldova, were introduced “in order to identify suspected terrorists and criminals” but Europol is tight-lipped about the criteria determining who gets checked and what happens with the data obtained.

    Since the launch of PeDRA, Frontex officers have been gathering information from newly-arrived migrants concerning individuals suspected of involvement in smuggling, trafficking or terrorism and transmitting the data to Europol in the form of “personal data packages,” which are then cross-checked against and stored within its criminal databases.

    According to its figures, under the PeDRA programme, Frontex has shared the personal data – e.g. names, personal descriptions and phone numbers – of 11,254 people with Europol between 2016 and 2021.

    But the 2015 version of the PEDRA programme was only its first incarnation.

    Until 2019, rules governing Frontex meant that its capacity to collect and exchange the personal data of migrants had been strictly limited.

    In December 2021, after years of acrimonious legal wrangling, the Frontex Management Board – comprising representatives of the 27 EU member states and the European Commission – gave the green light to the expansion of PeDRA.

    Under the new rules, which have yet to enter into force, Frontex border guards will be able to collect a much wider range of sensitive personal data from all migrants, including genetic and biometric data, such as DNA, fingerprints or photographs, information on their political and religious beliefs, and sexual orientation.

    The agency told BIRN it had not yet started processing personal data “related to sexual orientation” but that the collection of such information may be necessary to “determine whether suspects who appear to be similar are in fact the same.”

    In terms of social media monitoring, Frontex said it had not decided yet whether to take advantage of such a tool; minutes of a joint meeting in April, however, show that Frontex and Europol agreed on “strengthening cooperation on social media monitoring”.

    Indeed, in 2019, Frontex published plans to pay a surveillance company 400,000 euros to track people on social media, including “civil society and diaspora communities” within the EU, but abandoned it in November of that year after Privacy International questioned the legality of the plan.

    Yet, under the expanded PeDRA, Vavoula, of Queen Mary University, said Frontex officers could be tasked without scraping social media profiles “without restrictions”.

    Commenting on the entire programme, she added that PeDRA “could not have been drafted by someone with a deep knowledge of data protection law”. She cited numerous violations of elementary data protection safeguards, especially for children, the elderly and other vulnerable individuals, who should generally be treated differently from other subjects.

    “Sufficient procedural safeguards should be introduced to ensure the protection of fundamental rights of children to the fullest possible extent including the requirement of justified reasons of such a processing of personal data,” Vavoula said. “Genetic data is much more sensitive than biometric data,” and therefore requires “specific safeguards” not present in the text.

    Vavoula also noted the absence of a “maximum retention period,” warning, “Frontex may retain the data forever.”
    Internal dissent swept aside

    Internal documents seen by BIRN show that the man tasked by Leggeri to oversee the drafting of the new PeDRA rules, Caniard, ignored objections raised by the agency’s own data protection watchdog.

    Perez, a Spanish lawyer and Frontex’s DPO, has the task of monitoring the agency’s compliance with EU data protection laws not only concerning the thousands of migrants whose data will be stored in its databases but also of the agency’s rapidly expanding staff base, currently numbering more than 1,900 but soon to include a ‘standing corps’ of up to 10,000 border guards.

    She had also been working on earlier drafts of the new PeDRA rules since 2018, only to be leapfrogged by Caniard when he was appointed by Leggeri in August 2021.

    When she was shown an advanced draft of the new PeDRA rules in October 2021, Perez did not mince her words. “The process of drafting the new rules de facto encroaches on the tasks legally assigned to the DPO,” she said in an internal Frontex document obtained by BIRN. “When the DPO issues an opinion, such advice cannot be overruled or amended.”

    The DPO proposed more than a hundred changes to the draft; she warned that, under the proposed rules, Frontex “seems to arrogate the capacity to police the internet” through monitoring of social media and that victims and witnesses of crime whose data is shared with Europol face “undesirable consequences” of being part of a “pan-European criminal database.”

    During intense internal discussions in late 2021, as the deadline for approving the new rules was fast approaching, the DPO said that Frontex had failed to make a compelling case for the collection of sensitive data such as ethnicity or sexual orientation.

    “…the legal threshold to be met is not a ‘nice to have’ but a strict necessity,” Perez wrote.

    When the final draft landed on the desk of the Frontex Management Board in November 2021, it was clear that many of the DPO’s recommendations had been disregarded.

    At this point, Frontex was already the target of a probe by the European Anti-Fraud Office into its role in so-called ‘pushbacks’ in which migrants are illegally turned away at the EU’s borders, the findings of which would eventually force Leggeri’s resignation in April this year.

    In an initial written response for this story, Frontex said that the DPO “had an active, pivotal role in the deliberations” concerning the new rules and that the watchdog’s “advisory and auditing role was respected” throughout the process.

    Minutes of the November board meeting appeared to contradict this, however. Written in English and partially disclosed following an ‘access to documents request’, they cite Caniard conceding that the DPO was “consulted twice with a very short notice” and that, since Perez issued her opinion only the day before the meeting, there “was no possibility to take stock of it”. Perez submitted her opinion on November 16 and the board meeting was held on November 17 and 18.

    The DPO, for its part, urged the management board to “work on the current draft to eliminate inconsistencies” and, though not legally obliged, “to consult the EDPS prior to adoption”.

    Prior to publication of this story, BIRN asked Frontex again whether the DPO’s mandate had been respected during the drafting of the new PeDRA rules. The agency backtracked, saying it should have involved Perez’s office more closely and that the DPO would rewrite the programme.

    Dissent was not confined to the DPO. Danish and Dutch representatives in the meeting urged the board to delay voting on the rules given that the DPO’s opinions had not been taken on board and to “do its utmost to avoid any situation where it is necessary to amend rules just adopted just because an EDPS’ conflicting opinion is issued.”

    According to the minutes of the November meeting, the Commission representative, however, dismissed this, declaring that it considered the text “more than mature for adoption” and that there was no need to consult the EDPS because “it is not mandatory”.

    Email exchanges between the Commission and Frontex reveal the urgency with which the Commission wanted the new rules adopted, even at the cost of foregoing EDPS participation.

    One, from the Commission to Frontex on November 14, 2021, just days before the Board meeting said that, “while it would have been good to consult the EDPS on everything, it is more important now to get at least the two first decisions adopted.” An earlier mail, from July 2021 and sent directly to Leggeri, said it was “an absolute political priority to put in place the data protection framework of the Agency without any further delays.” That framework included the processing of personal data under PeDRA.

    Asked why it supported the expansion of the Frontex surveillance programme without first having the proposal checked by EDPS, the Commission told BIRN it would not comment on “discussion held in the management board or other internal meetings.”

    The EDPS, the EU’s top data protection authority, was only shown a copy of the new rules in late January 2022.

    Asked for its opinion, the EDPS told BIRN it is “concerned that the rules adopted do not specify with sufficient clarity how the intended processing will be carried out, nor define precisely how safeguards on data protection will be implemented.”

    The processing of highly vulnerable categories of individuals, including asylum seekers, could pose “severe risks for fundamental rights and freedoms,” such as the right to asylum, it said. It further stressed that “routine”, i.e. systematic, exchange of personal data between Frontex and Europol is not permitted and that such exchange can only take place “on a case-by-case basis.”
    Collecting data with ‘religious’ fervour

    Experts question the effectiveness of such extensive data collection in combating serious crime.

    Douwe Korff, Emeritus Professor of international law at London Metropolitan University, decried the apparent lack of results and accountability.

    “There isn’t even the absolute minimum requirement for law enforcement authorities to provide serious proof that the expansion of surveillance powers will be effective and proportionate,” said Korff, who has contributed to research on mass surveillance for EU institutions for years.

    “If you ask how many people have you arrested using this data that are completely innocent, they don’t even want to know about this. They pursue this policy of mass data collection with a religious belief.”

    Indeed, when the EDPS ordered Europol in January to delete data amassed unlawfully concerning individuals with no link to criminal activity, member states and the Commission came to the rescue with legal amendments enabling the agency to sidestep the order.

    In May, Frontex and Europol put forward a proposal, drafted by a joint working group named ‘The Future Group’, for a new surveillance programme at the bloc’s external borders that would implement large-scale profiling of EU and third-country nationals using Artificial Intelligence.

    https://balkaninsight.com/2022/07/07/eus-frontex-tripped-in-plan-for-intrusive-surveillance-of-migrants
    #surveillance #migrations #asile #réfugiés #frontières #Frontex #données #Europol #PeDRA #Processing_of_Personal_Data_for_Risk_Analysis #Caniard #Hervé_Yves_Caniard #Leggeri #Fabrice_Leggeri #Nayra_Perez #Italie #Grèce #Espagne #Secondary_Security_Checks #données_personnelles

  • La police néerlandaise ouvre le feu dans une manifestation d’agriculteurs La libre.be - ANP
    https://www.lalibre.be/international/europe/2022/07/06/la-police-neerlandaise-ouvre-le-feu-dans-une-manifestation-dagriculteurs-KL5

    Depuis plusieurs jours, le monde agricole manifeste sa colère aux Pays-Bas.

    La police néerlandaise a déclaré avoir tiré mardi soir des coups de semonce, sans faire de blessé mais touchant un tracteur, en marge d’actions d’agriculteurs contre un plan du gouvernement destiné à réduire les émissions d’azote.

    « Vers 22H40 (2040 GMT), des conducteurs de tracteurs ont tenté d’entrer en collision avec des agents et des véhicules de police », à Heerenveen (Nord), a expliqué la police sur Twitter.

    « Une situation menaçante se présenta. Des coups de semonce ont été tirés et des coups ciblés ont été tirés », a-t-elle ajouté.

    « Un tracteur a été touché » et trois personnes ont été arrêtées, a-t-elle précisé, ajoutant qu’une enquête indépendante avait été ouverte sur les tirs de la police.

    Des fermiers néerlandais protestent régulièrement depuis le 10 juin et l’annonce par le gouvernement de projets destinés à réduire les émissions d’azote, un gaz à effet de serre.

    Ces derniers jours ils ont bloqué avec des tracteurs des centres de distribution de plusieurs supermarchés, conduisant à des pénuries dans des enseignes.

    Les Pays-Bas, deuxième exportateur agricole au monde après les Etats-Unis, sont l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre en Europe - et d’azote en particulier. Une situation due en partie aux nombreux troupeaux qui paissent sur ses plaines.

    Le gouvernement veut faire baisser les rejets d’azote de jusqu’à 70% dans 131 zones clés - la plupart proches de réserves naturelles et de terres protégées - afin d’atteindre les objectifs environnementaux en 2030.

    Pour les agriculteurs, ce plan signifie une baisse des émissions de 40% et environ 30% de bétail en moins, selon les médias néerlandais.

    Les agriculteurs affirment qu’ils sont injustement ciblés par rapport aux grandes entreprises et à l’industrie, et beaucoup promettent de résister à tout projet de réduction ou de fermeture d’exploitations.

    Omstreeks 22:40 uur is er door trekkerbestuurders geprobeerd in te rijden agenten en dienstvoertuigen. Dit gebeurde bij de oprit Mercurius/A32 in #Heerenveen. Er ontstond een dreigende situatie. Hierbij zijn waarschuwingsschoten gelost en er werd gericht geschoten.
    -- Politie Fryslân (@POL_Fryslan) July 5, 2022
    Vervolg #Heerenveen 💥

Firearms used by #Police in the Netherlands at Dutch famers, Holding them at gunpoint

2x times shots fired💥

During #farnerorotests against nitrogen-lies by Dutch gov under PM @markrutte#BREAKING #BreakingNews 
Cc : @GonzaloLira1968 @robertjensen pic.twitter.com/7MtP2olayy
    -- Newo Judicial 💬 Tegen de Journalist als ’Expert’ ! (@oakentersagain) July 5, 2022

    Huit arrestations
    La police néerlandaise a arrêté huit personnes dans le cadre de l’enquête sur la manifestation d’agriculteurs qui a dégénéré devant le domicile de la ministre de l’Environnement chargée de la politique en matière d’azote, Christianne van der Wal. Des images des incidents ont été diffusées la semaine passée et quatre personnes ont déjà été arrêtées précédemment. Des agriculteurs avaient forcé la semaine dernière le cordon de police dressé devant le domicile de la ministre. Les forces de l’ordre ont alors publié des images de onze suspects, dont huit ont été arrêtés. Une seule personne doit encore être identifiée et « des images pourront encore être diffusées si nécessaire », précise la police

    Les forces de l’ordre ont également publié des images d’incidents qui se sont déroulés à Kootwijkerbroek et Stroe. Cela a donné lieu à l’arrestation de deux suspects.

    #agriculteurs #paysans #agriculture #manifestation #pollution #police #violence #violences_policiéres

  • Formation doctorale : #gestion_des_données de la #recherche – 2022

    Cette formation à destination des doctorants de toutes les ED quel que soit leur année de doctorat a été organisée en mai 2022 sur 2 jours et complétée par 2 modules optionnels.
    Elle concerne la gestion des données de la recherche, voici ses objectifs :

    – sensibiliser à la gestion des données de la recherche, en particulier au travers des principes #FAIR et ouverts :
    – les doctorants sauront inscrire leur thèse dans les mouvements nationaux et internationaux liées à la science ouverte.
    – apporter des recommandations pratiques pour aider les doctorants dans le changement de leurs pratiques :
    – les modules seront basés sur des exemples concrets et pourront être directement applicables dans le travail de recherche des doctorants.
    – accompagner les doctorants dans la rédaction du #plan_de_gestion_de_données (#PGD) de leur thèse : ce qui leur facilitera leur gestion des données en les aidant à se poser les bonnes questions. Chaque module s’achève donc avec une séance permettant aux doctorants de voir comment ce qui a été vu dans le module peut les aider à compléter leur PGD.

    https://scienceouverte.univ-grenoble-alpes.fr/services/formation-et-seminaires/formation-doctorale-gestion-des-donnees-de-la-rec
    #données #formation

    –-> support ppt qui peuvent être téléchargés à partir de cette page web

    ping @cede

  • Colombia’s Truth Commission Is Highly Critical of U.S. Policy
    https://www.nytimes.com/2022/06/28/world/americas/a-truth-commission-publishes-the-most-comprehensive-account-yet-of-colombia

    Declassified documents used to compile the report, which were obtained by The New York Times, show that Washington believed for years that the Colombian military was engaged in extrajudicial killings and was working with right-wing paramilitaries, and yet continued to deepen its relationship with the armed forces.

    The report, which was four years in the making and involved more than 14,000 individual and collective interviews, was a product of the 2016 peace deal between the Colombian government and its largest rebel force, the Revolutionary Armed Forces of #Colombia, or #FARC. It is meant to aid in healing after the war, and included a new estimate of the dead: 450,000 people, nearly twice the number previously believed.

  • Les migrants traversent l’Algérie en dépit des difficultés de ce parcours.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4335

    L’émergence de nouveaux centres de transit au Niger répond à la demande accrue de services de contrebande vers l’Algérie, en dépit que ce parcours n’est opportun. Constat plus augmenté en 2021 qui a également été vu depuis 2019, année de la chute de Bouteflika. Les flux de migrants irréguliers se rendent en Algérie est une tendance existante qui a été renforcée par la perception de risques accrus sur les routes traversant la Libye... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , économie , #Journalisme,_presse,_médias, chômeurs, emploi, social, syndicat, revendication, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #économie_ #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse
    https://globalinitiative.net/wp-content/uploads/2022/06/Human-smuggling-and-trafficking-ecosystems-NIGER.pdf

  • (#frontex)
    New director, same tragedy

    On Monday 4 July Frontex announced that its Management Board, made up of representatives of EU countries’ border authorities – mostly police officers active at national level -, has appointed #Aija_Kalnaja as Executive Director ad interim for the agency. This follows the resignation of former director Fabrice Leggeri in April 2022, amidst ongoing investigations by EU’s anti-fraud watchdog OLAF into Frontex‘s role concerning allegations of harassment, misconduct and illegal pushbacks. Kalnaja was already acting Executive Director since the departure of Leggeri.
    The change in leadership is meant to appease the intense and growing criticism Frontex is facing. Over the past years – and thanks to the tireless work and testimonies from people on the move, support workers, journalists and civil society – the public has seen and been confronted with Frontex’s unacceptable behaviour and violent nature. The OLAF investigation is a direct result from this and its secret report on Frontex of February 2022 should be made public.

    Pictures of wounded people after being attacked and beaten by border guards for attempting to cross a border; footage of boats purposefully being left adrift at sea, assistance being denied; minute-by-minute reconstructions of illegal pushbacks… The evidence is by now overwhelming and undeniable. And so the demands for change became unavoidable.
    It is in this context that a new leader for the EU’s most powerful agency is being appointed. But appointing a new face while the structure and the system remain unaltered will not bring drastic and necessary change; it’s nothing but a new chapter of the same book, it’s continuation.
    Frontex will remain Frontex – something that Kalnaja has evidenced herself. At the end of May Kalnaja told the European Parliament that Frontex is “traumatized” from all the criticism it received about the human rights violations it is responsible for.
    This feeble attempt to put the agency and its employees in a victim role shows that Frontex lacks any recognition or repentence over the fact that it is not Frontex employees, but countless people on the move who suffer real trauma and injury from their treatment by the agency and other actors in the EU’s militarised border regime, nor that the violations are unacceptable and will stop in the future. It is also a clear signal from Frontex itself that we must expect business as usual under the leadership of the new Director.
    And what #business_as_usual means is actually repeated and widespread forms of violence at and beyond Europe’s borders: people on the move being shot at, pushed back, left to drown, handed over to torturers, jailed and deported. It means an agency with its doors widely open for the lobby of the military and security industry, cooperating with authoritarian regimes in non-EU-countries, and building its own paramilitary border police force.
    The fact is, a change of leadership is a solution that flagrantly fails to match the extent and nature of the problem. Frontex is a border police force whose mere existence inherently creates and perpetuates violence and death; substituting one director for another isn’t aimed at ending this violence or even addressing it – it simply seeks to put someone new in charge who will keep it running smoothly. Meanwhile, the European Commission, the European Parliament and Member states’ governments have firmly stood on the side of Frontex and chosen to expand its powers even more.
    We are certain Kalnaja will continue to try to give Frontex a more humanitarian face, talking about fundamental rights and about rebuilding trust. We are also certain these are nothing but hollow words and an act of windowdressing, as the sole mission of Frontex is to keep or get people on the move out of the EU. As such, Frontex cannot be reformed or turned into a kinder version of itself. It is and will remain the figurehead of the EU’s deadly militarised and racist border and migration policies and therefore must be abolished.
    Abolish Frontex, a network of over 130 groups and organisations in and beyond the EU, can assure Kalnaja that there will never be any trust in her and the agency. As we continue to campaign and take action to ABOLISH FRONTEX and end the EU border regime, we look forward to making Kalnaja‘s mandate a brief one and the last of its kind, coming to an end amidst the ruins of an agency that has been dismantled to the ground.

    https://abolishfrontex.org/blog/2022/07/05/new-director-same-tragedy

    #Kalnaja #asile #migrations #réfugiés #frontières #contrôles_frontaliers

    –—

    sur la #démission de #Fabrice_Leggeri, voir ce fil de discussion :
    https://seenthis.net/messages/958737

    #Leggeri

    ping @isskein @karine4 @_kg_

    • ... “At the end of May Kalnaja told the European Parliament that Frontex is “traumatized” from all the criticism it received about the human rights violations it is responsible for.” ...

    • La directrice de Frontex sous enquête de l’#OLAF

      Aija Kalnaja, la directrice par intérim de Frontex, l’agence de surveillance des frontières de l’Union européenne, fait l’objet d’une enquête de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF). Cette information nous a été confirmée ce vendredi (16 décembre).

      La Commission européenne et les États membres ont été informés de l’enquête le 23 novembre, ce qui n’est pas le cas des eurodéputés. Les médias Lighthouse Reports, Mediapart et Der Spiegel ont rendu publique l’existence de l’enquête ce vendredi, mais sa raison d’être est encore inconnue à l’heure actuelle.

      « J’ai été informée par l’OLAF que je suis l’une des personnes visées dans une affaire qui consiste en deux événements distincts. Je coopère avec l’OLAF entièrement, ouvertement et inconditionnellement pour clarifier les faits », a indiqué Mme Kalnaja à EURACTIV.

      Elle a également indiqué qu’« en raison du caractère confidentiel de l’enquête », il ne lui était pas possible de fournir davantage de détails maintenant.

      « Dès que cela serait légalement possible, je serai disponible pour discuter des détails », a-t-elle ajouté.

      Un fonctionnaire de la Commission européenne a répondu à EURACTIV que cette question devait être posée à l’OLAF qui « est indépendant ».

      Interrogé par EURACTIV, l’Office a confirmé l’existence d’une enquête « concernant Frontex ». Cependant, « étant donné que les enquêtes sont en cours, l’OLAF ne peut donner aucun autre commentaire » afin de « garantir la confidentialité » de l’enquête.
      Les antécédents

      Frontex était auparavant dirigée par Fabrice Leggeri, qui a démissionné en avril 2022 lorsque l’agence européenne a fait l’objet d’une enquête antifraude, également menée par l’OLAF. Il a alors été remplacé par Aija Kalnaja.

      L’enquête précédente, rendue publique à la mi-octobre de cette année, a révélé que, entre 2020 et 2021, des agents de Frontex ont couvert des refoulements illégaux de migrants à grande échelle aux frontières. Ces refoulements constituent une violation des droits humains.

      L’enquête de l’OLAF a révélé qu’au moins six refoulements impliquaient des navires des garde-côtes grecs qui avaient été cofinancés par Frontex.

      Dans un communiqué de presse publié à la mi-octobre, l’agence européenne a répondu qu’« il s’agissait de pratiques du passé ».

      « Afin de remédier systématiquement aux manquements, l’agence et son conseil d’administration ont convenu de prendre un certain nombre de mesures correctives », a déclaré Frontex.

      Le Parlement européen a accueilli, le 30 novembre dernier, une audition avec trois candidats au poste de directeur de Frontex pour la prochaine administration proposée par la Commission européenne.

      Mme Kalnaja faisait partie de ces candidats, avec Terezika Gras, l’actuelle secrétaire d’État au ministère croate de l’Intérieur, et Hans Leijtens, un haut fonctionnaire militaire des Pays-Bas.

      Au cours du débat, il est apparu clairement que le respect des droits humains et la transparence vis-à-vis du Parlement européen et du public figuraient parmi les principales préoccupations des eurodéputés.

      Mardi prochain (20 décembre), le conseil d’administration de Frontex décidera si Mme Kalnaja sera confirmée ou non au poste de directrice. Entre-temps, la commission des libertés civiles du Parlement européen (LIBE) a exprimé sa préférence pour le candidat néerlandais, M. Leijtens.

      Selon Mediapart et Der Spiegel, l’enquête en cours devrait probablement empêcher la confirmation de Mme Kalnaja.

      Une présence accrue

      Entre-temps, en novembre, le Conseil avait entamé des négociations visant à renforcer la présence et les pouvoirs de Frontex dans les pays tiers, comme ceux des Balkans occidentaux, en permettant à l’agence d’« exercer des pouvoirs exécutifs » tels que les contrôles et les enregistrements aux frontières.

      Frontex a déjà été repérée dans les aéroports albanais au cours des 12 derniers mois, et l’agence a conclu un accord avec le pays, le premier de ce type avec un État non membre de l’Union européenne.

      Des accusations de refoulement impliquant des agents de Frontex ont été rapportées en Albanie et à la frontière entre la Grèce et la Turquie.

      En début de semaine, EURACTIV a fait état d’un rapport de Human Rights Watch (HRW) accusant Frontex d’être impliquée dans l’exploitation de drones et d’avions utilisés pour surveiller les migrants en Méditerranée. Les informations recueillies sont ensuite utilisées pour refouler les migrants vers la Libye, où ils subissent des violences et des tortures dans des camps de détention.

      Ces activités se sont déroulées en 2021, principalement depuis une station de contrôle au sol située sur le site de l’aéroport international de Malte. Depuis cette année-là, plus de 32 400 personnes ont été interceptées en mer par les autorités libyennes et renvoyées de force dans le pays. HRW rapporte qu’un tiers de ces interceptions ont été réalisées suite à des renseignements recueillis par Frontex.

      « L’utilisation par l’agence des frontières de l’UE, Frontex, de la surveillance aérienne pour permettre aux garde-côtes libyens d’intercepter les bateaux de migrants, tout en sachant que les migrants et les demandeurs d’asile seront confrontés à des violences systématiques et généralisées lorsqu’ils seront renvoyés de force en Libye, rend Frontex complice de ces violences », ont déclaré HRW et Border Forensics.

      « Tant que les opérations de Frontex sont conçues pour permettre les interceptions par les forces libyennes, l’agence de garde-frontières et l’UE devraient être tenues responsables pour leur rôle dans les abus subis par les personnes renvoyées en Libye », ont-ils ajouté.

      Le rapport conclut que l’approche de Frontex est conçue « non pas pour secourir les personnes en détresse mais pour les empêcher d’atteindre le territoire de l’UE ».

      https://www.euractiv.fr/section/politique/news/la-directrice-de-frontex-sous-enquete-de-lolaf

  • Grano : una guerra globale

    Secondo molti osservatori internazionali, la guerra in corso in Ucraina si esprimerebbe non solo mediante l’uso dell’artiglieria pesante e di milizie ufficiali o clandestine, responsabili di migliaia di morti, stupri e deportazioni. Esisterebbero, infatti, anche altri campi sui quali il conflitto, da tempo, si sarebbe spostato e che ne presuppongono un allargamento a livello globale. Uno di questi ha mandato in fibrillazione gli equilibri mondiali, con effetti diretti sulle economie di numerosi paesi e sulla vita, a volte sulla sopravvivenza, di milioni di persone. Si tratta della cosiddetta “battaglia globale del grano”, i cui effetti sono evidenti, anche in Occidente, con riferimento all’aumento dei prezzi di beni essenziali come il pane, la pasta o la farina, a cui si aggiungono quelli dei carburanti, oli vari, energia elettrica e legno.
    La questione del grano negli Stati Uniti: il pericolo di generare un tifone sociale

    Negli Stati Uniti, ad esempio, il prezzo del grano tenero, dal 24 febbraio del 2022, ossia dall’inizio dell’invasione russa dell’Ucraina, al Chicago Mercantile Exchange, uno dei maggiori mercati di riferimento per i contratti cerealicoli mondiali, è passato da 275 euro a tonnellata ai circa 400 euro dell’aprile scorso. Un aumento esponenziale che ha mandato in tensione non solo il sistema produttivo e distributivo globale, ma anche molti governi, legittimamente preoccupati per le conseguenze che tali aumenti potrebbero comportare sulle loro finanze e sulla popolazione. In epoca di globalizzazione, infatti, l’aumento del prezzo del grano tenero negli Stati Uniti potrebbe generare un “tifone sociale”, ad esempio, in Medio Oriente, in Africa, in Asia e anche in Europa. I relativi indici di volatilità, infatti, sono ai massimi storici, rendendo difficili previsioni di sviluppo che si fondano, invece, sulla prevedibilità dei mercati e non sulla loro instabilità. Queste fibrillazioni, peraltro, seguono, in modo pedissequo, le notizie che derivano dal fronte ucraino. Ciò significa che i mercati guardano non solo agli andamenti macroeconomici o agli indici di produzione e stoccaggio, ma anche a quelli derivanti direttamente dal fronte bellico e dalle conseguenze che esso determinerebbe sugli equilibri geopolitici globali.
    I processi inflattivi e la produzione di grano

    Anche secondo la Fao, per via dell’inflazione che ha colpito la produzione di cereali e oli vegetali, l’indice alimentare dei prezzi avrebbe raggiunto il livello più alto dal 1990, ossia dall’anno della sua creazione.

    Le origini della corsa a questo pericoloso rialzo sono molteplici e non tutte direttamente riconducibili, a ben guardare, alla sola crisi di produzione e distribuzione derivante dalla guerra in Ucraina. I mercati non sono strutture lineari, dal pensiero algoritmico neutrale. Al contrario, essi rispondono ad una serie molto ampia di variabili, anche incidentali, alcune delle quali derivano direttamente dalle ambizioni e dalle strategie di profitto di diversi speculatori finanziari. I dati possono chiarire i termini di questa riflessione.

    Il Pianeta, nel corso degli ultimi anni, ha prodotto tra 780 e 800 milioni di tonnellate di grano. Una cifra nettamente superiore rispetto ai 600 milioni di tonnellate prodotte nel 2000. Ciò si deve, in primis, alla crescita demografica mondiale e poi all’entrata di alcuni paesi asiatici e africani nel gotha del capitalismo globale e, conseguentemente, nel sistema produttivistico e consumistico generale. Se questo per un verso ha sollevato gran parte della popolazione di quei paesi dalla fame e dalla miseria, ha nel contempo determinato un impegno produttivo, in alcuni casi monocolturale, che ha avuto conseguenze dirette sul piano ambientale, sociale e politico.
    Il grano e l’Africa

    L’area dell’Africa centrale, ad esempio, ha visto aumentare la produzione agricola in alcuni casi anche del 70%. Eppure, nel contempo, si è registrato un aumento di circa il 30% di malnutrizione nella sua popolazione. Ciò è dovuto ad un’azione produttiva privata, incentivata da fondi finanziari internazionali e governativi, che ha aumentato la produzione senza redistribuzione. Questa produzione d’eccedenza è andata a vantaggio dei fondi speculativi, dell’agrobusiness o è risultata utile per la produzione occidentale, ma non ha sfamato la popolazione locale, in particolare di quella tradizionalmente esposta alla malnutrizione e alla fame. Un esempio emblematico riguarda l’Etiopia e i suoi 5 milioni circa di cittadini malnutriti. Questo paese dipende ormai interamente dagli aiuti alimentari e umanitari. Allo stesso tempo, migliaia di tonnellate di grano e di riso etiope sono esportate ogni anno in Arabia Saudita per via del land grabbing e degli accordi economici e finanziari sottoscritti. In Sudan si registra il medesimo fenomeno. Il locale governo ha infatti ceduto 1,5 milioni di ettari di terra di prima qualità agli Stati del Golfo, all’Egitto e alla Corea del Sud per 99 anni, mentre risulta contemporaneamente il paese al mondo che riceve la maggiore quantità di aiuti alimentari, con 6 milioni di suoi cittadini che dipendono dalla distribuzione di cibo. Basterebbe controllare i piani di volo degli aeroporti di questi paesi per rendersi conto di quanti aerei cargo decollano giornalmente carichi di verdura fresca e rose, con destinazione finale gli alberghi degli Emirati Arabi e i mercati di fiori olandesi. Come ha affermato l’ex direttore dell’ILC (International Land Coalition), Madiodio Niasse: «La mancanza di trasparenza rappresenta un notevole ostacolo all’attuazione di un sistema di controllo e implementazione delle decisioni riguardo alla terra e agli investimenti ad essa inerenti».

    L’Angola ha varato un piano di investimenti così ambizioso da attrarre sei miliardi di dollari esteri nel solo 2013. Prima dello scoppio del conflitto civile, durato trent’anni, questo paese riusciva a nutrire tutti i suoi abitanti ed esportava caffè, banane e zucchero. Oggi, è costretto a comprare all’estero metà del cibo destinato al consumo interno, mentre solo il 10% della sua superficie arabile è utilizzata. Ciò nonostante, ha ritenuto legittimo incentivare l’accaparramento dei propri terreni agricoli da parte di multinazionali dell’agrobusiness e fondi finanziari di investimento. Ragioni analoghe guidano Khartoum a negoziare migliaia di ettari con i paesi del Golfo. Tra il 2004 e il 2009, in soli cinque paesi, Mali, Etiopia, Sudan, Ghana e Madagascar circa due milioni e mezzo di ettari coltivabili sono finiti nel portafoglio finanziario di multinazionali e dei fondi sovrani.
    Non solo Ucraina

    Quanto descritto serve per superare un’ottica monofocale che tende a concentrarsi, per ciò che riguarda il tema della terra e del grano, esclusivamente sull’Ucraina. Nello scacchiere globale della produzione e dell’approvvigionamento rientrano, infatti, numerosi paesi, molti dei quali per anni predati o raggirati mediante accordi capestro e obblighi internazionali che hanno fatto del loro territorio un grande campo coltivato per i bisogni e i consumi occidentali.
    Il ruolo della Russia

    Anche la Russia, in quest’ambito, svolge un ruolo fondamentale. Mosca, infatti, ha deciso di conservare per sé e in parte per i suoi alleati, a fini strategici, la propria produzione cerealicola, contribuendo a generare gravi fibrillazioni sui mercati finanziari di tutto il mondo. Nel 2021, ad esempio, il paese governato da Putin era il primo esportatore di grano a livello mondiale (18%), piazzandosi sopra anche agli Stati Uniti. Questa enorme quantità di grano esportato non risulta vincolata come quello occidentale, ma riconducibile al consumo interno e al bilanciamento dei relativi prezzi per il consumatore russo che in questo modo paga meno il pane o la carne rispetto ad un occidentale. Non è però tutto “rose e fiori”. Sulla Russia incidono due fattori fondamentali. In primis, le sanzioni occidentali che limitano i suoi rapporti commerciali e impediscono a numerose merci e attrezzature di entrare, almeno in modo legale, per chiudere la filiera produttiva e commerciale in modo controllato. Secondo, l’esclusione della Russia dai mercati finanziari comporta gravi conseguenze per il paese con riferimento alla situazione dei pagamenti con una tensione crescente per il sistema finanziario, bancario e del credito. Non a caso recentemente essa è stata dichiarata in default sui circa 100 milioni di dollari di obbligazioni che non è riuscita a pagare. In realtà, il default non avrà un peso straordinario almeno per due ragioni. In primo luogo perché il paese è da molto tempo economicamente, finanziariamente e politicamente emarginato. Secondo poi, il fallimento sarebbe dovuto non alla mancanza di denaro da parte della Russia, ma alla chiusura dei canali di trasferimento da parte dei creditori. A completare il quadro, c’è una strategica limitazione delle esportazioni di grano da parte ancora della Russia nei riguardi dei paesi satelliti, come ad esempio l’Armenia o la Bielorussia. Ciò indica la volontà, da parte di Putin, di rafforzare le scorte per via di un conflitto che si considera di lungo periodo.
    Il grano “bloccato”

    A caratterizzare questa “battaglie globale del grano” ci sono anche altri fattori. Da febbraio 2020, ad esempio, circa 6 milioni di tonnellate di grano ucraino sono bloccati nel porto di Mikolaiv, Odessa e Mariupol. È una quantità di grano enorme che rischia di deperire nonostante lo stato di crisi alimentare in cui versano decine di paesi, soprattutto africani. Sotto questo profilo, i paesi occidentali e vicini all’Ucraina dovrebbero trovare corridoi speciali, militarmente difesi, per consentire l’esportazione del cereale e successivamente la sua trasformazione a tutela della vita di milioni di persone. D’altra parte, sui prezzi intervengo fattori non direttamente riconducibili all’andamento della guerra ma a quelli del mercato. Ad esempio, l’aumento del costo delle derrate cerealicole si deve anche all’aumento esponenziale (20-30%) dei premi assicurativi sulle navi incaricate di trasportarlo, attualmente ferme nei porti ucraini. Su questo aspetto i governi nazionali potrebbero intervenire direttamente, calmierando i premi assicurativi, anche obtorto collo, contribuendo a calmierai i prezzi delle preziose derrate alimentati. Si consideri che molti industriali italiani del grano variamente lavorato stanno cambiando la loro bilancia di riferimento e relativi prezzi, passando ad esempio dal quintale al chilo e aumentando anche del 30-40% il costo per allevatori e trasformatori vari (fornai e catene dell’alimentare italiano).
    Le ricadute di una guerra di lungo periodo

    Una guerra di lungo periodo, come molti analisti internazionali ritengono quella in corso, obbligherà i paesi contendenti e i relativi alleati, a una profonda revisione della produzione di grano. L’Ucraina, ad esempio, avendo a disposizione circa 41,5 milioni di ettari di superficie agricola utile, attualmente in parte occupati dai carri armati russi e da un cannoneggiamento da artiglieria pesante e attività di sabotaggio, vende in genere il 74% della sua produzione cerealicola a livello globale. Non si tratta di una scelta politica occasionale ma strategica e di lungo periodo. L’Ucraina, infatti, ha visto aumentare, nel corso degli ultimi vent’anni, la sua produzione di grano e l’ esportazione. Si consideri che nel 2000, il grano ucraino destinato all’esportazione era il 60% di quello prodotto. La strategia ovviamente non è solo commerciale ma anche politica. Chi dispone del “potere del grano”, infatti, ha una leva fondamentale sulla popolazione dei paesi che importano questo prodotto, sul relativo sistema di trasformazione e commerciale e sull’intera filiera di prodotti derivati, come l’allevamento. Ed è proprio su questa filiera che ora fa leva la Russia, tentando di generare fibrillazioni sui mercati, azioni speculative e tensioni sociali per tentare di allentare il sostegno occidentale o internazionale dato all’Ucraina e la morsa, nel contempo, delle sanzioni.

    Esiste qualche alternativa alla morsa russa su campi agricoli ucraini? Il terreno ucraino seminato a grano e risparmiato dalla devastazione militare russa, soprattutto lungo la linea Sud-Ovest del paese, può forse rappresentare una speranza se messo a coltura e presidiato anche militarmente. Tutto questo però deve fare i conti con altri due problemi: la carenza di carburante e la carenza di manodopera necessaria per concludere la coltivazione, mietitura e commercializzazione del grano. Su questo punto molti paesi, Italia compresa, si sono detti pronti ad intervenire fornendo a Zelensky mezzi, camion, aerei cargo e navi ove vi fosse la possibilità di usare alcuni porti. Nel frattempo, il grano sta crescendo e la paura di vederlo marcire nei magazzini o di non poterlo raccogliere nei campi resta alta. Ovviamente queste sono considerazioni fatte anche dai mercati che restano in fibrillazione. Circa il 70% dei carburanti usati in agricoltura in Ucraina, ad esempio, sono importanti da Russia e Bielorussia. Ciò significa che esiste una dipendenza energetica del paese di Zelensky dalla Russia, che deve essere superata quanto prima mediante l’intervento diretto dei paesi alleati a vantaggio dell’Ucraina. Altrimenti il rischio è di avere parte dei campi di grano ucraini pieni del prezioso cereale, ma i trattori e le mietitrici ferme perché prive di carburante, passando così dal danno globale alla beffa e alla catastrofe mondiale.

    Una catastrofe in realtà già prevista.
    Un uragano di fame

    Le Nazioni Unite, attraverso il suo Segretario generale, Antonio Guterres, già il 14 marzo scorso avevano messo in guardia il mondo contro la minaccia di un “uragano di fame” che avrebbe potuto generare conflitti e rivolte in aree già particolarmente delicate. Tra queste ultime, in particolare, il Sudan, l’Eritrea, lo Yemen, e anche il Medio Oriente.

    Gutierres ha parlato addirittura di circa 1,7 miliardi di persone che possono precipitare dalla sopravvivenza alla fame. Si tratta di circa un quinto della popolazione mondiale, con riferimento in particolare a quarantacinque paesi africani, diciotto dei quali dipendono per oltre il 50% dal grano ucraino e russo. Oltre a questi paesi, ve ne sono altri, la cui tenuta è in tensione da molti anni, che dipendono addirittura per il 100% dai due paesi in guerra. Si tratta, ad esempio, dell’Eritrea, della Mauritania, della Somalia, del Benin e della Tanzania.

    In definitiva, gli effetti di una nuova ondata di fame, che andrebbe a sommarsi alle crisi sociali, politiche, ambientali e terroristiche già in corso da molti anni, potrebbero causare il definitivo crollo di molti paesi con effetti umanitari e politici a catena devastanti.
    Il caso dell’Egitto

    Un paese particolarmente sensibile alla crisi in corso è l’Egitto, che è anche il più grande acquirente di grano al mondo con 12 milioni di tonnellate, di cui 6 acquistate direttamente dal governo di Al Si-si per soddisfare il programma di distribuzione del pane. Si tratta di un programma sociale di contenimento delle potenziali agitazioni, tensioni sociali e politiche, scontri, rivolte e migrazioni per fame che potrebbero indurre il Paese in uno stato di crisi permanente. Sarebbe, a ben osservare, un film già visto. Già con le note “Primavere arabe”, infatti, generate dal crollo della capacità di reperimento del grano nei mercati globali a causa dei mutamenti climatici che investirono direttamente le grandi economie del mondo e in particolare la Cina, Argentina, Russia e Australia, scoppiarono rivolte proprio in Egitto (e in Siria), represse nel sangue. L’Egitto, inoltre, dipende per il 61% dalla Russia e per il 23% dall’Ucraina per ciò che riguarda l’importazione del grano. Dunque, questi due soli paesi fanno insieme l’84% del grano importato dal paese dei faraoni. Nel contempo, l’Egitto fonda la sua bilancia dei pagamenti su un prezzo del prezioso cereale concordato a circa 255 dollari a tonnellata. L’aumento del prezzo sui mercati globali ha già obbligato l’Egitto ad annullare due contratti sottoscritti con la Russia, contribuendo a far salire la tensione della sua popolazione, considerando che i due terzi circa dei 103 milioni di egiziani si nutre in via quasi esclusiva di pane (chiamato aish, ossia “vita”). Secondo le dichiarazioni del governo egiziano, le riserve di grano saranno sufficienti per soddisfare i relativi bisogni per tutta l’estate in corso. Resta però una domanda: che cosa accadrà, considerando che la guerra in Ucraina è destinata ad essere ancora lunga, quando le scorte saranno terminate?

    Anche il Libano e vari altri paesi si trovano nella medesima situazione. Il paese dei cedri dipende per il 51% dal grano dalla Russia e dall’Ucraina. La Turchia di Erdogan, invece, dipende per il 100% dal grano dai due paesi coinvolti nel conflitto. Ovviamente tensioni sociali in Turchia potrebbero non solo essere pericolose per il regime di Erdogan, ma per la sua intera area di influenza, ormai allargatasi alla Libia, Siria, al Medio Oriente, ad alcuni paesi africani e soprattutto all’Europa che ha fatto di essa la porta di accesso “sbarrata” dei profughi in fuga dai loro paesi di origine.
    Anche l’Europa coinvolta nella guerra del grano

    Sono numerosi, dunque, i paesi che stanno cercando nuovi produttori di cereali cui fare riferimento. Tra le aree alle quali molti stanno guardando c’è proprio l’Unione europea che, non a caso, il 21 marzo scorso, ha deciso di derogare temporaneamente a una delle disposizioni della Pac (Politica Agricola Comune) che prevedeva di mettere a riposo il 4% dei terreni agricoli. Ovviamente, questa decisione è in funzione produttivistica e inseribile in uno scacchiere geopolitico mondiale di straordinaria delicatezza. Il problema di questa azione di messa a coltura di terreni che dovevano restare a riposo, mette in luce una delle contraddizioni più gravi della stessa Pac. Per anni, infatti, sono stati messi a riposo, o fatti risultare tali, terreni non coltivabili. In questo modo venivano messi a coltura terreni produttivi e fatti risultare a riposo quelli non produttivi. Ora, la deroga a questa azione non può produrre grandi vantaggi, in ragione del fatto che i terreni coltivabili in deroga restano non coltivabili di fatto e dunque poco o per nulla incideranno sull’aumento di produzione del grano. Se il conflitto ucraino dovesse continuare e l’Europa mancare l’obiettivo di aumentare la propria produzione di grano per calmierare i prezzi interni e nel contempo soddisfare parte della domanda a livello mondiale, si potrebbe decidere di diminuire le proprie esportazioni per aumentare le scorte. Le conseguenze sarebbero, in questo caso, dirette su molti paesi che storicamente acquistano grano europeo. Tra questi, in particolare, il Marocco e l’Algeria. Quest’ultimo paese, ad esempio, consuma ogni anno circa 11 milioni di tonnellate di grano, di cui il 60% importato direttamente dalla Francia. A causa delle tensioni politiche che nel corso degli ultimi tre anni si sono sviluppate tra Algeria e Francia, il paese Nord-africano ha cercato altre fonti di approvvigionamento, individuandole nell’Ucraina e nella Russia. Una scelta poco oculata, peraltro effettuata abbassando gli standard di qualità del grano, inferiori rispetto a quello francese.
    L’India può fare la differenza?

    Un nuovo attore mondiale sta però facendo il suo ingresso in modo prepotente. Si tratta dell’India, un paese che da solo produce il 14% circa del grano mondiale, ossia circa 90 milioni di tonnellate di grano. Questi numeri consentono al subcontinente indiano di piazzarsi al secondo posto come produttore mondiale dopo la Cina, che ne produce invece 130 milioni. L’India del Presidente Modhi ha usato gran parte della sua produzione per il mercato interno, anch’esso particolarmente sensibile alle oscillazione dei prezzi del bene essenziale. Nel contempo, grazie a una produzione che, secondo Nuova Delhi e la Fao, è superiore alle attese, sta pensando di vendere grano a prezzi vantaggiosi sul mercato globale. Sotto questo profilo già alcuni paesi hanno mostrato interesse. Tra questi, ad esempio, Iran, Indonesia, Tunisia e Nigeria. Anche l’Egitto ha iniziato ad acquistare grano dall’India, nonostante non sia di eccellente qualità per via dell’uso intensivo di pesticidi. Il protagonismo dell’India in questa direzione, ha fatto alzare la tensione con gli Stati Uniti. I membri del Congresso statunitense, infatti, hanno più volte sollevato interrogativi e critiche rispetto alle pratiche di sostegno economico, lesive, a loro dire, della libera concorrenza internazionale, che Nuova Delhi riconosce da anni ai suoi agricoltori, tanto da aver chiesto l’avvio di una procedura di infrazione presso l’Organizzazione mondiale per il Commercio (Omc). Insomma, le tensioni determinate dal conflitto in corso si intersecano e toccano aspetti e interessi plurimi, e tutti di straordinaria rilevanza per la tenuta degli equilibri politici e sociali globali.

    https://www.leurispes.it/grano-una-guerra-globale

    #blé #prix #Ukraine #Russie #guerre_en_Ukraine #guerre_globale_du_blé #produits_essentiels #ressources_pédagogiques #Etats-Unis #USA #Inde #instabilité #marché #inflation #céréales #indice_alimentaire #spéculation #globalisation #mondialisation #production #Afrique #production_agricole #malnutrition #excédent #industrie_agro-alimentaire #agrobusiness #faim #famine #Ethiopie #Arabie_Saoudite #land_grabbing #accaparemment_des_terres #Soudan #Egypte #Corée_du_Sud #exportation #aide_alimentaire #Angola #alimentation #multinationales #pays_du_Golfe #Mali #Madagascar #Ghana #fonds_souverains #sanctions #marchés_financiers #ports #Odessa #Mikolaiv #Mariupol #assurance #élevage #sanctions #dépendance_énergétique #énergie #ouragan_de_faim #dépendance #Turquie #Liban #pac #politique_agricole_commune #EU #UE #Europe #France #Maroc #Algérie

  • Météo : Gare à cette publication annonçant des températures jusqu’à 46 °C la semaine prochaine
    https://www.20minutes.fr/planete/3320375-20220704-meteo-gare-publication-annoncant-temperatures-jusqu-46-se

    FAKE OFF Le résultat présenté dans la publication est notamment beaucoup trop anticipé pour être fiable

    1) ils te disent « FAKE OFF », et tu comprends donc que c’est une fake news, et que eux, ils t’aident à y voir clair. Je trouve cette expression affreuse, et repoussante. C’est fait exprès ? Et c’est faire preuve d’une totale absence d’humilité. Ils n’en font pas autant quand il s’agit de nommer un fasciste pour ce qu’il est.

    2) Tu regardes ensuite les prévisions du WE du 14 juillet, et tu découvres qu’ils t’y annoncent du 39° en pointe, qu’il y a deux jours, c’était seulement 36° qu’ils t’annonçaient, et que surtout, pendant une semaine, les températures dans mon coin ne vont pas descendre en dessous de 20/21°. En gros, c’est une nouvelle phase de canicule.

    Ils sont chouettes à 20 minutes, ils te « FAKE OFF », mais n’empêche que la troisième canicule de l’année, elle sera bien présente.

    #déni_partout_information_nulle_part

    • 20 minutes fait dans le #rassurisme climatique :

      Pour les 10 prochains jours, les modèles sont assez clairs sur le sujet ! Chaleur et temps sec sur une grande partie du Pays. En effet, reste à déterminer l’intensité de la chaleur voire la date d’arrivée de températures caniculaires au moins sur la moitié sud. Ce qui est assez impressionnant c’est qu’en consultant le diagramme de Bordeaux par exemple, autour du 12-14 juillet la moyenne des scénarios est proche des 35°… très peu de dispersion à cette échéance puisque 80% des scénarios sont très proche de cette valeur. D’autres s’approchent des 40° pour la fin de semaine sur cette même ville.
      A voir si tout est aussi limpide au fur et à mesure des sorties mais la probabilité que survienne une nouvelle canicule me paraît bien élevée pour cette mi-juillet (voire un peu avant) et plus particulièrement pour la moitié sud…
      Si ce nouvel épisode caniculaire se confirme, il aura été précédé d’un temps très sec et déjà chaud. Le bénéfice de nos séquences orageuses régulières n’aura donc plus sa place pour cette semaine (afin d’amoindrir l’envolée des températures). On a de quoi pouvoir être inquiet à mon humble avis… (on pense aux personnes fragiles, on pense à la nature qui est sur sa réserve, on pense aux risques d’incendies). Canicule ou pas, c’est déjà compliqué mais si elle se confirme ça ne fera qu’accélérer tous ces risques

      Source : https://forums.infoclimat.fr/f/topic/57511-du-11-juillet-au-17-juillet-2022-pr%C3%A9visions-semaine-28/?page=2

    • Gasp ! Ça s’annonce brulant tout ça…

      Sur ce forum, Greg13 résume ainsi (à 8h27 aujourd’hui)


      Résumé à ce stade de la période du 11 juillet au 17 juillet : SEC A PERTE DE VUE, SOLEIL, CHALEUR... ET ABSENCE D’ORAGES...

      – Temps pleinement estival, qui s’accompagnerait d’un temps sec sur toute l’échéance.
      – Quelques orages possibles le long des frontières italiennes et espagnoles, suivant les jours.
      – Fournaise probable au Sud de la Loire, même si l’intensité est encore à définir : entre 36°c et 44°c de Tx à Bordeaux par exemple.
      – Remake de mi-juin 2022 possible, même si nous y verrons plus clair dans quelques jours.

    • 24 heures plus tard, les prévisions de Météo France t’indiquent qu’en fait, ça va être 41 degrés qu’on va sans doute se bouffer dans la vallée du Rhône. Et ça a jugé important et utile de faire un « FAKE OFF ».

      On serait parano, on penserait qu’il y a des gens en coulisse pour veiller à ce qu’on ne fasse pas peur au grand nombre, et qu’il ne faut pas leur faire renoncer à leurs vacances.

    • Ce qui me faisait tiquer, c’est que toutes les dénonciations de cette annonce, c’était de dire « ah mais c’est juste un modèle, faut pas se baser dessus ». Mais sans préciser si c’est habituel pour ce modèle d’annoncer des températures record.

      Si un des modèles t’annonce toutes les semaines qu’il va pleuvoir des grenouilles et que l’océan va se remplir de sang, OK clairement faut pas trop se baser dessus. Mais si un modèle est utilisé avec d’autres modèles pendant des années parce qu’il ne passe pas son temps à t’annoncer des âneries, et que tout d’un coup il t’annonce qu’il va pleuvoir des grenouilles, faut ptet creuser un peu.

      Ou alors on passe des points de rupture qui rendent des modèles inopérants, et les points d’équilibre passent à des valeurs extrêmes et potentiellement loufoques. Mais là encore, faudrait creuser plutôt que de dire « c’est juste un modèle ».

    • Gare à ces modèles GFS qui ont des biais effectivement que l’on découvre, et qui peuvent se laisser surprendre par des événements imprévus… Il n’empêche… Pas une goutte de pluie n’est attendue avant fin juillet en France… peut être au delà ?

      Toujours dans le forum https://forums.infoclimat.fr/f/topic/57511-du-11-juillet-au-17-juillet-2022-pr%C3%A9visions-semaine-28/?page=13#comment-3564883 un certain Lucky indique des prévisions à plus de 40°C pour lundi 18, tout en rappelant que le code du travail ne prévoit rien pour les travailleurs :

      Alors ça c’est clair... Ces modélisations font peur... Par leur intensité, leur fréquence, leur durée. J’ai aussi l’impression que ça fait deux mois qu’on voit du rouge cramoisie sur les cartes. Cette année ça a commencé dès le mois de mai.

      Là le risque de canicule extrême est réelle et problématique. Je rappelle que dans notre pays il n’existe toujours aucune législation concernant le temps de travail en période caniculaire. La pénibilité des fortes chaleurs n’est pas du tout prise en compte dans le code du travail, ce qui expose les travailleurs, surtout les métiers physiques à de réels dangers.

      En Allemagne, même si c’est pas parfait, des recommandations et même des lois existent pour réguler ou adapter le temps de travail en période de canicule. En dehors du travail, ces valeurs sont suffisantes pour exposer des adultes en bonne santé à des coups de chaleur, donc j’en parle même pas pour les personnes à risque. Les Tn risquent d’être problématiques si le scénario où la canicule est longue se maintient. Notamment en ville comme d’habitude.

      Bref, pas d’eau, Tx supérieures aux « normales » tout juillet… Nuits chaudes… Ça va amener une belle sécheresse partout en plus, et de jolis feux à combattre par 35° dehors en habits ignifuges (je me demande comment vont se survivre les pompiers)…

      Et possiblement des températures pas si loin que ce que disait le modèle GFS incriminé, même si c’est décalé de quelques jours…

    • Un modèle, ça sert à connaître la tendance. La tendance, on la connaît, mais quand un modèle te la montre, t’as des crétins dans les rédactions, ils te disent que ce sont des fake news. Ces crétins n’ont pas encore compris que les fake news sont produites par les luttes de pouvoir entre groupes politiques, par les idéologues. Et ces idéologues ont compris que pour reprendre la main sur les narrations, on pouvait utiliser les rédactions en leur demandant de chasser les fakenewskonaledroit.
      Bref, le modèle il ne fait pas de politique et on va se manger une méchante période de chaleur comme en juin, et sans doute pire.

    • Dans ces coups de chaleur, (heat plume en anglais ce qui pourrait se traduire par « panache de chaleur » et non « plume de chaleur »), le phénomène est généré par la présence d’une goutte froide, dépression isolée de la circulation générale de la haute troposphère (courant jet ou jet stream). L’air ayant une rotation anti-horaire, comme dans toute dépression de l’hémisphère nord, cela permet l’advection des masses d’air brulantes du Sahara vers la péninsule ibérique (sauf le Portugal qui lui bénéficie de l’air plus frais de la goutte froide justement, si celle-ci se situe à proximité du littoral atlantique) puis vers la France (sud-ouest et centre). Maintenant, sur le littoral méditerranéen, le phénomène est plutôt liée à un dôme de chaleur dû au blocage anticyclonique.

      Illustrations :
      panache de chaleur : https://www.youtube.com/watch?v=OHE69oASpL0

      Dôme de chaleur : https://www.youtube.com/watch?v=QNRXNJkIkfg

    • La conclusion rude de Christophe Cassou donc :

      Cette canicule 2022 intervient en plein pic #COVID19, avec un système hospitalier au bord du précipice, en période de vulnérabilité due à des fortes tensions sociales, mais aussi sur la ressource en eau (↘️ rendement agricole), sur l’énergie.
      Sommes-nous prêts, résilients ?

      J’avoue, ce soir, ressentir une forme de colère car les faits scientifiques sont clairs. Nous savons où nous allons et nous savons où nous devrions aller et quoi faire pour limiter les risques croissants & menaçants pour sociétés humaines & écosystèmes. Et pourtant...

      Le déni de gravité et le déni de l’urgence sont tjrs là, comme l’atteste les appels aux ptits gestes ridicules, a la sobriété individuelle alors que les enjeux sont des enjeux de transformation de nos infrastructures collectives, de nos institutions, de nos modes de vie etc.

      Tous ceux qui pensent, sur un mode rassuriste/confusionniste, que l’on s’adaptera à des niveaux de réchauffement élevés sont irresponsables. Les limites dures de l’adaptation existent pour les sociétés humaines et la biodiv. comme évaluées dans Groupe2 #GIEC et @IPBES

      La semaine prochaine ns rapproche de ces limites un peu plus encore.
      Ns avons besoin de lucidité, honnêteté, courage, éthique & solidarité. Sans ces valeurs, ns ne relèverons pas le défi. Chaque ⅒ de degré est une vulnérabilité additionnelle, des souffrances additionnelles

    • Un peu de documentation pour s’y retrouver dans cette fournaise :

      https://www.meteocontact.fr/pour-aller-plus-loin/les-modeles-meteo

      Les modèles météorologiques - Cours météo

      La prévision du temps est aujourd’hui incontournable, mais pour prévoir la couleur du ciel de demain, les météorologues ont besoin des modèles de simulation de l’atmosphère.

      Il est bien connu que pour tenter de prédire les aspects comportementaux d’un système, il est nécessaire de créer son modèle approximatif mathématique. Aussi bien valable en économie qu’en météorologie, ce modèle doit être défini à partir de lois d’évolution. En le faisant « tourner » on simule alors le comportement du système à différentes échéances à partir d’un état initial préalablement définit.

      L’atmosphère étant un vaste espace et les lois qui la régissent étant complexes, les modèles numériques réalisent un nombre incommensurable d’opérations arithmétiques. Le traitement humain paraît donc impossible et il a fallu attendre le développement des ordinateurs dans les années 50 pour pouvoir espérer modéliser l’atmosphère. Aujourd’hui, il est quasiment impossible de se séparer de ces méthodes de calcul, car le modèle météorologique informatique est à la base de toute prévision du temps.

      De nombreux paramètres sont pris en compte dans les modèles : variables d’état de l’atmosphère et au niveau du sol (températures, humidité, vent, etc) ; processus physiques au niveau de l’atmosphère et du sol ou encore l’interaction entre le sol et l’atmosphère (et inversement). Grâce à toutes ces données, les supercalculateurs sont en mesure de créer des cartes de modélisations numériques.

    • Bien content d’avoir été prévenu par 20 minutes que ces prévisions étaient inutilement alarmistes. Encore un peu, et on aurait pu décider de ne pas aller à Arcachon ou dans les Monts d’Arrée si on les avait écouté. Sérieusement, comment peut-on être aussi inutilement alarmiste, alors que tout est sous contrôle ?

  • Les Canadiens, chefs de file du gaspillage alimentaire Radio-Canada - Mis à jour le 26 mai 2021
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1774932/nourriture-rapport-onu-pertes-environnement

    Le Canada est champion du gaspillage alimentaire à la maison en Amérique du Nord, loin devant les États-Unis, selon une nouvelle étude.

    C’est ce que révèle un nouveau rapport de l’ONU publié jeudi. Selon l’étude, chaque Canadien jetterait 79 kg (175 lb) de nourriture par année, soit 20 kg (44 lb) de plus que l’Américain moyen.

    En 2019, trois millions de tonnes de nourriture ont ainsi trouvé le chemin de la poubelle au Canada.


    Près de 20 % de la nourriture est gaspillée dans les secteurs du commerce de détail, de la restauration et par les ménages - Photo : Getty Images

    Le rapport rédigé par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) estime à près d’un milliard de tonnes la quantité de nourriture gaspillée dans le monde en 2019 dans les commerces de détail, les restaurants et au sein des ménages. Il inclut dans le calcul des déchets alimentaires à la fois les parties comestibles et non comestibles (épluchures, noyaux, etc.) des aliments.

    Le gaspillage individuel, qui provient des foyers, est responsable de la majorité des pertes de ces trois secteurs.
    En tout, c’est près de 20 % de la nourriture produite dans le monde qui est ainsi gaspillée.
    Le rapport https://www.unep.org/fr/resources/rapport/rapport-2021-du-pnue-sur-lindice-du-gaspillage-alimentaire ne tient toutefois pas compte des pertes liées à la production agricole, à la distribution et à la transformation.

    Mise au point
    Cet article et son titre ont été modifiés pour préciser la méthodologie et mieux refléter la portée du rapport du PNUE.

    Un problème qui ne touche pas que les pays riches
    “Le problème est immense. C’est coûteux aux niveaux environnemental, social et économique”, a déclaré à l’AFP Richard Swannel, directeur du développement de l’ONG britannique Wrap et co-auteur du rapport du PNUE.

    Selon ses auteurs, “le rapport présente la collecte, l’analyse et la modélisation des données sur le gaspillage alimentaire les plus complètes à ce jour”.


    Plus de 900 millions de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année à l’échelle mondiale. - Photo : Reuters / Ben Nelms

    Des données pour l’année 2019 ont été recueillies dans 54 pays, développés comme à bas revenus.

    Résultat des compilations, modélisées ensuite à l’échelle mondiale : 931 millions de tonnes d’aliments sont jetées par an, dans les restaurants, les commerces et par les ménages.

    Et contrairement à une idée reçue, ces données montrent que le phénomène touche tous les pays, quel que soit leur niveau de revenu.

    « Jusqu’à présent, le gaspillage alimentaire était considéré comme un problème de pays riches. Mais notre rapport montre que dans chaque pays l’ayant mesuré, le gaspillage domestique est un problème. » Une citation de Clementine O’Connor, co-auteure du rapport

    Selon l’ONU, près de 700 millions de personnes à travers le monde souffrent de la faim et 3 milliards n’ont pas accès à une alimentation saine. La population mondiale est estimée à 7,8 milliards d’individus.

    À écouter
    Dans une entrevue à l’émission Tout un matin, https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/tout-un-matin/segments/entrevue/346025/environnement-dechet-nourriture-rapport-onu le chercheur indépendant Éric Ménard explique que selon lui l’étude du PNUE est incomplète.

    Pertes alimentaires et changements climatiques
    L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) compile de son côté un rapport sur les “pertes” alimentaires, mesurées au niveau de la production agricole et de la distribution.

    Selon ses chiffres, environ 14 % des aliments produits dans le monde sont perdus avant même de parvenir sur le marché, soit un montant de quelque 400 milliards de dollars par an, à peu près le PIB de l’Autriche.

    “Si le gaspillage et les pertes alimentaires étaient un pays, il serait le troisième émetteur au monde de gaz à effet de serre”, relève Richard Swannel. “Il faut réparer le système alimentaire si on veut s’attaquer au changement climatique, et une des priorités c’est de s’occuper des déchets”.

    Lorsque ces déchets se retrouvent au dépotoir, leur processus de décomposition émet du méthane, un puissant gaz à effet de serre.

    Un des objectifs de développement durable de l’ONU prévoit une réduction de moitié du gaspillage alimentaire, tant chez les consommateurs que dans les commerces de détail d’ici 2030.

    Les Nations unies doivent d’ailleurs organiser à l’automne le tout premier “sommet sur les systèmes alimentaires”, visant à des modes de production et de consommation plus “sains, durables et équitables”.

    #nourriture #faim #alimentation #gaspillage #gaspillage_alimentaire #agriculture #consommation #déchets

  • Des nationalismes usurpent le passé commun de France & d’Algérie. (2è partie)
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4334

    Ce n’est pas parce qu’il y a trop d’étrangers en France que la page page colonialiste, dans ce pays, demeure rétrograde. Elle est maintenue à l’illusion d’avoir été bénéfique notamment dans les 3 départements d’outre-mer qui ont été l’Algérie. Où, dans ce pays d’Afrique du nord, on fêtera le 60ème anniversaire avec 300 prisonniers d’opinions sur un fond de crise identitaire où la prédation revient à l’idéologie du nationalisme réactionnaire... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, (...)

    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Brutal Berlin: Warum Fahrradfahrer viel aggressiver sind als Autofahrer
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/brutal-berlin-warum-fahrradfahrer-viel-aggressiver-sind-als-autofah

    2.7.2022 von Marcus Weingärtner - Vor ein paar Wochen schrieb ich an dieser Stelle eine – nicht zu hundert Prozent ernst gemeinte – Kolumne über Berliner Eltern und Lastenräder. Die Folge war ein immenser Shitstorm. Unverständnis war noch die harmloseste Reaktion, es gab auch ernsthafte Beleidigungen. Eine Yvonne aus Recklinghausen beispielsweise, nach Eigenaussage Mitglied bei den Grünen, bezeichnete mich via Twitter als „ekligen Schreiberling“, ein Harald R. wünschte mir per Mail, ihm nicht im Straßenverkehr zu begegnen. Das wünsche ich mir auch, denn ehrlich gesagt, sind viele Radfahrer in Berlin eine Zumutung für alle Beteiligten auf den Straßen.

    Sonnenbrille, Kopfhörer und schwindendes Tageslicht

    Ich bin selbst Radfahrer und beobachte schon seit ein paar Monaten, wie sich Radfahrer und Autofahrer im Straßenverkehr zueinander verhalten. Ich würde jetzt hier kein endgültiges Ergebnis meiner Beobachtung abgeben, aber was mir klar geworden ist, ist, dass Menschen auf dem Rad ein oft verkehrswidrigeres, gefährlicheres und einfach auch unbesorgteres Fahrverhalten an den Tag legen als Menschen, die im Auto sitzen.

    Natürlich kann man argumentieren, dass ein Auto immer mehr Schaden anrichten kann als jemand, der ein Rad fährt. Das ist richtig. Aber gerade deswegen finde ich es bemerkenswert, wie krass falsch und sorglos Menschen auf dem Rad durch den an vielen Stellen der Stadt nicht gerade gemächlichen Berliner Verkehr brettern. Und damit meine ich nicht nicht nur Eltern mit Lastenrädern.

    Vergangene Woche stand ich beispielsweise nach 22.00 Uhr an der Friedrichstraße Ecke Unter den Linden. Vor mir saß eine Frau auf dem Rad. Sie fuhr los, obwohl die Ampel noch Rot zeigte. Die Frau trug Kopfhörer und eine verspiegelte Sonnenbrille. Sie entging nur haarscharf einem zu Recht wild hupenden Audi, drehte sich um, zeigte dem Fahrer den Mittelfinger und fuhr weiter. Wie gesagt: Der Audi hatte Grün, mittlerweile war es fast dunkel. Sonnenbrille, Kopfhörer.

    In derselben Woche sah ich, wie ein Mann auf der Oranienstraße in Kreuzberg mit seinem Rennrad über zwei rote Ampeln fuhr und sicherlich nur deshalb einem schweren Unfall entging, weil der Pkw, der Vorfahrt hatte, eine filmreife Vollbremsung hinlegte. Kurz danach beobachtete ich noch mehrere Rollerfahrer, die abbogen, ohne dass es für irgendeinen Verkehrsteilnehmer vorher ersichtlich gewesen wäre. Einer stürzte und schlug sich das Knie auf, ein anderer verpasste nur um Zentimeter die Motorhaube eines BMW.
    Fahren mit einem Kaffee und dabei aufs Handy schauen

    Ich wurde Zeuge, wie Leute auf dem Fahrrad auf ihr Handy blickten, während sie sich durch den Berliner Straßenverkehr bewegten, als ob sie absolut unverletzbar wären. Einer trank Kaffee auf seinem Rennrad, während er die viel befahrene Heinrich-Heine-Straße in Richtung Moritzplatz fuhr. Im Kreisverkehr am Moritzplatz dann hielt vor mir eine Frau an, stellte ihr Rad ab und zündete sich eine Zigarette an, während sie telefonierte. Immerhin stoppte sie auf dem Fahrradweg und nicht auf der Straße.

    Das alles sind die Beispiele aus nur einer Woche. Und ohne jemanden zu verurteilen, frage ich mich, warum viele Menschen auf dem Rad offenbar das Gefühl haben, sie wären quasi unverletzlich, in einem Zweikampf mit einem Auto automatisch der Stärkere. Ebenfalls aus Stahl und Kunststoff und nicht aus Fleisch, Blut und Knochen. Ich muss gestehen, ich fahre oft ohne Helm, aber ich versuche meist, defensiv und vorausschauend zu fahren, auch wenn ich mich jetzt vielleicht anhöre wie von der Verkehrspolizei. Es ist doch aber einfach so: Bei einem Unfall zwischen einem Auto und einem Radfahrer zieht letzterer meist den Kürzeren.

    Die Verkehrswende in dieser Stadt wird kommen, das steht ja ziemlich außer Frage. Aber so, wie Radfahrer und Autofahrer im Moment zueinander stehen, wie sie sich den öffentlichen Straßenraum teilen in einer Art Nahkampf auf Rädern, werden die kommenden Jahre sicherlich kein Spaß im Auto oder auf dem Rad. Im Moment sehe ich ein wesentlich uneinsichtigeres und oft auch gefährlicheres Verhalten auf der Seite der Zweiradfahrer. Das sollte sich bald ändern für ein friedlicheres Miteinander.

    #Berlin #Verkehr #Fahrrad

  • Les vacances d’été, parenthèse entre le Covid-19 et la crise économique
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/07/02/les-vacances-d-ete-parenthese-entre-le-covid-19-et-la-crise-economique_61330

    Les vacances d’été, parenthèse entre le Covid-19 et la crise économique
    Malgré des prix très élevés, poussés par l’inflation, le retour des touristes étrangers et la loi de l’offre et de la demande, les Français semblent déterminés à partir en vacances, quitte à partir moins loin.
    Par Clément Guillou
    Publié hier à 03h00, mis à jour hier à 07h10
    En 2022, les Français font de la brasse coulée. Entre la guerre en Ukraine, deux élections et une septième vague de Covid-19, ils semblent déterminés à prendre une respiration cet été, avec un taux de départ en vacances au plus haut, malgré des prix brûlants comme un soleil de juillet. C’est comme s’il fallait solder deux ans de pandémie, alors qu’elle revient, reprendre son souffle après plusieurs mois d’inflation et d’incertitude politique, quand elles ne font que commencer.La route des vacances a rarement été aussi encombrée et semée d’embûches. Car cet appétit se heurte à diverses cures d’amaigrissement : celle des effectifs, dans tous les services liés au tourisme ; celle des destinations, puisque l’Asie reste difficile d’accès, deux ans et demi après le début de la pandémie ; celle du stock de voitures de location ou de trains.« On s’attendait à un choc négatif de la demande, mais on est passé au choc de l’offre, et violemment », analyse Christian Mantei, le président d’Atout France, l’organe de promotion touristique du pays. De sorte que, dans un secteur qui n’ignore plus rien du yield management – adaptation des prix à l’offre restante et à l’imminence du séjour –, l’inflation s’annonce souvent excessive. Tour d’horizon des dynamiques à l’œuvre à la veille des grands départs.Depuis un an, les professionnels du tourisme profitent du revenge travel (« revanche du voyage ») consécutif aux confinements à répétition. Les Français peuvent aussi puiser dans l’épargne accumulée depuis 2020, dont la Banque de France soulignait, le 28 juin, qu’elle se maintient à un niveau très élevé.Il y a enfin, derrière les avions remplis, des avoirs émis durant ces dix-huit mois, où le voyage international a subi de nombreuses pauses. Beaucoup craignent que ces circonstances ne durent pas et que le loisir redevienne, comme il l’a toujours été, une variable d’ajustement des budgets des foyers. D’où la nécessité pour eux de capitaliser sur cet été où la demande est supérieure à l’offre.Sur tous les postes de la dépense touristique, la hausse dépasse nettement l’inflation du secteur des services, évaluée à 3,2 %, en juin, par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Il y a le carburant des voitures, moyen privilégié de déplacement pour les vacances de quatre Français sur cinq.Mais aussi le train, où la SNCF a été prise de court par le niveau exceptionnel de la demande dès la mise en vente de ses billets estivaux, de sorte qu’il n’est vite resté que des tickets à trois chiffres pour les TGV les week-ends. (...)A destination, même embarras. Sur la Côte d’Azur, les dernières voitures de location disponibles s’arrachent à 1 000 euros la semaine. Elles sont difficilement trouvables sur les îles. Les hébergeurs encaissent la flambée de l’énergie et des matières premières alimentaires, les hausses de salaires, du coût des travaux… et profitent de la baisse de l’offre consécutive à la pandémie, particulièrement dans certains pays du bassin méditerranéen. La faiblesse de l’euro pèse également sur les séjours long-courriers.

    Dans ce contexte, la débrouille n’est plus d’aucun secours pour ceux qui n’ont pas accès à une résidence secondaire familiale. Sur les plates-formes de location entre particuliers Airbnb et Abritel, les tarifs ont bondi de 14 % depuis 2019, près de 20 % en Italie et 30 % aux Etats-Unis, selon les données du site AirDNA. Cela ne freine pas les réservations, avec 13 millions de nuitées pour juillet-août réservées dans l’Hexagone (+ 11,7 %).
    (...)Habitués à dénicher des bonnes affaires de dernière minute, en raison de l’abondance d’offres de voyages, les Français qui ont choisi d’attendre en 2022 se retrouvent sans solution. Il fallait prendre position entre la vague Omicron et la guerre en Ukraine, avant le rebond d’avril, quand les professionnels avançaient dans le brouillard. Exception faite de la Turquie, abandonnée par sa clientèle russe, le bassin méditerranéen va déborder de touristes, particulièrement la Grèce.« Les paramètres de marché ont changé, mais les clients ne l’ont pas intégré », souligne Alain de Mendonça, PDG de Fram et de Promovacances, dont les séjours en Italie ou aux Baléares ont été épuisés deux semaines plus tôt qu’à l’ordinaire. « Des gens nous disent au téléphone : “C’est trop cher, je vais attendre.” On doit leur montrer des graphiques pour leur prouver que cela va continuer de monter. »Dans une étude OpinionWay pour Atout France et ADN Tourisme, publiée le 29 juin, une majorité de partants rapporte que le coût du carburant et l’inflation auront un impact sur leurs séjours. Ils s’adapteront en modérant les extras – restaurants ou activités – et en évitant la voiture sur place.
    Dans la droite ligne d’un printemps très chargé, les séjours prolongés cet été concerneront, selon divers sondages, environ six Français sur dix. Un taux habituel qui cache quelques évolutions de comportement. Les clubs et colonies de vacances de l’Union nationale des associations de tourisme et de plein air (UNAT) « voient arriver des publics qui allaient dans des établissements plus haut de gamme, et disparaître des clientèles qui avaient du mal à réserver des vacances », dit son directeur, Simon Thirot, décrivant « une fracture entre ceux qui rognent sur le reste à vivre pour financer les vacances, et ceux qui ont complètement renoncé ».Autre moyen d’économiser : la proximité. Le tourisme intrarégional se présente une nouvelle fois comme une tendance forte, de même que l’attrait pour la campagne, où les locations sont moins chères. Les Villages Vacances France (VVF), qui ciblent les classes moyennes, sont remplis à moins de deux heures des grandes agglomérations. L’Occitanie, moins chère que la Côte d’Azur, est à la mode. Partir en dehors de la très haute saison, les semaines du 2 et du 9 juillet, est une autre piste. Dans les campings, ces semaines moins chères sont de plus en plus demandées, rapporte la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air, de même que les emplacements nus, plus économiques. Le mois de septembre, encore moins cher, est celui qui a le plus progressé par rapport à 2019.Un phénomène particulièrement visible dans le tourisme social, qui voit arriver des familles sorties de leurs radars. A date similaire, la Vacaf, le dispositif d’aides aux vacances des caisses d’allocation familiales, a réservé 12 % de séjours en plus qu’en 2021. Cette année s’est ajoutée une aide aux transports. Anne Zenou, sa directrice, perçoit « une levée des angoisses et un besoin de prendre du temps en famille et de recharger les batteries. Le resserrement des liens familiaux, lié au Covid-19, renforce l’importance du temps passé en vacances ».Des structures comme Vacances ouvertes, qui organisent ces séjours de tourisme social, constatent la même ruée, liée au retour d’une politique d’aide au départ par le gouvernement ou par certaines municipalités. « On n’a jamais autant parlé de vacances pour tous de manière aussi positive, estime son directeur, Marc Pili. Et on a tous eu, à un moment ou l’autre de cette pandémie, la crainte de ne plus jamais partir en famille. Si on avait eu les leviers humains et financiers, on aurait pu faire partir 40 000 personnes cet été, pas 25 000. »Les projets montés et cofinancés par les ménages s’élèvent à 3,3 millions d’euros ; Vacances ouvertes ne dispose, pour cet été, que de 1,9 million d’euros. « L’écart n’a jamais été aussi grand », observe M. Pili, qui essaye désormais de solliciter l’aide d’entreprises du tourisme. Un premier fonds de dotation créé par la région Auvergne-Rhône-Alpes, Essentiem, a vu le jour en 2021 et cofinancera, cet été, un millier de séjours. Une bouée de secours essentielle avant de replonger dans une nouvelle vague de Covid-19, doublée d’une période de stagflation.

    #Covid-19#migration#migrant#france#tourisme#economie#crise#circulation#frontiere#sante#pandemie#famille

  • #Journal du #Regard : Juin 2022
    http://www.liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-juin-2022

    https://youtu.be/gQsiFlSHwT8

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal / #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Paris, #Famille, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Ciel, #Voyage, (...)

  • « Right here right now ». Le cri sourd d’une planète en surchauffe.

    "Un combat porte mieux quand il est incarné. A la rentrée 2018, une jeune Suédoise de 15 ans, Greta Thunberg, débute une grève de l’école pour le climat. Elle est rejointe par d’autres élèves inquiets pour l’avenir la planète. Bientôt l’initiative se mondialise. Deux-cent-soixante-dix villes à travers le monde accueillent des « marches pour le climat ». En l’espace de quelques mois, Greta devient une icône
    planétaire et la porte-parole de millions de jeunes qui veulent faire de demain un monde meilleur, en tout cas « moins pire »."

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2022/06/right-here-right-now-le-cri-sourd-dune.html

  • Décryptage | Comment la Cour suprême pourrait enflammer la planète | La Presse
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2022-06-27/decryptage/comment-la-cour-supreme-pourrait-enflammer-la-planete.php

    Le plus haut tribunal américain est appelé à déterminer si l’#EPA, une agence du gouvernement fédéral, a le pouvoir de réguler les émissions de gaz à effet de serre des centrales au charbon, qui produisent près de 20 % de l’électricité aux #États-Unis.

    [..,]

    Quand ils se saisiront de cette cause, les juges ultraconservateurs de la Cour suprême, qui doivent en partie leur position à l’argent de Koch Industries et de Chevron, scruteront la Constitution et ne verront aucune mention de véhicules électriques. Peut-on douter de leur verdict ?

    #fanatiques et #corrompus

  • Quand les pensionnaires autochtones étaient des cobayes en nutrition Catherine Lefebvre
    https://ici.radio-canada.ca/mordu/4258/pensionnats-autochtones-cobayes-nutrition

    De 1942 à 1952, des chercheurs ont mené des études controversées dans des pensionnats autochtones dans le but de « traiter » la malnutrition particulièrement présente chez les jeunes pensionnaires. Lumière sur un côté sombre de la recherche en nutrition au Canada.

    En 2013, l’historien de l’alimentation, de la santé autochtone et de la politique du colonialisme Ian Mosby publie un article intitulé Administering Colonial Science : Nutrition Research and Human Biomedical Experimentation in Aboriginal Communities and Residential Schools, 1942–1952.
    Il y parle des nombreuses études menées sur des pensionnaires dans six pensionnats autochtones canadiens https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/7112/nutritionniste-urbain-bernard-lavallee-catherine-lefebre/610351/pensionnat-autochtone-experience-histoire-canada .

    Au nom de la malnutrition
    À l’aube des années 1940, le gouvernement canadien sait que la famine règne dans les pensionnats et les communautés autochtones. En 1942, une équipe de recherche commence à étudier la question de la malnutrition en se rendant dans cinq communautés cries au nord du Manitoba : Norway House, Cross Lake, God’s Lake Mine, Rossville et The Pas.

    À leur arrivée, les scientifiques constatent l’état de malnutrition sévère des pensionnaires, qui mangent en moyenne 1470 calories par jour. Ce nombre de calories est similaire à celui consommé par les participants de la Minnesota Starvation Experiment https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/7112/nutritionniste-urbain-bernard-lavallee-catherine-lefebre/519565/seconde-guerre-mondiale-ancel-keys-alimentation de l’Américain Ancel Keys, une expérience menée dans les mêmes années qui tente de simuler la famine.

    Les chercheurs disent même que si les pensionnaires étaient blancs, ils exigeraient qu’ils soient soignés. Cette précarité alimentaire entraîne des problèmes de santé nettement plus prévalents dans cette population que dans la population non autochtone.

    Par exemple, le taux de mortalité de la tuberculose au Manitoba est, à l’époque, de 27 cas pour 100 000 habitants. Dans les communautés autochtones de la province, on parle de 1400 pour 100 000 habitants. De plus, leur taux de mortalité infantile est de 8 fois supérieur à celui du reste du Canada.

    Les pensionnats comme laboratoire de recherche
    Les chercheurs proposent donc de mener une étude intensive d’un an ou deux pour démontrer les effets d’interventions nutritionnelles, en ajoutant des suppléments de vitamines et minéraux dans le régime alimentaire d’une partie des pensionnaires souffrant de malnutrition pour prévenir la tuberculose. Cela veut donc dire que le groupe témoin, souffrant aussi de malnutrition, ne reçoit aucun supplément.


    Il faut savoir que la qualité générale des soins de santé est inadaptée. “Les soins médicaux offerts aux peuples autochtones sont nettement inférieurs aux normes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du système des pensionnats, précise Ian Mosby. Pratiquant la ségrégation raciale, le Canada crée alors des « hôpitaux indiens” qui ne sont financés qu’à une fraction du coût des établissements des colons. »

    Or, pour les chercheurs, réduire la malnutrition chez les pensionnaires est aussi une façon de protéger la population blanche de ce qu’ils appellent les “réservoirs indiens” qu’ils considèrent comme des “vecteurs de maladies”.

    Plus tard, en 1947, une nouvelle étude débute à la Baie-James afin de comprendre les liens entre la nutrition et la santé dans le Nord. Les chercheurs croient que les problèmes de malnutrition des peuples autochtones sont causés en majorité par leur trop grande dépendance aux aliments achetés en magasin et leur manque d’accès à leurs aliments traditionnels.

    Les scientifiques constatent une fois de plus un état nutritionnel inadéquat. Pour y remédier, ils estiment qu’il vaut mieux éduquer les populations autochtones, notamment à faire de meilleurs choix alimentaires. On les encourage à chasser, pêcher et jardiner, même si l’accès au territoire a été largement limité par les colons.

    L’année suivante, en 1948, de nouvelles études sont entamées, et 1000 enfants de six pensionnats servent de cobayes. On modifie leur alimentation ou on la maintient inadéquate pour tester l’effet de certains aliments ou de suppléments de vitamines et minéraux sur leur état de santé.

    Ces études ne suffisent pas à améliorer de façon significative le traitement de la malnutrition des pensionnaires. Au contraire, les chercheurs estiment qu’il en faut encore plus pour en apprendre davantage sur les liens entre la santé et la malnutrition.
    Si ces études semblent atrocement non éthiques, Ian Mosby croit bon de rappeler que “les horreurs dans les pensionnats autochtones étaient bien pires que ces études”.

    Pour en savoir plus à ce sujet, écoutez l’épisode d’On s’appelle et on déjeune https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/7112/nutritionniste-urbain-bernard-lavallee-catherine-lefebre/610351/pensionnat-autochtone-experience-histoire-canada . Nous en discutons avec Sipi Flamand, vice-chef du conseil de bande des Atikamekws de Manawan, et Laurence Hamel-Charest, candidate au doctorat en anthropologie à l’Université de Montréal, dont la thèse porte sur la transformation du patrimoine alimentaire de la communauté anishinaabe de Lac-Simon.

    #canada #pensionnats_autochtones #extermination #enfants #tuberculose #faim #nutrition #horreurs #cobayes #malnutrition #ségrégation-raciale #religion

    • C’est fou le nombre de génocides dans les quels les « protecteur de la vie » sont impliqués.
      L’interdiction de l’avortement aux usa leur permet de faire oublier leurs massacres organisés .